L'astre lunaire recouvrait East Blue de toute sa splendeur, c'était une de ses nuits où les nuages avaient décidé de laisser la place. Au fur et à mesure que la Lune montait, les passants fuyaient ce phénomène pour se rendre dans leur logis en espérant échapper à la bise grandissante. Quelques personnes restaient à l'extérieur par contrainte ou bien par simple plaisir de sentir l'air frais caressait leur visage. Kenshin en faisait partie et comme à son habitude il déambulait dans les ruelles à la recherche d'une quelconque activité. Cette fois-là, cette ballade le mène dans le quartier Sud de la ville où une bonne partie de la population est constitué de Marines à la recherche d'une distraction qui peut-être traduite, soit par une petite beuverie ou bien par la compagnie d'une dame de joie. Tout en progressant en direction du Sud, il s'apercevait que l'état des rues se dégradaient, à tous les coins de rue on pouvait admirer de magnifiques sacs emplis d'ordures. À la vue d'excréments, Kenshin réprima une envie de vomir, l'odeur était insupportable et il pressa le pas.
[Kenshin] "Putain, mais quel bordel, heureusement que ma piaule se trouve dans les faubourgs et que l'air marin et plus plaisant qu'une odeur continuelle de merde... Enfin bref, continuons, c'est pas une odeur déplaisante qui va m'empêcher de continuer ma petite ballade nocturne. Ah ben tiens, me voilà dans le quartier Sud, d'après ce qu'il reste de ce panneau. Voyons voir, bar, bar, bar, bra... Non ça veut sûrement dire bar.
Ken' continua son inventaire en tombant quelques fois sur des échoppes où l'on pouvait clairement lire que des femmes y offraient leurs services contre une poignée de biftons, Kenshin n'était pas gay mais il ne pouvait pas se blairer les endroits miteux comme cela où quelques clampins tiraient leur coup sur des choses qu'ils nomment "femmes". Quelques femmes aux formes provocantes lui proposèrent de passer une nuit de "rêve" mais, Kenshin ajusta son masque en signe de menace pour leur dire que derrière ce bout de bois se cacher quelqu'un de redoutable, pas du genre fiotte à sauter sur tout ce qui bouge. Son regard se posa sur un bar qui paraissait plus correct que les autres, on pouvait lire "Gold Roger Bar". Amusé, Kenshin pénétra et ne trouva qu'un homme d'une quarantaine d'années qui s'affairait à nettoyer le sol avec vigueur. Apercevant son potentiel client, le barman s'essuya la main contre son pantalon et la lui présenta d'un air enjoué. Kenshin lui rendit la pareille et se dirigea vers le comptoir en commandant un verre de saké doux. Tout en discutant de tout et n'importe quoi, Kenshin observait les murs qui étaient tapissé de primes. On pouvait lire "Brook : 170.000.000" ou encore "Satoshi Noriyaki : 36.000.000". Kenshin haussa les sourcils, car il ne souhaitait pas penser au travail, il se permit même un sourire en pensant que ces hommes se trouveraient bientôt en taule. Pourquoi ? Tout simplement car il s'en occuperait personnellement. L'homme paraissait diminuait et il se tenait à longueur de temps le dos. L'avantage de son masque, c'était, c'était qu'il pouvait toiser quelqu'un de la tête aux pieds sans qu'elle ne s'en rende compte ce qui lui plaisait, ce masque le rendait en quelque sorte invulnérable aux regards hostiles que le monde pouvait lui porter. Les minutes passèrent et un silence froid s'installa, le barman visiblement gêné par cette atmosphère chassa une mouche invisible comme pour libérer le stress qui progressait le long de on échine au rythme de sa chair de poule. Du stress ? Kenshin n'en éprouvait aucun, il était d'ailleurs satisfait d'être tomber sur un bar qui n'était pas opulent et qui était par la même occasion vide. Dans un soupir, Kenshin commanda un second verre dans l'espoir de retrouver un peu de bonheur.
[Kenshin] "Au fait, c'est combien le verre ?"
Le regard du barman étincela d'une lueur malveillante qui semblait signifier "J'vais t'plumer"
avant de prononcer un lourd...
[Barman] "265 B par verre ce qui fait, pour l'instant un total de 530 Berrys..."
Kenshin consulta faussement ses poches, il savait très bien qu'il n'avait aucune monnaie sur lui, que ce soit des pièces ou des billets. Kenshin opta pour l'option du client révolté en tempêtant contre le propriétaire et en précisant qu'il comprenait maintenant pourquoi la clientèle le fuyait. Malgré tout, Kenshin commanda un troisième verre en hurlant qu'il ne paiera pas le moindre centime et que pour cette arnaque, le barman lui devait un verre. La dispute allait en venir aux mains lorsqu'un homme, dissimulé par l'ombre était appuyé contre le mur. Curieux, Kenshin s'interrompit et réfléchit un bref instant.
[Kenshin] *Ennemi ? Allié ? Ou bien un simple poivrot qui est venu noyé son malheur dans un verre d'alcool ? Voyons voir ses intentions.*
L'homme masqué resta immobile et jaugea le nouvel individu.
