Bringueballée, usée, abusée, je suis une Reine, je suis forte. Puissante sur ce vaste terrain bigarré, cruelle presque, mais encore plus terrible lorsque c’est à Elle que je sers. Alors qu’elle se targue de vouloir m’imiter, elle ne peut que disparaître dans mon ombre. Pauvre petite fille qui tente de rejoindre ce pays des grandes dames, tu n’es qu’un pion insignifiant sur le sol de ma grandeur.
Tu peux te mouvoir Louise, toujours l’ombre du Roi pèsera sur toi. Toi, pauvre folle en quête d’une majesté qui jamais ne sera tienne. Regarde-moi, petite idiote. Admire-moi. Déteste-moi. Nous ne serons jamais égales, tu le sais. Prendre ma place sur un plateau ne fera jamais de toi une Reine. As-tu jamais renversé aucun roi ? Comment le pourrais-tu lorsque tu la laisses te détruire ?
Tu es lâche. C’est un fait. Mais tu es également faible.
C’est répugnant.
Pauvre souillon indigne, comment peux-tu seulement oser te montrer alors que tu es incapable de résister à l’incandescence de son regard ? Tu ne t’es pas seulement liée à elle. Tu t’y es attachée. Enchaînée. A chaque pas que tu fais, ces entraves t’épuisent et marquent ta chair à vif, brident ton esprit. Quand ton regard ensorceleur se pose sur une prochaine conquête, n’est-ce pas son sourire à elle que tu vois ? Lorsque tes mains dessinent les formes d’un amant, ne sens-tu pas le galbe des seins de Wakajini ?
Tu l’aimes. C’est dégoûtant.
Crois-tu vraiment encore pouvoir le nier ? Même Hisoka l’a deviné d’un regard. Tu aurais dû la tuer. Pour toi, pour elle. A mesure que tu t’approches d’elle, c’est de ton Roi que tu t’éloignes. Comment pourras-tu rattraper William si tu te fais traîner en arrière par une vengeance qui n’est pas la tienne. Qu’a fait Hisoka sinon te montrer ta faiblesse ? Cet homme, ce révolutionnaire abhorré, il t’a fait un cadeau, Louise. Un cadeau plus précieux que ce que tu ne pourras jamais recevoir. Et toi, imbécile heureuse, tu l’as refusé.
Un mois déjà que tu es repartie avec elle. Un mois entier durant lequel rien n’a changé. Tu n’as cessé de te perdre dans les incertitudes de ton propre esprit. Et moi, moi je vois tout ça. Tu n’es plus une reine, Louise. Tu as été renversée. Tu as perdu.
Tu peux te mouvoir Louise, toujours l’ombre du Roi pèsera sur toi. Toi, pauvre folle en quête d’une majesté qui jamais ne sera tienne. Regarde-moi, petite idiote. Admire-moi. Déteste-moi. Nous ne serons jamais égales, tu le sais. Prendre ma place sur un plateau ne fera jamais de toi une Reine. As-tu jamais renversé aucun roi ? Comment le pourrais-tu lorsque tu la laisses te détruire ?
Tu es lâche. C’est un fait. Mais tu es également faible.
C’est répugnant.
Pauvre souillon indigne, comment peux-tu seulement oser te montrer alors que tu es incapable de résister à l’incandescence de son regard ? Tu ne t’es pas seulement liée à elle. Tu t’y es attachée. Enchaînée. A chaque pas que tu fais, ces entraves t’épuisent et marquent ta chair à vif, brident ton esprit. Quand ton regard ensorceleur se pose sur une prochaine conquête, n’est-ce pas son sourire à elle que tu vois ? Lorsque tes mains dessinent les formes d’un amant, ne sens-tu pas le galbe des seins de Wakajini ?
Tu l’aimes. C’est dégoûtant.
Crois-tu vraiment encore pouvoir le nier ? Même Hisoka l’a deviné d’un regard. Tu aurais dû la tuer. Pour toi, pour elle. A mesure que tu t’approches d’elle, c’est de ton Roi que tu t’éloignes. Comment pourras-tu rattraper William si tu te fais traîner en arrière par une vengeance qui n’est pas la tienne. Qu’a fait Hisoka sinon te montrer ta faiblesse ? Cet homme, ce révolutionnaire abhorré, il t’a fait un cadeau, Louise. Un cadeau plus précieux que ce que tu ne pourras jamais recevoir. Et toi, imbécile heureuse, tu l’as refusé.
Un mois déjà que tu es repartie avec elle. Un mois entier durant lequel rien n’a changé. Tu n’as cessé de te perdre dans les incertitudes de ton propre esprit. Et moi, moi je vois tout ça. Tu n’es plus une reine, Louise. Tu as été renversée. Tu as perdu.
Dernière édition par Louise Mizuno le Lun 25 Nov 2013 - 1:33, édité 5 fois