>> Senkei
Age: 20 Sexe : Homme Race : Humain Métier : Vagabond ? Explorateur ? Groupe : Pirate But : Se trouver un but ? Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Équipements : 2 épées qui feront l'objet d'une demande particulière de création d'arme après ma création (et une quête en flashback) Codes du règlement (2) : Parrain : Howard Prince et Lion (à qui vous devez mon retour) ou moi-même. Ce compte est-il un DC ? : non, le compte Alex Cole peut-être supprimé. C'est un changement de personnage, pas un DC. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Red a autorisé le changement de personnage. |
>> Physique, Psychologie et Biographie Ma chère sœur, Cela fait cinq ans que je suis parti de la maison aujourd'hui. Tu devrais recevoir cette lettre peu après tes 10 ans, alors je commence par te souhaiter un bon anniversaire. Cependant, la suite de la lettre ne sera pas d'un ton aussi léger. Je t'écris petite sœur, après ces années de voyages, en me disant qu'aujourd'hui tu as le droit de savoir. Je ne suis pas ton frère biologique. Je ne sais pas si tu te souviens vraiment de moi, tu n'avais que cinq ans quand je suis parti, mais si tu as quelques souvenirs, tu dois te rappeler que je n'ai rien en commun avec "nos" parents. Papa était petit et trapu, Maman petite et fine, tout deux ont les cheveux noirs. J'ai bien sûr un peu changé depuis que je suis parti de la maison, il faut dire que je viens de fêter mes 20 ans, mais je suis resté à quelques détails le même, après avoir fini ma croissance. Grand, les épaules larges, les mains massives, les bras musclés, aiguisés pour le combat. Les jambes élancées. Je suis encore plus souple et agile qu'il y a cinq ans. Le teint pâle et les cheveux blonds, que j'ai coupés d'ailleurs, me différencient des parents. En effet, je ne suis pas de Water Seven. Contrairement aux parents nés et ayant vécu dans la cité aquatique toute leur vie, je ne suis pas un enfant d'ici. Fier, arrogant, à la démarche agressive, je suis le digne héritier du couple de pirates qui m'a abandonné sur l'île il y a maintenant 20 ans. Je suis au passage, petite sœur, désolé de t'apprendre que j'ai coupé les longs cheveux que tu adorais coiffer, mais c'était plus pratique pour me battre et aussi plus séduisant auprès de la gent féminine, déjà attirés par mon sourire charmeur et mes yeux bleus comme la mer... Cette mer qui m'a appelé. Surement était-ce écrit dans mes gènes. Ce goût de l'aventure, du risque, ainsi que cet amour de la baston, je les ai toujours eus. Et cela aussi, père ne l'a jamais compris. J'ai très tôt remarqué que je n'avais rien en commun avec lui. Lui l'honnête marchand, si cultivé face à son fils, qui a toujours préféré sécher la plupart des cours pour glander près du port ou piller les confiseries. Son fils si vulgaire, si éloigné dans son attitude et dans son langage de tous ces bourgeois et marchands de Water Seven. Son fils qui, à l'âge de cinq ans, escaladait les plus hautes structures de la cité, parce que, et je me cite, "j'étais sur d'avoir une vue imprenable sur la mer d'ici". Ce même fils qui la nuit ou les jours de repos, quand personne n'y travaillait, partait de la maison pour aller explorer les bateaux en constructions au chantier naval de la Galley-La Company et jouer au capitaine des heures durant, en rêvant du jour où j'aurais mon propre navire. C'est d'ailleurs là-bas que je me suis fait cette énorme cicatrice sur le torse. Le jour où j'ai réellement voulu décrocher un navire pour partir. Je n'avais alors que huit ans à l'époque, les deux énormes chaînes qui retenaient le navire au chantier m'étaient tour à tour tombées dessus, avant que le navire ne s'effondre et se brise dans un fracas immense. D'ailleurs casser des bateaux est une de mes spécialités qui n'a vraiment pas changé... s'il y a quelque chose que mes parents biologiques ont oubliés de me céder, en tant que pirates, c'est un sens de l'orientation et des compétences en navigation. J'ai cassé ma 17e barque de l'année sur des récifs aujourd'hui et j'ai pu atteindre cette île uniquement en terminant à la nage, heureusement que je n'étais pas très loin des côtes. Autant dire que je vais y rester bloqué quelques temps avant de pouvoir reprendre la mer. Car oui, cela non plus n'a pas changé, je suis toujours aussi dépensier, dès