Quelque part en mer, sur un navire de la flotte de Goa.
C'est confirmé. Edmure est mort.
Laissant le den den disparaitre dans une de ses poches, la silhouette encapuchonnée se retourne pour sourire aux deux hommes qui lui tiennent compagnie sur le gaillard arrière de la galère. Les deux hommes, sa proie, et son complice.
C'est confirmé. Edmure est mort.
Laissant le den den disparaitre dans une de ses poches, la silhouette encapuchonnée se retourne pour sourire aux deux hommes qui lui tiennent compagnie sur le gaillard arrière de la galère. Les deux hommes, sa proie, et son complice.
Mort ? Mon père est mort ?
Encore marqué par ses récentes épreuves, le prince Eirikr n'est plus que l'ombre de lui même. Traits tirés, pale, regard empreint de peur et de doute, l'héritier fait pale figure. Surtout encadré qu'il est par des hommes nettement plus impressionnant et sur d'eux.
Encore marqué par ses récentes épreuves, le prince Eirikr n'est plus que l'ombre de lui même. Traits tirés, pale, regard empreint de peur et de doute, l'héritier fait pale figure. Surtout encadré qu'il est par des hommes nettement plus impressionnant et sur d'eux.
Oui, mort et privé de sa tête. Encore un qui aurait mieux fait de m'écouter... Héhé, voila ce qui arrive quand on passe trop de temps à se voiler la face... Je le regretterais, c'était un employeur généreux.
On a toujours dit de lui qu'il avait le cœur sur la main. Jamais le sien évidemment. Ce sera un plaisir d'aller cracher sur sa tombe...
Se tirant de la contemplation de la carte de la ville déployé devant lui, Mendoza relève la tête vers son allié de fortune. Partageant un instant le même sourire de requin à la pensée de l'avancée significative que viennent de subir leurs projets communs.
Comment se passe le reste de l'assaut ?
Les rapports sont plutôt confus. Les gens qui m'obéissent la bas ne sont ni très fiables ni très bien placés. Les portes extérieures sont en train de tomber ou sont déjà prises, et les empoignades dans la ville basse vont devenir extrémement moches et violentes. Sans le prince je présume que la plupart des miliciens vont se retrancher dans leurs casernes et s'y faire enfumer comme des rats par les troupes révos. Sauf évidemment s'ils sont trop occupés à réprimer les pillages des chiens du Terminal. La garde royale a déjà bouclé la ville haute. Et je présume qu'ils doivent vous réclamer à grand cris. Après tout, votre marine est la seule force qui n'est pas encore engagé dans le conflit. Et sans Auditore, vous auriez de bonne chance de les repousser en contre attaquant maintenant.
Le regard des deux hommes se tournent vers une cloche de verre ou un den den s'agite et crie dans l'indifférence générale. D'un geste Mendoza soulève le couvercle, redonnant du son au pauvre escargophone noir.
... Attaqué de partout ! Ou est Mendoza Bordel ? ... Je lui ai envoyé sept messagers mais ils sont pas arrivés aux forteresses... S'ils sortent pas maintenant on va perdre la ville basse... Il faut que leurs canons nous couvrent...
Clap. La cloche retombe et l'escargophone recommence a crier dans le vide.
Oui, sans Auditore, sauf qu'il est la...
Pas de chance hein ? Heureusement que je suis la aussi...
J’espère que vous me pardonnerez de ne pas être encore complétement convaincu de la pureté de vos intentions dans cette affaire.
Bien sur. Après tout, nous sommes entre comploteurs non ? Nous sommes censés feindre une confiance réciproque. Rien de plus. Mais pour l'instant tout fonctionne non?
Oui, vous aviez raison. Avec mon père mort, je suis enfin le nouveau roi de Goa !
Et bien, en théorie oui.
En théorie ?
J'ai peur d'avoir omis de vous parler d'une partie du plan qui vous concerne. Mendoza, je vous laisse lui expliquer ?
Oui, je m'en occupe. En fait mon cher Eirikr. Vous allez effectivement monter sur le trône de Goa. Mais vous ne serez pas le roi. Jamais.
Qu'est ce que vous voulez dire ? Vous êtes aussi un traitre ? Vous allez me tuer ?
Bien sur que non espèce de fin de race ! Au contraire. Tu n'es en vie que parce tu seras bientot le dernier de ta lignée de dégénérés, et que j'ai encore besoin de l'un d'entre vous pour établir mon pouvoir. Estime toi heureux que ce soit tombé sur toi ! Tu seras peut être roi mais je serais le seul à commander !
Je ne me laisserais pas faire !
Allons prince. Un peu de sérieux. Nous connaissons tous les trois votre courage et votre résistance à la douleur. Vous ne voulez pas recommencer à souffrir non ? Alors bouclez la. Calez vous dans votre fauteuil, souriez bêtement, et laissez nous nous occuper de tout...
Je... Excusez moi...
Lamentable... Enfin, revenons aux opérations. Combien de temps attendons nous ?
Ayons confiance en Auditore. Je pense que nous pouvons lui laisser une journée de plus pour voir s'il réussit à s'emparer de la ville haute. Il n'y a que ses révos qui pourront s'en charger et ça lui coutera cher. Et chaque homme qu'il perd lui manquera quand il devra affronter l'homme chien après la bataille. C'est la que nous frapperons.
