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Navarun, Navaran, Navarun : courir dans Navarone

Ma décision était prise depuis quelque temps, j’allais retourner sur les blues pour être plus efficace pour la marine et les innocents…mais pour ca j’aurais besoin d’une formation ou d’un truc du genre, je repensais à la vitesse à laquelle pouvait se déplacer le plud la classe, je devais atteindre cette mobilité…

Il ne me restait plus qu’à voir de quelle façon je pourrais apprendre ce qui était apparemment appelé le soru, l’une des techniques de déplacement du rokushi, art martial du gouvernement. Il était utilisé par les membres de cyber pelle…ou un truc du genre…

Heureusement pour moi, il y avait un être détestable, calculateur et froid ayant autant de sentiment que le popotin d’un lama lobotomisé enfermé pendant trois semaines dans une boite en verre et baignant dans ses propres excréments ainsi que ceux du singe de la cage d’au dessus ayant incubé une vingtaine de maladie incurable dont la moitié était des MST et des maladies non révélées au grand public, ce singe serait bien entendu issus d'une union consanguine entre un iguane et un lémurien (ne me demandez pas comment ils ont eu un singe) ayant tous les deux des troubles de la personnalité compulsif et le syndrome de la tournette et de docteur Jekyl et dont l'un appartiendrait au pastafarisme et le second aux licornes roses invisibles…c’est peut être un peu trop imagé, non ?
Mais au moins il était bon pour la paperasse, ce qui fait chier 98% des officiers de terrain…et cette chose s’appelait Lou Trovahechnik …

Vêtu de mon habituel costard, bien que cette fois , je portais en plus ma veste de la marine mettant en valeurs mon grade, mes médailles et une broche à l’effigie d'un chien et ma cravate était bien nouée et la chemise était entrée dans le pantalon.Je me rendis à la chambre qui avait été attribué au cyborg, je toquais à la porte et celui-ci m’ouvrit…avec un air on ne peut plus expressif…et il me fit signe d'entrer.

-Salutation Commandant  Trovahechnik, comment allez vous ?J'ai remarqué que je n’avais pas ma place sur Grand Line pour le moment, c'est pourquoi j'aimerai que vous m'aidiez à ètre réafecté sur les blues où je seras plus utile pour la marine...s'il vous plait

Le protocole me faisait chier, mais parfois il fallait l’utiliser…avec un peu de chance Lou s’amusera à faire de la paperasse…et ce dera sans doute notre dernier contact...je ne savais pas si j'en devais me réjouir ou en être attristé, il était une partie des dogs et une partie de ma vie...mais a coté ...il était chiant...


Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Dim 17 Nov 2013 - 18:03, édité 1 fois
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Lou Trovahechnik, comme à son habitude, travaille. Rien de mieux que le travail pour réussir sa journée. En l'occurrence, il a de nombreux documents à remplir et des rapports à taper. La disparition de Gharr Hadoc. Ce qu'il s'est passé sur Banaro. L'état du passeur. L'état des lieux des armes et des équipements. Le nombre d'objets disparus. La proportion de nourriture avalée. Les rapports de comportements des différents membres des Ghost Dogs. Bref, quantité de papier à noircir à l'encre. Il y en avait pour des jours et des jours.

Un véritable plaisir, en d'autres mots.
Un plaisir interrompu par l'arrivée de Yamamoto Kogaku. Le commandant observe le marine entrer. Son visage est inexpressif, comme à son habitude. En écoutant l'officier, il n'a aucune réaction, même si cogite sous sa caboche.



Lieutenant-colonel Kogaku, j'ai du mal à comprendre ce que vous dites. Vous venez à peine d'arriver sur Grandline et vous pensez ne pas être compétent. D'après ce que vous m'avez dit de Banaro et selon les trente-sept pages de rapports que j'ai rédigé sur vos faits d'armes ; rapports en trois exemplaires ; rien ne montre une quelconque incompétence. Vous êtes apprécié de vos hommes comme l'atteste les témoignages détaillés que j'ai ici.

Il désigne une pile de feuilles qui doit avoisiner les deux cents pages.

En deux exemplaires.

J'ai déjà parlé avec les officiers de la base. Ils ont une place de lieutenant-colonel pour vous. Vos excellents états de service vous permettent de postuler aisément à ce poste.

Il se lève et s'approche du marine.

Je ne vous comprends pas. Qu'est-ce qui motive ce soudain départ ?
    Le cyborg m’écouta patiemment, n’affichant a aucun moment la moindre émotion, a un moment je crus voir une lueur d’incompréhension dans son regard…je finis par me persuader qu’il s’agissait simplement d’un changement de luminosité.

    Je regardais la pièce dans laquelle vivait Lou, c’était une salle a l’équipement spartiate (ce n’est pas comme si je m’attendais à voir des slibard trainé par terre mais bon…), seul un pauvre (et encore ce serait moins propre)  aurait moins de choses…par contre, les piles de dossiers s’entassaient…Il y avait certains tas qui avaient sans doute provenu d’un foret entière…Voila donc a quoi il passait son temps…faire des rapports…le pauvre…

    -Lieutenant-colonel Kogaku, j'ai du mal à comprendre ce que vous dites. Vous venez à peine d'arriver sur Grandline et vous pensez ne pas être compétent. D'après ce que vous m'avez dit de Banaro et selon les trente-sept pages de rapports que j'ai rédigé sur vos faits d'armes ; rapports en trois exemplaires ; rien ne montre une quelconque incompétence. Vous êtes apprécié de vos hommes comme l'atteste les témoignages détaillés que j'ai ici.


    Quoi ? Trente-sept page me concernant…et en trois exemplaire…va falloir que je m’en procure un…par contre je me demande si il s’est tapé … donc 37+37+37…111 pages dont trois les mêmes écrit de sa main ou seulement 37 et le reste photocopié ou délégué a un subordonné ?

    En deux exemplaires.

    Il me désigna un tas d’au moins trois cents pages…rassure moi Lou…le tas la…c’est le double exemplaire…tu n’as pas été demandé a chaque homme un avis sur chacun des officiers…Mais pourquoi fait-il cela, pour le souci des gens ?  Pour le plaisir de souffrir ? Car il aimait cela ? Saint, masochiste ou bourreau du travail ?

    - Je ne vous comprends pas. Qu'est-ce qui motive ce soudain départ ?

