>> Physique
Kamui porte très souvent un kimono à fleur de couleurs différentes d’un jour à l’autre. Le jeune révolutionnaire n’aimant pas tout ce qui est source d’effort, il porte toujours une tenue comme un kimono pour être décontracté et à l’aise. Kamui a des cheveux mi-long noirâtre en bataille dont les mèches tombent principalement sur le côté gauche, cachant alors les bandages entourant son œil gauche. En effet, Kamui ne voit que de l’œil droit mais, avec de l’habitude et de l’entraînement il se débrouille très bien ainsi. D’un point de vue esthétique, cela n’est à priori pas choquant. Le teint de son visage est assez hâlé, l’on voit que Kamui aime passer son temps sur le pont d’un bateau, assit sur un transat à siroter un jus. Son nez est en forme de bec d’aigle et est assez discret. Kamui dispose d’une pupille à la couleur ébène dont on ne peut voir vraiment les ressentis. On dit que c’est à travers un regard que l’on voit le vrai fond d’un homme mais, le révolutionnaire épéiste est une exception. Il n’y a absolument rien qui se dégage de son regard, aucune volonté ni animosité. C’est le strict néant. Sa dentition est aussi blanche qu’une page vierge, des dents saines et resplendissantes. Ca c’est le côté plaisant. Le côté déplaisant c’est qu’il ne sourit jamais alors autant ne pas s’attendre à le voir sourire de bon cœur. Le révolutionnaire n’est pas un homme petit bien au contraire il est plutôt grand du haut de ses 1m90. Il a une excellente allonge et une très bonne souplesse grâce à ses entraînements de manieurs d’épées. Kamui n’a cependant pas le corps d’un body builder, il a un corps tout à fait ordinaire. Il est musclé mais, pas de façon excédentaire. Ses abdominaux sont dessinés et ses pectoraux bel et bien présent tout comme ses biceps. Il pèse 80 kilos ce qui est amplement suffisant à son avis. Kamui a une allure tranquille. Il ne cherche pas à se faire remarquer par des mouvements amples, il fait son chemin façon no-prise de tête. A sa taille se trouve un fourreau, là où ce-dernier a souvent la main ou le coude pour s’y appuyer. Kamui s’en sert très rarement. C’est une lame d’une qualité tout à fait banale, elle n’a rien d’exceptionnel. Elle tranche et c’est tout ce qui importe au jeune révolutionnaire. Les mains de Kamui sont très fines et plutôt grandes. Son faciès ovale a tout ce qu’il y a de plus ordinaire. L’épéiste est aussi imberbe, il a très peu voire pas du tout de pilosité présente sur son corps. Kamui a néanmoins une petite particularité assez originale c’est qu’il est souvent pied nu pour ainsi dire toujours pied nus et très rarement avec quelque chose au pied. Ca peut lui arriver de porter des sandales mais, cela ne va pas plus loin.
>> Psychologie
Le caractère de Kamui est assez spécial. Suite à l’accident qu’il lui est arrivé ce-dernier souffre d’ataraxie. C’est-à-dire une perte des émotions. Ce qui fait qu’il dégage une impression nonchalante du fait qu’il est vide de toute sensation. Il est incapable de comprendre ce qu’est la tristesse, l’amour, la joie et les larmes. Ce qui ne l’empêche pourtant pas de savoir distinguer le bien du mal. Kamui n’a que très peu de qualité à travers sa psychologie. Il s’agit d’un feignant invétéré et vous ne le verrez jamais comme quelqu’un de sur actif, toujours à demander si vous avez besoin de quelque chose ou pas, parce que lui, il ne vous demandera jamais s’il y a quelque chose à faire. Le révolutionnaire préfère laisser ses camarades faire tout le travail à sa place et fumer sa petite pipe d’un air décontracté, s’asseoir en tailleur et regardait le spectacle. Il est même capable d’aller jusqu’à fuir un ennemi et attendre que ce soit un allié qui le sauve et jouer à l’innocent ou à celui qui n’a fait que provoquer le plus grand des hasards, si vous voyez ce que je veux dire.
