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Antares, le Paladin d'Acier

Avant-propos : Puisque vous tenez vraisemblablement à le savoir, un minimum d’honnêteté me pousse à signaler que ce personnage s'agit tout de même d'une variante d'un autre Paladin conçu pour un forum mort-né. N'ayant pu me résoudre à faire une croix sur un perso qui avait l'air d'avoir autant de gueule que de potentiel rp, j'ai donc décidé de le réinjecter dans ce forum pour avoir l'occasion de le jouer.
Note du propriétaire : Bien évidemment, je m'auto-autorise avec gratitude (Je suis vraiment un mec formidable ! Non, non, voyons, c'est moi qui ai de la chance que je sois si compréhensif. Hum... On s'écarte, là) je m'auto-autorise donc à recycler le concept du personnage, j'ai toujours rêvé de voir ce qu'il allait donner "en vrai".

Ceci dit, en route pour l'ascension des marches du Grosbillisme !


>> Antares (Ulrich dit)



Antares, le Paladin d'Acier 13102604355813391111674068

Surnom (Officiel): le Paladin d'Acier
Surnom (Officieux et quand il a le dos tourné): Double-Face, Trompe-la-Mort, Terminator, frère Exterminatus, etc...
Age: 32 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Gardien de la Justice
Groupe : Chasseurs de Primes
But : 1) Faire triompher la Justice partout sur son chemin.
2) Nettoyer les Océans des rebuts mis à prix qui y pullulent, même s'ils ne sont pas tout à fait sur le chemin.

Aptitude : Mental de Paladin « J'ai Peur de Rien » ! Fanatique Inside ! THIS IS SPARTA !
Parce que la résolution d'un Paladin digne de ce nom est telle qu'il fera face sans sourciller à un Buster Call armé d'un simple lance-pierre s'il le faut, sans connaître ni peur, ni doute. Et sans qu'il soit possible de le raisonner...

'fin, si 'faut vraiment une aptitude pour ça, hein... Sinon, pas besoin.

Équipements : - Sinister
Spoiler:
- Munitions Nihilus
Spoiler:
- Irae
Spoiler:
- Crucifix
Spoiler:
- Un Codex de Lois
Spoiler:
- Une prothèse métallique d'avant-bras/main gauche
- Une prothèse métallique de soutien jambe gauche
- Une tenue vachement trop la classe, si, si ! les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, désolé.
- Une licence de chasseur de prime en bonne et due forme

Codes du règlement (2) :
C'est normal qu'en prévisualisant, la partie hide a l'air vachement visible ? Je spoile, des fois que...
Spoiler:

Ce compte est-il un DC ? : Nan

>> Physique

Antares est un marmule large d’épaule, grand et élancé, à l’allure austère et peu amène. Il a les cheveux coupés courts, bruns, hormis sur sa tempe et sa nuque gauche, où les mèches sont blanchies. Celles-ci sont suffisamment longues pour cacher l’absence de pavillon de son oreille gauche.
Son visage est dur et sévère, accentué par une mâchoire carré et des yeux gris aciers enfoncés dans leurs orbites, ainsi qu’un long nez qui a visiblement été cassé, lui donnant une mine patibulaire. Il porte un bandeau de cuir sombre qui rabat un cache de la même matière sur la partie gauche de sa figure, complètement défigurée et à vif. Bien qu’il ne soit pas borgne, ce cache recouvre même son œil.
Sa main et une partie de son avant-bras gauche sont constituées d’une prothèse métallique. Celle-ci n’est pas articulée, mais ses doigts sont repliées, ce qui permet de crocher les objets (mais pas de s’en saisir). Il porte aussi une prothèse pour soutenir sa jambe gauche trop affaiblie. Celle-ci lui donne une démarche légèrement claudicante, l’empêche de courir au-delà de courtes distances, et laisse échapper un curieux cliquetis métallique à chacun de ses pas gauches.
Pour finir, Antares est un grand brûlé : tout son côté gauche n'est qu'un amas de tissus cicatriciels plus ou moins à vifs, dont les séquelles le lancent toujours constamment.

Pour cacher son corps couvert d'innombrables cicatrices, Antares porte la tenue ouvragée et emblématique de sa Confrérie, avec toute la magnificence dû à son rang. La pièce principale est un ample manteau d’un bleu sombre, profond, rehaussé de blanc pour surligner les bords, et taillé dans un tissu semblable à la bure. Il dispose d’un col large remontant jusqu’au niveau de la mâchoire avant de se replier. De la même façon, les revers des manches sont disproportionnées, plus larges que la main, et retenus par trois boucles d’aciers, ainsi qu’un énorme bouton de manchette portant le sceau de la Confrérie.
Dans le même style, le manteau dispose de deux énormes épaulettes, recouvrant les bras jusqu’aux coudes, et arborant les insignes de la Confrérie, rouge sur fond noir.
En sus, Antares porte une longue écharpe immaculée, symbole de sa charge et de son rang. Les pans de cette écharpe lui retombe quasiment jusqu’aux genoux, mais Antares est suffisamment habitué à la porter pour qu’elle ne lui cause pas de soucis.
Une double ceinture de cuir, cerclée d’aciers, est ceinte à sa taille. Le fourreau de son arme est fixé sur son flanc gauche. Sur sa droite, un entrelacs de deux lanières accroche son Crucifix, damasquiné d’or et de cuivre, ainsi que son Codex de Lois.
En outre, Antares porte constamment des gants blancs, arborant l'insigne de la Confrérie sur leur dos.

