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Visite de courtoisie

J’avais donner leur semaine au gars, on revenait du Ban, ce qui avait été un peu éprouvant et je pensais passer une semaine sans foutre grand-chose : me reposer, visiter le paternel, visiter les forges et peut être faire comme les mecs normaux de mon âge draguer…ce qui aurait été plus simple si je n’avais pas un loup d’un mètre de haut…et que je n’étais pas couvert de bandage…je chassais une mèche qui étais tombé devant les yeux…faudrait peut être que je les coupes…non finalement être chevelu c’est la classe.

Je me trouvais actuellement sur mon ile natale notamment connue pour le carbofribidon … ce nom barbare à l’allure scientifique n’était autre que le menu d’un restaurateur local…carbonade à la flamande, accompagné de frite dans un cornet avec une bière maison et un assortiment de Donuts pour le dessert (si on était capable de répéter le nom à la fin du repas, la bière était gratuite)…je me regardais dans une glace…j’avais presque un look normal…cheveux long, bandana de bandage, t-shirt des Beatles, bracelet de bandage et jeans …un gros presque quoi…

*On fait quoi ?*

-*J’propose que l’on aille bouffer un truc, puis voir mon vieux*

Une vielle s’arrêta, essoufflée, à notre rencontre, la septantaine, un chignon serré et un tailleur strict.

-Etes-vous Le colonel Yamamoto Kogaku ?

On connaissait mon nom …Il avait quand même pas diffusé en gros tous les articles sur mes faits….remarque c’est possible…je n’étais pas colo mais bon…

-effectivement

-suivez moi y’a un p’tit souci.

Hein ?...ok c’était le genre de personne qui avait l’habitude de commander…allez mémé, j’arrive sauver ton chat…

-Je pensais aller chercher un marin, mais tous ces incompétents, restent dans leur baraquement et je suis tombé sur vous…et puis le fils des Kogaku peut pas être un mauvais gars…c’est la

Et elle partit sans se retourner ni m’informer, de la situation…j’espère que ce n’est pas un traquenard, j’suis pas armé, je regardais, le bâtiment qu’elle m’avait montré. Ca ressemblait à une banque, je jetais un coup d’œil par la fenêtre…3 gars en feutre avec une pétoire en main…et 5 civils…

-*Tu reste dehors, et je rentre pour parlementer*

*Tu veux pas que les bouffes ?*

-Juste besoin de toi dehors pour entrer si ca la merde*

Je glissais néanmoins un galet dans ma poche…Je poussais, la porte et directement trois pistolets se pointèrent sur la poitrine…non sans trembler (les pistolets je parle...moi trembler…n’importe quoi…). Je levais les mains.

-Je viens pour parlementer

-Attend t’es pas le marin la Kocratoau ?

Mentir ou pas… allez on va jouer sur la réputation…

-Oui…

-Oh…putain

Ils tremblèrent encore plus…

-J’ai simplement une demande avant…relâcher ces innocents

Ils se consultèrent du regard, et firent signes aux victimes de partir.

-Nous on veut  juste de l’argent !

-Voila déposer vos armes maintenant, si vous ne faites pas de conneries vous vous en sortirez sans gros problèmes, d’accord

-Nous on a besoin d’argent et vite, alors on est obligé

Besoin ?
Obligé ?

-Dans ce cas la il suffit de travailler

Ils continuaient de me tenir en joue, si l’on oubliait que l’arme était soit tendue soit au niveau du ventre, qu’elle tremblait abondamment et que l’on pouvait observer une partie de la marque du fabricant de jouet sur la crosse.

-Oaui mais on n’a pas le temps

-Vous savez les fausses armes ne font peur qu’aux civils, lâcher ces machins encombrants et asseyons  nous pur discuter d’accord et enlevez vos masque ce sera plus pratique pour parler ?

Ils échangèrent des regards, après tout, pourquoi faire quelques choses dont ils n’avaient pas envie…ils glissèrent les jouets dans leur poche dénouèrent leur foulard (sans doute un rideau dont on avait coupé l’un ou l’autre morceaux…) et s’assirent en tailleur, je m’assis à mon tour en sheiza…le maitre et les élèves… Je regardais mieux les gars, c’était trois ados ou de jeunes adultes, leur armes étaient fausse et ils semblaient apeuré, je m’adressais au plus vieux, qui semblait à peine commencer à se raser au vu des pansements…j’étais pas mieux mais bon…


-Maintenant expliquez moi ce besoin sur le temps…casino…non…et pis z’etes trop jeune (même moi j’ai pas le droit bouhou) . Y’en a pas ici et vous avez les intonations du coin, donc c’est quoi ?

-T’es d’ici ?

-Oui, le fils des Kogaku, mais ca m’étonnerait que vous vous ne souvenez, ils sont mort, y a plus de dix ans, ensuite j’ai été élevé par Walter Bron, le forgeron du coin .