Il n’aime pas trop la parlotte et quand il parle ce n’est jamais pour complimenter. Chaque mot qu’il sortira de sa bouche sera froid et plutôt piquant. On pourrait croire à tort que c’est une personne avec quelque chose à cacher ou un fond mauvais mais, il n’en est rien. Kamui a juste son propre caractère et il est plutôt trempé. Il adore boire des jus de fruit, se dorer la pilule sur un transat, fumer et faire des remarques acerbes sur tout ce qu’il entend ou voit. Le révolutionnaire ne peut s’empêcher de placer un mot vexant. Kamui a horreur des personnes qui exercent leur force sur des personnes plus faibles. C’est une chose qui ne lui plait pas et qu’il ne se gêne pas pour le dire.
C’est aussi ce qu’on peut appeler communément « un engraineur » quand vous entrez dans une taverne et qu’une dispute éclate ne comptez pas sur lui pour calmer le jeu. Il pourra pas s’empêcher d’avoir un comportement déplacé, provoquant. Et ne vous attendez surtout pas à ce qu’il vous aide et ce malgré que ce soit de sa faute. Il vous dira d’un air très sérieux « Je ne suis pas violent ». Néanmoins, il arrive, que Kamui dégaine son épée. Sinon il ne l’aurait jamais avec lui. Bien que ce soit rare, cela peut arriver et surtout quand il n’a plus le choix ou c’est sa peau qui y reste.
Kamui a une franchise imparable. Et il sera toujours honnête. Il ne sait pas mentir ni tourner autour du pot. S’il pense que vous êtes un connard, il vous le dira d’un ton très calme, qui certes ne sera pas agressif mais, il le dira quand même. Il a aussi un souci avec la hiérarchie. Il a du mal à faire la différence entre ce qui se présente comme un grand chef et un simple civil. Cela passe par toutes formes de choses, comme le tutoiement, les injures, les tapes amicales et … ah oui ! Le jeune révolutionnaire est un radin. Hors de question de dépenser un seul berry, il serait capable de vendre sa mère pour éviter de sortir ne serait-ce qu’une pièce de sa poche. Alors quand il déjeune avec une personne d’un haut rang, il ne se gênera pas pour lui faire comprendre à cette même personne, que son salaire lui permet de payer.
>> Biographie
Chaque fois que l’on raconte une histoire. Celle-ci est triste, la personne raconte ses mésaventures sans jamais raconter ses bonnes aventures. Il y a toujours une histoire de vengeance, de haine, de meurtre et jamais une histoire où la personne mène une vie tranquille. Que l’on qualifierait de vie ordinaire alors que vivre heureux n’a rien d’ordinaire, bien au contraire. Dans ce monde en perpétuel violence, avoir une vie belle et remplie de joie n’a rien d’ordinaire.
Je suis Kamui. Et moi ma vie n’a rien eût d’atroce. L’on pourrait croire à tort que mon histoire ne serait pas intéressante pourtant, j’ai la prétention de croire que l’écouter sera une expérience alléchante et différente de la plupart des histoires dramatiques circulant sur les mers actuellement.
Ma famille est héritière d’une puissante noblesse en lien avec la Marine. Mon arrière grand-père avait participé à de grandes causes à la Marine lui amenant reconnaissance et richesse. Depuis, mes parents m’éduquent dans la plus grande des demeures de l’île où la sécurité est telle qu’une personne doit traverser les feux de l’enfers si elle cherche des ennuis à notre famille.
Notre reconnaissance est telle que pour s’approcher de moi, il faut avoir une bonne tête et être reconnu par mes parents sans quoi mes gardes du corps n’oseraient laisser une personne étrangère proche de moi. Ils avaient été sélectionné de telle manière pour qu’ils ne m’obéissent jamais et qu’ils donnent leur vie sans hésiter au profit de la mienne.
