Un beau petit orphelinat. Les journées sont si belles en ces lieux. Si l’ange ne meurt pas et parvient à accomplir son objectif, c’est ici qu’il passerait le restant de sa vie. Mais aujourd’hui c’est encore que le début de son aventure. Monsieur commence à devenir un homme et à prendre des responsabilités. Ce n’est pas l’avenir que son père lui souhaiter, mais c’est son destin. Ivan De Cimitiero. Probablement l’être le plus insignifiant qui compte bien faire parler de lui en cette époque.
Le réveil sous les chants des oiseaux est un délice. Cali, son amie d’enfance chante. Avec sa belle voix, elle accompagne les oiseaux, enfin, ceux-là l’accompagnent plutôt. Le corps se soulève et la main gauche cherche la chaise du justicier. Il s’essuie les yeux puis un bon petit étirement. Si calme, si serein. Cela change des nuits passées à Las camp avec un œil toujours ouvert. Hop sur son moyen de transport et c’est partie pour une nouvelle journée.
Un petit déjeuner classique. Les enfants se lèvent chacun leur tour. Il n’y a pas d’horaire strict au réveil. Chaque personne se lève quand elle veut. Il est vrai que certain chenapan pourrait rester au lit toute la journée, mais leur ventre finit par les forcer à ce levé. En principe, les enfants préfèrent se lever car en journée les activités et l’ambiance sont agréables.
Dans la salle à manger, Dimitri De Cimitiero passe armer de son chapeau. Il passe par la cuisine et prend la liste des courses. Les enfants se précipitent vers lui et chacun demande quelque chose. Une nourriture spéciale qu’il aimerait avoir.
-Oy oy oy. Un à la fois. Ne vous inquiétez pas je vais tout noter.
Alors les petits calment leurs ardeurs. Puis la liste se complète petit à petit tandis que Cali entre dans la salle.
-Vous allez arrêter d’abuser de la gentillesse de Dimitri !
-YAAAA voilà Cali ! Dispersion les gars !
-hu hu ha hu
L’orphelinat est encore jeune, mais il semblerait que les petits ont déjà trouvé des failles. Ils sont comme chez eux et savent ce qu’il faut faire pour avoir des suppléments et éviter les punitions ou une morale. L’handicapé s’approche à son tour du chef des lieux.
-Tu souhaites quelques choses aussi ?
-Je voudrais vous accompagnez un peu.
Les deux hommes sortent donc tandis que Cali range les assiettes et verre du petit déjeuner. Les Cimitiero sortent de l’orphelinat, puis une fois à l’abri d’oreille des petites têtes un petit dialogue peut avoir lieu.
-J’ai ouï dire que vous travaillez pour la révolution à une certaine époque.
Avec son chapeau sur la tête, Dimitri continue de marcher. Il s’attendait à ce genre de dialogue. Ivan est loin d’avoir le talent de son père pour monter un groupuscule talentueux en peu de temps. C’est logiquement qu’il se tourne vers l’une des puissances. Marine ou révolution. Il aurait très bien pu faire partie de la marine. Mais la volonté d’être indépendant et de ne pas recevoir d’ordre l’a poussé vers la révolution. Un système probablement plus souple.
-Oy oy oy. C’est bien vrai. Mais à l’époque la révolution n’était pas si influente qu’aujourd’hui. Je pense qu’aujourd’hui elle a retrouvé le potentiel qu’elle a eu à l’époque de Dragon.
-Pardonnez-moi mais, qui est Dragon ?
-C’était avant ma naissance vois tu. On raconte que c’était le meilleur leader révolutionnaire que l’on ait connu. Un homme juste et bon. Insaisissable et fin stratège. La grande famille Cimitiero a rejoint le mouvement. Evegeni ne t’a pas raconté l’histoire de notre famille ?
Ivan aurait aimé faire un simple mouvement de tête pour dire non, mais avec le tissu sur la tête… ça ne serait pas visible. Alors c’est avec sa douce voix qu’il répond négativement.
