« C’est encore loin ? » fit la jeune femme.
Le cocher soupira. C'était la quatrième fois qu'elle posait la question. Mais bon, se dit-il, on ne pouvait pas lui refuser ça.
« Encore un petit peu. Mais ne t’inquiète pas, on arrivera à temps. (l’homme sortit une montre à gousset de sa poche). Il est six heures trente. Encore une demi-heure. »
Etrange, fit l’homme. Elle avait encore des larmes pour pleurer. Ou peut-être était-ce la pluie. Mais les pommettes rouges et gonflées de la fille ne laissaient aucune ambigüité.
Volesprit essuya ses yeux avec ses mains boueuses. Son masque était attaché son coup, desserré au maximum. Elle n’y tenait plus. Peut-être parce qu’elle avait accepté sa mort, et par conséquent l’odeur qui allait avec. Où peut-être qu’elle était tellement fatiguée qu’elle n’avait même plus la force de le resserrer. Sans aucun doute les deux.
« Alors c’est sans appel ? Aucun moyen d’en …rediscuter ? »
Une douleur foudroyante se fracassa contre sa tempe. Le coup de crosse venait d’un petit personnage aux ongles noirci par la crasse.
« Silence, mécréante ! Tu n’as plus de mot à dire, car les condamnés à mort n’ont aucun droit. Profite bien de cette dernière matinée…»
Il continua sur un ton hargneux, mais Volesprit n'écoutait plus.
Condamnée à mort. Non pas sur l’échafaud de Logue Town, comme le grand Gold Roger. Mais sur une île tellement perdue qu’on ne savait même pas ce qu’était un log pose. Volesprit observa le paysage autour d'elle. la pluie battante assombrissait un ciel déjà bien assez gris. Pourtant, il ne lui avait jamais paru aussi beau. les arbres n'étaient pas tous endormis, et quelques un portaient encore quelques feuilles, reliquat de leur vert manteau d'été. Parmi eux, un platane robuste, d'où l'on pouvait entendre un oisillon gazouiller, rappellant à Volesprit cette pensée auquel tout être humain doit affronter; que la vie continue, avec ou sans elle .Les cahots du chariot s’arrêtèrent. Volesprit mit un pied à terre, mais sa frêle jambe ne put soutenir son poids pourtant allégé par les sévices et l’inanition. Quelqu’un lui attrappa la main droite. Elle parvint à se lever. Quelqu’un lui frappa le dos. Son masque tomba dans la boue. Volesprit grelotta. Au moins, on ne la laissait pas à son sort sous cette pluie torrentielle. Elle mourrait étouffée avant de mourir de la pneumonie.
Un homme en soutane, armé d’un bâton, s’avança vers la profane, et lui frappa le dos. Elle tomba sous le choc.
« Voyez le sort des mécréants ! Le sort de ceux qui font des sacrilèges, volant l’Etoile éternelle du Log, de notre pauvre peuple de paysans ! Voyez la démone accablée par ses pécher se précipiter à quatre pattes telle une chienne vers l’échafaud ! »
Volesprit n’en avait cure de la dignité. On lui a fait boire de l’eau croupie. Elle vivait dans ses propres souillures. Son état mental a toujours été des plus instables. Non. Elle en avait marre de cette vie qui ne voulait plus d’elle. Elle continuait à se traîner pitoyablement vers l’échafaud.
Le prêtre voyait son égo nourri par le spectacle, mais cela ne suffisait pas. Il fallait aller plus vite. Il lui prit alors le bras pour la relever, lui flanqua une gifle, lui accrochant la corde au cou. Le bourreau attendait le signal du prêtre pour baisser le levier, levier qui activera la trappe sous les pieds de l’ex-capitaine, provoquant le destin qui semblait inévitable de Volesprit.
Ferme les yeux.
Le cocher soupira. C'était la quatrième fois qu'elle posait la question. Mais bon, se dit-il, on ne pouvait pas lui refuser ça.
« Encore un petit peu. Mais ne t’inquiète pas, on arrivera à temps. (l’homme sortit une montre à gousset de sa poche). Il est six heures trente. Encore une demi-heure. »
Etrange, fit l’homme. Elle avait encore des larmes pour pleurer. Ou peut-être était-ce la pluie. Mais les pommettes rouges et gonflées de la fille ne laissaient aucune ambigüité.
Volesprit essuya ses yeux avec ses mains boueuses. Son masque était attaché son coup, desserré au maximum. Elle n’y tenait plus. Peut-être parce qu’elle avait accepté sa mort, et par conséquent l’odeur qui allait avec. Où peut-être qu’elle était tellement fatiguée qu’elle n’avait même plus la force de le resserrer. Sans aucun doute les deux.
« Alors c’est sans appel ? Aucun moyen d’en …rediscuter ? »
Une douleur foudroyante se fracassa contre sa tempe. Le coup de crosse venait d’un petit personnage aux ongles noirci par la crasse.
« Silence, mécréante ! Tu n’as plus de mot à dire, car les condamnés à mort n’ont aucun droit. Profite bien de cette dernière matinée…»
Il continua sur un ton hargneux, mais Volesprit n'écoutait plus.
Condamnée à mort. Non pas sur l’échafaud de Logue Town, comme le grand Gold Roger. Mais sur une île tellement perdue qu’on ne savait même pas ce qu’était un log pose. Volesprit observa le paysage autour d'elle. la pluie battante assombrissait un ciel déjà bien assez gris. Pourtant, il ne lui avait jamais paru aussi beau. les arbres n'étaient pas tous endormis, et quelques un portaient encore quelques feuilles, reliquat de leur vert manteau d'été. Parmi eux, un platane robuste, d'où l'on pouvait entendre un oisillon gazouiller, rappellant à Volesprit cette pensée auquel tout être humain doit affronter; que la vie continue, avec ou sans elle .Les cahots du chariot s’arrêtèrent. Volesprit mit un pied à terre, mais sa frêle jambe ne put soutenir son poids pourtant allégé par les sévices et l’inanition. Quelqu’un lui attrappa la main droite. Elle parvint à se lever. Quelqu’un lui frappa le dos. Son masque tomba dans la boue. Volesprit grelotta. Au moins, on ne la laissait pas à son sort sous cette pluie torrentielle. Elle mourrait étouffée avant de mourir de la pneumonie.
Un homme en soutane, armé d’un bâton, s’avança vers la profane, et lui frappa le dos. Elle tomba sous le choc.
« Voyez le sort des mécréants ! Le sort de ceux qui font des sacrilèges, volant l’Etoile éternelle du Log, de notre pauvre peuple de paysans ! Voyez la démone accablée par ses pécher se précipiter à quatre pattes telle une chienne vers l’échafaud ! »
Volesprit n’en avait cure de la dignité. On lui a fait boire de l’eau croupie. Elle vivait dans ses propres souillures. Son état mental a toujours été des plus instables. Non. Elle en avait marre de cette vie qui ne voulait plus d’elle. Elle continuait à se traîner pitoyablement vers l’échafaud.
Le prêtre voyait son égo nourri par le spectacle, mais cela ne suffisait pas. Il fallait aller plus vite. Il lui prit alors le bras pour la relever, lui flanqua une gifle, lui accrochant la corde au cou. Le bourreau attendait le signal du prêtre pour baisser le levier, levier qui activera la trappe sous les pieds de l’ex-capitaine, provoquant le destin qui semblait inévitable de Volesprit.
Ferme les yeux.
Dernière édition par Volesprit le Mer 13 Nov 2013 - 21:52, édité 1 fois