Sous cet imposant manteau, Antares porte une chemise immaculée, un pantalon de la même teinte et texture que son manteau, et une paire de bottes montantes noires, toujours parfaitement cirées : Antares est un Paladin de la Justice, il se doit d’en imposer et fait toujours un minimum attention à son apparence.

Antares ne porte qu’un unique bijou (hormis son Crucifix), une grande croix de cuivre enchâssée dans un cercle aussi large que la paume. Ce dernier est recouvert de multiples inscriptions énigmatiques*.
Cette croix pend au bout d’une longue chaîne, elle-même rattaché à une autre chaîne passée autour du cou d’Antares.

*:


>> Psychologie

Le premier qui l’appelle Double-Face aura le droit à un terrible regard noir. Au second essai, c’est une taloche sur le crâne de sa main métallique (ou un bourre-pif, selon son humeur).

Antares n’est pas un boute-en-train, loin de là. Inutile de compter sur lui pour entretenir la bonne humeur dans un groupe, monsieur n’est guère à l’aise pour les mondanités, qu’il considère comme une occupation oisive et futile.
C’est un vieux loup solitaire, qui se méfie de tout le monde et n’accorde pas sa confiance facilement. En fait, avec les gens qu’il ne connaît pas, il part du principe qu’ils vont plus probablement se planter, et estime donc qu’il ne peut compter que sur lui-même et qu’en plus, il va lui falloir assurer ses arrières en prime.
Bref, Antares n’est pas doté d’un esprit de franche camaraderie amical, ce qui colle avec son caractère acerbe et un tantinet cynique. Pour ne rien arranger, en diplomate-né, il ne prend jamais de gants pour dire ce qu’il a à dire, et se contre-fiche complètement d’arrondir les angles. Heureusement, il garde la plupart du temps ce qu’il pense pour lui tant que ça ne pose pas trop de problèmes.
Outre ces points, Antares est un pessimiste forcené, qui considérera toujours que le verre est dramatiquement vide plutôt qu’à moitie plein.
Enfin, Antares possède une grande force mentale : il bénéficie d’une volonté d’airain qui confine quasiment à l’entêtement borné, et est doté d’un grand sang-froid, ce qui en fait quelqu’un de fiable en situation critique (dans le sens où il ne flanchera pas. Pour ce qui est de faire les choses autrement qu'à sa façon, inutile de rêver, les miracles ne poussent pas sur les arbres).
Bref, pragmatique, sévère, intransigeant, sans considération pour autrui et avec une proportion forcenée à ignorer les ordres ou conseils qui ne lui reviennent pas (et à faire peu cas de ceux qui les profèrent... Enfin, encore moins qu'avec les autres), Antares est parfois un peu difficile à vivre en temps de crise. Mais n'en reste pas moins une valeur sûr justement dans ces cas-là.

Conformément au précepte de la Confrérie, Antares s'attache à servir la justice avec exemplarité, sévérité et intransigeance. Passer une ville entière au fil de l'épée ou arnaquer un voyageur sur le coût de la bière dans une taverne, c'est du pareil au même ! Et cet affront à la Justice doit être puni avec zèle, si possible de manière spectaculaire afin de marquer les foules, que tous sachent ce qui attendent ceux qui trahissent la Justice.

>> Biographie

Ulrich a été abandonné en bas âge sur le parvis de la Cathédrale de la Confrérie, ce qui n'est pas une chose si rare dans l'archipel de Köln, une endroit reculé situé quelque part dans North Blue. La Confrérie tient en effet lieu d'orphelinat local et prend en charge l'éducation, la formation et l'intégration des enfants abandonnés au sein de ses forces.
Ulrich a donc reçu l'endoctrinement du Frère de la Justice modèle, qui a fait de lui un parfait fanatique pleinement intégré à son organisation para-militaire. À l’âge de 17 ans, il commença à participer aux missions depuis les lignes arrières, en tant que simple initié. Il gravit rapidement les échelons, se révélant être un Frère exemplaire et efficace.
À l’âge de 21 ans, il accédait au cercle très fermé des Paladins, les guerriers ultimes de la Confrérie,  des parangons de vertus incarnant la Justice sans le moindre compromis. C'est au cours de la cérémonie d'intronisation qu'il abandonna son nom de simple mortel pour celui d'Antares et qu'il reçut des propres mains de l’Hochmeister son arme de Paladin, Sinister.

