Chasser le Cobra

Cela faisait cinq jours que Joe était arrivé au Royaume de Bliss. Après une dizaine de jours de navigation, il était arrivé à la destination prévue. Pour échapper aux griffes de la vengeance de Don Caramana, Cobra devait s'extirper de la zone d'influence de du rival du mafieux étant aussi son commanditaire Don Carmona.Partant de son île natale, là où il s'était refait une vie et une carrière, il avait embarqué sur un navire de contrebande appartenant aux Bulldogs, navire estampillé navire de commerce officiellement. Quelques jours après il quittait le navire sur une île A pour rejoindre l'île B en taxi navale. De l'île B il embarqua sur un navire de transport pour arriver au point C et du point C il se cacha sur un navire marchand en soudoyant l'un des marins pour arriver sur Bliss. Bliss était un royaume vieux de plus de trois siècles, c'était une île où on avait constamment besoin de main d'oeuvre. En effet Bliss était la grande île par rapport aux chantiers navaux de South Blue. Joe n'était pas mauvais du coté du bricolage, il avait été formé à cela après tout avant son entrée dans la Marine, et au pire il pouvait toujours porter des planches ou les clouer.

Le soir de son arrivée, Joe rentra dans une auberge du quartier portuaire portant le nom de "l'écume bleue".S'installant au bar il commanda une bière blonde tout en demandant s'il y avait une chambre pour lui. La réponse étant positive, le voleur demanda alors à diner aussi. Le barman appela donc une serveuse, une vieille de quarante pige au nez crochu et avec un oeil qui disait bonjour à l'autre qui lui recommanda son ragout accompagnée de ses carottes frites. Joe accepta et une fois servi, il commença à grailler. Tout en mangeant, il posa des questions au barman par rapport à du travail. Le barman appela alors d'un des habitués. Charles Dicks était son nom, il était contremaitre sur l'un des chantiers, le chantier douze. Parlant dix minutes avec Cobra, l'homme accepta de le prendre à l'essai comme monteur. Joe allait enfoncer des clous et monter des planches pour débuter. Le lendemain à sept heure, Joe recevait son marteau et commença son petit travail. Il était loin le voleur qui emportait avec lui, des oeufs en or Vagerbé ou des tableaux valant des millions de Berrys. Mais il devait faire profil bas, il devait se fondre avec le monde ambiant et faire oublier Cobra. En parlant de se faire oublier, il se faisait appeler désormais John Graves. Les jours passèrent, il attirait la sympathie de ses collègues, allait au bar avec eux le soir. Justement ce soir là Joe était avec trois de ses nouveaux amis au Black Bird. Ils parlaient tranquillement accoudé à une table, une pinte de bière à la main, braillant pour se détendre de leur lourde journée. Joe n'était pas très fatigué, il fallait dire que si le travail était physique pour un homme normal, il ne l'était pas pour quelqu'un comme lui de modifié, d'amélioré. Hurley l'un de ses compagnons étaient en train de raconter une histoire sur une vielle prostituée borgne...

Hurley venait de finir son histoire drôle avec une chute tournée sur le sexe à tendance dégueulasse. Joe et ses camarades avaient tous éclaté de rire et avaient ensuite trinqué pour vider leurs verres en grands levers de coude pour boire cul-sec la contenance alcoolisé des récipients. Après cette bonne rincée du gosier, les compagnons avaient encore soif, il fallait dire que l'alcool appelait toujours l'alcool, c'était une continuité vicelarde que la boisson créé, une sorte de cercle qui terminait le plus souvent dans une gerbe éclaboussante et colorée. Hurley qui avait les larmes au yeux par sa propre blague, déclara qu'il allait payer sa tournée. Se levant de son siège, ses compagnons dont Cobra dirent qu'ils voulaient la petite soeur, c'est à dire la même chose. Et c'est donc avec l'oeil larmoyant que Hurley, petit homme trapu avec une moustache brune et des cheveux coupés en carré alla se rendre au comptoir pour quérir auprès d'un des deux barmans l'alcool tant convoité par les ouvriers navals. Il arriva devant Bilson l'un des barman, son préféré, il vit que l'homme était en pleine discussion avec un type atypique, un grand gars avec un énorme bras mécanique, le détail qui tue et qui le fait bien reconnaitre au premier coup d'oeil. Il montrait quelque chose à Bilson et Hurley ne put s’empêcher de zyeuter lui aussi. C'était un portrait et ce portrait ressemblait fortement à son ami blondinet qui réclamait fortement son verre en hurlant comme un petit cochon. Le petit trapu chopa le portrait des mains du gars au bras robot sans avoir la moindre peur, peut être l'effet de l'alcool et regarda de plus près.

