Melchior Kishiro, le Capitaine des Pirates de la Misère qui avait pris Mahach sous son aile cinq ans plus tôt, avait demandé à son équipage de s'arrêter à Logue Town afin de s'y réapprovisionner en cigares. Voire en esclave si l'envie s'en faisait sentir, et l'opportunité s'y présentait.
Pour lui, Logue Town n'était qu'une ville parmi les autres, bien que mythique. Mais ce jour là, un jour où la pluie battait le pavé, il allait y perdre un nakama, mais il l'ignorait encore. Comme si la pluie était annonciatrice d'un mauvais présage.
Oui, il l'ignorait totalement, son équipage débarquait à peine sur la plage, et Mahach en profita pour lui parler.
- Capitaine ?
- Ouais Mahach, je t'écoute, mais fais vite.
Le bougre cherchait ses mots. Annoncer ou demander un départ est toujours une chose délicate, même si le tracas n'était pas une chose habituelle chez lui.
- J'voudrais ... J'voudrais ...
- Accouche, les cigares m'attendent, Mahach. Et cette putain de pluie me trempe jusqu'aux os ...
Il se laissa tomber à genou dans le sable mouillé, puis il se réceptionna avec les mains, le mettant dans la posture qui demandait pardon, ce qui alerta Melchior.
- J'sais qu'c'est pas facile à d'mander, ni à accepter, mais j'voudrais ... j'voudrais quitter vot' navire et faire ma propre affaire.
- ...
Mahach déglutit avec difficulté face au silence de son capitaine, réunissant le sable mouillé dans ses poings qu'il fermait puis laissa tomber le petit paquet qui avait été formé avant de plaquer au sol pour marquer davantage sa demande.
- Je sais que c'est difficile, mais j'ai mes hommes maintenant, mon navire, j'ai de l'or, et j'ai ... j'ai une famille.
- Tu fais dans le sentimentalisme maintenant Mahach ? Tu me déçois.
- Je ...
- Pourtant, je te vois encore t'amuser à capturer tes propres otages, t'amuser à les effrayer ou à faire des expériences avec eux. Tu vas pas me dire maintenant que tu as un coeur et que c'est au bout de cinq putains d'années que tu vas commencer à t'inquiéter pour ta soeur ?
- J'M'EN FOUS D'MA SOEUR ! J'L'EMMERDE ! ELLE ET CETTE PUTAIN D'ILE DE MERDE ! Mais ...
- TA GUEULE, MAHACH ! QU'EST CE QUE TU VAS FAIRE, HEIN ? TU VAS ME FAIRE CONCURRENCE ? HMM ? C'EST CA ? C'EST CA TA PUTAIN DE FAÇON DE ME REMERCIER ? TU VEUX PAS NON PLUS ME DÉNONCER A LA MARINE PENDANT QUE TU Y ES ?
Le problème avec Mahach, c'est qu'il ne faut pas commencer à crier. C'a pour effet de lui faire rentrer toute sa rage en ébullition et il devient encore plus fou que d'habitude.
Alors il se releva, se fichant complètement d'être sali par le sable mouillé. Les deux hommes avaient oublié la pluie battante et Melchior faillit bien montrer son petit rictus à Mahach.
- MAIS PUTAIN DE MERDE ! MOI AUSSI J'AI DES RÊVES ! J'VEUX PAS CREVER GENTIMENT DANS MON COIN PARCE QUE J'VIENS DU GREY T ! J'VEUX VOIR LE GRAND LINE, J'VEUX TROUVER CETTE PUTAIN D'LAME DES HISTOIRES DE GAMIN QU'ON M'RACONTAIT, J'VEUX MONTER MA PROPRE BOITE LA BAS PARCE QUE VOUS AVEZ SU ME MOTIVER ! JE VOUS DOIS TOUT ! J'AI RIEN A VOUS REPROCHER ! ALORS PUTAIN, LAISSEZ MOI VOLER D'MES PROPRES AILES ! MERDE !
- Fermes ta putain de grande gueule Mahach. Tu vas prendre la Mer et puis quoi ? Vous êtes que huit putains de mariolles. A peine rentrés sur Grand Line que vous allez vous faire chopper à trop l'ouvrir ! Tu es tout le temps en train de l'ouvrir, à te foutre dans la merde à chacune de tes colères. Mais si tu veux vraiment crever sur Redline, très bien, pars. Mais tu devras me passer sur le corps avant ...
La rage de Mahach s'était éteinte subitement, comme si la pluie en avait eu raison et d'ailleurs, il recommença à plier les paupières, gêné par ce déluge qui tombait du ciel.
Melchior se saisit de son fouet, le fit claquer, ce qui dissipa la pluie sur le coup, puis sa pagaie avec laquelle il fit quelques mouvements spectaculaires en dégainant. Avec le temps pourri, elle vrombissait dans l'air. Pour une des premières fois de sa vie, Mahach avait peur. Melchior lui avait souvent fait ressentir des émotions parfois inédites pour lui.
