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Funeste destin ou chance étonnante ?

Année 1625,
Île de Shimotsuki.

On vient d'accoster sur l'île il n'y a pas deux minutes que déjà je suis sur la terre ferme. Je ne peux pas attendre. Je suis tellement impatient d'enfin parfaire ma technique au sabre ... Je vais apprendre plein de choses, et de la part de grands maîtres en plus. On m'a conseillé de ne choisir qu'une école à cause du temps imparti, mais j'ai envie de toutes les faire. Comment en choisir une si je ne sais même pas quel entraînement elle propose ? Dois-je prendre celle créé par le pirate aux trois sabres ? Celles avec les épées de plombs ? En bois ? Une autre ? Comment choisir ? Bon, avant d'avoir à faire ce choix, je dois déjà trouver les écoles. Je remercie le lieutenant m'ayant amené ici, puis il reprend sa route avec son vaisseau. Le sergent Brad veut que je m'améliore au sabre. Car le fusil, c'est bien de loin, mais de près, ça ne fait qu'encombrer. Or, je dois savoir aussi bien manier une épée afin de survivre au combat rapproché. Et franchement, ce n'est pas pour me déplaire. C'est vrai que j'aime bien manier une arme, sentir le tranchant de la lame, être capable de découper des choses. Mais je n'ai que les bases dans ce domaine, et c'est donc le but de ma visite. Pendant un mois, je vais rester ici, sur cette île. Mais on m'a bien fait comprendre que c'est un honneur d'avoir un mois de formation au sein de cette île pendant la formation de la marine. Donc, tout frais payés, sauf extras de ma part. Je quitte le port et cherche mon chemin. Je décide finalement d'aller à Kawai. Le maitre Chun acceptera peut-être de m'apprendre ce qu'il me manque, à développer mes techniques ... J'avance donc droit devant, suivant les pancartes. Mais je ne sais pas ce qui se passe. A un moment, je dois rêver et ne plus suivre la route, car lorsque je reviens à moi, je suis dans une clairière entouré d'arbre, avec aucune âme qui vive. J'entreprends alors de remonter pour revenir sur le sentier. Je porte toujours mon uniforme de la marine, classique.


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Dernière édition par Clotho le Sam 30 Nov 2013 - 3:52, édité 2 fois
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Shimotsuki, point malheureux de largage de la Translinéenne. Une trotte à faire jusqu'à East Blue. Pourquoi cette pauvre petite île ? Aucune idée. Une question de tourisme, certainement. Mais lorsqu'on avait une organisation à purger, le temps n'était pas une option. Plus il trainerait, plus il laisserait de temps à Uther le traître de se préparer à son arrivée. De rage, l'assassin avait pris congé de Céline, puis s'était dirigé vers le centre de l'île en apprenant que le prochain navire ne serait prêt que dans trois jours. Sa dernière visite remontait à plus ou moins un an, date à laquelle il avait fait la rencontre de deux terribles individus. Un gamin capricieux et une sirène qui attirait les ennuis à des kilomètres à la ronde. La peur de leur retomber dessus et de transformer son séjour de trois jours en trois semaines n'avait pas amélioré les choses. Ainsi, il avait préféré gagner les bois, histoire d'éviter de causer des remous à cause de sa prime. Pas mal d'excuses, en somme, pour faire profil bas loin de tout. Finalement, la saute d'humeur n'était qu'un fait anecdotique ... ou pas.

Rafaelo avait avancé tout droit sans prendre la peine de se repérer. Il connaissait sommairement le plan de l'île, cela suffirait. Et se perdre dans la forêt n'était pas son premier soucis. Il contourna rapidement les quelques masures qui trainaient dans les sous-bois puis gagna une petite clairière. Un arbre trônait en son centre, ressemblant à un chêne centenaire. Voilà qui ferait l'affaire. L'assassin se gagna une place assise dans les premières branches puis entreprit de se mettre torse nu pour mettre à profit de ce temps de répit. S'il ne pouvait faire autre chose qu'attendre, autant s'entraîner à la maîtrise de son fruit. Cela n'avait pas suffit à mettre à bas Krabbs le pirate tout seul, et encore moins Envy le Corsaire. Il lui fallait devenir bien plus fort pour pouvoir faire face à ce qui l'attendait. Toujours et encore plus fort. Un cercle vicieux.

Il entreprit de se calmer dans un premier temps. Faire le vide dans son esprit, percevoir la voix de toute chose. Laisser son mantra s'étendre autour de lui et capter les mouvements de chaque créature vivante. Plusieurs inspirations, plusieurs expirations ... rien à y faire. Son mantra encore jeune était capricieux. Quelques voix tout au plus. Un renard. Peut-être trois oiseaux. Puis rien. Encore un essai. Encore moins. La frustration n'aidant pas à maîtriser cette nouvelle capacité, l'assassin lâcha un juron à peine retenu en se passant les mains sur le visage. Un léger nuage de fumée s'était créé autour de lui, comme à chaque fois qu'il s'énervait et n'arrivait pas à se calmer. Il chassa la fumée d'un geste agacé de la main, puis sauta à bas de sa branche, prétextant qu'une dépense physique serait plus adaptée à son état de nerf.

Ce fut ainsi qu'il se retrouva nez-à-nez avec un jeune homme aux frusques de marine. Lui était simplement revêtu du bas de sa tunique et de son gantelet de fer destiné à contenir son bras mutilé, reconstitué par la fumée de son fruit. Inconsciemment, il chercha à dégainer sa lame secrète, restée en hauteur. Il leva les yeux au ciel devant sa propre stupidité puis se mit en garde face à cet intrus qui l'avait certainement reconnu. Un soupçon d'incertitude tout de même, il était isolé et certainement pas d'un grand danger pour lui. Mais s'il l'attaquait, il n'aurait d'autre choix que de se défendre.


"Qui es-tu ?"
grogna l'assassin, cherchant le grade de l'intrus sur sa tunique.

Certainement une nouvelle recrue ... le tuer n'était pas la priorité. Sauf si cela mettait en danger le secret de sa présence sur Shimotsuki. D'autant plus qu'il semblait bien jeune, et tuer un enfant n'était pas le plus palpitant de ses hobbys.
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D'un seul coup, quelqu'un descend de l'arbre. Non, il ne tombe pas, il se laisse tomber. Ce qui indique qu'il est visiblement à l'aise. Torse nu. C'est la première chose que je remarque. Quelques cicatrices indiquent qu'il a du vécu. Je reste bouche bée pendant quelques instants avant de me reprendre. Je descends les yeux pour commencer l'inspection. Je détaille l'homme en face de moi, bizarrement vêtu. On dirait des vêtements de discrétion, parfait en ville, mais pas vraiment pratique en campagne comme ici. Lentement, mon regard remonte vers le sien. Intéressant détail que son visage. Je me rend compte à cet instant qu'il m'a posé une question ... il y a plusieurs minutes. Et merde ! C'était quoi sa question ? Réfléchis, qu'est-ce qu'on peut bien dire dans une situation pareille ? Comment ça va ? Qui es-tu ? D'où viens-tu ? Bon, on y va au culot !

Heu ... bonjour. Je m'appelle Clotho. On m'a envoyé ici pour m'entraîner auprès du maître de Kawai. Mais je me suis un peu perdu. Vous pouvez peut-être m'aider à retrouver le chemin ... s'il vous plait ?

