Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €

Hasegawa Toshimetsu Senior - The Father (En attente d'un autre avis)


>> TOSHIMETSU HASEGAWA


Hasegawa Toshimetsu Senior - The Father (En attente d'un autre avis) U2d5

Pseudonyme : Senior
Age: 55 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Forgeron
Groupe : Chasseurs de primes
But : Corriger les erreurs du passé.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Rien de particulier je pense.
Équipements : Son respirateur, sa kusarigama et sa veste matelassée..

Codes du règlement (2) :

Parrain : Nop

Ce compte est-il un DC ? : Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...

>> Physique


L’image qui ressort généralement du chasseur de primes est celle d’un homme inquiétant. Oh non, je ne parle pas là d’un guerrier surpuissant dont la seule force mentale et la présence peuvent vous faire choir tel des mouches. Toshimetsu est un vieil homme qui dégage quelque chose de relativement inquiétant. Cela dépend certes des gens, il est vrai, mais la plupart du temps l’aura dégagée par ce dernier laisse ses victimes en proie à un certain dérangement. On ressent bien l’impassibilité terrible de cet homme. C’est particulièrement au niveau de la tête d’où ce dégage ce caractère inquiétant. Certains vous diront que ce qui les marque le plus se trouve être l’immense masque que le vieil homme porte. D’autres encore évoqueront son regard froid et pénétrant. Un regard inhabituel au plus haut point. Un iris clair et une cornée sombre. Une poignée peut être sera dérangée par sa large et profonde cicatrice ?


Il faut bien comprendre que la présence d’un masque si imposant sur le visage du chasseur de prime n’est pas due au hasard. Il ne s’agit pas non plus d’un élément esthétique. Loin de là. Si Toshimetsu y est contraint, car oui c’est une obligation, c’est afin de respirer correctement. Privé de son respirateur, le vieillard est à peine capable de respirer correctement. Tout juste de quoi survivre. Mais le moindre effort physique trop intense le tuerait s’il ne portait pas son respirateur au moment susdit. Mais effectivement, malgré le caractère vital pour le Hasegawa de porter son masque, il est vrai qu’en lui dissimulant ainsi le visage il n’en ressort pas l’impression d’un homme très bienveillant. On peut constater que le respirateur est en fait rattaché à un masque plus lourd et plus grand qui recouvre de même le front de l’individu. Sur le dit front, on peut observer la présence du symbole de la famille Hasegawa directement gravé dans l’acier. Le choix du matériau ne doit absolument rien au hasard. En effet, les Hasegawa étant une vieille famille de forgerons de Shell Town spécialisé dans cet élément.


Comme dit plus haut, Toshimetsu est contraint de porter son respirateur. Vous vous en doutez bien, ce genre de problème n’arrive pas sans raison. On pourrait peut être penser qu’au vu de son âge il n’est plus apte à respirer comme avant. Ou bien encore on serait en droit de supposer que le Hasegawa serait un invétéré fumeur dont l’addiction aurait détruit les poumons. En réalité, cela est tout autre. Quand il avait 40 ans, lors d’un combat qu’il ne remporta, le chasseur de prime se fit mutiler par son opposant. De son sabre, l’homme lui perça le poumon gauche avant de le rendre complètement inopérant. De plus le droit fut lui aussi touché, le contraignant dès lors à porter en permanence ce respirateur. Il s’agit en fait d’un mécanisme lui permettant d'inhaler bien plus d’oxygène en une simple respiration. Bien que ce soit très peu probable, si vous voyez le torse de l’homme, vous y pourrez constater la présence de cicatrices encore rouges et profondes. Il n’en souffre plus, mais il en gardera à vie le souvenir.


Toshimetsu est un homme de taille moyenne. Ce n’est pas par sa taille qu’il se démarque, en bien ou en mal. Bien qu’il soit possible qu’il ait un peu rétréci avec les années, il est sensé mesurer 1m77. Côté musculature, nous n’irons pas jusqu’à dire que c’est un héros grec. Toutefois, sous ses vêtements se trouvent de puissants muscles joliment sculptés. Rien d'extravagant, Toshimetsu n’est absolument pas un body-builder. Au lieu de tout miser sur la force brute, le Hasegawa utilise bien plus son agilité et sa vitesse.


Pour revenir sur une partie supérieure du corps de notre homme, penchons nous sur ses cheveux.  Sur la partie haute de son crâne, il porte une sorte de bonnet pour supporter son respirateur. Ce qui a pour conséquence de ne dévoiler ses cheveux qu’un peu plus bas. Toutefois on peut dire avec ironie que le chasseur de prime se rattrape côté longueur. En effet, depuis 15 ans, le vieil homme a prit l’habitude de se laisser pousser les cheveux. De temps à autre il lui arrive bien sûr de les couper. Cependant, même en prenant cela en compte, on ne peut nier les faits. Les cheveux du chasseur de prime lui arrive tout de même dans le bas du dos. Ce qui n’est pas si courant que ça pour un homme. Enfin, si l’homme possédait dans le temps une belle chevelure blonde éclatante, aujourd’hui le magnifique de la couleur semble comme «passé». On constate que le gris commence à s’insinuer dans le blond, ce qui fait perdre de l’éclat à la couleur. D’un autre côté, Toshimetsu de moque très franchement de la couleur de ses cheveux.


Maintenant, attardons nous sur le cas du style vestimentaire de l’individu. Nul besoin de vous le rappeler, mais il porte un respirateur au visage. Tout d’abord, le chasseur de prime se vêtit d’une uniforme de combat gris-noir. C’est une sorte de combinaison ample permettant de couvrir une grand partie du corps. Elle commence à la moitié des mollets pour remonter jusqu’en haut du cou, et enfin se terminer aux coudes de l’homme. Là où commence la combinaison, j’entend donc les mollets et les coudes, Toshimetsu porte des bandages. L’usage est triple. Premièrement, faire tenir  efficacement les extrémités de la tenue de combat. Deuxièmement, protéger légèrement les parties non couvertes. Troisièmement, étant des bandages de contention, ils permettent de de chauffer les muscles des parties recouvertes pour éviter les claquages. Ensuite, par dessus la tenue, le vieux chasseur de prime porte une veste de protection matelassée. Elle agit à la fois comme une protection mineure et comme un gilet de sauvetage. Il faut bien dire que de flotter sans avoir à faire d’efforts peut se révéler utile au besoin. Pour ajouter un brin d’esthétisme à l’ensemble, Toshimetsu revêt aussi une demi-cape qu’il attache par un fil au niveau de son torse.


Derrière la cape, il dissimule généralement la faucille de sa kusarigama. Concernant la chaine, il l’enroule très simplement en diagonal autours de son buste. Le cas échéant, il serait bien compliqué pour lui de voyager en étant contraint de porter continuellement son arme. Sur sa fesse droite, il porte une sacoche beige dans laquelle il range ce dont il peut avoir besoin. Que ce soit de l’argent, une carte ou n’importe quoi de taille relativement petite. Enfin, le chasseur de primes utilise des sandales noires pour se déplacer. Elle se révèlent très utile lorsqu’il court, en effet, la cheville étant maintenue, le risque de foulage est presque nul.

