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L'île aux enfants [RP clos]

Le soleil tapait de manière désagréable. Sous ses pieds, Suiji sentit le sable crisser tandis qu'il quittait la modeste embarcation avec laquelle il s'était rendu sur l'île d'Inari. Il avait mis par-dessus sa chemise une sorte de poncho marron, récupéré au fond des cales du Big Bang Joe. Vu l'odeur, ce vieux morceau de tissu avait sans doute servi de sac à patates pendant pas mal de temps, et pour un homme tel que Saru O. Suiji, porter une telle immondice représentait un sacrifice hors du commun. C'eut été comme de demander à Sanji de raser sa mèche de cheveu ! Il faisait néanmoins cet effort inhumain pour qu'on ne le regarde pas. Vous pensez bien, un homme élégant, ça attire l'attention dans ce monde de pirate, alors qu'un pouilleux puant, ça donne plutôt envie de fuir ! Au moins, il serait tranquille pour réaliser sa besogne.
Cette fois-ci, son sac ne contenait pas ses instruments de cuisine : eux avaient été mis en sécurité avec le Joe. Il n'avait pris qu'un couteau à moitié rouillé, et son fusil à aiguiser. Il avait besoin d'autres ingrédients pour faire son coup, cette fois. Il n'avait pas non plus pris avec lui Yaen, le pauvre lémurien ne méritait pas de finir au fond d'une geôle avec les autres membres des Gun and Gun's. Il courrait même plus de danger puisqu'il serait peut-être directement envoyé dans la casserole du cuisinier de la Marine, alors mieux valait le laisser dans la cale du Joe, à la place du vieux poncho puant, en priant pour que Yaen ne devienne pas remplaçant du poncho en tant que porteur de pommes de terre.

Quelques tintements sonnaient dans le sac qui pesait lourdement sur l'épaule et la nuque de Suiji. Il avait hâte que ceci soit terminé. Il devait se faire capturer par un membre du gouvernement, et être envoyé au quartier général de la Marine. Il était donc forcé de faire un coup d'éclat suffisamment grandiose pour être traité en homme dangereux – suffisamment pour mériter le QG. Il inspira, avançant d'un pas posé, calme. Il ne voulait pas se précipiter et risquer d'attirer l'attention sur lui trop tôt. Il avait pris la direction de l'école récemment créée par un capitaine pirate dont il avait oublié le nom. Les gens l'ignorèrent, ne voyant en ce jeune homme qu'un raté de plus dans cette société pourrie, peut-être même une victime de ces sanguinaires pirates que la Marine ne parvenait pas toujours à contenir.
Arrivé devant le bâtiment scolaire, le nez du cuisinier se plissa, comme si une odeur nauséabonde venait lui chatouiller les narines. Pouah ! Une école. Rien de pire pour éduquer des enfants que de les coller le derrière sur un siège et de les gaver de connaissances toutes plus inutiles que les autres. Et en plus, c'était un pirate qui avait fait construire ça, pensant faire un acte de bienveillance certainement. Tandis que personne ne semblait se soucier de ce que le jeune pirate pouvait bien faire là en plein milieu de l'après-midi, celui-ci en profita pour sortir de son sac une bouteille d'alcool qu'il déboucha, avant de commencer à asperger les murs d'eau de vie. Bien entendu, il prenait garde à ce qu'on ne le voit pas par les fenêtres, il n'était complètement stupide. Maintenant, les choses intéressantes allaient commencer.
Une fois encore, la main de Suiji se perdit dans son sac, et il en sortit une bombe, sur laquelle on pouvait voir une minuterie conçue par les soins de l'ingénieur en explosif des Gun and Gun's. Il mit en marche le compte à rebours, entra dans l'école en toute discrétion. Bien entendu, comme les cours se déroulaient en ce moment même, personne ne traînait en dehors des salles de classe, et il put donc décoller une latte du parquet avec son couteau, placer la bombe en dessous, et replacer la latte comme si de rien n'était. Maintenant, il n'avait plus que vingt minutes pour trouver comment attirer l'attention.

Il rentra dans la première salle de classe, l'air de rien, et tandis que l'instituteur s'interrompait dans son cours, Suiji saisit l'enfant le plus proche de lui, et lui plaqua la lame de son couteau contre la gorge, sans hésitation ni pitié. Même rouillé, l'arme était menaçante et coupante. Personne n'essaierait de risquer la mort d'un petit de six ans.

« Je veux que tout le monde se réunisse dans le hall de cette école, sauf vous, Sensei. Vous avez très exactement trois minutes pour trouver un Marine, et le faire venir ici. J'ai des exigences qui ne peuvent être exaucées que par le gouvernement. »

Les enfants obéirent, tout comme l'enseignant, qui partit en courant, tandis que Suiji réunissant consciencieusement tous les autres présents, informant soigneusement les adultes présents qu'il y avait quelque part une bombe qui allait prochainement exploser – il ne dit pas le temps – et que l'alcool sur les murs empêcherait les survivants de s'enfuir.
Rapidement, il entendit des voix à l'extérieur, et il s'approcha de la porte, tenant toujours l'enfant sous son joug, et put apercevoir le sensei qui ne revenait pas seul à l'école. That's where the fun begins.