Mes parents c’étaient le genre de personne qui avait grandi dans la gloire, le monde de la richesse. Ce n’étaient pas des gens avec un mauvais fond mais, ils savaient que leur pouvoir faisait envie et qu’ils ne devaient ne rien laisser transparaître. Mon père est une personne juste qui était prêt à tout sacrifier pour mon éducation.
Ma mère quant à elle, était le loup garou des femmes de ménages de la maison. Elle était celle qui avait le plus de caractère dans la maison, c’était la plus exigeante. La demeure devait briller. Et s’il y avait rien qu’une poussière, les femmes de ménages étaient sévèrement enguirlandées. Toutefois, ce n’était pas le genre de femme a viré n’importe qui n’importe quand. Ma mère savait pertinemment que l’argent qu’elle remettait à ses employés, permettait de nourrir leur famille et pour ça, elle était du genre à récompenser les grands efforts.
Quand à moi, j’étais le genre de garçon avec l’éducation la plus stricte et avec une large palette culturelle du fait de mes cours avec mes Professeurs attitrés. J’avais des cours de chimie, de science, d’histoire et géographie.
J’avais une grande particularité du haut de mes 8 ans, c’était ma grande maturité et ma façon d’aborder différentes notions avec une grande facilité. Ce qui me valait la qualification de surdoué. Malgré tout, je n’aimais pas être enfermé et derrière un bureau à étudier sans cesse. Moi, je désirais c’était de devenir comme mon arrière grand-père, un grand combattant aux compétences immenses. Avec pour plus grande envie : Traverser l’histoire et laisser l’héritage le plus beau qui soit à ma descendance.
J’en avais discuté une fois avec mes parents et mon père était prêt à payer la main d’œuvre nécessaire pour mon souhait. Mais, le problème c’était ma chère mère qui me voyait encore comme un pauvre enfant faible et innocent qui risquerait de se blesser. C’était en partie la raison pour laquelle j’avais décidé de m’entraîner légèrement comme je peux. A huit ans, on n’avait malheureusement pas la force ni l’endurance nécessaire pour subir des entraînements gourmand en ressource énergétique. Alors, j’avais décidé de commencer à me mettre au sport en faisant des pompes et des abdominaux le plus souvent possible. Cela paraissait banal ce genre de mouvement ordinaire à répétition, ça n’avait rien d’un entraînement spécial digne d’un grand maître mais, pourtant j’en vis les effets quelques longs mois après en considérant de près l’évolution. A huit ans j’avais encore une peau rondouillarde de jeune enfant et lors de mes 10 ans c'est-à-dire deux ans après, je commençais à voir dessiner mes formes masculines notamment mes pectoraux, mes biceps ainsi que mes abdominaux.
Pour vous dire même mes gardes du corps ainsi que mes parents s’en étaient rendu compte et ils pensaient sérieusement à revoir leur décision. Quant à ma demande d’avoir un maître épéiste pour apprendre à me battre. Par miracle, j’avais lu dans les yeux de mon père, une sorte de volonté assez puissante pour convaincre maman et me permettre d’avoir ce fameux professeur. D’après mon géniteur, j’aurais le plus grand maître épéiste qui soit.
Ce n’était que pour me rendre encore plus fier mais pour vous dire très franchement, ce que j’attendais c’est surtout de savoir manier une lame et d’exceller dans le domaine. Il y avait de nombreux style de combats, il n’y avait pas que les épées mais, je trouvais que l’art qu’il y avait autour des lames était noble et rempli de bonnes ressources, que c’était remplies de grâce.
C’était dès le lendemain matin aux six heures du cloché que mon Maître d’Arme arriva. Autant vous dire que je n’avais pas dormi de la nuit et que j’attendais cette heure précise avec une telle impatience, que j’en étais surexcité quand mes oreilles entendirent le son de la sonnette. Je descendis à grande vitesse les escaliers de ma propriété et courra devant … ce qui était … un maître épéiste un peu spécial.
