Rappel du premier message :
Il fait froid dans cette région de Grand Line, même avec un manteau sur le dos. La neige y fait partie intégrante et ne s’efface jamais, comme les actes bons ou mauvais. Chaque action entraine une conséquence, des changements et parfois ils ne présagent rien de bon. Une simple gifle peut parfois se transformer en une peine de mort le temps de croquer une pomme. Je suis actuellement dans cette situation, encerclée par de nombreux hommes en bleu et blanc. Une commodore sur les talons, épiant chacun de mes gestes, prévoyant une possible tentative d’évasion à chaque pas, chaque mouvement de tête.
Mais qu’est ce que je peux faire dans cette situation ? Il y a presque autant de gardes armés que de phalanges sur mes doigts. Je ne vois même pas la route cachée par cette armada. A croire que je suis une des plus grandes criminelles du monde. Voila ce qui se passe quand des hommes sont considérés comme «supérieurs».
En levant la tête je peux voir le ciel, où aucuns nuages ne pointent le bout de son nez. Ainsi que le toit des maisons, souvent abimé. Les évènements qui se sont déroulés sur cette île ont dû être d’une violence sans égale. Mais je n’ai que faire du passé et de l’avenir de cette portion de terre quand je comprends que le mien est clos. Au bout du chemin il y aura tout d’abord des barreaux puis une corde m’attendant délicatement.
Peut être aurai-je une cérémonie d’enterrement ? Et si je leur demande de m’enterrer avec une pièce sur chaque œil ? Je doute qu’ils accepteraient. Pourtant cette tradition était rependue sur West Blues il y a plusieurs siècles. Ils pensaient qu’il fallait payer un passeur pour atteindre le royaume des morts sinon on errait pendant des millénaires dans d’horribles douleurs...
Dans mon cas, la douleur sera brève mais l’attente sera longue.
Au bout d’un moment, les maisons ont laissé place l’océan qui s’étend petit à petit avec quelques mats apparaissant les uns après les autres. On approche du port. Que vais-je découvrir ? Et comme une réponse ma question, la ligne de soldat placée devant mon champ de vision s’ouvre pour me laisser admirer un immense navire protégé par d’autres gardes. Une ligne de prisonniers, mains et pieds liés, montent un par un sur le navire. Surement ceux qui ont perdus la guerre. On entendra parler d’eux qu’avec des termes péjoratifs.
Seuls ceux qui ont gagnés ont le droit aux honneurs et à la gloire. Les autres n’ont le droit qu’à une cellule miteuse, dans le meilleur des cas.
Après quelques secondes d’attente un homme, habillé avec du cuir de haut en bas, le regard dur et franc, se présente comme le commandant du galion. Suite à une courte discussion avec la commodore Ayame, il me dévisage de haut en bas, et oblige un de ses hommes à me menotter. Le jeune homme s’approche doucement de ma position, et m’attrape le bras pour me glisser les menottes. Malheureusement pour lui, il semble débuter dans le métier. J’attrape son poignet et lui tord pour l’obliger à lâcher le bracelet de fer.
Tout en relâchant la pression, j’exprime ma franchise et mon intention de ne pas chercher à m’enfuir tout en rappelant la promesse passée avec Ayame. De toutes manières je suis cernée et quitte à devoir passer par la case prison, autant que ce soit dans les meilleures conditions.
Ma demande est rejetée par un léger rappel à l'ordre dans les côtes. Le futur voyage ne sera pas de tout repos. J'espère au moins avoir une cellule à part. Endormie au milieu d'eux, je ne passerai pas la nuit sans que quelque chose n'arrive. Leur emprisonnement proche leur donnerait surement de mauvaises idées auxquelles je ne souhaite pas être mêlée ni même imaginer.
-Si je peux me permettre, on va où ? Eeet est-ce que je serais dans la même cellule que ces hommes ? Jveux dire, il y a une cellule pour les femmes ?
Mais qu’est ce que je peux faire dans cette situation ? Il y a presque autant de gardes armés que de phalanges sur mes doigts. Je ne vois même pas la route cachée par cette armada. A croire que je suis une des plus grandes criminelles du monde. Voila ce qui se passe quand des hommes sont considérés comme «supérieurs».
En levant la tête je peux voir le ciel, où aucuns nuages ne pointent le bout de son nez. Ainsi que le toit des maisons, souvent abimé. Les évènements qui se sont déroulés sur cette île ont dû être d’une violence sans égale. Mais je n’ai que faire du passé et de l’avenir de cette portion de terre quand je comprends que le mien est clos. Au bout du chemin il y aura tout d’abord des barreaux puis une corde m’attendant délicatement.
Peut être aurai-je une cérémonie d’enterrement ? Et si je leur demande de m’enterrer avec une pièce sur chaque œil ? Je doute qu’ils accepteraient. Pourtant cette tradition était rependue sur West Blues il y a plusieurs siècles. Ils pensaient qu’il fallait payer un passeur pour atteindre le royaume des morts sinon on errait pendant des millénaires dans d’horribles douleurs...
Dans mon cas, la douleur sera brève mais l’attente sera longue.
Au bout d’un moment, les maisons ont laissé place l’océan qui s’étend petit à petit avec quelques mats apparaissant les uns après les autres. On approche du port. Que vais-je découvrir ? Et comme une réponse ma question, la ligne de soldat placée devant mon champ de vision s’ouvre pour me laisser admirer un immense navire protégé par d’autres gardes. Une ligne de prisonniers, mains et pieds liés, montent un par un sur le navire. Surement ceux qui ont perdus la guerre. On entendra parler d’eux qu’avec des termes péjoratifs.
Seuls ceux qui ont gagnés ont le droit aux honneurs et à la gloire. Les autres n’ont le droit qu’à une cellule miteuse, dans le meilleur des cas.
Après quelques secondes d’attente un homme, habillé avec du cuir de haut en bas, le regard dur et franc, se présente comme le commandant du galion. Suite à une courte discussion avec la commodore Ayame, il me dévisage de haut en bas, et oblige un de ses hommes à me menotter. Le jeune homme s’approche doucement de ma position, et m’attrape le bras pour me glisser les menottes. Malheureusement pour lui, il semble débuter dans le métier. J’attrape son poignet et lui tord pour l’obliger à lâcher le bracelet de fer.
Tout en relâchant la pression, j’exprime ma franchise et mon intention de ne pas chercher à m’enfuir tout en rappelant la promesse passée avec Ayame. De toutes manières je suis cernée et quitte à devoir passer par la case prison, autant que ce soit dans les meilleures conditions.
Ma demande est rejetée par un léger rappel à l'ordre dans les côtes. Le futur voyage ne sera pas de tout repos. J'espère au moins avoir une cellule à part. Endormie au milieu d'eux, je ne passerai pas la nuit sans que quelque chose n'arrive. Leur emprisonnement proche leur donnerait surement de mauvaises idées auxquelles je ne souhaite pas être mêlée ni même imaginer.
-Si je peux me permettre, on va où ? Eeet est-ce que je serais dans la même cellule que ces hommes ? Jveux dire, il y a une cellule pour les femmes ?
Dernière édition par Levy Quinn le Lun 14 Oct 2013 - 15:25, édité 4 fois