Dernière édition par Saru O. Suiji le Ven 4 Mar 2011 - 8:14, édité 1 fois
    Trainant un Yuji peu coopératif par les bretelles de son sac , le professeur tourna le coin de la rue et arriva en vue de l’école. La petite taupe qui avait planté ses crocs dans sa fesse gauche n'avait pas l'air de le déranger le moins du monde. L'adrénaline sans doute. Ou une couche de graisse particulièrement épaisse.

    Mais puisque je vous dis que je suis pas qualifié ! Infirmier, IN-FI-RMIER ! Lâchez mon sac ! Gotferdom, laissez moi au moins appeler mes copains ! Vous pouvez me laisser deux minutes pour que je les retrouve non ? Hé, vous m’écoutez ???

    Le Marine était pas content du tout. Il était censé avoir été muté à un poste peu dangereux jusqu’à son 18e anniversaire et voilà qu’il va se retrouver impliqué dans une prise d’otage. Il faut dire qu’il n’avait pas vu venir ce sensei paniqué, tout occupé qu’il était à chercher des vers de terre pour sa taupe qui réclamait sa pitance à corps et à cri. Yuji se demandait d'ailleurs pourquoi il y avait aussi peu de vers sur cette île, d’habitude Boota arrive très bien à se nourrir tout seul. Dépenser cent berrys pour une boîte de lombriques, c’était du vol. Mais ce qui était encore plus râlant c’est que dans son empressement (enfin plutôt l’empressement de son « kidnappeur ») il avait laissé ladite boîte sur le comptoir du magasin. Déprimant. Et bien entendu, les quelques Marines avec lesquels il était parti faire du shopping avaient choisi ce moment précis pour disparaitre dans une autre rue commerçante. Splendide. Il allait se retrouver impliqué dans une prise d’otage seul.

    Ok c'est bon j'y vais. Nom d'une stalactite je vous dis que J'Y VAIS ! LACHEZ !

    Le professeur se décida enfin à lâcher le sac de Yuji. Le jeune homme se remit rapidement debout: il ne manquerait plus qu'on le voit arriver trainé comme un sac à patate...

    En parlant de patate...il a pas dit que...le criminel était habillé dans un espèce de sac à patate justement ? Bon, un pauvre. Ça veut dire sûrement une demande de rançon. Je vais pouvoir gérer ça. Enfin je crois. S'doit pas être difficile, c'est comme quand j'ai négocié pour les lombriques de Boota. Mwais, ptêt pas tout compte fait, le vendeur a pas baisser le prix d'un iota. Pfff... Encore heureux que j'ai mes foreuses dans mon sac et une poignée de Champikoeil tout fraiches. Mais est-ce que je prends mes gantelets-foreurs avec moi ? Il risque de pas apprécier. Mais a priori ça ne compte pas vraiment pour des armes. Rah je sais pas !!!!

    Yuji se perdit dans une série d'injures mentales contre le professeur, le preneur d'otage, les taupes qui pense qu'à leur ventre et contre une bonne partie du reste de l'univers.

    Il a quoi comme arme ? Un vieux couteau qu'il a dit. Et un sac. Mais y a quoi dans son sac. Au mieux une vieille couverture et un morceau de pain. Au pire...quoi ? Un pistolet ? deux ? Mauvais mauvais mauvais mauvais mauvais.....

    Il ne pouvait pas continuer à réfléchir comme ça, d'après le prof' il n'avait que 3 minutes pour rejoindre l'école avant...quelque chose de désagréable. Et c'était il y a 2 minutes. Il n'avait pas de temps à perdre. Il soupira d'un air pathétique, avant reprendre une grande inspiration et de marcher vers l'école. Il est infirmier oui. Mais surtout Marine. Pour le meilleur comme pour le pire, il avait prêté serment de faire tout ce qui était en son pouvoir pour protéger les faibles. Il est temps d'honorer ledit serment.

    Restait le problème des armes. Il décida de prendre quand même ses deux foreuses, on verra bien ce que l'autre dira. Au pire, il lui demandera de les poser quelque part. En tant que plan B il fourra une poignée de Champikoeil dans la poche interne de sa veste et en profita pour rajuster ses lunettes de forage. Quant au plan C ...