De prime abord, cette distinction semblait de mauvaise augure : depuis sa création, Sinister passait de Paladin en Paladin, causant rapidement leur décès en situation de combats – le fait qu’elle n’accepte pas la moindre munition standard jouant probablement beaucoup là-dedans. La rumeur prétendait la Relique maudite et prédisait la mort de son possesseur dans l'année.
Cette stupide superstition sembla se vérifier, puisque quelques mois plus tard, Antares apprenait dans la douleur que six balles, c’est un peu court face à certains adversaires. Sa rencontre avec un pirate du nom d'Archange tourna au drame, et il s’en fallut de peu qu’il y reste, bien qu'il manqua d'un cheveu d'emporter son adversaire dans la tombe.
Grièvement brûlé, sur près de la moitié du corps, les médecins ne donnèrent pas cher de la survie du Paladin. Mais contre toute attente, après plusieurs mois de convalescence, et encore plus rééducation, Antares reprit les armes et se remit à servir la Confrérie avec exemplarité et dévotion, malgré son état.

Après plus de 10 ans de carrière en tant que Paladin et des états de services forçant le respect, Antares est considéré comme une légende vivante pour les jeunes Frères et Sœurs de la Confrérie, et même ses pairs Paladins reconnaissent sa valeur, sa bravoure et son sens aigu de la Justice.
Il ne fut donc pas étonnant que lui et sa disciple fussent choisi pour représenter la Confrérie au sein de la Grande Croisade Purificatrice qui se préparait en catimini dans les petites annonces du journal local.

Tuuli Pohjoinen a écrit:Recherche lieutenants pour diffuser le Bien, la Paix, la Joie, la Justice et les Sourires dans les Blues, puis sur Grandline au sein de l'Ordre des Chevaliers de Nowel. Activité couplée avec prospection commerciale primeur. RDV 3, place de la mairie, Île Groenheim, Archipel Dårlig Ulv Stranden.

>> La Confrérie de la Croix du Sud


La Confrérie de la Croix du Sud est un puissant ordre para-militaire (au regard de ce qui se trouve dans la région) localisé dans l'archipel de Köln, qu'il tient d'une main de fer. Fanatique jusqu'au-boutiste appliquant une définition propre de la Justice, la Confrérie assure la stabilité de l'archipel et de ses alentours. Si leur intransigeance moral amène à quelques fâcheux excès, leur obstination à faire un sort à tous les navires pirates ayant la mauvaise idée de croiser dans les parages incline la Marine à fermer les yeux et à les laisser tranquille.

L'élite de la Confrérie est un petit escadron de Frères et de Sœurs d'exceptions : les Paladins. Chacun d'entre eux est une machine à tuer opérant préférentiellement en groupe de deux ou trois. Tous munis d'une licence de Chasseurs de Primes, la plupart d'entre eux arpentent North Blue en liquidant les individus primés qu'ils rencontrent – ainsi qu'en faisant régner la Justice, ce qui n'est pas sans causer parfois quelques frictions avec les autorités locales. Plus rarement s'aventurent-ils sur les autres océans et jamais encore aucun d'entre eux ne s'est aventuré sur GrandLine.

>> Test RP

En pleine adolescence, tu n'es plus très loin du moment où tu deviendras un initié et l'endoctrinement fait clairement son effet chez toi. Jusqu'au jour où une rumeur circule. Il parait qu'une femme est arrivée récemment aux abords de la confrérie, racontant une histoire bien particulière : il y a un certain nombre d'années, elle a été forcée d'abandonner son nouveau-né sur le parvis de la cathédrale de la Confrérie. Toujours selon la rumeur qui circule autour de toi, l'enfant abandonné aurait ton âge maintenant et la date de l'abandon correspond grossièrement à la tienne. Vous êtes quelques-uns à correspondre au profil. Peut-être est-ce toi ?

Raconte-nous comment ça s'est passé.
Engoncé dans sa tenue de cérémonie brune, Ulrich attendait avec quinze autres non-initiés qu'on les introduise dans le Temple du Recueillement. C'était la veille du plus grand jour de l'adolescent : le lendemain, il deviendrait enfin un Aspirant de la Confrérie, un véritable défenseur de la Justice, un parangon d'héroïsme qui inspirerait les générations futures. Ce qui n'était jamais que le premier pas vers la perfection absolue qu'il visait : devenir un Paladin, une vivante incarnation de la Justice, un demi-dieu parmi les hommes. Le chemin s'annonçait dur, semé d'embûches et de dangers, mais comme tous les garçons de son âge, Ulrich n'envisageait même pas qu'il puisse échouer.

Peut-être pour ces raisons, la Confrérie imposait aux prétendants de passer vingt-quatre heures en méditation et en jeun, afin de se recueillir sur ce qu'ils avaient été, ce qu'ils étaient et ce qu'ils allaient devenir. Ce n'était qu'à l'issu de ce recueillement rituel que ceux qui le désiraient encore – c'est-à-dire tous, en règle générale – participaient à la cérémonie de la fraternité et intégraient pleinement la Confrérie.

Brusquement, la porte de l'antichambre s'ouvrit, laissant le passage à un homme d'âge mûr, le visage mangé par une épaisse barbe poivre et sel, des yeux vifs et rusés cachés derrière de grosses bésicles dorées. Même si sa silhouette était encore inconnue de la plupart des non-initiés présents, la tenue blanc-crème qu'il arborait signalait à tous qu'il appartenait au Ministère, les petits cerveaux qui suppléaient le Hochmeister dans sa tâche, notamment en s'occupant de faire tourner la boutique concernant les détails.