Palabres autour d'un verre de Saké [PV : Alheïri S. Fenyang]
- Spoiler:
- Pardonnes moi pour les fautes, et pléonasmes, j'étais un peu secoué lors de la saisie. >>
Complètement avachi sur un bout de bois qui constituait en quelques sortes un siège des moins confortables, Alheïri dormait profondément, sans s’en rendre compte. Faut aussi dire que le coin n’était pas des plus fameux, au vu de son apparence, et de sa situation géographique. C’était un vieux bar qui avait fait son temps, où le parquet était constitué d’un bois complètement pourri du fait de sa vieillesse. Fallait parfois faire attention où l’on marchait, du fait même qu’on pouvait avoir sa jambe enfoncée dans le bois ; ce qui bien évidemment arrangeait ce vieux grigou, qui n’en manquait pas une pour arnaquer ses victimes, sans vraiment chercher à réparer les défauts du coin. La poussière était parfois effective. Ce vieux con du fait de ses expériences de la vie, et de sa méfiance trop exagérée ne voulait pas engager quiconque pour l’épauler, à part sa bonne fille. Fillette qu’il faisait coucher rapidement vers 21 heures, du fait qu’elle était encore trop jeune. 17 ans, et déjà toutes ses formes à point. Le genre de petite fille que n’importe quel alcoolique aimerait se taper rapidement, dans une encoignure de la ruelle. En parlant de coin d’ailleurs, le bar malfamé se situait dans les tréfonds d’un quartier tout aussi peut respectable. Si la marine avait la main mise sur Logue Town, porte d’entrée à Grand Line, il n’en demeurait pas moins qu’il existait toujours des quartiers qui échappaient à son contrôle. Dans l’coin, l’on ne comptait pas les crapules qui s’y terraient malicieusement. Tout y passait. Drogues, contrefaçons, échanges illégaux. Un quartier qu’on pouvait assimiler à une sorte de mini-marché noir. Un quartier que les marines évitaient par-dessus tout. Par peur pour certains en tout cas, et par lassitude pour d’autres. Et, quand on avait un capitaine de la prison, assez tête en l’air et particulièrement paresseux, tout ne pouvait aller merveilleusement bien, comme on voulait le croire. Tout n’était pas rose. Sauf pour un seul officier. Salem. Le cas à part qui se fichait complètement de la pacotille qui pullulait ce genre de quartiers. Rien que du menu fretin, dont aucun n’avait de primes conséquentes. Des petites fripouilles qui s’avéraient être des poux durs à rattraper. D’ailleurs, la plupart de ces mecs étaient traqués par des chasseurs de primes uniquement. Et Dieu seul savait comment ces derniers réussissaient à les choper. Encore des mecs à part. Enfin bref, une ville avec ses hauts et ses bas, que Salem commençait grandement à affectionner depuis son arrivée.
Mwouais, parce qu’en tout, ça faisait bien plus d’une semaine qu’il s’était casé dans le coin, sous ordre de l’amiral en chef, lui même. Le premier jour, le lieutenant-colonel de son grade, avait du se frotter à un sabreur émérite du nom de Darkman, qu’il avait malheureusement du achever, en lieu et place de sa propre mort. Déjà qu’il était un brin réputé, c’est dire comment sa renommée en avait prit une ascendance folle. De ce fait, et malgré ses blessures du à un très long combat, le protagoniste s’était amusé à passer et repasser chez des filles qui l’adulaient grandement, avec lesquelles il faisait joujou gratuitement. Filles de joie ou pas, cela n’était point son problème. Il prenait son pied, un point c’est tout. Ce soir là pourtant marquait une exception, parmi les exceptions. A force de prouesses physiques litières, il s’épuisait grandement, et son seul recours avait été d’aller se terrer dans un bar au fin fond de la ville, pour éviter une foule de filles toutes aussi chaudasses les unes que les autres. Salem avait beau aimer le sexe, ce n’était quand même pas une machine du Docteur Végapunk. Il s’était très vite lié d’amitié avec le barman depuis son arrivée, et l’instant présent marquait sa troisième régularité dans le bar. Bien sur, les débuts ne furent point faciles avec ses autres clients, du fait qu’il était marine, et qui plus est, officier. Mais, son sens de désinvolture et de l’humour charmèrent plus d’un, et c’était avec respect qu’on le traitait dans la pègre. Il se focalisait plus sur la capture des pirates. Les bandits, il n’en avait cure. C’étaient plutôt les sous-officiers qui s’en occupèrent beaucoup, dans l’espoir de monter en grade. Et par cette étape, lui aussi y était passé. Mais bref, nous nous éloignons malencontreusement de l’instant présent. Cet instant où Salem était endormi depuis plus ou moins, une bonne trentaine de minutes dans l’optique de décuver. Il avait passé sa limite des quatre tonneaux par jour, en allant se taper le double : Résultat, son entêtement lui coutait un sommeil, une gueule de bois à n’en point douter, et une forte migraine... Migraine qui s’accentuait soudainement, quand s’élevèrent des voix contradictoires, qui le tirèrent violemment de son sommeil. De quoi le faire rager. Le contact avec le bois dur de la table l’enivrait, et pour rien au monde, il n’aurait voulu se décoller de son coussin improvisé. Malheureusement, les voix continuèrent toujours de plus belle. Il y reconnut celle de son ami le barman qui se défendait apparemment. Qui est ce qui venait le provoquer, et quelle heure était-il ? Autant dire qu’il avait perdu presque toutes les notions, celle du lieu mise à part.