    Il murmura Bootadit à sa taupe, qui lui répondit par un salut militaire avant de plonger sous terre.
    Yuji déglutit et entra d'un pas mécanique dans le bâtiment.
      Quelques pleurs rompaient le silence de plomb qui s'était installé sous la menace du jeune pirate, qui regrettait amèrement d'être venu ici seulement pour faire quelques dégâts. Il aurait bien aimé jouer à la balle au prisonnier avec les petits à la récré ! Il n'avait jamais pu étant lui même enfant, sans cesse tenu à une rigueur et à une discipline infaillible. Les seuls jeux qu'il pratiquait se limitaient à se battre contre d'autres afin de montrer l'étendue de ses capacités martiales. Aujourd'hui n'était pas le bon jour pour retomber en enfance, mais il essaierai de trouver quelque chose pour mettre un peu d'ambiance sur le Joe aussitôt qu'il sortirai de prison.
      La porte du bâtiment s'ouvrit, laissant entrer un... petit homme. Enfin, un petit adolescent plutôt. La Marine devait être en manque de recrue et avait décidé de les sortir dès la crèche ! Si aucun frémissement facial ne trahit son amusement, Suiji n'en avait pas moins envie de rire aux éclats. Comment allait-il bien pouvoir faire pour se faire capturer par ce petit être sans pour autant passer pour un empoté de première, nulissime, qui se rend sans résistance ? Zut, flûte et crotte de bique ! Son amusement ne dura guère longtemps, du coup, et il lança un long regard noir au sensei qui était resté dehors, et parti en courant en voyant l'expression du cuisinier. Bien, il allait sans doute chercher des secours ce qui permettrai à Suiji de ne pas non plus trop se laisser faire avec Minimoy (et non mini-moi).

      « J'aurais préféré un vrai Marine, enfin... On fait avec ce qu'on peut. Petit, il y a une bombe quelque part dans cette école, qui va exploser dans un avenir assez proche. Si toi ou un de tes collègues, qui ne devraient pas tarder, m'attaquez, cette école partira en fumée. Si vous n'obéissez pas à mes ordres, je tue ce gosse. Compris ? »

      Il parlait d'une voix un peu plus grave que d'ordinaire, mais d'un ton posé, serein. Il n'y avait pas même une once de menace ; il se contentait d'exposer calmement la situation, comme un professeur de maths donne l'énoncé à ses élèves, parfaitement conscient des calculs qui vont leur torturer le cerveau alors qu'ils ont bien mieux à faire de leur journée. Là, le but était juste de gagner du temps jusqu'à ce qu'il y ait assez de monde pour l'arrêter sans qu'il ne passe pour un faible, mais bon. C'était amusant de se dire que le pauvre petit Marine allait sans doute paniquer, et se prendre la tête pendant un bon quart d'heure jusqu'à ce que Suiji soit forcé de quitter l'école pour sauver sa peau. Enfin, c'est ce que croit le cuisinier, hein. Un peu trop sûr de lui, il était persuadé qu'il n'avait pas un adversaire à la hauteur.

      « Pauvre gosse... t'inquiète pas, je te ferai pas de mal si t'es conciliant. Je veux qu'on me donne un million de Berries pour libérer les tous enfants, 200.000 pour chaque adulte, et du fer marin pour que je libère celui que je tiens ici même. »

      Les derniers mots avaient été dits en même temps qu'il remontait un peu le couteau sur la nuque de l'enfant, le plaçant correctement sur l'aorte. Ce serait facile, de le saigner. Aussi facile que de saigner n'importe lequel des animaux qu'il préparait. Un rôti d'enfant, c'était peut-être bon d'ailleurs... la chair bien cuisinée aurait peut-être bon goût, et elle devait être bien tendre... Il faudrait que Saru réfléchisse à une recette pour accommoder ça, tiens. Ce serait un début pour se préparer à la préparation d'un Zoan.
      Il planta son regard dans celui du Marine, cherchant toute trace de peur, de panique, d'appréhension. Ce faisant, il relâcha l'étreinte sur le petit qu'il ne tenait contre lui sans s'en rendre compte, et l'enfant en profita pour se dégager et partir en courant, mais avec en prime une entaille au cou, superficielle mais placée près d'une des principales artères irriguant le cerveau. Rien de bien méchant, mais qui nécessiterai une intervention médicale assez rapide s'il ne voulait pas de complications. Suiji lâcha un juron en voyant son petit bouclier humain filer.

      « Bon ben... j'ai plus qu'à en attraper un autre... »
        Le criminel avait vraiment la tête de l’emploi. Ses cheveux noirs, son teint pâle, son visage sans expression, tout chez lui faisait penser à une gargouille. Une gargouille dans un sac à patate, ce qui gâchait un peu le charisme du personnage. Nonobstant ce détail vestimentaire (et même si en fait il n’était pas si grand que ça) il dépassait Yuji de 10 bons centimètres, autant vous dire qu’au jeu du « kikinpressionne-le-plus » le Marine était pas en pole position. Ah, évidemment il y avait aussi le bouclier-humain et le couteau pointé sur sa gorge, histoire de parachever le sinistre tableau…l’Excavateur la sentait vraiment mal cette prise d’otage. Bon en même temps c’était sa première intervention en tant qu'agent de la Justice, il avait bien le droit de stresser ! Mais il espérait quand même que ce genre de situation ne se représenterait pas de si tôt, ses mains étaient déjà moites de trouille.

