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On parle bien d'un coquillage magique ?

Terre en vue. Jaya ! Le lieu de rendez-vous entre deux hommes qui bouleverseront probablement ce monde. D’un côté l’ex-capitaine des red Spectre, le terrible Mantle Shoma. De l’autre côté, un fou du nom de Gold Roger. Il se considère comme le grand frère du détenteur du fruit des ombres. Un être qui ne vit que pour ses désirs. Cette fois encore il va tomber sur quelque chose qu’il voudra absolument. Un objet d’une grande valeur. Mais avant de tomber sur cela, nos hommes remarquent qu’un objet non identifié tombe du ciel. Une chute libre qui termine en plongeon parfait d’un individu. L’eau qui sort de ce plongeon jailli et atteint une hauteur impressionnante. Roger regarde le ciel et se demande d’où peut venir un tel être. Pourtant, il semblerait que rien n’est suspendu dans les airs.

Un navire tiré par le sanbi, et sur la tête de la bestiole, Roger scrute les environs à la recherche du corps. Pour lui c’est un futur esclave. Après tout il vient de capturer une dizaine de petites frappes qui ont tenté de les abordées avec un capitaine avec seulement 1000D. Après quelques secondes un corps remonte. Le blond fait signe de la tête à ses esclaves qui partent repêcher l’inconnue. Un homme plein d’énergie qui regarde à droite à gauche. Une fois qu’il a bien repris ses esprits après sa chute, il se met à rire.

-It’s crazy HA HA HA HAAAA !

Encore un individu qui ne possède pas toute sa tête… Une fois amené à bord, Roger remarque que l’homme possède des tatouages qui représentent des chaines. Ses chaines signifient que rien dans le réel ne peut l’arrêter. La seule chose qui peut c’est ses chaines sauf qu’elles sont irréelles. Enfin, je vous raconte ça, mais notre chef n’en a strictement rien à faire. Une seule chose l’intéresse.

-Reste tranquille deux secondes.

Car oui, l’homme du nom de Psymon n’arrête pas de s’agiter. Il monte sur les pics du sanbi, puis saut sur la voile du navire et retente des choses. Les hommes lui courent après, mais il semble inarrêtable. De toute façon le capitaine s’en fout. Il souhaite juste la réponse à sa question.

-D’où tu viens ? J’vois rien dans ce ciel. Comment t’a pu tomber de nul par ?

-C’est un truc de ouf ! On raconte qu’il y a une ile dans ce ciel. Alors j’ai voulu voir ça. J’suis allé avec des gars et on a trouvé un truc de ouf ! Une île dans le ciel. On a réussi à piller un petit commerçant et on a fui. Il avait un coquillage magique. Avec son coquillage il a réussi à mettre K.O. un de nos hommes.

L’homme à la cicatrice ouvre grand ses yeux lorsqu’il entend le coquillage magique. Alors il demande où se trouve ce coquillage. C’est probablement un dial comme celui qu’il possède. Un petit objet très pratique.

-J’voulais sauter de la haut pour voir la sensation t’as vue. Sauf que j’ai pas remarqué que les pirates m’ont piqué mon coquillage avant le grand saut. Mais le grand saut, houlà. Ça c’était bon. Regarde mes bras j’ai encore la chair de poule. Faut que je refasse ce genre de truc. Tu veux pas qu’on monte et qu’on saute ?

Le faux noble regard son interlocuteur qui bouge dans tous les sens. Alors il se met à faire pareil pour faire croire qu’ils sont semblables.

-Ouais ! Faut qu’on fasse ça ! Par contre avant il faut récupérer le coquillage. Avoue que c’est un truc de ouf un coquillage magique. Puis c’est le tient normalement.

-Moi j’men fous du coquillage, j’veux juste sauter encore.


L’homme continue de parler et fait comprendre qu’il a besoin d’argent pour monter encore et refaire un plongeon de la mort. Mais Roger est fauché et lui dit que le coquillage magique doit probablement couter très cher. S’ils unissent leur forcent ils pourront le récupérer et financer d’autre expédition. Psymon ne refuse pas l’aide. C’est toujours plus facile de se faire de l’argent à plusieurs que tout seul.

-Par contre, j’veux qu’on se répartisse le travail. J’ai pas envie que tu me doubles et me vole le coquillage magique. Je te donne les informations et toi tu te débrouilles pour récupérer le coquillage. En attendant je garde le navire.

-Hors de question. J’ai pas envie de te laisser mon bateau. Tu risques de me le voler. Tu m’accompagnes et c’est moi qui agis.


Le marché est conclu et les hommes se dirigent donc vers le centre de Jaya où se trouvent les voleurs. Une fois le navire amarré. Louis est chargé de nourrir sanbi, il l’amène donc un peu plus loin. Les dix esclaves ainsi que les deux fous qui accompagnent Roger ont mis un pied à terre sur Jaya avec leur guide. Ce dernier leur raconte qu’ils se trouvent sur Jaya centre. Le côté Est et Ouest sont trop dangereux. Des empereurs pirates se trouvent sur chaque partie. Enfin cette information n’est pas très bonne parce que c’est des capitaines de flottes qui sont sur l’ile et non les empereurs.