-Ah déso, bro, on savait pas

-T’avais pas un grand frère ?...Henry, appelle le pas bro

-Non, désolé

-Beh y’a pas Kunwan Kogaku, il nous a demandé de le conduire sur la tombe de Kyo et tsun Kogaku, puis nous a demandé si on avait des nouvelles de son p’tit frère…c’était y’a deux trois ans non ?

Merde…j’aurais un frère, pourquoi Walt, m’as rien dit ?

-Attendez vous ne seriez pas les fils (je faillis dire du vieux) de Jasper Yoriku ?
Un mec, tordu et prématurément vieilli et pas très sympa qui s’occupait du cimetière du village.

-Oui, il est mort y’a 2 ans, on es seul avec notre mère qu’est malade et on n’a pas d’argent pour la soigner

Aie

-Vous ne saviez pas demandez au village, ou au vieux Sid, il vous la soignera gratis.

-Bah, il est mort aussi et on n’est pas très aimé…

C’est vrai que c’était des « racaille » et que tous le monde avait un peu peur des fossoyeur sur l’ile…

-Venez, on sort, vous aurez peut être une petite peine d’emprisonnement, mais avec circonstance atténuante…je paierai la note…

-Tu ferais ca ?

Ils étaient au bord des larmes, et souriant…et ils finirent par finalement chialer totalement, les hommes totalement mauvais n’existait pas, je passais mon doigt, sur une fine cicatrice qui courait sur mon torse sous mon t-short…Yukisame…tu deviens quoi ?

Je conduisais, les gars dehors, les mains dans les poches, y’avait quelques marins en joue…je sortis ma carte et leur ordonnais de baisser leur armes…Si je me trompais pas, selon la loi, ils auraient un mois d’emprisonnement…je ferais en sorte qu’il la purge chacun à leur tour…pour qu’y en aie toujours au moins un avec leur mère…ce serait la vraie punition…

Je les amenais au toubib du coin, leur mère avait une sale maladie mais rien d’incurable…Je remplis la paperasse afin de leur donner la peine minimale et pas en même temps.

Une fois l’affaire terminée, la petite vieille, me fonça dessus, l’air apeurée.

-Il y a une urgence venez vite

Si pour elle un braquage, était un petit souci…qu’était une urgence…un Yonkou ?
Je m’élançais à sa suite…on arriva près d’un chat miaulant dans un arbre.

*Elle veut qu’on l’achève je pense…*

-Sauvez princesse

Les poches pleines de cookies, je partis voir mon père adoptif, on aurait un « problème » à régler…

Je toquais à la porte personne…je sortis la clé de la maison, et rentrais, je fis un rapide tour du propriétaire…c’était trop en ordre…personne, soudain, je remarquai quelque chose dans la cuisine, une chaise était renversée…et un stickman manchot avait été dessiné à l’aide d’une matière grumeleuse rose….du chewing gum…il s’était mis à l’art ?

Je me rendis à la forge où je rencontrais un p’tit gars (dont j’avais oublié le nom), qui si mes souvenirs étaient bon, étaient mon remplaçant. Il m’expliqua qu’une nuit, le boss était venu pour lui dire qu’il partait en vacance, visiter des forges…

*On fait quoi ?*

-*On va voir mon oncle*

Ce dit Oncle, Touma Kogaku, était revenus à mes dix ans, hémiplégique, il ne pouvait donc pas me prendre en charge et c’est pourquoi je me suis retrouvé avec un ami de famille. Mais mon oncle était un bon gars, toujours heureux et serviable et il avait toujours une histoire pour moi.

Je le trouvais sur sa terrasse en train de profiter du soleil sur son fauteuil roulant.

-Salut Toutou (le petit nom qu’on lui avait donné)
-T’es plus sur Grand-Line et les rumeurs sur ton loup était vrai…Salut en passant
-Non, j’ai préféré rentrer et oui…il s’appelle Œil-de-nuit
-Rentre boustifailler un peu

Il me sourit, mes visites chez lui étaient relativement rare…elles me faisaient peur, il y a quelques années de cela
-Alors, comme ca j’ai vu que t’as fais pas mal de coups d’éclat comme Walter, ton père et moi…Je te l’avais pas dit ?...J’étais colonel à la marine avant de me faire Peter les vertèbres par un pirate…Walter avait raison de ne pas me laisser la garde…un bon gars…j’étais un connard à l’époque prêt à tout pour choper ce pirate…il a gagné…éssaye de pas faire mes conneries …j’étais peut-être colonel, mais je voulais pas aller dans les bureaux…je parle je parle, ton père me l’as toujours reproché

Voila ce qui me faisait peur...Il me parlait de quelqu’un dont je n’avais aucun souvenir et dont je me souvenais à peine du visage…Je ne voulais pas le lui dire et j’inventais des histoires…je ne voulais pas lui faire de la peine en plus.