-Je suis un peu pressé, je pourrais te raconter ça à mon retour. Tu peux aussi demander à Evegeni ou même à ton oncle. A toute à l’heure.
L’homme d’un âge avancé monte sur la charrette et s’en va comme à son habitude.
Le réveil sous les chants des oiseaux est un délice. Cali, son amie d’enfance chante. Avec sa belle voix, elle accompagne les oiseaux, enfin, ceux-là l’accompagnent plutôt. Le corps se soulève et la main gauche cherche la chaise du justicier. Il s’essuie les yeux puis un bon petit étirement. Si calme, si serein. Cela change des nuits passées à Las camp avec un œil toujours ouvert. Hop sur son moyen de transport et c’est partie pour une nouvelle journée.
Un petit déjeuner classique. Les enfants se lèvent chacun leur tour. Il n’y a pas d’horaire strict au réveil. Chaque personne se lève quand elle veut. Il est vrai que certain chenapan pourrait rester au lit toute la journée, mais leur ventre finit par les forcer à ce levé. En principe, les enfants préfèrent se lever car en journée les activités et l’ambiance sont agréables.
Dans la salle à manger, Dimitri De Cimitiero passe armer de son chapeau. Il passe par la cuisine et prend la liste des courses. Les enfants se précipitent vers lui et chacun demande quelque chose. Une nourriture spéciale qu’il aimerait avoir.
-Oy oy oy. Un à la fois. Ne vous inquiétez pas je vais tout noter.
Alors les petits calment leurs ardeurs. Puis la liste se complète petit à petit tandis que Cali entre dans la salle.
-Vous allez arrêter d’abuser de la gentillesse de Dimitri !
-YAAAA voilà Cali ! Dispersion les gars !
-hu hu ha hu
L’orphelinat est encore jeune, mais il semblerait que les petits ont déjà trouvé des failles. Ils sont comme chez eux et savent ce qu’il faut faire pour avoir des suppléments et éviter les punitions ou une morale. L’handicapé s’approche à son tour du chef des lieux.
-Tu souhaites quelques choses aussi ?
-Je voudrais vous accompagnez un peu.
Les deux hommes sortent donc tandis que Cali range les assiettes et verre du petit déjeuner. Les Cimitiero sortent de l’orphelinat, puis une fois à l’abri d’oreille des petites têtes un petit dialogue peut avoir lieu.
-J’ai ouï dire que vous travaillez pour la révolution à une certaine époque.
Avec son chapeau sur la tête, Dimitri continue de marcher. Il s’attendait à ce genre de dialogue. Ivan est loin d’avoir le talent de son père pour monter un groupuscule talentueux en peu de temps. C’est logiquement qu’il se tourne vers l’une des puissances. Marine ou révolution. Il aurait très bien pu faire partie de la marine. Mais la volonté d’être indépendant et de ne pas recevoir d’ordre l’a poussé vers la révolution. Un système probablement plus souple.
-Oy oy oy. C’est bien vrai. Mais à l’époque la révolution n’était pas si influente qu’aujourd’hui. Je pense qu’aujourd’hui elle a retrouvé le potentiel qu’elle a eu à l’époque de Dragon.
-Pardonnez-moi mais, qui est Dragon ?
-C’était avant ma naissance vois tu. On raconte que c’était le meilleur leader révolutionnaire que l’on ait connu. Un homme juste et bon. Insaisissable et fin stratège. La grande famille Cimitiero a rejoint le mouvement. Evegeni ne t’a pas raconté l’histoire de notre famille ?
Ivan aurait aimé faire un simple mouvement de tête pour dire non, mais avec le tissu sur la tête… ça ne serait pas visible. Alors c’est avec sa douce voix qu’il répond négativement.
-Je suis un peu pressé, je pourrais te raconter ça à mon retour. Tu peux aussi demander à Evegeni ou même à ton oncle. A toute à l’heure.
L’homme d’un âge avancé monte sur la charrette et s’en va comme à son habitude.