Notre groupe marche  et se dirige dans un coin reculé. Quelques maisons solitaires sont visibles. Psymon indique celle qui appartient au chef des pirates qui l’ont accompagné. Un certain Criquette Junior. Pas besoin de perdre davantage de temps. Le pirate se met en route avec ses hommes tandis que le guide les attend.

La porte qui sépare notre pirate avec le pirate de l’ile est en piteuse état. Et c’est avec un bon coup de pied que celle-ci se décroche et laisse notre homme entrer avec ses esclaves qu’il considère comme moins que rien.

-Yo les gars ! J’viens rejoindre vos rangs ! Où est la légende Criquette ?

En réalité, Psymon ne connait pas bien les environs. Le groupe n’est donc pas chez la bonne personne…
    Un gamin en train de manger les regarde sans prendre peur. Il a simplement jeté un coup d’œil et continue de boire sa soupe tranquillement. Le petit de huit ans descend de sa chaise et avance jusqu’au pirate. Il lève la tête pour le regarder dans les yeux, puis finalement Roger se penche. Les deux se lancent un regard de haineux. Soudain Roger éternue sur la tête du petit.

    -J’espère que j’suis pas malade.

    Le petit prend sa manche et s’essuie le visage, puis il éternue exprès sur le visage du blond.

    -J’espère qu’avec ça tu seras malade !

    Roger s’énerve et va sauter sur le môme. Les gars le retiennent tandis qu’il se débat comme un diable.

    -Ho j’vais me le faire ! Laissez moi j’vais lui apprendre les bonnes manières ! C’est la fesser qu’il souhaite !

    Puis une fois qu’il a réussi à se libérer il se précipite vers le petit qui a le doigt dans le nez lorsque le poing de l’adulte s’approche du petit. Ce dernier met sa main en avant et dit stop. Il essuie la morve qu’il a dans le doigt sur la chemise du bandit. Puis il s’approche et se mouche sur la chemise. Surpris, l’homme à la cicatrice ne bouge pas. Il regard le petit sans broncher.

    -Si vous réparez ma porte j’vous dis ce que vous devez savoir.

    Le petit semble légèrement grognon tandis que le capitaine ne bouge pas. Il est scotché. Rêveur. Il pense à sa famille. Alors il avance d’un pas lent et s’installe à la table. Il demande calmement à ses hommes de réparer la porte. Le petit prend une chaise et s’installe face au défonceur d'entrée. Il balance ses pieds et bois son verre d’eau tandis que Roger l’observe.

    -Dis-moi. Où sont t’es parent ?

    Le petit arrête de boire un instant, il respire un peu. Puis il prend une inspiration comme s’il allait répondre mais finalement il se remet à boire.

    -Tu n’as pas de parent c’est ça …

    Il pose son verre avec force.

    -Ça te regarde pas ok !

    Tout chambouler, il quitte la table et se dirige dans la chambre en courant. Il saute sur le lit et se met sous la couverture. C’est à ce moment-là que le pirate ressent une émotion étrange. Le sentiment de ne pas être un bon père, pas un bon mari. Car qui sait, si quelque chose arrive à sa famille pendant son absence, pourra t’il les regarder en face lorsqu’il les retrouvera ? Même si elle est noble et que lui est… Un simple bâtard… Est-ce que comblé seulement ses désirs est réellement la raison de la vie. C’est la première fois qu’il se pose ce genre de question. Pour lui sa vie n’a été qu’une succession d’évènements tragiques. Le seul bon sentiment qu’il a eu est l’amour d’une femme. Le reste est nettement moins important d’un seul coup.

    Il se lève doucement sans faire tomber la chaise tandis que les hommes travail. Direction la chambre. Des pleures sont perceptibles. Le pirate s’assied par terre et s’adosse contre le mur. Cette maison est dans un triste état…

    -Tu sais. J’ai deux belles filles qui m’attendent. Elle se demande où est leur papa. Enfin j’espère. J’ai peur qu’on leur ait raconté des âneries et qu’elle ne me connaisse pas.  Honnêtement. C’est la première fois que je ne sais pas quoi faire. La vie est étrange. Les sentiments le sont encore plus. J’ai du mal.

    Les pleure cesse, cela signifie qu’il a toute l’attention du gamin. Mais il ne s’en préoccupe pas tellement pour le moment. Il a juste besoin de parler.

    -Je ne sais même pas vivre. Je ne sais rien en réalité. Je sais combattre et semer la zizanie. Je n’arrive même pas à te comprendre hé hé hé j’suis lamentable.

    Une larme coule de l’œil de l’insensible. C’est sans doute la première fois que ça lui arrive.

    -Mon père m’a abandonné. Ma mère m’a torturé. Ma vie n’est que torture. Je sais même pas ce qui m’arrive en ce moment.  Mon corps est tout bizarre. Ha ha. Pourquoi je rigole ? Il y a rien de drôle..

    Les larmes remplies ses yeux et descendent chacune leur tour. Elles découvrent un chemin qui ressemble à un toboggan. Glisser le long du visage. Elles n’ont pas l’habitude, mais elles savent le faire.  