>> Psychologie


Il y’a bien sur de nombreuses choses à savoir sur ce vieil homme. Je doute qu’il soit possible de tout décrire d’une personne, mais je vais m’efforcer de faire en sorte que vous cerniez au mieux le personnage. Tout d’abord, le point le plus important c’est la justice. Toshimetsu a une vision du monde dans laquelle la justice se place au dessus de tout. S’il a bien un grand principe, c’est celui de toujours respecter la justice. Il end écoule un grand respect de la loi. Bien qu’à la base cela ne soit pas la véritable raison, le fait qu’il soit chasseur de primes a un certain rapport avec cette importance donnée à la justice. En effet, les pirates étant des criminels sans foi ni lois, il faut les traquer et les tuer. Il ne méritent pas de deuxième chance. Lorsqu’on a eu l’hérésie de violer la loi, si on s’est vu aller à l’encontre de la véritable justice, aucune échappatoire n’est possible. On peut seulement avoir la décence d’esprit de se délivrer pour assumer pleinement son châtiment. Toshimetsu a toujours eu cette conception du monde et de la justice. Depuis qu’il est très jeune, ce n’est pas nouveau. Peut être est-ce le fait d’avoir été élevé sur une île occupée par la Marine qui sait ? Quoiqu’il en soit, lorsqu’il traque une cible il ne laisse rien au hasard, il met tout en oeuvre pour la capturer. Comme il agit au nom de ses convictions, il se doit de réussir.


En général, lorsqu’il affronte un pirate, il est calme et méthodique. On dit parfois de lui qu’il est cruel, sans coeur, voir même qu’il aime ça. Mais il n’en est rien, Toshimetsu ne fait que respecter ses convictions. Cependant, tenu compte du fait qu’il prend les choses au sérieux, il est sans pitié. Il se bat pour gagner, et je dirais même plus, il se bat pour tuer. Car en effet, il a pour habitude de tuer ses cibles avant de les ramener. Et s’il ne le fait pas, il va s’assurer de faire en sorte qu’une fois mise au tapis, sa cible ne puisse pas lui échapper. Il peut à cette occasion briser les os des jambes et des bras de sa victime afin de s’assurer qu’elle ne fuira pas. Toutefois, même s’il est en sans pitié, le chasseur de primes n’est en absolument pas quelqu’un de sadique ou de cruel. Il ne fait pas souffrir pour le plaisir, et il ne combat que quand c’est nécessaire. En dehors des pirates, il se refuse même très souvent à blesser les gens. Ceci irait à l’encontre de ses convictions. Comme je le disais il n’est pas sadique ni cruel, c’est quelqu’un de propre. J’entend par là que dans un combat il évitera les boucheries, les mutilations et autres exactions. Certes, il peut en venir à rendre un homme incapable de fuir, mais ce ne sera pas sale, il ne lui coupera pas les membres avant de les cautériser avec les flammes d’une torcher. Jamais. C’est en ça que le chasseur de primes est un homme méthodique et propre. Il a passé l’âge...


La principale conviction du Hasegawa vous étant dorénavant révélée, il me faut maintenant vous parler de son trait de caractère le plus marquant. Le Senior est un homme inquiétant. Cela se dégage de son physique, je vous en ai déjà parlé. Mais ce n’est pas tout, car en effet son caractère et sa manière d’être ne font que rajouter une certaine inquiétude à celle déjà possible. Le vieil homme est quelqu’un de froid. Il n’a que très peu d’humour et ne sourit pas. De toute manière, le moindre sourire serait caché par son masque. Il arbore volontairement le visage d’un homme impassible, et pour cause il l’est. Toshimetsu est le calme à l’état brut. Il sait à ce point contrôler ses émotions et ses pulsions qu’il parvient à dissimuler ses intentions sans la moindre erreur. Qu’il soit énervé, euphorique ou bien triste, il dégagera la même impression. En plus de son impassibilité, le chasseur de primes est relativement taciturne et laconique. En effet, Toshimetsu parle peu, en plus de parler juste. Il ne dit jamais plus que ce qui est nécessaire, il n’oublie rien, simplement ce qu’il faut. Toutefois il lui arrive de remettre son fils à sa place. C’est en fait le seul humour dont soit capable l’homme. Plus que des remontrances, on pourrait assimiler ça à des piques, de la gentille provocation. Néanmoins gardez à l’esprit que c’est une phénomène peu courant. Vous l’avez donc compris, le Hasegawa est un homme au sang-froid et au pouvoir de domination sur lui même tout simplement époustouflant. Il est insensible aux railleries ou autres provocations. Grâce à son calme il sait ne jamais paniquer, et la peur est un sentiment qu’il ne peut éprouver que face à un adversaire d’une puissance divine.


Si Toshimetsu a décidé d’embrasser la voie des chasseurs de primes et non celle de la Marine, c’est aussi pour une très bonne raison. Ceci, pour la bonne et très simple raison que le Senior est fermement hermétique à l’autorité. La volonté de ne jamais se plier au moindre ordre s’il n’émane pas de lui même, j’entend là de ses principes, est phénoménale. En fait il s’agit même là d’une de ses convictions. Quelle que soit la raison, le Hasegawa ne pourra jamais tolérer qu’on lui ordonne quelque chose. Il tient fermement à sa liberté, il y voue une grande importance. Lorsqu’il doit néanmoins tout de même appliquer un ordre, et qu’il sait devoir le faire, il ne s’exécutera qu’une fois après avoir reformuler les choses. Par exemple si on lui dit de prendre à droite pour arriver à destination. Suite à un léger agacement, il demandera s’il faut aller à droite pour arriver là où il désire. En somme, il ne tient pas officiellement compte de l’ordre mais en ressort toutefois l’information.


La troisième conviction du Senior découle très simplement de la première. Il s’agit en fait d’une phobie, celle de sombrer un jour dans la criminalité. Il n’y a rien qui puisse effrayer notre homme plus que cette pensée. Il est vrai que dans un monde aussi pourri que le sien, la tentation de succomber à la voie de la facilité est grande. Au contraire, lutter toute sa vie contre la piraterie et se faire sans cesse main de la justice est épuisant et difficile. Au même titre qu’il voue une fascination pour la justice, Toshimetsu s’est donc juré de ne jamais succomber à l’illégalité. Ce qui fait que notre chasseur de primes est généralement plutôt apprécié. J’entend là par la Marine et les civils. Malgré sa propension à éliminer ses proies, il ne le retrouve jamais en utilisant des moyens crapuleux. Toshimetsu ne saurait se permettre de sortir des sentiers de la loi pour justement la faire respecter. A quoi bon avancer si c’est pour reculer dans le même temps ? Cet aspect de sa personnalité accentue son côté méthodique et propre, que j’aime qualifier de professionnel.


Vous l’avez donc compris, Toshimetsu est un homme de convictions. Il croit dur comme fer à ses principes, il leu accorde valeur souveraine. Et cela ne fait que s’accentuer avec le temps. Le Senior pense que ce qui fait la force d’une personne, ce n’est pas sa puissance. Il ne s’agit pas non plus de sa richesse ou du nombre de personnes qu’elle a sous ses ordres. Non. La véritable force se trouve dans les convictions de cette personne, et dans sa capacité à ne pas s’en détourner. Si un homme possède de grandes convictions, il gagnera en force et en valeur. Seulement cela ne durera que qu’il sait les maintenir. Si avec le temps il perd ses convictions qui faisaient sa force, alors il ne vaut plus rien, alors sa force l’abandonnera. Pour le Senior, les convictions font tout. Et c’est donc la raison pour laquelle il s’en impose et qu’il les respecte.


