>> LHANT Kei
 | Pseudonyme : L’ours polaire Age: 25 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Bretteur Groupe : Marine But : Retrouver Uriko, et enrailler au passage autant que possible cette vague de piraterie et de révolution… Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Un Meitou. Équipements : - un Meitou ; - deux sabres normaux (offerts par la Marine / lames en granit marin) ; - un paquet de clopes ; - une boîte d’allumettes ; - un uniforme revisité ; - un collier et son pendentif ; - un catboat ? Codes du règlement (2) : Parrain : / Ce compte est-il un DC ? : Non |
>> Physique Suite à sa formation au sein de la marine, ses camarades ont surnommé Kei l’ours polaire. Ce choix d’allias complètement unanime fut décidé pour trois raisons. Tout d’abord, il faut savoir que notre héros a un indice de masse corporelle classifié "surpoids". Certes il mesure 183 centimètres, mais pèse aussi 95 kilos. Sachant d’autant plus qu’il ne s’agit là que du poids de la carcasse soutenant tout cela et de ses muscles. Loin de là l’idée que c’est une brute épaisse qui ne réfléchit pas, bien au contraire. Ce corps n’est autre que l’héritage d’une enfance agricole. En clair, il a une morphologie atypique pour un lourd, ayant plus une allure de lourd-léger. Il a de nombreuses cicatrices sur le corps, qui sont les résultats d’une passion à risque. Vous l’aurez d’ailleurs aisément remarqué, le jeune Lhant est un bretteur et en fait son hobby depuis son plus jeune âge. Deux sabres offerts par son institution ornent son dos, ainsi qu’un Meitou qui est l’une de ses plus grandes fiertés. C’est cet art qui fait la deuxième raison de son surnom. Cette maîtrise quasi parfaite de ses sabres laisse à croire que les lames sont le prolongement de son corps, tels les griffes d’une patte d’ours. Pour ce qui est de la troisième et dernière raison de son surnom, celle-ci sera abordé dans la section "psychologie" puisqu’il s’agit d’une partie de son caractère. Tout comme sa mère et son père, Kei est brun et a les yeux marron. L’entretien de sa tignasse ne s’effectue pas durant son sommeil contrairement à ce que l’on pourrait croire, mais est organisée, précise, et demande pas mal de gel. Le but étant de minimiser l’impact que provoque sa mâchoire en triangle. Il possède également une paire de boucles d’oreilles noires, qui sont un présent d’un ami de l’arme. Sur son corps on distingue un pendentif ainsi qu’un tatouage à signification personnelle forte. Le premier étant une marque d’affection et de protection que lui a offert sa mère au départ de la mission de sa vie. Le second "Once Upon A Time" lui rappel qu’il était une fois un garçon dont le devenir était de perpétuer l’héritage familial, mais qui a su se forger son propre destin. Il est le seul maître de ses actions… Enfin, concernant sa tenue vestimentaire, elle est bien évidemment à dominance blanche (blanc -> neige -> froid -> polaire -> ours polaire, tadaa !). Il s’agit d’une petite veste légère, d’un pantalon de la même matière, ample, mais serré au niveau des chevilles par une paire de bottes noires. Il ne s’agit pas là de la tenue officielle, mais ses supérieurs lui ont autorisé à la porter. Il maintient ses trois sabres à l’aide d’une large sangle marron. Celle-ci possède, proche de la boucle, une sorte de poche solide qui permet aisément d’y introduire un paquet de cigarettes et une boite d’allumettes. Il a l’allure d’un homme sportif, imposant et propre. Dans sa démarche on sent qu’il a une certaine confiance en lui. Il impose le respect des citoyens. Mais ce n’est en aucun cas quelqu’un qui profite de ses atouts. Il a une voix banale pour un homme, est ambidextre à tendance gaucher, mais garde la plupart du temps les mains dans ses poches. Ah !... et il ne fume qu’en de rares occasions ! >> Psychologie Rappelons en premier lieu le caractère d’un ours. Il s’agit avant tout d’un être pragmatique prudent et prévoyant, sachant faire preuve de patience. C’est également un guerrier farouche, doué d’une redoutable intelligence stratégique. Il a une volonté, une maîtrise nerveuse et un esprit méthodique à rendre jaloux la plupart des