" J’ai retiré plus de choses de l’alcool que l’alcool ne m’en a retirées "
Winston Churchill
Winston Churchill
Les tambours résonnent comme une tempête crânienne. Le réveil est difficile. Le premier tambour est un instrument, celui d'un artiste de rue, justement dans la rue, sous la fenêtre d'Ankou, qui gagne sa croûte comme il peut. Le deuxième tambour est une porte, celle de la chambre d'Ankou qu'on frappe avec insistance depuis deux minutes. Le troisième tambour est dans la tête de l'écrivain, dans le crâne pour être précis, c'est l'alcool ou plutôt la suite logique de l'alcool. Le quatrième tambour est au niveau du palpitant, qui rugit d'être éveillé en sursaut, il cogne la cage thoracique avec hardeur. Allongé sur le lit, à moitié nu, les yeux grands ouverts fixant le plafond et se demandant si le ciel lui tombe sur la tête.
Premier tambour ; la fenêtre de la chambre s'ouvre et c'est un sceau d'eau, qui jadis fut un sceau avec de la glace, qui relâche son contenu. Extinction du premier bruit.
Deuxième tambour ; La porte qui s'ouvre à la volée, laissant le garçon de chambre tambouriner dans les airs. Il délivre son message, Ankou le range quelque part, là, dans son esprit et referme la porte en la claquant. Extinction du deuxième bruit.
Troisième tambour ; La petite armoire à pharmacie de la chambre s'ouvre sans que le personnage s'arrête pour s'admirer dans la glace. Deux cachets font un plongeon dans un verre d'eau, trente secondes défervescence, cul sec. Extinction du troisième bruit, pour bientôt, espérons le.
Quatrième tambour ; L'écrivain fait une pause, il le faut, il le doit. Il se pose sur le bout de son lit, colle sa tête dans ses mains, ferme les yeux et souffle, plusieurs fois. Il inspire, doucement, plusieurs fois. Extinction du quatrième bruit, imminent.
Une fois calmé, l'homme se redresse et pose ses mains en arrière sur le lit, sa main gauche touche une bosse. Il palpe la bosse de sa main afin de confirmer le doute; une jambe. Le cerveau s'active, il essaye de remonter le temps avec l'aide du lobe temporal mais en vain. Vagues souvenirs, tout est flou, abandon. La même main relève doucement la couverture brodée et un regard curieux s'immisce sous les draps. Un homme, bien habillé, surement d'un uniforme. La couverture retombe sur l'inconnu. Ankou hausse un sourcil, il est intrigué. Il veut en savoir plus mais avant, il vérifie une chose qui lui saute à l'esprit: Est-ce que je porte un caleçon. Il aurait peut être du vérifier ce détail avant d'ouvrir au garçon d'étage..
Intimité préservée, un caleçon est bien en place, formidable. La curiosité reprend les reines et fait lever le bonhomme.
On tambourine de nouveau à la porte, ce qui éveille de nouveau le Dandy. Ses yeux balayent la pièce à la recherche d'une idée, d'un conseil, d'une aide. Que faire ?
Il se lève et fonce à la porte sans regarder dans le lit. Il attrape au passage un pantalon et une chemise qu'il enfile en mode: J'ai une demi heure de retard, le boss va me trucider.
Il stoppe sa course folle devant la porte, se redresse, passe ses mains rapidement sur ses vêtements pour tenter d'éliminer les plis, qui reviennent dès que les mains sont loin. Il inspire et prend un air méchant, il a compris le premier message du garçon d'étage, là, ça va barder.
Une main sur la porte..
Elle s'ouvre encore une fois à la volée..
Votre sollicitude me touche énormément jeune homme mais sachez que j'ai retenu votre message et je souhaiterai qu'on ne me dérang...
Bonjour Monsieur, que puis-je pour vous de bon matin ??
Sourire contrit
Millan Mac Manus, himself.
Premier tambour ; la fenêtre de la chambre s'ouvre et c'est un sceau d'eau, qui jadis fut un sceau avec de la glace, qui relâche son contenu. Extinction du premier bruit.
Deuxième tambour ; La porte qui s'ouvre à la volée, laissant le garçon de chambre tambouriner dans les airs. Il délivre son message, Ankou le range quelque part, là, dans son esprit et referme la porte en la claquant. Extinction du deuxième bruit.
Troisième tambour ; La petite armoire à pharmacie de la chambre s'ouvre sans que le personnage s'arrête pour s'admirer dans la glace. Deux cachets font un plongeon dans un verre d'eau, trente secondes défervescence, cul sec. Extinction du troisième bruit, pour bientôt, espérons le.
Quatrième tambour ; L'écrivain fait une pause, il le faut, il le doit. Il se pose sur le bout de son lit, colle sa tête dans ses mains, ferme les yeux et souffle, plusieurs fois. Il inspire, doucement, plusieurs fois. Extinction du quatrième bruit, imminent.
Une fois calmé, l'homme se redresse et pose ses mains en arrière sur le lit, sa main gauche touche une bosse. Il palpe la bosse de sa main afin de confirmer le doute; une jambe. Le cerveau s'active, il essaye de remonter le temps avec l'aide du lobe temporal mais en vain. Vagues souvenirs, tout est flou, abandon. La même main relève doucement la couverture brodée et un regard curieux s'immisce sous les draps. Un homme, bien habillé, surement d'un uniforme. La couverture retombe sur l'inconnu. Ankou hausse un sourcil, il est intrigué. Il veut en savoir plus mais avant, il vérifie une chose qui lui saute à l'esprit: Est-ce que je porte un caleçon. Il aurait peut être du vérifier ce détail avant d'ouvrir au garçon d'étage..
Intimité préservée, un caleçon est bien en place, formidable. La curiosité reprend les reines et fait lever le bonhomme.
On tambourine de nouveau à la porte, ce qui éveille de nouveau le Dandy. Ses yeux balayent la pièce à la recherche d'une idée, d'un conseil, d'une aide. Que faire ?
Il se lève et fonce à la porte sans regarder dans le lit. Il attrape au passage un pantalon et une chemise qu'il enfile en mode: J'ai une demi heure de retard, le boss va me trucider.
Il stoppe sa course folle devant la porte, se redresse, passe ses mains rapidement sur ses vêtements pour tenter d'éliminer les plis, qui reviennent dès que les mains sont loin. Il inspire et prend un air méchant, il a compris le premier message du garçon d'étage, là, ça va barder.
Une main sur la porte..
Elle s'ouvre encore une fois à la volée..
Votre sollicitude me touche énormément jeune homme mais sachez que j'ai retenu votre message et je souhaiterai qu'on ne me dérang...
Bonjour Monsieur, que puis-je pour vous de bon matin ??
Sourire contrit
Millan Mac Manus, himself.
Dernière édition par Ankoü le Ven 21 Fév 2014 - 23:10, édité 8 fois