Outre ces points, le vieil homme garde en lui une fêlure. Bien qu’il n’en montre aucun signe, il souffre des erreurs du passé. Il se reproche principalement deux choses. Ces deux lourdes fautes commises lui font honte. C’est en partie pour laver son honneur qu’il désire retrouver son ex-femme et la livrer à la justice. S’il n’a pas su le faire dans le passé, trahissant d’une manière ses convictions, il se doit de le faire à présent et donc de se racheter. Ensuite, il s’en veut énormément d’avoir abandonné son enfant fut un temps. Même s’il s’évertue à se racheter, il reste honteux de cet acte. Les sentiments du Senior vis à vis des erreurs de son passé sont donc un mélange entre la honte et la tristesse. Et c’est là, principalement là, que se trouve le but de notre chasseur de primes. Celui de retrouver la paix en gommant les erreurs de son passé. Voilà pourquoi il se bat, voilà pourquoi il continue d’avancer face à l’adversité. Une fois que son fils sera devenu le plus grand des chasseurs de primes et que son ex-femme sera sous les verrous ou bien même à l’échafaud ; alors, à ce moment, et uniquement à ce moment, il pourra se permettre d’envisager de prendre sa retraite.


Pour conclure, je peux vous parler d'une dernière conviction du chasseur de primes. Même si le terme de conviction est légèrement un peu trop grand pour cela. En fait, Toshimetsu s'interdit catégoriquement de consommer de l'alcool ou bien du tabac. Malheureusement il a pu voir les effets à long terme de ces produits et n'y touchera jamais de sa vie.


>> Biographie


Vous imaginez un homme surpuissant voguant sur les mers pour venger ses parents morts, tués par des pirates ? Il n’en est rien. Toshimetsu Hasegawa est né il y a 55 ans. Son père était forgeron sur une île connue sous le nom de Shell Town. Sa mère n’était rien de plus qu’une femme au foyer comme il en existe un très grand nombre de part le monde. Ôta Hasegawa était forgeron depuis son plus jeune âge, c’est de son père qu’il avait tiré son enseignement. Dans la famille Hasegawa, on se devait de trouver au moins un homme par génération, une fois que c’était le cas on n’avait plus besoin d’héritier. Toshimetsu était le premier enfant d’Ôta et de sa femme, il fut donc fils unique. Le rituel voulait que l’enseignement de l’enfant commence à l’âge avancé de 6 ans. Avant cela, Toshimetsu eu droit a une enfance heureuse et sans problème. La famille Hasegawa était connue sur l’île, après tout depuis plus d’une centaine d’année, les hommes de la famille étaient forgerons de père en fils.


Lorsqu’il eut ses 6 ans, Ôta commença donc la formation de son fils. Au début, Toshimetsu n’était pas très doué. Il se brûlait assez régulièrement, il manquait de force pour forger, et plus que tout ses pièces manquaient de qualité. Mais le garçon avait de la chance dans son malheur, car son père était un homme profondément bon et patient. Il avait lui même eut un père dur et qui de surcroit buvait. Raison pour laquelle Ôta était un père idéal. Même s’il avait hérité d’un défaut de son père, en la matière de l’alcool, il restait un père parfait. Avec le temps, et donc en appliquant l’adage c’est en forgeant qu’on devient forgeron, Toshimetsu commença à prendre du niveau.


Âgé de 12 ans, on pouvait dès lors le considérer à part entière comme étant forgeron. Il est bien vrai que cela semble jeune. Mais un critère aussi bête que l’âge n’avait rien à faire dans la famille Hasegawa. Ils étaient très doués en tant que forgerons, un vrai talent hérité de pères en fils. Bien entendu, le garçon n’avait encore que le niveau de n’importe quel forgeron, un simple quidam. Il n’était encore un fier Hasegawa. Cela ne viendrait que plus tard, avec toujours plus d’expérience, mais surtout la touche personnelle qu’il saurait trouver. On peut considérer que c’est à partir de 20 ans que Toshimetsu devint véritablement un fier forgeron digne de la lignée des Hasegawa. Malheureusement, c’est aussi à cet âge qu’il perdit sa mère. Non !! Il n’y a pas de pirates dans l’histoire pour le moment. Ça viendra, ne vous en faîtes pas. En fait, tout comme son père, sa défunte mère buvait souvent. Malheureusement, entre son foie et le gin, c’était le gin qui avait remporté le combat.


Ôta avait été particulièrement atteint par la mort de sa femme. Lentement il commençait à boire de plus en plus. Il était déjà vieux, son fils avait atteint sa pleine maturité, il n’éprouvait donc plus le besoin d’être le père idéal qu’il était dans le passé. Il ne devenait pas aigri pour autant. Ôta était juste un vieil homme triste fatigué qui sentait la fin de sa vie se rapprocher de lui lentement. C’est progressivement Toshimetsu qui reprit les rennes de la forge Hasegawa. Alors qu’il avait 25 ans, son père fit malencontreusement tomber une enclume sur son pied. Suite à cet accident, et au vu de son vieil âge, il prit la décision de prendre sa retraite. Ainsi, Toshimetsu, encore jeune homme, hérita de la forge de sa famille. Bien sûr, sans l’aide de son père, cela lui avait plus de travail, mais c’était justement l’occasion de développer encore plus son style. Pendant ce temps, Ôta, toujours plus vieux d’années en années, jouait le rôle de trésorier au sein de la forge familiale.


C’est finalement durant l’année des 28 ans du fils que le père perdit la vie. Toshimetsu pleura un moment son père, mais jamais en public. Il lui fallut attendre quelques mois de plus pour rencontrer une jeune femme, une semaine après son anniversaire. Cette dernière se nommait Hitomi. Elle était âgée de 19 ans. Elle avait quitté le domicile familial peu de temps auparavant afin de devenir pirate. C’était très étonnant, surtout pour une fille de nobles du Royaume de Goa. La première fois qu’il la rencontra, la jeunette était venue se procurer une lame de qualité auprès de l’illustre forgeron Hasegawa de Shell Town. Je ne parlerais pas d’un coup de foudre, ce serait niais. Toutefois, le courant s’était très vite fait ressentir entre les deux. Malgré qu’il avait 10 ans de plus qu’elle, ce détail ne semblait pas l’embêter. Lorsqu’il apprit qu’elle était pirate depuis peu, il fut tenté d’aller la livrer à la base de la Marine de l’île. Après tout c’était son devoir de citoyen. Mais d’un autre côté, il ressentait trop d’amour à son égard pour réussir à la trahir. Très rapidement il se marièrent. Tout était absolument parfait pour lui. Le ciel lui avait prit son père mais lui avait donné une femme.


Le bonheur de Toshimetsu fut à son comble lorsque son fils vit le jour, alors qu’il avait 30 ans. Malheureusement les choses ne se passèrent pas ensuite comme il l’aurait désiré. A peine une semaine après l’accouchement, Hitomi prit peur. Sans doute ne se sentait-elle pas prête à être mère finalement ? Ou bien son désir d’être pirate était finalement devenu trop fort même malgré l’amour que lui portait son mari ? Toshimetsu n’en savait rien. La seule chose qu’il savait, c’est que dorénavant, il avait à sa charge un enfant qu’il devrait élever seul. Ne sachant même pas quel nom lui donner, il prit la décision de le nommer comme lui. Après tout, il était voué à devenir lui aussi un fier forgeron de la famille Hasegawa. C’était logique en un sens.