C’est donc d’un effort surhumain, qu’Alheïri ouvrit ses paupières lourdes, pour avoir une image floutée juste devant lui. Le faible éclairage de la taverne, n’arrangeait en rien, son geste. Il cligna alors plusieurs fois des yeux pour rétablir sa bonne vision, et renifla vulgairement, tel un porc, à cause d’un rhume conséquent. Posant ses paumes sur la table, il finit par s’y appuyer, et se leva de tout son long. Autant dire qu’avec deux mètres et des poussières, il ne passait pas inaperçu. Titubant, il fut même obligé de s’accouder sur le mur derrière lui, et passa une de ses mains, dans ses cheveux. C’est alors que le silence s’installa. Etonné, Salem roula ses yeux rougis par le rhum vers la scène, jusqu’à apercevoir un mec athlétique, qui était étrangement masqué. Etant lui aussi un être humain, l’officier était très bien placé pour savoir que ses semblables étaient bien trop bizarres. Enfin, pour certains. Il finir par regarder Ben, le barman, et reporta ses yeux sur l’autre inconnu. Pendant quelques secondes. Puisqu’il s’abaissa ensuite, dans l’optique de ramasser sa veste d’officier de la marine qui l’avait couvert pendant son sommeil, et qui attestait de son grade et de son importance. Une fois que Salem l’eut relogé sur ses épaules, comme la plupart de ses frères d’armes de la marines, il adressa la parole et ce de manière calme, au mec masqué…
• Hey gars ? Il s’passe quoi ? T’as un souci avec Ben ? Parce que là, et bien que je ne t’en tienne pas vraiment rigueur, tu viens de bousiller ma séance de décuvage, et c’est pas très charmant charmant…
Mwouais, parce qu’en tout, ça faisait bien plus d’une semaine qu’il s’était casé dans le coin, sous ordre de l’amiral en chef, lui même. Le premier jour, le lieutenant-colonel de son grade, avait du se frotter à un sabreur émérite du nom de Darkman, qu’il avait malheureusement du achever, en lieu et place de sa propre mort. Déjà qu’il était un brin réputé, c’est dire comment sa renommée en avait prit une ascendance folle. De ce fait, et malgré ses blessures du à un très long combat, le protagoniste s’était amusé à passer et repasser chez des filles qui l’adulaient grandement, avec lesquelles il faisait joujou gratuitement. Filles de joie ou pas, cela n’était point son problème. Il prenait son pied, un point c’est tout. Ce soir là pourtant marquait une exception, parmi les exceptions. A force de prouesses physiques litières, il s’épuisait grandement, et son seul recours avait été d’aller se terrer dans un bar au fin fond de la ville, pour éviter une foule de filles toutes aussi chaudasses les unes que les autres. Salem avait beau aimer le sexe, ce n’était quand même pas une machine du Docteur Végapunk. Il s’était très vite lié d’amitié avec le barman depuis son arrivée, et l’instant présent marquait sa troisième régularité dans le bar. Bien sur, les débuts ne furent point faciles avec ses autres clients, du fait qu’il était marine, et qui plus est, officier. Mais, son sens de désinvolture et de l’humour charmèrent plus d’un, et c’était avec respect qu’on le traitait dans la pègre. Il se focalisait plus sur la capture des pirates. Les bandits, il n’en avait cure. C’étaient plutôt les sous-officiers qui s’en occupèrent beaucoup, dans l’espoir de monter en grade. Et par cette étape, lui aussi y était passé. Mais bref, nous nous éloignons malencontreusement de l’instant présent. Cet instant où Salem était endormi depuis plus ou moins, une bonne trentaine de minutes dans l’optique de décuver. Il avait passé sa limite des quatre tonneaux par jour, en allant se taper le double : Résultat, son entêtement lui coutait un sommeil, une gueule de bois à n’en point douter, et une forte migraine... Migraine qui s’accentuait soudainement, quand s’élevèrent des voix contradictoires, qui le tirèrent violemment de son sommeil. De quoi le faire rager. Le contact avec le bois dur de la table l’enivrait, et pour rien au monde, il n’aurait voulu se décoller de son coussin improvisé. Malheureusement, les voix continuèrent toujours de plus belle. Il y reconnut celle de son ami le barman qui se défendait apparemment. Qui est ce qui venait le provoquer, et quelle heure était-il ? Autant dire qu’il avait perdu presque toutes les notions, celle du lieu mise à part.
C’est donc d’un effort surhumain, qu’Alheïri ouvrit ses paupières lourdes, pour avoir une image floutée juste devant lui. Le faible éclairage de la taverne, n’arrangeait en rien, son geste. Il cligna alors plusieurs fois des yeux pour rétablir sa bonne vision, et renifla vulgairement, tel un porc, à cause d’un rhume conséquent. Posant ses paumes sur la table, il finit par s’y appuyer, et se leva de tout son long. Autant dire qu’avec deux mètres et des poussières, il ne passait pas inaperçu. Titubant, il fut même obligé de s’accouder sur le mur derrière lui, et passa une de ses mains, dans ses cheveux. C’est alors que le silence s’installa. Etonné, Salem roula ses yeux rougis par le rhum vers la scène, jusqu’à apercevoir un mec athlétique, qui était étrangement masqué. Etant lui aussi un être humain, l’officier était très bien placé pour savoir que ses semblables étaient bien trop bizarres. Enfin, pour certains. Il finir par regarder Ben, le barman, et reporta ses yeux sur l’autre inconnu. Pendant quelques secondes. Puisqu’il s’abaissa ensuite, dans l’optique de ramasser sa veste d’officier de la marine qui l’avait couvert pendant son sommeil, et qui attestait de son grade et de son importance. Une fois que Salem l’eut relogé sur ses épaules, comme la plupart de ses frères d’armes de la marines, il adressa la parole et ce de manière calme, au mec masqué…
• Hey gars ? Il s’passe quoi ? T’as un souci avec Ben ? Parce que là, et bien que je ne t’en tienne pas vraiment rigueur, tu viens de bousiller ma séance de décuvage, et c’est pas très charmant charmant…
Patient, Kenshin tentait de découvrir l'identité de cet homme mais la lumière était bien trop faible à son goût pour qu'il puisse discerner les traits de son visage, d'après la masse qui se tenait contre le mur, c'était un homme bien plus grand que Kenshin, il devait sûrement atteindre la cime des deux mètres voire plus. L'étranger finit par passer la main dans ses cheveux avant de dire une phrase type justicier bienveillant.