_ C'est fou comme votre dessin il ressemble trop à la gueule de mon pote John qui se serait fait chier par l'anus en feu d'une vache des mers, gnéhéhéhééé!

L'homme se tourna vers son petit groupe d'ami et regarda Joe.

_ Heeeyyy Joohhnnn!! T'as le gars la !Mimile gros bras, il a un portrait de toi, gnéhéhéhéééé!

Joe perdit son sourire, son visage passa du rubicon alcoolisé au blanc du fantôme. Il en fit même tomber son tabouret en recula choqué de voir qu'on le cherchait. Ce n'était pas possible! Même ici? Même ici Caramana avait lâché ses chiens? Il regarda l'homme et il déglutit, son bras était énorme, son bras semblait être une véritable arme de destruction. Il recula encore puis stoppa... Devait-il vivre dans la peur le reste de sa vie? Ou devait-il combattre cette peur et aller de l'avant? Si peur il avait eu au début, il décida qu'il aller se battre. Il sortit son briquet de sa poche et ralluma le vieux cigare éteint qu'il serrait entre se lèvres. Il fit un pas en avant.

_ Mouep... Tu trouves que ça me ressemble vieux singe moustachu? Demande une paire de binocles pour ton anniv', mes bouclettes sont pas comme ça!

Il tira sur son cigare, il était prêt à tout voir, assaut soudain? Parlotte de monsieur bras géant? Il n'allait pas attendre bien longtemps...

C'est la face blême comme un ver de farine que Joe regarda son pote Hurley se faire soulever comme une poupée de chiffon et se faire envoyer voltiger comme un avion en papier qui se crasha contre une des tables vides de l'autre coté du bar. Un magnifique vol plané qui vaut la note de neuf sur dix de la part du juge italien... Hurley un vrai vieux coucou, voir même cocu, bon pour la casse après cela. Joe déglutit, ce n'est pas qu'il a vraiment peur mais il n'a pas vraiment trop envie de se frotter à un gars comme ça, son bras énorme comme celui d'un gorille ne lui dit rien qui vaille mais vraiment rien! L'homme commanda ensuite à boire, un éclair de réjouissance illumina le regard de Joe, ce dernier pensa alors que le mec au gros bras voulait payer sa tournée ou se la jouer à la roulette des verres mais lorsqu'il vit les quatre bouteilles s'envoler pour aller se claquer sur les murs ou le sol, il se dit que c'était la merde...

Il allait gueuler contre le type mais ce qu'il fit ensuite lui cloua le bec carrément. La main de son bras mécanique se déboita pour aller se replier sous l'avant bras, pointa ainsi le canon nouvellement dévoilé, c'est un véritable geyser de flammes qui en sortit. Le feu vint alors lécher l'alcool des murs et du sol et l'embrasa tel un pet de démon venant tout droit du milieu de l'enfer. Joe sauta sur le coté pour rouler sous une table alors que le brasier prit quasi instantanément.

_ Mais t'es un grand malade le manchot!

Joe venait de hurler cela alors que les clients du bar encore présent hurlait comme des porcs à l'abattoir. Les employés et le patron eut se mirent plutôt à chialer en voyant l'incendie qui venait déjà de prendre un bon cinquième du Black Bird en moins d'une minute.

_ Maaa taaaaveeerneeee!!!

Cela c'était le râle de tristesse et de rage du propiétaire du débit de boisson qui sortant de derrière Joe se précipita pour aller en foutre une à Kurt. Joe s’extirpa de sous sa table, table qui commençait à prendre feu sur son plateau, et attrapa le type de justesse pour le plaquer au sol.

_ Tu veux crever ducon? T'as vu la gueule du type et son putain de bras de l'enfer? Désolé mais tout cela est de ma faute...

Cobra avança et toisa l'homme avec un air rempli de colère. Oui il s'en voulait, il s'en voulait que le bar parte en fumée par sa faute. Il ne pensait qu'à une chose, éclater la gueule du mec au risque de se faire péter la sienne.