Malgré la personnalité naturelle du forgeron, il sut faire des efforts pour être un père idéal lui aussi. Il y avait eu droit étant enfant, alors son fils y aurait droit lui aussi. C’était on ne peut plus légitime. Il lui fallait attendre que son fils ait 6 ans de commencer à la former. Pendant ce temps là il se montrait gentil, attentionné, sans perdre de vue le fait qu’il devait faire tourner la forge. C’était un rythme soutenu et difficile à tenir, mais il y arrivait tout de même. Quand Junior en eut l’âge, il commença donc à le former. Tout se passait bien, et à première vue, son fils semblait plutôt doué, c’était donc bon signe. Malheureusement, sans que le Senior ne sache vraiment pourquoi, à ses 8 ans, son fils se rebella contre l'autorité de son père. Pour être plus exact, il semblait émettre des réserves quant à embrasser la vie de forgeron. Bien entendu, le père ne pouvait se résoudre à cela. La relation entre le père et le fils devint donc de plus en plus difficile.


L’année de ses 40 ans changea sa vie du tout au tout. Alors qu’il rentrait du marché après avoir fait les courses pour la semaine,  il tomba sur une affiche. C’était un avis de recherche au nom d’Hitomi Hasegawa, son ex-femme. Sur la photo elle avait bien changé, mais c’était bien elle il le savait. Il mena sa petite enquête pour essayer de la retrouver. Miracle ou autre chose, un duo de chasseurs de primes vint s’équiper à sa forge. Ils allaient capturer Hitomi et son équipage qui se trouvaient sur un île voisine. Toshimetsu proposa aux hommes de leur offrir les armes s’il pouvait les accompagner. Après qu’ils aient accepté, il s’équipa de sa meilleur lame et partit retrouver son ex-femme.


On ne peut pas dire que la rencontre se déroula comme il l’aurait pensé. Lui qui voulait aller la raisonner tomba sur un os. A ses côtés se trouvaient un homme du même âge qu’elle. Les chasseurs de primes lancèrent l’assaut. Mais Hitomi avait obtenu une puissance vraiment élevée avec le temps. Elle n’avait définitivement plus rien à voir avec la jeune femme qu’elle était il y’a une décennie. Le duo se fit tout simplement éliminer à une vitesse record. Pitié ou nostalgie du vieux temps, Hitomi décida de ne pas tuer son ancien époux. Toutefois elle laissa le droit à son nouveau concubin et vice capitaine de donner une bonne leçon au forgeron. De manière à lui faire comprendre que si jamais il tentait à nouveau de la recroiser, cette fois il mourrait. Toshimetsu tenta bien de se battre contre l’homme. Mais ce dernier était bien trop puissant pour lui. A peine para-t-il son premier coup d’épée son opposant lui entailla violemment la joue. Malheureusement le pirate ne s’arrêta pas là. Après qu’il ait réussi à désarmer le forgeron et prendre son arme, il planta son épée dans son poumon, pendant qu’il lui lacéra le torse de l’autre. Se vidant de son sang, le Hasegawa perdit connaissance.


A son réveil il se trouvait dans la cabane du médecin de l’île. Par miracle, ce dernier n’était pas loin lors de l’affrontement. Malgré le fait qu’il doive tenir le lit. Le forgeron se força à prendre la mer pour rentrer chez lui et retrouver son fils qu’il ne pouvait laisser seul. Malheureusement, ce geste si touchant eu de lourdes conséquences. Ses blessures étaient graves et nécessitaient du temps pour se résorber. Le voyage empira la situation, rendant son poumon gauche absolument inopérant. Il fallut presque six mois au forgeron pour sortir de sa convalescence. Seulement les conséquences de sa mutilation étaient grandes. Il ne pouvait plus respirer correctement et le moindre effort physique manquait presque de le tuer. Il dut mettre au point, avec l’aide de plusieurs personnes en ville, un respirateur pour lui permettre de vivre normalement. A partir de ce moment, le forgeron décida qu’il lui incombait la tâche de livrer son ex-femme à la justice. Cependant, il ne pouvait pas dire la vérité à son fils qui pensait que sa mère était décédée en lui donnant la vie. Il prit donc sur lui de l’abandonner. Toutefois comme il aimait son enfant, il fit le dur choix de vendre la forge Hasegawa pour donner 95% de l’argent de la vente à son enfant. De cette manière, il s’assurait qu’il puisse s’en sortir seul, du moins il en avait la possibilité, les cartes étaient entre ses mains, il devait bien les jouer à présent.


L’ancien forgeron devait gagner de la puissance. Il devait devenir fort, bien plus fort que l'insignifiant frappeur d’acier qu’il était. Et d’un autre côté, il lui faudrait tellement de temps pour arriver à égaler la force d’Hitomi qu’il devait se trouver un nouvel emploi. Au vu de ses convictions, il pensa s’engager dans la Marine. Le salaire était raisonnable, il pourrait travailler en exerçant ses convictions, et plus que tout il gagnerait de la puissance. Seulement, lorsque le recruteur lui ordonna de signer pour s’engager, Toshimetsu se braqua et s’en alla. Il ne pouvait pas se résoudre à laisser tomber sa liberté. Une seule solution lui restait, celle de devenir chasseur de primes. C’était en fait le métier idéal pour lui. Il devrait gagner de la puissance pour gagner de quoi vivre, et il ferait agir exécuter la justice de ses mains. C’était parfait. L’ancien forgeron se procura donc sa licence de chasseur de primes afin de commencer sa carrière.


Comme c’était un homme très prudent et très intelligent, Toshimetsu savait qu’il devait avant tout s’entrainer afin d’acquérir la force nécessaire à son travail. AU vu de l’argent qui lui restait, il pouvait s’entrainer 4 ans sans avoir besoin de travailler véritablement en tant que chasseur de primes. En d’autres mots, il avait une durée de 4 ans pour s’entrainer. Il commença bêtement par muscler son corps. Au départ, il songea à utiliser un sabre de sa confection pour combattre. Mais se remémorant son affrontement contre le concubin de son ex-femme, il pensa à autre chose. Il se devait de se battre avec une arme qui l’avantagerait contre un épéiste. C’est pour cette raison que son choix se porta sur une kusarigama. Son but était d’utiliser une arme qui ferait de lui un fléau pour les sabreurs. Il commença donc son entrainement avec la dite arme.


Une fois les 4 ans écoulés, la puissance du forgeron n’avait plus rien à voir avec celle qu’il avait dans le passé. Toutefois, il n’était pas encore très puissant. Tout comme il avait du forger pour devenir forgeron, il devrait combattre pour devenir un bon combattant. C’est véritablement à ce moment là que commença sa carrière de chasseur de primes. Lorsqu’il ne traquait personne, il prenait soin de s’entrainer. Il comblait ses défauts en apprenant de ses erreurs pendant qu’il «chassait». Avec le temps, il continuait de gagner de la puissance. Avec le temps, il commençait à acquérir un petit pactole. Suite à la capture, très difficile, d’un pirate plus puissant que ceux qu’il traquait d’habitude, il eut assez d’argent pour se payer un petit navire. Rien de bien extravagant, un simple optimiste tout juste capable de naviguer en haute mer. Il avait alors 50 ans, et commençait seulement à apprendre à se déplacer en mer. En effet, jusque là, il devait toujours voyager sur des navires marchands, des transporteurs ou autre.