    Ok va pour un saint…c’était surement un bon gars incompris…ce n’était pas vraiment la question qui m’étonnait mais son auteur, j’aurais pu simplement dire, ce ne sont pas vos affaires, mais je décidais de lui sortir la totale…j’aurais peut être le droit à une psychanalyse gratuite….je lui montrais mes bras bandé

    -Ces derniers temps je ne suis sortis de mes affrontements vivant presque seulement à la grâce à la chance, ou par blessure que je me causais moi-même pour éviter pire…et aussi longtemps que je me souvienne je n’ais jamais gagné le moindre combat étant seul…et sur Banaro, j’ai été incapable de vaincre le pirate, et j’ai été inutile dans notre mission…j’ai aidé deux trois gars dézingué deux trois rats…rien de glorieux…C’est pour ca que j’aimerais repartir sur les blues, réussir a faire des choses seuls…devenir plus puissant et capable de protéger ces personnes qui me font confiance…je suis apprécie…certes, mais je suis trop protecteur et pas assez fort…j’ai aussi un espoir un peu puéril peut être, mais j’aimerais essayer de reprendre le flambeau des grands équipages disparus, certes certains ont été créé mais bon…ils sont tous en partance pour GL…et il n’y aura plus grand monde pour les blues…et il faut protéger ces gens…j’espère essayer de sauver Gharr…mais a part nous deux, il n’y aucun officier des Dogs qui soit totalement opérationnel…donc peut être créer un nouvel équipage … cela me permettra de prendre des forces et de l’expérience pour mieux revenir sur GL et sauver Gharr et devenir un cauchemar pour les criminels…j’en profiterai pour apprendre le rokhusi, améliorer mes dons… tout ca…je ne sais pas si j’ai perdu toute confiance en moi suite à notre défaite…et que mon jugement est obscurci … mais bon soit je reste ici et je laisse le temps passer soit je rentre à la maison revoit la famille, botte le cul a quelques méchants et reprend la forme…c’est peut être un peu confus mais je ne sais plus quoi penser…désoler d’avoir pris tout ce temps Lou…


    Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Dim 17 Nov 2013 - 18:04, édité 1 fois
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    Yamamoto parle et Lou écoute. Mais il ne fait pas que ça. Il prend des notes. Son écriture est rapide et claire. Ce qu'il écrit ? Yamamoto ne peut pas le savoir. Toutefois, il écrit beaucoup. Son regard oscille entre la gauche et la droite de sa feuille sans jamais regarder le lieutenant-colonel. Et alors que Yamamoto a fini de parler, il continue de griffonner sur sa feuille. Une page. Deux pages. Il en a écrit encore plus que ce qu'a dit le jeune marine.

    Finalement, il s'arrête. Il jette un coup d'oeil à Yamamoto avant de retourner à sa feuille.

    Je résume. Donc.

    Vous m'avouez le crime d'automutilation en mission pour éviter d'accomplir son devoir, ce qui est un crime grave puni, similaire à de la désertion et de la trahison au combat.

    Vous avouez aussi votre incapacité à vaincre un adversaire, ce qui remet grandement en doute les faits d'armes qui font de vous un lieutenant colonel. Vos actions sur Ohara, Bliss et au Quartier Général de South Blue sont donc à être remise en cause par cet aveu.

    Vous m'avouez aussi votre totale ignorance des effectifs alloués aux quatre Blues, prétextant un, je cite « plus grand monde pour les blues » qui est totalement infondés. Les effectifs pour ces quatre mers ont toujours été plus ou moins constants. À moins que vous possédiez des informations capitales quant à des pertes majeures dans nos troupes pouvant aller dans le sens de vos propos. Si cela est le cas, j'espère que vous aurez la présence d'esprit de m'en faire part.

    Vous faites aussi preuve d'un grand manquement au protocole militaire en appelant le Capitaine Ghar Hadoc par son prénom et en utilisant pas son grade légitime dans la hiérarchie militaire. Il en a de même pour le mien : ça sera Commandant Lou, Lieutenant Colonel Kogaku. Il semblerait qu'il y eut des manquements dans votre formation pour que vous ayez oublié ces règles élémentaires de respect militaires.

    Outre ces règles, vous semblez croire que la création d'un équipage se fait seulement selon votre bon vouloir alors que c'est l'inverse, officier Kogaku. C'est la marine qui vous alloue un navire et un équipage, si cette même marine vous fait confiance, évidemment. De plus, vous semblez être bien présomptueux de vous prétendre capable d'apprendre ce que vous appelez « rokhusi » et qui doit se traduire par le Rokushiki. C'est un art de combat martial complexe qui nécessite une détermination de fer et des qualités physiques hors normes. Étant donné vos précédents témoignages, je doute que votre détermination soit aussi solide et que vos qualités physiques soient au point puisque vous m'avez avoué incapable de gagner contre un adversaire seul.


    Lou vient de terminer la deuxième page. Son regard revient à Yamamoto.

    Je vous remercie de ce témoignage très enrichissant qui devrait mettre en lumière les différents aspects de votre dossier. Étant donné vos lacunes évidentes et vos aveux sur votre incapacité à remplir votre devoir, il est plus qu'évident que je vais appuyer votre candidature pour retourner sur l'une des quatre Blues. De toute évidence, vous êtes incapable de réussir sur Grandline.

    Pendant qu'il parlait, Lou a rempli un formulaire qui trainait sur son bureau. Probablement un formulaire de mutation.

    Vous avez quelque chose à ajouter, lieutenant-colonel Kogaku ?
      Le loulou, m'écouta et nota ce que je disais...il joue le psy en plus...je ne comprends pas pourquoi Pludy le haïssait tant...

      Il me fit son petit résumé...

      L'enfoiré, l’enflure, le rat, le bâtard, l’ordure, abusé ainsi d'un pauvre marin, je retire tout ce que j’ais dis sur toi sale être vénal et abject à l'existence pourrie limitée à la paperasse, je vais enfoncer mon bras dans ton fondement et arracher ton cœur pourris, je vais t'étriper et te pendre avec tes tripes, je vais remplir ton stylo avec de l'encre invisible, je vais arracher ta tête et jouer au Base-ball avec. Je vais te jeter dans une fosse de grand-mère faiseuses de cookies, te couvrir de miel et te jeter en plein Alaska.

