Torino, matinée.
Capitaine Nakhrankh… Espèce de grand malade… Qu’est ce qui t’es passé par la tête encore ? Pourquoi le besoin de faire le mal ? Qu’est ce qu’un dieu adepte de souffrance pourrait bien t’apporter ? Ce type… Je dois absolument le faire disparaître. Comment pourrais-je un jour espérer élever mes enfants dans un monde contenant de tels individus… Mon Dieu. Quel spectacle atroce va nous attendre là-bas ? Je préfère ne même pas y penser, la réalité nous rattrapera bien assez tôt.
Il régnait un silence de mort dans la soute du navire de la marine d’élite qui fonçait à toute vitesse en direction de Torino. Ils étaient tous des jeunes recrues, tout juste sortis du BAN où ils avaient subis l’enfer. Pour la grande majorité d’entre eux, dont Gon faisait partie, il s’agissait de leur toute première mission. Le bretteur était assis sur un banc, avec quatorze marines à ses côtés. En face de lui, un autre banc où se trouvaient quinze autres marines. Tous regardaient le sol, en proie à de profondes réflexions. On éprouve toujours une certaine appréhension lorsqu’on s’engage dans une voie nouvelle, même si on n’a pas le moindre doute. Et puis… Chacun savait qu’il allait risquer sa vie d’ici quelques minutes à peine. Quelques instants auparavant, le sergent avait annoncé qu’ils devaient se préparer à débarquer.
Leur objectif ? L’équipage des Sanglants. Ces malades avides de massacres avaient débarqués sur Torino il y a peu et avaient commencé à massacrer tous les habitants en violant les femmes et torturant tous ceux qui avaient le malheur de tomber entre leurs griffes. Depuis qu’il avait intégré la Marine d’élite, Gon connaissait par cœur toutes les fiches des criminels et révolutionnaires recherchés. Il savait donc parfaitement à qui il avait affaire. Une bande de psychopathes assoiffés de sang qui prenaient plaisir à provoquer la souffrance et la douleur chez les autres. Ils en avaient même fait une religion.
Leur objectif ? L’équipage des Sanglants. Ces malades avides de massacres avaient débarqués sur Torino il y a peu et avaient commencé à massacrer tous les habitants en violant les femmes et torturant tous ceux qui avaient le malheur de tomber entre leurs griffes. Depuis qu’il avait intégré la Marine d’élite, Gon connaissait par cœur toutes les fiches des criminels et révolutionnaires recherchés. Il savait donc parfaitement à qui il avait affaire. Une bande de psychopathes assoiffés de sang qui prenaient plaisir à provoquer la souffrance et la douleur chez les autres. Ils en avaient même fait une religion.
Capitaine Nakhrankh… Espèce de grand malade… Qu’est ce qui t’es passé par la tête encore ? Pourquoi le besoin de faire le mal ? Qu’est ce qu’un dieu adepte de souffrance pourrait bien t’apporter ? Ce type… Je dois absolument le faire disparaître. Comment pourrais-je un jour espérer élever mes enfants dans un monde contenant de tels individus… Mon Dieu. Quel spectacle atroce va nous attendre là-bas ? Je préfère ne même pas y penser, la réalité nous rattrapera bien assez tôt.
Il sentit une tape sur son épaule. Il se retourna et vit le mec à côté de lui qui lui tendait une cigarette.
-Première fois, hein ? Cogites pas trop, tu vas avoir besoin de ton instinct là-bas.Gon prit la clope et le remercia d’un hochement de tête avant de l’allumer. La vache, c’était exactement ce dont il avait besoin. Il tira longuement avant de souffler un panache de fumée. Il savait qu’il n’aurait pas le temps de la finir. On entendait déjà les bruits du conflit qui faisait rage au dehors. Il ne devait plus être qu’à quelques centaines de mètres. On pouvait déjà ressentir la perte de vitesse du navire qui se préparait à accoster. Le bretteur passa la main sur les sabres qui se trouvaient dans son dos, s’assurant de leur présence rassurante. Avec eux, il ne pouvait rien lui arriver.