-Ca va ici ?
-C’est calme…j’ai peut-être trouvé une femme…héhé
-Félicitaton, sinon tu sais où Walter
-Ouep il est partit sur l’ile du karaté rencontré Bruce…Tu vois le mec qui racontait que des conneries et qui a fait plus de métier qu’il n’en existe

J’essayais de cacher mon trouble…Walter n’était pas du genre à mentir

-Il a dit quelque chose de spécial ?
-Nope…tu ressemble tellement au frérot et un peu à ta mère…je…non j’vais pas t’en parler…
-Où est le problèmes ?
Il se mordit la lèvre et regarda une photo où l’on voyait toute la famille réunie et parla silencieusement.
-J’ai aimé ta mère mais c’est lui qui a gagné drôle non, je me demande souvent comment ma vie serait devenue si cela s’était passé différemment…

Nous parlâmes longtemps sur la famille, mon père, ma mère, l’ile, Walter, son passé…Mais rien sur mon possible frère…

-Et que devient…Kunwan, mon frangin

Il pâlit d’un coup et me fit un sourire gêné…ses battements de cœur avait accéléré…mais j’étais incapable de dire si c’était de peur…ou pour mentir…ou les deux…

-Mais voyons….Yaya, qu’es ce que tu raconte t’as jamais eu de frangins…tu va bien…t’as rien pris avant de venir ?

Ou alors à cause d’un choc émotionnel…

-Désolé, je suis assez fatigué…c’est sortit tout seul…allez je vais te laisser je dois rentrer sur le bateau

-Tu ne dois pas ca arrive à tous le monde…allez à la revoiure

Donc résumons…Walter a sortit deux excuses différente…il y a une sorte de trace de lutte dans la cuisine….et un…chewing-Gum….merde…l’enfoiré…jeanmerde…Tu veux ta revanche c’est ca trou-du-cul…Je vais te trouver…et tu regretteras d’être né…m’occuperais du frangin plus tard…
Donc…résumons enlèvement…mais pas de rançon…chewing-gum…tout rangé…sauf une chaise et si … Je me dirigeais vers la maison, retournais la table et y trouvais collé à l’aide d’un chewing-gum une note…les dessous de table ne servait qu’a cela de toute façon…Je la parcourus rapidement, la demande type vient seul, voir vivant, tel coin…et pas de dates…je lus la lettre au loup.

-*va surveiller mon oncle s’il te plait… *

Il n’était pas dupe

*ok, revient vite*

Le rendez vous avait été prévus dans un hôtel sur bliss (avec adresse, numéros,…), il suit même les conseils de Derick…toujours revenir sur le lieu du crime…faut arrêter de suivre les stéréotypes les gens…j’aurais même le temps de me préparer…

Je farfouillais dans mes affaires laissée sur place et sortis de vielles lunettes d’ingénieur, avec des verres teinté…idéal pour éviter son hypnose colorée…je me rendis dans la droguerie de l’ile pris du somnifère et plusieurs marques de chewing-gums et du dissolvant à chewing-gum (ce n’était pas du prévu pour chewing-gum mais ca marchait). Je m’installais à la table fabriquais une boule « empoissonnée » que j’emballais dans de la cellophane et les glissais dans une poche cylindrique…je préférais éviter de les utiliser mais bon…je jetais ensuite les paquets dans la poubelle, j’appelai l’un de mes subordonné sur le bateau pour amener mes affaires…je prendrais un navire civile pour y aller…je leur dis simplement de rentrer à leur base pendant que je ferais une croisière avec des amis…désolé Œil, mais je partirais sans toi…J’enfilais mon indémodable ceinture à poche où tenait mes armes et préparatif, j’enfilais mon trench-coat de façon a dissimuler mes armes et prêt à partir, j’appelais l’hôtel en question.

-Hotel schri ?

-Allo, ici Yamamata Kaoru…je viens prendre une chambre

-une chambre en particulier ?

Petit test…pas très professionnel soit dit en passant

-Un ami m’a conseillé la 17

-ah elle est prise…je vous donne la 16 (il raccrocha…étrange)

Quelqu’un toqua à la porte, j’étais prêt à partir et j’avais la flemme de retirer mon stuff…je ferais peur mais tant pis…j’ouvris la porte…grand Baraqué, un gourdin à la main…je n’eu pas le temps de réagir…au moins le trajet sera gratis…le numéro était sans doute celui d’a coté…j’aurais du demander quand il était partis…le carbofridon…


Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Dim 23 Mar 2014 - 10:38, édité 2 fois
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- ‘soir.

Le colosse te regarde avec un air oblique, inspectant de bas en haut le fier combattant de la marine que tu es devenu. Il arque un sourcil, puis se passe la langue sur les gencives pour changer de place son tabac à chiquer. Hm. Visiblement, ta trogne lui rappelle quelque chose. La célébrité ou une entourloupe, ça reste à voir.

