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Le calme après la tempête.

Non loin de l’ile de Kage berg, les Cimitiero s’approchent de l’ile dans un navire marchand. Durant le trajet, l’oncle n’a pas jugé bon de lancer le dialogue. Ce dialogue qui doit réveiller Ivan car ce dernier progresse dans certains domaines et semble chuter dans d’autres. Tant qu’il ne sera pas bon dans tous les domaines son oncle ne le lâchera pas. Mais pour le moment, la chose la plus importante c’est qu’Igor souhaite que son neveu ne se mêle plus des affaires de ce monde. Après tout, son jumeau voulait que son fils ait une vie paisible sans ces problèmes.

Dans les derniers évènements, l’ange du jugement se prend pour un être supérieur. Un élu. Il est convaincu d’être Ezdrael qui n’est autre que l’ange du jugement. Fier d’être cela, il ne cache plus son visage. Aujourd’hui c’est avec son costume noir que notre homme passe sa journée. La mort qui a encore frappé et qui risque de frappé encore et encore l’obligera à être en deuil de plus en plus souvent.

L’ile est en vue tandis que la source est tranquillement assis à l’arrière du bateau. Les jambes croisé, il se remémore de toutes les informations qu’il possède sur la révolution. Cet homme est une base de donné extraordinaire. Les noms des leaders les plus réputés sont dans sa tête. Adam Freeman, Jonas Mandrake, Niklas Aldos. Mais le plus important reste Adam Freeman. Qu’elle genre d’homme est-il ? De nombreuses questions tourne dans sa tête. Appartenir à la révolution ça ne se fait pas sur un coup de tête. Rencontrer un chef, un homme important est indispensable pour continuer dans cette voie.

Le parquet qui donne de la voix lorsque les roues de la chaise écrase planche pars planche. L’handicapé se place face à la mer comme son oncle. La mélodie de ce grand bleu n’est pas désagréable. Elle ne risque pas de s’arrêter, mais cela ne dérange pas tellement. Les mouettes semblent vouloir accompagner cette symphonie et donne de la voix à leur tour. Le vent frais permet ressemble à une douce caresse d’une autre dimension. On ne le voit pas, mais il est là. La douce brise matinale. Une ambiance de paix et sérénité bien différente de Las camp. Un calme qui est bénéfique aux deux hommes. Aucun mot ne sera prononcé. Ils sont là, tous deux à profiter du spectacle. Faire le vide et ne plus penser à rien. Se sentir si insignifiant fasse au monde, face à l’univers. Deux grains de sable perdu dans la plage.

Une voix vient gâcher se semblant de rêve. Le capitaine balance ses ordres pour l’accostage. Le retour à la réalité pour les Cimitiero. Ils remercient chaleureusement le capitaine qui a bien voulu les transportés et touche enfin la terre.

    Direction l’orphelinat. Celui-ci se trouve dans un coin tranquille, isolé. En réalité toute l’ile est calme et tranquille, mais le lieu de l’orphelinat est encore plus calme que le calme. Elle n’est pas très proche de la côte et nos Cimitiero doivent mettre quelques heures pour s’y rendre. Sur le chemin entre les champs, les premiers mots sont échangés. Cela fait quelques jours qu’aucun mot n’a était prononcé entre les deux hommes.

    -Mon oncle. Je suis l’élu. C’est moi qui changerai ce monde. Tu ne dois pas te mettre sur mon chemin.

    Une sincérité dans ses paroles. Une certaine fierté se dégage d’Ivan. Un être supérieur. Voilà ce qu’il croit être.

    -Je suis Esdrael ! L’ange du jugement !

    Igor s’arrête tandis que son neveu continue d’avancer sur quelque mètre. Puis ne voyant pas le jumeau de son frère venir il décide de s’arrêter. Lorsqu’il se retourne….

    SBAFF !

