Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €

Longvent Valentine, Agent Gamma


>> Longvent Valentine





Longvent Valentine, Agent Gamma Jjms

Pseudonyme : Gamma
Age: 29 ans
Sexe : Femme
Race : Humaine

Métier : Agent du Cipher Pol 8
Groupe : Cipher Pol
But : Appliquer la loi du Talion.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : ///
Équipements : Une pipe stylisée, un cache-œil, une longue gabardine dissimulant des aiguilles aux tailles des plus variables.

Codes du règlement (2) :

Parrain :

Ce compte est-il un DC ? : non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...

>> Physique
Jeune femme que l’on pourrait considérer comme pulpeuse, on ne peut tout simplement pas la considérer comme belle. Elle ne respire pas la grâce, certes, elle est féline, mais elle tient plus du tigre que de la tigresse. Elle ne ressent pas le besoin de paraître belle, connaissant sa beauté, elle n’en a que faire de l’avis d’autrui, et ce, depuis que son œil lui a été retiré.

Borgne depuis l’âge de vingt ans, elle porte un cache œil sur son œil droit en métal, suffisamment rembourré de cuir pour qu’elle ne soit pas gênée par le frottement. Sa bouche souvent munie de sa pipe, son œil unique n’est que peu sympathique au premier abord, elle se montre dédaigneuse, et ce à l’extrême.

D’une taille avoisinant le mètre septante-cinq, pour un poids de soixante kilogrammes, on peut dire qu’elle n’est pas finette, sans pour autant être un véritable char d’assaut. Son torse est souvent dénudé, dévoilant une poitrine assez opulente, ses seins dissimulés par une bande de cuir la soutenant. On peut considérer sa tenue comme quelque peu excentrique, mais une fois qu’elle porte sa gabardine, on ne peut plus que voir son visage et partiellement ses longues jambes couturées de cicatrices.

Sa coiffure, tâchant de dissimuler quelque peu son cache œil est maintenue par une aiguille, d’assez gros diamètre, mais certainement pas le plus gros diamètre qu’elle possède sur elle. Maniant les aiguilles avec expertise, elle en possède de tous les diamètres, y compris une trônant dans son dos, aussi longue qu’un katana et sans doute aussi résistant, celle-ci semble tout simplement démesurée. Rendant cette jeune femme assez intrigante.

Les divers détails de son physique ne la rendent pas aimable au premier regard, mais n’attire pas plus l’attention que cela non plus. Après tout, cela n’a rien de banal une femme borgne, même si cela peu représenté un certain gâchis sur une femme telle que Valentine qui aurait pu bien vieillir et devenir réellement belle. Elle tâche toujours de passer inaperçue, tant qu’elle est en mission.

Sinon, dans son privé, elle en rajoute, autant dans des tenues excentriques que dans ses façons de se comporter, ressemblant plus à une artiste qu’autre chose, elle ne cherche point à dissimuler une faiblesse psychologique. Il s’agit juste de sa façon de vivre : dans l’extrême.



>> Psychologie

Un coup donné pour un coup rendu. On peut dire que c’est une philosophie qui convient bien à Gamma, même si des fois, il lui arrive d’encaisser sans répliquer, on ne peut douter que cet affront a été noté, inscrit dans sa mémoire, et qu’à la première occasion, elle n’hésitera pas à renvoyer l’ascenseur avec un grand plaisir.

Considérée comme tenace, têtue et des plus rancunière, elle est le genre de personne qui ne lâche rien, pas un pouce de terrain, pas un mètre, même si cela doit la mettre dans des situations quelque peu délicates. Au début jugée comme quelque peu trop impulsive, elle finit par apprendre à maîtriser sa rage, la rendant encore plus dangereuse, la rendant dangereuse comme la mort.

Effectivement, elle est telle la mort, car nul ne peut prétendre y échapper. Il s’agit d’une femme quelque peu extrême, dans sa façon de se battre, dans sa façon de se la jouer, même dans ses discours : elle en rajoute toujours, pas forcément à force de cris et en se mettant à l’avant, mais on voit que chaque trait est forcé, et ce à coup de barre à mine.

Sa fidélité, son amitié, son amour, sa haine, sa répartie, tout ce que l’on peut obtenir d’elle sera gonflé au centuple venant d’une telle personne. Mais lorsqu’elle est sous son masque d’agent, lorsque Valentine disparaît totalement : il ne reste que le vide, Gamma, plus aucun sentiment ne transparaît, rien n’est plus important que le plan, qui sera minutieusement préparé, pensé. Là aussi, chaque détail ne pourra qu’être réfléchi, dans un besoin d’atteindre la perfection, et ce pouvant aller jusqu’à des extrémités rarissimes.