    Le petit sort de sa cachette tandis que Roger cache son visage et se met sous le lit comme un enfant. Il n’a pas eu d’enfance en réalité, c’est donc un grand gamin. Le petit se baisse et le regarde, lui met sa tête dans ses mains pour que personne ne le voit. Le petit se met à chuchoter.

    -Monsieur. . . Monsieur. Mon papa disait que c’est pas une honte de pleurer.

    Mais ses paroles sont veinent. Tandis que le pirate parle dans sa barbe et on ne sait absolument pas ce qu’il raconte.

    -Monsieur. Papa disait que le plus important c’est la famille et que faut pas blesser les gens, c’est pas bien. Je crois que ta maman n’était pas ta maman. Moi ma maman elle me donnait toujours des gâteaux. C’était pas toujours bon, mais c’est pas grave parce que ma maman elle est gentille. Toutes les mamans aiment leur enfant.

    Roger s’arrête à son tour de pleurer. Il sort de sa cachette doucement et les deux enfants parlent et ne s’arrêtent plus. Le petit semble mieux connaitre la vie que le grand. Une vraie leçon se passe sous ce toit. Ils deviennent amis. Sauf que Roger ne sait pas ce que c’est un ami. Il n’en a jamais eux. Alors le gosse lui explique et voilà comment un dangereux pirate c’est fait un ami.

    Une fois que la porte est réparée est que les amis ont terminé leur discussion, Roger sort avec ses hommes en promettant au petit qu’il ne le laissera pas seul. Il réglera ses affaires et l’emmènera avec lui voir sa famille. Le pirate a presque oublié un truc. Heureusement qu’un de ses hommes lui demande où se trouve Criquette. La honte. Alors il fait demi-tour et tape à la porte cette fois. Le petit lui indique donc le lieu et le groupe de pirate s’en va.

    Une fois au bon endroit, le blond a complétement oublié de torturer Psymon pour la mauvaise information. Il réitère son entrée fracassante et défonce la porte.

    -Yo les gars ! J’viens rejoindre vos rangs ! Où est la légende Criquette ?

    Cette fois c’est pas un gamin en face. C’est un bon petit groupe.


    Dernière édition par Gold Roger le Jeu 7 Nov 2013 - 14:12, édité 1 fois
      T'es qui toi ?
      Et tu veux quoi ?!
      Il cherche Crikette, abruti ! Il vient d'le dire !
      Ah. J'ai pas entendu...
      Normal, t'as vu l'bruit qu'il a foutu à défoncer la porte ?
      Quel con celui-ci...
      Qui ça ?
      Bah lui ! 'Faut suivre la discussion sérieux !
      Peut-être que si vous arrêtiez de tous l'ouvrir en même temps, il s'rait moins paumé hein...
      J'crois pas que c'est l'seul à être perdu s'tu veux mon avis.
      J'le voulais pas.
      C'était gratuit, merdeux.
      Va chier.
      Stop ! Comment vous voulez qu'on nous lise si on raconte des conneries sur tout un long pavé ?!
      Non et puis surtout, c'est impoli d'ignorer les gens.
      Aussi cons soient-ils.
      Bien parlé.
      Ouai.
      De quoi ?


      Tu es royalement ignoré oui. Comme le ferait un Tenryuubito avec un pauvre orphelin venant lui demander quelques berrys pour tenir un jour de plus. Les gars de Crikette sont pas cons, c'est juste que t'as pas vraiment une tronche à leur faire peur, alors ils se moquent de toi. Ils sont au courant que t'as ramené des potes ouai, mais sur Jaya, ils ont affronté bien pire en ville. Sept d'entre eux ont les culs posés sur des chaises, assis autour d'une table, jouant au poker. Buvant du rhum, fumant cigares ou cigarettes. Ou autre substance illicite... Quant aux trois autres... l'un est sur un fauteuil, les pieds sur une petite table en bois, tenant dans les mains un numéro du journal du monde vieux d'il y a plusieurs mois... Comme il ne sait pas lire...

      Le second, adossé à un mur, aiguise la lame de son poignard, fier d'avoir un tel objet en sa possession. Rien de comparable a un dial. Le dernier, finalement, on ne sait pas trop dans quoi il est plongé... Il trifouille quelque chose, clair, mais quoi ? Une forme animale, comme un poisson rouge version route de tous les périls, qui ne bronche pas, qui ne respire pas... Mort quoi. Un poisson crevé. A défaut d'être pané, l'est crevé. Et l'autre n'a pas l'air de s'en rendre compte, ou alors il s'en moque. A première vue, aucune trace de Crikette. Pourtant, le petit n'avait pas l'air de raconter des conneries.

      Derrière la table, plus loin que le gars au poignard puis celui à l'animal à l'état de trépas, se trouve une porte. Une que t'as pas encore défoncé. Libre à toi d'aller le faire si tu le souhaites, dis-toi simplement que tu ne le feras pas sans ramasser une chaise sur la tronche. Ou pire, une lame pourrait venir se loger dans ta chair, la mordre sauvagement dans l'espoir d'en faire couler le sang. Pire que cela ? L'attardé en fond de pièce. Ce genre de type, il faut s'en méfier comme la peste. Autre solution qui s'offre à toi, envoyer tes gars faire le sale boulot, au risque de se faire massacrer. Tu peux aussi tenter d'ouvrir de nouveau le dialogue, en reformulant ta phrase.