Et moi à vous en montrer un autre plus intéressant avec lequel on peut jouer, mon grand ... Si on m'avait dit qu'on faisait d'aussi intéressantes rencontres, je serais venu il y a des années, c'est sur. Je dois avouer que ce type dégage un petit ... quelque chose. Je n'arrive pas à mettre la main dessus. Tant pis. Il transpire le mystère. Vous savez, un peu comme ces gens dont on ne connait rien, qui arrivent au dernier moment, font chavirer la situation et qui repartent sans demander leur reste. C'est l'effet que me fait cet être. Mystérieux, intéressant, intriguant. Appétissant. Sa tête me dit quelque chose ... Il est connu peut-être ? S'il était un criminel, il faudrait être fou pour venir sur une île grouillant de marines, de maîtres au sabre. Et je pense qu'il m'aurait tué. Donc non, je ne pense pas qu'il soit mauvais ou même recherché. Et je suis mê ... Hey ! Son bras ! Il est gris ! Il ondule ! C'est pas un bras humain ! Extérieurement, je m'en montre rien. Mais intérieurement, je bouillonne de question. C'est quoi ce bras ? Comment il fait ça ? C'est de la magie ? Et lui c'est un magicien connu ! C'est pour ça que sa tête me revient. J'ai du voir une de ses affiches ! Mais oui, forcément. Qu'est-ce que ça pourrait être d'autre. Il a quelques années de plus que moi, mais bon. Un détail reste un détail. Moi je ne juge pas. Tant que je peux m'amuser, c'est tout bon.

Vous êtes occupé ou vous avez le temps de m'accompagner et de prendre un verre après ?

Oui ... Presque vingt trois ans. Autant d'innocence qu'un enfant de vingt ans son cadet. Aussi crédule que ... désolé, mais il n'y a pas de mot dans le dictionnaire pour le qualifier. Je suis encore un grand enfant, et alors ?! Tout au QG me dit d'être moins nœud nœud. Mais c'est bien parfois. Quand eux dépriment à cause du monde, moi je me réjouis car je me dit que ça peut être pire. Je le regarde dans les yeux, soutenant son regard. Je fais glisser lentement mon manteau de la marine pour ne plus me retrouver qu'en tee-shirt. C'est qu'il fait plutôt chaud mine de rien. Non, je ne fais ça en aucun cas pour essayer de rivaliser avec ses muscles saillants, son torse bombé, son air viril ... Non, absolument pas ...


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Dernière édition par Clotho le Mar 27 Jan 2015 - 20:49, édité 1 fois
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Cet énergumène commençait fort. L’assassin le regarda en arquant un sourcil, avant d’observer les alentours. Personne. On aurait pu croire à un éclaireur, ou quelqu’un qui perturber son attention. Il ferma les yeux sans lui répondre. Son mantra s’étendit autour de lui, cherchant à capter les éventuels intrus. Personne à la ronde. Du moins, assez proche pour l’inquiéter. Il en était parvenu à un tel degré de paranoïa qu’il se méfiait même de la pauvre personne perdue qui croisait son chemin. La confiance était un luxe qu’il n’avait pas le loisir de s’accorder. En rapport aux derniers traîtres qu’il avait côtoyé, et ils étaient légion.

« J’ai l’air d’être un guide touristique ? » lui répondit-il d’un ton sec, cinglant.

Hm. L’assassin inspira profondément, roula la tête sur le côté puis se fit craquer la nuque. On reprend, pas la peine d’être aussi agressif avec le premier venu. Ces derniers mois avaient été dur, beaucoup trop. Il avait trouvé le réconfort dans les bras de Céline, mais ce n’était pas assez. A force de toujours se retrouver sur la brèche, il en finissait par s’agiter dès qu’il se trouvait un temps soit peu au repos. Et là, il avait des fourmis dans les poings. Ça se sentait, d’ailleurs. Le dénommé Clotho aurait bien pu en témoigner. Il inspira, expira puis claqua de la langue. Allons, fais un effort Auditore.


« Hm. Pardon, je m’attendais juste pas à trouver quelqu’un ici. » grogna-t-il en se passant une main dans les cheveux.

Le gars commençait à l’observer étrangement. D’abord sa tête, puis son bras. Son bras ? Ah oui, évidemment. Ou comment clairement signer ce qu’il était. L’assassin recula son bras, forçant l’inconnu à arrêter de le regarder. Un regard noir, une mine patibulaire. Peut-être que ça le dissuaderait d’aller plus loin. Sans compter le fait qu’il commençait à être quelque peu célèbre sur les blues. Surtout pour ses actes belliqueux et sa propension à neutraliser tout ennemi de la Révolution. Bien souvent de la manière la plus visible possible. Un assassin qui faisait dans la mise en scène. Evidemment, son visage n’était pas directement lié à tout cela. C’était la tenue, l’ordre qui lui donnait tout son crédit. Alors sans elle, forcément, ça devenait moins évident. Et puis cette candeur ... À y voir de plus près, Rafael voit bien qu’il s’est trompé. S’il a l’air plus jeune, son regard trahit sa sagacité. Ses traits sont juvéniles, sa pilosité peu présente. Non, ce n’est pas un adolescent. Intéressant, il avait failli tomber dans le panneau. Ça et la proposition du verre ... ça sentait le piège à plein nez.


« Pourquoi je viendrais prendre un verre avec toi ? Si j’ai choisi de m’éloigner dans cette forêt, ce n’est pas pour rien. Tu cherches maître Kawai, hein ? Dans ce cas, je peux pas t’aider, j’ignore jusqu’à sa trogne. » lui fit-il, de nouveau méfiant.

Le soldat soutint son regard. Hm. Rafael n’aimait pas ça. Il sentait qu’il y avait un truc caché avec lui, quelque chose qu’il n’arrivait pas à percevoir. C’était étrange. Comme s’il n’arrivait pas à lire sur ses traits. Amusant. Intéressant. Il ne pouvait trancher sur de la candeur ou un esprit particulièrement habile. Peut-être s’inquiétait-il trop. Il était de retour sur les blues, personne ne pouvait être au courant aussi vite. Mais le hasard ... il n’y avait pas de hasard. Après autant d’années, il ne pouvait plus croire aux coïncidences. Si ce gars était venu lui mettre la main dessus, il était curieux de savoir comment il s’y était pris pour le retrouver. Encore des envoyés d’Uther, le traître qui s’était emparé de sa Confrérie ? Habillé en Marine, si peu adepte de l’étiquette usuelle ... Possible, possible ...


« On va faire simple. Tu m’as jamais vu, tu n’as jamais rien entendu. Ok ? » lui fit-il, soutenant toujours son regard.

Le ton avait changé, tout comme la posture de Rafael. S’il était envoyé d’Uther, il n’abandonnerait pas. S’il était un Marine qui remontait sa trace, il n’abandonnerait pas. S’il était là par hasard, il s’en irait. Malheureusement, l’assassin n’envisageait pas la quatrième possibilité. Celle qui les surclassait de tous par sa force et sa simplicité : la curiosité ...