      Calme toi Yama, calme toi...tu peux le briser en deux avec une main mais faut pas le faire...

      Que redoute le plus cette boite de conserve au cœur ablaté ?
      Ne pas pouvoir travailler ?
      Alors donnons lui des vacances mais avant...

      La raclure en face moi espérait me voir m'énerver, me voir pleurer ?, j'avais transformé mon rictus en un sourire triste.  Walter m'avait forcé à lire assez de bouquins sur les lois, la guerre, la psychologie et j'en passe, je pouvais sans grand problèmes briser chacune de ses allégations pourries...je vais lui botter son cul robotisé...Et il n'aura pas la satisfaction de me voir s'écraser devant lui...quoique...autant le "manipuler" pour qu'il m'obtienne ce que je désire, la moitié du travail a déjà été faite.


      -J'ai effectivement l'une ou l’autre chose à rectifier commandant

      Je pensais que vous comprendriez en disant «me causer une blessure pour éviter le pire", cela pourrait s’appeler du sauvage de meuble. Prenons pour situation donnée ceci: vous vous retrouver face à un homme vous attaquant avec un couteau et vous n'avez pas d'arme pour vous défendre et pas la possibilités d'attraper le poignet, il ne vous reste plus qu'a vous empaler la main pour l’empêcher de vous tuer, a partir de ce moment nous ne pouvons pas catégoriser cela comme de l'automutilation.

      Je pensais aussi, que connaissant mes action antérieurs, vous auriez compris la nuance, je dis simplement ici que la plupart de mes adversaires ont toujours pu s'enfuir à cause de perturbation externe ou de pouvoirs cachés. Ici je voulais énoncer le fait que le Rokushiki, désolé pour mon lapsus, me permettrait de les rattraper et une force plus grande me permettrait d’arrêter un Mandrake furieux de m'attaquer pour sauver l'un de ses amis. Je ne nie en rien ma capacité à me battre.

      Ensuite, par plus grand monde, je me suis mal exprimé et j'aurais du dire que certaines formes de pression ont disparue des Blues tels que les équipages prestigieux que nous formions, ce qui, et cela a été prouvé, réduisait le taux de criminalités, documents fournis par vos soins a chaque membre de l'équipage en triple exemplaire. J'espérais essayé de recréer un groupe d'intervention capable de rajouter un peu de pression Je n'entrevoyais pas le fait que je ferais se faire tous les criminels des blues dessus tout seul et que les forces en présence avait diminué,Mea culpa.

      Désolé pour mon manquement en protocole militaire et merci pour avoir accepté ma requête.

      Je pris un air contrit...je n’aimais pas m'écraser mais avec les gars comme ça...j'espère que ça va marcher

      - Ne vaut-il mieux pas me faire rencontrer l'une des personnes maitrisant cet art martial pour évaluer mon niveau ? Il vaudrait mieux éviter une bévue administrative.

      A moins biens sur que tu préfères que l'on voie ça entre homme dans la cour...


      Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Dim 17 Nov 2013 - 18:05, édité 1 fois
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      Yamamoto se remet à parler, alors Lou reprend des notes, consciencieusement. Il prend une autre page pour la peine. Le marine se rétracte. C'est autre chose que des aveux. Il ne faut pas avoir le même regard sur ces propos, d'où l'intérêt de faire une distinction entre les deux. C'est surtout très intéressant. Yamamoto se défend sur certains points et pas sur d'autres. Cela implique qu'il n'a aucun argument à opposer aux conclusions de Trovahechnik. Le but est atteint.

      Une personne normalement constituée s'en serait réjoui. Pas Lou. Ce n'est juste que son travail. Et il le fait sans montrer la moindre émotion, même au plus profond de son être. Il y a juste deux choses qui le font tiquer ; sa lèvre supérieure se soulève d'un millimètre. C'est très anormal. Il s'arrête d'écrire et place le document dans le dossier Yamamoto et il revient enfin au marine.

      Il n'y a pas d'amis. Juste des supérieurs, des homologues et des subordonnées.

      Vision très Louesque.

      Je ne fais jamais de bévue administrative.

      Là, on touche à sa fierté. Bref échange de regard avec le marine. Mais ça ne va plus loin. Il n'est pas comme ça, le Lou. Il est intègre. Un autre document qu'il sort du milieu d'une pile de documents parfaitement rangé ; à se demander pourquoi celle-là et pas une autre. Il remplit sommairement le document.

      Un navire partira de Navarone dans deux jours. Quai numéro trois. Direction South Blue en passant par West Blue. Vous êtes réaffecté aux Blues. Fournissez ce document au QG de South Blue. Ils vous trouveront une affectation. Je leur communiquerais votre dossier pendant votre voyage.

      Adieu, lieutenant-colonel. Vous avez été un Ghost Dogs. Mais vous restez un marine.

      Il retourne à ses documents. Écris quelques mots avant de s'arrêter.

      pour votre gouverne, il n'y a pas de stage tout frais payé aux frais de la marine pour vous apprendre le Rokushiki. Si quelqu'un peut vous l'apprendre, convainquez-le. Prouvez que vous êtes capable de maitriser cet art martial.

      Maintenant, j'ai à faire.
        Le trou du Lou, parut s’indigner lorsque j’envisageais le fait que Gaga était humain…je faillis sourire…

        -Il n'y a pas d'amis. Juste des supérieurs, des homologues et des subordonnées.

        BOUM assosiasme sociopathe dans tes dents. (Oui le néologisme c’est bien)

        Il confirma ensuite ma vision des choses à propos de son égocentrisme narcissiques de classe interstellaire…ah la la que c’est marrant d’appuyer là où ca fait mal…

        -Un navire partira de Navarone dans deux jours. Quai numéro trois. Direction South Blue en passant par West Blue. Vous êtes réaffecté aux Blues. Fournissez ce document au QG de South Blue. Ils vous trouveront une affectation. Je leur communiquerais votre dossier pendant votre voyage.

        J’approuvais d’un signe de tête.

        -pour votre gouverne, il n'y a pas de stage tout frais payé aux frais de la marine pour vous apprendre le Rokushiki. Si quelqu'un peut vous l'apprendre, convainquez-le. Prouvez que vous êtes capable de maitriser cet art martial.

        Maintenant, j'ai à faire.