        « J'aurais préféré un vrai Marine…il y a une bombe…partira en fumée…obéissez pas ….tue ce gosse….Compris ? »

        Les informations s’incrustaient en gros caractère dans l’esprit de Yuji. Une bombe, c’était donc ça qu’il y avait dans le sac. Evidemment. La Loi de l’Emmerdement Maximum est intransigeante : quand tu es dans l’caca, tu l’es jusqu’au cou. Et dans le cas présent le niveau d’emmerde commençait même à atteindre les oreilles. Il espérait que le professeur avait eu la présence d’esprit d’aller chercher les 15 autres Marines qui doivent trainer dans le Bazar de la ville, sinon il risquait vraiment de se noyer (au sens métaphorique du terme). Où était la bombe ? Encore dans sac ? L'Excavateur en doutait, il avait dû déjà dû la planquer quelque part. Tout occupé à ses réflexion, il passa outre l'insulte fait à son ego de Marine. D'une part parce qu'il avait l'habitude et d'autre part parcequ'il avait un peu raison quand même: il ne se considérait pas encore comme un vrai Marine. Pour sûr qu'après cette première "intervention" il changerais d'avis sur le sujet. Vous parlez d'un baptême du feu !
        Les exigences insensées et exégérées n'ont pas tardées à suivre cette première entrée en matière :

        un million de Berries... libérer...enfants... 200.000 pour chaque adulte...du fer marin ....

        Yuji fit un rapide calcul mental. En terme économique, il était plus rentable de faire d'abord sortir les adultes alors, vu qu'ils coûtent plus cher par unité. Quoique. Il ne savait pas trop combien coûtait le fer marin. Par réflexe, il faillit demander à quel nom tout cela devait être livré avant que sa bêtise lui revienne en pleine face tel un boomerang de culpabilité.

        Rentable ? Mais qu'est-ce que je raconte ? C'est pas la question ! On...

        Soudain le jeune garçon que l'homme-sac tenait contre lui se débatit. Il allait échapper à son kidnappeurs lorsqu'il se...

        fit

        trancher

        la gorge.

        L'enfant plaqua ses mains sur sa blessure et sortit en courant par la seule porte de la pièce, rejoignant ses camarades et ses professeurs dans le hall de l'école. Le visage de Yuji devint d'une paleur macabre. Il avait déjà vu du sang coulé, certes, mais...pas comme ça. Son cerveau refusait obstinément de traiter l'information. Il claqua même la porte du cortex, y accrochant un petit panneau en bois indiquant "Occupé, repassez plus tard". Le Marine resta donc deux secondes à regarder fixament la porte par laquelle était partit le gamin. Il n'était pas en colère. Pas encore. Il était juste...pressé. Pressé de mettre son gantelet dans la tronche de son adversaire. Pressé d'aller voir comment allait l'écolier. Pressé de dire à tout le monde de sortir du bâtiment. Pressé que ses amis Marines viennent l'épauler.
        Pressé que ce moment insensé prenne fin.

        Il cria

        Sortez ! Ce malade a mit une bombe ! Grouillez !

        Puis il se tourna lentement vers le criminel dont il ne connaissait même pas le nom.

        Martooo...


        Il enclencha ses foreuses

        Pikeuuur !!!
          Hé, un peu de respect ! Suiji n'est pas un malade, il obéit juste aux ordres. Plus que vexé par une telle critique de sa supériorité d'esprit – ses chevilles vont bien – il comptait bien remettre ce gringalet à sa place ! Enfin, est-ce que lui l'insultait publiquement, comme ça, sans raison valable ? Non ! Il se fichait de lui en son for intérieur, le traitait comme un moins que rien seulement au fond de son esprit ! Humilié, déçu de n'être pas même capable de retenir un gamin de cinq ans entre ses pattes, Suiji était très contrarié, même s'il gardait le contrôle de ses émotions. Surtout qu'il était en train de se faire attaquer et que ce n'était donc certainement pas le moment pour faire n'importe quoi. En même temps que tous les mini-hommes et femmes partaient en courant et en braillant, précédés par les adultes qui n'avaient plus grand chose à faire de leur rôle d'éducateurs, fuyant comme ils pouvaient par les fenêtres et par la porte telle une horde de caribou en détresse – heureusement que Mufasa et Simba ne sont pas là !