que je gagne un peu d'argent je le dépense aussitôt, il faudrait que je pense un jour à mettre de côté pour m'acheter des vêtements ou un vrai navire, si toutefois des navires résistants aux récifs, rochers et autres accidents pouvant survenir en mer existent, sinon je doute que ce soit un bon investissement. Pour les vêtements en revanche il faudrait vraiment que j'y pense. Je n'ai à ma disposition que trois tenues, dont la seule différence est leur état d'usure déterminé en fonction du nombre de combats auxquels j'ai participé. Trois simples pantalons amples de combats, blancs et je ne compte plus les heures que j'ai passé à essayer de les rafistoler avec le peu de connaissances que j'ai en couture. Trois pantalons et pas de haut, mon dernier a été complètement déchiré lors d'une baston épique. Je me balade toujours torse nu mais je dois certainement être originaire de quelque part sur North Blue, je n'ai pas l'impression de craindre le froid. La vie n'est pas toujours facile sans beaucoup d'argent mais j'envisage de retourner sur Grand Line sous peu, mer sur laquelle se trouve Water Seven, j'envisage de visiter toutes ces îles qui, d'après les légendes, regroupent suffisamment de richesses pour vivre cent vies. En attendant ma vie, c'est plutôt fauche pour les repas et nuits à la belle étoile. Malgré ça,ma vie est vraiment cool depuis que j'ai pris la mer, après avoir pendant si longtemps joué le rôle du garçon qui fait semblant d'étudier le commerce, je suis à présent libre de vivre ma vie comme je l'entends. J'explore le monde, j'ai d'ailleurs fait un détour par les blues, le navire de transport que j'ai emprunté en partant de Water Seven m'ayant amené jusque là. Je suis aujourd'hui toujours un aventurier solitaire et même si j'ai par endroits rencontré quelques compagnons de fortune, je n'ai jusqu' ici, rencontré personne qui ne partage mon périple pour plus d'une aventure, de simples alliés de circonstance en somme. Oui, je suis toujours ce type arrogant incapable de se faire des amis parce qu'il préfère se battre avec eux pour voir si il est le plus fort. J'ai profité des nombreux combats auxquels j'ai participé jusqu'à présent pour m'améliorer dans mon style d'épéiste à deux mains et je me débrouille plutôt pas mal dans le combat à main nues également. Je te raconterais surement certaines de mes aventures plus en détail dans d'autres courriers si tu le désires, mais je dois pour l'heure me mettre en quête d'un endroit où passer la nuit. Tu dois désormais comprendre pourquoi je suis parti ce jour-là. Papa refusait de me laisser partir, lui qui me voyait déjà reprendre la boutique. C'est pour cela que tu dois avoir le souvenir d'un départ brutal, j'en suis désolé. J'aimerais surtout qu'à la lecture de cette lettre, tu ne penses pas que je sois parti à la recherche de ma famille biologique ou parce que je voulais faire comme mes vrais parents. Je suis mon propre chemin, qui m'indique de prendre la mer depuis mon plus jeune âge. Tu es à mes yeux ma seule famille et je n'oublierais pas la promesse que je t'ai faite lors de mon départ... je reviendrais te voir. Ton grand frère, Senkei. >> Test RP Salut petite sœur, Dans ma dernière lettre je te disais que quand j'aurais plus de temps je te raconterais mes aventures plus en détail. Je suis embarqué clandestinement dans un navire dont j'ignore la destination, alors je vais en profiter pour t'en raconter une, une épique et sensationnelle. Installe-toi confortablement et prépare-toi à lire l'incroyable histoire de la première fois où j'ai vraiment frôlé la mort... J'avais quitté Water Seven depuis environ un mois. Je n'avais plus le moindre sou en poche alors je m'étais engagé dans une mission de chasse au trésor avec une bande de gars, composé principalement de pirates de petits calibres et d'un menuisier, Mick, dont l'affaire était en faillite, prêt à tout pour continuer à faire vivre sa famille. Peut-être était-ce parce qu'il ne représentait ni un rival, ni un challenge, ne sachant pas se battre, mais je me surpris à apprécier cette personne. Évidemment pour les autres c'était différent, j'avais même envisagé de me battre contre eux à la fin pour ne pas avoir à partager le trésor. Malheureusement le plan n'avait pas bien tourné, nous nous étions retrouvé avec la marine sur le