Elle est le genre de femme qu’il ne faut tout simplement pas fâché, qu’il ne faut pas avoir comme ennemie. Car s’il faut qu’elle aille jusqu’aux plus profonds abysses, là où même les hommes poissons n’osent s’aventurer pour donner plein cours à sa vengeance, elle le fera.


>> Biographie
Née d’une famille propriétaire de la marque Longvent, célèbre marque vestimentaire de luxe connue à travers les blues mais étendant son activité jusque sur Grand Line depuis à présent quelques années. La matière première de cette marque ? La peau de Monstres marins, les vêtements les plus chèrement payés étaient évidemment faits en peau de Roi des mers. Puinée d’une assez grande fratrie, Valentine se retrouvait en quelques sortes souvent mêlée à des jeux de force avec ses six autres frères.

Le plus âgé était plutôt un aventurier, Valentine toujours collée à ses basques, ils se sont retrouvés sur plusieurs chasses, assistant à la traque de cette si précieuse matière première. Un emploi dangereux, mais que les chasseurs professionnels de la Maison Longvent ne craignaient plus depuis longtemps. Ces chasseurs, on pouvait facilement les considérer comme des durs à cuire, ils n’étaient ni pirates ni marins, ils n’étaient même pas des ivrognes à la gâchette facile. Mais ils avaient une certaine bestialité en eux qui attiraient les deux aînés des Longvent. Ils baignaient en quelque sorte dans le sang, dans la fureur et en soi … ils frayaient avec la mort à chaque instant.

Les incidents n’étaient pas rares, mais pour le salaire offert, il ne manquait jamais de têtes pour remplacer celles qui ne feraient plus face à La Mort. Il n’était à douter que la famille Longvent faisait sans doute partie d’une des familles les plus riches des Blues. Mais à Saint Uréa, ils n’étaient jamais que des riches parmi d’autres, certes, ils vivaient dans le cercle intérieur, ce qui était un exploit pour une famille n’ayant aucun titre de noblesse à l’origine. A force de verser sang et larme, Vlad Longvent, le grand père de Valentine, était parvenu à tisser une réputation de qualité infaillible pour sa ligne de vêtements, il n’était jamais revenu d’une traque sans la peau d’une de ces créatures terrifiantes, et nulle peau n’était jamais parvenue à résister à l’aiguille, certes démesurée, de sa femme, Onana.

A ses 15 ans, elle vit pour la première fois les rangs des vaisseaux de la Maison se clairsemé, c’était en 1611, année de la Grande Purge à Saint Uréa, où elle put voir de loin cet ancien Marin de renom, Tahar Tahgel, mené les offensives d’une main de maître. Nombreux étaient les chasseurs faisant partie de la Révolution, après cet évènement, il fallut quelques mois à la Famille pour se relever à son sommet, étant des plus exigeant avec ses employés et tâchant de les rémunérer suffisamment pour qu’une proposition de la Révolution ne les détourne point du droit chemin.

Fort axée sur les combats, elle semblait particulièrement apprécier les quelques passes d’armes qu’elle pouvait faire avec son frère aîné, ainsi qu’avec ses cadets une fois qu’ils étaient suffisamment en âge pour se bagarrer.

Mais de sexe féminin, elle ne pouvait qu’elle aussi finir par apprendre la couture, bien que sa génitrice la lui enseigna plus sur les êtres humains que sur les vêtements, voyant bien que ses capacités stylistiques étaient des plus limitées. Ainsi apprit-elle doucement l’acuponcture, ainsi que de solide notion d’anatomie, des connaissances poussées dans ce domaine et une bonne maîtrise de l’aiguille pouvait s’avérer des compétences des plus … dangereuses entre de bonnes mains.

La confection se dirigea plutôt vers le cadet de la famille, se trouvant être un amoureux de l’Art, sous toutes ses formes, il ne put résister aux vêtements, trouvant un lien dans ses peaux dont l’obtention était un sacrifice quotidien. Ces peaux lui parlaient réellement, grand bien lui fasse.
Depuis cette Grande Purge, divers hommes respirant un mélange piquant de secret et de … cruauté venaient voir Vlad, qui se targuait toujours de ses bonnes relations, réussissant à faire fleurir les affaires de la famille. Quelques mois après ces premières rencontres, diverses commandes extrêmement conséquentes pour Grand Line commencèrent.