        -Merci pour votre travail Commandant

        Je me dirigeais vers la sortie et m’arrêtais à la porte et sans me retournais je lui lançais.

        -Commandant…j’aimerais m’adresser à Lou pour lui demander une simple faveur…occupez vous bien du petit Pludbus…aidez le dans sa nouvelle vie, adieu…désolé pour cet autre manquement protocolaire.

        Je le saluais et quittais la pièce.

        Je me rendis dans ma propre chambre, bien plus bordéliques. Je shootais dans l’un de mes nombreux sacs pour me frayer un passage jusqu'à ma couchette que je débarrassais des lames qui s’y trouvait… c’était vraiment le bordel en fait.
        Je pourrais presque représenter le chaos avec mes affaires…héhé…le bruit que je fis réveilla le loup.

        *Ca a été avec le gars*

        *C’est pas un gars c’est un bureaucrate*

        *C’est quoi la différence*

        *Même cette chaise est plus humaine*

        *ah…*

        Je me couchais, j’allais voir cette histoire de roro tout a l’heure…la j’ai un peu la flemme, Lou a été trop chiant. Ne trouvant pas le sommeil, je me levais, dénouais ma cravate et je mis un jeans. C’est parti pour la collecte d’information, je me dirigeais vers l’épicier de la base et tombais sur une caporale d’une vingtaine d’année, assez jolie, en train de manger un croissant …le coup de chance. Je rentrais dans la boutique sans qu’elle me remarque, pris un donut et m’appuyais à coté d’elle.

        -Salut caporale

        La fille me regarda, vit mon grade, se releva d’un bond, jongla d’une façon mignonne avec le croissant (si c’était un mec j’aurais dis pathétique…) et finalement se mit au garde a vous avec son demi-croissant sur la tempe.

        -J’tais fais si peur que ca, allez repos.
        -Bien Lieutenant-colonel !

        Elle resta droite comme un piquet devant moi sans manger.

        -Mets toi à l’aise je ne suis pas venu faire une inspection.
        -Bien Lieutenant-colonel.

        Elle s’adossa contre le mur

        - Hé appelle-moi Yama aussi
        -Cela ne se fait pas lieutenant-colonel !
        -C’est chiant et long a dire hein ?
        -Que me voulez vous monsieur ?
        -Ah ah j’suis un peu jeune pour me faire appelez Môsieu et Yama reste plus court

        Elle rougit.

        -Que me voulez vous Yama…
        -t’es de passage ?
        -Non, je suis affecté ici…pourriez vous cessez de me tutoyer ?

        Allez va pour la tyrannie

        -Je vous ordonne d’arrêter le protocole lorsque vous vous adressez à moi caporal, ca me fait chier.

        Ah la la elle ne saura plus répondre la…

        -Ok, Yama
        -Y’a quoi à faire ici ?
        -Dans quel sens ?
        -Activité tout ca ?
        -Pas grand-chose à part une salle de muscu
        -Y’a d’autres officiers qui y vont ?
        -Y’a bien le colonel Wrigth qui y va tous les jours mais sinon…
        -Rokushiki ?
        -Affirmatif
        -il y va vers quelle heure ?
        -généralement de 4 à 6 heures.
        -Merci, je te laisse.
        -Qui êtes vous au juste ?
        -Un ex-dogs qui n’en a rien à foutre du protocole.

        Je m’en allais.

        Je me dirigeais donc vers la dite salle de sport (non sans demander mon chemin), il me resterait une bonne heure pour épater la galerie et tester les machines.

        C’était une grande salle, avec de nombreuses personnes en train de s’entrainer, il y avait un grand nombre de machine, n’ayant jamais fais de salle, je ne connaissais aucune des machines mais je m’adapterais…
        La plupart des gars étaient en t-shirt avec un essui, que je pus me procurer dans une caisse dans un coin…n’ayant pas de t-shirt et ayant trop la flemme de rentrer dans ma chambre je me mis torse nu, pas envie de pourrir ma chemise non plus…

        Je m’arrêtais devant une machine assez particulière : il y avait une plaque en métal couverte d’un coussin, cette plaque était reliée par une barre en acier avec des roues qui s’ajustaient sur deux rails. Il fallait mettre des poids et frappais le coussin, pour faire reculer la barre sur ressort, et plus on mettait de poids plus les ressorts étaient lourd.
        Pour commencer, je mis 50 kilos et frappais le plus fort possible, la structure partit a toute vitesse et écrasa les ressorts au maximum, j’eus presque peur de briser la structure

        CLANG

        Le bruit se répercuta dans toute la salle, et la barre revient et percuta le frein avant.

        CLANG

        Tous le monde tourna la tête vers moi…donc 50 kilos ce n’était pas assez. Je doublais la charge et frappais à nouveaux…même problème…
        Le gérant de la salle, un mec sec à l'air mauvais, viens dans ma direction regarda la charge, me regarda et il fit plusieurs aller-retour.

        -Ceux qui ont mangé un fruit du démon et les cyborgs ne sont pas admis…
        -ca tombe bien j’en suis aucun des deux
        -Faites moins de bruit

        Et il s’en alla.

        Je continuais à m’exercer ainsi, assez longtemps pour amasser une petite foule autour de moi qui commença à me mettre au défi de tel ou tel appareil avec tel charges, je les relevais tous bien entendus, je regardais ma montre si il était ponctuel il allait arriver d’une minute à l’autre.


        Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Dim 17 Nov 2013 - 18:06, édité 1 fois
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        Et comme chaque jour, à 16 heures pétantes, le colonel Wrigth fait son entrée. Un instant avant, un certain nombre de sportifs qui n'étaient pas tombés dans le piège de Yamamoto pour leur faire perdre la notion du temps s'étaient échappés de la salle de musculation en prévision de la venue du colonel Wrigth. La salle avait perdu la moitié de ses habitués. Comme d'habitude. Et alors que Wrigth entre,  les habitués prennent conscience de leur erreur. Une erreur fatale. Habillé de sa tenue très moulante, surtout en bas, le colonel Wrigth salue l'assistance.

        Salut les petits bras ! Votre dieu à tous est de retour !