Le jour de ses 54 ans commença plutôt mal. En effet, Toshimetsu était revenu passer un peu de temps à Shell Town. Au matin, il avait décidé de reprendre la mer. Malheureusement pour lui, de maudits pirates lui avaient volés son bateau pendant la nuit. Il fut donc contraint de repartir à zéro, son coffre se trouvant à bord... Alors qu’il rentrait à l’auberge, il croisa sur sa route un individu qui battait une femme comme s’il voulait la tuer. Toshimetsu lui flanqua une raclée. Comme il sembla vouloir jouer le durs et résister, le chasseur de primes décida de l’emmener au QG de la Marine se trouvant sur l’île. On le remercia chaleureusement en lui offrant un Berry symbolique. C’est alors que dans le QG un homme le frappa violemment à plusieurs reprises. Il s’agissait de son fils qu’il n’avait pas revu depuis 14 ans. Sur le moment il ne le reconnut pas. Après qu’ils aient étés viré du bâtiment ils prirent la direction de l’auberge où résidait le père afin qu’ils aient une discussion. Le Senior avoua à son fils toute la vérité. Il avait honte de ce qu’il avait fait subir à son fils. C’est pour cette raison qu’il lui proposa qu’ils fassent équipe tous les deux. De cette manière, le Junior pourrait faire la connaissance de sa mère et devenir un grand chasseur de primes.


Le Junior accepta de pardonner son père et les deux Hasegawa commencèrent donc leur carrière en tant que duo de chasseurs de primes. A ce jour, cela fait un an que le duo Father & Son a prit du service. Maintenant qu’ils savent combattre ensemble et travailler en équipe, il devient grand temps de songer plus activement à retrouver Hitomi...


>> Test RP


L’action se déroule alors que Toshimetsu a 51 ans. Il vient d’avoir son navire (aujourd’hui volé) et sait à peu près naviguer.


Une douce matinée, fraiche et paisible, c’est dans ce contexte que je me réveillais. La houle, provoquée par les vagues qui venaient se taper contre la coque du navire, me berçait dans mon lit. On peut dire que c’était agréable. J’avais toujours aimé naviguer. L’océan est un environnement magnifique. Lentement je me tirais hors du lit. Après être sorti de ma petite cabine, je prenais le temps d’observer l’horizon. Devant moi, une étendue d’un bleu magnifique, qui au rythme du soleil se nimbait de lueurs rouges. J’étais rêveur, comme emporté par la magnificence de l’instant. Toutefois je fus vite ramener à la réalité. Sur le quai à ma gauche vociférait un homme. Ivrogne déjà de si bon matin ? Quel imbécile. Secouant la tête avec agacement je rentrais à nouveau dans ma cabine pour y prendre un repas à peine moyen. Je n’étais pas riche, c’était un fait. Cela faisait maintenant onze années que j’avais quitté la forge Hasegawa. Un pincement au coeur, je repensais à cette belle bâtisse qui m’avait vu naître, tout comme mon père et son père avant lui. La nostalgie commençait à s’emparer de moi. Si j’avais été contraint de vendre cet héritage, c’était pour réparer mon erreur. Si je voguais à présent sur les mers pour acquérir de la puissance, c’était aussi pour réparer ladite erreur. Il y’a à peine un an, j’avais fais l’acquisition de ce petit navire. Ce n’était vraiment rien de très imposant, tout juste assez pour accueillir une ou deux personnes. Toutefois, cet achat avait fait un large trou dans mon porte-monnaie. Raison pour laquelle j’étais actuellement contraint d’avaler des gâteaux secs et rances.


Pour pouvoir ingurgiter l’intégrité de ce repas douteux, j’avais été contraint comme toujours de retirer mon respirateur. La douleur de mon poumon droit s’était immédiatement réveillée. Je détestais manger. Bien entendu, j’aimais les bonnes choses, ce n’est pas ça. Seulement l’acte même de manger me faisait mal, j’avais même presque peur d’avoir faim parfois. Il en allait de même pour boire. Vous vous doutez donc que lors des repas je suis quelque peu sur les nerfs. Il s’agit vraiment du seul moment où je suis capable de me laisser quelque peu aller à la colère si l’on m’emmerde. Une fois ce mauvais moment passé, je pouvais m’occuper de la raison pour laquelle j’avais accoster sur cette île. Sans trop me presser, je revêtait ma tenue de combat et équipait ma kusarigama. J’avais appris de source sûre qu’un homme du nom de Naotaka se trouvait ici. Ce vieux loup de mer avait décidé de prendre sa retraite et de se retirer de la piraterie. Son crime n’était pas des plus extravagant, toutefois un crime est un crime et se repentir n’est en rien un gage de pardon. J’allais donc traquer, capturer et livrer cet homme qui dans le passé avait assassiné un tavernier et sa famille avec son équipage alors qu’il était sous les effets de l’alcool. Je n’allais éprouver aucun plaisir à faire cela. Toutefois j’agissais au nom de la justice, j’étais son glaive, et j’allais très vite attaquer.


Après être descendu de mon navire, je m’étais rendu dans la ville la plus habitée de l’île. Ma source m’avait fait savoir que Naotaka résidait chez une vieille amie. J’avais en tête l’adresse. L’offensive se déroulerait rapidement. Je ne laisserai au pirate pas la moindre chance. Misant sur l’effet de surprise, j’allai le terrasser en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Alors que je marchais à faible allure, un détail m’intrigua grandement. J’étais sensé me trouver dans une ville peuplée et animée. Or il n’y avait personne dans les rues. Bon sang de bois, que se passait-il ici ? Il n’était pourtant pas si tôt que ça. Il ne me fallut pas plus d’une minute de plus pour découvrir la raison de ce calme morbide au sein de cette rue pourtant commerçante. D’une seconde à l’autre, des hommes sortirent de partout. Certains bondirent d’une ruelle, d’autres défoncèrent carrément les portes des bâtiments qui les abritaient quelques secondes avant. Ils étaient vêtus de l’uniforme de la Marine. Ils avaient l’air on ne peut plus sérieux, ce que témoignait parfaitement la présence de leurs fusils braqués vers moi. Absolument stoïque face à cette démonstration de force des plus niaises, j'arquais toutefois un sourcil. Quelle était la raison de tout ce foutoir ? Par chance je n’allais pas attendre longtemps. Un homme à la peau noire se distingua des autres. Il faisait environ deux mètres, en plus d’être une véritable montagne de muscles. Il portait un manteau typique de la marine et arborait fièrement un afro invraisemblable. Après s’être fait craquer les poings, il sortit de sa poche un avis de recherche. D’un bref coup d’oeil je reconnaissais Osaki, un pirate recherché pour meurtre. Impassible, j’attendais que l’homme d’exprime.



« Je me nomme Kanzaki Himekawa, Lieutenant de la Marine. Tu es cerné Osaki, il ne sert à rien de tenter de fuir ou de nous combattre, nous sommes cinquante et tu ne peux compter que sur toi. Tout se passera mieux si tu obtempère. Maintenant lève les mains en l’air le temps qu’un de mes hommes te passes le fers. »