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Je recule d'un pas. Pas vraiment rassuré. Pas du tout en fait. Son regard ... Il a quelque chose de malfaisant. Il est sur la défensive, et ça se sent. Pourquoi ? J'ai rien fait moi. J'ai quand même pas pu l'agacer aussi rapidement ? Non, même pour moi, c'est impossible. Une impression d'oppression apparut. Comme si six mille serpents sifflaient au dessus de ma tête. L'homme se radoucit un peu par la suite, mais j'étais désormais sur la défensive. Pourquoi ? Pourquoi il m'avait parlé aussi sèchement ? Je ne lui ai rien fait moi. Je ne suis ici que pour m'entraîner.

C'est ptet parce que personne ne veut de vous en ville. Et c'est pas étonnant vu comment vous traiter les gens !

Tac-o-tac. Impossible de retenir cette phrase qu'elle est sorti pile après la dernière phrase prononcée. Je plaque les deux mains sur ma bouche. Mais c'est trop tard. Je viens de faire une connerie. Et vu la tronche qu'il tire ... Je commence à faire mes prières ou j'attends encore un peu ? Il a la gueule du type qui en a vu dans sa vie. Celui qui s'est baladé. Il a bien plus d'expérience que moi. Ça se lit dans son regard, ses gestes, ses positions. Je blêmis un peu, sans savoir pourquoi. Je recule d'un pas mal assuré, un peu tremblant. Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui me donne l'impression d'être la proie ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Je suis un marine bordel. En formation, certes. Mais un marine quand même. Alors pourquoi je suis une souris face à un lion ? Qu'est-ce qui cloche chez lui ? Quelques gouttes de sueur perlent sur mon front. Ma main droite tremble très légèrement. J'essaie de faire comme si rien ne se passait, mais pas possible. peut-être le voit-il. Peut-être que non. Je ... Je dois me ressaisir. Je ne ... peux pas ... rester la proie ... d'un inconnu. Quand bien même ferait-il des tours de magie ! Je me reprends quand même après un petit moment de silence. J'incline la tête en parlant avant de la redresser.

Désolé. Je suis un peu ... nerveux. Vous me mettez mal à l'aise. Quoi ? Mais pourquoi tu dis ça, crétin ! Abrutis ! Tronche de baleine pas fraiche ! Stupide créature de la terre ! Je veux dire que ... je heu ... enfin ... Et merde. Je me laisse tomber sur le sol, fesses les premières. Faîtes pas attention. Je suis simplement inquiet, car c'est la première fois que je suis hors de la base, tout seul. Je me suis égaré des autres. Et je dois absolument les retrouver le plus rapidement possible. Si on s'aperçoit que je manque, ils vont ratisser toute l'île et me passer un bon savon. Sachant aussi qu'on doit récolter des infos sur un truc qui doit se passer ... Si seulement j'avais assez de sous pour monter mon entreprise, je pourrai être au courant de tout ce qui se passe dans le monde. Oui, bon, je sais. Espionner la marine c'est pas forcément bien, surtout pour quelqu'un dans son sein. Mais bon, si on veut des infos, faut se servir et pas forcément attendre qu'elles nous tombent entre les mains.

Paf ! Je réalise que je me suis parlé tout seul. Mais surtout, à haute voix. Rafaelo a donc pu tout entendre. Et merde !!!!!!! J'ai l'habitude de me parler, ça me détend et me permet de réfléchir. Mais à haute voix, c'est le truc à ne pas faire. Surtout quand on parle à un inconnu. Qui plus est un inconnu menaçant. Et bien sur, encore plus lorsqu'on parle d'espionner la plus puissante organisation au monde. Merde. Comment rattraper cette boulette ? Je sais. Je vais faire celui qui s'endort et parle tout seul parfois ! Ou alors, le type qui s'est échappé de l'asile le plus proche. Celui-là, il fonctionne à chaque fois. Ou alors ... Oui, je choisis la dernière option. La honte. Je me relève, et je détale comme un lapin. Aussi vite que possible. Je mets toutes mes forces dans mes jambes pour fuir loin de ce ... type. Une fois cent mètres effectués, je m'arrête brusquement. Je tombe sur le sol, tête en avant. Mes vêtements ... Et merde ! Je frappe le sol violemment. Si avant j'étais rouge de honte, là je suis tomate. Bon, je fais quoi ? J'y retourne, quitte à ce qu'il me pose des questions ? J'attends qu'il parte pour récupérer mes fringues et me faire passer un savon pour mon retard ? J'y vais sans mes fringues ? Rah ... Cruel tour que tu me joue encore, ma (mal)chance légendaire ... Je décide de faire demi-tour, mais de marcher prudemment. Je ramasse une pierre et la lance dans un buisson en face, afin d'attirer l'attention de l'homme ailleurs. Quand il tourne la tête, je me précipite pour prendre mes affaires. Mais une fois de plus, je m'étale sur le sol, après un petit vol plané. Il y a quoi comme couleur plus rouge que rouge de honte ? Je garde la tête dans le sol. Moi qui avais prévu d'être discret comme un aigle qui chasse, c'est raté je crois.


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Dernière édition par Clotho le Mar 27 Jan 2015 - 20:50, édité 1 fois
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Sa façon de traiter les gens ? Vraiment ? L’assassina arqua un sourcil et se laissa aller à un sourire en coin. Une telle audace ça … lui plaisait. Combien de gens auraient pris peur en le voyant, au simple nom de sa légende ? Des pauvres hères qui avaient peur d’un simple homme, comme eux. Les histoires, les racontars : des mensonges qui avaient raison de la bonne volonté du commun. Certes, il était entraîné, certes il était révolutionnaire, et alors ? Si lui y était arrivé, d’autres le pouvaient : c’était la volonté d’agir qui faisait la différence. Alors il n’était qu’un homme. Un homme qui voulait agir. La dernière réflexion de Clotho le fit cependant se relâcher, contre toute attente. Puis il tomba sur son séant. L’assassin resta imbécile quelques secondes, sans savoir si il avait raison de pousser sa paranoïa à de pareilles extrémités ou non. Le cœur de Clotho battait la chamade, il … percevait son flux sanguin. Non, il l’entendait. C’était bizarre. Il secoua la tête, chassant cette vision. C’était trop mécanique, trop inhumain de considérer cet homme ainsi. En un instant, il avait visionné tous les points où il pourrait le frapper pour le tuer en minimisant les traces mais … non. Si il était innocent, hein ? En retournant le problème à l’envers, cela en devenait moins plaisant. Le bénéfice du doute, Rafaelo. Personne ne te savait là et si ce gars était ce qu’il prétendait, tu prendrais plus de risques en le laissant en plant. Trois jours à tuer, bon sang …

L’assassin le regarda détaler avec un air perplexe, sans comprendre une seule chose à la logique du personnage. Il observa alors les affaires que le gusse avait laissées là. Repensant à Uther et ses machinations, il fouilla dedans, sans trouver de quoi le satisfaire. Il se rappela soudain qu’il avait vu son visage, ses pouvoirs … Il ne devait pas s’en sortir. Il allait le faire couiner pour savoir tout ce qu’il savait, cette saleté d’espion. Disparaissant dans un nuage de fumée, il réapparut dans une gerbe de fumée, juste devant Clotho avec un air mauvais sur le visage. Puis, sans crier gare, il s’empara de son col sans se préoccuper de ce qui l’avait ramené si proche de lui – il comptait peut-être finir son travail en l’espionnant. D’un geste empli d’une force nouvelle, il l’écrasa contre un tronc d’arbre. L’assassin était loin à présent. Rafaelo était devenu un guerrier accompli, avec tous les défauts que cela impliquait …

« Ecoute-moi, Clotho. Tu es soit totalement naïf, soit un très mauvais manipulateur. Si tu penses pouvoir m’avoir avec ce discours d’espion du gouvernement, tu te trompes lourdement. » grogna l’assassin, à quelques centimètres à peine du visage de l’étrange individu.