[Inconnu] • Hey gars ? Il s’passe quoi ? T’as un souci avec Ben ? Parce que là, et bien que je ne t’en tienne pas vraiment rigueur, tu viens de bousiller ma séance de décuvage, et c’est pas très charmant charmant…
L'homme avait tout en tirant sa tirade provocatrice avançait de quelques pas, Kenshin, plutôt sur la défensive, ne fit guère attention à l'attaque qui lui était lancé et préféra jouer la carte de la discussion pour ne pas provoquer une bagarre, Ken' n'était pas là pour ça et cet homme non plus, d'ailleurs, ce n'était pas honorable de la part d'un homme de la trempe de Kenshin de vouloir en découdre avec un soûlard qui décuvait péniblement. L'homme portait avec une certaine classe l'uniforme de la Marine portant d'une main ferme sa veste au-dessus de son épaule, sans doute pour faire comme tous les autres et rester dans la normalité de la société. Enfin un type mesurant plus de deux mètres, c'est pas ce qu'on appelle de la normalité. Présentant un tabouret voisin du sien, Kenshin l'invitait à prendre place à côté pour discuter comme deux bons vieux amis qui s'étaient perdus de vue. Ken' se débrouillait plutôt bien pour un homme qui n'avait pas adressait amicalement la parole à un autre être doué de parole et de raison.
Ken' reporta son attention sur le barman qui tendait toujours la main en direction de Kenshin pour lui octroyer l'addition, l'agent ne broncha pas tout simplement car il n'avait pas cette somme sur lui, il tenta une approche plus douce et sur le ton de l'excuse.
[Kenshin] "Ben... Si c'est bien ça votre nom, croyez-moi, je n'ai pas un centime sur moi sinon j'aurais payer votre note qui me paraît que salée, malgré le prix exorbitant, j'apprécie la tranquillité et je pense que... Euh... Pas trop mon style de aire des excuses, en gros, j'suis pas du genre à me tirer en courant lorsqu'on m'annonce la douloureuse aussi grande soit-elle, certes je roule pas sur l'or mais mon intention n'est de vous baiser comme vous pourriez le penser..."
Ken' sentant la tension augmentait au fur et à mesure des paroles préféra se taire plutôt que de continuer. Deux solutions lui vinrent à l'esprit : se faire payer la note par le géant en faisant plus amples connaissances pourquoi pas, il pourrait se créer un "ami" ou plutôt un compagnon de beuverie ou bien s'enfuir en sachant que ce même géant le chasserait. Kenshin se ravisa et préféra prendre la première option qui lui paraissait la plus juste au vue de son rôle en ce bas monde. D'un geste, Ken' ôta son masque en laissant découvrir un visage marqué par la guerre et par ses méfaits. Ses yeux gris étaient toujours emplis de jeunesse mais, étaient couverts par une tristesse continuelle. Il s'efforça de faire un sourire et entama la discussion avec son futur ami.
[Kenshin] "Euh... Mec, viens t'asseoir à côté de moi, d'après tes sapes, t'es un Marine, un Marine plutôt gradé. J'suis également un Marine, sauf que l'on a m'a affecté il n'y a que quelques jours dans East Blue. Entre confrères, faut bien se serrer les coudes, non ?"
Kenshin laissa de côté son intellect pour prendre le comportement du parfait sous-officier qui roule sa bosse dans la Marine. Le seul problème, c'est que Kenshin n'avait jamais su mentir car il gardait ce masque qui lui servait de protection. Un froncement de sourcils nerveux allait sûrement le trahir à moins que l'homme soit toujours sous les effets de l'alcool. En jetant un bref regard à Sam', il lui demanda un second verre de Saké pour Al' en précisant qu'il paierait la prochaine fois. Le barman grogna quelques paroles avant de s'exécuter.
[Kenshin] "Alors... Reste pas planter là, je t'ai dis de t'amener et parle-moi un peu de toi..."
Un sourire se dessina sur les lèvres de ce dernier en indiquant toujours le même tabouret. Quelle tournure allait prendre la suite des événements ? Cet homme deviendrait-il un ami ou un ennemi ?
[HRPG : Toujours désolé pour la daube...]
Bien que cela n’ait point vraiment été visible, Alheïri sentit une once de retenue de la part du mec masqué à qui il eut adressé la parole. Il secoua rapidement sa tête en se disant qu’il avait trop forcé sur l’alcool, et osa un regard vers Ben qui le barman, qui le regarda d’un œil critique, apparemment alarmé qu’un officier de la marine, puisse se laisser aller de la sorte par le biais de l’alcool. C’était peut être une première pour lui. S’il avait été dans ce monde militaire à priori agencé de manière stricte, il aurait bien vu que même certains hauts-officiers se laissaient parfois aller à l’alcool. Qui ne boirait pas avec la brise fraiche continuelle des différents océans ? Même le plus correct des marines, s’y laisserait aller, histoire d’avoir le sang chaud. C’était généralement comme ça que tous les marines tombaient dans l’alcool. Mais finalement, ce n’était pas aussi mal qu’on pouvait le penser, à part peut être les gueules de bois qu’on se chopait les lendemains. Enfin, toujours est-il que l’alcool, c’était vraiment le bien ; et c’est sur cette pensée futile, que son nouvel interlocuteur lui fit signe de venir s’asseoir près de lui, sans pour autant daigner sortir de son certain mutisme probablement causé par la vue sur la veste qu’arborait maladroitement Salem.