La curiosité de Valentine ne put qu’atteindre son paroxysme quelques années plus tard, alors qu’elle n’était âgée que de vingt ans. On pouvait dire qu’elle n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, elle était exigeante, envers tout le monde, y compris elle-même. Et elle ne supportait pas les secrets, pas du tout. Mais bien qu’elle cuisinait constamment son grand père, ce dernier ne divulguait rien sur ces diverses visites de plus en plus fréquentes.

Alors, comme une enfant, alors que Vlad recevait son invité dans un de ces bureaux, elle ne put que se pencher, regarder par le trou de la serrure et faire de son mieux pour écouter la discussion. Elle n’eût le temps que d’entendre un mot : Cipher. Mais déjà l’invité se détournait, d’une œillade vive, ses yeux perçant se posèrent sur la porte. A une vitesse dépassant l’entendement de Valentine à l’époque, la porte lui fracassa le crâne. La jetant en arrière, elle était étourdie, tombant à terre, elle n’entendait plus que vaguement les cris de son grand père et les réponses glaciales de son interlocuteur.

Sonnée, elle voulut se défendre quand cette main lui prit le visage, prenant une de ces aiguilles, elle voulut la planter dans l’œil de son agresseur. Ratant de peu sa cible, ce dernier se vit déchirer la peau juste en-dessous de son œil, l’aiguille glissant peu délicatement sur la pommette de cet homme qui ne put réprimer un grognement de douleur.

Il ne tarda à attraper cette aiguille, plaquer la tête de Valentine contre le mur, et entreprendre de lui percer l’œil, marmonnant des mots que Valentine encore toujours maintenant est capable de répéter : « La loi du Talion, gamine : œil pour œil, dent pour dent ».

Et ce fut le vide.

Quelques années plus tard, elle eût l’occasion, lors de la Guerre des Murailles, de soutenir des agents, aidant même l’un d’eux à survivre à une attaque révolutionnaire des plus … incisives. Suite à cela, il lui a été fait une proposition qu’elle ne put refuser : se mettre au service du gouvernement mondial, et pour ce faire d’abandonner son nom, qui n’était que trop connu.

Ainsi disparu Valentine Longvent, ainsi naquit Gamma. La loi du Talion toujours fraiche dans son esprit.




>> Test RP

Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation.
Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.

Quand vous estimez avoir terminé votre présentation, signalez le et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous titre de votre présentation [En attente de Test RP] Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs vous loupent.
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________
Informations IRL


    Prénom : Hélène

    Age : 20 ans

    Aime : Tout le monde hinhinhin

    N'aime pas :

    Personnage préféré de One Piece : Donquichotte et Robin

    Caractère : Joviale, taquine et légèrement colérique

    Fais du RP depuis : Maintenant hinhin

    Disponibilité : Je ne sais pas encore dire, n’en ayant encore jamais fait héhé

    Comment avez vous connu le forum ? Via un top-site


Dernière édition par Gamma le Sam 19 Oct 2013 - 14:06, édité 1 fois
    Pwet Gamma

    Me v'là pour ton test rp

    L'objectif du jour : une cache de la révolution dans des grottes d'une ile quelconque. L'information vient du CP6, on envoie le CP8 faire le boulot de nettoyage. Ton boulot à toi à l'escouade dont tu fais parti. Plein de grandes gueules avides de monter rapidement dans la hiérarchie pour avoir leur propre escouade d'agents. Autant dire que même pour une petite attaque comme celle là, chacun veut se faire bien voir. Autant dire aussi que le chef en a marre de ses blancs becs.
    Sauf que lors de l'attaque, par un malheureux concours de circonstances, tu provoques de sérieuses blessures à un type de ton escouade. Le genre de type qui se vante énormément en disant qu'il sera tout en haut très rapidement. Avec ce que tu viens de lui foutre, il est bon pour végéter un paquet de mois. Voire un an. Voire beaucoup plus parce qu'on sait pas exactement les blessures qu'il a.

    Du coup, il est pas content et comme il te connait assez bien, il exige l'application de cette loi du Talion dont tu parles tout le temps. Oeil pour oeil ?

    Raconte nous comment ça s'est passé.

