>> Sigurd Dogaku
une image 200*300 | Autres prénoms : Löve, [Aucune idée] Pseudonyme : Sig’peluche, Pad’Bol Age: 24 ans Sexe : Homme Race : Humain Métier : Officier Groupe : Civil But : Rire caractéristique : Mwararharharharh! Fruit ou aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Plus tard, ptêtre. Équipements : Un escargophone de compagnie, Scott. Et autant de cash que possible pour commencer l’aventure. Codes du règlement (2) : Récupérés dans la fiche d’à coté, mwarharharh ! Parrain : Sir Arno. Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : &@%#! |
>> Physique Bonhomme à priori méchamment insignifiant. Un mètre soixante-dix, soixante-deux kilos : c’est juste un blond aux yeux bleus pas particulièrement costaud. Il ne pratique guère d’activité physique, et ça se voit dans sa musculature. Au moins, son parcours dans la milice de son royaume natal l’a suffisamment bien entretenu pour qu’il puisse se laisser aller sans craindre pour le volume de son bide. On signalera une nonchalance évidente, que ce soit debout, assis, ou avachi au contact du moindre reposoir potentiel. Cheveux rarement bien coiffés, il est suffisamment négligent pour arborer à l'occasion une barbe de quelques jours, qui fait peut être très beau gosse sur d’autres, mais pas sur lui. Au niveau vestimentaire, Sigurd s'habille généralement avec beaucoup de flemme, un zeste de mauvais goût, et un grand bol d'insouciance. Pour remonter le niveau, il possède également une chouette collection de magnifiques pulls impressionnants, ou plus sérieusement, sa petite collection de costumes de Capitaine milicien quand il faut de la prestance. Ajoutez à cela une dégaine relâchée, et une forte tendance à se mettre à l'aise, et vous comprendrez pourquoi Dogaku passe au mieux pour un gentil touriste, au pire pour un sacré blaireau. Vous fiez pas à l'avatar, il est rarement aussi badass que ça. >> Psychologie Sigurd est d'une nature paisible, tranquille et joviale, avec un petit coté benêt qu'il parvient presque à occulter lorsque les choses deviennent sérieuses, et une faiblesse pantouflarde qui en fait un adepte du moindre effort: il réfléchit avant d'agir, selon lui. Étrangement, il y a du vrai là dessous, comme il parvient parfois à le prouver. Adepte des blagues vaseuses qui dégonflent les situations tendues, il essaiera toujours de trouver un compromis en blablatant plutôt que de recourir au conflit. Courageux mais pas téméraire, il se contente la plupart du temps de bien faire son boulot, sans plus, et surtout sans efforts. Sous pression, il s’avèrera pourtant plein de ressources, pas toujours très raisonnable, mais diablement imaginatif. Pour autant, les leviers de sa motivation sont rares et méconnus: la plupart du temps, il se contente donc de faire son boulot, correctement. Pas le minimum, non. Juste ce qu’il faut. A part ça, c’est plutôt un bonhomme sympa, amusant à ses heures, et qui comprend quand il ne faut pas aller gratter les oreilles des gens qui ont envie de rester seuls. Un gentil garçon, qui accepte toutes les règles importantes et ne se préoccupe pas du respect des trucs inutiles. Un chouette type aussi, habituellement attentif à son environnement, aux gens qui l’entourent au quotidien, et surtout à leur état d’esprit. Ainsi qu’à leurs problèmes. Au contraire, Sig’ n’est pas un mâle alpha, le genre de gros bonhomme musclé et charismatique qui domine les groupes sans trop se fouler. Il pourra rétorquer avec plaisir que ça ne l’a pas du tout empêché pas d’être un très bon officier, quand il était dans la milice. Apprécié par ses sbires et ses supérieurs, en plus, même si ça, il ne le précisera pas. Dans la même veine, Dogaku n’a pratiquement rien d’un combattant, même si sa formation militaire lui a appris comment utiliser plusieurs armes. Le jeune homme est prévu pour ne peser qu’une dizaine de doukiris (ça sonne mieux dans ma tête que dorikis, donc j’vais l’écrire comme ça) en situation de combat, et ça ne devrait pas changer Il ignorera les provocations et s’en portera très bien quoi qu’il arrive… en tout cas, c’est ce qu’il dit. Malgré tout ça, il reste un peu envieux, un peu jaloux, un peu grincheux, et un peu maladroit. Ceux qui gagnent naturellement trop d’attention accumuleront progressivement son ressentit si on l’ignore trop longtemps. A fortiori si ce sont juste de enfoirés de première qui sont juste plus forts que lui et qui en profitent. Ou des « papillons sociaux », le genre de personnes populaires, qui le savent, et qui en abusent. Pour faire bref, Dogaku est bien plus facilement jaloux que ce qu’il accepterait d’admettre, ce qui lui rendra généralement