Une approche amicale mêlée à un certain culot. C’était assez bien tenté en tout cas. Ce n’était pas vraiment pour mentir, mais l’officier aimait ce genre de comportement. On sentait chez ce mec, une certaine maturité à n’ne point douter, même s’il paraissait quelques peu jeune. Le lieutenant-colonel n’était certes, pas vraiment vieux, mais considérait les personnes âgées de moins de 25 encore toute jeune. Peut être n’était ce pas le cas de son interlocuteur… S’il se trompait, Salem remettrait toute la faute sur ce masque bizarroïde, en plus de l’alcool qui venait à lui jouer des tours. Mais, pour un homme qui avait forcé dessus, il ne dandinait bizarrement plus, et s’hasarda même à effectuer un petit pas, histoire d’en être un peu sur. Mis à part ses yeux un peu tournoyants et son léger mal de tête, il allait se targuer de pouvoir s’enfiler un tonneau, quand le groupe de mots « coma éthylique » vint résonner dans sa tête. Le truc capable de vous faire abandonner rapidement quoi. De ce fait, il ne donnait pas cher de sa peau, si sa femme apprenait ce qui s’était passée, surtout qu’en tant que médecin, elle s’amusait parfois à le torturer. Des tournures de situations, pas forcement rigolotes pour notre protagoniste, qui se mit à déglutir en écoutant d’une oreille distraire, le mea-culpa de l’autre client. Un paumé du cul qui n’arrivait même pas à se payer ne serait ce que deux petits verres de saké. Il comptait sur quoi ? Sa force ? Sa ruse ? Tout son cinéma n’avait été alors qu’un leurre pour ne pas payer ne serait ce qu’un seul Berry ? Décidément, l’officier aura bien tout vu ici bas sur Terre, et son cerveau commençait à bouillonner de colère. Ce n’était pas pour dire, mais ce petit con venait vraiment de le déranger dans son sommeil pour de sales futilités… Futilités qui pouvaient le rendre fou, lui qui n’était pourtant susceptible, mais qui était toujours sous l’emprise malheureuse de l’alcool ingurgitée…
Ensuite, il eut ce mensonge auquel Salem ne crut pas de manière instinctive. La cerise sur un gâteau à moitié pourri. Mais qu’est ce qu’il nous faisait là ce gugusse ? Si le lieutenant-colonel était flemmard, il n’en demeurait pas moins qu’il était un poil prévenant lorsqu’il se déplaçait dans une quelconque base de son contingent. Durant ses heures de libres, il aimait éplucher les dossiers des différents soldats qui composaient une base, ce qui bien évidemment faisait parfois du tort aux officiers chargés de ladite base lorsqu’il repérait des anomalies qu’on ne devait laisser passer. De plus, sa mémoire d’éléphant ne lui faisait pas de défauts. Aucun des types de la prison de Logue Town n’avait de chevelure lactescente. Et quand bien même Salem était légèrement dans les vapes, ça au moins, il en était effectivement sur. Malencontreusement pour lui, le fait de trop réfléchir sur le coup, et les insistances de l’autre bonhomme qui le prenait pour un con, lui donnaient le tournis au fur et à mesure que les minutes s’égrenaient. Il posa son cul sur sa table donc, et se mit à frotter ses yeux de manière enfantine et répétitive. Il empoigna sa tête dans toute sa paume droite, et murmura un petit « J’arrive » à son interlocuteur, avant de soupirer. Mieux valait qu’il ne force pas trop sur les efforts, qu’ils soient physiques ou psychologiques. C’est une minute plus tard, après son chuchotement qu’il se leva enfin de sa table. Sans trop d’efforts notables et en marchant de manière droite, Salem réussit à rejoindre ledit marine, avant de prendre place sur le siège à côté de lui. Son visage vu de près lui confirmait son doute : Le gosse lui mentait grossièrement…
• Depuis quand les marines se promènent-ils sans leurs uniformes… ? T’as perdue le tien où quoi… ? Énonça soudainement Salem, de manière assez silencieuse, dégagée…
Le barman qui avait apparemment compris le truc, commença à rire bruyamment, tandis que Salem avec un petit sourire sortit de la poche de son pantalon, un portefeuille noir qui grouillait de Berrys. Il fit sortir une liasse de billets, et s’attela à dire à un Ben mort de rire qu’il assura les deux notes, que ce soit pour lui que pour le petit masqué. Lorsque le quadragénaire prit son argent, Salem lui commanda alors un verre d’eau minérale, ce qu’il partit chercher ensuite dans une autre pièce, toujours sous de rires. Salem en le regardant partir, soupira une énième fois, et empoigna de nouveau son visage, avant de lancer un autre regard à son interlocuteur. S’il voulait jouer, ils allaient jouer. Bien sur, Salem n’étant pas de nature méchante, ni forcement bourrine n’allait pas vouloir lui flanquer une correction. Juste le coincer par les mots, histoire qu’il admette lui-même qu’il n’était point marine. Il aurait de ce fait au moins, l’honneur d’être franc, et pourquoi pas reconnaissant pour sa note que Salem avait réglée. N’était-ce pas la son but flagrant et premier, caché derrière une invitation improvisé ? C’est poussant le verre de saké qu’il lui avait offert, que notre lieutenant-colonel se mit donc à argumenter avec son petit menteur marine…
• T’as du cran pour me parler de la sorte et me tutoyer, alors que t’es même pas un officier… Et tu me demandes de parler de moi ? Avant que je te fasse cet honneur, faudrait p’être que tu te présentes convenablement à ton supérieur non… ? Alors petit, c’est quoi ton nom ?