        Spoiler:

        Ses vêtements laissant entrapercevoir une musculature copieusement huilée, Wrigth passe au milieu des machines et des hommes en roulant des mécaniques. Il y va de son petit mot à chacun. Des surnoms jamais très reluisants. Les hommes grimacent. Il y a des regards noirs. Le gérant, lâche, fuit en prétextant une pause café. Un autre tente de sortir, mais il est vite attrapé par Wrigth qui se jette sur lui, tel un chasseur de primes sur une prime facile.

        Toi ! Tu ne sors pas tant que je ne t'ai pas défié ! Faiblards ? Montre tes muscles ! Impose-toi ! Fais voir si tu es plus fort que l'illuuuuuustre colonel Wrigth.

        Et il prend à deux mains pour le mettre sur une presse. Quelque poids en plus pour atteindre les trois cents kilos. L'homme essaie. Quelques-unes. Sans réussir davantage. Wrigth le pousse sans ménagement et s'installe. Les mouvements de jambes s'enchainent. Dix. Vingt. Trente. Cinquante ! Il sue. Mais il tient. Il fint par s'arrêter, un peu rouge.

        Tu es faible ! FAIBLE ! Qui est le prochain ?! Hein?!

        Le vaincu en profite pour fuir sous les regards envieux de ses collègues.
          Peu à peu mes ''fans'' commencèrent à partir...malheureusement le plus chiant restait.

          -Vas y fais un salto avec des poids de 200 kilos

          Il me faisait chier comme ca depuis longtemps…

          On m’avait poussé jusqu'à des 280 kilos, cela semblait les emplir d’une joie sauvage, comme si ils se disaient « ah ah à nous de te faire souffrir ». Les exercices étaient divers, mais je les faisais sans problème avec les masses à la forge j’avais développé mon tronc. Comme, il fallait de bon appuis et activer un vieux soufflet à forge, j’avais affuté mes jambes. Nous pouvions rajouter à cela les heures de courses, de nages et d’entrainements divers, j’avais obtenu une bonne musculaire qui étrangement n’était pas trop voyante…les gènes sans doute.

          Peu à peu, une partie de mes fan s’en alla, soudain, un gars en tenue moulante qui dévoilaient TOUTES ses formes, qui aux passages étaient très musclée. Moi à coté j’avais des « bosses » pour muscles, lui c’étaient un enchevêtrement de muscles apparent…un culturiste sans doute…serais-ce le colonel ?
          Je glissais au gars chiant.

          -C’est qui ce gars qui est sans doute de l’autre bord ?

          Beh oui désolé, mais lorsqu’on se balade avec une tenue moulante blanche, y’a un problème, je ne dis pas bien sur par la que tout les mecs en tenue moulante blanche sont de l’autre bord, mais lui il l’est j’en suis presque sûr…
          Sans me donner de réponse, le chiant se barra, le mec en blanc l’attrapa, cria :

          -Toi ! Tu ne sors pas tant que je ne t'ai pas défié ! Faiblards ? Montre tes muscles ! Impose-toi ! Fais voir si tu es plus fort que l'illuuuuuustre colonel Wrigth.


          Le jeta sur une machine, y rajouta une masse de 300 kilos, puis voyant qu’il ne savait rien faire, il prit sa place, Bougea la charge sans grand problèmes commençant à peine à chier vers les 10 derniers.

          -Tu es faible ! FAIBLE ! Qui est le prochain ?! Hein?!

          Je fis craquer ma nuque et mes jointures, geste superflu si on considérait que je venais de m’exercer…certes pas assez pour transpirer mais bon…
          Une lutte sans merci allait se dérouler entre nous deux, deux corps musclé qui allait s’affronter dans un duel musclé de musculation, dans peu de temps leur deux corps brilleront couvert de transpiration et…Mais c’est totalement dégelasse.

          Je me trouvais à coté d’une machine où il fallait tirer une charge où il fallait tirer une charge en utilisant ses bras, on partait d’au dessus de la tête et tractait la charge jusqu’au abdominaux tout en restant bien droit, certes le soru nécessitait les jambes, mais autant donner une bonne première impression … et cette machine, au vu de mes activité seraient la plus simple à utiliser pour moi. Je mis une charge de 320 kilos.

          -Hé Colonel faites mieux

          Je commençais à lever la charge sans vrai problème, âpres tout, la forge utilisait le même mouvement. Dix en dix secondes facile, vingt en vingt seconde facile, trente en trente seconde…mal au bras bordel, ma vitesse diminue un peu mais je continuais, quarante en quarante-cinq secondes…putaaaaaiiiiinnnn. Les dix derniers furent assez dur, vers les derniers j’avais besoin d’une pause d’une ou deux secondes pour retirer…espérons qu’il ne fera pas mieux…crevé moi.


          Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Dim 17 Nov 2013 - 18:07, édité 1 fois
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          Ah AH ! En voilà un homme qui se prétend fort ! Mais il faut le montrer ! Viens ! Viens te battre avec la machine ! Viens jouer ta vie contre cette masse sans vie ! Le combat entre l'humain et l'immatériel ! Oui !

          Le bras levé, te laissant deviner sa pilosité sous aisselles, il admire ta performance. À chaque fois que tu portes, il gueule. Il t'encourage. Il vit avec toi ton effort. Et quand tu t'arrêtes, c'est lui qui souffle le plus. Tu t'éloignes de la machine, mais il a bien compris. À lui de faire mieux. À lui de combattre la machine ! Mais peut-être qu'il est pire qu'une machine...

          Le voilà dessus. Il démarre rapidement. Les poids s’enchaînent avec une vitesse hallucinante. Pendant ce temps, il souffle comme un bœuf et son regard est totalement fixé vers l'avant. Il serre les dents comme jamais. Puis, le rythme diminue. Il suinte la sueur par tous les pores de la peau. Difficilement, il s'approche de ton propre score. Encore une. Puis une autre. Puis ton record, puis...

          Plus rien.

          Il lâche tout. Pendant une bonne minute, il essaie de te parler, mais sa respiration est tellement dense que c'est un charabia total. Enfin, il parvient à articuler quelques mots.

          … c'est donc pour renforcer la masse musculaire, tu vois ?

          Il semble attendre une réponse, puis finalement, il se relève et s'approche de toi.

          Rah ! T'es vraiment bon toi ! Dans mes bras !

          Sans que tu puisses faire quelque chose, il t'attrape et te plaque contre son torse luisant dans une accolade fraternelle et sans arrière pensé. Les secondes sont des heures, mais restent finalement que des secondes. Il arrête.