          Le cuistot se prépare à attraper un enfant pas encore assez éloigné, mais il n'en a pas le temps, puisque déjà, le Marine se lance dans une attaque peu rassurante. Marto Pikeur. Peu conscient du danger en général, Saru se rend tout de même bien compte qu'un coup de poing avec ces drôles de gants risquait de faire très très mal. Alors que l'adolescent se lançait sur lui, Suiji fit plusieurs bons en arrière pour essayer de rester hors de portée, jusqu'à se retrouver coincé contre un mur. Il ne pouvait même pas esquivé par dessous puisqu'il était face à un plus petit que lui.



          Mince !!

          Il ne pouvait décemment pas frapper un plus petit que lui ! C'était contre tout ce que Maître Atsuhito lui avait enseigné. Flûte de zut ! Il s'apprêtait à laisser la taupe humaine le toucher pour obtenir l'occasion de placer un coup fatal avec son couteau – un mort à son palmarès serait plus que bienvenu pour ajouter des raisons de l'emprisonner au QG – mais la pensée de ce principe tout simple qui lui avait été inculqué des années plus tard retint sa main. Il prit donc les coups (puisque c'est une série de coup si j'ai bien tout lu) de plein fouet. Je suis bien contente de n'être que joueuse et non personnage.
          Dans un effort, il se dégage du mur : il se laisse glisser à terre, se prend un coup en pleine poire et finalement file sur le côté, le souffle court. Grrrrh ! En même temps qu'il essaye de s'échapper, le pirate taillada la hanche du Marine d'un coup de couteau. La cuisse aurait été une cible plus judicieuse, mais ça aurait juré avec le reste. Et comme ça, il a l'impression de ne pas trop le blesser, juste d'assurer ses arrières.
          Prestement, Suiji se remet debout, et part en courant dans la direction opposée à son bourreau – l'est teigneux ce gnome – en sortant de son sac une dernière bouteille d'alcool qu'il envoie se briser contre le mur le plus proche, avant de se retourner pour tenir dans son champ de vision le foreur. Il a toujours du mal à respirer, mais sans que cela ne lui nuise réellement : il a l'habitude de forcer sur son corps, c'est son seul atout.

          « Quatre points ! »

          Où que soit le petit membre du gouvernement, il ferait mieux de planquer son épaule droite, car un couteau filait droit dans cette direction. Un coup qui ne visait toujours pas à tuer, simplement à limiter les dégâts. Sans attendre de voir si l'arme touchait son but, il avait déjà la main plongée dans son sac pour en sortir une boite d'allumettes. Cette école finirait en poussière, que ce soit par le feu ou par le boum !
            Yuji était surpris que son attaque ait fonctionnée, après tout elle n'était ni très fine ni particulièrement puissante. Mais il était ravit d'avoir pu mettre quelques coups dans l'estomac de l'homme-sac. Ravissement qui prit fin lorsque le criminel lui lacéra la hanche avec son couteau avant de lancer une bouteille qui s'écrasa sur le mur du fond, répendant un liquide transparent sur les lattes en bois de la salle. De l'eau ? Non, ça avait une drôle d'odeur, et l'eau n'est pas censé avoir d'odeur. Déconcentré par le lancé de bouteille il ne vit pas venir le couteau qui se ficha dans son épaule gauche. Il cria de surprise et lacha une de ses foreuses. C'était trop beau. Ça aurait été si simple si son adversaire ne savait pas se battre hormis contre des gens sens défense, mais non, il savait se servir de son couteau.

            Yuji regarda la lame du couteau qui s'était à moitié enfoncée dans son épaule. Ça grattait. Ça pinçait. Ça démangeait. Il ne commenta sa situation que par un "argl" à moitié étouffé.
            K'so, mais j'ai aucune technique avec un seul bras moi ! On passe au plan B !
            Pendant que l'homme-sac plongeait sa main dans son sac l'Excavateur lacha sa foreuse, mit ses lunettes, puis farfouilla dans sa poche à la recherche de ses grenades à irritant-occulaire.

            Champignon...Champiquant...CHAMPIKOEIL !


            Il balança deux grenades vers son adversaire, ses projectiles explosant à l'impact avant de dégager une intense fumée d'un vert maladif. Si grâce à ses lunettes ses yeux étaient protégés du gaz, la fumée l'empêchait quand même de bien voir son ennemi. Et restait un problème: même si celui-ci était aveuglé, comment le mettre hors d'état de nuire ? Il y avait toujours le problème du couteau. Qui décida soudainement de se rappeler à son bon souvenir en émettant des ondes douloureuses dans son épaules, comme si il voulait lui dire (avec un sourire carnassier) "hé fieu, t'excite pas trop sinon j'te rentre dans l'lard. Et franchement, c'est pas une métaphore".
            La seconde suivante le plan C se décida enfin à montrer le bout de son museau. Yuji entendit quelque chose gratter contre du bois. D'où ça vient ? A droite ? A gauche ? Au dessus ? Le Marine regarda finalement le sol...qui entra en éruption lorsque deux petites formes en jaillirent en envoyant des copeaux de bois dans toute la pièce. Il n'eut aucun mal à reconnaître sa taupe Boota, qui avait prit soin de bien attacher ses mini-lunettes. Parcontre, pour la deuxième on aurait dit...