Une approche amicale mêlée à un certain culot. C’était assez bien tenté en tout cas. Ce n’était pas vraiment pour mentir, mais l’officier aimait ce genre de comportement. On sentait chez ce mec, une certaine maturité à n’ne point douter, même s’il paraissait quelques peu jeune. Le lieutenant-colonel n’était certes, pas vraiment vieux, mais considérait les personnes âgées de moins de 25 encore toute jeune. Peut être n’était ce pas le cas de son interlocuteur… S’il se trompait, Salem remettrait toute la faute sur ce masque bizarroïde, en plus de l’alcool qui venait à lui jouer des tours. Mais, pour un homme qui avait forcé dessus, il ne dandinait bizarrement plus, et s’hasarda même à effectuer un petit pas, histoire d’en être un peu sur. Mis à part ses yeux un peu tournoyants et son léger mal de tête, il allait se targuer de pouvoir s’enfiler un tonneau, quand le groupe de mots « coma éthylique » vint résonner dans sa tête. Le truc capable de vous faire abandonner rapidement quoi. De ce fait, il ne donnait pas cher de sa peau, si sa femme apprenait ce qui s’était passée, surtout qu’en tant que médecin, elle s’amusait parfois à le torturer. Des tournures de situations, pas forcement rigolotes pour notre protagoniste, qui se mit à déglutir en écoutant d’une oreille distraire, le mea-culpa de l’autre client. Un paumé du cul qui n’arrivait même pas à se payer ne serait ce que deux petits verres de saké. Il comptait sur quoi ? Sa force ? Sa ruse ? Tout son cinéma n’avait été alors qu’un leurre pour ne pas payer ne serait ce qu’un seul Berry ? Décidément, l’officier aura bien tout vu ici bas sur Terre, et son cerveau commençait à bouillonner de colère. Ce n’était pas pour dire, mais ce petit con venait vraiment de le déranger dans son sommeil pour de sales futilités… Futilités qui pouvaient le rendre fou, lui qui n’était pourtant susceptible, mais qui était toujours sous l’emprise malheureuse de l’alcool ingurgitée…
Ensuite, il eut ce mensonge auquel Salem ne crut pas de manière instinctive. La cerise sur un gâteau à moitié pourri. Mais qu’est ce qu’il nous faisait là ce gugusse ? Si le lieutenant-colonel était flemmard, il n’en demeurait pas moins qu’il était un poil prévenant lorsqu’il se déplaçait dans une quelconque base de son contingent. Durant ses heures de libres, il aimait éplucher les dossiers des différents soldats qui composaient une base, ce qui bien évidemment faisait parfois du tort aux officiers chargés de ladite base lorsqu’il repérait des anomalies qu’on ne devait laisser passer. De plus, sa mémoire d’éléphant ne lui faisait pas de défauts. Aucun des types de la prison de Logue Town n’avait de chevelure lactescente. Et quand bien même Salem était légèrement dans les vapes, ça au moins, il en était effectivement sur. Malencontreusement pour lui, le fait de trop réfléchir sur le coup, et les insistances de l’autre bonhomme qui le prenait pour un con, lui donnaient le tournis au fur et à mesure que les minutes s’égrenaient. Il posa son cul sur sa table donc, et se mit à frotter ses yeux de manière enfantine et répétitive. Il empoigna sa tête dans toute sa paume droite, et murmura un petit « J’arrive » à son interlocuteur, avant de soupirer. Mieux valait qu’il ne force pas trop sur les efforts, qu’ils soient physiques ou psychologiques. C’est une minute plus tard, après son chuchotement qu’il se leva enfin de sa table. Sans trop d’efforts notables et en marchant de manière droite, Salem réussit à rejoindre ledit marine, avant de prendre place sur le siège à côté de lui. Son visage vu de près lui confirmait son doute : Le gosse lui mentait grossièrement…
• Depuis quand les marines se promènent-ils sans leurs uniformes… ? T’as perdue le tien où quoi… ? Énonça soudainement Salem, de manière assez silencieuse, dégagée…
Le barman qui avait apparemment compris le truc, commença à rire bruyamment, tandis que Salem avec un petit sourire sortit de la poche de son pantalon, un portefeuille noir qui grouillait de Berrys. Il fit sortir une liasse de billets, et s’attela à dire à un Ben mort de rire qu’il assura les deux notes, que ce soit pour lui que pour le petit masqué. Lorsque le quadragénaire prit son argent, Salem lui commanda alors un verre d’eau minérale, ce qu’il partit chercher ensuite dans une autre pièce, toujours sous de rires. Salem en le regardant partir, soupira une énième fois, et empoigna de nouveau son visage, avant de lancer un autre regard à son interlocuteur. S’il voulait jouer, ils allaient jouer. Bien sur, Salem n’étant pas de nature méchante, ni forcement bourrine n’allait pas vouloir lui flanquer une correction. Juste le coincer par les mots, histoire qu’il admette lui-même qu’il n’était point marine. Il aurait de ce fait au moins, l’honneur d’être franc, et pourquoi pas reconnaissant pour sa note que Salem avait réglée. N’était-ce pas la son but flagrant et premier, caché derrière une invitation improvisé ? C’est poussant le verre de saké qu’il lui avait offert, que notre lieutenant-colonel se mit donc à argumenter avec son petit menteur marine…
• T’as du cran pour me parler de la sorte et me tutoyer, alors que t’es même pas un officier… Et tu me demandes de parler de moi ? Avant que je te fasse cet honneur, faudrait p’être que tu te présentes convenablement à ton supérieur non… ? Alors petit, c’est quoi ton nom ?
Kenshin après son coup de bluff visiblement mal mené attendait une réponse de l'ivrogne. L'homme n'avait pour l'instant prononcé que deux mots avec pénibilité, les effets de l'alcool ne s'estompaient pas et Kenshin pouvait mettre l'état de l'homme en sa faveur. À moins que l'autre mentait également en prétendant être soûl. Plusieurs sentiments se dessinèrent sur le visage du type avant de disparaître quelques secondes plus tard, apeuré puis amusé par son comportement, Kenshin réprima un rire puis observa l'homme s'avançait avec difficulté à sa rencontre en prononçant dans un grognement des mots inintelligibles. Il se mettait à parler avec lui-même ? Étrange, toujours dans la même position, Ken' s'efforçait d'analyser au maximum son vis-à-vis pour découvrir ses intentions, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Enfin, après une longue pause, le type ouvrit la bouche dans le but de s'adresser à Kenshin, à l'ouverture son orifice buccal, des effluves d'alcool emplirent le bar, prît d'une légère nausée, Ken' se détourna et respira avec la bouche en espérant amoindrir les senteurs qui lui montaient au crâne.