    Une grande claque qui en dit long. Le regard que lance l’ancien au jeunot est plein d’émotion. Une sorte de dégout et de tristesse. Tout en ayant de la compassion en même temps. Le visage qui a une belle trace rouge est tourné sur le côté et reviens doucement vers l’axe. Le sang coule légèrement.

    -Esdrael … ESDRAEL ?! Qui c’est qui t’a mis ces conneries en tête. T’es un homme comme tout le monde. Tu n’es qu’un homme. Pourquoi te prends-tu pour un tel être ? Qu’a tu de plus que les autres.

    -N’a tu pas suivis les évènements de Las Camp ? Je suis béni. Rien ne peut m’arriver. Je réussis tout ce que j’entreprends.

    -Pff. Ta finis oui. J’te rappelle qu’à Las camp… T’as causé un véritable carnage.

    -J’ai vaincu Mogaba.

    -Tu as tué des innocents !


    -Il y a toujours des dommages collatéraux…

    L’oncle recule de quelques pas et tombe. Même Ivan semble surpris de la phrase qu’il vient de dire. Il fuit le regard de l’ancien et regarde les herbes qu’ils l’entourent.

    -Où est passé l’ange que je connais ? Où est mon neveu ?

    -Le jeune handicapé à laisser place à un ange majestueux.

    -Ton arrogance te perdra. Garde cette attitude et tu mourras d’ici un mois. Tu ne connais rien de la vie. Tu souhaites être comme ton père et pourtant tu n’en fait qu’à ta tête. Je croyais connaitre un enfant doter d’une gentillesse et d’une sagesse peu commune, mais je me suis trompé. Le seul espoir qui me resté vient de s’éteindre. Tu ne changeras rien. Crois-moi. Tant que tu ne redeviendras pas toi. Je t’empêcherais de nuire et de créer le chaos.


    -Le chaos ? Tu ne mens pas… Pourtant, j’ai du mal à te croire. Je repends la justice et non le chaos.


    L’oncle désespéré reste assis et baisse la tête.

    -Tu as tué des centaines d’hommes pour vaincre un seul. Est-ce cela ta justice ? Qui en voudrait ? Tu contredis toi-même ton être.

    *Je suis ESDRAEL ! Pourtant, mon oncle qui semblait me faire confiance au départ a finit par tourner sa veste. J’ai fait des erreurs et alors. Tout le monde fait des erreurs… Mais je ne peux faire d’erreur. Pourtant, AAAH ! Qu’est-ce qui m’arrive ?!*


    *Père disait qu’il n’est qu’un homme.*

    *HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!*


    *Qu’est-ce qui cloche chez moi !!*
      Les hommes avancent. Le silence est d’or. Igor n’a rien à dire à son neveu. Il le laisse perdu dans ses pensées en espérant qu’il revienne vers la lumière. Mais l’heure n’est plus à la réflexion. Un jeune bâtiment entre dans leur champ de vision. Il semblerait que la construction ne soit pas terminée à cent pour cent. Un bruit de chariot est perceptible et augmente petit à petit. Un homme plutôt âgé guide ses chevaux et se dirige droit vers l’orphelinat.


      -Oy oy oy.

      Puis des voix d’enfant jaillissent. Le chariot s’arrête et les petits sautent sur l’oncle d’Ivan.

      -Igor !!! Tu nous as manqué !

      -T’était où ?!

      -T’as l’air fatigué.. Tu vas bien ?


      Les petits parlent tous en même temps et cela devient vite incompréhensible. En tout cas ils sont heureux de voir l’homme qui s’est bien occupé d’eux. Puis il y a aussi le petit neveu qui leur a fait bonne impression lors de leur rencontre à las camp. Mais il est négligé contrairement à la source.

      -Igor, comment va le jeunot?

      L’ancien descend et les hommes se prennent dans leurs bras. Ça fait longtemps qu’ils ne se sont pas vus. Une petite séquence émotion où chacun demande à l’autre ce qu’il est devenu tout en se renseignant sur le reste de la famille. Puis l’ange se tourne.