Face à un tel niveau d’imbécilité je ne pu m’empêcher de soupirer. Il était vrai que cet Osaki me ressemblait, oui. C’était une remarque que je m’étais déjà faite par le passé. Mais très franchement, en dehors du fait qu’il portait un masque à gaz et qu’il avait les cheveux blonds, nous avions pas grand chose en commun. Ce type devait avoir une vingtaine d’années, et j’en avais plus de cinquante enfin ! Ce Lieutenant était un véritable incapable, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute. Néanmoins, aussi stupide soit-il il ne pourrait pas nier les faits quand je lui montrerai ma licence de chasseur de primes. C’est en voulant la sortir de ma poche que je constatais l’avoir oublié dans ma cabine. Bon sang de bois, c’était mauvais ça... Je devais vite trouver une solution. Jouant la sécurité le temps d’établir une stratégie, je levais les bras. Non, je n’exécutais pas un ordre, je jouais la comédie, nuance. L’air sûr de lui, un jeune mousse qui aurait pu être mon fils s’approcha de moi, pas vraiment rassuré. D’un coup d’oeil, je constatais à sa ceinture un sabre. Parfait, j’allais me servir de lui pour prendre la fuite. Je devais au plus vite rejoindre mon navire et me saisir de ma licence. C’était l’un de mes meilleurs moyens pour me sortir de cette situation loufoque. Sans mes convictions, j’aurais foncé dans le tas, mais j’aurais risqué de tuer des mousses. Je ne pouvais me permettre de devenir un criminel, quelle qu’en soit la raison. Je me décidais à agir au moment où le jeune matelot s’empara de mon bras pour me menotter. Avec une grande rapidité, je lui envoyais un coup de coude directement dans le sternum. Me retournant sans perdre une seconde, ma main droite s’empara de son sabre. Dans mon élan, j’allais me mettre derrière le marin tout en mettant la lame tranchante contre sa gorge. Ce n’était pas très joli, mais j’avais dès lors un bouclier humain. Pour éviter de me faire tirer dans le dos, j’allais vite me plaquer dos contre la mur de l’auberge juste à ma gauche.



« Laissez moi partir ou bien que je le tue. »



Comme à mon habitude, je m’étais exprimé d’une voix grave et froide. Bien entendu c’était du bluff, mais ils n’étaient pas sensé le savoir. Pour eux j’étais un pirate recherché pour meurtre justement. Je vis les marins baisser leur fusils l’air affolés. Parfait, mon plan fonctionnait, c’était presque trop facile. Après avoir lâche une insulte, le Lieutenant dégaina son pistolet et tira sans la moindre hésitation dans la jambe de mon otage. J’étais alors contraint de le retenir de ma main gauche pour ne pas qu’il tombe au sol. Bon sang de bois, il était plus futé que ce que je ne pensais de prime abord. C’était une grossière erreur de ma part. Le Lieutenant, énervé, m’expliqua qu’à présent je n’avais plus la possibilité de m’enfuir avec un otage. Et il avait raison, c’était dorénavant un boulet, non plus un avantage. Mais je devais prendre la fuite, j’y était contraint. Alors que ma tête se tourna pour regarder derrière moi, je constatais avec bonheur une fenêtre juste sur ma droite. Je devais tenter ma chance, je n’avais pas le choix. Après avoir poussé violemment mon otage vers le Lieutenant, je brisais la vitre du pommeau de l’arme. Ni une ni deux, je sautais à l’intérieur du bâtiment alors qu’une balle manquait mon bras. J’étais dans l’auberge, il n’y avait personne, pas même le tavernier. C’était une véritable embuscade. Sans perdre la moindre seconde, je m’élançais vers l’arrière du bâtiment. Il devait bien y avoir une sortie de secours. Oui, j’avais de la chance dans mon malheur. D’un coup de pied, je la défonçais pour ne pas perdre la moindre seconde. La porte m’avait mené dans une ruelle. Avant que je n’ai le temps de choisir entre la gauche et la droite, un groupe de marins surgit de la droite de la ruelle. Très bien ce serait donc la gauche. A pleine vitesse, je débutais un sprint entre diverses ruelles pour échapper à mes poursuivants.


La ville était pleine de ruelles, ce qui d’une manière était une très bonne chose pour moi. Mais les soldats de la Marine étaient nombreux et dorénavant éparpillés. Je courrais depuis au moins dix minutes sans la moindre pause, esquivant de justesse des groupes et me faisant poursuivre par d’autres. Sous mon respirateur je haletais. Même si je pouvais vivre normalement grâce à lui, mon respirateur ne m’empêchait pas d’avoir une endurance fortement réduite. Après tout je n’avais qu’un poumon, même s’il marchait à la perfection grâce à la machine que je portais au visage. J’étais un sprinteur moi, non pas un marathonien. Tenir la cadence m’étais donc de plus en plus difficile. Il me fallait faire une pause quelques minutes et reprendre mon souffle. Pour cela je décidais de rentrer dans une maison par la fenêtre de la cuisine. Elle se trouvait ouverte après que la ménagère ait fait brûler son repas. L’odeur ne trompait pas quant à cette supposition, néanmoins elle n’était pas là. Le souffle rapide, je m’adossais à un mur pour reprendre du poil de la bête. J’eu droit à deux minutes de répit. Mais je ne pouvais pas me permettre de rester là trop longtemps, ou bien l’étau allait se resserrer. Un homme entra alors dans la cuisine. Il eut à peine de le temps de crier que je fonçais vers lui. Ma main se colla sur sa bouche et son nez. Je voulais le priver d’air afin de lui faire perdre connaissance. En aucun cas je n’allais le tuer, mais je ne devais surtout pas me faire repérer. Une fois qu’il fut évanoui je décidais de vite prendre la fuite. Avant de partir, je m’emparais d’une large cape à capuche très ample qui se trouvait à l’entrée. Ainsi déguisé je pourrais me dissimuler un minimum.


Malheureusement pour moi, à peine eu-je fais quelques pas dans la rue que j’entendis dans la maison où je m’étais abrité des cris. C’étaient ceux d’une femme. Elle sortit en hurlant de sa demeure. Elle me pointait du doigt en criant que j’étais un meurtrier. Alertés par les cris, un groupe de cinq marins rappliqua sur les lieux. Bon sang de bois il me manquait plus que ça. Ils me fonçaient dessus. J’aurais bien pris la fuite, mais ils étaient trop proches pour que je leur tourne le dos, j’allais me faire exécuter froidement. Bien que je doive retenir mes coups, l’affrontement était ma seule solution. Sans perdre de temps je dégainais ma kusarigama. Après avoir fais tourné rapidement le poids de la chaine je l’envoyais directement vers le seul qui possédait un fusil. Une fois ma chaine entourée autour de son arme, je tirais d’un coup sec pour le désarmer. Dans l’élan je ramenais même le fusil à mes pieds. C’était encore mieux que ce que je pouvais espérer. J’enroulais ma kusarigama autours de mon torse avant de ramasser le fusil. Je constatais qu’en effet de ce petit groupe, seul un avait une arme à feu. Comme je les menaçais de cette unique arme, il n’attaquèrent pas. Le bruit d’un pistolet retentit alors. Une balle se ficha directement dans mon avant bras gauche. Sous la puissance du coup je fis tomber le fusil. Bon sang de bois, c’était douloureux. Je tournais la tête vers le tireur: c’était le Lieutenant. C’était bien ma veine. En plus, privé de l’usage de mon bras gauche, je ne pouvais même pas user de ma kusarigama. Le combat m’était donc complètement proscrit. La fuite était à nouveau la seule solution.


Cependant, j’avais de la chance. A force d’avoir crapahuter partout dans la ville pour échapper à mes opposants, je me retrouvais dorénavant à proximité du port. Tentant le tout pour le tout je m’élançais en sprintant vers les quais pour rejoindre mon navire. Derrière moi j’entendais des cris, ceux d’un groupe toujours plus grand de soldats qui me couraient après. Des balles fusaient de toutes parts. Quelques unes m’écorchèrent même, mais étant en mouvement  j’étais plus compliqué à toucher. Enfin arriver à destination, je sautais sur le pont de mon bateau. Alors que je pénétrais dans ma cabine, je reçus cette fois une balle dans la jambe. C’est donc en m’écroulant que je parvenais finalement dans ladite cabine. Je savais que les marins allaient monter sur mon navire d’une seconde à l’autre, aussi, je cherchais ma licence en vitesse. J’ouvrais mon coffre personnel et l’y trouvais, m’attendant sagement. Parfait, j’étais hors d’affaire. C’est à ce moment là que le Lieutenant entra dans ma cabine en pointant son arme vers moi. Avant qu’il ne fasse quoique ce soit ou ne dise le moindre mot je tendais vers lui ma carte.