Soudain, sans prévenir, un grand choc les secoua et la porte du fond s’ouvrit laissant apparaître un tunnel jusqu’à l’air libre. Ils savaient tous que ce moment arriverait et pourtant, ils furent tous stupéfaits que cela arrive aussi rapidement. Que cela arrive réellement en fait. Tout cela semblait si peu réel. Des explosions se faisaient entendre autour d’eux. Avec discipline et organisation, tous les marines descendirent du bateau, fusils ou sabres à la main. Il fallait rapidement analyser la situation. Le navire des Sanglants mouillait dans le port à quelques centaines de mètres de là. Les pirates tiraient des boulets de canons sur la palissade de bois qui protégeait l’île. Du haut de leur protection, les autochtones se défendaient avec ce qui ressemblait à des explosifs artisanaux qu’ils avaient fabriqués. Gon rejoignit les rangs et attendit de recevoir ses ordres.
-Il semblerait que le capitaine Nakhrankh se soit trouvé pas mal de larbins depuis la dernière fois qu’il a fait des siennes. Ils sont très nombreux et ont littéralement envahit l’île. Nous devons donc les repousser et libérer Torino de ce fléau. Ce ne sont pas les ordres d’en haut, mais ce sont les miens : tuez tous ceux que vous pouvez ! Je ne veux pas de prisonniers en repartant !Soudain, sans prévenir, un grand choc les secoua et la porte du fond s’ouvrit laissant apparaître un tunnel jusqu’à l’air libre. Ils savaient tous que ce moment arriverait et pourtant, ils furent tous stupéfaits que cela arrive aussi rapidement. Que cela arrive réellement en fait. Tout cela semblait si peu réel. Des explosions se faisaient entendre autour d’eux. Avec discipline et organisation, tous les marines descendirent du bateau, fusils ou sabres à la main. Il fallait rapidement analyser la situation. Le navire des Sanglants mouillait dans le port à quelques centaines de mètres de là. Les pirates tiraient des boulets de canons sur la palissade de bois qui protégeait l’île. Du haut de leur protection, les autochtones se défendaient avec ce qui ressemblait à des explosifs artisanaux qu’ils avaient fabriqués. Gon rejoignit les rangs et attendit de recevoir ses ordres.
Tous les marines acquiescèrent en chœur avec un bruyant « sir, yes, sir ! ». C’était l’avantage de la marine d’élite plutôt que la marine normale. Chaque bataillon avait le droit de faire ses propres choix et de ne pas obéir aux ordres du moment que la mission était un succès.
-Je sais que pour beaucoup, c’est la première fois que vous vous retrouvez sur un champ de bataille. Vous allez assister à des scènes particulièrement horribles. Vous devez oublier tous vos sentiments et toutes vos émotions ! Vous pleurerez, vous vomirez, vous vous évanouirez APRES ! Mais dites vous bien que les habitants de cette île ont besoin de nous. L’échec n’est pas une option ! Dispersez-vous !A cet instant précis, un boulet tomba à quelques mètres du groupe de marine, soulevant un nuage de sable dans les airs. Tous furent soufflé par l’explosion et se retrouvèrent au sol. Gon tenta de se relever, mais ses oreilles sifflaient atrocement, lui faisant perdre tout sens de l’équilibre. Sa vision était brouillée par les larmes. Il avait du sable plein les yeux. Après quelques secondes qui lui parurent durer une éternité, il parvint à reprendre ses esprits. Il fit une rapide auto-inspection pour s’assurer ne pas avoir été blessée et remarqua qu’il était couvert de sang. Mais ce n’était pas le sien. Devant la troupe de nouvelles recrues, le corps déchiqueté du sergent gisait.
Bienvenue en enfer...
Bienvenue en enfer...
Dernière édition par Gon Blacknife le Sam 16 Nov 2013 - 11:02, édité 1 fois