      -Des petites ailes. Une chevelure blonde. Ce pourrait-il ? Ivan ?

      Un simple mouvement de tête de la part du justicier pour confirmer. Puis un petit sourire. En réalité, il ne se sent pas très bien. Les évènements récents le perturbe et ça se voit. L’homme le prend dans ses bras.

      -Oy oy oy. Tu dois avoir une tonne d’histoire à nous raconter. Entrons tranquillement au chaud.

      Il est vrai qu’un petit vent frais fait quelque peu greloter notre ange. Les petits marchent autour de leur idole, Igor tandis que Dimitri De Cimitiero remonte sur son chariot. L’orphelinat est plus grand que ce que prévoyait Ivan et c’est tant mieux. Une belle entrée laisse place à deux escaliers un conduisant vers le coin des garçons : Dortoir et sanitaire. Un autre pour les filles. A l’étage ce trouve aussi la classe. Sinon, nous pouvons trouver dans le niveau où se trouvent nos hommes, une belle cuisine avec une grande salle à manger ainsi que le dortoir pour adultes et le bureau du chef de la demeure qui n’est autre que Dimitri.

      Leur du déjeuner à sonner et c’est la charmante Cali qui s’est occupé de cela avec l’aide d’Evegeni De Cimitiero. Tout le monde prend place dans la salle à manger et pour les cuisiniers du jour, ils ont une belle surprise lorsqu’ils se mettent à servir. Une nouvelle séquence… Calin.
        La journée se passe à merveille. Il ne manque plus qu’Inna De Cimitiero, la fille d’Evegeni qui devrait arrivait dans quelques jours. La raison de son retard est inconnue. En tout cas l’ange est ravi en ces lieux. Il se dit qu’il a enfin accompli quelque chose de bien, quelque chose de propre… Enfin propre… Pas tellement car l’argent vient tout de même d’un groupe de criminels. C’est le point noir qui gêne notre homme. Alors pendant deux trois jours il se fait tout petit. Silencieux. Il profite du calme des lieux pour se ressourcer. Les rires des enfants sont un baume au cœur. Une caresse qui attendrit un cœur qui s’est légèrement endurci dans le dur monde de Las Camp.  Puis les paroles de son père tournent en rond dans sa tête.
        Vladimir De Cimitiero a écrit:
        Sauver un innocent, c'est comme sauver l'humanité.
        Tuer un innocent... C'est comme tuer l'humanité...
        La deuxième partie se fait de plus en plus forte. Pour se changer les idées et arrêter de culpabiliser, il décide d’assister à un cours d’Evegenie. Arriver avant tout le monde, il se place au fond de la classe. Les élèves entre avant le professeur. Toutes ces petites têtes sont impatientes. Faut croire que le cours est vraiment bien pour que les petits soient dans cet état. Puis le grand manitou finit par arriver. Un homme de petite taille avec des lunettes accompagné par des loupes. Direction sa chaise. Lorsqu’il s’installe on entend un bon gros prout et les élèves se mettent à rire. Ce n’est pas parce qu’il y a un coussin péteur c’est parce qu’en ce moment notre homme a des gaz.


        -PAAAARDON !

        BWAHAHAHA

        -Bien le bonjour ! Reprenons le cours sur la manipulation. Faite attention mes enfants. Sans connaissance on est perdu. Beaucoup d’hommes tenteront de vous manipulez. Vous venez de las camp. Ce lieu est probablement l’endroit où il y a la plus grande manipulation. Maintenant montrez-moi votre progression.

        Les élèves lèvent la main pour montrer leur savoir-faire sur une manipulation qu’ils ont travaillée. Un élève est interrogé et il se lance.

        -On peut manipuler une personne sur plusieurs niveau t’a vus. Mais le plus simple c’est sur ses sentiments. Genre faire un chantage. Monsieur vous me donnez une bonne note ou je tue la plupart de vos élèves. Mais bon ça c’est pas le mieux. Genre faut faire en sorte que l’autre sois manipulé sans qu’il le sache. Du style le faire croire qu’il est quelqu’un. Genre j’pourrais parlais a une fille et lui dire de belle parole. La faire tomber amoureuse et hop elle fait tout ce que j’veux. Ça c’est d’la manipulation monsieur !

