>> Jorgensen Elie
Pseudonyme : Pagaille Age: 19 ans Sexe : Femme Race : Humain Métier : Commédienne Groupe : Civils But : Devenir une actrice mondialement reconnue Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Équipements : Grosse valise pleine de vêtements. Codes du règlement (2) : Parrain : Ce compte est-il un DC ? : non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : non |
>> Physique Elie se décrit elle-même comme une jeune femme plutôt grande pour sa taille et plutôt légère pour son poids et on ne pourrait nier que son mètre soixante-dix et ses soixante kilos rendent justice à ses propres paroles. Elle surveille sans cesse son poids pour garder une silhouette svelte et des formes rondes car pour son métier elle trouve cela important. Ses cheveux d’un brun clair lui encadrent le visage et tombent autour de ses yeux et sur ses épaules de manière travaillée, elle cherche à toujours avoir l’air bien coiffée, c’est pour cette raison qu’elle les attache rarement afin d’éviter les nœuds et autres embêtements du genre. Elle a des yeux clairs, marrons, entourés la plupart du temps d’un fin trait d’eyeliner pour en faire sortir la couleur. Au fond de son œil droit, un point noir, que l’on remarque uniquement de près et qu’elle a depuis la naissance, lui éclaircit son regard pétillant quand elle vous regarde droit dans les yeux. Son visage est plutôt rond malgré ses efforts pour paraître plus fine. Une fossette moqueuse au creux de la joue gauche lui donne un air plutôt gai, sans qu’elle paraisse pour autant s’amuser de tout. Côté vestimentaire, elle porte un peu de tout tant qu’elle y apporte une touche féminine et une posture adéquate. Elle aime tout de même particulièrement avoir les épaules dénudées et porte souvent des robes. >> Psychologie Elie est très ambitieuse, souhaitant absolument devenir une actrice reconnue dans le monde entier. Elle est manipulatrice et arrive très souvent à ses fins. Pour cela, elle adopte plusieurs comportements face aux gens, selon ce qu’elle souhaite faire d’eux. Ainsi, elle se crée des personnages pour amadouer les gens ou ternir leur réputation. Elle n’a aucuns scrupules à rendre les autres complètements ridicules et ne reculera devant rien. Toutefois, elle ne cherche jamais à nuire pour son simple plaisir, si jamais elle a jeté son dévolu sur vous, en bien ou en mal, c’est uniquement pour servir ses intérêts. Elle ne dira notamment jamais non à une bonne action qui ne lui coûte pas grand-chose, surtout si ces bons gestes peuvent être connus du grand public et ainsi, augmenter sa popularité. De toutes les personnalités qu’elle se plait à utiliser, trois d’entre elles sont plutôt récurrentes et lui servent en de multiples occasions : -La fille nunuche et débauchée qui ne se refuse rien et qui boit avidement les paroles de beaux garçons dragueurs. C’est tout autant une façon pour elle de récupérer des informations que de soutirer de l’argent quand elle en a besoin. -La fille avide de commérages qui dévoile tous les secrets et qui sait tout sur tout et sur tout le monde. Manière habile de diffuser de fausses informations, d’intégrer un groupe de femme adeptes de commérages ou de faire diversion. -La fille splendide et inaccessible qui aura tôt fait de vous émasculer le premier approchant trop près d’elle. Avec encore de multiples avantages bien utiles. >> Biographie Ayant grandi à North Blue d’une famille de comédiens peu connus, Elie a connu une enfance heureuse, sans bouleversements majeurs. Elle est née dans le monde du spectacle dont elle espère faire son métier. Imprégnée par ce monde qu’elle connait depuis toujours, elle développe un certain talent dans l’art de jouer la comédie, elle obtient même plusieurs prix sur son île natale pour plusieurs rôles. Cette popularité la pousse à poursuivre ses études dans ce domaine et à tenter sa chance ailleurs que sur l’île. N’étant pas encore majeure, sa mère décide de l’accompagner le temps qu’elle se fasse un nom. Son père est alors en tournée pour un rôle décroché dans une pièce assez populaire. Elle est alors confrontée à la rudesse du métier, et c’est sa mère qui s’occupe de lui enseigner comment toujours trouver de l’argent pour vivre. Elle trouve des petits rôles pas très bien rémunérés qui lui permettent de survivre en attendant la gloire mais reste persuadée qu’elle est promise à une carrière mondiale. Quelques mois après sa majorité, sa mère la quitte, pour rejoindre le chevet de son propre père, malade. Elle