            Un Chevalier Lapin ?:

            Yuji regarda le nouvel arrivant et n'en cru pas ses yeux. Dans cette salle de classe enfumée le lapin avait l'air aussi à sa place qu'un homme-poisson dans un gateau de marriage. Et encore, si il n'y avait que le mangeur de salade... Qu'est-ce qu'il foutait avec un casque ? Et une épée ? Et un bouclier avec un sigle...de carotte. La technique "Bootadit" avait déjà ramené des choses bizzare, mais ÇA c'était une première. Le lapin semblait bien loin de ces réflexion sur l'Ordre Universel des Choses et commença à faire quelques passe d'armes qui auraient pu être impressionnantes si elles n'avaient pas été faites par une créature qui ne dépassait pas les 50 centimètres. Disons 70 avec les oreilles. Avec un grand sourire, Boota montra le lapin des deux bras, l'air de dire "Taaadaaaa".
            -C'est quoi ça ? demanda Yuji en frottant ses lunettes avec son bras valide
            -Wawawa ! aboya fièrement sa taupe en élargissant encore plus son sourire
            -Lapinladin ? Mais..où t'as trouvé ce...Palapin...Lapad...truc ?
            -Grrr wawa !. La taupe prit un air boudeur.
            -Heu non c'est bon, il peut rester. Mais quand même...
            -Wa...
            -Il aurait pas des frangins ? L'Excavateur voulu voir le bon côté des choses. Ce lapin à la claaaasse. Une dizaine de rongeurs comme lui et le criminel est fini
            -Grumf
            -Ho...Bon... on fera avec. A L'ATTAQUE ! Cria Yuji en pointant l'homme-sac du doigt
              *Elle est où cette boite d'allumettes... !?*

              Il farfouillait bêtement dans son sac, qui pourtant n'était guère plein ! Il n'y avait plus que deux bouteilles vides, un reste de pop-corn, et sa boite d'allumette, normalement. Mais il n'arrivait pas à la trouver, ce qui laissait bêtement du temps libre à mister taupin ! Sacré Suiji, jamais à ce qu'il fait ! Sa main se saisissait de la petite boite en carton en même temps qu'il entendait une explosion. Si tôt ? Pourtant, il était persuadé d'avoir encore dix-quinze minutes devant lui avant que la bombe confectionnée par TnT n'explose. Il n'approfondit pas ses calculs longtemps puisqu'il sentit ses yeux s'irriter violemment. Réflexe humain, il ferma les yeux. Il frotte, gratte, grogne, gémit, frotte encore, grogne plus fort, manque de s'enfoncer le coin de la boite d'allumette dans l'œil, et de se couper la mâchoire avec le couteau.

              Il entend bien qu'il y a des bruits bizarres, et... sent une présence animale. Deux animaux, très précisément. Haha... Haha. Il a toujours les yeux clots, mais se détend réellement. Il avait cru un instant qu'il allait se faire tuer par le gnome ou l'un de ses collègues peut-être arrivés, mais il avait fait une bêtise en pensant que des animaux pouvaient attaquer Suiji. Le cuisinier n'avait pas mille et une capacités extraordinaires ; juste une. Idéale en cet instant.
              Il se concentra un instant, faisant ce qu'il fallait pour s'attirer les bonnes grâces des deux animaux, tout en commençant à papillonner des yeux comme si ça pouvait évaporer le gaz qui était venu les irriter. Il n'allait pas s'en sortir s'il continuait comme ça !
              Il n'avait pas non plus toute la nuit : il était temps d'accélérer un peu le rythme.

              Sans bouger pour ne pas perdre l'endroit où il avait brisé sa dernière bouteille, il laissa tomber le couteau à terre, ouvrit vivement la boite, saisit une allumette qu'il craqua avant de la jeter dans l'alcool. Attaque ou pas, ils allaient devoir sortir de cette école tout de suite s'ils voulaient sauver leurs miches. Les murs étaient totalement imbibés d'alcool à l'extérieur et ne feraient pas long feu.
              Un sourire satisfait, heureux, et quelque peu sadique s'installa sur son visage tandis qu'il recommençait à se frotter les yeux avec insistance, souffrant le martyre. Pourtant, il réalisa que les deux animaux étaient peut-être en danger – il ne sait pas quels types de bêtes ce sont, je rappelle que le pauvre est momentanément aveugle ! - et commença à s'agiter bêtement, essayant de faire peur à la taupe et au palapin.