Quand on me parlait de maître épéiste, ce que j’imaginais, c’était un homme grand, fort, vaillant avec des cicatrices pleins la figure et une aura qui se dégage de lui m’inspirant le respect et la peur. Mais, ce que j’avais devant moi, ce n’était ni plus ni moi ce genre de Professeur qui enseigne légèrement les arts rudimentaires de l’épée à toutes les familles nobles du globe. C’était sûrement pas avec cet espèce d’imposteur que je deviendrais excellent à l’épée.
Toutefois, je ne pouvais pas me plaindre. J’avais ce que je voulais et ce serait faire de la peine à mon père que de dire que je n’appréciais pas ce Maître d’Arme, quand, lui pensait m’avoir amené le meilleur qui soit. Mon Père nous amena dans l’ancienne salle de combat de mon arrière grand-père, il savait pertinemment que je voulais m’y entraîner car suivre ses traces, c’était mon plus grand objectif.
Ce Maître d’Arme avait pour nom Azari. Et il commença à m’entraîner en me faisant me percher à une barre d’acier. Ce que je fis sans discuter les ordres. Mais, ce que à quoi je m’attendais pas. C’était que l’art de l’épée était plutôt plus physique que ce que je pouvais penser. Pendant, que j’étais perché à la barre d’acier, Azari prit un bâton de bois et commença à me frapper sur les flancs de façon assez sèches et brutales. Il dit alors.
« Tu dois tenir 5 minutes. Si tu lâches la barre d’acier avant le temps écoulé, tu devrais faire 5 fois le tour de ta demeure. Revenir ici et te percher de nouveau à cette barre d’acier deux minutes de plus que prévu. Alors autant te dire, que tu devrais prendre ton courage à deux mains et tenir. Les petits fils de riches pensent à tort que l’art de l’épée est quelque chose de très beau et esthétique uniquement sans voir l’aspect physique qui est aussi énorme »
Ce qu’Azari ne savait pas. C’était que ça faisait deux ans que j’entraînais mon corps régulièrement car contrairement à ces petits riches. J’avais eu la curiosité de m’informer des pré-requis pour être un bon épéiste et ainsi me préparer à ce jour. Tandis qu’il me frappait dans les flancs et que la douleur me prenait de toute part le corps. Je sentais mes bras s’engourdir au fur et à mesure. J’avais appris aujourd’hui qu’en vérité 5 minutes pouvaient être longues en fonction de ce qu’on en faisait.
Le professeur d’arme continua sa torture mais, il commençait à trembloter légèrement en me regardant résister à ces ruées de coups. Il ne s’attendait sûrement pas à ce que je sois autant empli de volonté. Car oui, cela faisait 4 minutes que je tenais sans broncher un mot même si au fond de moi, je souffrais le martyr et que mon corps me faisait atrocement mal tout comme je sentais la force dans mes bras me quittaient au fur et à mesure que les secondes grimpaient le temps.
Azari prit la parole : - « Cinq minutes. Tu peux relâcher. Enlève ton tee-shirt et ton pantalon, met toi en caleçon. Je voudrais regarder comment est fait ton corps. »
En lâchant j’expirais toute ma rage et ma souffrance. J’avais horriblement mal, en touchant à peine mes cottes, je sentais une douleur immédiate. Alors quand il me demanda d’enlever mes vêtements et de juste garder mon caleçon, qu’il palpa mon corps. Je douillais secrètement. J’avais d’énormes hématomes et des blessures légèrement ouvertes. Azari sortit de ses poches un rouleau de bandelette et commença à m’en entourer le haut du corps et serra très fort me poussant à sortir un cri de douleur momentanée.