      M'enfin, pas garantie que le résultat soit à la hauteur de tes attentes...
        Ignorer une personne qui ignore. Une conception assez drôle en réalité. Roger avance et s’accoude sur deux gus qui jouent aux cartes. Il regarde un peu la partie. Lorsqu’un pose une bouteille de rhum sur la table, le blond la saisi immédiatement et bois aussi quelque gorgé avant de la reposer comme s’il était l’un des leurs. Puis il regarde les jeux de tout le monde puis se met derrière la plus belle main.

        -Ta un jeu de merde, couches-toi j’te conseille.

        Mensonge oui, mais qui peut savoir ?
        Les hommes de Roger se posent un peu n’importe où dans la maison. On croirait qu’ils sont vraiment dans le groupe. Tranquillement en train de rigoler. Le chef des arrivants est sans doute fou, mais il n’est pas descendu de la dernière pluie. Pourquoi lancerait-il un combat ? Il se fatiguerait pour rien et il n’est pas sur que le combat servirait ses intérêts. Puis il y a rien d’intéressant ici.

        - Bande de constipé, vous avez pas vu un coquillage magique, ou dial dans le secteur ?

        Une insulte comme s’il est des leurs. Faut dire que notre homme s’en fout de provoquer une réaction qui apporterait un combat. Alors, oui pour la provocation c’est un maitre. Comme les gars semblent déterminé à l’ignorer, il monte sur la table et renverse tout. Il prend cependant la bouteille et picole.

        -Bon les gars ! Soit vous me recrutez et me montrez le boss, soit …. Ben non enfaite vous avez pas d’autre choix. Surtout toi là. T’es tellement gros… Oué écouter tous ! Comment il s’appelle gras double ? Bon j’vais l’appelé BOB.
        BOB t’es tellement gros que lorsque tu tombes du lit, tu tombes des deux côtés !!
        BOB t’es tellement gros que pour prendre un bain tu mets une heure pour laver chaque fesse !!
        Mais regardez moi ce fessier ! hé hé hé.
        BOB t’es tellement gros que lorsque tu nages les rois des mers pensent avoir un nouveau membre.
        Les gars si on a plus de boulet de canon, on demande à Bob de nous passer un bourrelet, comme ça on est plus jamais en rupture de stock !


        Les blagues continuent, en tout cas les hommes du pirate rigolent et ne s’arrêtent plus. Le blond est déchainé comme un gamin qui a trouvé une victime.

          Tailler Bob sur son physique, ce n'est vraiment pas sympa de ta part. Ce n'est tout de même pas de sa faute si dans ce monde, quand tu commandes un steak, on t'en sert un de bison afro aux dimensions démesurées. En ce monde qui ne connaît pas la salade, entretenir son poids n'est pas une mince affaire. Bob pleure, comme une gonzesse en manque d'affection. Tellement fort que le bruit de ses pleurs plombe l'ambiance dans la maison. Les pirates de Crikette abandonnent la partie, dégoutté. Difficile de jouer avec une fontaine de larmes qui inondent la table de jeux.

          BOB ! GROSSE BALEINE ! NON MAIS T'AS PAS FINI DE CHIALER COMME LA DERNIERE DES MERDES ?! QU'EST-CE QUE JE T'AI DEJA DIT ?! QUAND UN PETIT MERDEUX SE MOQUE DE TA GRAISSE, TU LUI COLLES UN MARRON DANS LES VALSEUSES !

          La porte de derrière le groupe de forban s'est ouverte en grand, brutalement, laissant débouler en trombe dans la pièce un homme furax. On lit clairement sur son visage à quel point cela l'emmerde d'avoir été contraint de se ramener. Il devait être occupé à quelque chose d'intéressant. Ton regard croise le sien. Un homme qu'il n'est pas bien grand, moins du mètre quatre-vingt-dix, mais qu'il est épais. Gros bras, larges épaules, plaque d'acier sur l'une d'elle, histoire de. Blond, tignasse courte. Barbe de quelques jours. Une longue pipe coincée entre des mâchoires serrées par la frustration. L’œil mauvais.

          Spoiler:

          C'est qui lui ? Oy, t'es qui toi ? T'es vraiment pas beau, tu l'sais ça que t'es pas beau ? Et devine quoi ? Tu risques encore moins de l'être une fois que mes gars t'auront bottés le cul.

          Tu déranges, vraiment. Et les gars de Crikette, car il n'y a plus aucun doute, c'est bien de lui dont il s'agit, s'exécute aux ordres de leur Capitaine. Ces dix compagnons qui se lèvent, sourires carnassiers sur les lèvres, prêts à en découdre. Même Bob, tiens. Il a complètement changé de comportement à l'arrivée de son meneur. Il a comme repris du poil de la bête ! Alors, dans son élan, il soulève la table de poker, poussant un grognement terrible, avant de te l'abattre sur le coin de la tronche. Que tu évites ou non il s'en fiche pas mal, cela permet d'évacuer son chagrin.