service en l’incitant à faire preuve d’initiative. Mais merci de ne pas systématiser ce trait, il sera habituellement assez discret. Sauf quand je verserais dans de z’ENOOOORMES excès, si ça me prend. >> Biographie -Hein, quoi!? T’as été viré? Sérieux?, s’exclama une voix de femme. -… -Naaaan… toi? Han. Avec tous les beaux coups que tu leur as offerts? Entre les otages à Sapporo et notre clash à Kawaguchi, franchement… hé hé hé… North Blue, 1625, sur l’île d’XXXXX, dans le petit archipel du Royaume d’YYYYYY. Parce qu’on s’en tape. Nous sommes dans une taverne proprette relevant davantage du salon de thé. Eh ouais, fallait bien s’adapter à la clientèle, justifiait le gérant. Avec la piraterie locale qui s’aplatissait comme un soufflé mal cuit, il n’y avait aucune chance que son établissement, situé dans le centre ville d’un coin calme, paisible et autonome, reçoive la visite de hordes de marins dépensiers. Du coup, il avait refait la déco. Un truc plus jeune. Qui lui fendait le cœur. Aujourd’hui, sa clientèle se partageait essentiellement en deux groupes. Les troupeaux d’adolescentes hystériques, et les couples. Que de la gnognotte. Comme ce couple là, par exemple. Il n’allait pas s’amuser à écouter leur conversation. Ca lui ferait mal plus qu’autre chose, d’ailleurs. Le temps où il avait droit aux dernières nouvelles, aux dernières rumeurs des océans était révolu, pour lui. Sa taverne, c’était un coin merveilleux, dans le temps. Les informations, les rumeurs, les légendes véhiculées par tous les marins de passage, ça avait une gueule monstre. Alors que maintenant, les clients restaient dans leur coin, et n’avaient rien à dire qui l’intéresserait. « Je t’aime, mon chou ? ». « Oui, moi aussi ». Peuh. Peut être qu’il s’installerait ailleurs, un de ces quatre. Quand il aurait assez d’argent. Son dernier couple de clients était une vraie blague, par exemple. Jus de fruit pour la fille, et le mec qui prenait du chocolat chaud… n’importe quoi, grommela-t-il. En plus, ils étaient un peu bizarres. Le bonhomme avait tout l’air d’un paillasson qu’on avait oublié sur la chaussée, et qui n’avait pas reçu d’attention depuis des lustres. Et la jeune femme… c’était surtout elle, qui lui faisait un drôle d’effet. Pas parce qu’elle était jolie, même si c’était difficile à nier. Peut être le bandeau, qui lui masquait une partie du visage. C’était une borgne. Elle était habillée d’une simple tunique aérée, couplée à une jupe assez sage, qui tranchait complètement avec son bandeau style pirate et l’air énergique avec lequel elle s’échinait à remuer son compagnon. M’enfin. C’est sûrement pas comme si des pirates allaient venir ici, se dit-il en retournant vers son comptoir. Probablement juste une jeune de bonne famille qui avait des problèmes de rétine. -T’as rien écouté, hein?, se plaint le jeune homme lorsque le gérant repartit. -« Réorganisation de la structure militaire et hiérarchique », c’est juste des conneries pour dire « on vous dégage, les gars », lui fit remarquer la blonde. -Presque, mais… là, pas vraiment. C’est la Marine qui prend le contrôle du territoire. Et visiblement… ils ont foiré leur manip’. Dans le genre, ne pas réfléchir quand ils agissent, et sans nous porter le moindre intérêt. M’enfin d’un autre coté, ils ont le droit de mal faire les choses, parce que c’est super tranquille, donc y’aura aucune conséquence. -Baaah… y’a aucun gros coup à faire dans le coin, en ce moment. Le temps des gros cargos, des expéditions militaires, du commerce forcé… quand c’était juteux… c’est plus ici que ça se passe. Je veux dire, par exemple… hé. Tu vois, si j’étais une pirate… -Tu es une pirate, Nera’… -… j’irais m’intéresser à ce qui se passe un peu plus… au sud, par exemple?, fit l’autre en faisant mine de ne rien entendre. -Je devrais t’arrêter sur le champ… -D’un autre coté, y’a pas mal de monde qui regarde ce qui se passe dans le coin… donc ça va vite devenir dangereux. -Je toucherais ta prime, et j’aurais de quoi vivre peinard un moment… -Et en plus ça va attirer un max de chasseurs de prime, t’as raison. Donc ça ne marche pas non plus. Mauvais business, tout ça. Comme quoi, ça revient à ce que je te disais. Le coin est vraiment pas intéressant et… euh… Sigurd, arrête de me regarder comme ça. Ma prime est pas super élevée, d’abord, tu vivrais pas longtemps avec. -Pas élevée parce que j’ai jamais eu le cœur de leur raconter dans quoi tu trempais… -Donc ça fait de toi mon complice! Et t’aurais à te livrer toi-même si tu parlais de moi. Et t’imagines ce qu’il se passerait, s’ils savaient qu’un officier de la milice couvrait une méchante pirate juste parce que c’est son