dos très rapidement et après une courte bataille sur la plage, nous décidions devant leur nombre de battre en retraite au navire de l'un des pirates. Le responsable de la mission était blessé. Un des pirates me cria : - T'es de Water Seven, prends les commandes du navire ! Dans la précipitation de la fuite, j'avais oublié de les prévenir que venir d'une île réputée pour ses chantiers navals et ses navires, n'étaient pas gage d'une bonne navigation. Heureusement Mick était là pour corriger mes erreurs : il réparait le navire aussi vite que je tentais de le détruire. Nous nous échappâmes rapidement du port malgré le bâtiment de la marine qui nous suivait. Mais nos déboires continuaient lorsque que la tempête se leva. J'étais incapable de diriger l'embarcation, chaque caillou dans la mer était un obstacle pour moi face au vent. Le menuisier s'affairait à la cale, posant une réparation de fortune sur chaque coup que notre bateau recevait. Le vent se calma. Une seconde trop tôt je m'écriai : - On a vaincu la tempête !!! Beaucoup trop tôt. La foudre frappa le mât qui s'effondra tout en prenant feu, malgré la pluie qui continuait de tomber. Le feu se propageait sur le navire, certains des hommes ont sauté à l'eau, d'autres y ont été jetés par la secousse ressentie, au moment où nous avons heurté d'énormes rochers brisant ainsi notre gouvernail. Nous ne pouvions plus rien faire, le bateau était maintenant propulsé de rocher en rocher, frappant chacun d'entre eux à une vitesse folle. Il n'y avait plus qu'à attendre... attendre que la coque se brise définitivement. Un grand craquement se fît entendre, je fermais les yeux, attendant de sombrer avec ce navire que j'avais été incapable de diriger. Je les rouvris allongé sur ce qui semblait être un reste du bateau que j'avais coulé. Je tournai la tête pour découvrir un corps ensanglanté à côté de moi... le menuisier. J'essayai de me lever... une douleur aux côtes m'empêcha de le faire. Je me redressai avec peine, m'adossant à une malle en bois derrière moi. La tête droite, je pus enfin lancer un regard autour de moi. Nous étions quatre sur le navire. Je tendis le bras pour prendre le pouls de Mick. Inconscient, mais vivant. L'un des pirates se tourna vers moi. - Ça y est t'es réveillé ? La bouche pâteuse m'empêcha de répondre. - Tu nous as mis sacrément dans la merde. Si le menuisier ne t'avait pas sauvé, tu serais au fond de la mer maintenant. - Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?, murmurais-je. - Il s'est fait frapper de plein fouet par une poulie alors qu'il était en train d'essayer de sauver le navire. Je baissais les yeux pour me rendre compte qu'il avait le crochet d'une poulie plantée dans l'estomac. La blessure paraissait grave et lui avait fait perdre énormément de sang. Une douleur aiguë me lançait toujours sur le flanc droit. Je passais ma main sur mes côtes pour en compter au moins quatre cassés. Mon estomac lança un grondement sourd qui fit réagir les deux hommes. - Il va falloir attendre un peu pour manger. On n'a pas beaucoup de vivres. - Et comme tu nous as perdu en plein milieu de la mer sans Terre en vue, sans aucun instrument de mesure, ni boussole, on ignore quand on rentrera au port. J'ouvrais la malle pour en effet découvrir le peu de ressources dont nous disposions : deux fruits dans un état tellement avancé dans le processus de pourrissement que j'étais incapable de déterminer s'il c'étaient des pommes ou des pêches, ainsi qu'un sac de riz. Il faudrait en effet rationner tout ça. Je découvris également un peu de matériel médical. - L'un de vous sait-il se servir de ça ? Aucune réponse. Tant pis, malgré mes connaissances limitées de la médecine, pour ne pas dire inexistantes, il faudrait que je prenne soin moi-même du menuisier. J'étais responsable de ce qu'il lui était arrivé. J'avais extrait le crochet et tentais de lui faire quelques sutures. L'un des deux pirates m'interrompis. - Ce que tu fais ne sert à rien. Il est condamné. Sans possibilité de le désinfecter et sans nourriture conséquentes et saines, il va chopper toutes les infections du monde... - Et ce serait mieux de le manger avant, enchaîna le second. - Le manger ? Je me redressais, oubliant la douleur. - Tu as vu la nourriture qu'on a ? Du riz cru et des fruits pourris. Il vaut mieux prévoir. Et