[Inconnu] • Depuis quand les marines se promènent-ils sans leurs uniformes… ? T’as perdue le tien où quoi… ?
La première pensée qui vint à l'esprit de Kenshin était la honte et la colère, il était coléreux car il venait de se piéger à son propre jeu en prétendant faire partie de la Marine, que faire ? Pousser la bêtise jusqu'au bout ou simplement sortir un autre mensonge en risquant de se faire découvrir une nouvelle fois, l'homme ne serait sûrement pas aussi clément que cette foi-là et emploierait sûrement sa force. Kenshin préféra faire retomber la pression en avouant partiellement son mensonge sans pour autant lui avouer qu'il faisait partie du Cipher Pol 9. Un bruyant rire mit un terme à ses réflexions, Bob ou Ben ou Bill... Le prénom ne lui revenait pas. En tout cas le barman dans un instant complice avec le géant rigolait de tout son soûl... Soûl, non, Ken' ne l'était pas cependant il partait en tout sens, sûrement pour couvrir son stress grandissant... Cet éclat de rire était un élément perturbateur comme dans tous les récits et Kenshin n'arrivait pas à rétablir le cours normal de la discussion... Ne laissant guère le temps à Kenshin de pouvoir se défendre, le présumé Marine se lança dans une petite agression verbale histoire de déstabiliser Kenshin...
[Inconnu] "• T’as du cran pour me parler de la sorte et me tutoyer, alors que t’es même pas un officier… Et tu me demandes de parler de moi ? Avant que je te fasse cet honneur, faudrait p’être que tu te présentes convenablement à ton supérieur non… ? Alors petit, c’est quoi ton nom ?"
L'inconnu avait en partie raison car Kenshin s'était permis de lui demander son identité sans pour autant décliner la sienne... L'agent entama tout d'abord une première argumentation puis viendrait al seconde quand il trouverait les idées au fil de ses paroles.
[Kenshin] " Ah oui... Si je fais partie de la Marine ? Non, je n'en fais pas partie, je n'en fais plus partie devrais-je plutôt dire... Mais une petite question me titille... Et vous ? Qui me dit que vous n'avez pas fracasser un mec de la Marine de votre corpulence pour pouvoir infiltrer incognito la Marine ? Donc avant de vous lancer dans un interrogatoire improvisé, je pourrais très bien faire preuve de la même suspicion à votre égard..."
Kenshin finit son élocution dans un sourire qu'évidemment l'autre ne pouvait entrevoir... C'était maintenant au tour de la seconde attaque qu'avait si finement placé son adversaire... Cette joute verbale était des plus intéressantes car son adversaire, même dans un état second lançait de fabuleux calembours saupoudrés d'une ironie plaisante à entendre. Kenshin s'éclaircit la voix tel un castrat se préparant à pousser la chansonnette... Castrat... Quel nom de merde pour un type à la voix aigüe, ne préférant pas savoir d'où provenait ce nom, Kenshin déballa un second contre.
[Kenshin] "Petit... c'est un bien beau surnom pour un homme de mon gabarit, j'apprécie votre boutade cependant je ne permets à personne, de quelque camp soit-il de me qualifier d'un surnom pareil... Il est vrai que je suis jeune mais je maîtrise la langue à la perfection et mes connaissances sont plus qu'honorables... Le fait de vous avoir tutoyer était également déplacé ce qui n'est pas dans mon habitude mais je préfère me situer au même niveau de mon interlocuteur pour le comprendre. Il est vrai que je ne me découvre jamais en premier car je suis un homme qui n'est pas habitué à la compagnie d'autres personnes. Considérez que d'avoir tenté une approche est déjà un exploit venant de ma part. Alors voyons voir, pour commencer, je m'appelle Kenshin Onozuke, j'ai vingt-deux ans, je suis originaire de l'archipel des Orgao, un lot d'îles trônant au beau milieu d'East Blue. J'ai fait partie quatre ans de la Marine avant de m'en retirer, dorénavant, je fais partie d'une cellule secrète du gouvernement, c'est tout ce que je peux vous dire pour l'instant. En espérant que cela vous ai suffi et maintenant, c'est à vous...
L'odeur couplé à tant de paroles débitées en si peu de temps le faisait légèrement tressaillir, l'odeur était insoutenable et ce dernier sentait bien que ses capteurs sensoriels étaient à leur maximum. Comme pour se donner de l'oxygène, Ken' battit des mains pour créer une brise légère tout autour de lui. Ce comportement masquait un véritable stress car il ne parlait que très rarement à des inconnus, qui plus est des ivrognes dotés d'une intelligence plutôt grande.