« Attendez vous faîtes erreur !! Je me nomme Toshimetsu Hasegawa Senior, je suis chasseur de primes, voici ma licence qui en atteste. »



Le black s’empara du bout de papier et observa ma photo. Il fit une moue dubitative avant de me demander de sortir sur le pont. Comme j’avais du mal à cause de ma jambe, il me fit sortir de là avec l’aide d’un soldat. Il lança vers moi l’avis de recherche avant de s’exprimer.



« A mes yeux rien ne prouve que tu ne sois pas Osaki. Vous vous ressemblez c’est indéniable. Tu pourrais très bien être Osaki et prétendre être chasseur de primes, en la personne de ce... de ce Toshimetsu comme je peux le lire. Si tu n’as pas d’autre preuve que cela, je vais devoir t’arrêter sur le champ. »



Il commençait à m’agacer. J’avais mal, je m’étais fais tiré dessus deux fois de suite. On me prenait pour un pirate, un meurtrier de surcroit, moi qui pourtant les arrêtais et défendais la justice. Et maintenant je devais prouver mon innocence ? Je devais prouver à ce stupide Lieutenant que j’étais bien qui j’étais ? Parfait, qu’il en soit ainsi, je savais déjà comment procéder. Tenant difficilement debout, je m’asseyais. Je retirais en vitesse ma cape, ma veste, puis maintenant le haut de ma combinaison de combat. De mon index droite je désignais mon torse.



« Voici la preuve de mon innocence, Lieutenant Himekawa. Le pirate que l’on nomme Osaki n’a pas la moindre cicatrice. On voit même sur cet avis de recherche qu’il a sur le pectoraux droit une ancre tatouée. Or, je n’ai pas le moindre tatouage. Vous en voulez plus ? Je porte un respirateur, lui un simple masque à gaz. Enfin, sur mon front se trouve gravé le symbole de la famille Hasegawa. Maintenant vous allez foutre le camp de mon navire et faire venir un médecin. Et si vous ne faîtes pas cela, j’irai en toucher quelques mots à vos supérieurs. A vu de la faute grave que vous venez de commettre, je pense qu’il y’a de fortes probabilités pour que vous soyez rétrogradé, voir même que vous passiez en conseil de guerre... »



Je m’étais exprimé avec la plus grande confiance en moi. On sentait bien, rien que dans ma voix, que j’étais on peut plus sérieux. J’avais apportée toutes les preuves de mon innocence. Même si le Lieutenant devait avoir sacrément les boules, non seulement de s’être trompé, mais en plus de se faire engueuler par un civil, il n’avait plus rien contre moi. J’étais libre. Il s’excusa en marmonnant dans a barbe avant de reprendre le chemin de son propre navire. Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’un médecin me soit envoyé. L’extraction des deux balles fut assez douloureuse, mais c’était un mal nécessaire pour aller mieux. Lorsque je serrai de nouveau sur pieds, je m’occuperai enfin de ce cher Naotaka. Pourvu au moins qu’il n’ait pas prit la fuite à cause de la stupidité de la Marine...
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________
Informations IRL


    Prénom : Heroic-Rookie

    Age : 18 ans

    Aime : Les désodorisants pour W.C

    N'aime pas : Les pubs Axe.

    Personnage préféré de One Piece : Garp

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) Drôle, amical et séduisant ? Non ça fait trop ?

    Fais du RP depuis : 3 ans.

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) 6/7

    Comment avez vous connu le forum ? Sur un top site y'a loooongtemps.


Dernière édition par Hasegawa T. Senior le Mar 19 Nov 2013 - 18:46, édité 5 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t9816-the-father-futur-fleau-des
  • https://www.onepiece-requiem.net/t9768-hasegawa-toshimetsu-senior-the-father-en-attente-de-validation
Je tiens à annoncer que j'ai terminé la première partie de ma présentation. Je suis fin prêt à recevoir mon test RP.
Un grand merci d'avance.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t9816-the-father-futur-fleau-des
  • https://www.onepiece-requiem.net/t9768-hasegawa-toshimetsu-senior-the-father-en-attente-de-validation
Pwet Senior, la bienvenue dans le coin. Si t'as des questions, n'hésite pas.

Et comme ça m'a l'air tout bon, v'là ton test rp

Une nouvelle ile. Une nouvelle ville pour traquer un énième criminel. Tout se passe bien jusqu'au moment où un peloton de marines te tombent dessus. Tu es cerné. C'était une embuscade minutieusement préparé. En même temps, une rue commerçante aussi vide, c'est assez étrange. De quoi t'accuse t'on ? Meurtre. Rien que ça. Et tu corresponds exactement au portrait de l'affiche. Pas de bol si un criminel te ressemble. Tu vaudrais cinq millions, pas mal, hein ?

Raconte nous comme tu t'es tiré de cette situation.
Bon courage, pluche.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
J'ai terminé. J'attend donc vos avis, en espérant que la fiche vous aura intéressée.

Un grand merci d'avance.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t9816-the-father-futur-fleau-des
  • https://www.onepiece-requiem.net/t9768-hasegawa-toshimetsu-senior-the-father-en-attente-de-validation
Salut Senior, je viens pour le premier avis

Le point forme
telLES des mouches.
d’où ce dégage ce caractère => se dégage
Sur le dit front => ledit
il est sensé mesurer 1m77 => censé
le vieil homme a prit => pris
Les cheveux du chasseur de prime lui arriveNT
une uniforme => un
une grandE partie
j’entendS donc
il l’enroule très simplement en diagonal autours => diagonale autour
ElleS se révèlent très utileS
sans foi ni lois => loi
IlS ne méritent
On dit parfois de lui qu’il est cruel, sans coeur, voirE même qu’il aime ça. => ou juste voire puisque voire signifie « et même »
J’entendS par là
une phénomène => un
il ne s’exécutera qu’une fois après avoir reformuler => reformulé
de part le monde => par
Toshimetsu euT droit a une enfance => à
Il avait lui même eut un père dur => eu
Ça viendra, ne vous en faîtes pas => faites
Toshimetsu qui reprit les rennes => rênes
ilS se marièrent.
Le ciel lui avait prit => pris
unE île
sa meilleurE lame
A ses côtés se trouvaient un homme => À/trouvait
ce geste si touchant euT
Tout comme il avait du forger => dû
de maudits pirates lui avaient volés son bateau=> volé
jouer le durs => dur
Après qu’ils aient étés viré => été virés
je fus vite ramener=> ramené
j’avais fais l’acquisition => fait
je revêtait=> revêtais
J’étais sensé me trouver => censé
si tu obtempèreS
un de mes hommes te passes leS fers => passe
je ne puS m’empêche
la mur => le
j’y était contraint. => étais
Avant que je n’aiE le temps
Tenir la cadence m’étais => était
à peine eu-je fais => eus-je fait
le pectoraux => pectoral
J’avais apportée => apporté

La majorité des fautes que j'ai pu relever. Pour les autres, c'est généralement les problèmes qu'au-dessus. Le principal problème est la conjugaison qui foire de temps en temps. Sinon, pour le reste, c'est des fautes classiques qu'on fait pas gaffe.