Rafaelo resserra sa prise et fit légèrement remonter le corps de sa victime. Juste assez pour qu’il ne touche terre plus que de la pointe des pieds.

« Alors tu vas me dire ce que tu fais vraiment ici et comment tu m’as trouvé. Ni l’Umbra ni les CPs n’ont pu me mettre la main dessus depuis que le Seigneur Ombre m’a libéré. Alors, j’attends ?! Quels étaient tes ordres ? » menaça l’assassin, laissant à Clotho juste assez d’air pour respirer douloureusement.

S’il tentait quoi que ce soit, il le verrait venir grâce au mantra, bien qu’il soit encore léger dans sa maîtrise. Mais c’était là une carte qu’il ne gardait que pour lui : ses adversaires en ignoraient tout.



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Ô rage. Ô désespoir. Quel cruel destin tu as tissé pour moi, ô Monde éphémère. Alors que je touchais presque mes affaires de la main, un truc me saisit. De la fumée apparaît devant. Et le type sort de la fumée. Non, pas exactement. La fumée devient le type ! Il se matérialise comme ça, normale quoi, juste devant moi. Il m'attrape par le col et me pousse contre un arbre. Il me soulève facilement. Visiblement, il est beaucoup plus fort que moi. Un combat ne serait pas à mon avantage. Il me parle. Il me demande des choses. Et la seule réponse qui sort de ma bouche est la suivante :

"Fu ... mée. Tu ... Vous êtes de la fumée ! Mais ... mais ya pas d'feu ?! Comment c'est possible ?! Hey, minute. Vous avez déjà fait ça avant ! Comment vous faîtes ? C'est de la magie ?"

Même sans utiliser son mantra, Rafaelo peut sentir que c'est de la pure curiosité infantile. Rien de méchant là dedans, juste une excitation face à quelque chose chose que je ne connais pas. Pas encore du moins. On ne me parlera des logias que bien plus tard. Je sens dans son regard un truc méchant, un truc pas bien. Il se prépare à me faire des vilaines choses si je ne lui dit rien. Alors je décide de gagner du temps, dans l'espoir que quelqu'un d'autre arrive. Mais je fais un rapide calcul. Je suis aussi fort que certaines personnes de l'île. Ce type est bien plus fort que moi. Ce qui signifie que je crains que personne ne soit assez fort sur cette île pour arrêter ce type. Ce qui implique que quiconque viendrait essayer de m'aider se retrouverai condamner. Il faut donc que personne ne vienne par ici.

"Espion du gouvernement ? Vous vous trompez. Je suis un marine ! Un vrai de vrai !" J'enclenche la tactique de survie numéro six cent quatre vingt quatre. Je me met aussitôt à gesticuler des bras, des jambes, du corps et de la tête dans tous les sens. Et ce, dans le but de déconcerter Rafaelo pour qu'il me lâche et que je puisse m'enfuir. "Lâchez moi ! Mal poli d'abord !"

Je me débats aussi fort que possible. Je parviens à lui donner quelques coups, qu'il esquive ou pas. Mais heu ... ça doit pas lui faire plus d'effets qu'une brise d'été. Il me parle d'un seigneur ombre. "C'est qui ça seigneur ombre ? Vous bossez pour le Mordor ou quoi ? Et c'est quoi cette fumée ?" Plus que de la naïveté, là, c'est désormais de stupidité dont je fais preuve. Le plus affligeant, c'est qu'il doit s'en rendre compte. Mais il est bien le seul. "Vous j'l'ai déjà dit ! J'suis ici pour m'entraîner auprès du maître de Kawai."

Je parviens à glisser un peu de sa main. Juste assez pour avoir assez de place pour lui lancer un grand coup de pied dans les valseuses. Et sans qu'il ne le remarque en plus. Sauf qu'au dernier moment, je retiens mon coup. Non, j'peux pas. J'peux pas castrer un si beau mec ... Ca serait un crime contre l'Humanité. Du coup, je recommence à gesticuler dans le vain espoir de parvenir à me libérer. Et ce spectacle ressemble à un bébé phoque pris au piège avec un filet. Ou un bébé qu'on tiendrait à bout de bras et qui essaierai de frapper avec ses touts petits bras. Je réfléchis. Et plus je réfléchis, plus je comprends qu'il n'y a aucune chance que ce type me laisse partir. Il va me zigouiller parce que j'ai du voir un truc que je n'aurais pas du. Mais quoi ? Comme un con, je cherche dans ma mémoire si j'ai déjà croisé ce type quelque part. Et là, c'est le drame. Oui, j'ai déjà vu ce type. Sur un portrait. Un portrait de la marine. Un avis de recherche. Pour un criminel de classe mondiale. Rafaelo quelque chose. Je glousse en avalant ma salive. Ouep. Cette fois, c'est la fin mon pt'i. Et moi qui voulais devenir amiral en chef ... Comprenant que je n'ai aucun moyen de m'échapper ou de fuir cette situation, je me résigne. Je suis trop faible. Il est trop fort. Je suis comme un brin d'herbe affrontant un typhon de classe EF5. J'arrête de gesticuler comme un pingouin coincé dans une machine à laver.

Vous êtes Rafaelo, pas vrai ? J'ai vu votre visage dans un avis de recherche. Pourquoi il a fallut que je tombe sur vous ?! J'ai même pas finit ma formation ! J'vous demanderais qu'une chose : faîtes ça rapidement s'il vous plait.

C'est pitoyable. Purement et simplement pitoyable. Je n'essaie même pas de le raisonner. Je subis, simplement. Il est écrit sur son avis qu'il est extrêmement méchant, impitoyable. Inutile donc d'espérer de la clémence. Je décide donc de faire quelque chose de mes derniers instants sur terre. Une chose que fait tout homme, même inconscient : je mate. Je mate le corps de Rafaelo. J'admire les pectoraux de l'homme qui va me tuer. Si ça c'est pas pitoyable ... Si mon coeur s'est emballé quand j'ai compris qui est mon interlocuteur et ce qui va m'arriver, admirer son corps, ça me calme. J'aurais au moins vu une des merveilles du monde avant de mourir. Désolé papa. Désolé maman. Désolé Monde, je ne serais jamais amiral en chef, visiblement. Pardon. Puis je ferme les yeux, et j'attends. Que puis-je faire de plus ?


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« Je vois. Ça ira. » répliqua le monstre gris, expirant profondément.

Il rappela la fumée qui trônait autour d’eux d’un tour de poignet et tendit une main pour aider Clotho à se relever. Naïf, Marine. Encore innocent. Une de ces graines fragiles qui venaient d’être enrôlées par le tissu de mensonge gouvernemental. Il était juste sur les nerfs, trop préoccupé par tout ce qui pourrait lui causer du tort. Il n’était pas encore la bête noire du gouvernement. Drum resterait marquée par la main du Seigneur Ombre. En un sens, cela le laissait plus libre de ses actes. Il inspira, inspecta Clotho de bas en haut.