    V'là. Bon courage ! Pluche !
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme

      Nous attendions ces informations depuis quelques jours à présent. Effectivement, notre chef d’équipe nous avait tous prévenu que nous serions mis à contribution sur une mission contre la Révolution sous peu. L’agent du Cipher Pol Six, ce satané infiltré, se faisait languir, alors que nous étions en train de nous tourner les pouces en stand-by dans nos locaux. Pendant qu’il se promenait, tâtait de la révolutionnaire, nous, nous devions mourir d’ennui au sein de nos locaux.

      Je ne supportais pas ces taupes, je les considérais tous comme des traitres, ils n’étaient pour moi que quantité négligeable. En soi, existaient-ils vraiment ? Leurs noms  n’apparaissaient que dans très peu de dossiers, ils n’étaient jamais récompensés pour leurs bons et loyaux services, sinon au moment de les placer six pieds sous terre, lorsque le Gouvernement Mondial en avait le loisir, bien entendu.

      Ils n’avaient donc aucune existence, est-ce que j’allais leur en donner une ? Nullement. Malheureusement, pendant qu’il bavassait, qu’il se la coulait douce parmi ces ennemis de notre gouvernement, nous devions l’attendre. Il arriverait encore, tel un carabinier, avec quelques jours de retard, sans même s’excuser de cet empêchement.

      Si seulement, au final, mission il y avait. Combien de fois nous faisaient-ils le coup de passer le Styx en un voyage unique avant même de nous donner les informations voulues ? Je ne pouvais plus le dénombrer. Ce manque de fiabilité m’irritait profondément. Je me demandais encore à présent comment nous pouvions risquer nos vies et surtout notre temps sur des informations provenant de personnes si peu fiables.

      C’était bien la dixième fois que je passais mon temps à revoir tout mon attirail d’aiguille, à les disposer dans les diverses encoches de ma gabardine afin de pouvoir m’en saisir le plus facilement possible. C’était une vérification minutieuse, par moment, je levai L’œil vers mes coéquipiers, toutes nos poses étaient étudiées, nous avions l’air détendu, mais à l’affût. Nul ne discutant avec un autre, le silence était pesant, et c’était voulu.

      Je tirai un coup sur ma pipe, la lanterne miniature lumineuse valdinguant au bout de la chaînette, quand le chef d’équipe entra dans le bureau. Nos cinq têtes se levèrent d’une même unité, notre œillade commune était vorace, nous n’attendions qu’une chose : lâchez la bride à notre force.

      Nous étions tous de la même promotion, cela ne faisait pour autant pas de nous des personnes des mêmes horizons et encore moins avec la même expérience de vie. Notre différence faisait notre force, notre entrainement aussi, nous étions semblables, sous la facette du Cipher Pol Huit, unis sous la bannière du gouvernement mondial.

      Alors pourquoi Reiko eût-il ce mouvement de recul ? Comme s’il venait d’entrer dans la fosse aux lions, ou lionceaux, selon ses dires. Pourquoi nous regardait-il comme si nous n’étions qu’une bande de vautours lorgnant funestement sur une charogne toute fraîche ?

      Parce que l’on ne savait pas encore qui en retirerait le meilleur morceau. Depuis quelques semaines, des bruits de couloirs laissaient dire qu’une promotion serait à la clef de la prochaine mission de notre unité.

      L’un d’entre nous était même allé jusqu’à aller voir Gilles Le Traitre pour confirmer cette information. Mais après tout, pouvions-nous faire réellement confiance à ce margoulin ? Aucunement.

      « Psshhh »

      A défaut de lâcher la bride, je pouvais déjà me permettre d’expulser le nuage de fumée de ma bouche, faisant légèrement disparaître mon œil unique. Pourtant, celui-ci étincelait de malice, je lorgnais l’agent Reiko, j’attendais impatiemment qu’il nous dise qu’on allait y aller.

      « Alors cheeef ? On y vaaa ? »

      Ces quelques mots, susurrés sur un ton enfantin, semblaient tout de même assez menaçant. Après tout, je n’ai jamais été une enfant de chœur, même avant ma renaissance, même du temps où je vivais dans le luxe. L’hémoglobine, je connaissais, les tours et les détours pour faire tomber un monstre de puissance, largement supérieur à ma personne, je les connaissais aussi. Je les avais suffisamment vus en application.