          Et puis qui sait, un de tes gars pourrait s'la ramasser à ta place. C'est une véritable mêlée ouverte qui vient de se déclencher, chacun se foutant joyeusement sur la tronche  avec un autre. Crikette lui, n'a pas perdu de vue son adversaire, toi. Il dégaine son gros pistolet, un canon qui doit pas tirer de petites balles, et ouvre le feu, sur ta poire. Le plomb fuse dans toutes les directions. Il tire une bouffée de sa pipe, mordillant le bout avec excitation. C'est le genre de gars à aimer cogner sur les autres, le Crikette.
            Le gros proc tente de me frapper avec la table, même une chèvre unijambiste aurait pu éviter cette attaque. Pourtant, avec un simple pas sur le côté j’esquive le lancer tandis qu’un de mes esclaves se la prend comme un bleu. Pouaf. J’ai bien envie de me moquer de lui, mais j’ai pas le temps parce qu’une bagarre générale éclate. J’suis proche de tous les gus qui jouait au Poker. Donc, j’suis la première cible, sauf que je recule rapidement et laisse mes larbins frapper. J’ai pas le temps de cogner ces limaces. Le boss m’a dans le collimateur et c’est réciproque. Sauf que j’ai bien l’impression qu’il va la jouer peureux. Oué avec l’arme qu’il dégaine en ma direction. Je choppe un de mes hommes et m’en sert pour bloquer le tir puis je lance le corps vers Criquounette et fonce juste après le cadavre.

            Deux individus tentent de me bloquer le passage. Je continue tout droit sans les calculer et j’ai bien fait car mes deux caniches qui se nomment Athos et Dimitri bloquent les attaques. C’est ce que j’appelle des bons chien-chien. Tandis que moi je saute sur une chaise qui se met à glisser en direction de criquette. J’effectue un salto arrière avant d’arriver sur la cible et laisse la chaise lui rentrer dedans. Un bon petit face à face comme je les aime.

            -Euh ? C’est quoi ton projet ?

            J’lui pose une question normale.

            Roger est un sacré personnage, il reste planter là tandis que derrière lui c’est l’anarchie. Mais notre blond et tranquille dans tout ce vacarme. On peut croire que c'est son quotidien. Le fou penche même légèrement la tête pour bien montrer qu’il se pose une question. Mais souhaite il réellement une réponse ? Non pas vraiment. Il n’en a strictement rien à faire. Il s’amusait avec les hommes de main de Criquette junior, et il compte bien s’amuser encore un peu en ces lieux. Peu importe la réponse, le pirate se met à regarder le plafond comme pour ignorer l’adversaire.


            -Ho ! T’aurait pas trouvé un coquillage magique aussi communément appelé dial ? Abruti.

            Cette fois-ci il pose réellement la question, mais bon… L’adversaire ne doit pas apprécier cela, de toute façon Roger n’attend que l’attaque de l’ennemie. Avec les quelques gouttes d’alcool qu’il a bu, il est assez relâché pour utiliser la technique de l’homme ivre. Roger se met à brayer et tombe par terre. En croirait qu’il roupie, mais ses sens sont en éveille.  L’attaque surprise approche et risque d’être violente.

              La chaise qui lui rentre dedans, Montblanc Crikette Junio l'envoie valdinguer à travers la pièce d'un coup de pied circulaire. Sans même détacher son regard du tiens. On apprend à ne jamais quitter le danger des yeux quand on vit sur Jaya. Le siège en bois vole pour s'écraser sur la tronche d'un de tes gars, qui s'écroule en arrière, faisant trébucher deux types s’entre-tuant et le trio s'affale sur la petite table basse face au fauteuil. La scène fait rire le Capitaine pirate. Qui retrouve immédiatement son sérieux à l'écoute de ta première question.

              Tu lui demandes c'quoi son but ? Son objectif ? C'qu'il fout ici ? Il s'esclaffe, comme si tu venais d'lui raconter la meilleure des blagues de la journée. Il se moque de toi.

              Mon projet ?! QUEL PROJET ?! J'en ai pas du con ! Mon père en avait des projets ! Des tas ! Un ramassis de conneries ouai ! Je crache à la gueule des gens qui ont des projets moi ! Je crois au chaos et c'est tout !

              Il est enragé en déblatérant ses propos, ce type n'a vraiment aucun but dans la vie. Il se contente de répandre le désordre avec ses hommes, rien de plus. Et alors qu'il s'apprête à te fracasser de sa grosse main close, ta seconde interrogation le coupe dans son élan. Il tire une tronche qui te fait espérer. Clairement, un coquillage, cela lui dit vaguement quelque chose. C'est qu'il a un doute, magique, il l'était pas son coquillage. Rare, à la limite, mais de là à lui conférer des supers pouvoirs...