amie? Hein? Hein? Qui c’est qui risquerait lourd, tout d’un coup? -Moins fort, moins fort…, siffla le jeune homme en grimaçant. -Enfin, ex-officier, maintenant… de l’ex-milice, en plus. Haha. -… -Boah, allez, fais pas cette tête. Ca va bien se passer, euh… Sigurd et Nerassa. Ils étaient tous les deux nés dans un petit archipel reculé, dans la frange septentrionale de North Blue. Un coin où il faisait froid et neigeux durant la majorité de l’année, et où les quatre mois de soleil que leur offrait la nature étaient notamment utilisés pour faire des conserves pour le reste de l’année. Il fut un temps où les locaux comptaient un sacré nombre de pirates habiles, qui pillaient ou commerçaient quand ça les arrangeait… mais tout ça, c’était il y a longtemps. Pour les tempéraments tranquilles, comme Sigurd Dogaku, c’était une très bonne chose. Il avait eu une existence paisible. Il n’y avait strictement rien à dire sur son enfance. Peut être qu’il chassait les fantômes avec des amis, certains soirs d’étés, quand il était haut comme trois pommes. Et encore. Niveau adolescence, il n’en avait pas eue. Il avait grandit, oui. Mais Sigurd avait toujours été peinard, et vraiment pas compliqué. Il ne causait de problème à personne, et n’en avait aucun en retour. Grâce à sa bonne image, il n’eut aucun problème à se mettre au service d’un armateur privé à sa majorité, et fonctionna pour un temps dans la marine marchande du royaume. Car l’archipel éloigné d’où il venait appartenait à un ensemble un peu plus vaste, bien sûr. Pendant trois, quatre années, Sigurd s’avéra suffisamment efficace pour passer du grade de simple officier à celui de capitaine. Sa paie doubla, ses responsabilités quadruplèrent. Jusqu’à ce qu’il se rende compte que, mine de rien, c’était énormément de travail, tout ça. Et que ça n’était pas du tout sympa. Alors, il eu une idée. Une excellente idée. Tout le monde savait que le civil, c’était toujours nettement plus cool que le privé. Comme il était officier dans la marine marchande, eh bien, il n’avait qu’à s’arranger pour occuper le même poste… dans la milice du royaume, qui disposait d’une petite flotte pour protéger ses intérêts. Le coin était peinard, en plus. La majorité de son temps était consacré à des patrouilles paisibles sur les flots de l’océan, et il faisait le tour du pays. Parfois, il y avait des problèmes, bien sûr. Et même de l’action. Et du danger. Et il avait du supporter la formation de l’académie militaire, ainsi qu’à plusieurs contacts avec des pirates… et tout ça, ça avait été super sympa. Sauf que lui et ses hommes passaient tout de même le plus clair de leur temps à ne pas faire grand-chose. D’où la décision du régent de déléguer ces patrouilles à la Marine du gouvernement mondial, qui passait déjà par là, de toute façon. Pour Sigurd comme pour beaucoup de ses collègues, la fête était finie. Tout ça, ça voulait dire bon débarras. -Alors dans ce cas, reprit Nerassa, si je te propose de… -C’est mort, grogna Sigurd. Non merci. Je ne rejoins pas un équipage de pirates. -Mais on est chouettes, pourtant! -J’ai pas envie de passer ma vie à fuir l’armée, à tuer des gens innocents, à avoir ma tête placardée dans tous les murs de la ville, et à être obligé de me planquer dans des villes sordides, blindées de tueurs meurtriers et de sociopathes sous acides à tous les coins de rue. -J’ai le droit de hurler aux clichés? -Mais non, rétorqua l’autre. Je serais cliché, je dirais que vous mangez des enfants, que vous dormez tous entassés les uns sur les autres, avec toutes les maladies que ça suppose, que votre hygiène est digne d’un rat d’égout, et que votre seul but dans la vie, c’est de… -D’accord, d’accord, d’accord, d’accord. J’en ai assez entendu, grimaça la borgne. Irrécupérable. -Je peux continuer longtemps, tu sais? -A te plaindre ? Je dirais même que tu n’arrêtes jamais, mon vieux. -Gna gna gna… -Mais bon, plus sérieusement… tu es sûr que tu ne veux pas rejoindre mon équipage? Franchement, ça serait énorme. Regarde : t’es peut être pas taillé pour combattre dans le groupe, mais pour le reste, tu ferais ça mieux que moi. Capitaine, je veux dire. Les affaires, tu peux pas gérer, par contre… et aucune chance qu’ils te respectent… et tu tiendrais pas un jour tout seul, mais… -C’est censé me motiver? -Ce que je veux dire, c’est que, euh… t’as parfaitement de quoi faire un bon lieutenant dans un équipage soudé. -T’as dis juste avant que je me ferais dessouder illico. -Et puis, franchement, on s’éclaterait comme des fous! Regarde, tous les deux, on pourrait faire des trucs de dingues. Mes bonshommes, ils sont hyper doués, mais… y’en a pas