Tous les non-initiés présents s'agenouillèrent avec déférence devant l'illustre figure, jusqu'à ce que celui-ci leur fasse signe de se relever : d'expérience, il savait que parler à un parterre de têtes baissées n'était jamais bon pour la communication. Du reste, c'était un jour symbolique pour tous ces jeunes gens, et il avait à cœur de les faire se sentir importants.

« Bienvenue, jeunes gens, commença l'homme une fois que tous se fussent relevés. Je suis le Père Zacharias et je suis chargé de vous guider pour la cérémonie.
« Vous êtes ici car vous êtes arrivés au bout de l'éducation que la Confrérie vous a prodigué et que vous souhaitez non seulement appartenir à notre fraternité mais surtout y tenir un rôle plus actif en donnant de votre chair et de votre sang pour faire triompher la Justice en ce monde.
« Sachez que vous vous trouvez à la croisée des chemins et que vous allez faire le choix le plus important de votre vie. La Confrérie peut être servie de bien des façons et n'a pas uniquement besoin de soldats. Si vous décidez de rejoindre les rangs des Aspirants, ce sera une voie sans nul retour, où seule une mort violente vous attendra pour la majorité d'entre vous.
« Il n'y a pas de honte à avoir peur. Il  n'y a pas de honte à reculer, car vous le pouvez encore. Quelle que soit la situation en ce monde, rien ne vous oblige à sacrifier votre vie pour l'accomplissement du dessein suprême. C'est uniquement entre vous et votre conscience.
« Aussi je vous invite à pénétrer dans le Temple du Recueillement, afin de soupeser une dernière fois votre choix, de songer une dernière fois à ce que vous allez perdre et de reconsidérer ou raffermir votre décision.
« Mesdemoiselles et messieurs, veuillez pénétrer dans le Temple. »

Les non-initiés se dirigèrent en file indienne vers la porte d'où avait jailli le Père Zacharias, sans prononcer un mot, la gravité suscitée par les mots du ministre les travaillant déjà.
Mais tandis qu'Ulrich suivait le mouvement, le Père l'interpella.

« Ulrich, veuillez rester ici un moment, nous avons à parler. »

Le cœur du jeune homme bondit dans sa poitrine, tandis que mille questions se bousculaient sous son crâne. Il n'avait jamais ouïe-dire un tel incident pendant le recueillement et se demandait bien ce qu'il se passait. Mais on lui avait appris à suivre et obéir aveuglément, aussi se contenta-t-il de rejeter ses interrogations au fin fond de son esprit et d'attendre patiemment sur le côté que l'ensemble des non-initiés franchisse le pas de l'imposante double-porte. Après quoi, deux frères vêtus de noir en rabattirent les montants, avant de les sceller à la cire, s'assurant ainsi que nul ne vienne déranger le Recueillement.

Le cœur d'Ulrich se serra, alors qu'il comprenait qu'il venait d'être évincé de la cérémonie.

« Mon Père, que se passe-t-il donc ? Demanda l'adolescent.
_ Mmmh ? Oh, ne t'inquiètes pas pour le Recueillement, j'ai autre chose pour toi, à la place.
_ à la place ? Mais je n'ai jamais entendu qu'on puisse suborner le Recueillement par...
_ Quoi ? Tu penses que je suis devenu gaga et que je ne sais pas ce que je fait ?
_ Non, non, s'empressa d'assurer Ulrich en s'empourprant. J'implore votre pardon si je vous ai offensé.
_ Relaaaax, je blaguais.
_ ...
_ Ok, l'humour et toi, ça fait deux. Tu as écouté ce que je viens de vous dire, à l'instant, Ulrich ?
_ Bien sûr, assura l'adolescent. Vous voulez que je vous le récite ?
_ Heu, non, ça ne sera pas nécessaire... Bref, c'était un tas de belles paroles, mais ce qu'il te faut retenir, c'est que j'ai dit qu'il fallait s’appesantir sur son passé. Tu saisis pourquoi ?
_ Non.
_ Au moins, c'est franc... Mais encore... ?
_ L'important n'est pas d'où on vient mais où on va, répondit avec conviction Ulrich.
_ Pragmatique. D'accord, alors essayons autrement : j'ai dit qu'il fallait songer à tout ce que vous alliez perdre.
_ …
_ Par exemple, la famille...
_ …
_ Toi, tu n'as pas de famille, que je sache ?
_ Exact. Mais en devenant un Aspirant, je gagnerai une multitude de frères et de sœurs, signala Ulrich.
_ Pragmatique à l'extrême, hein... D'accord, reprenons tout depuis le début. Il y a trois semaines, tu as été convoqué en compagnie de quatre de tes camarades par le Père Morse, n'est-ce-pas ?
_ Exact. Il nous a signalé la présence en ville d'une femme prétendant que son fils était ici et qui faisait des pieds et des mains pour le revoir. Je me suis laissé dire qu'elle harcelait sans relâche l'administration pour ça.
_ Tout à fait, et l'administration en ayant par-dessus la tête, elle a fait remonter le problème au Père Morse, qui vous en a touché deux mots.
_ C'est bien ça. Il a dit qu'en plus d'un individu décédé, nous cinq pouvions correspondre à l'identité de ce fils.
_ Et tu es le seul des cinq à ne pas être aller rendre visite à cette femme pour qu'elle cesse d'embêter l'administration. Je peux savoir pourquoi ?
_ Non.
_ Nan, nan, c'était une question de rhétorique. Je veux savoir pourquoi.
_ Ah, toutes mes excuses. Je n'en ai pas vu l'intérêt. Quant bien même serait-elle ma mère qu'elle n'existe pas à mes yeux. Et elle ne me fera pas reconsidérer la vocation que j'ai choisi.
_ Très bien ! Se félicita le Père. Donc puisque cette rencontre ne signifie rien à tes yeux, ça ne sera qu'une formalité pour toi de t'en occuper et ainsi, l'administration aura la paix. Bien joué, Ulrich, je savais que je pouvais compter sur toi.
_ …
_ Oui, oui, je t'ai piégé sournoisement, c'est normal.
_ Pardonnez-moi, mais cela n'aurait-il pas pu attendre quelques jours que le Recueillement et la Cérémonie soient passés ?
_ Nan, nan, nan. Dans ton cas, je t'assure que c'est mieux que cela intervienne avant. Tu verras, cette rencontre pourrait bien t'en apprendre plus sur toi-même que des heures de Recueillement. Reviens me voir quand tu auras discuté avec cette femme.
_ Très bien, j'obéis. » Répondit sèchement Ulrich en faisant demi-tour vers la sortie.

