Yoko. Tenue traditionnelle chignon apprêté, maquillage façon archipelienne. Ton un peu hautain :
- Mes hommages Colonel. Je suis Yoko Akitsu, princesse héritière de Koneashima et prêtresse des Dieux du Volcan. Je viens vous proposer un marché. Je rentre dans la Marine et m’engage à mettre mes exceptionnels talents d’artificière à votre service en échange de la protection des Koneashimiens par la Marine.
La jeune fille regarde l’occupant du fauteuil qui la dévisage l’air abasourdi.
Changement de tactique. Salopette de travail, austère chignon, grosses lunettes, attaché-case à la main, elle dépose un document sur le bureau. Voix assurée :
- Bonjour Colonel. Je suis Yoko Akitsu, héritière de Koneashima. Voici mon CV. Vous rêviez d’un artificier de génie pour la Marine : ne cherchez plus, vous l’avez devant vous. Expérience confirmée, références avérées, exigences modérées.
L’occupant du fauteuil regarde Yoko avec plus d’intérêt cette fois. Il saisit le curriculum, l’examine attentivement puis le mâchouille brièvement avant de le recracher, visiblement mécontent.
Yoko vire les lunettes et détache ses cheveux.
Elle passe en mode désespéré. Cheveux ébouriffés, yeux mouillés. Voix emplie de sanglots :
- Colonel… Je voudrais m’engager dans la Marine… je vous implore de m’accepter parmi vous. (Gémissement). Ma vie vous appartiendra, je vous servirais jusqu’à la mort mais vous devez protéger les pauvres Koneashimiens des manigances perfides d’ignobles manipulateurs qui s’en prennent à d’innocents enfants et à leurs parents qui ploient déjà sous le lourd fardeau du dur labeur quotidien…
Le vis-à-vis de Yoko reste de glace.
Quelques instants plus tard… Yoko, talons aiguilles, cheveux au vent, maquillage de vamp, robe largement décolletée et tout autant fendue, à demi allongée sur le bureau, la cuisse provocante. Ton de gorge terriblement sensuel :
- Colonel… Je voudrais m’engager dans la Marine… voyez-vous, ces uniformes maaagnifiques m’ont toujours fait… frissonner… vibrer... Les Marines… des hommes, des vrais… Je serais…
L’interlocuteur de la jeune fille louche vers sa poitrine avantageuse. Il bondit et extirpe les paires de chaussettes qui rembourrent le corset de Yoko. La jeune fille lui envoie une énorme claque qui le fait valdinguer à deux mètres du bureau.
- Mais pourquoi faut-il que je n’aie qu’un Sciuridé Koneashimien abruti à qui parler ? Tu t’en moques bien, crétin de bestiole… Essaie de comprendre : il y a d’abord eu ce funeste « accident » survenu à Goa, lors du spectacle pyrotechnique donné à l’occasion de la grande fête annuelle, qui aboutit à l’exécution de père. Les autorités étaient convaincues que la fusée folle était volontairement dirigée vers le Dragon Céleste ! Coup monté, accident… je ne sais pas, pas encore. Mais depuis ce jour tragique, Koneashima est dans la ligne de mire du GM et il n’y a que moi qui puisse faire quelque chose pour limiter les dégâts. Oncle Hikaru croit que le GM peut encore nous oublier et tante Hanoyo est en admiration béate devant cette outre d’ambassadeur. Moi je sais que le temps de l’indépendance de Koneashima est terminé. Il ne me reste plus qu’à amorcer le changement du mieux que je peux en assurant à mes chers Koneashimiens le meilleur avenir possible. En entrant dans la Marine, je saurais mieux les protéger et obtenir leur protection en cas de besoin.
Scratty détricote une paire de chaussette.
Yoko pointe un index accusateur vers Scrattty qui devient le réceptacle tout trouvé du ressentiment de la jeune fille :
- Quoiqu’un obscur fonctionnaire du GM ait décidé, quoiqu’en pense l’ambassadeur Perry, quoiqu’un noir conspirateur ait comploté, et même si ça fait dresser les poils du lieutenant Drake qui me considère comme une gamine – et peut être encore plus à cause de ça – et même si tu t’en fous comme de ta première noisette, je suis l’héritière de Koneashima et j’en suis res-pon-sa-ble ! Mais si j’explique ça à ce foutu colonel avec lequel Drake m’a obtenu une audience, il est certain que ma motivation va lui sembler bien mince.
Scratty lâche sa chaussette et se focalise sur l’index.
Yoko entre dans le bureau du colonel. Elle a viré l’écureuil dans le couloir avant d’être introduite dans l’impressionnant bureau par un grand gaillard de Marine.
- Mes respects Colonel. Je suis Yoko Akitsu, héritière de Koneashima, artificière d’art de mon état. Je viens postuler pour un emploi dans la Marine.
Voila, elle est allée à l’essentiel. Elle croise les mains dans le dos, l’index droit orné d’une jolie poupée blanche.
- AÎE entend t-on derrière la porte. Yoko rougit, danse sur un pied, hésite, et finalement sort une boite de pansements de sa poche qu’elle tend au colonel.