- T'vas n’suivre. Ou couic l’vioque.

S’il a pas l’air d’être très futé, il reste au moins clair sur ses propos. Et le message sous-jacent est à peine déguisé : tu obtempères ou il arrivera un malheur.

- ‘pouvez pas v’nir avec ça. ‘posez armes là.

Ce n’est pas très compréhensible, mais l’essentiel de son discours est illustré par son gros doigt qui te montre ton porte-manteaux.

- ‘te conseille d’obtemp’ ... d’optemb’ ... hum. ‘faire s’que j’dis. Ou couic l’vioque.

Visiblement, les personnes qui côtoyaient Trojean ont drastiquement baissé niveau quotient intellectuel. Ou alors ce n’est qu’une vaste blague. Depuis quand le révolutionnaire s’entoure-t-il de pareils imbéciles ? Le colosse a les deux yeux qui se disent bonjour et aurait presque la morve au nez tant il semble inapte à se débrouiller seul. Pourtant, avec de tels muscles, même toi tu te demandes si cela vaut vraiment la peine de se battre ici. Quoi qu’il en soit, cet étrange personnage est fortement lié à l’enlèvement et la seule manière d’en savoir plus, c’est d’obéir.

Quel culot, tout de même. Venir chez toi te demander de les suivre. Arme en main, menaces en bouche. Pour un peu, tu pourrais presque t’emporter. Mais ce ne serait pas sage pour la sécurité de tes proches. Quoi que ... cette nouvelle force acquise sur Grand Line ... cette force qui fait de toi le combattant d’exception que tu es. Peut-être suffirait-elle, cette fois ? Peut-être, peut-être pas. Quoi qu’il en soit, une vie est en jeu. Il faut se décider vite : suivre le malabar ou passer en force ?

    -‘Soir

    -Heu…salut

    Contrairement à ce que je m’attendais, le malabar n’avait pas essayé de m’assommer. Je le détaillais d’un coup d’œil, un bon deux mètres et une carrure de terrassier. J’étais incapable de dire où commençait sa tête tellement son cou était épais. Il avait deux petits yeux porcins au dessus d’un nez aplati…tient son œil droit dit merde à l’autre. Je le flairais rapidement, il puait la vinasse, l’oignon et le jean-jean…

    -T'vas n’suivre. Ou couic l’vioque.

    Quelle rhétorique je succombe, en plus d’être baraque, il est con, il n’avait aucun vocabulaire et à mon avis, il avait du oublier ce que le Jeannot lui avait demandé de dire. Etrange, le mec que j’avais affronté ne ce serait normalement pas associé avec un mec comme ça. Je ne connaissais certes pas les membres de la révolution, mais qu’un individu si retardé se trouve dans leur rang m’étonne. Il s’agit sans doute d’un mercenaire donc que je le tue ne ferait rien au chewing-man.

    -‘pouvez pas v’nir avec ça. ‘posez armes là.

    C’était déjà plus embêtant, il suffirait que je fasse un tour avec mon poignet droit pour que mon poignard tombe dans ma main et ensuite il me suffirait de lui trancher la gorge rapidement…

    - ‘te conseille d’obtemp’ ... d’optemb’ ... hum. ‘faire s’que j’dis. Ou couic l’vioque.

    Obtempérer mais quel vocabulaire, je me demande depuis combien de temps il a reçu l’ordre…pour s’en souvenir ainsi à moitié…en tout cas il y tient à son couik le vioque…si ca se trouve il travaille au quick…ok ta gueule Yama pense à un plan.

    Reprenons les informations, un attardé à la masse musculaire développée se trouve devant ma porte, certes j’avais surement affronté des adversaires plus puissant et pourtant plus frêle, mais ce n’étais pas la question. Je possède une partie de mes armes dans le trench-coat et je ne peux pas prendre furtivement mon meitou. Certes j’avais déjà vaincu trojean sans mais bon…
    Caché directement sur moi, j’avais une petite dizaine de Ghost-Wings et un poignard, je ne pourrais pas aller loin. Ah oui je pourrais obtenir un gourdin sans mal.
    Je me trouve dans une île que je connais comme ma poche et je pourrais repérer le zig à l’odeur. Il est probable qu’il soit encore sur l’île, son message m’avait simplement persuadé du contraire. Mais je ne suis sûr de rien.
    Walter a été marin et par la suite est devenu forgeron, il pourrait être capable de survivre un petit temps. Il va falloir que j’utilise la stupidité de mon opposant…en espérant qu’il ne joue pas la comédie.
    En ouvrant mon trench-coat, ma main effleura mon portefeuille…j’augmentais mon ouïe au point d’entendre son cœur battre.