- « Tu me sembles plus courageux et plus déterminé que la plupart des enfants de ta classe sociale. Ce n’est pas rien. Tu iras prendre un bain d’eau froide avec des glaçons dedans en fin de journée pour que tu récupères plus rapidement de tes blessures. Car demain, on remettra ça mais je frapperais encore plus fort et si tu ne te remets pas assez de tes blessures actuelles. Je n’ai pas besoin de te faire un schéma mais tu souffriras trois fois plus encore. »
Alors ouais d’accord. Je savais que l’art de manier l’épée avait une partie physique mais, je ne pensais pas que les débuts seraient aussi difficiles et que je ne toucherais pas d’un poil une seule lame. Azari parlait comme-ci l’entraînement physique du jour était terminé. Mais, ce n’était que le début. Les 5 tours de terrains de ma demeure n’étaient pas qu’une punition, c’était surtout ce qu’il avait prévu de me faire faire ensuite. On pourrait se dire que 5 tours ce n’étaient rien. Je vous répondrais, en effet, ce n’est rien. Sauf quand il s’agit de ma demeure qui est immense. Elle pourrait être une ville entière.
Une heure après, mes tours de terrains finit. Mon corps était épuisé comme-ci toutes mes forces avaient disparus. Je ne m’étais jamais senti dans un tel état. J’en avais vomis mes tripes tellement l’entraînement avait été lourd. En revenant alors dans la salle d’entraînement, Azari m’attendait le sourire en coin. C’était la fin de la séance de la journée. J’avais demandé aux bonnes de me couler un bain froid en y mettant des glaçons en grand nombre, choses qu’elles firent sans discuter. Et quand j’entrai dans la baignoire … j’hurlai de toutes mes forces tant l’eau était froide et glaciale. Là où Azari avait raison c’est que mes hématomes avaient dégonflés voire quasi-disparu pour certains. Je ne sentais plus aucune douleur. Tout mon corps se relaxait…
Quatre ans après. J’avais 14 printemps. Toujours une même passion. Le maniement du sabre et suivre la voie que je voulais me destiner. Le temps m’avait paru passer vite. Je ne m’étais pas vu grandir et je ne m’étais pas vu si loin un jour. Azari m’avait donné à travers son enseignement, une confiance en moi inestimable. Ce qui m’avait permis de mieux me connaître et de pouvoir franchir un pas vers les autres. Je sortais plus souvent de la demeure de ma famille et j’avais des amis. Je n’étais plus sans cesse en présence de garde du corps car cela nuisait à ma vie sociale.
Et j’avais surtout réussi à m’en débarrasser en démontrant à mon père que si la simple envie de leur échapper me venait, je n’aurais aucun mal à le faire prouvant leur inutilité et me permettant enfin d’accéder à ma propre autonomie. Azari vivait désormais dans la demeure me permettant de suivre des entraînements dès que le moment se présentait..
Je n’étais pas encore un dieu de la maîtrise des lames mais, je savais désormais croiser le fer un léger moment avec un maître d’arme. C’est à mes 14 ans que mon histoire avait véritablement commencé. Une famille riche c’était elle aussi installée sur l’île et leur fils du même âge que moi maniait aussi l’épée. A la seule différence c’était qu’il était meilleur que moi. Et j’avais sûrement eu du mal à l’accepter …
Ma mauvaise foi accusa Azari qui n’était hélas pour rien. Dans sa façon d’enseigner, il cherchait à me faire comprendre que chaque personne avançait à son rythme et qu’il fallait me laisser le temps. Mais, quand je voyais l’élégance et la finesse des mouvements de ce garçon. Quand je voyais ce talent à l’air libre, j’en devenais presque jaloux maladif tout comme j’en devenais un admirateur.
Je ne m’arrêtais plus de m’entraîner. Je ne cessais pas de quémander des entraînements plus rigoureux à Azari. J’avais même émis l’hypothèse de défier ce garçon et Azari m’avait dit de ne surtout pas le faire. Car j’étais actuellement beaucoup trop faible par rapport à ce talent brut, inégalable.