Le Père Zacharias hocha la tête. Un élément des plus prometteurs, comme le stipulait son dossier.
Dommage qu'il n'ait aucun sens de l'humour, tout de même.

*
* *

Ulrich remonta la rue tortueuse qui menait à l'auberge d' « Iustus Exitum », évitant les nombreux Paladins de neiges construit par les gamins – de gros bonshommes de neiges avec l'emblématique Irae portée dans le dos. Sa tâche le barbait d'avance et il avait la ferme intention de l'expédier le plus promptement possible. Avec tout le respect qu'il devait au Père, cette histoire de filiation plus importante que le Recueillement n'était que des conneries. Des conneries qui le mettaient en rogne.
Ouais. Y'en avait une qu'avait pas intérêt à lui prendre la tête ou elle allait prendre pour tout le monde.

Le jeune homme poussa la porte pour entrer dans une pièce bas de plafond, surchauffée par la simple présence de la foule qui s'y entassait. Des remugles de viandes trop cuites mêlés à l'odeur âcre de la sueur assaillirent brusquement ses narines, accompagnés du tintamarre tapageur des marins de passage qui se lâchaient joyeusement pour décompresser avant leur prochaine traversé.

Ulrich fronça les sourcils, sentant sa rogne monté d'un cran. Il n'aimait pas les foules, il n'aimait pas les fêtes, il n'aimait pas les gens et il n'aimait pas le bruit. La société n'était pas sa tasse de thé. Clairement pas.

Après un instant d'hésitation, le jeune homme s'avança dans la pièce, fendant tant bien que mal la presse des clients, sans attirer l'attention outre-mesure : les non-initiés, même en tenue, étaient plus que courants dans le chef-lieu de la Confrérie.

C'est alors qu'il la repéra. Assise seule à une table, dos au mur, sirotant un pichet de bière, le regard dans le vague. Grande, plutôt jolie, des cheveux blonds coupés courts, des yeux gris aciers et le teint hâlé de ceux qui vivent au grand air. L'exact incarnation du cliché que leur avait montré le Père Morse.

Ulrich se fraya un chemin jusqu'à la femme, pris une chaise sans même demander la permission avant de darder son regard dans le sien.

« Elysia Vardek, je présume. » Lâcha le jeune homme.

Elysia sursauta avant de se ressaisir. Elle reposa sa chope sur la table avait de dédier un grand sourire sincère à son interlocuteur.

« Tu dois être Ulrich, je me trompe ?
_ Absolument pas.
_ Hé bien... Tu en auras mis du temps à venir voir ta mère, fit Elysia en repoussant une mèche rebelle.
_ Vous n'êtes pas ma mère.
_ Allons, pouffa son interlocutrice, tu es le portrait craché de ton père : je pourrais te reconnaître entre mille !
_ C'est ce que vous avez assuré à mes quatre camarades après avoir prétendu être leur mère, rétorqua laconiquement Ulrich.
_ Ah. … Alors, tu connais les quatre autres ? S'enquit Elysia en grimaçant.
_ Quatre orphelins du même âge : nous formons un fratrie.
_ Flûte… Bon, d'accord, je ne me souviens pas des masses de ton père, avoua-t-elle.
_ Rien d'étonnant puisque vous n'êtes pas ma mère, maintint Ulrich.
_ C'est moi ou on est en train de partir du mauvais pied ?
_ …
_ Écoute, je sais que tu as toutes les raisons de m'en vouloir pour cette abandon mais regarde : je suis revenu. L'amour triomphe de tous les obstacles, tu vois bien.
_ …
_ Tu sais, pour avoir une discussion, il faut être deux. »

Avant qu'Ulrich ne puisse répondre – ou ne pas répondre, en l’occurrence –, une ombre s'abattit sur lui, en même temps qu'une voix grave tonnait.