beaucoup qui sont marrants. Alors que toi… écoute, j’adorerais t’avoir à bord… je veux dire, avec moi, et… -Faux, rétorqua Sigurd. Je ne suis pas marrant. Je suis ennuyeux. Terriblement ennuyeux. Je veux être ennuyeux, n’avoir aucun souci, et… Mais tout le monde n’aimait pas la tranquillité. Pour ceux qui voulaient que la vie soit plus animée, c’était dommage, que les mers du royaume se soient vidées. Nerassa Roderik était de ceux là. Déjà toute petite, la gamine pouvait mentir, magouiller et s’éclipser pour aller papillonner dans la ville comme dans la cambrousse. Et elle était déjà assez convaincante pour réussir à embarquer un petit Sigurd dans son sillage. A quatorze ans, elle s’était évaporée sur un coup de tête, rejoignant un équipage de marins en y allant au culot, et voyageant pour un temps en faisant sa vie… avant de revenir au bercail. Peut être qu’elle s’était calmée. Elle avait profité de son plus vieil ami, avec lequel elle avait gardé contact, pour rejoindre la marine marchande, elle aussi. Et lui causer quelques problèmes dans la foulée. Parce que bon, après tout, elle était efficace. Et les petites magouilles, il fallait être honnête, tout le monde en faisait. Un fond de calle par ci, une micro-cargaison par là, et hop, on rentabilisait l’espace vide avec un tas de denrées pas forcément très légales, mais qui trouvaient toujours des acheteurs. De là à se faire appeler contrebandier, il y avait un monde. Ca n’était pas grand-chose. Presque tout le monde le faisait, d’ailleurs. Sigurd lui-même le faisait, parfois, en très petites quantités. Ca ne posait aucun problème. Jusqu’au jour où elle se fit pincer avec de quoi faire hurler de joie toutes les douanes du monde. Et qu’elle rejoint la piraterie pour de bon. Trois ans plus tard, la borgne était à la tête d’un équipage de pirates vétérans, qui avaient décidé de faire d’elle leur représentante. Pas parce qu’ils étaient stupides. Plutôt parce que contrairement à la majorité d’entre eux, ses talents n’étaient pas dans les muscles et l’expérience, mais dans le sens des affaires. Faire d’elle leur capitaine, c’était surtout un moyen de la crédibiliser quand elle prenait contact avec d’autres équipages pirates, pour négocier de gros coups. Et ils s’en tiraient très, très bien. -Trop ennuyeux, c’est pas marrant, objecta la jeune femme. -Le jour où tu finiras en prison, tu verras qui s’ennuie le plus, sourit l’autre d’un air mauvais. A noter que je ne te le souhaite pas, hein. -Bah, eh… c’est le jeu. Alors du coup… tu vas faire quoi, maintenant ? -Je sais pas… normalement, je devrais déprimer en me disant qu’il faut travailler, mais… -C’est important, de travailler. -Venant de toi, ça sonne teeellement faux… bref, je crois que je vais en profiter pour voyager. Grimper sur un navire, me faire prendre comme officier… capitaine, si j’ai du pot… on verra. -Tu te lances dans la vie de bohème? -Je préfère voir ça comme des vacances prolongées. -Mais t’es infect, protesta la borgne, viens faire ça dans mon équipage, alors! -J’ai dis non… par contre, j’ai trouvé un truc assez rigolo. Une petite annonce, dans le journal. Et tu sais ce que ça disait?
>> Test RP -Alors, Dogaku, votre réponse? « Bin vous voyez, j’aurais adoré dire oui, mais vu que ma plus vieille amie fait partie du pack, chuis pas particulièrement chaud pour qu’on… ». Ca aurait été bien, qu’il puisse s’en tirer aussi facilement. Mais non. La boule au ventre, Dogaku s’enfonça encore un peu plus profondément dans son grand fauteuil de cuir. Il se trouvait actuellement dans le bureau du capitaine du Tarmac, navire de l’armée régulière du Royaume d’XXXX. Un endroit où sa quiétude était rarement dérangée. Normal, puisqu’à cette époque, le capitaine, c’était lui. Tout en gratouillant négligemment les antennes de son fidèle escargophone, Sigurd se tapota nerveusement le front. Encore des ennuis. A l’autre bout du fil se trouvait le colonel Kalmar, un personnage qu’il n’avait jamais vu et dont le ton abrupt ne lui en donnait pas vraiment l’envie. D’autant plus qu’il commençait à s’impatienter, face au silence de son confrère. -Vous m’entendez ?, aboya-t-il. Pas le temps de penser, comme d’hab. Bon. Pour commencer, gagner un peu de temps et essayer d’en savoir plus. Heureusement, c’était dans ce genre de situations que le plus grand talent de Dogaku s’exprimait. Sa capacité naturelle à faire l’idiot, et à agacer ses interlocuteurs. -Euh… vous êtes sûûûûûr que vous me parlez bien de la bande à laquelle je pense ? -Le World Shredder. Vous les connaissez, non ? -Ouais, ouais. J’ai déjà eu affaire à eux quatre… cinq fois, maintenant, corrigea Sigurd. C’est