Lorsque je sortais prendre l’air, je le voyais s’entraîner dehors, ses mouvements étaient tels qu’on sentait qu’il n’avait pas besoin d’être proche pour trancher qui que ce soit. Son esprit était aussi tranchant qu’un sabre. C’était impressionnant … Et un beau jour, mon sang n’avait fait qu’un tour et je partis l’affronter en duel. Il voulait que ce duel se fasse avec des sabres en bois mais, tout me montait à la tête, la rage, la jalousie et je le défiai avec une véritable épée.
Les échanges et le bruit sourd des lames qui se cognaient se faisait entendre jusqu’à ce qu’Azari apparaisse et il dévia les lames qui s’apprêtaient à s’entrechoquer de nouveau. Il m’attrapa par les cheveux et me traîna fou de rage dans la demeure. Il avait alors décidé de m’enseigner tout ce qu’il connaissait. Et tout commença par la maîtrise des bases, je devais faire 100 fois le mouvement de haut en bas sans retenu, 100 fois les mouvements latéraux, 100 fois chaque forme basique de blocage. Après cela je devais m’accrocher à la barre d’acier et faire 500 tractions me lâcher et retomber sur la pointe des pieds, descendre sur les talons et resauter puis faire 50 tractions, me relâcher, tomber sur la pointe des pieds, descendre sur les talons et resauter, ainsi de suite.
Le genre d’entraînement difficile que je voulais enfin avoir. Ces derniers-temps j’avais l’amère impression de faire du surplace et cela m’agaçait fortement. Jusqu’à ce que je subisse cet entraînement interminable et tellement difficile que je devais m’appuyer sur les murs pour me déplacer.
Chaque jour mes entraînements se résumaient à ça. Mon buste, mes biceps, mon abdomen, mes dorsaux tout se musclaient, commençant à me donner ma propre allure. A mes 15 ans, Azari me pensait enfin prêt à affronter ce génie qui habitait la même île que moi … Mais hélas, il arriva un accident. C’était Azari qu’il voulait affronter et quand il se jeta sur lui, Azari fut obligé de dégainer commençant un véritable combat avec cet adolescent qui avait le même âge que moi, mais qui tenait tête à ce qui était mon maître.
Et là … Azari trébucha sur une branche le déséquilibrant. Sa lame se déposséda de sa paume et un horizon de sang se pointa devant mes yeux alors obstrué par la violence de cette scène. Je pris mon sabre et combattit ce garçon sanglant mais, ma rage m’avait rendue aveugle et il me désarma enfonçant sa lame dans mon œil gauche… Ma conscience perdit peu à peu sa réaction me plongeant dans un noir total.
3 ans. C’était le nombre d’années qu’il m’avait fallu pour me réveiller. La richesse de ma famille a permis de me maintenir en vie durant mon coma. Quand je m’étais réveillé, tout n’était plus comme avant. Je reconnaissais ma mère, mon père, mes gardes du corps mais, aucune sensation de joie, de bien-être. Pas de tristesse, ni de haine. Tout était vide en moi.
Les médecins m’avaient alors diagnostiqué, que j’étais devenu ataraxie suite à un choc plus ou moins fort. Je n’avais donc plus aucune sensation. La joie, la tristesse, la colère, la haine toutes ces sensations. Je ne les connaîtrais plus jamais. En soit j’aurais dû pleurer la mort d’Azari mais, je n’avais même pas pleuré. En fait, je ne ressentais vraiment plus rien…
Ce garçon qui m’avait rendu dans un tel état avait été jugé et mit derrière les barreaux. Quant à moi, bien qu’ataraxie. Je n’avais pas oublié que mon désir le plus fort c’était de me perfectionner au sabre. Ce que je fis chaque jour en m’infligeant mes propres entraînements suite à ma rééducation après mon coma. Je n’avais aucune envie de me venger. Juste de retrouver ce talent et l’affronter le moment venu.
A mes 19 printemps. Je pris la mer à la recherche de ce qu’on peut appeler un destin. Et j’avais débarqué sur une île quelque peu spéciale. Dès mon arrivée, les ennuis commençaient…
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