« Madame Elysia Vardek ? Veuillez nous suivre au poste pour vérification d'usage. Ulrich, veuillez nous laisser.
_ Qu'est-ce que... » Grogna le jeune homme en se retournant.

Pour tomber nez-à-nez avec un Frère, reconnaissable à sa tenue noire, qui pointait un pistolet sur Elysia. Derrière lui se tenaient deux autres Frères, armés de fusils à baïonnettes, qui tenaient en joue la même cible.
Un silence de plomb s'était abattu dans la taverne, tandis que les clients prenaient subrepticement la poudre d'escampette.

« J'obéis. » Annonça Ulrich en se relevant de sa chaise sans discuter davantage.
Il avait à peine tourné le dos que les récriminations d'Elysia retentissaient déjà.

« Mais qu'est-ce que vous faites ? Vous êtes dingues ou quoi !
_ Dernier avertissement, veuillez nous suivre ou nous userons de la force.
_ Ça ne peut pas atteindre deux petites minutes que je termine cette discussion ? Plaida Elysia.
_ Négatif. Levez-vous.
_ Grrrrrr... Je ne vous permet pas... de bousiller... mes retrouvailles avec mon fils ! »

La colère qui animait Elysia était au diapason du volume sonore qu'elle appliqua à sa dernière phrase. Suffisamment pour interpeller Ulrich. C'était le genre de tonalité qui annonçait les ennuis, perçut-il instinctivement.
Et s'il avait eu le moindre doute sur le sujet, les hurlements d'effrois des clients qui retentirent alors qu'il se retournait achevèrent de les dissiper.

L'un des Frères s'effondrait à terre, une auréole cramoisie s'épanouissant sur son torse. La chaise d'Elysia gisait à terre, vide. Elysia elle-même, les yeux rouges tant ils étaient injectés de sang, le visage déformé par la fureur terrible qui la secouait, n'était plus qu'un typhon à peine discernable. Tenant d'une main le pistolet qu'elle venait de subtiliser au sergent, elle déviait de l'autre le fusil du troisième Frère, plantant la baïonnette dans la gorge du sergent. Le troisième Frère lâcha son fusil pour dégainer son poignard, mais un puissant revers lui fracassa le crâne, l'envoyant exploser la table avant de percuter le plancher dans un craquement écœurant. Elysia se retourna pour expédier aussi promptement le quatrième assaillant mais se figea brutalement en reconnaissant ses traits.
Elle n'opposa qu'une résistance de pure forme lorsqu'Ulrich lui arracha son pistolet des mains.
Et fit feu.

Le tir traversa de part en part la poitrine de la femme. Cette dernière vacilla, tenta de se ressaisir mais trébucha sur Ulrich, qui s'écarta d'un pas. Elysia parvint à se raccrocher à la chemise du jeune homme, mais un à un, les boutons lâchèrent sous le poids et elle s'effondra à terre en tournant sur elle-même.
S'étouffant dans son sang, Elysia écarquilla les yeux et tenta de lever une main en direction d'Ulrich.
Qui fit feu une deuxième fois.

*
* *

Ulrich était tranquillement assis dans un confortable fauteuil du cabinet de travail du Père Zacharias. Sa chemise dévastée offrant une vue imprenable sur ses pectoraux musculeux et son pendentif de cuivre.

« Quel est donc ce bijou ? Demanda le Père en prenant place dans le siège en face du jeune homme.
_ Le seul héritage que je possède, confia Ulrich. Il était dans mon berceau.
_ Ah, je vois. Bref, je voul... »

La porte du cabinet s'ouvrit à la volée et une estafette se présenta, paniquée, une liasse de feuilles à la main.

« Mon Père, c'est terrible ! La passagère clandestine, elle...
_ Oui, oui, calmez-vous, répliqua Zacharias. La situation est réglée. Laissez ce dossier sur mon bureau, je le lirai plus tard.
_ Réglée ? Mais...
_ Définitivement réglée, appuya le Père. Cela n'a donc plus rien d'urgent. Posez ça et laissez-nous.
_ Bien, mon Père. »

L'estafette s'exécuta avant de s'éclipser dans de vagues excuses pour l'interruption.
Ulrich n'avait même pas bronché.