prévoir ça veut dire manger les faibles avant qu'ils ne choppent des infections qui nous tueront aussi. Il me fallait une idée pour sauver l'homme. J'avais du mal à imaginer qu'on puisse envisager de manger un humain en temps normal, alors un auquel je m'étais attaché et dont j'étais responsable de l'état, c'était hors de question. Pour une fois que je sympathise avec quelqu'un, il fallait que je le conduise aux portes de la mort... - Je vais pêcher du poisson. Si on attrape du poisson, on s'en nourrira et vous laisserez cet homme. Les hommes acceptèrent et me laissèrent jusqu'à la tombée de la nuit avant de passer à l'action et de tuer Mick. Il fallait que je mette ce temps à profit. J'ai alors démonté la partie supérieure de la malle et ai attrapé la trousse à outil, accrochée à la ceinture du menuisier et m'en servi pour fabriquer plusieurs outils de pêche. Une lance composée d'un morceau de bois auquel j'avais accroché un tournevis cruciforme et une petite nasse. Je n'avais jamais appris la menuiserie, mais les heures passées à observer les gens au port ou aux chantiers navals de Water Seven n'avaient pas été complètement inutiles, en plus j'étais plutôt habile aux travaux manuels. Je plongeais alors dans l'eau, fixant avec la cordelette que j'avais trouvée dans la trousse de Mick sous notre embarcation de fortune et cherchant quelques poissons à chasser à la lance. Heureusement la nasse fût efficace et je pus sauver la vie de mon ami pour la nuit. Trois jours et trois nuits passèrent. Nous errions toujours sur la mer et les ressources se faisaient rares. Les fruits malgré leur état avaient servi à apporter un peu de sucre et d'énergie à nos organismes, le riz, malgré le rationnement n'avait pas tenu et le poisson cru commençait à être indigeste. L'état du menuisier avait empiré, sa blessure s'était infecté et il avait de la fièvre. Je veillais à ses côtés jour et nuit, lui mettant des linges humides sur le corps afin de le maintenir à une température stable. J'essayais tant bien que mal de lui faire manger un peu de poisson quitte à me priver moi-même. Pour couronner le tout, ma blessure à moi aussi ne s'était pas arrangée, à force de partir à la pêche et d'être toujours actif, l'une de mes côtes cassées s'était déplacées, provoquant une paralysie partielle de mon corps, m'empêchant de me déplacer. Les deux pirates allaient récolter la nasse à ma place et je remarquais qu'ils nous donnaient des rations de plus en plus petites alors qu'eux n'avaient pas l'air de se plaindre beaucoup de la faim. Les jours passaient et la situation empirait, cet après-midi là, j'étais affairé à essayer de faire manger Mick, qui refusait d'avaler le poisson cru, toujours incapable de parler. Sa blessure et sa fièvre l'ayant bien affaiblit. Je profitai que les deux hommes avaient le dos tourné en train de manger en parlant dans leur coin pour tenter quelque chose. Avec un morceau de bois et la petite loupe de poche provenant de la trousse à outils du menuisier je voulais réussir à faire chauffer un peu la planche de bois afin de faire cuire un minimum le poisson. Peut-être accepterait-il plus facilement les aliments sous cette forme. Je commençai moi-aussi à fatiguer. Je n'avais très peu mangé ces derniers jours et loupe à la main pour diriger les rayons du soleil sur la planche de bois, je me suis assoupi quelques instants et c'est les cris d'un des pirates qui m'ont tiré de cette courte phase de sommeil. - AU FEU !! Les flammes se répandaient à la surface du radeau. Ils attrapèrent la malle, la remplirent d'eau et maîtrisèrent l'incendie rapidement. Malheureusement, la nasse était perdue. - Abruti !! Qu'est-ce que tu as fait. L'un d'eux me frappa au visage. Je ne répondis pas. Peut-être parce que je pensais l'avoir mérité, ou alors simplement parce que mes côtes cassées m'en empêchaient. Cette nuit-là je surpris une conversation entre les deux hommes. - Qu'allons-nous faire ? On a plus de riz, plus de fruits et nous sommes incapables de pêcher du poisson à nouveau. - On pourrait le manger. - Quoi ? Non. Il est trop tard. Il est malade. La viande nous transmettra surement ce qu'il a, si ce n'est pire. - Je ne parle pas du menuisier. - Le gamin ? - Ouais le gamin. Après tout c'est de sa faute si on en est là. - Ce serait normal qu'il se sacrifie pour