Le timing me parait bon. Je vais faire prévenir notre ami commun. Il serait fâcheux que ses troupes ne soient pas prêtes quand nous appellerons à l'aide.
Oh ne vous inquiétez pas. C'est un commandant compétent. Et je suis sur qu'il saura se montrer diligent quand le prince en fuite d'une nation si proche de Marijoa l'appellera pour le supplier de venir secourir son royaume en proie à une attaque massive de la révolution...
J'ai presque de la peine pour tous ses pauvres types la bas. J’espère qu'ils n'abimeront pas trop mon futur palais...
On a toujours dit de lui qu'il avait le cœur sur la main. Jamais le sien évidemment. Ce sera un plaisir d'aller cracher sur sa tombe...
Se tirant de la contemplation de la carte de la ville déployé devant lui, Mendoza relève la tête vers son allié de fortune. Partageant un instant le même sourire de requin à la pensée de l'avancée significative que viennent de subir leurs projets communs.
Comment se passe le reste de l'assaut ?
Les rapports sont plutôt confus. Les gens qui m'obéissent la bas ne sont ni très fiables ni très bien placés. Les portes extérieures sont en train de tomber ou sont déjà prises, et les empoignades dans la ville basse vont devenir extrémement moches et violentes. Sans le prince je présume que la plupart des miliciens vont se retrancher dans leurs casernes et s'y faire enfumer comme des rats par les troupes révos. Sauf évidemment s'ils sont trop occupés à réprimer les pillages des chiens du Terminal. La garde royale a déjà bouclé la ville haute. Et je présume qu'ils doivent vous réclamer à grand cris. Après tout, votre marine est la seule force qui n'est pas encore engagé dans le conflit. Et sans Auditore, vous auriez de bonne chance de les repousser en contre attaquant maintenant.
Le regard des deux hommes se tournent vers une cloche de verre ou un den den s'agite et crie dans l'indifférence générale. D'un geste Mendoza soulève le couvercle, redonnant du son au pauvre escargophone noir.
... Attaqué de partout ! Ou est Mendoza Bordel ? ... Je lui ai envoyé sept messagers mais ils sont pas arrivés aux forteresses... S'ils sortent pas maintenant on va perdre la ville basse... Il faut que leurs canons nous couvrent...
Clap. La cloche retombe et l'escargophone recommence a crier dans le vide.
Oui, sans Auditore, sauf qu'il est la...
Pas de chance hein ? Heureusement que je suis la aussi...
J’espère que vous me pardonnerez de ne pas être encore complétement convaincu de la pureté de vos intentions dans cette affaire.
Bien sur. Après tout, nous sommes entre comploteurs non ? Nous sommes censés feindre une confiance réciproque. Rien de plus. Mais pour l'instant tout fonctionne non?
Oui, vous aviez raison. Avec mon père mort, je suis enfin le nouveau roi de Goa !
Et bien, en théorie oui.
En théorie ?
J'ai peur d'avoir omis de vous parler d'une partie du plan qui vous concerne. Mendoza, je vous laisse lui expliquer ?
Oui, je m'en occupe. En fait mon cher Eirikr. Vous allez effectivement monter sur le trône de Goa. Mais vous ne serez pas le roi. Jamais.
Qu'est ce que vous voulez dire ? Vous êtes aussi un traitre ? Vous allez me tuer ?
Bien sur que non espèce de fin de race ! Au contraire. Tu n'es en vie que parce tu seras bientot le dernier de ta lignée de dégénérés, et que j'ai encore besoin de l'un d'entre vous pour établir mon pouvoir. Estime toi heureux que ce soit tombé sur toi ! Tu seras peut être roi mais je serais le seul à commander !
Je ne me laisserais pas faire !
Allons prince. Un peu de sérieux. Nous connaissons tous les trois votre courage et votre résistance à la douleur. Vous ne voulez pas recommencer à souffrir non ? Alors bouclez la. Calez vous dans votre fauteuil, souriez bêtement, et laissez nous nous occuper de tout...
Je... Excusez moi...
Lamentable... Enfin, revenons aux opérations. Combien de temps attendons nous ?
Ayons confiance en Auditore. Je pense que nous pouvons lui laisser une journée de plus pour voir s'il réussit à s'emparer de la ville haute. Il n'y a que ses révos qui pourront s'en charger et ça lui coutera cher. Et chaque homme qu'il perd lui manquera quand il devra affronter l'homme chien après la bataille. C'est la que nous frapperons.
Le timing me parait bon. Je vais faire prévenir notre ami commun. Il serait fâcheux que ses troupes ne soient pas prêtes quand nous appellerons à l'aide.
Oh ne vous inquiétez pas. C'est un commandant compétent. Et je suis sur qu'il saura se montrer diligent quand le prince en fuite d'une nation si proche de Marijoa l'appellera pour le supplier de venir secourir son royaume en proie à une attaque massive de la révolution...
J'ai presque de la peine pour tous ses pauvres types la bas. J’espère qu'ils n'abimeront pas trop mon futur palais...