_ C'est moi que tu veux le gorille à houpette? Alors t'es qui? Tu veux quoi? Qui t'envoie? Moi c'est Cobra mais tu dois le savoir je suppose, à moins que c'est Joe Gillian que tu cherches.

Il sortit de sa poche un nouveau cigare, il croqua le bout qu'il cracha ensuite au sol et s'amusa à l'allumer avec une des flammes causées par le feu du rhum flambés. Il tira une bouffée et d'un coup sec, il pointa son bras gauche en avant pour envoyer tel un missile sa prothèse en direction de la gueule de Kurt. Qu'allait-il se passer ensuite? Il ne prit pas la peine d'y penser, il tira ensuite avec son deltagun juste après en espérant toucher la chair du gorille et le blesser.

La prothèse de Joe avait touché son but en allant frappé la gueule du gorille à houppette. Sa balle eut moins de chance, l'homme l'intercepta avec son énorme bras mécanique et elle ricocha dessus pour aller se loger dans l'un des murs du saloon. Qu'était-ce qu'un petit trou comparé à l'incendie que le gars venait de causer non? Parlant du gars il tirait une trogne à faire passer un adolescent rebelle pour un hamster en fin de vie, c'est qu'il était en rage le père Bencoy, il bouillonnait même.

_ Hey mec! C'est toi qui a commencé! Je me répète mais t'es qui à la...

Il n'eut pas le temps de finir que Kurt modifiait la disposition de sa méga-prothèse pour en faire un petit canon. Un premier boulet fut expulsé mais Joe fit l'erreur de croire que c'était un simple boulet de canon, car en fait c'était une saleté de lance-grenades que possédait le gaillard. Elle explosa en supprimant l'un des piliers porteur de l'étage, des échardes voltigèrent et se plantèrent dans la cuisse droite du voleur. La deuxième grande passa au dessus de lui, Joe eut à peine le temps de bondir en avant pour ne pas se faire expulser par le souffle de l'explosion. Il allait se relevait mais le gorille avait recommencé et l'explosion vint finir son travail de démolition. Dans un grognement à rompre le corps du barman, l'étage et le toit plièrent en manque de soutient et vinrent alors s'écrouler sur le rez de chaussée. Cobra n'avait pas eu le temps de s'avancer suffisamment et il se fit ensevelirent sous les débris de ce qui était avant le Black Bird. Le bois de la partie supérieure commença à s'enflammer lui aussi, transforma la bâtisse en brasier.

De longues secondes passent. Joe a beau avoir le crâne recouvert d'acier, il a toujours sa peau par dessus et son cerveau en dessous. L'arcade gauche explosé par un linteau venant du dessus, son sang se répand sur le sol de bois de ce qui était auparavant une taverne. Au dessus de son corps, une tonne de bois qui commence à cramer. Ça sent le rouchiche comme aurait dit Colchita la femme de Bilson. Joe réussit à passer son bras devant son torse et prend appui dessus ainsi que sur ses jambes pour envoyer valdinguer les débris qui le recouvrait. Sortant des décombres en même temps que Kurt, il s'apprête à tirer lorsqu'il voit que l'enflure incendiaire avait contre lui le barman de l'établissement.

_ Fais chier!

Cobra pesta, il aurait pu facilement foutre une boulette dans le corps du cyborg si ce dernier n'avait pas eu un otage pour se protéger, du moins ce fut la pensée du voleur. Il passa sa main droite derrière son dos pour en décrocher son couteau et il se mit à courir vers le gorille. Une feinte à droite puis un premier coup de couteau en direction du torse, puis un autre vers le flan gauche, pour remonter sa lame vers le torse et la descendre ensuite vers le nombril du gorille. Bilson est toujours à coté de Kurt, tan-pis pour lui, il morflera avec. Cobra coince sa lame entre ses dents et arme son point, il feint de frapper le chasseur de prime vers  la pomme d’Adam pour aller en coller une au barman, l’éjectant ainsi de l'emprise du mec à la méga-prothèse. Maintenant Joe colle son canon contre le bide de Kurt et tire à bout portant!

Pendant ce temps là l'incendie se propage aux bâtiments voisins de l'auberge, les clients sortis juste avant cri en voyant l'incendie qui s'étale dans le quartier. On entend les premiers appels à l'aide pour éteindre le feu...