    -hé l’ami quel est ton prix….tous le monde a un prix et si il se trouve dans le coin et qu’il t’observe on peut trouver une petite combine non ?

    Quel que soit son prix, je récupérerais mon argent….quelque façon que ce soit.

    Même si il refusait que j’achète ses services, il se pourrait qu’il fasse une erreur et m’indique la position du révolutionnaire, j’espère juste qu’il allait pas mal réagir…au pire je salirais le seuil de la porte.

    -Allez, dis moi tout ce que tu sais


    Boum Boum Boum
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    Prix ? Tentative de troisième solution ... seulement l’inconvénient des gusses à  l’intellect limité, c’est bien leur honnêteté. En un sens, du moins. Tu pourrais même voir les rouages de sa cervelle mal huilée peiner à se connecter, pour qu’il puisse comprendre et analyse le sens de tes paroles. Il fronce les sourcils, hésite. Et a peur. Un grand gaillard comme lui a peur. Son employeur semblait avoir cet effet sur lui. Pourquoi un colosse de cette stature bosserait pour quelqu’un comme Jean-Jean sinon ? D’autant plus que, comme tu l’avais remarqué, ce n’était pas le genre de gars qu’il avait l’habitude d’employer. Pas plus qu’il n’avait l’habitude d’enlever les gens pour les menacer de mort.

    Le gusse se gratta la tête en te regardant de ses yeux bovins. Au moins, ta proposition avait eu le don de le mettre mal à l’aise. Il hésitait entre sa peur et l’appât du gain. Ce qui est bien avec les gusses à l’intellect limité, c’est qu’ils oublient rapidement leur peur. Une idée sembla passer derrière son regard bovin. Comme s’il venait de percevoir le réel sens de la vie, juste avant de l’oublier.


    - Mouah ? Heu ... 300 millions d’berries !

    Pas la peine d’être un psy’ pour comprendre qu’il avait balancé le chiffre sans réelle idée de sa signification. D’autant plus que s’il ne peut pas aligner trois mots sans se tromper, il y a de fortes chances qu’il ne soit pas capable de compter deux par deux. Et encore moins lacer ses chaussures. Limite, 300 billets de mille, ça suffirait à le troubler ...

    Le gusse te sourit, de sa trogne pleine -ou presque- de dents. Puis il te tend sa paluche énorme pour récupérer l’argent. Il ne bougerait pas avant d’avoir son dû, ou quelque chose qui y ressemblait.

      Le géant, mis de longues secondes à réfléchir durant lesquelles il semblait compter sur ses doigts…allez me claque pas entre les doigts pour une surchauffe encéphale…
      Outre le fait qu’il est bien retardé, je pus remarquer que les battements de son cœur avait augmenté…il était terrifié, mais bon même sans mes dons j’aurais pu le savoir. Finalement l’avidité pris le pas sur la terreur.

      - Mouah ? Heu ... 300 millions d’berries !

      Laisse moi deviner mec, t’es le genre de type à avoir redoublé ses maternelles jusqu’à ce qu’il aye l’âge requis pour pouvoir quitter l’école sans diplôme. Certains scientifiques serait ravis de t’étudier pour vérifier combien de maillon de la chaine de l’évolution tu as raté et avec un peu de chance les pro-Darwinien vont t’inventer un maillon à ton nom.

      Je sortis trois billets, je lui donnais un billet de 100. J’allais ruser et si ca marchait pas tant pis, j’improviserai. Au moins, il était mignon en souriant…autant qu’un hippopotame.

      -voila cent berrys, je te le donne maintenant et je te donnerais âpres 200 berrys et ca fera 300 millions et si tu m’aide bien, je rajoute ce billet de 500 berrys ce qui te fera 800 millions de berrys tu pourras t’acheter ce que tu veux. Par contre, si tu ment, je diviserais la somme par deux

      J’ai peut-être un peu abusé la, un calcul à quatre chiffre, il risque le grillage neuronale là…dans un sens ce ne sera pas plus mal je n’aurais pas à me salir les mains. Allez accepte, ce serait dommage de priver les scientifique d’un joujou. Même si je pense plutôt que tu seras le joujou de tes copains de cellule, j’aurais presque des remords…presque…allez si t’es gentil je te laisserai partir gentiment.
      J’enquêterais sur ton cas et je t'enverrais peut etre revoir tes parents dans ta ferme au millieu de la foret...
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      [hrp : désolé pour le retard, irl chargée côté boulot, j’me rattrape]

      Oui, le calcul mental c’est pas son fort. Mais il sait au moins que cent et cent, ça fait pas un million. Il a déjà vu des mallettes transiter, et dans son esprit porcin, ça ressemble  plus à des grosses valises qu’à trois coupures. L’avantage avec les crétins, c’est que la peur, c’est à sens unique. Soit il s’emporte, soit il a peur. Mais là ... là, il a l’impression que tu te moques de lui. Ok, il est pas fort en calcul, mais t’es pas obligé de lui faire remarquer !