décide de voyager et quitte North Blue pour aller se faire connaître ailleurs. Elle décroche alors un rôle dans une pièce à East Blue et prend le pseudonyme de Pagaille à la suite d’une plaisanterie d’un des comédiens sur sa manière de ranger sa valise. Elle tombe amoureuse d’un séduisant dandy ayant assisté à sa pièce et quitte le théâtre avec lequel elle joue depuis plusieurs mois pour l’accompagner dans son voyage autour du monde. Malheureusement pour elle, celui-ci l’abandonne en plein milieu de West Blue pour une autre femme. Désormais seule et sans emploi, elle se jure de ne plus faire confiance à personne et décide, à son tour, d’embobiner quelques hommes pour obtenir un peu d’argent, s’arrangeant au passage pour blesser leur amour propre. Entrée dans sa vingtième année elle continue de chercher du travail sans succès, puis, alors qu’elle commence à désespérer de trouver quelque chose tombe sur une mystérieuse annonce et décide de s’y embarquer :
>> Test RP C’était son jour de chance. Elie désespérait de trouver un moyen d’approcher le grand Salvadore Pedrosi, célèbre metteur en scène, connu de tout West Blue pour avoir notamment monté des pièces au succès légendaire comme Les Folies Scandinaves ou L’incroyable affaire Aldo Grande, quand, comble du bonheur, elle avait l’occasion de rencontrer sa femme, Alicia. Le cercle des personnes qui gravitaient autour de la star était très restreint, et il fallait beaucoup de chance et de persévérance pour pouvoir lui adresser la parole. Surtout que de nombreuses comédiennes talentueuses lui tournaient autour depuis qu’il avait annoncé publiquement qu’il recherchait sa future vedette pour incarner Mlle Laubépine, rôle-titre de la pièce éponyme qu’il mettrait en scène une année durant pour une tournée des plus prestigieux théâtres des Blues. Et là, Elie ne pouvait se trouver en meilleure posture. Une de ses connaissances, une certaine Mme Fressange, organisait une soirée en petit comité et lui avait proposé d’en être. Dès qu’elle avait su qu’Alicia Pedrosi était aussi sur la liste des invités, elle avait aussitôt accepté l’offre. Depuis, elle tournait en rond dans la chambre de l’hôtel où elle logeait depuis son arrivée. Sa robe, son sac, le maquillage qu’elle comptait mettre, ses chaussures, tout était prêt, repassé, ciré, rangé dans un coin pour qu’elle n’ait plus qu’à enfiler le tout. Elle avait tout répété ; les attitudes, les regards, la façon de parler. Elle était Elie Hallen, distinguée, de bonne famille, qui avait tout vu ou presque et qui, si on avait besoin d’elle, pouvait prendre sur son temps pour la pièce de monsieur Pedrosi. Cela, bien sûr, s’il ne trouvait pas de « meilleure candidate ». Elie regarda l’horloge, les trente secondes durant lesquelles elle s’en était détournée n’avaient pas fait accélérer le mouvement de l’aiguille. Pire, chaque seconde semblait durer une éternité. Elle n’en pouvait plus. Encore soixante-quinze minutes environ et ce serait l’heure dite. Bien entendu, elle arriverait avec un peu de retard. Suffisamment pour ne pas paraître obnubilée par le rendez-vous, et pas trop pour ne pas être impolie. *** Neuf heures sonnèrent et Elie sortit de l’hôtel. Son cœur battait fort et les pulsations résonnaient dans sa tête, sa respiration était rapide ; le trac. Elle avait toujours le trac avant de monter sur scène, et quelle scène ! Elle remonta la rue principale, seulement éclairée par le flamboiement de trois torches encore allumées, et par la lumière, plus ténue, de la lune. Elle bifurqua, prit une petite ruelle, puis une autre, jeta un œil en direction d’un homme, allongé contre un mur et qui dégageait une odeur d’alcool mêlée d’urine. Elle frissonna. Comment pouvait-on en arriver là ? Surtout aussi tôt dans la soirée. Les ivrognes la laissaient toujours avec une sensation de dégoût et… Elle interrompit sa pensée. Elle était arrivée. La demeure de Mme Fressange était modeste, enfin, au vu de la condition sociale de sa propriétaire. Mais c’était aussi pour cela qu’elle était le point de rencontre des dames ; plutôt petite et en retrait par rapport aux rues passantes, elle était à l’abri des gêneurs, et comme Mme Fressange vivait seule, elle était aussi exclusivement féminine. Elie respira un grand coup et sonna. Elle attendit quelques secondes puis la porte s’ouvrit sur le visage souriant de Mme Fressange. « Bonsoir. J’espère ne pas être trop en retard, s’excusa Elie. -Mais non, pas du tout, nous attendons encore quelqu’un, mais