      Le Cipher Pol Huit était apprécié pour sa force de frappe ? C’est vrai. Est-ce que je pouvais réellement me considérer comme une grosse frappe ? Non, pas encore. Pourtant, je savais qu’avec mes aiguilles, je risquais d’avoir mes chances. Bien des hommes s’étaient moqués de mes talents aux aiguilles, me voyant déjà picoter le tissu, jusqu’à ce qu’ils voient concrètement à quoi ressemblait une aiguille pour tricoter dans de la peau de Roi des Mers. Et là, surprise, leur virilité semblait se faire toute petite.

      Comme seule réponse, j’obtins un simple hochement de tête. Chacun savait déjà ce qu’il avait à faire. Une cache avait été trouvée, l’île n’importait que peu à notre sens, on ne comptait pas traîner en chemin. Une grotte, remplie de révolutionnaires, sans doute avec l’un de nos agents infiltrés parmi eux, un rat parmi les rats. Il n’avait plus qu’une chose à espérer : être le plus sournois d’entre les rats. Car une fois que nous serions lancés, la machine ne comptait pas s’arrêter.

      Quand on envoyait le Cipher Pol Huit, ce n’était pas pour faire dans la dentelle, certes, nous sommes capables d’en faire, mais ce n’est pas notre dada. Nous, quand l’on nous envoie, c’est pour avis de dératisation version Gouvernement Mondial. Les Cipher Pol est le revers de la médaille, en soi les ténèbres nécessaires au maintien éloquent de la divine lumière. Si les têtes pensantes voulaient que cette mission soit réalisée à la lumière des projecteurs, elles y enverraient la marine, voire à la limite la marine d’élite pour faire un exemple.

      Mais nous ne sommes pas comme ça, ceux qui passeraient sous nos coups, ne reverraient la lumière du soleil que lorsque leurs os auraient eu le temps de se faire lustrer dans les règles par les diverses créatures peuplant les différents niveaux d’Impel Down.

      L’équipe fut vite mise en mouvement, nous étions parés à partir depuis déjà quelques jours à présent. Il fallait que chacun soit un modèle. Nul plus qu’un autre n’avait une chance de monter dans les échelons, et aucun ne souhaitait être à la traîne.

      « Les femmes peuvent rester en arrière, c’est un travail d’homme »

      Une voix pleine d’assurance, provenant de cet homme cachant son visage derrière son chapeau aux bords longs, dissimulant ses lunettes fumées. Il avait préféré gardé ce style de sbire, comme pour brouiller les pistes. Mais son sourire était pleinement visible, trouvant du répondant sur le mien, dévoilant des dents étrangement acérées.

      « Je ne savais pas que je t’avais greffé une paire de roustons mon mignon, montre-moi un peu ce que ça donne sur toi, Cey ! »

      Déjà ma plus grosse aiguille sortait de sous ma gabardine, d’une longueur et d’un diamètre affolant, directement dirigée sur les valseuses de mon coéquipier. Mon sourire s’agrandissait tandis que la pression sur ses parties génitales se faisait plus grande. Un claquement de langue désinvolte me fit faire machine arrière, Reiko n’appréciait que peu cet humour et ces diverses démonstrations de force inutile.

      Nous n’étions pas connus pour rester humble, en rajouter était notre petit plaisir constant en mission. Les ignorants pouvaient un peu considérer cela comme une démonstration de force idiote, nous appelions ça plutôt notre marque de fabrique. Un passage du Cipher Pol Huit dans un cercle d’initié à notre existence ne passait jamais inaperçu, mais dans une foule, nous devions juste ressembler à un rassembler de personnes provenant d’un monde diamétralement opposé, et relativement malsain.

      C’était sans doute l’impression que nous devions laissés à la bande de badauds nous observant de loin sur cette île dont le nom n’était qu’inintérêt. Nous avancions en une formation assez simpliste : en flèche, notre chef à la tête de l’équipe alors que nous nous étions réparti de chaque côté légèrement décalé. Ma gabardine dissimulait en grande partie mon corps, ne montrant que mes jambes couturées de cicatrices, stigmates de mes entrainements, de mes missions sous Gamma ainsi que des divers déboires que j’eus vécu dans ma jeunesse.

      Notre arrivée, bien que se déroulant dans le silence, était quelque peu précipitée, Cey, puis moi, puis Miro et Reiko finirent par accélérer le rythme, rompant purement et simplement la formation. Il s’agissait presque de la course à la curée, chacun tâchant de se mettre plus en avant que les autres. Certains dans la précipitation, d’autres dans un calme qui n’était clairement que feint.