              Un dial ? Pouah, c'lui que j'ai vendu à l'autre tête de con, c'tait clairement pas un dial ! 'Fin, r'marque, ça expliquerait pourquoi j'en ai tiré un si bon prix...

              Il hausse les épaules, il s'en carre bien d'ton maudit coquillage, il aimerait bien commencer à se battre lui. Et comme tu veux pas te lancer, il va faire le premier pas ! Avec les poings, à l'ancienne. Un lourd crochet du droit, qu'il enchaîne avec un du gauche, rapidement suivi d'un bon coup de genou dans les côtes. Un premier échange pour tester d'quoi t'es réellement capable. Lui cogne fort, toujours.
                L’information sur le dial est lancée. Vérité, mensonge ? Roger s’en fou un peu. Lorsqu’il vaincra tout le monde, il obtiendra surement la vérité. En parlant de victoire, ses hommes ont du mal contre ces habitants de Jaya. Même si le combat le plus important n’a pas commencé, cela semble mal parti. Alors que notre pirate est allongé et attend son ennemi, ce dernier décide de se lancer à l’attaque. Roger se relève d’un coup et balance une série rapide de coup de poing. Il faut se méfiait du fou qui dort. L’adversaire qui ne fait que s’échauffer balance deux crocher. Frapper c’est bien, mais toucher sa cible est mieux. Le professionnel de l’esquive n’a aucun mal à anticiper les coups. Le combat lui semble facile. Sauf que ce fameux Criquette n’a pas encore montré son talent. Le coup de genou qu’il lance ne peut être esquivé et il force le blond à baisser son bras et bloquer l’attaque avec son coude. Finalement l’expérience du combat va aider l’adversaire car sans cela il serait probablement incapable de rivaliser…

                -T’aime le chaos Croquette ? Ah mais enfaite… T’as le prénom de la nourriture pour chiens ? Puis moi j’suis venu avec mes toutous. Donc on va vous bouffez tout crus. J’ai faim et je rongerais tes os.

                J’me passe la langue sur les lèvres. L’idée de gouter de l’homme m’a déjà effleuré l’esprit, mais cette fois… J’me dis que j’ai une bonne occasion de le faire. J’vais croquer un morceau. Juste un morceau. Avant, on va jouer avec la nourriture.

                -Ho regarde !

                Roger pointe du doigt un lieu qui se trouve dans l’angle mort de son adversaire pour pousser ce dernier à le perdre de vue. Cela fonctionne peut être pas. En tout cas, notre pirate fonce vers sa cible et … Trébuche. Il atterrit sur le ventre lamentablement. Sa tête se trouve au pied de son adversaire.

                -C’est de ta faute !

                Harlem Shake

                Lorsque Roger est ivre, il est relâché, très relâché. Il effectue des mouvements imprévisibles ce qui lui permet de surprendre son ennemie et d’effectuer de nombreuses esquives.

                Le blond se met en arbre droit et donne des coups de pied tout en avançant. Ces coups deviennent de plus en plus rapides. Puis il retire l’une de ses mains et place son épaule sur le sol jusqu’à avoir une partie du dos par terre pour tourner et effectuer un balayage, non deux de suite. Lorsque Roger finit sa rotation, il saute la tête en avant en effectuant une vrille.

                  Crikette en croit pas ce qu'il voit. Si le fait que tu te sois étalé volontairement à terre avant de combattre n'a pas semblé le perturber, là c'est trop. Le coup de la langue sur les lèvres. Il hésite. Fait un pas vers l'arrière et se demande comment il doit interpréter cela. L'insulte à son nom et passer totalement inaperçu tant il s'est focalisé sur une chose, ton comportement. Et finalement, en mirant ses hommes se battant avec les tiens, il se dit qu'il peut bien s'y risquer. Alors, il resserre subtilement les fesses, s'assure de la solidité de sa ceinture et que la braguette soit close, avant de se remettre en position de combat.

                  Il te laisse venir à lui. Va même stupidement jusqu'à regarder dans la position indiquée quand tu sembles vouloir lui montrer un truc trop cool. Forcément, il ne voit rien. Imagine sa gueule ravagée de frustration quand il repose les yeux sur toi en pleine course. Il s'dit que c'est déjà trop tard, qu'il est tombé comme un con dans le panneau. Puis tu te vautres à plat ventre, comme un minable, ivre. C'est là qu'il comprend, t'es complètement torché et l'alcool révèle chez toi des pulsions jusque-là refoulées. Ok. Il a juste à te refaire la tronche pour ne pas subir le pire donc.

                  Qu'est-ce que... ?!

                  Si toi tu avances dans un sens en frappant de tes pieds, lui sautilles dans l'autre, afin d'éviter d'en prendre un. La surprise est lisible et il commence à se demander quel style de combat tu peux bien pratiquer. Difficilement, il parvient à éviter les deux balayages, seulement, déséquilibré, ne peut rien faire contre le coup suivant. Le missile humain que tu es lui rentre en plein dans le bide et le plie en deux à l'impact et tous deux vous encastrez brutalement dans la porte derrière Crikette. Vous la traversez facilement, entraînant avec vous une pluie de débris en bois et finalement, vous écrasez dans son lit.