      - Dis moi, p’tit gars. Tu t’foutrais pas d’ma tête ?

      Sa voix est rauquer, ses yeux se rapprochent. Ouh, il flaire l’embrouille. Il a quand même l’habitude de payer sa bouffe, donc s’il demande des millions, c’est qu’il doit en connaître la valeur après tout. Malheureusement, c’est l’instant fatidique ou tu sens la négociation de filer sous le nez ...

      - T’pas honnête, t’pas réglo. Moi j’suis d’accord qu’avec les réglo. Alors tu poses tes armes et tu fais s’que j’dis. Ou bobo. Gros bobo, ok ?

      Il gonfle ses muscles, tend le cou à l’en faire craquer. Hm. C’est qu’il est costaud quand même. Abruti, mais costaud. Encore un boeuf drogué aux stéroïdes. Du moins le truc équivalent de l’époque. Certainement que le raffinement de la molécule d’vait pas être aussi performant, hein. Quant à savoir si ses séquelles mentales sont liées à ça ou pas ... c’est une autre histoire.

      - Allez, suis moi où couic le vieux. L'patron pas vouloir toi blessé, hein. Mais si jamais t’fais des bêtises, il fait du mal au vieux. Ok ?

      Le machin grogne, sue. ‘tain, il est vraiment immonde en fait. Mais au moins, personne vient lui chercher des noises. L’archétype brute épaisse dans tout son art.
        Ow, il est moins con que je ne l’avais espéré, bon va falloir ruser. Je me baisais, d’un mouvement du poignet, je fis tomber mon poignard dans ma botte et en ressortit un couteau de lancer que je posais au pied du porte manteau. J’ôtais mon trench-coat, non sans profiter de l’ampleur du vêtement pour glisser deux G-W sous le bandage. Je déposais la lame contre le mur.

        -T’es un mec réglo, j’ai dépose mes armes donc pas couic et pas bobo…mais es tu sur que ton chef est réglo…même pas capable de venir lui-même.


        Je défis ma ceinture à sacoche et l’enroulais autour du porte-manteau. Je pourrais forcer le colosse à se parjurer et donc prendre mes armes en l’assommant, non mauvais idée, le trojean n’est peut-être pas réglo.

        - Tu ne t’es pas présenté mais bon, je te conseille de te barrer. Pas sur qu’il te laisse en vie

        Si ce n’est pas lui, c’est moi qui me le ferais pour prendre ses armes. Il est peut être fort, mais est il plus résistant qu’une plaque d’acier ? Certes ses coups devaient faire mal…mais j’avais vu pire…oui bien pire, mais lui non…Il possède une certaine forme d’intelligence, reste à voir comment l’utiliser.

        -Je te suis l’ami.

        Je me cognais le coude dans le portemanteau et poussais un long hurlement qui pour n’importe qu’elle personne signifierais « j’ai mal, ouille » mais qui pour un certain loup signifiait un amalgame de mots à propos du danger, d’un appel à l’aide tout ca. Le loup rappliquerait, je lui ferias comprendre de me suivre et de rester discret en espérant qu’il ne sera pas neucret ou onzecret … je suis crevé moi…
        Je lui ferais ensuite comprendre qu’il devait ramasser mes armes et me les amener.

        -C’est rien juste tapé le nerf, je te suis

        J’aperçus les yeux du loup briller dans un buisson, il avait fais vite, la maison de l’oncle était proche mais quand même. Le loup avait sans doute eu des doutes, je me mis à agiter mes doigts, pour le baraque, j’aurais l’air d’essayé de reprendre le contrôle de mes doigts suite à ce coup. Pour le loup cela signifiât : caché, suivre, croc et rapporter la proie, ce qui en langage humain signifiait : suis moi caché en m’amenant mes armes…en gros…
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        Tu marches derrière le colosse qui t'entraine à l'extérieur de la ville par des chemins de moins en moins praticables, ce qui semble indiquer que peu de gens les utilisent. Vous vous baladez un certain temps, suffisamment pour que tu commences à en avoir marre. Mais avant que ton impétuosité ne prenne le dessus, le colosse s'arrête. Tu regardes autour de toi pour contrôler ton environnement et constates que tu te trouves au centre d'une petite clairière délimitée par une couronne d'arbres masquant la vue. Un coin idéal pour faire disparaître discrètement quelqu'un de gênant.

        A peine t'es-tu fait cette réflexion que des gus du gabarit de celui qui t'a conduit ici sortent du couvert des arbres. Et les armes qu'ils portent tous à la main indiquent assez clairement leur intention. Te voilà donc encerclé par une dizaine de grosses brutes armées et vindicatives, sans une majorité de tes armes ni l'aide de ton fidèle loup qui, visiblement, met du temps à trouver son chemin.