« Hum... Alors ? Reprit le Père.
_ Alors quoi ?
_ Tu viens de tuer quelqu'un. Pour la première fois.
_ Il y en aura d'autres, fit remarquer le jeune homme.
_ D'accord, mais... comment tu te sens ?
_ Vous aviez raison, en définitive, reconnu Ulrich. Cette rencontre m'en a appris plus sur moi-même que n'aurait pu le faire le Recueillement. Je suis plus déterminé que jamais à rejoindre la Confrérie.
_ C'était pas du tout comme ça que les choses auraient du se passer, hein... D'accord. En ce qui me concerne, tu m'en vois ravis. Mais concernant le meurtre ? Tu n'éprouves rien ?
_ C'était une criminelle, elle n'a eu que ce qu'elle méritait, affirma l'adolescent avec aplomb.
_ Et c'est tout ?
_ Hé bien...
_ Hé bien ?
_ J'avoue que je me sens un peu... bouleversé, avoua Ulrich.
_ À la bonne heure ! Et pourquoi ?
_ Si j'avais réagi plus vite, les Frères ne seraient peut-être pas tous mort.
_ Ah. J'ai beau avoir l'habitude de côtoyer les fanatiques, y'en a toujours pour me surprendre après toutes ces années... Non, ne t'inquiètes pas, tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir. Je doute sincèrement que quiconque puisse faire mieux en l'occurrence.
_ Merci.
_ Et sinon... Ta filiation ? S'enquit le Père.
_ Aucune idée.
_ Tu ne lui as pas demandé !?
_ ça ne m'intéressait pas, répondit franchement Ulrich.
_ Je rêve...
_ J'aurais dû ?
_ Ben... Non, si ça ne t'intéressait pas. Bien, je suppose que l'affaire est close. Si tu te sens bien, pourquoi ne pas aller te préparer à la cérémonie. La Confrérie sera particulièrement heureuse de t'accueillir.
_ J'obéis. »

Le jeune homme se leva et salua, avant de se diriger vers la sortie. N'y tenant plus, le Père le rappela néanmoins lorsqu'il posa la main sur la poignée.

« Une dernière chose, Ulrich. La question de ta filiation ne t'intéresses vraiment pas ? Tu ne voudrais pas savoir qui sont tes parents ou si tu as des frères et sœurs ?
_ J'ai déjà ces réponses, répondit calmement le jeune homme.
_ Mais tu ne nous l'as jamais dit ! S'étonna le Père.
_ Pourtant vous les avez aussi.
_ Peux-tu éclairer ma lanterne ?
_ Je suis de la Confrérie de la Croix du Sud, énonça Ulrich avec fierté. L'un des nombreux fils de la Justice et du Hochmeister. Et dès demain, j'aurais d'innombrables Frères et Soeurs. Tel est ma famille. Le reste n'a aucune espèce d'importance.
_ Je vois. Tu peux te retirer. »

Lorsque la porte se referma, le Père Zacharias esquissa un sourire. Ulrich avait raison : avec un tel fanatisme, sa place était indubitablement parmi la Confrérie et nulle part ailleurs, aucun doute là-dessus.

Le vieil homme se releva et se rendit à son bureau. Il attrapa le rapport sur feue la pauvre passagère clandestine et se dirigea vers la poubelle. Ses yeux parcoururent distraitement le feuillet principal et il se figea brusquement sur place sous l'effet de la surprise.
Elysia Vardek, alias Vydelia Serak. Plus connue sous le nom de la Grande Camarde. Tueuse professionnelle. Mise à prix par le Gouvernement.
Une véritable psychopathe de North Blue suffisamment efficace pour avoir officié avec un succès fracassant pendant plus de vingt ans.

Zacharias releva des yeux incrédules vers la porte. Vydelia avait emporté son secret dans sa tombe.
Mais si jamais…




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Informations IRL

Aime : Beaucoup de choses

N'aime pas : Tout le reste

Personnage préféré de One Piece : Makino. Plus que les bourrins, j'aime les persos charismatiques, voilà tout.

Caractère : (définissez vous en quelques mots) Timide et Secret

Fais du RP depuis : 7-8 ans, peut-être plus. Mais Sigurd doit savoir, si c'est important.

Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Seulement, uniquement et absolument que le Week-End. C'est comme ça.

Comment avez vous connu le forum ? Par les manigances de Sig'Peluche, lui-même victime des sombres machinations de Sir Arno. Tout ceci n'est que la face visible d'un vaste complot qui se trame, tremblez, pitoyables mortels ! Mwahahahahah ! Mwahahahahah !


Dernière édition par Antares le Dim 3 Nov 2013 - 13:54, édité 3 fois
    Pwet ici et bienvenue dans le coin !

    Alors, pour la reprise du personnage, j'ai lu la présentation originale et c'est quand même beaucoup, beaucoup inspiré ! Tellement inspiré que même les noms de lieux et des personnages ne changent pas. Un peu dommage par contre.
    Sur Opr, on est pas trop fan de la reprise de personnages. Par contre, comme le forum est mort-né et que c'est assez bête de se faire couillonner un personnage comme ça, j'donne un avis positif pour que ça soit accepté. Si un autre est pas content, qu'il le dise.

    Par contre, pour l'avatar actuel que tu mets, ça pourra pas être trop possible. Désolé. Faudra trouver quelque chose d'un peu plus précis !


    Du coup, v'là ton test rp.

    En pleine adolescence, tu n'es plus très loin du moment où tu deviendras un initié et l'endoctrinement fait clairement son effet chez toi. Jusqu'au jour où une rumeur circule. Il parait qu'une femme est arrivée récemment aux abords de la confrérie, racontant une histoire bien particulière : il y a un certain nombre d'années, elle a été forcée d'abandonner son nouveau-né sur le parvis de la cathédrale de la Confrérie. Toujours selon la rumeur qui circule autour de toi, l'enfant abandonné aurait ton âge maintenant et la date de l'abandon correspond grossièrement à la tienne. Vous êtes quelques-uns à correspondre au profil. Peut-être est-ce toi ?

