_J’dis que ça va pas être facile.
_Hmm… Vous vous y connaissez vraiment ?
_Ecoutez, j’veux bien être gentil mais vous, vous vous y connaissez ?
_Hmm… Non.
_ Et bien moi non plus, mais je m’y connais quand même un peu plus que vous. Alors vous choisissez. Vous me laissez faire ou vous en occupez. Vous choisissez quoi ?
_Hmm… Bon, bon, mais… Vous êtes sur de vous ?
_Mais bordel, bien sûr que non, je suis pas sûr ! Comment vous voulez que je sois sûr ? Je suis pas Vegapunk moi ! Et elle, elle, c’est pas une machinerie de bateau !! Mais quoi ? Vous croyez que quelqu’un d’autre s’y connait ? Vous croyez que quelqu’un a déjà trifouillé le cerveau à moitié robotisé d’une gamine de même pas douze piges, ici, sur cette île ?!
Les fils grésillant à l’air libre lui donnaient l’air d’une vieille boite pourrie perdue au milieu d’une décharge. Sa langue pendante, ses yeux pointés comme deux extrémités d’armes à feu, et ses poings fermés, serrés, eux, étaient les dernières traces de vie qu’il lui restait. L’homme affairé au-dessus, juste armé d’un minuscule tournevis avait les tempes dégoulinantes, le regard fermé et ses minuscules yeux paraissaient presque disparaitre tant il était affairé. A quelques centimètres de là, un gros cigare se faisait fumer aux lèvres du Monstre. Il avait le regard terne et des cernes commençaient déjà à apparaitre. Le monstre au bras droit sanguinolent faisait les cent pas pour se calmer, et pourtant, tout son esprit se tournait vers le minuscule être.
_Hmm… Il faut qu’elle survive.
_Je le sais bien, et croyez pas que j’aie envie d’autre chose.
S’arrêttant d’un coup, le géant sembla penser à une chose urgente, et l’instant d’après, il disparaissait vers les hommes commençant déjà la construction du camp. Il revint quelques minutes plus tard une longue corde en main.
_Mais… Qu’est ce que vous faites ?
_Hmm… Vous voyez bien, je lui attache les bras.
_Mais, c’est qu’une gamine !
_Hmm… Oui. Une gamine qui a tenté de me tuer. Une gamine avec une sacrée force. Vos amis et les miens se donnent du mal à construire ce qui sera votre futur ville, je n’ai pas envie qu’elle détruise nos efforts dès son réveil.
L’ancien esclave resta là, un moment, hébété. Son regard se perdit sur les blessures du Monstre et il ne put croire que c’était ce petit être qui avait réussi à faire tous ces dommages.
_Drôle de Monde, quand même, on vit dans un drôle de monde.
Et il se remit au travail.
_Hmm… Vous vous y connaissez vraiment ?
_Ecoutez, j’veux bien être gentil mais vous, vous vous y connaissez ?
_Hmm… Non.
_ Et bien moi non plus, mais je m’y connais quand même un peu plus que vous. Alors vous choisissez. Vous me laissez faire ou vous en occupez. Vous choisissez quoi ?
_Hmm… Bon, bon, mais… Vous êtes sur de vous ?
_Mais bordel, bien sûr que non, je suis pas sûr ! Comment vous voulez que je sois sûr ? Je suis pas Vegapunk moi ! Et elle, elle, c’est pas une machinerie de bateau !! Mais quoi ? Vous croyez que quelqu’un d’autre s’y connait ? Vous croyez que quelqu’un a déjà trifouillé le cerveau à moitié robotisé d’une gamine de même pas douze piges, ici, sur cette île ?!
Les fils grésillant à l’air libre lui donnaient l’air d’une vieille boite pourrie perdue au milieu d’une décharge. Sa langue pendante, ses yeux pointés comme deux extrémités d’armes à feu, et ses poings fermés, serrés, eux, étaient les dernières traces de vie qu’il lui restait. L’homme affairé au-dessus, juste armé d’un minuscule tournevis avait les tempes dégoulinantes, le regard fermé et ses minuscules yeux paraissaient presque disparaitre tant il était affairé. A quelques centimètres de là, un gros cigare se faisait fumer aux lèvres du Monstre. Il avait le regard terne et des cernes commençaient déjà à apparaitre. Le monstre au bras droit sanguinolent faisait les cent pas pour se calmer, et pourtant, tout son esprit se tournait vers le minuscule être.
_Hmm… Il faut qu’elle survive.
_Je le sais bien, et croyez pas que j’aie envie d’autre chose.
S’arrêttant d’un coup, le géant sembla penser à une chose urgente, et l’instant d’après, il disparaissait vers les hommes commençant déjà la construction du camp. Il revint quelques minutes plus tard une longue corde en main.
_Mais… Qu’est ce que vous faites ?
_Hmm… Vous voyez bien, je lui attache les bras.
_Mais, c’est qu’une gamine !
_Hmm… Oui. Une gamine qui a tenté de me tuer. Une gamine avec une sacrée force. Vos amis et les miens se donnent du mal à construire ce qui sera votre futur ville, je n’ai pas envie qu’elle détruise nos efforts dès son réveil.
L’ancien esclave resta là, un moment, hébété. Son regard se perdit sur les blessures du Monstre et il ne put croire que c’était ce petit être qui avait réussi à faire tous ces dommages.
_Drôle de Monde, quand même, on vit dans un drôle de monde.
Et il se remit au travail.