rentrez, rentrez ne restez pas sur le palier à grelotter, vous allez attraper mal, fit l’hôtesse avant de refermer la porte et de lui prendre son manteau. Vous n’avez pas eu trop de mal à trouver ? -J’ai suivi les indications que vous m’aviez noté et comme vous le voyez, je suis arrivée à bon port, lui répondit la comédienne avec un grand sourire. -Suivez-moi, je vais vous présenter aux autres. » Le salon était une pièce de taille relativement grande comparée au reste de la maison. Deux femmes qu’elle ne connaissait pas regardaient en souriant poliment. L’une d’elle –la plus proche– se leva pour lui faire face et lui serrer la main. « Bienvenue parmi nous Mademoiselle ? La salua-t-elle assez formellement il faut dire. -Hallen, Elie Hallen. -Elie, je te présente Mme Anna Kaprinzka, intervint Mme Fressange enjouée. -Ravie de faire votre connaissance, j’ai beaucoup entendu parler de vous, lui dit Elie. » La seconde femme, plus jeune, s’était levée. Son visage lui était vaguement familier mais elle ne parvenait pas à se souvenir où elle avait bien pu la voir. Tant pis, cela lui reviendrait, ça ne pouvait pas être bien important, autrement elle n’aurait pas oublié. En s’approchant pour faire sa connaissance, elle remarqua une pointe d’énervement sur son visage, comme si la présence d’Elie la dérangeait. La pression de sa main était légèrement plus forte que celle de la précédente, comme une menace silencieuse. « Mlle Solange Malesherbes, qui nous vient d’East Blue pour un voyage de complaisances, fit l’hôtesse qui n’avait rien remarqué de l’échange silencieux des deux jeunes femmes. -Enchantée, votre voyage n’a pas été trop pénible, j’espère ? Demanda Elie avec le naturel d’une discussion amicale. Les vents en mer sont violents en cette saison. -Merci, mais j’ai passé un très bon voyage, vous êtes ici depuis longtemps ? -Non, vous savez, j’aime voyager et je ne tiens pas très souvent en place plus de quelques mois. J’ai passé quelques semaines dans le sud avant de venir ici pour assister à un spectacle. » Elie se retourna vers la chaise que lui indiqua Mme Fressange et alla s’y asseoir pendant que les deux autres femmes reprenaient leurs places respectives. Elle discuta un peu avec Anna Kaprinzka. C’était une styliste reconnue mondialement pour être à l’origine de divers défilés saisonniers qu’elle se plaisait à introduire chaque fois par un discours sur sa dernière création en date, assez long et ennuyant il faut le dire. Elie savait à quel point une discussion avec elle pouvait être barbante, mais en face, Solange faisait mine d’être très intéressée si bien qu’elle ne voulait pas être la première à s’arrêter d’écouter. Elles furent interrompues par la sonnerie qui retentit. Mme Fressange se dépêcha d’aller ouvrir ; Anna avait arrêté de leur raconter son dernier défilé ; Solange paraissait fébrile, regardant successivement vers Elie et vers la porte. Les exclamations qui venaient du couloir laissaient imaginer la scène. Mme Fressange et Mme Pedrosi se connaissaient depuis plusieurs années maintenant et il était normal qu’elles s’attardent toutes deux pour discuter. Elles arrivèrent en bavardant toutes deux et Mme Fressange reprit les présentations. Lorsqu’elle eut fini, elles s’installèrent toutes autour de la petite table du salon et l’hôtesse alla chercher les infusions qu’elle avait préparées. C’était une tradition chez elle, pas une soirée ne se faisait sans la traditionnelle tisane. Bref, les cinq femmes commencèrent à papoter. « Alors, racontez moi tout mesdemoiselles, commença Alicia Pedrosi. Comme c’est la première fois que je vous rencontre, je me dois de savoir ce que vous faites dans la vie ! -Je suis comédienne, répondit Solange. Enfin, pas encore très connue, mais j’espère percer prochainement, on m’a proposé plusieurs rôles. » C’était donc ça. Elie se souvenait très bien désormais où elle avait vu Solange Malesherbes. Elle ne s’appelait par ailleurs pas Solange Malesherbes quand elle l’avait connue. Elle avait un nom de famille beaucoup plus rustique mais qui lui échappait. Elle l’avait rencontré alors qu’elle jouait dans une pièce à East Blue. C’était l’une des jeunes filles qui tenaient des rôles muets ou de chorale, des petits rôles en somme, mais de ceux qui permettent de débuter une carrière. Elle avait donc réussi a percer un peu plus depuis leur dernière rencontre. Malheureusement pour elle, la cible qu’elle s’était choisie était déjà prise. Elie Hallen décrocherait le rôle de Mlle Laubépine, ce