      Nous nous engouffrions dans la grotte, rapidement, la discrétion ? Absente, chacun donnait de son chef, un peu comme si nous voulions tous être chef à la place de Reiko. En soi, c’était une perspective qui n’était pas pour me déplaire. J’avais tout de même aussi mes envies, mes objectifs ainsi que mes diverses perspectives de carrière. Je voulais diriger, avoir de moins en moins de têtes au-dessus de la mienne. Avoir plus de libertés. Le principe d’avoir le droit de tuer ne m’intéressait guère.

      Par contre, ne plus avoir à recevoir d’ordres, pouvoir agir comme bon me semble, ne pas me sentir moi-même constamment surveillée, cela pourrait avoir du bon.

      Aussitôt, nos adversaires furent là, la surprise ne fut que brève, mais nous n’en avions cure. Immédiatement, ma plus grosse aiguille était de sortie, prête à en coudre et surtout à en découdre de tout un chacun.

      Nous sortîmes tous notre plus bel attirail de combats, on frappait fort, tous, comme on ne l’avait jamais fait. C’était une réelle hécatombe du côté des révolutionnaires, ils étaient rapidement maîtrisés, sans douceur, uniquement dans la douleur et le sang. Parce que l’on ne pensait plus à eux que comme des numéros, et plus on en engrangeait, plus on s’approchait de cette échappée vers des strates plus hautes.

      Cela virait pourtant au carnage, nous ne tenions absolument plus compte du groupe, chacun y allait de son petit grain de sel et je voyais bien que Reiko commençait doucement à s’échauffer. Pourtant, j’étais entrée dans la danse, et à présent, je ne pouvais qu’aller jusqu’au bout et donner mon maximum. Une proie, l’une des dernières, je voyais Cey s’élancer aussi, sortant une deuxième aiguille, ma deuxième plus grande, mon dos se plaignait de sentir le poids de mes deux plus grosses aiguilles dans mes deux mains. Je m’élançais, il ne devait pas l’avoir avant moi.  

      Une bousculade, je ne savais pas d’où elle provenait, mon coup fut dévié, il n’était plus porté sur le révolutionnaire mais se dirigeait à une vitesse hallucinante sur un Cey qui me voyait arriver sans pouvoir s’arrêter non plus. L’inertie plus la vitesse du mouvement m’empêcha de m’arrêter, ma première aiguille s’enfonça dans sa rotule, la lui brisant en divers morceau tandis que la deuxième heurta violemment son fémur, la peau ? Du beurre ! Les articulations ? Une croûte un peu solide sur le pain, son fémur ? Quel fémur ?

      Mes yeux s’agrandirent, je voyais sa jambe se déchirer, ses os se briser, je le sentais. Cette sensation, je la connaissais, mais jamais sur un partenaire, jamais sur un homme de mon unité. Jamais sur quelqu’un qui était du bon côté de la loi.

      Je reculai de quelques pas, mes yeux agrandis par l’effroi, Cey était tombé dans les pommes sous la douleur. Les autres n’avaient pas tout de suite remarqué ce qui venait de se passer, mais via un de mes cris, une fois que tous les révolutionnaires furent maîtrisés, ils se tournèrent d’un bloc vers nous.

      « Qu’as-tu foutu Gamma ?! Voilà ce qu’il se passe avec vos conneries ! Un agent blessé, pour quoi ? Parce que vous pensez plus à votre promotion qu’à notre mission ! Tous des incapables ! »

      La voix de Reiko tonna, en tant que bon chef, il reprenait déjà les choses en main, le transport du blessé fut  rapide et l’hémorragie fût autant que possible enraillée bien que cela ne fut pas des plus simple.

      Je passais plusieurs jours à son chevet, il se réveillait régulièrement, pour m’engueuler, m’insulter, il essaya même une fois de me cracher à la figure. Quoi de plus normal ? Je venais de probablement le condamner à une vie de paperasse, à marcher avec une canne. Rien n’était sûr, mais c’était probablement à cela qu’il était voué considérant l’état de ses blessures.
      Un jour, plus lucide que précédemment, ayant survécu à son infection, ses plaies s’étant bien refermées et à présent qu’il avait repris des forces, il m’attendait. Assis dans un fauteuil, sa jambe toujours emmaillotée dans divers pansements et munis d’une attelle, il se déplaçait déjà grâce à une béquille.