                  Le Capitaine, groggy, grogne et tente de comprendre où il est. Il percute finalement et sa gueule se décompose tandis qu'il semble pris de spasmes violents qui ne sont en fait que des gigotements affolés.

                  Oh non sale enfoiré ! Je passerai pas à la casserole aujourd'hui ! Dégage de sur moi !

                  Et de son épaisse semelle qu'il écrase sur ton faciès, il te projette loin de sa couche, avant de se remettre rapidement sur ses quilles. Par pur réflexe, il tente de tirer une bouffée de sa pipe qui n'est plus entre ses mâchoires. Elle a dû lui échapper lorsque tu as joué l'homme-boulet.

                  Nom d'un lama myope, tu vas le regretter !

                  Et de ses bras puissants, il te soulève le lit comme on soulèverait un cartable, avant de t'envoyer le tout sur le coin de la trombine. Et comme si ce n'était pas suffisant, il se jette sur toi, poings fermés, avant d'abattre sur ta trombine ses deux fidèles alliés dans un déchaînement de puissance. La tempête des marrons de Crikette qu'il nomme ce coup. Définitivement, il ne pourra jamais rien se passer sous la couette entre vous deux...
                    Le bon coup de tête qui envoie dans le décor. Après une telle cabriole Roger n’a pas envie de se lever. En plus il tombe sur un beau lit tranquille et comme Doudou une grande jambe qu’il mordit. Sauf que l’ennemi finit par se reprendre et bim notre pirate retourne dans la salle principale. A peine le temps de se lever qu’un lit se dirige vers lui et …

                    -Quoi ? C’est déjà le matin ?

                    J’me gratte le bide parce que j’ai toujours un petit creux, j’entends un petit attention, mais bon j’ai pas l’habitude de faire attention aux gens et c’est pas aujourd’hui que ça va commencer. Pars contre j’vois un poisson rouge bizarre un peu. J’me penche pour le ramasser tandis qu’un objet passe au-dessus de moi. J’entends un boucan quelques secondes après.

                    -C’est pas bientôt fini oui ! Y’en a qui essaie de dormir !

                    Des hommes se prennent le lit et s’envolent vers l’entrée qui se fracasse. Un bon petit vacarme. Roger s’installe pars terre et joue avec son poisson met un homme ne le laisse pas tranquille. Des coups de poing… Le premier atteint le visage du pirate qui effectue en même temps une roulade arrière et donne un coup de pied au visage. Une fois sur ses quatre pattes, il se met à esquiver mais pas comme tout à l’heure. Cette fois il reste très bas. Le style du singe. On croirait voir un singe. Il évite le combat et saute de partout dans la pièce. Il fuit. Puis lorsqu’il est à bonne distance le blond lancent des grimaces comme un bon petit singe. De la bonne provocation.

                    Provocation
                    Spoiler:


                    -Hey croquette, tu me dis quand tu veux qu’on passe aux choses sérieuses hein ? Puis t’avais quoi tout à l’heure dans le lit. Je t’ai mis mal à l’aise hein ? Hé hé hé. Le mec a trente piges et il a jamais couché avec une femme HA HA HA HA HA !

                    Le fou aime se moquer, mais toute chose a une fin. Alors aussi surprenant que ça soit, il ne semble plus du tout ivre. L’alcool il la bois depuis sa tendre enfance, pour lui c’est comme de l’eau, sa permet de se relâcher et puis c’est tout.  Toujours avec son poisson en main, il se lance à toute vitesse vers l’adversaire puis Roger lance le poisson vers le visage pour bloquer quelques instants le champ de vision. Une attaque par le bas est lancé. Si l'enchainement passe, ça va faire mal.

                    Ombre
                    Spoiler:
                      Mais... mais t'es complètement débile comme un mec, tu le sais ça ?!

                      Il faut croire qu'aussi improbable soit ta provocation, elle fonctionne sur Crikette. Il a le visage fermé, le regard noir, les poings serrés qui tremblent et la respiration saccadée. Aussi brutal et rôdé au combat puisse-t-il être, ce n'est pas un foudre de guerre le type, il commence à saturer. Et la colère qui gronde en lui ne vont pas l'aider à sortir victorieux de ce combat.

                      Lorsque le poisson envoyé dans sa direction arrive à portée, ne gênant au passage pas vraiment son champ de vision, vu la taille du machin, le Capitaine ne prend même pas la peine de le repousser. Non. Lui, il ouvre grand la bouche et gobe l'animal d'un coup. C'est aussi dégueulasse à voir qu'à avaler, tu peux le croire. Et il regrette l'espace d'une dizaine de secondes son geste, quand il manque de tout recracher.

                      Sauf que tu es déjà sur lui. Ton pied heurte son menton, la mâchoire claque et il se mord la langue dans le mouvement. Propulsé en hauteur, il en retombe aussitôt avec ton aide, crâne le premier sur le plancher miteux de la baraque qui a déjà bien souffert. Le tout, dans un fracas assourdissant une projection par dizaines de débris de bois.