justement pour ça que ça m’étonne, votre truc. Vous vous rendez compte que vous allez sortir du lourd pour… une toute petite bande ? J’veux dire, le Shred’, c’est juste une quarantaine de bonshommes, hein. Ce sont des mercenaires qui louent leur force à des équipages plus nombreux qui veulent grossir leurs rangs avant de lancer des raids. Mais franchement, même s’ils sont doués… c’est vraiment juste une petite bande, répéta-t-il. Y’a pas de plus gros poissons à aller pêcher ? -Ils sont dangereux, lui signala Kalmar. Si vous les connaissez, vous devriez le savoir. -Bin ça… au final, je sais pas. Dangereux ? Oui et non. C’était vrai qu’ils étaient pratiquement tous très expérimentés, et opéraient avec une prudence remarquable. Et qu’ils avaient une forte tendance à ne participer qu’aux gros coups, ceux qui payaient bien tout en limitant la prise de risques. Ils ne se livraient à rien de gratuit ou d’inutile : c’étaient des pros qui voulaient vivre vieux. Une habitude qui se prononçait particulièrement depuis qu’ils avaient recruté leur « femme d’affaire » attitrée, Nerassa Roderik. Généralement peu présente dans le feu de l‘action, la borgne flamboyante était bien mieux connue des pirates aux longues antennes que des services de la marine ou du grand public. Mais maintenant, aller expliquer à Kalmar qu’il tolérait relativement bien les magouilles de son amie parce qu’elle jouait surtout les entremetteuses, et que sa bande ne versait pas dans le massacre, ça n’était pas vraiment possible. Dépité, Sigurd soupira et reprit la parole, en essayant de ne pas avoir l’air attristé. -Je veux dire, continua-t-il, ils ont bien participé à plusieurs pillages, mais franchement… tiens, prenez leur dernière action en date. Ils ont participé à l’attaque de la banque régionale de Kawaguchi il y a trois mois, et… -Kawaguchi ? Ils y étaient ?, lâcha Kalmar, surpris. -Erf ? Vous saviez pas ? Meeeeeeer%@! -Tout ce que je sais, c’est que les forces pirates rassemblées étaient chiffrées en centaines, avec une armada constituée de plusieurs équipages qui s’étaient alliés pour l’occasion… Ouais, bon. Vu comme ça, peut être qu’en effet, Nerassa était méchamment dangereuse. Ce coup là, il y était, et elle lui avait tout expliqué par derrière. C’était un seigneur de guerre renégat, exilé de sa nation et reconverti dans la piraterie, qui avait mené la charge. Il avait voulu renflouer ses caisses, mais surtout, son souhait était de propulser sa prime aussi haut que possible. Du coup, il avait forgé des alliances temporaires avec d’autres équipages presque aussi dangereux que le sien. Ou, plus précisément, s’était payé l’assistance des Shredder pour approcher les bonnes personnes en faisant usage des bons arguments. C’étaient des mercenaires nomades, qui en avaient l’habitude. Au final, trois autres bandes de pirates les avaient rejoints. Et le chaos qui en avait résulté avait conduit à une bonne semaine de conflit entre les pirates, la milice locale, et les forces de la Marine appelées en renfort. Le conflit avait tourné en faveur des défenseurs, même si les fortifications de la ville assiégée avaient prit cher. Au final, les pirates s’étaient écrasés contre une résistance acharnée. Une fois n’est pas coutume, son amie s’en était pourtant bien tirée. Tandis que son employeur perdait un bon tiers de ses forces, et augmentait sa prime du même montant, elle et sa bande s’étaient éclipsées, sans trop de dommages et avec un bon cachet dans les coffres. Mais tant qu’il était l’un des rares à connaître la vérité, Sigurd pouvait dire ce qu’il voulait sans vraiment mentir, après tout. Parce que mentir, c’était mal. Bien sûr. -Exactement, continua-t-il. Une grosse armada. Y’avait ptêtre cinq, six cent pirates sur le coup. Du coup, les quarante clampins du Shred’… ils pèsent pas bien lourd. D’où ma question : est-ce que ça vaut le coup, votre truc ? Un grognement se fit entendre à l’autre bout du fil. Le colonel n’aimait guère attendre, et commençait déjà à perdre patience. -Je m'en contrefiche, là n'est pas la question. Je vous appelais pour avoir votre réponse. Est-ce que vous venez, oui ou non ? -Bin j’imagine que comme je connais leur façon de faire, je vous serais plutôt utile, donc… -Oui ou non ?, répéta Kalmar. -Oui. Ouiouioui. Pasbesoindesénerver, merci. -Bien. Nous vous recontacterons dans l'heure pour les détails. Quelques bip plus tard, et Scott, le Den Den, s’en retournait à sa laitue. Son propriétaire le regarda faire, songeur, sans vraiment y prêter attention. Lui qui était de bonne humeur jusque, le voilà qui se retrouvait… perplexe. Bon. Pas gagné, tout ça. Nerassa avait plein de