        Mais ce n'est pas la première fois que tu te retrouves dans une situation assez tendue et tu es motivé pour démonter toutes ces armoires à glace, à coup de poing s'il le faut ! Sauf que les colosses pointent tous du doigt dans un bel ensemble quelque chose à côté de toi et tu ne peux t'empêcher d'y jeter instinctivement un coup d’œil : un rocher à peu près grand comme un homme auquel tu n'avais pas porté attention jusqu'à présent et sur lequel se trouve un symbole peint d'une couleur rouge. Rouge. ROUGE ROUGE ROUGE ! Le Rouge du Taureau Furieux !

        Et si les colosses n'y prêtent pas attention, toi tu fonces dessus pour faire sa fête à ce rochet qui te tape sur le système. Dur de se défendre contre des types qui veulent te taper dessus quand tu es déjà toi-même occupé à maraver un rocher, non ? Et d'ailleurs pourquoi ne sont-ils pas eux-aussi sensibles à la couleur ? Non... ils sont tous daltoniens ?
        Un coup aussi vicieux, ça ressemble déjà plus à Trojean !
          (hrp: merci à celui qui a repris le pnj)

          Le malabar m’entraina hors de la ville et s’enfonça dans les bois.  En passant, j’avais fais des signes de la main à des connaissances pour ne pas qu’ils s’inquiètent, je préférais éviter une vindicte populaire sur le méchant Barraqué qui emmenait le gentil marin qui était né dans le village.  Cela aurait pu être marrant, mais bon, je devais retrouver le padre, il me fallait donc ce mec vivant…pour le moment.

          -Sinon Gary, J’peux t’appeler Gary ?

          Pas de réponse, le tas de muscle continue d’avancer opposant mes tentatives de conversation au silence de son dos imposant. Etonnant que Trojean m’ait envoyé ca, mais bon, les ratés envoient les copains les autres se déplacent.

          -J’ai connu un Gary…T’as une vraie tête de Gary, tu sais ?

          Il faut que je t’insultes pour que tu réagisses ou c’est simplement le temps que tes synapses comprennent le message et trouvent une réponse appropriée ?

          -Il était vraiment très con, Barraqué mais qu’est qu’il était con par contre…Il n’avait pas de cheval mais un taureau Le taureau était plus intelligent que lui d’ailleurs…Il a passé une semaine à essayer  de pousser une porte qu’il fallait tirer, il avait peur d’utiliser sa force…il était gentil au fond…

          Toujours rien ?

          Nous nous enfonçâmes profondément dans la foret bifurquant souvent dans des sentiers qui m’étaient relativement inconnu. Je décidai donc de profiter du voyage, de profiter du calme avant la tempête. J’humais les douces senteurs de la sève de sapin, des épines se mêlant à la terre. Le croucrou des oiseaux dans les arbres, le bruissement discret des bêtes passant au loin.
          Le…je me fais vraiment chier la…

          -Je me souviens, que je me suis fais un sanglier ici… Tu devrais faire attention, il pourrait te prendre pour un arbre…Dis le si je te fais chier.

          Bon le tas de viande, je me fous de ta gueule, tu pourrais au moins, me faire le plaisir de t’irriter un tant sois peu. Je me fais chier, je vais te faire chier, c’est la moindre des choses, l’équilibre de la nature. Bien qu’ici, la nature avait mal fait son travail…ou alors très bien…cela dépend du point de vue. Il y avait devant moi un gars qui avait le gabarit d’un buffle et l’intelligence de celui-ci…Mais oui, j’ai compris, c’est un buffle qui a mangé un fruit du démon pour devenir humain. Cela explique tout, évidemment si on prend un buffle pour un animal stupide. N’ayant fréquenté que très peu si pas aucun buffle, je ne pouvais pas dire s’ils étaient intelligents. Il serait donc plus approprié de dire : je me retrouvais avec un homme buffle attardé. Bon il ne me reste qu’à chanter.

          -2 Km à pied…ca… Nan c’est trop cliché…je sais je vais me faire une petite chanson.

          Je m’échauffais la gorge.

          -Dans la foret, yeah yeah yeah, y’a des Trojean et des yama…ah merde je trouve pas de rime et si ca rime pas ca le fait pas…t’aurais rien à me proposer…le contraire m’aurait étonné… T’accepte de faire l’instru…non…tu pues…
          A wimbaway, a wimbaway
          Iiiii aaaiiaiai ambaway
          Dans la foret, la froide foret, Trojean est mort ce soir
          Et les jolies files s’endorment, Trojean est mort ce soir
          A wimbaway a wimbaway
          Iiiii a wimbaway
          Et les filles dans le village, Trojean est mort ce soir
          Des montagnes, des chtars des gnons
          Plus de latte dans sa face
          Trojean va vraiment chier ce soir
          A wimbaway a Wimbaway
          Le chiant, le manchottant
          Trojean va prendre cher ce soir
          Cours Gary
          Cours stupide Gary
          Trojean sera entre 4 planches
          A wimbaway ah nananananan
          Vas-y tape dans tes mains
          Sens le groove toi en Gary
          Vas-y danse Gary
          Cette foret, froide foret sera ton dernier pissoir.