animaux. Enfin, c’est aussi un être protecteur, discret, méticuleux, taciturne, solitaire et bien sûr modeste ! Beaucoup d’adjectifs qualifient l’animal. La plupart de ceux-ci sont également très représentatifs de l’humain qu’est Kei. Pour être plus précis, le jeune Lhant est une bonne personne avant tout loyale, serviable et droite. L’exemple parfait d’un membre de la marine. Néanmoins, il est resté fils unique durant une très grande partie de son enfance. Il travaille du coup souvent en solitaire, ne donne pas facilement confiance aux personnes qui l’entourent et n’extériorise pas beaucoup ses émotions. Depuis le départ de son frère, il est d’ailleurs dans une phase permanente de stress, à des niveaux plus ou moins élevés en fonction des jours. Ainsi il calme ces tout nouveaux excès de pression à l’aide de tabac et de nicotine. Ce contrôle remarquable de soi-même, il l’a depuis tout jeune et cela lui permet de rester objectif et professionnel. Professionnel, mais perfectionniste également. Il n’abandonnera pas une idée avant de l’avoir proprement achevée. Ce point de caractère, souvent considéré comme un défaut, a fait sa force dans l’apprentissage de l’art de manier l’épée et a permis aussi de se faire remarquer par ses supérieurs hiérarchiques. Enfin, Kei est une personne modeste qui a beaucoup appris de ses erreurs. Il a eu la chance d’avoir des parents merveilleux qui étaient là pour l’éduquer correctement. Il est fait de principes forts qui dictent sa vie et il fait ses choix de façon à ne jamais avoir de regrets (les remords étant bien plus faciles à supporter…). Il est l’écrivain du livre de sa vie : « Once upon a time Kei LHANT… » >> Biographie Il faisait nuit noire en ce 13 juillet 1600, mais le sommeil pour les habitants du petit village de Kawai, à Shimotsuki, n’était pas facile à trouver. La faute aux nombreux cris de douleur émanant d’une des deux salles de soin de la dérisoire antenne médicale du village. Plus de deux heures de travail avaient été nécessaires pour qu’enfin le bout d’une petite tête, dépourvue de poils, fasse son apparition. Une longue épreuve douloureuse et quasi traumatisante pour le père, pourtant à la réputation forte d’un agriculteur aux gros bras qui ne recule devant rien… L’émotion était au rendez-vous, c’est le cas de le dire. Mais désormais le plus dur était passé. Ce jour, qui normalement devait être le plus beau dans la vie d’un père, était un moment qui quitte à choisir il ne reproduirait pas. D’autant plus que le couple venait d’apprendre qu’il s’agissait d’un garçon. Chaque seconde qui allait suivre cet accouchement ne serait alors que bien plus appréciées. Surtout que désormais, l’héritage de la famille, perpétuel et éternel, allait pouvoir se transmettre à la génération suivante. Il s’agissait du domaine dont la famille Lhant était propriétaire depuis des années et qui se transmettait de père en fils avec fierté. Kei ne dérogerait pas à la règle. Mais avant d’atteindre cet âge fatidique, la vie du dernier Lhant fut marquée par plusieurs phases, chacune avec son importance. À trois ans, Kei sortait tout juste de l’une d’entre elles. Sûrement la plus difficile pour les parents. Terminé les crises et pleurs injustifiés, les pipi/caca, les insomnies et autres ! Maintenant le bébé avait grandi, savait marcher et parler. Il avait atteint l’âge où sa curiosité malsaine le poussait à s’intéresser et à vouloir découvrir tout ce qui l’entourait. Riches d’un savoir unique et artisanal, chacun des deux parents furent longtemps les premiers exemples du jeune garçon. C’est dans la grande étendue de savoir de la branche médicinal et du domaine agricole qu’il fut bercé. Il commença dès son plus jeune âge à poursuivre les poules, comme s’il cherchait à vouloir s’en occuper. Il suivait son père partout, comme son ombre, et sa question préférée était « pourquoi tu fais ça ? ». Malgré son rôle de père dur et strict, c’est avec beaucoup de patiente que l’agriculteur lui répondait à chaque fois. Il le transportait sur sa charrette et lui faisait découvrir chaque jour l’ensemble des terres qui lui appartenaient. Le jeune garçon n’était certes pas