    Raconte-nous comment ça s'est passé.
    Voilà. Si tu as des questions, hésite pas. Si le test te dérange trop, on peut éventuellement changer. Bref. À toi la main.

    Bon courage !
    Pluche
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
    Plusdbus>> Je préfère dissiper tout malentendu : je n'ai jamais prétendu "m'inspirer de", c'est bel et bien une reprise totale dudit personnage. Si c'est gênant, je peux tout à fait en faire un "neuf", ce n'est pas un problème. Simplement, mon premier choix de personnage se porte sur celui-ci parce que c'est lui que je souhaite jouer.

    Concernant l'avatar, c'est modifié - Je profite d'ailleurs de ce message pour remercier ceux qui m'en ont proposé pour m'aider (impossible de répondre aux mps, je n'ai pas le nombre de message suffisant).
    Est-ce que celui-ci convient ? Je ne pense pas pouvoir trouver mieux sans m'écarter complètement de la description d'Antares.

    Je m'attèle au test RP sous peu.
      Hé, une reprise totale, c'est encore pire que "s'inspirer de", puisqu'on aime que ce soit toujours des nouveaux persos ici. Le seul écart possible, c'est quand le personnage n'a pas vraiment servi à cause d'un forum mort né ; ton cas, donc.

      Pour l'avatar, pas de soucis de mon côté.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
      Test Rp rédigé.

      Relu et corrigé.


      Dernière édition par Antares le Dim 3 Nov 2013 - 13:55, édité 1 fois (Raison : Une faute à chaque phrase, çay le MAL. La relecture, çay le BIEN ! Foi de Paladin.)
        La bienvenue Ulrich, passons directement à l'avis.

        Tu écris bien, c'est indéniable. Vocabulaire, tournures de phrases, élégance du style, tout y est. Voilà, fini pour la forme. Ou presque : quelques -s en trop se baladent dans tes lignes, anecdotiques mais c'est toujours un peu dommage. De mémoire il y a aussi un accord féminin qui a sauté et deux ou trois autres accrocs sans autre importance que le symbole.

        Sinon, sur le fond, ça se tient tout aussi bien mais je regrette plus le côté toujours un peu décalé d'une église/confrérie/secte avec pour symbole la Croix dans une oeuvre et un univers comme One Piece et les pirates. Je regrette aussi un peu que ça vienne s'ajouter en parallèle d'une orga déjà existante et sensiblement semblable dans son fanatisme et ses idéaux comme l'Eglise de la Juste Violence. A ta décharge et à ton honneur, tu as au moins restreint l'aire d'action de cette nouvelle orga à une seule Blue et ça relativise un peu. Mais bon. Je t'enjoindrais bien à essayer de relier tout ça en jeu par la suite (à voir avec Adrienne Ramba). D'une part, ça offre de belles perspectives scénaristiques, et d'autre part ça contrerait le côté un peu doublonneux des choses telles qu'en l'état.

        Ah, et une dernière remarque sans vraiment d'importance, j'ai trouvé que ton jeu du père supérieur machin manquait un peu de la hauteur qu'on pourrait attendre d'un personnage expérimenté comme lui (poids des années, blah). Il n'a notamment pas le niveau de langue que j'attendais de lui après sa première apostrophe à Ulrich où il le vouvoie, avant d'ensuite le tutoyer. Enfin.

        Ah, et une dernière dernière remarque, il faudra passer tes armes en section appropriée pour les faire valider dans leur principe, avant de les intégrer dans ta fiche technique et de les utiliser en jeu.

        Sur ce, parce que j'ai cette réserve sur le fond religieux du tout, je plafonnerai à 800 pour ma part. Si le suivant à passer est pour un 1000 totalement convaincu, qu'il en soit ainsi.

        Bon jeu par la suite, avec tes compères et avec le reste du peuple d'OPR.


        Antares, le Paladin d'Acier 661875SignTahar
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2280-
        • https://www.onepiece-requiem.net/t2249-
        Salut Antares, seconde voix pour toi.

        Et rien de plus à rajouter après Tahar. C'est bien écrit, ça se lit bien, mais comme lui je suis pas du tout convaincu par le coté paladin fanatique religieux brandissant une croix chrétienne à One Piece, encore moins dans le cadre d'une organisation déjà solidement mise en place et parachutée en douce sur une ile inconnue. On se retrouve avec une reprise qui semble clairement destiné à un autre univers et récupéré pour être posé tel quel ici sans adaptation, et c'est dommage, parce que ça ne colle pas.

        Dans le test RP j'ai trouvé un peu bizarre la liquidation de ta mère. Les gardes qui viennent l’arrêter alors que ça fait une plombe qu'elle est dans le coin et qu'on lui a déjà envoyé sans sourciller les quatre fils potentiel. Curieux. Et expliqué nulle part. Avec ton absence totale de curiosité ça fait un peu coupure de piste brutale. Ou "je ne veux pas jouer avec ça" Tant pis...


        Au bilan je suis sur du 700, ce qui te valide a 750.

        Bye
        Red