        D’autres élève intervienne et des idées de plus en plus folles son lancer. Mais ce genre de discussion atteint Ivan. Comme si tout venait limpide. Depuis le départ il a été manipulé par la bande mystérieuse. Quelle est la probabilité que des pécheurs de las camp accompagnent notre homme pour chercher un médecin sur south blue ? Quelle est la probabilité que des hommes encouragent un tel individu. Pourquoi les hommes sont-ils venus l’aider à sauver son oncle. Le déroulement des choses  semble si bien tourné. Faire croire à Ivan qu’il est supérieur. Mais dans quel but ?  Le seule mystère non résolu. C’est donc une énorme défaite que notre homme constate. Il fond en larmes lorsqu’il pense à tous les hommes innocents qui sont mort de par SA MAIN ! Cela perturbe le déroulement du cours et notre justicier à roulette sort. Dans les couloirs il croise un fantôme. Un garçon qui n’est pas en cour. Un individu qui semble avoir perdu son âme. Un grand chapeau couvre son visage, de plus il est de petite taille, environ un mètre vingt. Son regard s’arrête un instant sur l’handicapé, puis il continue de marcher.

          Le cours se termine dans une bonne ambiance. Cela dit, le professeur reste inquiet au sujet d’Ivan. Il part donc à sa recherche et finit par le trouver dehors devant la nature. Le vent souffle légèrement est les cheveux de notre justicier se laisse emporter sans la moindre résistance. Toujours aussi pensif, il ne remarque même pas la présence de l’arrivant qui vient se placer à coter et regarde aussi la belle nature. Depuis la venue de l’ange, notre historien a parfaitement analysé le comportement du révolutionnaire. La conclusion qu’il en fait est assez fascinante.

          -Tout le mooonde fait des erreurs. Personne n’est parfait. Apprends de tes erreurs et prooogresse. Les hommes les plus puissants de ce monde ont fait des erreurs. Personne en ce moonde n’atteint le sommet sans faire d’erreur.  Mais les meilleurs sont ceux qui se relèvent immédiatement après leur. Ils ne s’écroulent pas. Ils tombent et se relèvent immédiatement. Si Monkey D Luffy avait abandonné lors de sa défaite contre Magellan. Il n’aurait jamais atteint Maaarie Joie. Si Garp avait abandonné lorsque les ennemies lui échappaient, il n’aurait jamais acculé le seigneur des pirates. Si Otohime, la reine des hommes poissons avait abandonné sa lutte pour vivre ensemble… Il y aurait probablement eu une guerre interminable entre les hommes et hommes poissons.

          L’homme regard les yeux du justicier a roulette qui brille. Une détermination inébranlable émane de lui. L’historien a bien compris et il se retire en lançant une dernière petite phrase.

          -L’heure n’est plus au dialogue il semblerait. Tu peux compter sur moi pour former la jeunesse.

          -J’ai juste une question.

          -Hum ?

          -Pourquoi un enfant ne suivez pas votre cours. Il est de petite taille avec un couvre-chef. Son regard ma presque pétrifier, pourtant j’en ai croisé des regards terrifiants.


          -How tu *PROUT* . PAAAAARDON. Le petit… Je ne connais même pas son nom pour tout te dire. Il a subi un traumatisme qui m’est inconnuuu. Il ne parle presque pas. Je ne pense pas que le laisser ici soit une bonne chance. Pourrais-tu l’emmener ? Malgré son silence et sa discrétion, il pourrait être utile. Lors des tests intellectuels, il n’a donné aucune bonne réponse. Non pas parce qu’il est stupide, mais parce que ça ne l’intéresse pas. Il a fini le test avant tout le monde. Il cache ses capacités pour peut-être éviter que l’on profite de lui. Igor doit avoir plus d’informations.