encore capable de mettre la main à la pâte, mais un jour viendrait où il le serait. Il s’agissait donc là d’une sorte de formation théorique. La mère quant à elle n’était pas du même avis que son mari. Elle ne voulait pas enfermer son fils dans une voie, une carrière dont il n’aurait pas pu choisir et qui ne lui plairait peut-être pas. De ce fait elle offrait à son enfant une éducation générale et lui apprenait le bon sens de la vie. Alors que Kei n’avait pas encore atteint l’âge des dix ans, ce dernier avait déjà été sollicité par son père pour l’aider au quotidien dans son travail. Il ne rechignait pas à la tâche, apportait une main ouvrière lors des récoltes, s’occupait des troupeaux de bétails et obéissait comme un bon garçon. Il se renseignait de temps en temps auprès de sa mère sur les effets de certaines plantes et négociait les prix sur le marché de Nagaya, village portuaire de l’île, aux cotés de son père. Le large ne lui faisait pas peur et il aimait regarder s’activer les charpentiers et marins autours de ces énormes vaisseaux. Cependant, il n’était pas pour autant moins actif et restait attentif aux voleurs qui se faufilaient entre les stands. C’était la mission que lui avait confié son géniteur. Pour ce faire, ce dernier donnait depuis peu des cours succins à son fils sur le combat à mains nues et au sabre. Cours qu’il avait par le passé reçu de la part de maître Chun au dojo. C’est d’ailleurs suite à ces cours que le gamin avait trouvé en cet art une passion. Par la suite, les leçons de son père ne lui suffisaient plus et c’est au vu de cet enthousiasme porté pour la discipline qu’il fut inscrit en tant qu’apprenti à l’école de Kawai. La plupart des gamins du village suivaient ces cours, justifié sans doute par une inscription bien moins onéreuse que dans les autres écoles de l’île. Bien sûr, Monsieur Lhant ne pouvait pas se permettre de se passer de son fils la journée sur ses terres. Alors, c’était sur son "temps libre" que Kei pouvait apprendre sa passion, souvent en soirée, et au détriment des activités qu’il avait auparavant avec sa mère. Et oui, il grandissait. Du haut de ses treize ans, il menait une vie à 200 à l’heure, mais n’en était pas pour autant satisfait. Sur accord de ses parents il répondit à une demande de main d’œuvre. La mission simple et courte consistait à apporter un soutien à une équipe d’anciens agriculteurs en liaison entre l’île de Shimotsuki et celle d’Orange Town pour un échange de marchandise. L’occasion rêvée pour le garçon de découvrir les mers et la vie ailleurs que chez lui. L’échange n’était en rien risqué, mais tous les jeunes bras de l’île n’étaient pas de refus pour porter quelques charges lourdes. À son retour Kei fut métamorphosé. Tout s’était très bien passé, mais lui qui croyait la vermine du marché de Nagaya comme étant en surnombre, eut un choc en constatant qu’en réalité l’île de Shimotsuki était en fait un havre de paix ou la loi et l’ordre régnait en maître. Sa philosophie dès lors changea quelque peu… Le monde avait tellement de choses à partager, mais avec qui justement pourrait-il le partager. Lorsqu’il voyait de grandes familles où les enfants s’amusaient entre eux et dont les plus petits prenaient exemple sur les grands, Kei était jaloux. Il rêvait dès à présent d’avoir une personne à qui il pourrait se confier, avec qui il pourrait s’amuser et à qui il pourrait apprendre ce qu’il sait. Il n’y avait encore jamais songé, mais avoir un petit frère serait formidable. Et puis, être fils unique c’est nul ! Par la suite, il fit donc comprendre à ses parents son envie d’être grand-frère. Bien évidemment il amena la chose, comme à son habitude, avec des arguments tels que : « comme ça on sera deux à t’aider papa ! », mais au fond, ce petit frère était surtout une envie personnelle… Il n’y eut aucune réponse à cela, positive ou négative, mais ses parents avaient pris en compte son désir. Pour combler ce manque affectif dont souffrait visiblement le jeune Lhant, son père décida de l’inscrire à l’école de Nagaya. Une école un peu plus prestigieuse, mais qui permettait surtout de faciliter les navettes quotidiennes pour