« Pour répondre à tes questions, ceci est le pouvoir que je dire de mon fruit du démon. Le pouvoir de la fumée. J’ai mangé le fruit fumigène qui a fait de moi un homme fumée. Je suis constituée d’elle et je lui commande. » expliqua l’assassin, remettant en place le col de la jeune recrue.

« Excuse-moi pour ça, j’ai vraiment cru que tu m’espionnais. Tu comprendras que je n’aime pas qu’on m’observe. » lâcha-t-il le plus naturellement du monde.

Il gratifia même Clotho d’un sourire. Cela tranchait certainement avec la version qu’on avait dû lui donner de Rafaelo. Un assassin révolutionnaire sans foi ni loi. Un tueur né, capable du pire. Il lui en avait donné un avant-goût, mais on n’avait certainement jamais pensé à mentionner qu’il ne tuait pas ceux qu’il jugeait innocents. Qu’il ne mettait à mort que les pourris ou ceux qui se mettaient sur sa route. Certes, tous ne méritaient pas la mort. Mais tous étaient coupables. Hors ici, il ne s’agissait que d’un jeune homme en pleine formation. En le tuant, il serait du même apanage que les CPs. Or, s’ils avaient les mêmes méthodes, lui les utilisait pour la Cause. Dans une finalité louable.

« Ainsi tu cherches à t’entraîner, et pourquoi donc ? Quel est ton but ? » fit-il en fronçant les sourcils.

Maître Kawai, cela ne lui disait rien. De même, il cherchait à connaître les réelles intentions de son interlocuteur. La graine du doute était toujours là, mais il désirait surtout voir si il avait affaire à un homme convaincu de faire le bien ou d’un simple hère. De voir à quoi se tenait sa conviction naissante d’agir pour la communauté en rejoignant la Marine.

« Ne t’inquiète pas, je ne te ferais pas de mal, sauf si tu m’en donnes un prétexte. Les rumeurs n’ont pas dû parler du détail de mes méthodes. Je ne tue aucun innocent. Aucun civil. » expliqua-t-il, se demandant tout de même comment Clotho avait réussi à flouer sa perception.
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Heu ... Pardon ? Excusez moi. J'ai du mal comprendre là. Ca ira. Il me dit "ça ira". Ce type me fou les chocottes de ma vie, il menace de me tuer, ou pire encore, il m'écrase contre un arbre, me soulève comme un poids plume, je fais mes dernières prières m'attendant à recevoir une visite de mes parents décédés, et il me dit "ça va". MAIS C'EST QUOI CE MONDE DANS LEQUEL JE VIS ?! J'ouvre mes yeux doucement, sans trop oser y croire. Je l'attends à ce qu'un poignard vienne trancher ma gorge, que son poing finisse sa course dans mon crâne ou un truc du genre. Il me lâche pourtant. Il me tend même la main pour m'aider à me relever. J'fais quoi ? J'la prends en signe de soumission ? J'refuse, au risque de le fâcher ? Je décide de la saisir quand même. Dès le premier contact je sens la froideur de sa peau apparente avec pourtant le sang qui coule dans ses veines, sa poigne d'homme puissant et taillé pour le combat. Durant mon ascension, mon regard se porte sur son torse toujours à nu, et ses cicatrices. Mais ce n'est pas tant ces dernières qui attirent mon regard que sa musculature. Son torse, ses bras ... Il me donne envie de lui sauter dessus pour faire des choses inédites. En plus de m'aider, il répond à mes questions. Là, ma bouche s'ouvre en grand, pris par surprise. Je la referme à l'aide de ma main. Un fruit du démon ? Un homme fumée ? Trop coooooooooooooooooooooooooooooooooool ! Il remet mon col en place et s'excuse pour son attitude un peu rustre.

"Pas grave, j'aime être malmené parfois." Je lui fais un clin d'oeil. S'il a toujours pas compris, il est aveugle. Mon but ? Devenir amiral en chef de la marine. Cette fois, c'est la bouche de mon interlocuteur qui s'ouvrirait s'il ne se maîtrisait pas un tant soit peu. Ouais, ça choque la première fois que j'annonce mon rêve. Mais aucun rêve n'est trop grand pour qui y croit vraiment, et tant qu'il y a encore un fou pour y croire. Puisque vous êtes révolutionnaire, j'peux vous l'dire sans m'gêner. J'veux changer le gouvernement. Le fait que cinq hommes dirigent le monde, c'est pas juste. Ils disent et font ce qu'ils veulent. Ils peuvent abuser de leurs pouvoirs, personne ne peut les arrêter. C'est comme les dragons célestes. Quand je serais amiral en chef, j'abolirai leurs privilèges. Leur règne de terreur a trop duré. On s'incline devant eux. Ils pratiquent l'esclavagisme, et personne ne les punit. Ils sont au dessus des lois. Bah personne n'est au dessus des lois pour moi. Pas même le Gorosei. Mais ça, on ne peut le faire que de l'intérieur, progressivement, et avec le soutien des peuples. C'est pour ça que je veux m'entraîner, pour devenir plus fort, pour monter en grade, qu'on me respecte, qu'on accorde de l'importance à mon opinion. Je veux faire changer les choses, faire de ce monde un endroit meilleur. J'veux pas d'un gouvernement dont la base même repose sur l'extermination, le génocide de tout un peuple et la menace perpétuelle d'un buster call ou d'un amiral pour quiconque ose dire les choses telle qu'elles sont. Voilà mon but. Et si vous êtes pas d'accord, vous feriez mieux de me tuer maintenant. Parce que je mourrais plutôt que de changer. Je l'ai promis.

Pinaise. C'est bien la première fois que je dis ça à quelqu'un. Mais c'est un vilain révo, donc j'peux lui dire, je ne risque rien. Il n'a aucun intérêt à me balancer. J'suis quand même un peu méfiant avec Rafaelo. Le portrait qu'on m'en a brossé est clairement, et uniquement, négatif. Du genre 'fuir aussitôt pour prévenir le plus haut gradé le plus proche', 'mortellement mortel et dangereux' ... Là, il a pas l'air si méchant. Je me frotte la gorge un peu. Il a serré un peu fort quand même, j'vais avoir une marque. Une fois l'appréhension passé, je me rapproche de lui et examine son corps. Je pose mes mains sur son torse. Je pousse un peu, m'attendant à ce que ça se transforme en fumée. Mais ... vous êtes pas de la fumée là. J'peux vous toucher. Et la fumée on peut pas, c'est gazeux, pas solide. Vous vous foutriez pas de moi ? Faîtes un tour de magie si vous pouvez. Je fais la moue, comme un gamin, et croise les bras. Prochainement, sur les cartes de Rafaelo, à côté d'assassin, tueur professionnel et paranoïaque, on pourra lire magicien pour les petits.


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Un sourire échappa à l’assassin lorsque le jeune Clotho exposa son rêve. Un homme qui voulait changer cela de l’intérieur, c’était souvent ceux-là même qui rejoignaient les rangs révolutionnaires, rêves illusions brisées. Mais au lieu de considérer ce simple rêve, il envisagea un instant que cet individu soit capable d’y parvenir, qu’il puisse lui servir. Manipulateur et calculateur. C’étaient bien là ses moindres défauts. L’assassin fronça les sourcils, écoutant en hochant la tête. C’était une vision trop candide pour lui, une vision éprouvée et impossible à réaliser tant que la corruption s’étendrait aussi loin dans l’arbre gouvernemental. Il soupira, se passa une main dans les cheveux. Il ne semblait pas remarquer les allusions de Clotho, bien trop ancré dans son combat pour sortir des rangs. Du moins de cette manière, s’il avait eu autrefois un talent avec les femmes, il s’était émoussé depuis South Blue.