Le plan avait marché, trop surpris par le fait que Cobra frappe son otage, Kurt s'était mangé sa balle en plein bide et comme pour montrer son mécontentement le gorille à l houppette lui dégueula un flot de sang sur la trogne. Joe qui avait reculait d'un demi-pas à peine ne put éviter le bras mécanique l'envoya valser contre un mur qu'il défonça ainsi qu'un deuxième se trouvant quelques mètres après. Le choc avait était rude mais Joe s'en sortait assez bien au final, des échymoses et des coupures en plus mais rien de plus grave. Il lui fallut un petit moment pour se relever. Il était crasseux, du platre ou de la poussière de ciment venant des murs le recouvrait. Il épousseta rapidement tout en se relevant. Sa tête tourna un peu et il dut prendre appui sur un morceau de mur encore debout pour rester debout. Il souffla. Son adversaire était fort, très fort. Justement Mister Gorilla se pointe sur Joe, la rage et la colère se lit sur son visage. L'homme l'accuse d'avoir voulu tuer le barman mais il est fou ce singe? Il prend le barman pour le messie des comptoirs ou quoi? Son énorme paluche lui arrive droit devant, Joe ne peut rien faire à part encaisser, le choc est grand, l'impact en pleine tronche l'expulse droit en arrière et c'est reparti pour la traversé de non pas deux ni trois mais quatre murs d'affilés!

C'est la gueule en sang qu'il ressortit des décombres, il avait bien morflé la. Il pouvait remercier l'acier qu'il avait dans la caboche car il aurait eu le crane broyé sous la puissance de la grosse patte mécanique du gorille mais non, béni soit cet enfoiré de Brodmann... Il se releva en chancelant, Kurt passait déjà la tête par l'un des trous causé par Cobra. Cobra dégaina et tira! La boulette partit droit sur la gueule du chasseur de prime.

_ C'est ta faute! T'as qu'à pas prendre des otages pour te protéger! Tu me veux quoi à la fin le gorille? Réponds enflure!!

Sans vraiment attendre la réponse du grand gaillard, Joe ramassa un débris de linteau d'une fenêtre qu'il fourra ensuite dans le col de son canon extensible. Le feu lui avançait toujours pendant ce temps la dans le quartier et c'était tout le hameau de bâtisse qui s'était embrassé. Le plafond au dessus des deux adversaires avait pris feu et Joe allait se servir de ce feu la pour allumer son morceau de bois qu'il tenait au dessus de lui maintenant tel la flamme olympique.  Il s'élança sur Kurt à tout vitesse et à cinq mètres devant lui il propulsa son linteau enflammé vers le colosse visant son épaule gauche, la ou naissait son bras mécanique de sa chair. Une fois sa torche lancé tel un missile, Cobra puis appui sur ses jambes de toutes ses forces pour foncer épaule droite bien en avant et déglinguer le gorille tel un coup de bélier. Le gaillard allait-il tomber et lâcher prise? Lui dirait-il enfin qui il est et pourquoi il veut le tuer? Les premiers secours arrivaient pendant ce temps la mais ils n'arrivaient pas à maitriser l'incendie... Il s'étendait...

Une odeur putride mêlant relents de pisse de bière et chiasse de chili con carne, remplit les naseaux de Joe. Un haut de coeur lui souleva l'abdomen et c'est sa propre gerbe qui le réveilla, ou plutôt le sortit de son inconscience. Où était-il? Il se le demanda pendant quelques instants puis l'homme reconnut qu'il était dans les égouts, il se redressa tout en secouant la tête. Il tenait un pistolet dans sa main.. Etrange... Il le lâcha. Passant sa main derrière son crâne, il sentit qu'il était en sang, une belle commotion. Il regarda ensuite au dessus de lui pour voir un trou dans voute de pierre du tunnel à déchets. Ce trou laissait voir du bois qui était en feu. Le voleur comprit alors ce qu'il s'était passé et les souvenirs revinrent alors en mémoire.