apporter les diverses denrées récoltés au marché du village. C’est ainsi que Kei suivit durant un ou deux ans les cours de maître Honda. À la suite de quoi, surpris par le talent et la compétence studieuse de son élève, maître Honda décida de faire rencontrer le jeune épéiste à l’un de ses confrères. Dans le centre-ville d’Honnoji, l’école aux trois sabres de maître Musashi était fortement réputée. Un savoir qui égayait la curiosité de l’adolescent. Cette même curiosité fut mise à contribution à l’égard de la division marine présente. D’ailleurs, cette proximité à une vie urbaine provoqua quelques doutes sur ses ambitions futures. Plus tard, Kei entrait dans sa seizième année et continuait d’aider son père à une différence près qu’il ne le faisait plus que le soir et la nuit. La formation qu’il suivait à Honnoji était tellement intense qu’il ne pouvait pas faire autrement. Le père n’acceptait pas cette situation qui faisait s’éloigner son fils de l’élevage et des plantations. Pourtant, il n’avait pas son mot à dire. C’était la mère qui incitait le jeune Lhant à poursuivre et persévérer dans ce qui lui plaisait. Les mœurs de la famille avaient visiblement changé. Peut-être même qu’il n’y aurait aucune succession familiale concernant le domaine des Lhant... ou peut-être que si ? Un matin de rosée l’agriculteur travaillait sur ses terres et fit une surprenante découverte. Il s’agissait d’un enfant, endormi et enveloppé dans une couverture. Pas très grand, il devait avoir entre cinq et dix ans… mais qu’il avait surtout manqué de bêcher ! Après un soupir, il décida d’abandonner son travail pour la journée et de rechercher activement les parents inconscients de ce petit "Uriko", comme ce qui était inscrit sur le collier encerclant son coup. Le soir venu, il franchit la porte de son domicile avec cet enfant dans les bras qui n’appartenait à personne. Sa femme réussit à le convaincre de le garder, au bonheur de Kei qui devenait dès à présent le fils ainé de la famille Lhant. Est-ce suite à tous ces récents évènements que Kei décida, une année plus tard, de s’engager dans la marine ? Sûrement. Tout laissait à croire qu’il ne se sentait, depuis l’arriver d’Uriko dans la famille, plus obliger de reprendre "l’entreprise familiale". Il avait désormais choisi de suivre ses rêves, poussé par sa mère qui le soutenait fortement. Néanmoins, il tenait à être souvent présent chez ses parents depuis son attachement intense avec son petit frère. Oui, il le considérait tel quel. D’ailleurs il jouait amplement bien son rôle fraternelle avec ce dernier, même quasi paternelle. Le choix d’intégrer la marine avait été dur, tiraillé par le fait d’abandonner ses proches mais également de s’accrocher à un rêve qu’il cultive depuis gamin… Cette vie trépidante avec de l’action, où l’on ne sait pas de quoi sera fait le lendemain, à voyager, Kei l’avait choisi. Pourquoi pas chasseur de primes ? Cela ne correspondait pas à la personnalité droite, façonnée par des principes forts dû à son éducation et au cœur énorme qu’avait le jeune épéiste. L’ordre et loi allaient désormais dicter ses pas. Son père lui en voulut durant toute une année. Année durant laquelle l’ainé de la famille fut recruté au sein de l’institution et où il découvrit son fonctionnement. Il s’agissait là d’une formation dense et prenante qui, malgré une envie certaine de revoir les siens le plus souvent possible, empêcha Kei de rentrer sur l’île de Shimotsuki autant qu’il le souhaitait. Chaque moment passé à Kawai était du pur bonheur. Il jouait avait Uriko et en profitait également pour lui inculquer toutes les bases morales qu’un jeune marine devait avoir. Il était un modèle pour son petit-frère. Les parents quant à eux, après une déception certaine (pour le père du moins), étaient fiers de leur fils et l’encourageaient à continuer sur cette voie. Cinq années se prolongèrent durant lesquelles Kei effectua de nombreuses formations et fut appelé sur plusieurs missions. Ceci l’éloigna de plus en plus de sa famille, mais il revenait néanmoins occasionnellement rendre visite. Il voyait grandir son petit-frère et vieillir ses parents. Il essayait