          Les hommes se séparent. Le soleil balance férocement ses rayons avant qu'il ne disparaisse.

          *Je vais sauver ce monde. Pour commencer, je vais libérer tous les esclaves de l’ile des esclaves. Un nom bien triste. Hors de question de laisser le gouvernement dans l’erreur. Ensuite j’aurais assez de monde qui me suivront pour conquérir les iles petits à petit. Je dois contacter Rafaelo. Il a probablement de nombreuses connaissances et il pourra m’obtenir des navires. Enfin, je l’espère.*

            La soirée se passe à merveille. Le repas est correct et Ivan a remis son tissu sur la tête. Comme s’il redevenait l’être fragile qui a besoin d’être couvert. Probablement redevenu modeste, il sort pour respirer le bon air frais. Les enfants dorment et les deux sabreurs qui accompagnent notre ange s’entrainent. Cela fait longtemps qu’ils n’ont pas croisé le fer. Des coups d’armes qui s’entrechoquent sont perceptibles. L’handicapé se dirige vers le son et regarde les deux hommes.

            -Dit moi, tu n’aurais pas régressé Pédoras ?

            -Contrairement à toi, je ne passe pas mon temps à combattre. Mais je sens que ce soir la victoire est mienne hé hé hé.


            Le combat continue, mais Igor maitrise parfaitement son sujet. Les deux hommes sont assez vifs et cela offre un beau spectacle avec de multiples acrobaties. Plus le combat dur, plus Pédoras devient dangereux. Il devient de plus en plus arrogant et devient de plus en plus agressif. Un moment il se prend volontairement un coup au niveau de l’épaule pour placer une attaque dans l’estomac. Heureusement que les hommes savent se maitriser. L’arme d’Igor a légèrement ouvert son adversaire et malgré cette attaque surprise, il a saisi l’arme à mains nues et c’est ouvert les doigts. Le combat s’arrête sur cette action.

            -Eh bien, il semblerait que tu n’as rien perdu de ton agressivité.

            -T’as eu de la chance ! Hum.. Enfin. Tu restes meilleur que moi et la différence semble être plus flagrante qu’à l’époque.


            Sous le clair de lune, le trio qui fera parlait de lui regarde tranquillement la nature. Si nous remontons le temps, c’est le père d’Ivan qui était accompagné pars ces deux hommes. Un bruit vient déranger nos hommes dans cette obscure clarté.

            Perup Perup Perup…. Perup Peru Perup….

            Gatcha.

            -C’est bon prépare le rassemblement.

            -Qui est à l’appareil ?


            -Je veux que tu viennes, tu me dois un service. Tu me dois même plus que ça.

            -Isaac ?

            -Tu me dois beaucoup, petit. Ta famille t’attend. Tu as une semaine pour rejoindre la maison.

            -Que dois-je faire pour payer ma dette?


            L’homme mystère raccroche avant qu’Ivan termine sa phrase. Sa voix était dur et il n'avait pas le moindre temps à perdre. Froid, glaciale, le pire peut arriver sur l'archipel vert. Un silence fait son apparition. Personne ne semble vouloir le supprimer. Mais il faut bien, et c’est notre petit bonhomme qui s’en charge. Il s’enroule bien dans son tissu comme s’il avait froid.

            -Je dois… Je dois me rendre sur l’archipel vert. Ils m’ont aidé à te sauver mon oncle. Puis, je ne leur ai jamais promis que je ferais ce qu’ils me demanderont. Si je vais là-bas c’est pour répandre la justice.


            - De quelle justice parles-tu ?

            -De celle de père. Pour toutes les erreurs que j’ai faite. Pour tous les hommes morts par ma faute. Je ne peux revenir en arrière et les oublier. Nous sauverons ce monde.


            Son oncle se relève avec un léger sourire aux lèvres. Finalement, le petit n’était que dans une mauvaise passe à cause du trou perdu de las camp. Lorsqu’il est debout, le sabreur donne un coup sec dans le vent pour enlever les quelques gouttes de sang de son arme.