« C’est bien cela le problème. Ajoute la corruption et les crises de pouvoir, et tu comprendras le cocktail détonant et destructeur qu’incarne ce Gouvernement. Vivre libre, ou mourir, hein ? Le problème, c’est que tu comptes beaucoup trop sur le fait que les gens te laisseront gravir les échelons et laisseront la menace que tu incarnes pour leur pouvoir grandir. Tu seras envoyé en mission suicidaire, tu seras écarté et éliminé. Ce que beaucoup ne comprennent pas dans la révolution, c’est que le gouvernement est nécessaire. Mais qu’il doit changer. Il faut l’épurer, donner plus de suffrage aux citoyens : partager les prises de décision et ne pas centraliser les pouvoirs. Il faut un équilibre et un respect des peuples.


… et épurer la gangrène. Couper les membres s’il le faut. »
répliqua-t-il à Clotho, expliquant posément sa vision des choses.

Il était étrange de parler ainsi à une recrue de la mouette, mais un tel débat était presque l’apanage du quotidien pour Rafaelo. Combien de foi avait-il proclamé des discours enflammés devant des partisans ? Combien de fois avait-il appelé à la révolte et éliminé des menaces telles que ces individus qu’il dépeignait dans ses discours. Trop était certainement la bonne réponse. Il s’apprêta à reprendre son discours lorsque l’attitude enfantine de Clotho le pris au dépourvu. S’il avait accepté de laisser le bénéfice du doute, après quelques péripéties, au jeune homme, il n’était pas familier avec ce genre d’attouchements. Il voulut répliquer, retint un geste violent puis soupira.

« Je contrôle la densité de ma fumée, tout comme son utilisation ou non. Je peux en temps normal conserver ma forme humaine : je saigne, prends des coups ou autre. Je suis humain comme toi. Mais avec l’entraînement … » continua-t-il tandis que la main de Clotho le traversait.

« Avec l’entraînement, nul arme ne peut me blesser. Ma densité diminue – il devint translucide – ou augmente – il créa une lame de fumée – selon ma volonté. Et tu n’as pas idée des possibilités. » lui sourit-il, gardant pour lui qu’il avait poussé cet entraînement suffisamment loin pour ne jamais être pris au dépourvu.

Il ne gardait, en réalité, que très peu sa forme humaine car son bras droit mutilé réclamait une reconstitution continue du membre perdu. Ainsi, l’assassin s’entraîner à maintenir activés ses pouvoirs en continu, de façon à en renforcer sa maîtrise. C’était grâce à cet entraînement qu’il s’infligeait jour et nuit qu’il avait pu ériger les murs de fumée au QG de South Blue ou soutenir ses camarades révolutionnaires lors de leur chute de la falaise. Les possibilités de progression étaient infinies, et il ne trouvait encore aucune limite à ces dernières. Un pouvoir qui impliquait de lourdes responsabilités.
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Une discussion des plus étranges pour des personnes aucunement ordinaires. Mon devoir de marin m'oblige à tenter quelque chose pour emprisonner le révolutionnaire qu'il est. Mais face à lui, tout est vain. Je l'attrape, il se transforme en fumée gazeuse et s'échappe. Je voudrais le capturer. Je devrais. Ca m'assurerais une promotion éclair. Mais je ne peux pas. Et plus important, je ne veux pas. Mon allégeance ne va ni à la marine, ni au Gorosei. Il va aux habitants du monde. Un monde que j'ai promis de protéger et de servir en tout temps et toute cause. Un monde dont ma vision semble correspondre avec celle de Rafaelo, même si c'est pas comparable tellement c'est différent. Le grand méchant loup gris n'est finalement rien de plus qu'un humain avec des idées dérangeantes pour le gouvernement. Un homme qui prend le partie de dire tout haut ce que je pense tout bas. Parce qu'il est puissant. Parce qu'il est rusé. Parce qu'il est dangereux. Et parce qu'il assume ses dires, il est en danger perpétuellement. Traqué, chassé comme une bête aux quatre coins du monde. Tout ça à cause des mots qu'il prononce ... Dans mon monde idéal, chacun est libre de dire ce qu'il veut sans risquer la peine de mort. Dans mon imagé, le peuple élit ses représentants qui dirigent équitablement chaque partie du monde. Il n'y a plus de pirates, plus de révolutionnaires, plus de marines, plus de chasseurs de prime. Juste des civils, des citoyens honnêtes qui aident les personnes âgées à porter leur courses, qui sortent leur chien parce qu'elles se sont cassé la jambe. Ca, c'est mon rêve. Un rêve impossible, d'après l'homme fumée. Je ne comprends pas tout ce qu'il raconte, car beaucoup me dépasse. Mais je retiens ses mots pour les utiliser plus tard.

" Donner plus de suffrages aux citoyens ... Pourquoi chaque citoyen n'élirait-il pas ses représentants ? Chaque île, chaque pays serait dirigé par une personne élue par son peuple, mise au pouvoir par son peuple. Et chacun de ses représentant se réuniraient un nombre donné de fois par an pour discuter des problèmes et du monde. Ca serait surement mieux que maintenant. Lorsque Basara a été tué, son petit fils a été mis au pouvoir, sans rien demandé au peuple. Pourtant, sans la population, le pouvoir du conseil n'est plus. "

Je murmure plus pour moi que pour l'autre homme. La partie concernant son pouvoir me mettait des étoiles dans les yeux. Un rêve de gamin qui se réalise. Un être qu'on ne peut toucher que s'il le permet. Un magicien parmi tant d'autres dans ce vaste monde. Mais le premier que je rencontre. Celui grâce à qui, plus tard, je poserai des questions sur les fruits du démon.

" La fumée, ça passe partout, non ? Vous pouvez traverser la matière, comme des murs ? Vous pouvez vous infiltrer dans un endroit sans qu'on ne s'en rende compte ? Et une fois de l'autre côté, reprendre une solidification humaine ? Et vous pouvez vous réduire ? Ou grandir ? "

Le gamin que je suis à des millions de questions dans sa tête auxquelles il veut des réponses. Et le criminel traqué, sur le qui-vive, qu'il est, n'a sans doute pas la patience de toutes les écouter et d'y répondre en gardant ce qu'il reste de son calme. Mon regard se porte sur l'arme qu'il a créé. Sans difficulté, sans effort, comme si c'était aussi difficile que de respirer, pour lui. Nous autres, le commun des mortels, lorsqu'on perd son arme lors d'un combat, on est quasiment condamné à mort. Lui, il n'a même pas à se soucier de ça. Déjà, on ne peut pas le toucher s'il ne le permet pas. Ensuite, il semble pouvoir créer des épées comme un bouge les cils. Ca lui permet sans doute de tuer bien des ennemis. ... Ennemis qui sont mes camarades, mes frères et sœurs de serments. Ma gorge se noue. Combien ? Combien de soldats a-t-il tué pour accomplir ses missions ? Combien de vaillants êtres ont péris sous ses coups ?