- Je m’entraîne au « lancer d’écureuil » mais mon projectile possède un caractère… instable. Pour votre sentinelle, mon Colonel…
- Mes hommages Colonel. Je suis Yoko Akitsu, princesse héritière de Koneashima et prêtresse des Dieux du Volcan. Je viens vous proposer un marché. Je rentre dans la Marine et m’engage à mettre mes exceptionnels talents d’artificière à votre service en échange de la protection des Koneashimiens par la Marine.
La jeune fille regarde l’occupant du fauteuil qui la dévisage l’air abasourdi.
Changement de tactique. Salopette de travail, austère chignon, grosses lunettes, attaché-case à la main, elle dépose un document sur le bureau. Voix assurée :
- Bonjour Colonel. Je suis Yoko Akitsu, héritière de Koneashima. Voici mon CV. Vous rêviez d’un artificier de génie pour la Marine : ne cherchez plus, vous l’avez devant vous. Expérience confirmée, références avérées, exigences modérées.
L’occupant du fauteuil regarde Yoko avec plus d’intérêt cette fois. Il saisit le curriculum, l’examine attentivement puis le mâchouille brièvement avant de le recracher, visiblement mécontent.
Yoko vire les lunettes et détache ses cheveux.
Elle passe en mode désespéré. Cheveux ébouriffés, yeux mouillés. Voix emplie de sanglots :
- Colonel… Je voudrais m’engager dans la Marine… je vous implore de m’accepter parmi vous. (Gémissement). Ma vie vous appartiendra, je vous servirais jusqu’à la mort mais vous devez protéger les pauvres Koneashimiens des manigances perfides d’ignobles manipulateurs qui s’en prennent à d’innocents enfants et à leurs parents qui ploient déjà sous le lourd fardeau du dur labeur quotidien…
Le vis-à-vis de Yoko reste de glace.
Quelques instants plus tard… Yoko, talons aiguilles, cheveux au vent, maquillage de vamp, robe largement décolletée et tout autant fendue, à demi allongée sur le bureau, la cuisse provocante. Ton de gorge terriblement sensuel :
- Colonel… Je voudrais m’engager dans la Marine… voyez-vous, ces uniformes maaagnifiques m’ont toujours fait… frissonner… vibrer... Les Marines… des hommes, des vrais… Je serais…
L’interlocuteur de la jeune fille louche vers sa poitrine avantageuse. Il bondit et extirpe les paires de chaussettes qui rembourrent le corset de Yoko. La jeune fille lui envoie une énorme claque qui le fait valdinguer à deux mètres du bureau.
- Mais pourquoi faut-il que je n’aie qu’un Sciuridé Koneashimien abruti à qui parler ? Tu t’en moques bien, crétin de bestiole… Essaie de comprendre : il y a d’abord eu ce funeste « accident » survenu à Goa, lors du spectacle pyrotechnique donné à l’occasion de la grande fête annuelle, qui aboutit à l’exécution de père. Les autorités étaient convaincues que la fusée folle était volontairement dirigée vers le Dragon Céleste ! Coup monté, accident… je ne sais pas, pas encore. Mais depuis ce jour tragique, Koneashima est dans la ligne de mire du GM et il n’y a que moi qui puisse faire quelque chose pour limiter les dégâts. Oncle Hikaru croit que le GM peut encore nous oublier et tante Hanoyo est en admiration béate devant cette outre d’ambassadeur. Moi je sais que le temps de l’indépendance de Koneashima est terminé. Il ne me reste plus qu’à amorcer le changement du mieux que je peux en assurant à mes chers Koneashimiens le meilleur avenir possible. En entrant dans la Marine, je saurais mieux les protéger et obtenir leur protection en cas de besoin.
Scratty détricote une paire de chaussette.
Yoko pointe un index accusateur vers Scrattty qui devient le réceptacle tout trouvé du ressentiment de la jeune fille :
- Quoiqu’un obscur fonctionnaire du GM ait décidé, quoiqu’en pense l’ambassadeur Perry, quoiqu’un noir conspirateur ait comploté, et même si ça fait dresser les poils du lieutenant Drake qui me considère comme une gamine – et peut être encore plus à cause de ça – et même si tu t’en fous comme de ta première noisette, je suis l’héritière de Koneashima et j’en suis res-pon-sa-ble ! Mais si j’explique ça à ce foutu colonel avec lequel Drake m’a obtenu une audience, il est certain que ma motivation va lui sembler bien mince.
Scratty lâche sa chaussette et se focalise sur l’index.
Yoko entre dans le bureau du colonel. Elle a viré l’écureuil dans le couloir avant d’être introduite dans l’impressionnant bureau par un grand gaillard de Marine.
- Mes respects Colonel. Je suis Yoko Akitsu, héritière de Koneashima, artificière d’art de mon état. Je viens postuler pour un emploi dans la Marine.
Voila, elle est allée à l’essentiel. Elle croise les mains dans le dos, l’index droit orné d’une jolie poupée blanche.
- Je m’entraîne au « lancer d’écureuil » mais mon projectile possède un caractère… instable. Pour votre sentinelle, mon Colonel…
Dernière édition par Yoko Akitsu le Mer 23 Oct 2013 - 16:43, édité 1 fois