Sinon, j'ai aussi capté des petits problèmes imparfaits/passé simple. Utilisation généralisée de l'imparfait en lieu et place du passé simple, surtout au niveau du test rp.

Pour le reste, c'est fluide. Du bon vocabulaire. Ça semble maitriser.


Descriptions

C'est globalement complet, mais c'est vraiment long. Ça tourne autour du pot. Beaucoup de choses ne sont pas vraiment utiles ou sont de la réécriture de trucs qu'on sait déjà. La concision, c'est bien aussi pour pas s'enliser dans les lignes. Point de vue physique, rien à redire que, peut être, des tics, le timbre de sa voix (au travers du respirateur, ça doit être sympa), tics de langages aussi ; ça permet de rendre tout ça un peu plus vivant. Et sur le côté psychologie, c'est carré. Personnage intéressant quoique je trouve qu'il peut être difficile à jouer si on respecte tout à mort. Mais si on respecte tout, il envoie. Avis personnel.

Biographie


Des remarques :
Le passage sur la rencontre d'Hitomi. Déjà, fille de noble, oui, mais de noble mondial. Que ça soit clair. Ensuite, c'est le côté « Je dis que je suis une pirate » qu'est pas vraiment le genre de truc qu'on dit aux gens parce que c'est quand même assez mal vu et que ça rime bien avec meurtrier et pilleur. Que si c'est une pirate en devenir, à partir du moment où elle a encore rien fait, on peut pas vraiment l'arrêter. Puisqu'elle est juste pirate « en devenir ». De là aussi à se demander pourquoi elle voudrait l'être. Piller et trucider, c'est un sacré choix de carrière.

Et deux autres petites choses
Quand on dit « ordonner pour signer l'entrée dans la marine ». ça fait bizarre, ordonner, parce que tu viens de ton plein gré pour rejoindre la marine, généralement, t'es pas en train de donner des ordres pour qu'il signe. Pas besoin.

Abandonner le fils, certes, avec l'argent, certes, mais abandonner à quelqu'un ? Juste laisser là avec les biftons en mains et adios ?

Pour le reste, rien à redire. Tout est cohérent. C'est fluide. On se pose pas de questions. On comprend tout. C'est cool.


Test rp

Alors, là encore, quelques petites remarques.

Tu arrives sur l'ile. Les gens et la marine ne sont pas censés savoir que tu arrives. Pourtant, il y'a de bases plus personne dans les rues et le piège est déjà prêt. Étrange. Ou au moins, il aurait fallu présenter une transition, avec des gens qui finissent par se barrer en te voyant ou parce que des types essaient de les dissuader d'avancer parce que ce sont des marines dissimulés et qu'ils préparent leur embuscade.

Les marines qui lâchent les armes dès que t'as un otage. Mouais. Un peu rapide. Les trouffions, ça obéit sans prendre d'initiative aussi importante. Surtout quand on a le supérieure qui en a rien à foutre d'avoir un otage.

Même en continuant à crapahuter dans la ville, tu croises pas beaucoup de civils dans les rues. Forcer tous les habitants à rester chez eux sans que t'aies eu l'opportunité de voir ce qui se tramait, c'est gros.

Une remarque sur la forme : les dialogues qui manquent un peu de naturel. J'ai plus l'impression que vous prenez le thé ensemble plutôt que l'un essaie de capturer l'autre.

Enfin, le truc qui m'a particulièrement gêné, c'est le côté « je fais des trucs pas bien pour m'en sortir » : agression, fuite, prise d'otage, combat... C'est assez gros pour le personnage alors qu'il me semblait qu'il avait pour principe de ne pas avoir recours à des méthodes de crapules. S'attaquer à des civils et des marines, c'est pas rien. Surtout que, finalement, ce qui t'innocente, c'est les différences physiques entre le vrai et toi. Pour cela, nul besoin de prendre la fuite, de prendre un otage et d'attaquer des gens. Alors, certes, la décision a pu être prise sur le coup de l'émotion, mais pour un type méthodique et calme, ça se pose là.

Le fait de prendre quelques « libertés », c'est ce que je sous-entendais pour la psychologie. Si tu joues à fond sur le fait d'être irréprochable, ça permet des choses intéressantes. Si tu te permets ce genre d'écarts, ça perd de son intérêt.

Enfin, petit ressenti pour la marine qui passe pour des cons à la fin. Leur seul crime a été de pourchasser ce qu'ils ont cru être un criminel dangereux parce que tu lui ressemblais très fortement. C'plutôt la faute à pas de bol qu'à de la stupidité. Stupide, il aurait été s'il avait borné en réfutant des arguments.


Sinon, pour le reste du test, ça se lit bien. Une bonne vision de ce qui se passe dans tes descriptions. Peut être un manque de peps au niveau de tout ce qui est action parce que par moment, ça a du mal à s'enchainer à trop vouloir tout expliquer.


Ça sera un 750D pour moi.
Bienvenu ! Bon rp ! Pluche !
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2303-fiche-du-vieux-pludbus
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2255-toujours-pas-six-pieds-sous-terretermine-meme
Bonjour mon grand ^^
En cette nuit enneigée, je vais faire ton deuxième avis.

Je passe le point forme déjà fait par mon collègue pour ne pas tomber dans la répétition, si je peux te donner un conseil, ce serait bien d'utiliser un correcteur et de se relire une à deux fois. On rencontre quelque fois des répétitions dans tes paragraphes, ça peut faire tâche dans un écrit, dans ce cas là : Dictionnaire des synonymes est mon ami.

Au niveau des descriptions, c'est très fin bien que très long. Tu détailles presque tout, peut-être que t'es perfectionniste sur ce point, mais y'a à trop vouloir faire dans le détail, on perd en qualité et on perd le lecteur. Par contre, au niveau de la psychologie, tu nous présentes bien ton perso avec ses convictions comme t'aimes le répéter souvent. Des valeurs propres, bien que c'était légèrement superficiel, sûrement un ressenti personnel dans le style de cette description.

Puis, y'a la biographie, c'est assez bien ficelé, j'ai particulièrement aimé les passages où tu te concentres sur ton ex-femme et là je me suis dis, y'a intérêt que ce jeune Hasegawa Senior nous fasse de bons rps flashback Background pour que j'aille lire plus en détails cette ''romance''. Ouais, je m'emporte un peu, je suis d'humeur Marshmallow en cette matinée. Enfin bref, c'était bien écrit pour cette partie là, peut-être que t'aurais gagné en perfection si y'avait eu des éléments d'OPR (Quelques pnjs par exemple).

Ensuite, le test rp. Là où tu te poses, c'est dans les descriptions avec des mots bien choisi du coup on a l'impression de vivre les scènes au ralenti bien calmement, ce qui peut porter préjudice lors des scènes d'actions. Mais c'est pas tout d'avoir un bon style descriptif et du vocabulaire, surtout quand on écrit à la première personne du singulier. Il manque un côté ''sentiment'' qui doit faire équilibre avec le reste. Ce que je veux dire par là, c'est qu'on a très peu de sensations quand on lit ton texte. Et pourtant tu maîtrises bien ton personnage, je suis sûr que t'affineras ta plume de ce côté.

Voilà ce que je voulais rajouter au com de mon collègue.

Pour moi, ce sera plus du 630 D.

Ce qui te fait un total de 690 Dorikis.

Encore bienvenue sur OPR et bon jeu ^^
Tendresse et Nougatine ♥