" Vous avez déjà affrontés des marines je suppose. Et je suppose que vous en avez déjà éliminé plus que vous ne pouvez vous en souvenir. Ces hommes, ces femmes, ces êtres qui ont péris par votre main ... le méritaient-ils ? On dit que les révolutionnaires veulent aider les gens, changer le monde. Vous avez souvent tendance à oublier que les marines font aussi partit de ces personnes. Certains font se métier par vocation, d'autre pour la solde, pour assurer la survie de leur famille. Tous ne suivent pas aveuglément les ordres. Et tous ne méritent pas de mourir. Alors qu'est-ce qui vous fait croire que votre vie vaut plus que les leurs ? Une vie vaut une vie. Si vous avez déjà tué des hommes simplement parce qu'ils portaient l'uniforme, vous ne valez surement pas mieux que les conseils des cinq étoiles. "

C'est pas forcément la chose la plus maline à faire, ça. Critiquer un type infiniment plus fort que moi, un type que je ne peux toucher, auquel je ne peux échapper. Mais ça me vient du cœur. Et je ne peux le réfréner. Pour moi, qu'on soit un dragon céleste ou un mendiant, la vie à la même valeur. C'est la chose la plus sacrée dont on dispose. On ne devrait jamais en gâcher. Que ce soit la sienne, ou celles des autres personnes. Je m'assoies contre l'arbre duquel est descendu Rafaelo. Ca me fait bizarre de discuter de tout ça avec lui. Mais c'est bien la première personne avec qui je peux le faire. Et puis de toute façon, je ne suis même pas sûr d'en réchapper. Alors quitte à mourir, autant apprendre ce que je peux pour mourir moins stupide.


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« Une belle utopie que voilà. La manipulation du Gouvernement empêche les masses de voir la vérité. Là est la réalité. Peut-être qu’une fois libérés, ils seront à même de faire les bons choix : les leurs. La démocratie devrait être un fardeau, non pas une récompense. » répliqua-t-il, toujours sur le même ton.

C’était décidé, cet étrange personnage l’intéressait. Curieux de tout et suffisamment sagace pour se poser les bonnes questions. Un révolutionnaire en herbe. Une mouette qui ne resterait pas longtemps sous leur drapeau. Un pion, aurait-il pu se dire. Mais un pion ne réfléchissait pas ainsi. Clotho pourrait être d’une grande aide dans le futur, tant qu’il serait capable de comprendre le fardeau que les révolutionnaires portaient en eux. Être chassés, ne pouvoir se lier. Il était trop innocent pour avoir à endurer cela.

« Je peux faire tout ce que la fumée peux faire. Je peux même empêcher un homme de respirer … » répondit-il aux questions un peu trop rapides de son interlocuteur.

Appuyant son regard, il lui fit bien comprendre le sous-entendu. Sans réellement y croire cependant. Une boutade de mauvais goût, comme il en avait souvent l’habitude.

« Nulle vie ne vaut mieux qu’un autre, c’est tout à fait vrai. Et il y a des hommes parmi la Marine que j’admire plus que nombre révolutionnaires. Seulement, être bon ne suffit pas. Il faut faire le nécessaire. Le choix que les innocents ne doivent pas prendre. Les révolutionnaires prennent les armes pour défendre les opprimés, parler au nom des faibles. Je suis un de ce révolutionnaires qui jugent les autres révolutionnaires. Je m’assure que les convictions sont réelles, que le profit et l’égoïsme ne sont pas de mise dans ton combat. Je m’assure qu’un marine au cœur noble ne soit pas éliminé au nom d’un système judiciaire corrompu. Je suis un assassin, et tu ne dois pas l’oublier. Et toi, tu te poses les bonnes questions. C’est l’un des paradoxes des assassins. Je promeus la paix, mais je commets un crime pour y parvenir. Ce qui signifie que mon combat n’aura qu’une seule fin possible : lorsque le monde sera soigné, purgé, je serais jugé coupable. » continua-t-il, surplombant Clotho et regardant vers le ciel.

Un sourire amusé s’épancha sur les traits de Rafaelo.

« Tu dois te demander pourquoi je te dis tout cela, si j’ai l’intention de te tuer. À vrai dire, tu fais pour moi partie de ces marines que je n’ai aucune raison de tuer. Et quoi que tu racontes sur notre entrevue : personne ne te croira. Tu te poses les bonnes questions. Ce pourquoi je me dois d’être honnête : oui, j’ai tué des marines. Certains parce qu’ils mettaient ma mission en danger, d’autres parce qu’ils mettaient ma vie en danger. Mais aucun d’entre eux n’était innocent. » poursuivit Rafaelo, avant de marquer un temps d’arrêt.

C’était présomptueux. Il le savait, mais c’était la dorure pour masquer la vilénie sous le masque qu’il se dessinait. De sa carrière d’assassin, il avait pu commettre les pires méfaits. Certes. Mais toujours il avait choisi ses cibles, neutralisé sans tuer au mieux. Tué ceux qu’il méprisait. Mais la guerre … la guerre avait tout changé.

« C’est la différence entre un soldat et un assassin. Un assassin sélectionne. Un soldat tue. La question est de savoir ce que tu feras le jour où tu seras au milieu d’un champ de bataille et que ton ennemi lèvera son arme sur toi. Père de famille, engagé par nécessité plus que par conviction. Lui lèvera son arme car il aura peur que tu le tues en premier. Il fermera les yeux, il n’aura jamais tué personne. Mais tu ne le sauras pas. Tu ne verras qu’un homme qui criera en abattant son arme sur toi. Et pour sauver ta vie, tu prendras la sienne. Voilà ce qui te guette si tu deviens un vulgaire soldat. Tu te retrouveras un jour perdu au milieu d’une guerre, et tu auras honte de toi. La question est de savoir qu’est-ce que tu aurais pu faire pour changer ce dénouement ? » fit l’assassin, en laissant son regard océan se plonger dans celui de Clotho.

La réponse était évidente : agir pour ses convictions. Mais il voulait l’entendre de la bouche du soldat de la mouette.
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" Je ... Heu ... " Ce sont les seuls mots que je parviens à articuler. Je ne sais pas quoi répondre. Y-a-t-il seulement une réponse ? Aucune qui ne me vienne en tête en tous cas. Je suis bien trop jeune, trop inexpérimenté pour pouvoir prétendre avoir une réponse. J'ai envie de prendre une arme et de poignarder le révolutionnaire. Parce que c'est ce qu'on m'apprend. Parce que c'est ce qu'on me demande de faire. Mais mon instinct me dit le contraire. Il me dit que ça ne servirait à rien. Que ça se retournerai contre moi. Mais surtout, je ne le fais pas parce que c'est contre mes principes. Principes que je refuse de franchir ou de trahir. Ma vision est claire, précise. Sans aucun doute enfantine. Mais c'est ce à quoi je crois au plus profond de mon être. Ce que chaque cellule en moi crie.

" Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Je refuse de tuer quelqu'un. Il y a d'autres manières pour vaincre. Mais si je n'ai pas le choix ... Si je dois tuer quelqu'un pour survivre ... Si je meurs, mon rêve disparait, je ne pourrais aider personne. Ca, c'est impensable. Aucune des deux solutions ne me convient. Je ne suis ni juge, ni juré, ni bourreau. Je suis simplement un homme qui veut faire les bonnes choses. Mais qui n'a aucune idée de comment y arriver. Alors ... je suppose que je vais emprunter une autre voie. Un autre chemin. Je ne tuerai pas. Je ne serais pas tué non plus. Je ne sais pas comment encore. Mais je trouverai. Je refuse de prendre une vie, quand bien même elle appartiendrait à un centuple meurtrier. Je capturerai la cible et l'emmènerai devant une justice équitable. Pas une justice aveugle qui obéit aux plus riches et influents. Je deviendrais assez fort pour empêcher ça d'arriver. Je deviendrais assez fort pour changer les choses. Pour éviter les morts inutiles. Voilà pourquoi je veux devenir amiral en chef de la marine.

C'est pas pour le pouvoir. C'est pour aider les gens. Les rois ... Ils suffiraient qu"ils donnent une fraction de leur richesse aux pauvres pour rétablir un peu d'équilibre dans ce monde. Mais non. Ils sont bien trop attachés à leur richesses. Un million de berrys ne représente rien pour eux. Pour un mendiant, ça lui permet de vivre plusieurs vies. Des gens dorment dehors, dans la rues, parce qu'ils n'ont ni toit, ni foyer, ni famille. Certains ont tout perdu dans des attaques. Personne ne les aide. Ca ... ça m' ... Je trouve ça tellement injuste ! C'est ... c'est ...
"

Je n'arrive pas à finir ma phrase. J'essuie mes larmes. Je ne comprends pas ce monde. Les riches deviennent plus riches, les pauvres deviennent plus pauvres. Sur mon île natale, le salaire moyen est de 10 000 berrys par mois. Sur Luvneel, il est de 400 000. Soit quarante fois plus. Ils pourraient investir, faire marcher l'économie, relancer des industries. Mais non. Des îles deviennent de plus en plus riches. La mienne disparait jour après jour. C'est contre ça que je veux me battre. Je sais bien que c'est impossible et que j'idéalise. Mais je crois vraiment, de toute mes forces, qu'une équité est possible si chacun y met du sien. Je crois en l'Humanité. Je crois en la bonté de chacun. Je vois le meilleur, ou j'essaie. On m'a élevé ainsi. Si seulement les gens comprenaient que la richesse ne fait pas tout ... Il suffirait que les berrys perdent toute leur valeur, et pouf. Le monde sombrerait dans le chaos. Pourtant, ce ne sont que des bouts de papiers. Comment un papier veut valoir une maison ?! Je continue d'essuyer mon visage, et finit par arrêter mes larmes. C'est fou l'état dans lequel ça me mets quand même.

" Il y a tant de choses à changer ... Si peu de personnes avec la volonté d'y arriver. Encore moins avec les moyens pour y parvenir. C'est ... impossible d'y arriver. Mais ça m’empêchera pas d'essayer. J'suis irrécupérable, comme ils disent sur mon île. Idéaliste et rêveur. C'est pour ça que je dois devenir meilleur. Pour changer tout ça. Pour ... " ... devenir comme vous. Mais ça, j'peux pas vous le dire. Je veux changer les choses de l'intérieur. Mais le chemin est plus ardu que je ne le pense.
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Un sourire triste gagna le visage de l’assassin. Si seulement c’était aussi simple … Mais voir Clotho dans un tel état ne faisait que renforcer sa détermination. C’était pour que les innocents n’aient pas à se sacrifier qu’il agissait ainsi. Il se salissait les mains pour le bien du plus grand nombre. Mais tous les maux ne pouvaient être traités pacifiquement. Il fallait en arracher certains à la racine.

« Ce n’est malheureusement pas aussi simple, mais tu commences à saisir le paradoxe des assassins. Je tue le mal à sa racine, afin que le peuple n’ait pas à se salir les mains. Le désir de l’argent est malheureusement à la source de tous les maux, privilégiant la compétition et non l’entraide. Tu comprendras tout ça un jour … » murmura-t-il, avant de décrocher un fragment de métal de sa ceinture.

C’était un symbole en argent représentant le A de la Confrérie. Au détail prêt que des serpents étaient entrelacés autour de la lettre, détail subtil qui indiquait là le symbole de la famille Auditore. Il l’envoya vers Clotho, le faisant voler du bout du pouce.

« Continue à penser ainsi, à réfléchir sur notre monde et ses défauts. Si tu as vraiment cette conviction au fond de toi, tu agiras. Et le jour où tu agiras, viens me trouver. Si tu es suffisamment sagace, tu sauras quoi faire de ça … » lâcha-t-il, disparaissant soudainement du champ de vision de Clotho pour ne plus laisser qu’une légère brume.

L’assassin était parti, laissant le marine seul avec son indice. S’il était suffisamment sagace, il trouverait la Confrérie. Et lorsqu’il montrerait cela, alors Rafaelo le trouverait. C’était à la fois un test et un gage de confiance. Un indice sur l’identité du leader de la Confrérie et un gage de sa propre survie en la trouvant et, qui sait, la rejoignant … Quoi qu’il en fut, il était temps de quitter Shimotsuki, ils ne s’étaient que trop attardés. Quant à indiquer le chemin du retour à Clotho … et bien c’était peine perdue.
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Ouais. Rien n'est simple il semblerait. La preuve avec le paradoxe devant vous. Un marin parlant à un révolutionnaire recherché pour meurtres, assassinat ... Un marin avec pourtant, la même idée du monde que l'assassin. Un marin qui ne sait pas s'il aura le courage de faire ce qui doit être fait. Il me donne une lettre de sa ceinture avant de disparaître. Disant que si je suis réellement ce que je dit et pense être, je pourrais le retrouver. Il s'évapore dans la nature avant même que je ne puisse dire quoi que ce soit. Je regarde la lettre. Un sacré personnage ce type quand même. J'suis encore en vie. C'est exceptionnel. J'ai survécu durant une rencontre face Il Assassino. Mieux encore, il m'a donné un moyen de le retrouver. Qui dans le monde peut en dire autant ?

Durant toutes les années qui vont venir, je pourrais utiliser ça. Je pourrais faire des recherches dessus. Je pourrais le donner à la marine, disant qui me l'a donné. Je pourrais obtenir une promotion expresse. Alors je ne le ferais pas ? Parce que j'ai désormais une dette envers ce type. Il m'a laissé la vie sauve quand il aurait suffit de me souffler dessus, littéralement, pour me tuer. Mais non, il ne l'a pas fait. J'ai trouvé ça carrément insultant, en même temps. Ca veut dire que je ne l'inquiète pas. Pire, qu'il me fait confiance. J'pourrais utiliser ça dans la marine. Oui, sans aucun doute. Mais non, mon honneur est trop grand pour faire ce coup en traître. Et puis, qui sait. Un jour, tout peu changer. Alors je range ce A précieusement dans mon pantalon. Puis je me retrouve comme con, perdu au milieu d'une île dont je ne connais rien pour retrouver un maître. Aucun indice quant à la direction à prendre. Suffit de repartir par où je suis venu ! Trop facile. ... .. Heu ... J'suis venu de pars où déjà ? Il m'a tellement foutu les chocottes que j'en ai perdu mes sens, ma mémoire et mon cerveau. Bon, bah on va chercher et puis c'est tout.
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