      Son regard se posa sur moi dès que j’entrai dans la pièce, il était haineux, cela se voyait, chaque centimètre de son corps tremblait de rage à me voir. J’en avais l’habitude, mais je jugeais que je devais quand même toujours revenir, malgré le fait qu’il me dénigre totalement. J’étais responsable de son état, je ne savais guère trop ce que je pouvais faire en retour, rien ne pouvait être fait. Je ne pouvais pas lui rendre la mobilité de sa jambe, je ne pouvais pas remonter le temps.

      Au fur et à mesure des jours, je voyais bien que son esprit sombrait petit à petit dans la folie, la rage s’emparait de lui. Il perdait le nord, complètement. Mais n’était-ce pas en soi logique ? Il avait offert sa vie au gouvernement en intégrant les Cipher Pol, maintenant, qu’allait-il réellement faire ? C’était un combattant, sûrement pas un bureaucrate.

      « La Loi du Talion. »

      Un frisson me saisit le dos.

      « Œil pour œil tu disais ? Et bien ici, je veux ta jambe. »

      Son ton était froid, son regard était celui d’un illuminé, son sourire, plutôt un rictus, malsain, son visage entier semblait traduire un plaisir pervers. Je reculais d’un pas, mon visage c’était totalement fermé. Je ne pipais mot, était-ce la peur qui me faisait trembler ? Peut-être.

      « Où ne serait-ce que des mots en l’air Gamma ? Tu faisais peut-être tout cela pour nous jeter de la poudre aux yeux. Ta jambe Gamma, ta jambe. »

      La haine lui faisait trembler la voix, je ne pipais toujours mot, rigide, j’étais agitée de quelques tremblements. Mes yeux étaient écarquillés, d’effroi ? Peut-être … Sortant une de mes plus grandes aiguilles de sous ma gabardine, je la regardais tandis que ma main tremblait.

      « Aurais-tu peur, catin ? Aurais-tu menti ? Tu n’en serais pas à ton premier méfait au sein de l’unité ! »

      Je me penchais lentement, tandis qu’il me hurlait dessus, mon aiguille pointée sur ma cuisse, je me penchais encore, jusqu’à ce que mon visage atteigne l’oreille de Cey.

      « Relève toi, et un jour tu viendras chercher ton dû. »

      Posant l’aiguille sur le bord de son lit, je me détournai pour m’en aller. Je l’entendais hurler, me menacer, mais je n’en avais plus cure.

      Il avait invoqué la loi du Talion ?

      Et bien qu’il vienne, je l’attendrai de pied ferme.
      Salut Gamma, v'là le premier avis

      Le point forme

      son cache œil est maintenue=> maintenu
      Les divers détails de son physique ne la rendent pas aimable au premier regard, mais n’attireNT
      même si cela peu représenté => peut représenter
      Elle est le genre de femme qu’il ne faut tout simplement pas fâchéE
      en quelques sortes => quelque sorte
      les rangs des vaisseaux de la Maison se clairsemé => clairsemer
      cet ancien Marin de renom, Tahar Tahgel, mené les offensives => mener
      de solideS notionS
      Elle n’eût le temps => eut
      ses yeux perçantS
      Il ne tarda à attraper => tarda pas
      Ainsi disparuE Valentine
      notre chef d’équipe nous avait tous prévenuS
      Alors pourquoi Reiko eût-il => eut
      Ces quelques mots, susurrés sur un ton enfantin, semblaient tout de même assez menaçantS
      Les Cipher Pol est le revers de la médaille => sont
      Nous n’étions pas connus pour rester humbleS
      nous devions juste ressembler à un rassembler de personnes => rassemblement
      divers déboires que j’eus vécuS
      Cey, puis moi, puis Miro et Reiko finirent => finîmes
      divers morceauX
      sa jambe toujours emmaillotée dans divers pansements et munis => munie

      J'ai rien relevé d'autre. Juste quelques fautes. Rien de rien bien méchant. Par contre, il y a quelques fomulations un peu hasardeuses, des associations d'idées qui ont pas forcément de lien entre elles. J'crois avoir vu des changements de temps, parfois. Des inversions entre passé simple/imparfait aussi dans le test rp. Mais globalement, ça se lit bien.

      Descriptions
      ça reste assez complet quoiqu'un peu moyennement organisé. Des infos en plus sur sa façon de parler, de se comporter, de se mouvoir, des tics de comportements, ça aurait été nickel. Sur la psycho, j'suis moyennement convaincue par le changement de personnalité une fois qu'elle agit en tant qu'agent. Assez fonctionnel alors que garder ses petits travers pourrait être sympa dans le sérieux de la mission.
      Après, il y a des petits détails assez sympathiques et c'est plutôt cool.