- Capitaine ...
- Y'a plus de capitaine, avorton.
Pour lui, Logue Town n'était qu'une ville parmi les autres, bien que mythique. Mais ce jour là, un jour où la pluie battait le pavé, il allait y perdre un nakama, mais il l'ignorait encore. Comme si la pluie était annonciatrice d'un mauvais présage.
Oui, il l'ignorait totalement, son équipage débarquait à peine sur la plage, et Mahach en profita pour lui parler.
- Capitaine ?
- Ouais Mahach, je t'écoute, mais fais vite.
Le bougre cherchait ses mots. Annoncer ou demander un départ est toujours une chose délicate, même si le tracas n'était pas une chose habituelle chez lui.
- J'voudrais ... J'voudrais ...
- Accouche, les cigares m'attendent, Mahach. Et cette putain de pluie me trempe jusqu'aux os ...
Il se laissa tomber à genou dans le sable mouillé, puis il se réceptionna avec les mains, le mettant dans la posture qui demandait pardon, ce qui alerta Melchior.
- J'sais qu'c'est pas facile à d'mander, ni à accepter, mais j'voudrais ... j'voudrais quitter vot' navire et faire ma propre affaire.
- ...
Mahach déglutit avec difficulté face au silence de son capitaine, réunissant le sable mouillé dans ses poings qu'il fermait puis laissa tomber le petit paquet qui avait été formé avant de plaquer au sol pour marquer davantage sa demande.
- Je sais que c'est difficile, mais j'ai mes hommes maintenant, mon navire, j'ai de l'or, et j'ai ... j'ai une famille.
- Tu fais dans le sentimentalisme maintenant Mahach ? Tu me déçois.
- Je ...
- Pourtant, je te vois encore t'amuser à capturer tes propres otages, t'amuser à les effrayer ou à faire des expériences avec eux. Tu vas pas me dire maintenant que tu as un coeur et que c'est au bout de cinq putains d'années que tu vas commencer à t'inquiéter pour ta soeur ?
- J'M'EN FOUS D'MA SOEUR ! J'L'EMMERDE ! ELLE ET CETTE PUTAIN D'ILE DE MERDE ! Mais ...
- TA GUEULE, MAHACH ! QU'EST CE QUE TU VAS FAIRE, HEIN ? TU VAS ME FAIRE CONCURRENCE ? HMM ? C'EST CA ? C'EST CA TA PUTAIN DE FAÇON DE ME REMERCIER ? TU VEUX PAS NON PLUS ME DÉNONCER A LA MARINE PENDANT QUE TU Y ES ?
Le problème avec Mahach, c'est qu'il ne faut pas commencer à crier. C'a pour effet de lui faire rentrer toute sa rage en ébullition et il devient encore plus fou que d'habitude.
Alors il se releva, se fichant complètement d'être sali par le sable mouillé. Les deux hommes avaient oublié la pluie battante et Melchior faillit bien montrer son petit rictus à Mahach.
- MAIS PUTAIN DE MERDE ! MOI AUSSI J'AI DES RÊVES ! J'VEUX PAS CREVER GENTIMENT DANS MON COIN PARCE QUE J'VIENS DU GREY T ! J'VEUX VOIR LE GRAND LINE, J'VEUX TROUVER CETTE PUTAIN D'LAME DES HISTOIRES DE GAMIN QU'ON M'RACONTAIT, J'VEUX MONTER MA PROPRE BOITE LA BAS PARCE QUE VOUS AVEZ SU ME MOTIVER ! JE VOUS DOIS TOUT ! J'AI RIEN A VOUS REPROCHER ! ALORS PUTAIN, LAISSEZ MOI VOLER D'MES PROPRES AILES ! MERDE !
- Fermes ta putain de grande gueule Mahach. Tu vas prendre la Mer et puis quoi ? Vous êtes que huit putains de mariolles. A peine rentrés sur Grand Line que vous allez vous faire chopper à trop l'ouvrir ! Tu es tout le temps en train de l'ouvrir, à te foutre dans la merde à chacune de tes colères. Mais si tu veux vraiment crever sur Redline, très bien, pars. Mais tu devras me passer sur le corps avant ...
La rage de Mahach s'était éteinte subitement, comme si la pluie en avait eu raison et d'ailleurs, il recommença à plier les paupières, gêné par ce déluge qui tombait du ciel.
Melchior se saisit de son fouet, le fit claquer, ce qui dissipa la pluie sur le coup, puis sa pagaie avec laquelle il fit quelques mouvements spectaculaires en dégainant. Avec le temps pourri, elle vrombissait dans l'air. Pour une des premières fois de sa vie, Mahach avait peur. Melchior lui avait souvent fait ressentir des émotions parfois inédites pour lui.
- Capitaine ...
- Y'a plus de capitaine, avorton.