            -Afin que le sang qui a déjà coulé n’ait pas été répandu en vain, nous n’avons d’autres choix que d’en faire couler davantage.

            Tandis que l’ami de son père prend la main du jeune handicapé tout en posant un genou au sol.

            -Je sais à quel point tu aimais tes parents. Tu vas les rejoindre, mais pas encore, pas encore. Je te suivrais comme j’ai suivi ton père sans qui je serais resté un simple bandit.

            Les trois hommes rentrent tranquillement dans l’orphelinat et le petit garçon avec le grand chapeau leur bloque la route. En réalité ils sont à l’entrée et lui souhaiter sortir.

            -Où vas-tu ? Il se fait tard tu devrais te reposer avec tes camarades.

            -…

            -Comment t’appel tu ?

            -…

            Igor semble être le seul à avoir des renseignements sur le petit. Pourtant ce dernier ne se manifeste pas. Il regarde la réaction du garçon pendant quelque temps. Mais tout cela est vain. Aucune réponse.

            -Alphonse est le premier orphelin que j’ai recueilli. Ne t’en fais pas, ces hommes sont dignes de confiances.

            Dit-il en passant sa main sur le chapeau. Puis il reprend.

            -Vous savez, lorsqu’un enfant a du talent on en abuse sur las camp. C’est sans doute la seule fois où ma vie ne dépendait plus de moi. Je me rappelle si bien. Un combat des plus difficiles avait lieu. J’étais avec deux hommes pour détruire un gang et le jeune Alphonse travailler en tant que mercenaire. Un tireur de qualité. Petit et se plaçant dans des endroits étroits et sombres, je n’avais aucune chance de le localiser. J’avais la tête de l’ennemi à ma porter et lui sorti de son trou. Il partit sans terminer son contrat. Pourquoi ne m’a-t-il pas attaqué alors que j’étais sans défense? Tout simplement parce que le gang était fini et que même s’il sauve l’homme, il ne touchera pas son argent. Au final, je l’ai libéré des hommes qui le force a travaillé de la sorte et je lui ai rendu son enfance… Enfin j’essaie de le rendre plus heureux. Mais j’ai appris par la suite quelque chose d’autre. Pédoras te rappelle tu de la dernière recrue canonnier.

            -Celle qui te courrait après ? Hé hé hé, c’était bien drôle.


            -Ce petit est son fils… C’est mon fils… Alphonse De Cimitiero. La lignée des Cimitiero va bientôt s’éteindre. Nous devons être dix au maximum dans ce monde. Je me dis que cette enfant à son rôle a joué avant notre fin. Ce petit a vus sa mère mourir comme toi Ivan. Sauf que celle-ci a eu une mort loin d’être naturel... J’aimerais que tu l’entraines à l’arme Ivan. Tu es bon dans ce domaine et tu avec toi comme maitre, il deviendra probablement notre meilleur tireur.

            -Un Cimitiero ange, un autre noir de peau. C’est beau de voir une famille qui se diversifie… En tout cas. Reposons nous cousin. J’ai quelque chose d’important à régler avant de commencer ton entrainement.

            L’ange lui adresse un joli petit sourire. Ravi d’avoir un nouveau membre dans sa petite famille. Le petit partie à l’étage sans le moindre bruit, direction chambre des enfants tandis que notre trio se dirige vers la chambre des adultes. Lorsque chacun se trouve dans son lit, Pédoras se rappel d’une chose. Il a oublié d’en parler. Les alliés d’Ivan ne sont peut être pas tous bon, en tout cas il faut vérifier cela, et c’est une fiche de prime qu’il présente à l’handicapé.

            -Je te laisse t’occuper de ça.

            Le calme après la tempête. Seido10
            Seido Noroma
            23.000.000

            -Hum… Je m’occupe de tout cela demain. Reposons nous l’ami. Demain, nous partirons.