      Biographie
      J'ai pas vraiment de remarques sur cette partie. C'est complet. Tu intègres parfaitement ton histoire aux événements qui se sont déroulés sur ton ile et ça, c'est bien sympa. Tu aurais pu peut-être davantage développer comment ça s'est passé après avoir perdu ton œil. D'éventuelles conséquences pour ton père et l'entreprise, ce qu'ils en ont pensé, ton état d'esprit. Puis ce qu'ils ont aussi pensé lorsque tu as rejoint le ciphel pol.


      Test rp
      Un très bon point, c'est l'utilisation du background. Rien que Gilles le Traitre, faut le caser. Il y a aussi l'ambiance qu'est bien posée avec les inimitiés entre CP, les inimitiés entre membres du CP. Le rendu est plutôt bon même si la première partie est beaucoup dans la narration et peu dans l'action. L'attaque en elle même manque un peu de substance dans la mesure où les révolutionnaires font un peu chair à canon. Bon enchainement ensuite sur la « convalescence » de ton coéquipier et sa haine croissante. Ça manque quand même de conséquence pour toi. Un blâme ? Une mise à l'écart ? Ce genre de chose.

      Enfin, il y a la fin avec la loi du Talion ou j'ai une appréciation assez mitigée. Le rendu est bon, mais ça fait quand même assez fuite, je trouve. Et quitte à fuir, ça aurait été bien sympa de décrire le cheminement psychologique du personnage et non pas rester sur le visuel. Gamma a peur. Mais pourquoi ? Parce qu'on la met en contradiction avec ses idéaux ? Parce que ça réveille le souvenir de la perte de son œil ? Ce genre de choses.

      Je conclus, donc. J'ai grosso modo bien aimé. Et j'vais te donner un 650D pour moi.
      Bienvenue ! Bon rp ! Pluche !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
      Plop Gamma et voici le deuxième avis,

      Tu as écrit d'une manière claire les descriptions, bien que l'on peut remarquer quelques répétitions de mots au niveau ''physique''. Sinon, j'ai bien aimé la psychologie. Femme à part entière et ''Inhumaine'' quand elle met le masque d'agent.

      Pour la biographie, je vais rejoindre l'avis de Plud, t'aurais pu détailler les ''Effets'' de la cause ''Perte de l'oeil'' ainsi que la rentrée au Cp, mais je doute pas que tu souhaites approfondir ce background en flashback.

      Concernant ton test rp, c'était fluide avec un style bien à toi. Un bon vocabulaire et des descriptions que j'ai bien apprécié. Après, je pense que ça manquait juste une petite pincée de décor. Après ce qui me gène, c'est la réaction de Gamma vis à vis des paroles du gars à la fin où l'on peut vaguement lire qu'elle a peur.
      Je cite :
      Elle est le genre de femme qu’il ne faut tout simplement pas fâché, qu’il ne faut pas avoir comme ennemie. Car s’il faut qu’elle aille jusqu’aux plus profonds abysses, là où même les hommes poissons n’osent s’aventurer pour donner plein cours à sa vengeance, elle le fera.
      Je n'aurais pas cru ça d'elle, je l'aurais bien vu s'emporter et répondre fermement à ce collègue qui te traite de catin par un :'' Va te faire voir où je pense''.

      Conseil de fin : Rien ne vaut une bonne relecture à voix haute.
      Cf :
      nous devions juste ressembler à un rassembler de personnes provenant d’un monde diamétralement opposé, et relativement malsain.
      Tu voulais dire un ''Rassemblement'' ?
      Bref, je vais pas te faire un point forme, vu que mon collègue t'en a déjà fait un.

      Pour finir, je vais te donner 682 Dorikis.
      Ce qui te fait au total : 666 D.
      Bienvenue et amuse toi bien ^^
        Salut ^^.

        Je vous remercie pour ces deux analyses, je suis assez surprise d'avoir autant de ... détails (pour chaque inscription, voilà qui doit être un travail conséquent). Je vais essayer de tenir compte de ces divers détails pour bien débuter en RP ! Smile.

        Et oui, je compte détailler énormément de choses dans des Flashbacks, énormément !

        Merci encore à vous deux Smile.