Nouvelle Ohara, fin de matinée
Enfin ! Me voici arrivé là où le gouvernement à effectué son acte le plus terrible du siècle dernier. C’est le ground zéro. Le symbole même des horreurs que peut faire la Marine en toute légalité. La répression ! La corruption ! L’impunité ! C’est intolérable ! C’est à moi qu’il incombe de régler ce problème. Mais pour ça, il me faut des informations. La grande bibliothèque saura apaiser ma soif. Aucun doute.
-Hein ? Oh oui, pardon.
C’est tout ? Ils n’expliquent absolument pas de quoi il retourne. Ils peuvent pas simplement dire qu’un peuple a été exterminé pour ses idées sans expliquer quelles étaient ces idées ! Il faut à tout prix que je trouve ! D’autres bouquins pourraient peut-être me renseigner. Celui-ci est trop vague. Voyons voir ce qu’on a… Ha ! Peut-être celui-là. « Ohara, le peuple Martyre ». C’est pas mal ça !
-Bien sûr monsieur. Je vais simplement vous demander 10 000 berrys de caution par livre. Vous les récupérerez en rendant les livres. Je vais simplement vous les prendre pour les enregistrez dans le registre des sorties.
-Oui, oui bien sûr. Tenez.
-Merci. « Ohara, le peuple martyre », « Les Buster Call dans l’histoire », « L’histoire du monde, faits ou fabulations ? », « Savons-nous tout de notre passé ? », « Le gouvernement mondial à travers les siècles »… Dites donc, vous faîtes des recherches ?
-Disons que j’aime bien être au courant des choses.
-… Je vois… Bonne soirée monsieur.
Une voile blanche venait d’apparaître à l’horizon. Il fallait être fou pour prendre la mer avec un temps pareil. Depuis plusieurs jours, la mer était déchaînée et la seule lumière provenant du ciel était celle des éclairs qui déchiraient les nuages noirs. La plupart des capitaines refusaient de prendre le large, mais Gon avait insisté longuement, sortant une liasse de billets comme principal argument. Cela avait suffit à un vieux loup de mer pour larguer les amarres et emmener le bretteur en direction de la nouvelle Ohara. A présent qu’il était sur le pont, trempé des cheveux jusqu’aux orteils, tremblant de tout son corps, il se dit qu’il aurait peut-être pu attendre quelques jours finalement. Mais son enthousiasme à l’idée d’en apprendre plus sur les agissements du gouvernement était très difficile à réprimer. Tout le monde connaissait la très célèbre histoire de la destruction d’Ohara par un Buster Call. Ce peuple avait été décimé par l’organisme qui était censé protéger les civils.
Le gouvernement mondial était corrompu, et ce, depuis toujours. Il était grand temps de commencer à se battre pour destituer le pouvoir en place. Et s’il y en avait qui avaient les glandes, ça devait bien être le peuple de la nouvelle Ohara. Il avait bon espoir de trouver des alliés dans sa quête en cet endroit.
Enfin ! Me voici arrivé là où le gouvernement à effectué son acte le plus terrible du siècle dernier. C’est le ground zéro. Le symbole même des horreurs que peut faire la Marine en toute légalité. La répression ! La corruption ! L’impunité ! C’est intolérable ! C’est à moi qu’il incombe de régler ce problème. Mais pour ça, il me faut des informations. La grande bibliothèque saura apaiser ma soif. Aucun doute.
Le pont tomba et frappa le quai avec une violence surprenante. Sans se soucier des gouttes qui tombaient, Gon descendit calmement et se dirigea d’un pas assuré en direction de l’immense arbre qui trônait au milieu de l’île. Difficile de le manquer, son tronc massif faisait se sentir ridiculement insignifiant. D’un pas pressé, il passa la gigantesque porte et secoua vivement la tête pour évacuer l’eau de ses cheveux. Certains autochtones rallèrent en voyant des gouttes s’écraser sur les pages de leurs précieux manuscrits. Des regards noirs se tournèrent en direction du nouvel arrivant.
-Monsieur ! Un peu de discrétion et de respect, vous êtes dans une bibliothèque !-Hein ? Oh oui, pardon.
Gon s’essuya les pieds sur la moquette et se mit à défiler dans les allées à la recherche de renseignements sur le fameux événement qui avait rasé Ohara. Le Buster Call. Avant de condamner le gouvernement, il voulait se forger sa propre opinion et comprendre les raisons de cet acte irréparable. Il y avait peu de chance que cela soit excusable, mais il devait savoir. Il devait connaître son ennemi pour mieux le faire tomber. Après quelques minutes, il trouva un ouvrage intitulé « Ohara, son histoire, le drame. » Cela n’était pas très percutant, mais pour un début, ça ferait l’affaire.
Gon s’assit et ouvrit le livre à la première page. Il sauta les premières pages et alla au sommaire. Il alla donc directement au moment du désastre. Après plusieurs heures de lecture, il comprit une chose qui revenait souvent. Ohara a été bombardée parce qu’ils faisaient des recherches sur les agissements du gouvernement dans les années 700. Cette période aurait été surnommé le « siècle manquant » en raison du manque total d’information à ce sujet.
C’est tout ? Ils n’expliquent absolument pas de quoi il retourne. Ils peuvent pas simplement dire qu’un peuple a été exterminé pour ses idées sans expliquer quelles étaient ces idées ! Il faut à tout prix que je trouve ! D’autres bouquins pourraient peut-être me renseigner. Celui-ci est trop vague. Voyons voir ce qu’on a… Ha ! Peut-être celui-là. « Ohara, le peuple Martyre ». C’est pas mal ça !
Gon sortit l’œuvre de son étagère et la posa à plat sur une des tables avant d’entamer sa lecture. Dehors, le soleil descendait petit à petit. Lorsque Gon leva le nez des pages, il faisait nuit. L’homme de la réception fit un appel pour annoncer que les visiteurs étaient invités à quitter les lieux. Ils pourraient revenir le lendemain matin à partir de huit heures. Gon se leva et ramassa le plus de bouquins possibles traitant du sujet qui l’intéressait et s’approcha de la réception.
-Bonsoir. Pourrais-je emprunter ces livres. Je vais prendre une chambre à l’auberge du coin.-Bien sûr monsieur. Je vais simplement vous demander 10 000 berrys de caution par livre. Vous les récupérerez en rendant les livres. Je vais simplement vous les prendre pour les enregistrez dans le registre des sorties.
-Oui, oui bien sûr. Tenez.
-Merci. « Ohara, le peuple martyre », « Les Buster Call dans l’histoire », « L’histoire du monde, faits ou fabulations ? », « Savons-nous tout de notre passé ? », « Le gouvernement mondial à travers les siècles »… Dites donc, vous faîtes des recherches ?
-Disons que j’aime bien être au courant des choses.
-… Je vois… Bonne soirée monsieur.
Gon attrapa la pile de livres et sortit en ignorant le regard noir que le caissier lui balançait à la gueule. Il ignorait que l’homme avait déjà sortit un escargophone et était en train de donner une description détaillée d’un mec louche qui venait de débarquer…