Il avait réussit son assaut contre Kurt réussit à le blesser et à le clouer sur place. Mais ce dernier ne s'était pas avoué vaincu malgré cela. Son bras de gorille mécanique se pointe droit sur Joe, il n'est même pas à deux mètres de sa trogne. Joe déglutit et plonge sur le sol pour éviter la suite. Il glisse en avant et se bouffe des morceaux de bois incandescent. Après les fakirs marchant sur la braise, voici les pirates glissant. Kurt grommele et Cobra comprend que quelque chose va pas. Il ricane car son plan a marché, il a rendu son bras inactif. Il se relève mais... BAM!! Explosion! Joe est soufflé, il s'accroche à quelque chose, c'est la ceinture du chasseur de prime où il y a son flingue.... Bim bam badaboum! Douleur, chaleur et néant... Et égouts... Le sol s'est effondré à l'endroit où Joe se tenait, c'était la conduite principale des latrines de la baraque et Joe tel un étron habillé de rouge, glissa dans les égouts, s'étalant d'une bonne dizaine de mètres contre le sol de pierre humide, froide et poisseuse. Il revoit pourquoi le bras a explosé. La fonction lance flammes de Kurt était actionné par quatre petites bouteilles de gaz qui se trouvait en haut de son bras, avec son pieu il avait réussi à ouvrir le capot de cette partie et à couper la durite principe d'amener de gaz. Il se souvenait qu'à l'époque de Salamandar lui aussi réussit à lancer du feu. Il se dit qu'il pourrait tenter de créer un système similaire sur le Deltagun.

Joe se relève avec difficultés, il a le dos en compote, son épaule gauche le fait souffrir atrocement, elle est démise. Il sert les dents en allant jusqu'à un mur. Il fonce dedans en avant et on entend alors un craquement lorsqu'elle se remet en place, il hurle de douleur. Il fouille dans sa poche pour trouver un cigare mais il n'en a plus...

_ Nom de dieu de bordel de merde!

Il se dirige ensuite vers la première sortie qu'il trouve, une échelle, une plaque d'égout et le voila à l'air libre plusieurs centaines de mètres après l'endroit où il était tombait. Il voit au loin un attroupement de foule et entend gueulait des gars de la marine. Joe se rapproche mais avec sa gueule en miette et en sang, il va attiré du monde, il décide alors de passer par les toits. En contrebas il entend les badauds parlait de l'histoire. Ce serait un chasseur de prime qui se serrait battu avec un pirate. Joe entend le nom du chasseur Kurt Bencoy. Il a déjà entendu ce nom, on le surnomme aussi Big Arm d'après un type au sol. Joe se demande bien qui l'envoie mais il se doute de la réponse, cela ne peut être que Caramana, cette sale petite pute! Il continue sur les toits. Prends de l'altitude pour voir Kurt au milieu de dix soldats en cercle qui le tiennent en joue. Joe arrête sa grimpette. Il connait Bencoy de réputation, un sacré chien de bourrin qui n'hésites pas à tout péter pour tuer sa cible, c'est plus simple. Joe se trouve à trois cents mètres environ, l'angle est idéal, il ne manquera pas une telle occasion. Il tient son bras gauche devant lui, inspire, expire, inspire. Il bloque sa respiration, la houppette de Kurt est dans son viseur.

_ Désolé mais t'es une crevure dans ce monde mec.


Une détonation! La balle fuse et va se planter dans le haut du crane de Bencoy. Des morceaux de cervelle éclabousse quatre soldats qui étonnés lâchent un petit cri. L'un d'eux pointe la corniche où se trouve Joe alors que le corps du chasseur de prime s'étale sur le sol en se vidant de son sang par le crane. Joe rebrousse alors chemin et cours, cours, cours. Il saute de toit en toit. Puis descend dans la rue, il veut remonter vers l'auberge où il habite. Il entend la marine qui lui cours après. Il se dit que c'était l'action de trop et... C'est alors qu'une main le happe dans la pénombre d'une rue, il se débat mais une voix qu'il reconnait lui dit de se taire. C'est Hurley qui avait réussi à fuir l'incendie peu de temps après son vol plané. Il prend Joe par l'épaule et le fait rentré dans une petite maison par la porte de derrière. Il lui dit qu'il le cachera pour la nuit, qu'ils étaient amis de travail après tout... Hurley un gentil gars, le coeur sur la main mais pas très futé, cela sera surement sa perte dans le futur mais pas aujourd'hui... Joe entend la troupe de la marine passer, ils ne s'arrêtent pas. Il peut souffler de soulagement...