- Le rat était prit au piège. Et cela se démontra très rapidement. Le soi-disant marine commença à avouer les faits, dans une tonalité qui s’avérait assez sincère ma foi. Quoiqu’il n’avait sans doute pas totalement menti. Un ancien marine hein... Il espérait que ce ne soit pas faux, en auquel cas, il se mentait à lui-même, puisqu’il n’avait rien à prouver au protagoniste qui s’en fichait un peu. Salem de ses diverses expériences et de son âge un peu avancée, en avait vu de toutes les couleurs dans la vie. Et quand bien même il était foncièrement en état d’ébriété, il avait toujours cette certaine contenance qui lui permettait de discerner le bien du mal, ou le vrai du faux. Ne lui demandez jamais comme il s’arrangeait pour se débrouiller ainsi, parce que cela serait une perte de temps. En fait, lui même ne le savait pas vraiment depuis le jour où il s’était saoulé pour la première fois, essayant de dépasser ses limites. Limites justement qu’il n’aurait pas du franchir aujourd’hui… Parce qu’en pensant à la gueule de bois qu’il aurait demain, il avait déjà un mal de tête effroyable… Par la suite, le lieutenant colonel se tapit toujours dans son mutisme, lorsque le petit continua à argumenter. Pourquoi voulait-il renverser la tendance ? D’ailleurs, était-ce vraiment son problème si Salem avait vraiment fait cela… ? N’était-il pas celui qui avait failli se coincer dans son propre mensonge ? Douter du fait qu’il était lieutenant-colonel ? Tellement de questions rationnelles, que c’était tellement d’une bêtise sans précédents. Fallait dire qu’on se mettrait dès lors à éclater de rire. Malheureusement, ou peut être pas, l’officier de la marine n’était pas vraiment en état de s’offrir le luxe de se moquer de quiconque. Il n’avait même pas la foi de le faire. Sa mâchoire s’était complètement serrée de sorte à lui éviter d’accentuer le mal dont il souffrait, de fendre son crane en deux. Même s’il trouvait que la situation était un brin amusant. C’est pourtant en soupirant de lassitude qu’il posa ses coudes sur le bar. Sans vraiment avoir toujours l’envie de répondre, il posa sa tête entre ses deux paumes, de sorte à ce qu’elle forme un support notable. Ses yeux se noyaient profondément dans la pièce sombre d’au fond où son ami était parti chercher un verre d’eau pour lui. Il entendait toujours ses pas, et le rire qu’il débitait s’intensifier encore. Apparemment, il avait encore entendu les aveux du dénommé ex-marine, et celui-ci passait pour un bouffon à ses yeux plus qu’autre chose…
La suite des évènements qui se succédaient rapidement dans le bar, prit une autre tournure assez baroque. Et, fallait bien avouer que Salem en était sidéré. Il semblait tellement avoir tapé l’égo de son compagnon d’infortune que celui-ci recommença à converser. En fait, c’était toujours mieux ainsi pour un officier bourré qui n’avait même plus envie de s’exprimer, et dont la gueule sentait affreusement le rhum. De toute façon, il n’aurait pas eu vraiment le temps de le faire. Le jeune mettait un doigt d’honneur à réhabiliter ceci ou cela. Son intention était noble en tout cas. Peu de personnes pouvaient se targuer de faire comme lui. Habituellement, les menteurs s’évertuaient à fuir, une fois prit au dépourvu. Lui, était quand même resté, et continuait toujours de parlementer. Ou peut être, avait-il suffisamment confiance en sa force physique, si besoin était ? A croire que Salem touchait dans toujours dans le mil. Car, à la seconde près qui suivit, Kenshin de son nom ou prénom, et peu importait sur le moment, avouait qu’il faisait partie d’une organisation secrète du gouvernement. De la part d’un mec tel quel, qui se disait faire partie d’une affiliation au gouvernement, ce n’était pas tellement discret de sa part. Mais en même, Salem pouvait-il lui en vouloir ? Point du tout. Les marines étaient de toute façon au courant de l’existence des différents Cipher Pol. Cependant, tous ne savait qu’il existait une équipe qui avait le monopole d’Enies Lobby. Le CP9. A cette pensée, l’héritier des Fenyang pensa à une femme de cette organisation, qu’il connaissait très bien. La plantureuse Bara Emi. Combien de fois, ils avaient fait des concours d’alcool ces deux là ? Il n’avait plus compté depuis belle lurette, surtout quand cela finissait par le tripotage de gros obus qui formait sa poitrine affriolante. Ouais, elle était canon cette petite fille, et quand Salem y repensait vraiment, et si ses pensées étaient juste, il en avait véritablement de la chance ce gugus. Avoir Bara Emi dans son équipe, c’était assimilable au paradis même. D’ailleurs, il fallait qu’elle passe un jour dans son lit celle là. Histoire qu’il lui montre comment les marines sans la maitrise du rokushiki pouvaient être aussi costauds…
‘Fin, c’est quand il vit un verre d’eau devant lui, que Salem comprit que Ben était revenu avec sa commande. De manière dextre, Salem passa une main dans sa chemise blanche, et en sortit sa carte d’identité, ainsi que sa carte d’officier de la marine. Papiers administratifs qu’il déposa juste devant maskman. Il n’aimait pas vraiment se justifier, mais c’était toujours bon que de fermer le clapet d’un mec qui avait osé lui mentir.
• Quoi… ? Tu regardes pas… ? Où tu vas encore me sortir qu’ils sont falsifiés c’est ça ? Tu peux bien appeler n’importe quel marine ici, qui te dira réellement qui je suis…
Ben afficha un sourire moqueur, et repartit astiquer ses verres pendant que Salem passa son bras droit sur les épaules de Kenshin, de manière affective. Il savait intérieurement, qu’il allait le retirer, mais qu’importe. Tranquillement donc, Alheïri prit son verre d’eau qu’il porta à sa bouche. Il en but la moitié, et s’amusa soudainement à verser la moitié sur son visage, histoire de remettre ses idées en place. Non sans avoir attisé la colère de Monsieur Ben, à qui il fit un gros sourire grossier, l’air franchement pas désolé. Façon, il aimait bien le taquiner, ce barman qu’il trouvait rigolo. Enfin, le lieutenant-colonel reporta son attention sur le jeune Kenshin, à qui il se remit à parler…
• Une organisation secrète… ? Si c’est le CP9, ne t’en fait pas. Les officiers connaissaient bien cette section… Ça prouve bien que tu as une certaine puissance, et un mec à exécuter dans les parages non ? Et puis, tu dois bien connaitre Bara Emi… Ouais ouais, la fille aux gros seins qu’on peut jamais toucher là… J’ai bien envie d’me la faire… T’aurais pas un topo pour moi ?