cartouches dans sa sacoche, et les bourrins qui l’accompagnaient étaient tout sauf des manches. Normalement, ils ne tomberaient pas dans un traquenard à la noix. Mais même en sachant ça, Sigurd ne se sentait pas très rassuré. Idéalement, il serait entré en contact avec son amie pour la prévenir que quelque chose clochait et qu’ils devraient faire attention, ou qu’elle mette les voiles très, très loin de là où elle se trouvait actuellement. Oui. Sauf que c’était une pirate, qu’elle n’avait donc aucune localisation fixe, et surtout, qu’il n’avait aucun moyen d’entrer en contact avec elle. Ca aurait été trop facile, voyons. Et vachement suspect, en plus. C’était toujours elle, qui lui envoyait des lettres, à l’occasion. Mais quoi qu’il arrive, mieux valait qu’il soit sur place. Ca, c’était sûr. Ne serait-ce que pour capturer personnellement Nerassa si les choses tournaient mal. Sa prime n’était pas très élevée, tout ça correspondrait au pire à quelques années de prison. Et quoi qu’elle puisse en dire, il trouvait ça cent fois préférable à ce qu’elle se fasse… … Ouais. Il allait y aller, pour ‘sûr. * * * * Deux jours plus tard, non loin de l’île de Düül… Le rendez-vous avait été donné en pleine mer, à plusieurs heures de l’île où le piège devait se refermer sur la bande des pirates. A cet endroit, deux navires de la milice étaient déjà présents. Le Tarmac était en route pour les rejoindre, afin de procéder au briefing à bord du navire de Kalmar. Vingt minutes avant l’arrivée, Dogaku quitta son antre pour rejoindre le pont. Plutôt tendu, mais son moral s’était suffisamment relevé pour qu’il puisse faire bonne mine. Outre les membres de l’équipage affairés à leurs tâches, il retrouva une jeune femme d’à peu près son âge, qui le dévisagea sombrement. Sans un mot, il avança jusqu’à elle, s’accoudant au bastingage le plus près. Elle ne réagit pas. Il regarda tranquillement dans la même direction qu’elle, vers les deux navires, qui grossissaient au fil de leur approche. Avec le sien, ça ferait peut être trois cent, quatre cent marins. C’était ridiculement trop pour le World Shredder. Du coup, Sigurd commença à cogiter. Il devait forcément y avoir quelque chose qu’il ne savait pas, là. -Vous êtes en avance, Capitaine, l’interrompit la jeune femme présente à ses cotés. -Bin… j’avais peur d’être en retard, surtout, avoua l’autre. Surtout que la dernière que c’est arrivé, bin… -C’est une bonne chose. Encore que… plutôt que d’avoir peur, il vaudrait mieux que cela vienne de vous. Vous ne pensez-pas ? Il ne répondit pas. Il avait l’habitude qu’Haylor, la seconde du navire, lui fasse la morale. Elle aussi, en avait l’habitude. C’était justement ça, le problème. -Par contre, vous auriez pu faire l’effort de vous soigner. -Euh… mon rhume de la semaine dernière ? Je vais très bien, merci. -Soigner votre présentation, précisa-t-elle sèchement. Votre apparence. Sans répondre, Sigurd passa une main sur son visage. Mal rasé, d’accord. Et probablement mal coiffé, aussi. Il n’avait jamais compris comment faire. Afin de constater l’étendue des dégâts, il se retourna en direction d’une surface métallique, où il essaya très vaguement de distinguer son reflet. Sans succès. -Je pensais plutôt à votre uniforme, commenta-t-elle. Celui qui traîne probablement dans une de vos armoir… non, probablement dans un coin de votre cabine. -Tcheuh. Même pas vrai, mentit-il. -Allez l’enfiler. Vous n’êtes pas présentable. Il s’agit d’une réunion officielle, vous ne pouvez pas vous y rendre habillé en civil. -Boah. C’est juste une réunion entre petits officiers, y’a pas raison de… -Tout de suite, siffla-t-elle d’un ton impatient. -D’accord, d’accord, tout de suite. Tout de suite. Sur ce, le capitaine Dogaku fit volte face et s’exécuta en courbant l’échine, comme s’il avait peur de se prendre une balle dans le dos. La jeune femme qu’il venait de rencontrer s’appelait Evangeline Haylor. Surnommée Eva, éventuellement Evie pour son père, et les rares personnes qui faisaient partie de ses amis. Affublée du doux surnom d’Evil à l’initiative de Sigurd, qui n’aurait jamais osé le lui dire en face. Il aurait probablement fini par-dessus bord. Assassiné dans son lit. Ou quelque chose comme ça. Et il était pratiquement impossible de faire un flashback sur le parcours de Sigurd dans la milice sans qu’elle n’y apparaisse à un moment ou à un autre. Haylor, c’était une bureaucrate bourrue, autoritaire, rude, sèche et armée d’un regard assez noir pour évoquer le canon d’un fusil de chasse. Toujours tirée à quatre épingles dans ses robes vieille école, la miss arborait généralement un chignon aussi strict