n’était pas une novice qui allait l’en empêcher. Surtout qu’en dévoilant tout de suite son métier d’actrice, elle ne jouait certainement pas de manière aussi fine que ne pouvait le faire Elie. « Vous faites du théâtre ? Demanda Elie, comme émerveillée. Il me semble que le mari de Mme Pedrosi est lui-même un grand du milieu, quelle chance pour vous n’est-ce-pas ? -Certes, mais monsieur Pedrosi doit déjà avoir trouvé sa nouvelle vedette… Soupira Solange en foudroyant sa rivale du regard. -Non, mon mari n’a pas encore arrêté son choix. Il est très instinctif et ne supporte pas les auditions. Il donne ses rôles en fonction de comment il l’imagine, comment il voit le personnage. Ca lui arrive de voir une fille dans la rue, de l’arrêter pour voir si elle conviendrait puis de se rendre compte que tout bien réfléchi, elle ne conviendra pas. -La plupart du temps, il prend dans mes défilés, intervint Mme Kaprinzka. Il faut dire que je ne fais porter mes robes qu’à des filles racées, belles, qui se portent bien et qui ont de la prestance. Avec quelques centimètres de plus, j’aurais pu vous proposer, fit elle a Solange. -C’est trop aimable à vous, répondit l’intéressée alors que ses joues rosissaient. -Et vous ? Que faites-vous dans votre vie ? » Alicia Pedrosi s’était retournée vers Elie en posant cette question. Pour le moment, Solange était hors-jeu, mais elle risquait de revenir à l’assaut. Il fallait faire bonne impression sans trahir ses intentions. Si elle réussissait à participer au prochain défilé de Mma Kaprinzka, ce serait déjà un grand pas en avant. Après, elle n’aurait plus qu’à espérer plaire à Pedrosi. « Oh, j’ai beaucoup voyagé vous savez. Mon père était chargé des relations entre les différentes îles des Blues et j’ai pu voir de nombreuses choses toutes plus belles les unes que les autres. J’ai moi-même eu un petit rôle dans une pièce, il y a quelques mois, mais je ne prétends aucunement avoir le talent de Mlle Solange. On m’avait proposé et comme je suis curieuse, j’ai accepté. C’était formidable, je regrette que ça ce soit terminé si vite. -Et vous comptez essayer d’obtenir d’autres rôles ? Demanda Solange. -Vous savez, pour ça, il faut passer des auditions et être choisie parmi une foule de jeunes filles plus talentueuses les unes que les autres. Je n’aurais pas une chance. -Que comptez-vous donc faire ensuite ? reprit Mme Pedrosi. -Oh, je voulais assister au défilé de Madame, et visiter un peu l’île. Si je peux trouver du travail ce sera merveilleux, mais sinon, je pense continuer à explorer la région, c’est tellement beau par ici, continua Elie. -Vous cherchez du travail et vous voulez assister à mon défilé ? Questionna la styliste. Que diriez-vous d’y participer ? Vous êtes assez grande, et vous rentrez dans mes critères de sélection. -C’est très gentil à vous, je ne sais que dire, fit Elie, comme émue par la proposition. -C’est tout naturel, vous êtes charmante. » La figure de Solange avait totalement changé de couleur. Une fois de plus, Elie avait le meilleur rôle. Elle la surclassait. Le monde de la mode et du théâtre était injuste. Elle ne pouvait que se retenir de fondre en larmes. Sa rivale la regardait avec un large sourire. Les trois autres femmes avaient entamé une autre conversation et ne percevaient pas l’échange de regards des deux concurrentes. Le plus dur pour Solange serait de supporter encore quelques heures les pépiements douloureux des autres. Elle n’avait plus qu’à tenter sa chance ailleurs. *** En sortant de chez Mme Fressange quelques heures plus tard, Elie regarda Solange partir d’un pas vif. Elle allait surement se mettre à pleurer avant d’atteindre sa chambre d’Hôtel. Elie n’aimait pas faire du mal aux autres, mais elle tenait beaucoup trop à ce rôle pour se laisser amadouer par quelques bons sentiments… |
Informations IRL
Prénom : Nope
Age : Nope
Aime : Le rp, le théâtre, la couleur du ciel quand on regarde vers le nord un 24 décembre à 18h54 et 27 secondes.
N'aime pas : Les aubergines.
Personnage préféré de One Piece : Tous, aucun, comme vous voulez.
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Ce n'est pas dans mon caractère de décrire mon caractère...
Fais du RP depuis : 5-6 ans
Disponibilité : à peu près tous les jours, varie selon les semaines
Comment avez vous connu le forum ? En suivant un groupe de Rpiste qui vient s'installer pour Rp heureux et faire beaucoup de petits Rp etc...
Dernière édition par Elie Jorgensen le Dim 27 Oct 2013 - 23:31, édité 1 fois