          Tu as du talent ! Autant que moi ! Moi qui maitrise le Rokushiki ! Regarde ! Je vais faire le Soru !

          Il s'apprête, visiblement très concentré.

          Soru !

          Il ne se passe rien. Il reste là.

          Mmmmh. Ça a marché hier … Soru !

          Toujours rien.

          Soru ! Soru ! SORU !
          Mmmh. Peut-être qu'il faudrait aller dehors pour que ça marche ...
            Je remarquais que le gars m’avait encouragé et qu’il était à présent plus crevé que moi marrant…

            Il se mit à la machine et se mit à soulever la charge à une grande vitesse.Trop vite en fait, si bien qu’il finit son exercice totalement à bout de souffle et qu’il fut incapable  de parler durant de longues minutes. Ceux qui ne s’était pas enfuis, me firent des signes d’encouragement et s’enfuirent…normal

            -Rah ! T'es vraiment bon toi ! Dans mes bras !

            Je n’eu pas le temps de bouger et il m’attrapa et me serra dans ses bras puissants et en profita pour me broyer les vertèbres et m’embarrassa très profondément, je fis tous pour éviter son regard, cela me sembla durer éternellement…heureusement que j’étais torse nu, il était tellement en sueur qu’il m’aurait foutu ma chemise en l’air…même si j’aurais préféré avoir une armure de tissus

            -Tu as du talent ! Autant que moi ! Moi qui maitrise le Rokushiki ! Regarde ! Je vais faire le Soru !

            Si ce n’est pas de la chance de malade ca…tient il ne bouge pas. Une mouche passa, et il ne bougea pas…un,  deux, trois, soleil, il ne bouge pas. Mais où c'est qu'il est le soru, où qu'il est le soru...Bouh...il est pas la.y court pas y court pas le tas de muscle de Navaronne, il ne passera pas pas ici, il ne passera pas par la...abracadsoru...non je ne suis pas magicien non plus...un, deux, trois soru ?...toujours pas.
            C’est fascinant…j’aurais perdu une heure pour rien ?

            Quand sorais je si il le maîtrise, non ne soris pas... je pense que je devrais m’arrêter sur les jeux de mots de merde avec soru...ce serait...sorudide...non pas rigoler...pas rigoler, même si ce jeux de mots est ÉNORME.

            Il m’entraina dehors…si il rate je me moque…si il réussit je lui sors une phrase du genre « Oaw c’est génial tu as fais comment ? »

            La bon entrainement sans le demander qui passe…


            Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Dim 17 Nov 2013 - 18:08, édité 1 fois
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            Sur le passage de l'officier, les hommes s'écartent. Pas par respect, par crainte. Et quand l'homme est passé, ils n'hésitent pas à échanger des remarques moqueuses. Une totale absence de respect pour la hiérarchie. Ça mériterait des blâmes.

            Mais une fois dans la cour, comment avoir du respect pour un officier de la marine qui prétend connaître le soru et qui ne fait que se ridiculiser, toujours un peu plus. Les sorus s’enchainent et se ressemblent dans leur non-existence. Wrigth transpire. Il prétend qu'il va s'en souvenir. C'est certain. Il savait hier. Il s'enfonce, jusqu'à ce qu'elle arrive en criant.

            MAIS QU'EST CE QUE TU FOUS TONTON ?!!

            Spoiler:

            Le lieutenant d'Elite Mathilda Wrigth fait son entrée, telle une furie, attrapant son oncle par le col. Les pitreries du membre de sa famille semblent ne pas l'avoir conquise.

            Mais Mathilda ! Je montre à cet homme valeureux les prouesses do Soru ! Il est fort ! Comme moi !
            Je t'ai dit cent fois que ce n'est pas la force qui détermine la maitrise du Soru ! Tu fais honte à tout ce que je t'apprends. J'suis déçue ! Nah.

            Elle le lâche et croise les doigts, tournant le dos à son oncle, le lieutenant Wrigth. Lieutenant ? Oui. À une époque, Wrigth a été colonel. Puis sa tendance a épuiser ses hommes dans des exercices intensifs eut raison de son grade lorsqu'une attaque de pirate n'eut pour seule adversaire une base entière de marine complètement vidé de toutes forces physiques. Disgracié, il avait atterri à la division logistique de Navaronne ou les muscles sont beaucoup moins utiles. Dorénavant lieutenant, il a continué à se faire appeler colonel. Il y tient. De bonnes grâces, on continue à l'appeler ainsi. C'est un peu le même genre de secret que celui du Basilic, mais pour la division de la logistique.

            Ce n'est que depuis six mois que sa nièce a accepté de lui enseigner le Rokushiki pour qu'il puisse prouver à tous qu'il est l'homme de la situation, riche de compétences multiples. Un entraînement assez laborieux.

            Mais ! J'ai fait exactement comme je t'ai dit !
            Soru !

            Elle disparaît et réapparaît derrière son oncle.

            Moi ça marche. Alors c'est que t'as mal écouté !


            Le lieutenant marmonne des excuses sans fond. La lieutenant d'Elite se détourne de lui pour finalement se poser devant Yamamoto. Puis elle penche la tête.

            S'il vous plait. Veuillez excuser mon oncle. Il prétend beaucoup de choses, mais ce n'est pas toujours vrai. J'espère qu'il ne vous a pas trop importuné. Si je peux faire quelque chose pour vous, n'hésitez pas ! Encore désolé !
              Il ne partait toujours pas, pourquoi étais-je tombé sur cet attardé…Il continua son manège grotesque encore quelque minutes, enfin je crois, j’avais rapidement mis mon cerveau sur « off » , plus qu’a attendre qu’il m’oublie…ou qu’il meure d’une façon quelconque et qu’il souffre. Si je retrouve la fille qui m’a dit ca, je l’envoie au bagne pendant une semaine…

              Je fus tirer de ma rêverie, par un hurlement puissant, qui ne pouvait que provenir d’une fille, je mis quelque secondes à trouver la source de cet hurlement. C’était une assez jolie fille, un peu plus vielle que moi, qui fonçait vers le colofiotte…attends, il n’est pas colo, je regardais son épaulette…un lieutenant…
              La jolie fille attrapa, « l’inutile » par le col et lui cria dessus encore plus fort, heureusement, j’avais eu le temps de diminuer mon ouïe, elle crie vraiment fort

              Je savais, que Navaronne, était une sorte de poubelle, d’après mers gars du moins, mais à ce point, heureusement, il y a de jolie fille comme ca. Attends, elle a dit quoi ? Tonton ? Donc la « magnifique », est la nièce du boulet cosmique qui se trouvait devant moi, elle devait donc s’appeler Parfaite Wrigth . C’est peut être d’elle que parlait la fille de tout à l’heure, pourtant elle est lieutenant d’élite…c’est cocasse.