              « Fuyeeeeeez !! Vous allez brûler mes p'tits chéris !! Vous serez plus cuisinables après ! Vite !! Il y a de l'alcool partout, ça va brûler en eux minutes !! Oust oust ouuuust !! »

              Il en oubliait complètement qu'il y avait un méchant monsieur qui veut l'arrêter, et que les flammes sont plus proches de lui que des p'tites créatures velues. La fumée commençait à venir lui chatouiller les narines, et il comprit que la lutte devait peut-être arriver à son terme. L'objectif n'était pas de sauver ses petites miches aujourd'hui, et il se devait donc d'abandonner la lutte maintenant qu'il avait pu faire quelque chose d'assez grand pour qu'on considère comme suffisamment dangereux. Sans compter la bombe qui allait bientôt exploser, et sans doute endommager plus que l'école. Chouette, chouette, chouette ! Ca allait être beau ! Dommage qu'il ne puisse profiter que des effets sonores et pas de la vue à cause des piquements de ses yeux.

              « J'me rends ! Laisse-moi juste sortir de cet endr- keuf keuf – de cet endroit. »

              Il avait placé ses mains sur sa tête, et n'était plus qu'un fruit mûr à cueillir.

              [Centième message Cool ! J'abrège un peu pour qu'on ne traîne pas et qu'on puisse passer au RP avec Rachel. J'espère que ça te va encore. Si besoin, tu peux un peu PNJiser mon perso pour le sortir de l'école ^^]
                Sous terre, Yuji se battait contre la douleur lascinante qui envahissait son épaule. Les choc et contre-choc de ses foreuses ne l'aidaient pas du tout dans cette épreuve, mais il devait continuer à creuser. Pendant que ses compagnons poilus s'en prenaient (croyait-il) à l'homme-sac il en avait profité pour se faufiler dans le trou d'où avaient surgit les bestioles susmentionnées. Il était revigoré par le contact des vieilles roches argileuses, il se sentait comme à la maison. Il allait se mettre à ronronner quand il se souvint qu'un psychopate terroriste ET pyromane se battait contre Boota en surface. Il était inquiet, il n'avait jamais laissé Boota se battre seul, d'autant qu'il n'avait aucune idée de la valeur martiale du Lapala...Palapa...lapin-casqué. Chance pour lui, la terre meuble avait rendu son forage si pas silencieux du moins très discret, le criminel-d'en-haut n'avait pas l'air de l'avoir repéré.

                T'as un truc dans l'oeil peut-être, face de gargouille ? Je vais t'apprendre ce que c'est de s'en prendre à un Excavateur, surtout un Excavateur blessé. C'est quand t'es au fond du tunnel avec l'eau qui monte que tu creuse le plus vite. Et que tu frappes le plus fort...

                Bizarre. Il n'entendait plus...

                « Fuyeeeeeez !! Vous allez brûler mes p'tits chéris !! Vous serez plus cuisinables après ! Vite !! Il y a de l'alcool partout, ça va brûler en eux minutes !! Oust oust ouuuust !! »

                Nom d'une stalactite, ce bargeot a mit le feu à l'école. Même avec les yeux qui allaient exploser et trois coup de foreuses dans les parties tendres ? Il est fait en quoi ce type ?

                Yuji commença à creuser vers la surface. Il ne savait pas exactement où était son ennemi, ses cris ne lui avaient donné qu'une vague direction. Il ne pouvait pas revenir à la surface n'importe où, il risquait de sortir au milieu des flammes ou de forer dans le popotin de sa taupe. Et elle ne le lui pardonnerait jamais. A part le cri, il commençait à entendre le crépitement des flammes. Mais que fait Boota ? Pourquoi ses deux compagnons ne font pas...des bruits de combat quoi. Ils ont été battus ? Ils ont déjà mis KO l'homme-sac ? Qu'est-ce qui se passe en haut ? Le Marine continua à creuser vers le haut. Tant pis, il était trop préoccupé, c'était pas normal. Il sentit qu'il allait arriver à l'air libre (enfin, l'air enfumé) lorsque le poseur de bombe beugla une nouvelle fois:

                « J'me rends ! Laisse-moi juste sortir de cet endr- keuf keuf – de cet endroit. »

                La voix du pos...attendez, si je n'entends plus que lui...qu'est-ce qu'il a fait à Boota ? Enfoiré, qu'est-ce que tu as fait à MA TAUPE ????

                Se servant des dernières paroles du criminel pour s'orienter, une deuxième taupinière sortir du joli parquet de l'école, libérant un Yuji fou de rage.

                Géoooo....PUNCH !