autant que faire ce peu d’être présent mais tout en se donnant corps et âme à l’emploi, cela devenait incompatible. Puis vint le jour où il fut convoqué par ses supérieurs hiérarchiques. Là on lui proposa une promotion. Salaire, horaires, missions… tout s’améliorait mis à part que cela le faisait encore plus s’éloigner de sa famille. Quel dilemme ! Choisir entre son travail et sa famille. On lui avait donné un ultimatum d’un an, avec beaucoup de générosité, pour faire un choix. Il disposait également d’un mois de permission, étalé ou non, pour se ressourcer parmi les siens. Il en profita dès que possible car c’était avec eux que la décision devait être prise. Cependant, depuis peu un drame avait déchiré la famille. Uriko, âgé de douze ans, venait de fuguer. Devenir chasseur de prime ? À cet âge là ?... Et où se trouvait-il à présent ? Trop de questions sans réponses et un gamin vagabondant dans un monde empli de brute épaisse et de psychopathe venaient de choisir pour Kei. Il allait accepter la proposition de son patron, mais avec quelques conditions (primo : domaine de compétence étendu sur les quatre blues ; secundo : pas d’affiliation à une garnison spécifique ; tertio : attribution d’un catboat et de quoi se défendre !). Ses parents lui donnèrent toute leur confiance pour retrouver Uriko. L’ainé de la famille Lhant était prêt à réduire tous les obstacles qui se dresseraient devant lui pour honorer la promesse qu’il avait fait à ses parents. Et ce, tout en gardant à l’esprit ce pourquoi il s’était engager dans la marine. Du haut de ses pauvres vingt-cinq ans, il embarquait à nouveau au port de Nagaya. Il ne savait pas quand il reviendrait… pourvu qu’il rentre accompagné… >> Test RP Enfin l’aboutissement de plusieurs mois d’un travail acharné et assidu. Tous les élèves de la promotion, dont Kei faisait partie, étaient réunis. Il s’agissait là du moment le plus cérémonial de la formation : la remise des affectations, postes et missions. Le jeune Lhant avait travaillé dur pour espérer pouvoir choisir sa place. Le but étant de se rapprocher de son île natale, l’île de Shimotsuki. Depuis la fugue inexpliquée de son jeune frère, Kei tentait désespérément de récolter, dans les alentours de Shimotsuki, des indices indiquant une direction, un endroit où pourrait être Uriko. Rien jusqu’à présent… Bref, le moment du jour était aux félicitations. D’ailleurs, c’était au tour du bretteur de recevoir son ordre de mission. Il se leva, portant fièrement son uniforme de cérémonie, et s’approcha face aux officiers formateurs. Arrivé à leur niveau, le récipiendaire se figea tel un piquet. Portant le bout des doigts de sa main droite jusqu’à sa tempe il fit ainsi son salut de marine. Puis il se présenta et fit part de son honneur de participer ce jour à cette remise solennelle. L’un des trois officiers présent s’avança vers le jeune homme, un parchemin en main. Il le félicita et lui remis ce bout de papier, enroulé et ficelé. Enfin, il retourna se positionner. Kei en fit de même et la cérémonie se poursuivit jusqu’au dernier élève. Cette fin de cérémonie scellait une longue formation et plongeait enfin ces élèves de "le monde du travail". Chacun d’entre eux se félicitait puis de leur côté poursuivait le chemin de leur carrière. À bord de l’embarcation qui menait Kei sur l’île où il allait servir, ce dernier se laissait aller à ses pensées. Chacun des nouveaux marines avait reçu une mission qui différait en fonction de leur unité d’affectation. Pour notre héros, il était question de se présenter au chef de la division présente sur l’île. Ni plus, ni moins. On racontait que la première affectation, chaque marine s’en souvenait tout au long de sa carrière, mais que c’était aussi une manière de se faire la main. L’ours polaire, comme ses camarades le surnommaient, préférait ne pas se faire d’idée quant à ce qui l’attendait là-bas. Et puis de toute façon, que cela se passe bien ou non, il fallait bien mettre un premier pied dedans comme on dit. Le navire se rapprochait de la destination prévue. Au loin on commençait à deviner la silhouette de l’île. Il faisait beau temps, ce qui permettait au