              Le tas de muscle décérébré et incompétent, au look suspect digne d’un péripatéticien bon marché et je ne parle pas d’un péripatéticien à la Aristote, je suis sûr qu’il ne serait même pas assez compétent pour travailler comme éplucheur de banane ou briseur de noix ou encore planteur de gland, encore faut il que ces métiers existe…Même technicien de surface serait supérieur à ses capacité.

              La magnifique inconnu, exécuta parfaitement le soru. Je vis l’erreur de la nature, s’écraser encore plus devant la fille, qui pourtant était deux fois plus mince et qui avait deux têtes de moins que lui. Elle s’approcha de moi et pencha la tête sur le coté

              S'il vous plait. Veuillez excuser mon oncle. Il prétend beaucoup de choses, mais ce n'est pas toujours vrai. J'espère qu'il ne vous a pas trop importuné. Si je peux faire quelque chose pour vous, n'hésitez pas ! Encore désolé !

              Je me frottais l’arrière de la tête l’air gêné.

              -Il ne faut pas, on a tous des gens spéciaux dans notre famille. Votre (je me retenus pour ne rien dire d’insultant) tonton m’as simplement promis de m’apprendre le soru .

              Je jetais ensuite un regard rapide à l’énergumène, et lui lançait un regard assez noir pour lui faire comprendre que si il me suivait pas il allait morfler, du moins j’espérais qu’il allait comprendre ça.


              Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Dim 17 Nov 2013 - 18:09, édité 1 fois
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              Des gens spéciaux ? Quoi de gens spéciaux ?

              Regard interrogateur mêlé à la suspicion. Elle pense que t'es en train de remettre en doute les qualités cognitives de son tonton. Elle aime bien son tonton même s'il est un peu trop sûr de lui, parfois, mais de là à dire ça. Il y a un gouffre. Heureusement, ledit tonton vient à la rescousse sans le savoir.

              Mais oui ! Je suis très spéciale ! Je suis le colonel Wright ! Et je vais apprendre le Soru ! Montre-nous ! Qu'on apprenne !

              Bref regard de la demoiselle vers son tonton.

              C'est compliqué le Soru. Il suffit pas de dire qu'on veut l'apprendre pour que ça marche. Faut avoir les capacités !


              J'ai les capacités ! Lui aussi ! Il soulève autant de fontes que moi !

              Wrigth profite à nouveau de l'occasion pour attraper Yamamoto et le coller contre son torse dans une accolade virile. Il sourit de toutes ses dents. Sa nièce passe la main sur son visage, comme si elle est soudainement fatiguée. Puis elle s'approche de son tonton et le frappe d'une pichenette sur le front. L'homme recule d'un pas.

              La fonte, ça sert à rien.
              Et à trop soulever la fonte, tu seras plus assez rapide.


              JAMAIS !


              Et bien, prouve-le !

              Une lueur de défi brille dans les yeux des deux marines, puis le tonton se tourne vers Yamamoto en le tenant par les deux épaules.

              Viens camarade ! Prouvons à cette nièce de peu de foi que nous sommes aussi rapides que le vent !
                La petite Wrigth sembla ne pas apprécier mon doute sur les capacités mentales du tas de muscle…qui réussit à prouver qu’il était bien un sportif décérébré.
                Il en profita pour me prendre dans ses bras, j’en profitais à mon tour pour lancer un regard à la fille l’air de dire « sauve moi ou apprend moi à fuir ! ». Elle se passa la main sur le visage elle semblait à bout, pas facile tous les jours d’avoir un gars comme ca dans la famille, n’es ce pas ?

                Ils se disputèrent pendant une ou deux minutes pour savoir si la fonte était elle bénéfique ou non pour le soru…bien entendu je ne relevais pas qu’il ne s’agissait pas de la fonte. Lui expliqué qu’il s’agissait en fait d’un mélange de plomb et de fer de mauvaise qualité, la texture était grumeleuse, l’odeur acre et le poids suffisant pour ne pas s’encombrer de grands appareils. Son affirmation aurait été juste dans tout autre sale mais pas ici…je me demande pourquoi ils font des économies par ici…sans doute pour payer le PQ molletonné.

                Testostérone-Man, joli nom soit-dit en passant, accepta le « défi » de la demoiselle : prouver que même soulever de la fonte permettait de courir vite. Je forgeais et portais de la « fonte » la flemme d’expliquer en quoi était fais mes outils, pourtant je savais bien courser les criminel…qu’elle que soit la raison et je ne parle pas de prendre la fuite vu que je ne prends jamais la fuite, enfin presque jamais…
                Par contre pour être le premier quand on sert la tambouille la aussi je cours vite, mais cela m’étonnerait que cela impressionne la Wrigthtette.

                J’examinais le « terrain », une grande cour, avec rien de particulier, moi qui espérais pouvoir utilise « le One step by hound », quoique, peut être que la bas…
                Je m’élançais distançant largement le gus. Le one step consistait à « effacer » son poids, selon moi, avec assez d’expérience, on pouvait accomplir de vrai miracle et j’allais essayer d’en accomplir un. Je fonçais vers le mur d’un bâtiment proche, je me mis en "one step" et réussis l’exploit de courir sur le mur et dés que je sentis que je me « décrochais », je fis un saut en arrière qui aurait pu être génial si j’avais réussis ma pirouette en entier et que je n’avais pas réussis à rester debout à l’atterrissage qu’avec beaucoup de chance.
                Je reviens sur mes pas toujours en sprint et revient devant la fille à peine fatigué.

                -Je pense l’avoir mis dans le vent.


                Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Dim 17 Nov 2013 - 18:10, édité 1 fois
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                Dans le vent, oui, mais le moustachu Wrigth ne semble pas démériter. Même s'il ne court pas aussi vite que toi, il compense en changeant sans cesse de direction à une rapidité étonnante comme si le sol était un champ de bataille. Évidemment, il n'y aurait pas pensé tout de suite, c'est sa nièce qui lui a dit de faire ça. Et sa nièce défend un peu sa méthode.