                      Si les hommes de Montblanc n'étaient pas tous déjà neutralisés, tant par les répercussions de votre duel que les coups de tes propres compagnons, ils se seraient rués vers leur leader pour lui venir en aide. Et le malheureux en aurait bien besoin, d'un coup de main. Affalé sur le ventre, la langue pendante, le visage ensanglanté, les yeux révulsés. Le vainqueur est tout désigné, c'est bien toi.

                      Si tu souhaitais encore interroger Crikette Junior, il va te falloir attendre qu'il émerge de son sommeil forcé. Et ses gars ne sauront pas te renseigner plus qu'actuellement. Tu peux cela dit fouiller en profondeur la maison, voir si tu ne tomberais pas sur les notes du pirate, ou quelque chose du genre, rapportant les ventes et les achats effectués dans le mois. A qui. Quoi. Où.

                      Tu peux aussi considérer que ce que tu as amassés comme informations est suffisant. Que savoir qu'un coquillage a bien été vendu à une personne, une certaine '' tête de con '' pour reprendre la description du propriétaire des lieux. Rejoindre la ville avec cela et tenter ta chance, des fois que parmi les centaines de gueules amochées que tu trouveras là-bas, une te parle plus qu'une autre...
                        - Tsa tsa tsa. Encore un p’tit joueur.

                        J’prends mon briqué et cette fois c’est pas pour mettre le feu, non. J’ramasse la bonne pipe du gus et j’me pose sur le corps inerte de Croquette. C’est dur à allumer ce truc… Enfin au bout de quelque essai je réussis et ça fait du bien une bonne petite pipe. Ça fait longtemps que j’ai pas touché à ce genre d’herbe.

                        -Capt’ain Dimitri veux arracher les yeux des ennemies pour faire un ragout !

                        -Ils valaient pas plus que 4/2. M’enfin, les vainqueurs ont tous les droits hein chef ?

                        Roger tranquillement posé pose sa tête sur une de ses mains. Le dos courbé, il réfléchit et tire un bon coup. La fumée sort de son nez puis… Le souvenir de la dague d’un homme vient dans son esprit.

                        -Prends la dague ou un sabre si tu trouves. Tu peux couper les gars et prépares-nous un bon repas. Ce soir on mange de l’homme.

                        Le problème c’est qu’il dit ça sans émotion. Comme si notre pirate parle d’une vache ou d’un mouton. Tout à fait normal d’après lui. Le seul homme qui ne risque pas d’avoir quelque chose coupée est Criquette. Celui-ci est actuellement le siège du blond et c’est sa seule fonction. Mais le cuistôt semble aussi fou. Ce dernier est contend et s'empresse de choisir les meilleurs morceaux.

                        -Ta une idée pour retrouver le dial, hein ? Triple man.

                        Ouais je l’appelle triple-man parce qu’il est trois personnes ce gars. Il parle avec ses chaussettes qui ont un nom et sont placées dans ses mains. Cette île est déjà un bordel pas besoin que j’en crée davantage. J’pourrais faire ma vie ici… M’enfin j’vois pas mes filles grandir dans cette zone. Faudrait que je devienne le boss avant.

                        -On peut attendre qu’il se réveille pour savoir à qui il a vendu

                        -Nan c’est trop long écoute le pas. Moi j’te propose qu’on prenne l’or qu’il vient de se faire et on met les voiles.

                        -De toute façon c’est plus marrant de chercher que de demander non ?

                        -C’est vrai chef !

                        -La ferme toi !

                        -Quoi tu veux te battre

                        -Arrêter les gars

                        -YIAAA


                        J’pense pas que c’est normal de voir un mec se battre contre lui-même. Ses deux mains s’attaquent. Ouais n’importe quoi. Un vrai gamin ce type. J’fouille rapidement les poches de mon siège et trouve rien d’intéressant. Direction la chambre et j’regarde les tiroirs. J’finis par trouver de l’or. Ça c’est pour moi et la pipe c’est un souvenir.

                        -Les gars prenez ce que vous voulez, on met les voiles.

                        Le groupe de pirate part direction vers leur navire. La folie du jour a fait que Roger soit mangé un bout de ses adversaires plutôt que d’en faire ses esclaves. Mais bon, il ne faut pas tellement chercher à comprendre.

                        -It’s CRAZY ! HA HA HA HA HA !!
                        Comment c’était trop classe le combat ! Hey la prochaine fois tu m’laisse un adversaire hein ! ça doit être cool d’exploser des gars comme ça. T’as trouvé le coquillage ?


                        Roger ignore totalement l’homme. La pipe à la bouche, il profite de ce moment et fume, fume, fume. Le manque de réponse ne semble pas déranger le super actif qui continue de parler et bouger de partout. La chasse au dial reprendra le lendemain, les hommes doivent se reposer surtout les esclaves qui sont loin d’être des durs, enfin sauf peut-être leur chef qui avait mis en difficulté le capitaine avant l’arrivée sur l’ile.

                        Un bon feu et un repas excellent. Le cuisinier Dimitri semble savoir cuisiner cette viande et ça donne quelque chose d’extraordinaire. Au départ la plupart des hommes étaient réticents, mais forcé de gouter, ils finissent par en redemander.