notre survie. - On s'en occupe demain. Allons dormir quelques heures. Il fallait que je me prépare. J'attendis que les deux hommes s'endorment en poussant des ronflements assourdissants pour commencer. J'attrapais la veste que celui qui avait suggéré mon nom avait laissé sur la malle et la déchira en longues bandes. Je cassai ensuite un morceau de la malle et, toujours avec les outils du menuisier, découpai un carré d'environ dix centimètres de côté que je fixai ensuite sur mes côtes cassées à la manière d'une attelle à l'aide des bandes de tissus que j'avais découpé. Je saisis ensuite la lance-harpon-tournevis que j'avais mis au point. J'étais prêt. S'ils voulaient faire de moi leur repas, ça passerait par un combat où je lutterais pour ne pas finir dans leurs assiettes, enfin façon de parler, on n'avait pas de vaisselle sur le radeau. Les rayons du soleil me réveillèrent. Je bougeai lentement le bras, pas de problème, la lance était toujours là. Je me risquai à jeter un oeil autour de moi, les deux pirates se tenaient debout me tournant le dos. - Alors, moi je l'attrape, toi tu lui tranches la gorge. Le second acquiesça d'un mouvement de tête. Je refermais les yeux, attendant le moment opportun. Je sentis le premier se positionner au-dessus de moi. J'imaginais la lame descendant vers mon cou. - MAINTENANT ! Je n'avais pas pu m'empêcher de crier en me levant. Déstabilisant l'homme qui se tenait au-dessus de moi avec le manche de ma lance, plantant le second d'un coup de tournevis à la main. Un coup parfaitement précis mais pas calculé qui lui fit lâcher son couteau. Le second sorti une courte dague et chargea avec. J'avais suffisamment anticipé le coup pour l'esquiver, mais le second me frappa au visage profitant de mon attention entièrement portée sur son camarade. Je reculai d'un pas et tentai de contre-attaquer le pirate qui venait de m'atteindre. Il contra ma lance, provoquant la chute du tournevis. Je n'avais plus qu'un simple bâton dans les mains, incapable de me battre avec ça je le lâchai sachant que je m'en sortirais surement mieux à mains nues. Les deux hommes me faisaient face. Derrière eux, auprès de Mick, la trousse à outils, vers laquelle le tournevis qui était attaché à la lance quelques secondes auparavant, me donna une idée. Je plongeai en sa direction, en essayant de plaquer l'un des deux hommes au sol au passage, pour faire passer le mouvement pour une attaque. Il esquiva mon coup mais j'atteignis mon objectif. J'attrapais le tournevis cruciforme que j'avais utilisé pour la lance et fouillai rapidement la trousse du menuisier pour y trouver son second tournevis, le plat. Je relevai, lançant un regard fier en direction de mes deux adversaires. - Vous êtes foutus. NITORYU (Style à deux épées) : TOURNEVIS ATTACK. J'étais dans la configuration optimale. J'ai toujours aimé me battre à deux épées... bon ok là c'étaient des tournevis, mais ça ne change rien. Avec deux armes tu peux défendre deux types en même temps, tu peux en attaquer deux en même temps, tu peux attaquer d'une arme et défendre de l'autre, ou bien encore te focaliser sur un seul adversaire et utiliser la puissance de tes deux bras pour le détruire. Après tournevis ou épée, la différence est minime. Moins d'allonge certes, moins de tranchant. C'est peut-être pour ça que le combat fût long... avec de vraies épées je les aurais surement terrassés en moins d'une minute. Le combat dura plusieurs minutes. Je contrai leurs coups de couteau et de dague et en essayant de contre-attaquer en les piquant avec les tournevis, les plantant parfois pour leur infliger plus de blessures. La bataille s'éternisait. Moi, incapable de réellement les blesser, eux incapables de vraiment m'atteindre. Ils étaient deux, ils étaient faibles, j'allais sauver ma vie. Malheureusement après quelques longues minutes qui me parurent une éternité, je commençais à faiblir. L'attelle avait légèrement bougé et ne maintenait plus vraiment mes côtes en place et je ressentais l'effet de n'avoir que si peu mangé ces derniers jours. L'un des deux eu le déclic en me voyant repositionner mon attelle. - Ses côtes cassées ! Frappe-le dans ses côtes cassées. La physionomie de l'affrontement changea complètement. C'est comme si cette simple phrase leur avait donné du talent et une stratégie. Ils combinèrent