                Ce n'est pas parce qu'on va très rapidement tout droit que l'on est rapide. C'est le meilleur moyen de se faire aligner par des tireurs d'élite qui peuvent prévoir la course et arrêter net. En changeant sans cesse de trajectoire, il la rend imprévisible. Mais il la rend imprévisible pour les meilleurs en le faisant rapidement. Il a déjà changé de trajectoire avant même que les tireurs d'élite aient pu comprendre le précédent changement.


                Elle regarde son tonton avec le sourire, satisfaite, en quelque sorte. L'homme finit par revenir auprès d'elle, roulant des mécaniques comme si l'exercice avait été une promenade de santé malgré la sueur qui perle ses muscles. Mathilda détourne la tête, finalement, constatant que tous ses efforts ne font pas vraiment changer le comportement de son tonton.

                Bref.
                La rapidité est importante dans le Soru. De toute façon, si vous ne l'êtes pas assez, vous pourrez pas le faire.

                Techniquement, c'est très simple. Regardez, je fais le mouvement au ralenti.


                Elle s'exécute avec toute la lenteur du monde. Évidemment, il ne se passe rien de spécial. Une dizaine de coups sont tapés sur le sol. Pour un peu, on pourrait croire qu'elle se moque du monde.

                Le secret est de taper fort et très rapidement. Les dix coups doivent être faits dans à peine un clignement de l'oeil. Ça, c'est pour le faire. Après, avec le mouvement et la position des pieds, on permet de choisir la direction. C'est ça qu'est le plus difficile à maîtriser, parce que c'est un subtil mélange de force et d'adresse pour pouvoir aller où on veut. À la rigueur, faire le mouvement, c'est pas bien compliqué, mais si c'est pas maitrisé, c'est inutile.

                Elle en fait un pour disparaître. Elle réapparait à plusieurs endroits dans la cour avant de revenir vers les deux hommes.

                Une chose qui est aussi importante, c'est de s'habituer à la vitesse. En décélérant, on peut ne pas savoir où on se trouve.

                Maintenant, vous pouvez essayer. Si vous êtes pas assez rapide et subtil à la fois, vous saurez pas le faire. Il y a qu'en essayant qu'on peut voir ça.
                  Le gus courrait en zigzag et la sublime Matilda expliqua qu’il fallait éviter les tirs des tireurs d’élites…certes, mais elle nous a demandé de montrer notre vitesse pas notre capacité à éviter les balles. Au pire, si on me tire dessus, je tranche la balle donc...mais bon c’était inutile de protester, âpres tout on ne discute pas avec les déesses.

                  Elle regarda le pépé qui venait de revenir épuisé et tout heureux d’avoir couru comme le vent.
                  Bien sur ici nous ne pourrions même pas le comparer à un courant, à une brise marine ou même un vent humain…Peut-être au dernier souffle d’un mourant.

                  Elle nous montra et expliqua qu’il fallait taper dix fois le sol du pied en une seconde puis selon la position du corps décider la direction et qu’en course, il fallait gérer la vitesse pour arriver à destination. En soit, c’était relativement compliqué, il fallait donc calculer les distances. J’avais une preuve visuelle, maintiennent changeons de registre. Les humains ne se basaient pratiquement que sur la vue, je décidais donc pour avoir des informations supplémentaires de fermer un œil et d’augmenter au maximum mon audition.

                  Ainsi je pus entendre le tempo des coups, le corps fendant l’air, des pieds se réceptionnant et j’en passe, ainsi je possédais deux dimensions d’information pour exécuter la technique.

                  Je décidais d’abord de voir si je pouvais exécuter ces dix coups. Je mis tout mon poing sur la jambe gauche et commençait à marteler le sol de la droite jusqu’à arriver à la vitesse demandée.

                  Je fus projeté sur la gauche et glissais quelque mètres sur le sol, je n’avais pas prévu ca … au moins j’en étais capable.

                  Je martelais, cette fois des deux pieds et avançais d’au moins…un mètres, la puissance déployée était insuffisante. Je répétais l’opération avec plus de puissance. Cette fois ci, je m’étalais à nouveau et roulai sur quelques mètres. Si les deux pieds ne respectait pas la même force ni le même tempo on déviait, bon  à savoir.

                  Je me relevais et me projetais…droit dans un mur, je restais couché quelques minutes, plus que la distance à régler et vu la vitesse c’était très compliqué, en gros à peine démarrer, il fallait s’arrêter. Je tentais de me relever avec un saut carpé et je ne réussis qu’à être encore plus pathétique qu’un magicarpe qui fait l’attaque trempette. Finalement je m’accroupis, autant pour me reposer, laisser passer la douleur et réfléchir au déplacement.

                  Reprenons depuis le début, le soru consistait à un déplacement instantané en frappant le sol dix fois en une seconde, je m’étais collé au tempo de la fille mais il faudrait que je trouve le mien. Selon la position des pieds et du corps on pouvait décider sa direction, je ne m’étais pas encore exercé sur ce point. Selon la force que l’on mettait dans ses jambes on allait plus ou moins « vite », disons plutôt que la distance entre les impulsions est plus grande, il fallait donc doser pour choisir la distance à parcourir. Il fallait donc puissance, précision et coordination. J’étais donc prédisposé, avec la forge j’avais ces trois actions, par exemple quand il fallait frapper le métal avec un certains rythme, le retourner de l’autre main avec un autre rythme et en activant le feu a un autre rythme avec un pied, le tout en frappant a des endroits précis et une force précise. Sans oublier le one step et le contrôle de mes sens.

                  Je me relevais et marchais lentement et soudain je fis le soru, j’apparu quelque mètres devant la fille, mon manteau battant au vent et je finis les quelque mètre en passant ma main dans mes cheveux.

                  -Je pense avoir compris, merci.

                  Je fis un soru presque latéral et arrivait devant le lieutenant et lui présentait mon poing.

                  -Désolé vieux, je pars bientôt de la base, te faudra un autre compétiteur.

                  Je manquais encore d’entraînements, mais je le ferais plus tard.

                  Une fois dans ma chambre, j'appelais mes hommes, on rentrait à la maison.
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