vaisseau d’éviter les récifs sans encombre. Le port n’était alors plus très loin et on entendait l’animation présente sur place. Le stress montait. Kei, accoudé à la rambarde du pont, attendait que le bateau accoste en fumant une cigarette, ultime moyen pour combattre le stress. Plus tard les matelots s’activaient pour amarrer. Les poumons de Kei se gonflaient avec l’air marin tandis qu’il descendait de l’embarcation les bras vides. Sa cantine arriverait avec toutes les autres directement au quartier général. Ce jour était consacré à la présentation avant tout. D’ailleurs, le jeune bretteur, d’un pas convaincu, avançait en direction de la base. Il se répétait les formules d’usage jusqu’à ce qu’il soit coupé dans ses pensées. « … oui, un gamin… Il est parti seul combattre ces bandits ! » Cette bride de discussion venait d’interpeller Kei. Celui-ci s’était d’ailleurs discrètement rapproché des deux commères pour entendre ce qui l’intéressait avant de reprendre sa route. Mais de quoi parlaient-elles ? En tout cas, les mots "un gamin", "parti seul combattre des bandits" et "pas originaire d’ici" se répétaient sans cesse dans le crane de notre héros… à un tel point qu’il en avait oublié sa mission du jour…« C’est absurde ! Mais on sait qui est cet enfant ? » « Non justement. Je ne crois pas qu’il soit originaire d’ici… » « Ah et sinon, tu vois le poissonnier ? Et bien il se dit… » Quelques mètres plus loin se formait un attroupement de personnes dont un brouhaha intense en ressortait. Ils étaient tous statiques et formaient un arc de cercle autour d’une auberge. En se rapprochant Kei constata que l’auberge était fortement endommagée. Cela semblait visiblement récent puisque des poutres cédaient tout juste. Seulement voilà, le problème se trouvait à l’intérieur. Un groupe de cinq marines se plaignait de blessures légères et de braves citoyens signalaient à ces derniers en criant : « - ILS SONT PARTIS PAR LÀ !!! Ni une ni deux, l’ours polaire s’infiltra dans le bois désigné par les témoins. En regroupant toutes les informations qu’il venait de récupérer il n’y avait qu’une seule hypothèse possible ! Un équipage de pirates recherchés s’était enfui après avoir causé le trouble au sein du port, détérioré une auberge et attaqué un groupe de marine. Et il s’agissait de ces bandits, qui animaient la discussion des deux femmes, dont un gamin s’était lancé à leur poursuite. Peut-être était-ce un chasseur de prime ? Peut-être était-ce Uriko ? … Il n’y avait qu’un seul moyen pour s’en assurer !- DANS LA FORÊT OUI ! - CES PIRATES ÉTAIENT CINQ !! - MAIS NON, SIX !!!! - JE N’EN AI VU QUE TROIS MOI… » C’est sur de grandes foulées que Kei pénétrait dans cette dense forêt. Il évitait tant bien que mal les racines et les bûches qui se dressaient comme obstacles face à lui. Il rattrapait le terrain qu’il avait perdu, poussé par cette adrénaline que lui procurait l’envie de retrouver son petit-frère. Cependant, sa course rapide et déterminée se stoppa. Jusqu’à présent il ne l’avait pas remarqué, sûrement à cause du manque d’humidité à la lisière du bois, mais des traces de pas faisaient leur apparition. Tout en restant accroupi il examina ces empreintes. Effectivement il réussit à mettre de côté une paire de pas bien plus petite que les autres, sûrement un enfant. De plus il comptabilisa quatre autres paires de pas. Il y aurait donc quatre pirates. Ces quelques minutes utilisées à examiner le sol n’étaient pas inutiles. Il fallait connaître son adversaire pour ne pas être surpris. D’ailleurs, Kei suivit ces empreintes sur quelques mètres histoire de connaître la direction fuite et récupérer d’autres indices, s’il y en avait... en vain… Puis il se fraya son propre chemin. Bien évidemment dans la même direction, mais en retrait de celui emprunté par les bandits. Le but du jeune bretteur était justement de surprendre ses ennemis. En s’enfonçant davantage dans cette forêt, des voix se firent entendre. « À chaque fois ! À chaque fois t’es obligé de tout défoncer ! Rah… Bon et maintenant comment on va quitter cette île Einstein ? Et où est Nick ??? NICK ??? » Kei était proche du groupe de bandits. Et il