très bien leurs attaques pendant quelques instants, l'un pour faire diversion et me faire lever ma garde, le second pour attaquer et atteindre mon point faible. L'attelle se décrocha complètement laissant libre mes côtes. L'attaque suivante me balaya d'un grand coup de pied au même endroit, m'expédiant au sol, à nouveau immobilisé par ma blessure. Le type à la dague s'approcha de moi, leva sa dague et me dit : - Une dernière chose à dire avant de mourir ? - ****** !!!! Avec des épées, je vous aurais battus tellement facilement. Il commença à descendre sa dague sur moi quand son acolyte l'interrompis. - Navire ! Navire, droit devant. On est sauvé ! Dans la brume lointaine, on distinguait en effet un navire qui s'approchait dans notre direction. Très rapide, il arriva à notre hauteur en quelques secondes sans qu'aucun de nous ne puisse se rendre compte qu'il portait des voiles de la Marine. - Lâchez-vos armes, Pirates ! C'était le navire qu'on avait semé quelques jours auparavant, avant la tempête. Les marines vinrent nous chercher à bord. Ils avaient des avis de recherche pour tous les membres de notre équipage de fortune, à l'exception de Mick dont c'était la première association avec des pirates et de moi-même, pas encore recherché par la Marine à cette époque et avait apparemment de ce que j'ai entre-aperçu de la cale, retrouvé tout le monde vivant après le naufrage. - Lieutenant ! On a des avis pour ces ceux-là. Avec eux on a complété l'objectif, mais les deux blessés ici, rien sur eux. J'ignore qui ils sont. Le gradé jeta un œil en notre direction. Les soldats avaient déposé nos corps allongés sur le pont en attente d'une décision de leur chef. - Présentez-vous, me lança-t-il. - Je suis Senkei. Simple civil, j'ai été pris en otage par ces pirates pour mon navire. Et lui c'est Mick, il est menuisier dans la ville d'où nous venons. Il était en train de réparer mon navire quand ils nous ont pris en otage. - Et comment me prouvez que vous dites vrai et que vous n'êtes pas juste deux pirates sans avis de recherche ? - Il dit vrai, lieutenant. Je connais Mick. C'est lui qui a refait ma cuisine l'an dernier. Il est menuisier à Shell Town. Et c'est ainsi qu'après avoir pris soin de nous, nous avoir soigné et nourri pendant plusieurs jours de traversée, ils m'ont emmené à Shell Town et engagé Mick comme menuisier attitré à leur navire. Je dois dire que c'est un peu grâce à moi et de l'histoire de la deuxième fois où j'ai frôlé la mort qui se déroule pendant ce trajet justement. Nous approchions de Shell Town et j'étais sur le pont du bateau de la marine en train de discuter avec le lieutenant qui tentait de me convaincre de les rejoindre, après que je lui ai raconté l'histoire en détail, omettant volontairement les détails qui auraient fait de moi un prisonnier, par exemple le fait que j'étais consentant pour cette mission de piraterie et non pas un otage. Je lui fis part au cours de cette conversation de mon manque de maitrise dans des sujets de base de la navigation en mer, comme l'orientation, l'utilisation d'une boussole ou tout simplement, cette malédiction qui fait qu'à chaque fois que je m'approche de la barre d'un navire il semble être voué à être détruit et couler quelques minutes plus tard. Tentant de me convaincre des les rejoindre, il a essayé de m'apprendre à naviguer. Il me confia même la barre pour rentrer au port de Shell Town... Quelques secondes plus tard Mick avait son emploi et je courrais dans la ville pour échapper aux Marines qui voulaient me faire payer le coût des réparations du bateau, du quai en bois que le navire avait traversé et des maisons proches, notamment celle qui avait reçu le mat sur le toit... foutue malédiction. Voilà, petite sœur, un aperçu de mon quotidien. J'espère que le récit te plaira. A bientôt,Ton grand frère, Senkei. |
Informations IRL
Prénom : Alex
Age : 25
Aime : Les pizzas, le foot us, le basket, Iron Man et toujours les lapins
N'aime pas : Les courgettes.
Personnage préféré de One Piece : Ace
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Cool et disponible ;)
Fais du RP depuis : 2003
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) 2/3
Comment avez vous connu le forum ? Howard Prince me l'avait présenté.
Dernière édition par Senkei le Dim 10 Nov 2013 - 5:47, édité 3 fois