                Il envoya sa foreuse dans la tronche de sa cible, la catapultant à travers la pièce et lui faisant même traverser le mur. Se rétablissant sur ses jambes il avisa les deux boules de poils qui le regardaient avec un air stupide. Le Marine remit les questions à plus tard, saisit le lapin et la taupe par la peau du coup et fila hors de l'école. Une fois à l'extérieur, il chercha le fou du regard avant de le voir étalé dans la cours de l'école, inconscient. Ou il faisait bien semblant. Il se tourna ensuite vers sa taupe.
                -Rien de cassé ? T'as pas perdu des poils quelque part ?
                -Wawa !
                - Bon sang qu'est-ce que vous foutiez là à le regarder bêtement ???
                - Waaaaa
                -Comment ça "il avait l'air sympa ?". Hé, attend une minute. Où est le lapin ?

                Se retournant, il vit le Palapin sortir de l'école. Qu'est-ce qu'il avait été recherché ?
                -Baaaaah dit le lapin d'un air ravis, brandissant une...bombe
                -AAAAAAAAAAAAH LAAAAAAAAAAAAACHE ÇAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!
                -WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!

                Yuji courut vers le lapin et shoota sans ménagement dedans. L'animal et son paquet volèrent sur une dizaine de mètre hors de l'enceinte de l'école avant de retomber lourdement sur le sol. La bestiole se relevait à peine que la bombe émit un "driiing" qui ne présageait rien de bon. Il avait sûrement cassé un truc en lui infligeant ce vol plané. Quoiqu'il en soit le résultat ne se fit pas attendre. Il y eu une grande explosion et la Palapin vola une nouvelle fois en l'air, laissant un profond cratère dans le sol. Le Marine observa l'élégante trajectoire du lapin dans les airs, lapin qui avait l'air plus surprit que blessé par le conflagration.

                -Palapin s'envoooole vers d'autres cieeeeux
                - Wa ?
                -Non...rien...
                  Suiji ne s'était pas rendu compte que le taupin était parti se réfugier dans son trou ; par contre, il se rendit compte qu'il en était sorti, d'abord au son que fit le parquet en craquant sous l'impact du petit homme, puis au contact de la délicate foreuse qui vint lui chatouiller le visage, manquant de le défigurer à vie, réussissant parfaitement à le sonner une bonne fois pour toutes. C'est que c'est dangereux ce genre d'instruments ! On ne devrait pas les laisser dans les mains d'enfants irresponsables, ils pourraient blesser quelqu'un.
                  Là, en l'occurrence, c'est Saru le blessé qui, totalement sonné, flageole sur ses jambes, titube jusqu'au trou fait par la foreuse après avoir rebondit sur son sublime visage – ça va encore lui faire une cicatrice que je vais oublier – et se casse royalement la figure par le dit trou, manquant de s'empaler le ventre sur le bois mal craqué. Travail d'artisan immigré encore !

                  Il se traîna ensuite à l'écart de l'école – pas envie de partir en fumée avec elle – et resta allongé à terre, attendant gentiment la suite des évènements. Il entendit des voix, comprit que sa bombe ne ferait pas les dégâts escomptés, mais ne fit rien pour réussir son dessein machiavélique. L'école brûlait déjà, c'était amplement suffisant. L'envie de rester dormir là le tentait bien, mais des vibrations au sol lui firent comprendre que d'autres marines arrivaient enfin. Espérons qu'ils ne se prendraient pas un Palapin sur la tête, sinon ce serait notre héro du jour qui allait se faire remonter les bretelles malgré la glorieuse capture du très dangereux Saru O. Suiji, même s'il était grandement conciliant et qu'il a agi en boulet fini.
                  La volonté de ces Marines ne semblait cependant pas coïncider avec celle du cuistot, qui sentit qu'on l'enchaînait fermement pour être sûr qu'il n'allait pas s'échapper, tandis qu'un officier lançait un appel avec un escargophone pour signaler que l'école d'Inari avait été emportée par les flammes, et que l'auteur du crime allait être transporté à la prison du QG de North Blue sous la surveillance d'un certain Yuji Livingstone, accompagné d'autres noms qui suivirent et sur lesquels le prisonnier ne parvint pas à centrer son attention. On lui demanda son nom, il y répondit sans mentir, et se permit un sourire mauvais, froid, et sans la moindre spontanéité. Il avait juste envie de rendre ses bourreaux paranoïaques, pendant qu'ils l'emmenaient à la prison d'Inari en attente de son tranfert.

                  « Chouette, je vais encore voyager ! »

                  L'irritation de ses yeux s'était fortement atténuée, et il avait lancé cette remarque d'un air enfantin, naïf, en regardant l'adolescent qui l'avait capturé avec presque de la sympathie, voire de la compassion. Ben oui, s'il s'occupait de l'accompagner au QG, et qu'il était là lorsque les Gun's s'échapperaient, il risquait d'en prendre cher pour son grade, comme tous les autres présents.
                  Confiant, Saru n'avait plus qu'à attendre que le temps agisse et le mène vers un bel avenir plein de fer marin.

                  ~ RP Clos ~