venait de trouver le moyen d’éliminer au moins l’un d’eux. Oui, il avait comme intention de s’en prendre au membre qui s’était mis à l’écart des autres. Cependant, une chose lui paraissait bizarre. Il n’y avait plus aucune trace du gamin. Et les bandits n’en avaient pas du tout fait mention. Il ne devrait pas tarder à faire son apparition… sûrement ! En attendant il ne fallait pas perdre de temps à agir car une occasion telle que celle-ci ne se représenterait pas. Alors, délicatement, le jeune homme approcha de sa cible en veillant à la fois que d’autres personnes ne viennent à sa rencontre, mais également d’éviter de poser ses pieds sur des "zones à risque – bruyantes". Le bandit, qui sifflotait et tentait de réaliser des cercles sur l’écorce des arbres, n’eut que ses yeux pour pleurer lorsqu’une paume de main vint se poser sur sa bouche tandis qu’une pression entre l’index et le pouce de cette même main pinçait son nez. D’autant plus que dans le même mouvement un autre bras encerclait le cou de la victime tout en faisant pression sur celui-ci. Malgré des coups et des gestes pour se débattre, le manque d’oxygène et la mauvaise irrigation du cerveau se fit rapidement sentir. Le pirate perdit connaissance. Au bonheur de Kei, les pirates avaient tous un style bien atypique. Celui-là devait incarner le mal dans toute sa noirceur et n’hésitait pas à jouer sur les détails. En tout cas, ce "Nick" avait eu une forte bonne idée d’intégrer dans son costume une grande et ample capuche qui couvrait l’ensemble de son visage. Un échange rapide de tenue s’effectua avant que l’imposteur ne tente de rejoindre le groupe de malfaiteurs en tant qu’infiltré…« OUAIS ! J’arrive ! Avec toute cette vinasse qu’on a bu il faut que j’aille pisser moi ! » « TAYOOOOOO !!!!!! » Ah ce coup-là, Kei ne l’avait pas senti venir ! Un nain était tombé du ciel et s’était agrippé au jeune bretteur pour lui mettre un coup de masse sur les fesses ! Reflex (ou pas..), cet intrus, après avoir été dégrafé, prit un front-kick en plein dans le buste. Cela eut pour effet de le faire voler en direction du reste des bandits. Ces mêmes bandits qui avaient assisté à la scène et avaient accouru pour secourir leur camarade. Pris en tenaille, le nain s’attaqua au premier venu. Et surprise, il fut aidé par celui sur qui il avait bondit au tout début. Un combat à deux contre trois débuta. Le nain se débrouillait étonnamment bien. Quant à Kei, lui qui avait su ramasser un sabre, n’était pas mal non plus. Pendant que l’un broyait les genoux à coups de masse, l’autre sectionnait les mains potentiellement dangereuses. Il s’agissait là d’un duo de choc ! Un duo qui, en l’espace de quelques minutes avaient largement prit l’ascendant puisque plus personne ne leur faisait face. Juste des cris de douleur faisaient écho dans la forêt. Cependant, le jeune Lhant, durant la rixe, avait perdu sa capuche laissant ainsi son visage dévoilé.« NIiiiIICK ! »
« Hey mais j’te r’connais toi ! T’es l’tout nouveau bitos qui d’vait arriver aujourd’hui ! Ah bah tu fais une putain d’entrée fracassante là j’dois dire ! Chapeau l’artiste ! Kei ne savait pas quoi répondre. Même un simple oui pour affirmer qu’il était bien le petit nouveau ne voulait pas sortir. Pourtant, il comprenait la situation. Ces petites traces de pas et les dires des deux femmes concernant un gamin était en fait cet homme. D’un seul coup le jeune homme se sentait minable. Sans même avoir réfléchi il était parti tête baissée dans cette forêt car il avait espoir de retrouver son frère. Maintenant tout ce qu’il avait gagné était d’être en retard au premier rendez-vous de sa carrière… le plus déterminant de tous…Ah oups, j’me présente : Adjudant Dwarf, fils du Commandant Dwarf, big boss de la marine ici… c’est lui qu’tu d’vais voir il y a presque une heure j’crois… » « Bon alors tu m’aides ? On ramène ces super-zéro au QG et après on ira r’trouver le patron. Les deux marines quittèrent la zone de combat avec chacun deux pirates sous les bras.Aller dépêche toi ! » « Ok. Merci. » Sur le trajet, aucun ne prit la parole. Le nain, visiblement bavard, restait muet. Peut-être qu’il testait le