qu’elle-même. Pratiquement irréprochable, elle exigeait de ses collègues la même exemplarité. Et même si elle n’avait rien d’une combattante, tout le monde lui obéissait au doigt et à l’œil. Même le capitaine. Surtout le capitaine, en fait. Sur le Tarmac et dans la milice, elle disposait du grade de commissaire, ce qui faisait globalement d’elle le plus gros poisson de la chaîne alimentaire des administratifs du navire. Tout ce qui relevait des opérations militaires était du ressort de Dogaku. Et il restait le commandant de bord, quoi qu’il arrive. Mais pour tout le reste, elle avait son mot à dire. Dans la pratique, étrangement, ils faisaient un excellent duo. Sigurd le débonnaire, dont le laisser-aller diffusait une ambiance bon enfant sur le Tarmac, était globalement apprécié, à défaut de respecté. L’étiquette de gentil boulet était parfois trop prononcée pour qu’on le prenne au sérieux. Pour autant, en cas de crise, il ne les avait jamais déçus, et tout le monde lui faisait confiance. D’un certain point de vue, c’était peut être une meilleure forme de respect. A coté de ça, il y avait l’intraitable Haylor, qui s’assurait que tout le monde garde bien à l’esprit qu’ils étaient dans l’armée, et pas dans un camp de vacances. Qu’en conséquence, que tout le monde devait se comporter en soldat exemplaire. Et que même si elle n’avait malheureusement pas l’autorité légitime pour recadrer comme il se devait le capitaine du navire, elle ne se priverait pas de lui resserrer les boulons à la moindre incartade. Sigurd la soupçonnait de prendre un vilain plaisir à le tourmenter. Elle-même s’en soupçonnait, sans en être vraiment sûre. Dogaku était le genre de tête à claques qu’on adorait utiliser comme punching-ball pour se passer les nerfs, ou même gratuitement, par pure méchanceté. Or, elle n’était pas méchante. Impitoyable, très certainement. Mais elle était plutôt bienveillante, et relativement raisonnable. Et comme elle était ridiculement efficace, on pouvait comprendre sans mal qu’elle soit appréciée de ses subordonnés. Pourtant, ils ne s’entendaient pas si mal que ça. Les premiers mois de collaboration avaient été particulièrement délicats, pour sûr, mais ils avaient fini par composer avec les qualités de l’autre. Plus ou moins. En dépit de ses sautes d’humeur, miss Parfaite ne lui était pas foncièrement hostile. Il s’agissait juste de ne pas la contrarier. -C’est bien mieux comme ça, commenta Haylor à son retour. -Meuh. C’est serré, ça coince, ça protège pas du vent, ça tient même pas chaud et… je suis en-tiè-re-ment d’accord, c’est bien mieux comme ça, oh que oui. Arrêtez de me regarder comme ça, s’il vous plait. Vous me faîtes vraiment peur. Trop occupée à surveiller l’agitation alentours, elle ne prit même pas la peine de lui répondre. C’était l’heure d’y aller. Sigurd était arrivé juste à temps pour rejoindre la table ronde qu'allaient tenir les officiers de la milice. Lorsque les marins eurent terminé d'installer une passerelle entre le Tarmac et le navire de Kalmar, Dogaku s'engouffra précautionneusement sur l'étroit passage, talonné de prêt par sa commissaire. Et c'est là qu'il pu voir le gradé qui avait tant fait parler de lui. Le teint hâlé, plutôt grand, probablement moins bien bâti que ce que suggérait son uniforme avantageux, mais surtout… Pour le coup, Sigurd avait manqué de s’effondrer de rire. Il n’avait aucune idée de si Kalmar était un vrai nom ou un pseudonyme, mais lorsqu’il vit sa gigantesque moustache qui évoquait irrésistiblement les tentacules d’une pieuvre, un large sourire idiot illumina son visage. -Mwararharharh ! Vous avez vu le truc ? Mais c’est… mais c’est énorme ! J’adore ! -Ne commencez pas à faire l’idiot, Capitaine..., l’avertit Haylor. -Avouez quand même que… -…, grimaça-t-elle. -… -… -Nan mais sérieusement, je suis fan. Son truc… hahaha… sa moustache… -Il n’y a pas de quoi en rire. Vous devriez plutôt… -M’inspirer de lui, la grande figure de la milice ? Sûrement, ouais. Et vous qui me dîtes qu’on me prend pas au sérieux avec mes airs idiots… et lui alors, on le prend au sérieux ?! Mwararharharharh… Si Dogaku avait su que Kalmar était un adepte éprouvé du Pilo-Kempo, la Boxe des Barbus, peut être aurait-il été plus discret. On racontait que les pratiquants de cet art martial très viril, originaire de North Blue, étaient capables d’accomplir des prouesses incroyables. Heureusement, l'officier supérieur et sa palanquée de dorikis étaient actuellement en grande conversation avec un de ses larbins. Suffisamment pour ne pas se rendre compte de ce qu’il se passait un peu plus loin. -S’il vous plait, Capitaine. Nous parlons de Kalmar. Faîtes preuve de respect envers lui. -Ouais, justement, j’en avais jamais entendu parler. Y’a un truc à savoir, sur lui ? -Vous n’avez jamais …? -Nan. C’est grave ? -Plutôt effarant, mais… bon. Contentez vous simplement de vous tenir correctement. -Bah comme d’hab’, non? Haylor frémit, prise de son habituel mauvais pressentiment. Par expérience, elle savait que « comme d’hab » ne rimait pas le moins du monde avec correctement. Alors qu’ils avançaient dans les couloirs du navire, guidés par un milicien fortement empâté, elle se rapprocha de son collègue pour converser à voix basse, épaule contre épaule. -Euh… -Ecoutez-moi. J’aimerais vous préciser que Kalmar est bien vu par la hiérarchie. Très bien vu. Il dispose probablement d’une excellente influence, et fait partie des personnes qu’il est très utile d’avoir dans ses contacts. -Bwoh… je vois le genre, comprit-il. Petit bonnet ambitieux veut devenir grand, et est en tête de course. J’me ferais petit, vous en faîtes pas. Sigurd avait l’habitude de ces conversations. Assez pour penser que tout ça se traduisait globalement par : « je peux vous assurer que si vous nous faîtes une mauvaise publicité, je ferais de votre vie un cauchemar » . Il devinait qu’Haylor était d’assez bonne humeur pour ne pas procéder à des menaces directes, mais l’idée était là. Ce qu’il ignorait, c’était simplement… qu’il se trompait entièrement. -Au contraire, marmonna Haylor. Vous devriez vous faire grand et attirer l’attention sur vous. -Euh… quoi ? -Je sais que je n’ai pas besoin de vous dire ce que vous avez à faire, mais… pensez un peu à vous. Réussissez cette mission. -Bin comme d’hab. Non ? Il espérait que ça ne se voit pas, mais Sigurd devenait de plus en plus mal à l’aise. Quand son ambitieuse collègue mettait son nez dans ses affaires, ça n’était jamais bon signe. -Pas exactement. Il s’agit d’une excellente opportunité. Peut être qu’aujourd’hui, vous réussirez à capturer les restes du World Shredder. Puisque vous avez déjà eu affaire à eux… -Hé. Vous en faîtes pas, atténua-t-il. A chaque fois, ça c’est bien passé. -Je ne m’inquiète pas pour ça. Vous savez ce que vous faîtes. Mais vous ne tirez jamais votre épingle du jeu. Aujourd’hui, vous disposerez de moyens conséquents. Utilisez-les et rendez-vous service. Pensez à votre carrière. Si vous vous faîtes remarquer, vous pourriez être promu. La commissaire ne pouvait pas lui dire qu’elle savait déjà que la marine du royaume allait disparaître, et être complètement supplantée par celle du gouvernement mondial. C’était confidentiel, et elle était à cheval sur ces choses là. En particulier quand elle savait que Dogaku aurait été incapable de garder le silence. Mais d’un autre coté, le gouvernement mondial ne faisait pas si mal les choses. Son administration récupérait systématiquement les bons éléments des milices locales qu’il supplantait, afin de les utiliser au mieux dans la marine. Haylor espérait faire partie des heureux élus. Et elle était convaincue que son collègue le méritait tout autant qu’elle. … Enfin, presque autant qu’elle. … Ou plutôt, qu’il le mériterait malgré la multitude de défauts particulièrement énervants qu’il traînait avec lui. Voilà. Et à aucun instant, elle n’avait imaginé que Dogaku n’avait qu’une seule préoccupation : trouver un moyen de tout faire planter, en douceur. Tant mieux, d’ailleurs. Elle serait devenue folle, songea Sigurd en serrant les dents. |
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Informations IRL
Prénom : Nan. Et c’est pas un prénom asiatique.
Age : Nan plus (Majeur)
Aime : RP avec un sacré pack de personnages, pnj inclus. Les poivrons. S’allonger dans l’herbe. Lire dans le train et sur les quais de gare. L’eau chaude. Faire des blagues ridicules. Les balises size en taille 9.
N'aime pas : Verser dans la fanfic, je veux des co-Rpistes, nanmého. La morosité. Son téléphone portable. Le Nutella. Les balises de couleur. Les émoticones. Plusieurs autres trucs comme [spoilersparcequeçapourraitêtrelong], et…
Personnage préféré de One Piece :
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Sournois. Le jour où je demanderais une capacité spéciale ou un fruit du démon à priori inutile, dîtes non et tabassez moi tout de suite. A part ça… plutôt envahissant, borné, prétentieux, calculateur, opportuniste, impatient, honnête et bienveillant. Vachement communicatif, aussi.
Fait du RP depuis : 6-7 ans?
Disponibilité : Bonne.
Comment avez vous connu le forum ? Un de vos anciens membres qui devrait réapparaître dans la foulée. Il nous a chaudement recommandé le coin.
Dernière édition par Sigurd Dogaku le Jeu 24 Oct 2013 - 17:19, édité 26 fois