nouveau. Qui sait ? En tout cas ces corps inanimés pesaient leurs poids. Heureusement que la caserne ne se trouvait plus très loin. Kei ne voulait pas paraître faible, il ne lâcherait pas ces hommes avant qu’on ne lui ait dit de le faire. Alors, c’était cela la vie qui l’attendait : chasser le bandit tout au long de la journée, et les combattre au coté de personnes aussi puissantes que bizarres ? Il était heureux. Cette vie il en avait tant rêvé. Ces parents pourraient être fiers de lui. Il représentait désormais la loi et ferait que ce monde devienne meilleur. Le duo se présenta sur la place d’arme de la caserne. Là, d’autres marines vinrent les soutenir. Le nain regarda le jeune bretteur et s’exprima : « C’est bon gamin. » Ainsi il fit comprendre qu’il en avait assez fait et que d’autres personnes prendraient le relais concernant ces malfrats. De plus, l’Adjudant fit un signe de tête pour lui indiquer de le suivre. Ils allaient sûrement rencontrer le commandant de cette unité. Désormais Kei était impatient. Encore un peu stressé certes, mais pressé d’en finir justement. Il suivit donc ce gradé de la marine en direction d’une tour. Elle était immense, procurait une vision à 360 degrés et ne donnait pas envie de s’y inviter sans permission… Chacune des marches rapprochant du sommet faisaient augmenter le palpitant du jeune homme. Il ne s’était même pas changer pour l’occasion. Tant pis, le Commandant serait sûrement compréhensible, et puis son fils lui expliquerait… du moins c’est ce qu’il espérait… Cette tour possédait plusieurs étages. Chacun semblait avoir son propre domaine de spécialisation. Ici, sur cette île, Kei allait rencontrer de nombreuses personnes qui lui apporteraient un nouveau savoir. C’est cela qui faisait la force de la marine : son éclectisme. Peu à peu la luminosité prenait le dessus. Cela signifiait que le duo se rapprochait du sommet. L’Adjudant Dwarf pénétra dans le bureau sans même frapper. Le bretteur avait cependant pris le soin de rester à la porte. « Père ! J’te ramène le p’tit nouveau qu’on attendait. Il était avec moi, on a arrêté quatre pirates recherchés. C’était des rigolos, mais le p’tiot s’est bien débrouillé ! » Kei s’exécuta et entra dans la pièce. Arrivé au niveau du Commandant, il le salua tel un marine sans coiffe et lui présenta ses respects avant de se présenter. Face à lui se tenait un homme, tout aussi grand que son fils, avec les mêmes traits du visage et cette même manie de fumer des cigares. La seule petite différence était l’âge, bien évidemment. L’un avait la barbe rousse et l’autre l’avait grise. De plus on pouvait retracer l’ensemble de la carrière du Commandant sur son visage, tellement celui-ci était marqué. Finalement, cet homme puissant scruta, de la tête aux pieds, le petit dernier qu’on lui avait refourgué. Il feuilleta quelques papiers puis s’exprima :« Entre ! …Mais qu’est-ce qu’il attend ? »
« Ça tombe bien, on manquait justement de personnel pour faire la plonge ! Allé, fissa ! » |
![Kei Lhant [Terminé] Dwarf_fils](https://2img.net/h/kimii.net63.net/PNG/Dwarf_fils.jpg)
![Kei Lhant [Terminé] Dwarf_pere](https://2img.net/h/kimii.net63.net/PNG/dwarf_pere.jpg)
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Informations IRL
- Prénom : Maxime
Age : 20 ans
Aime : Mon taf ! lol ! La montagne, les vacances, dormir ? :]
N'aime pas : Je n’peux pas vraiment le dire ;]
Personnage préféré de One Piece : Portgas D. Ace
Caractère : J’aime la plaisanterie. D’ailleurs je suis taquin, et je charrie souvent, mais attention j’aime également me faire charrier ! Cela reste avant tout pour plaisanter ;] (sinon ça deviendrait méchant ^^’). Je suis quelqu’un de patient en général et de calme. Après, à vous de juger par vous-même.
Fais du RP depuis : Je ne sais pas ! Haha ! J’ai de gros problème avec la notion du temps… C’était l’année dernière que la France était champion du monde, non ?
Disponibilité : Je peux être là tous les jours. Après ce sera entre quelques minutes, et d’autres fois quelques heures…
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Dernière édition par Kei Lhant le Dim 29 Sep 2013 - 11:52, édité 1 fois
lol)