          Ca c’est du chant, Gary, n’étant pas mélomane, il n’avait pas apprécié…mais il devait avoir compris le message. C’est vrai aussi que les rimes étaient à chier et aucunement recherché mais bon, c’était de la grosse impro, donc c’est normal.

          Et nous marchâmes encore et encore. Je me rendis compte, que ma réflexion était erronée, je ne me retrouvais pas avec un homme buffle, non. J’étais en précense d’un homme qui était resté bloqué dans sa Deloréan. Une telle masse musculaire et un intellect si réduis ne signifiait qu’une chose … un homme préhistorique. Le dernier point à trouver était combien d’évolutions il avait raté…ah la la qu’es qu’on peut s’inventer des histoires quand on s’emmerde.

          -Dis, Dis on est presque arrivé ?

          Je laissai passer cinq bonnes minutes…les cinq minutes d’un gars qui se fait chier…en d’autres mots, une minute trente. Un peu comme quand t’es dans une salle d’attente, et qu’il n’y a que des magazines reprenant des inepties sur la masse graisseuse féminine, tu sais que le rendez vous est dans vingt minutes. Tu attends longuement, tu es sur que dix minutes sont passées, tu lève la tête plein d’espoir et tu vois qu’il n’y a que trois putain de minutes de différence depuis la dernière fois que tu as regardé l’horloge.

          -Et maintenant, on est bientôt arrivé ?

          E nous marchâmes encore et encore, il se serait pas paumé l’autre con.

          Nous arrivâmes finalement dans une clairière et un groupe d’homme apparu, au moins des centaines…c’est ce que je raconterai à mes descendances et dans les bars. J’étais en réalité entouré d’une dizaine de brutes gavées aux stéroïdes armées de gourdin. A croire que, Trojean s’était acheté un pack de douze…Peut-être, que quelque part dans ce monde, il y avait l’intérim du vilain, où les vilains pouvaient prendre des sbires jetables pour pas cher.

          -Ok Gary, j’ai compris le message…j’vais essayer que vous partagiez la même chambre à l’hosto…par contre…je peux rien promettre pour la taule.

          Ils pointèrent tous du doigt une direction, Trojean ?

          Non, un foutu caillou,  avec un foutu dessin dessus.  Je n’avais qu’une envie Peter sa gueule à ce foutu caillou. Putain d’hypnose. Heureusement, je pouvais continuer à penser au moins. Je tentais de freiner mais mon corps avançait tant pis, je trouverais une solution. Donc, les gugus avait un moyen d’ignorer les traps…Il y avait donc un moyen d’éviter cette hypnose, je n’avais plus qu’à attendre les lunettes… donc un pack de douze qui ignoraient les color traps…ca sent la préparation…

          Je frappais le rocher, mais pas assez fort pour l’éclater, juste assez pour le fissurer…merde. Bon, les mecs s’avançaient en arc de cercle pour me tabasser. Je devais faire en sorte que le symbole soit endommagé je pourrais attendre qu’il pleuve, cracher dessus, pisser dessus…ou saigner dessus…

          La salive coula sur la peinture sans l’abimer, merde.

          Le premier coup me tomba sur le dos, les autres continuèrent à pleuvoir. J’avais croisé des mecs qui frappaient dix à cent fois plus fort, mais ils faisaient encore relativement mal. Ma plaie au crane se rouvrît, enfin ce que j’attendais…C’était peut être une idée de cinglé, mais qui marcherait et qui passerait pour un coup de génie, après tout, les plans géniaux ne sont rien de plus que des plans de cinglés qui ont fonctionnés.

          Je pris une inspiration et abattis ma tête sur ce rocher, mon sang se répandit sur la peinture.

          Je fis quelque pas en arrière, un peu groggy, mais mon sang avait masqué la marque, j’étais hors de danger. Je ne savais pas ce qui me rendait le plus heureux, le fait que mon plan ait fonctionné ou que ma boite crânienne ait tenu le coup.  Gary, abatis sa masse dans ma direction, je l’esquivai d’un pas, bloquai son arme avec mon pied et d’un mouvement rapide, je transformais sa face en une bouillie sanglante contre ce foutu rocher…avec tous les fluides répandus, la peinture était surement morte. Tout comme ce Gary que j’avais trouvé antipathique dés la première seconde.

          Je reculais de quelque pas pour être hors de porté de ces brutes sans honneur, l’un d’eux eut la mauvaise idée de me foncer dessus la masse levée…sa cage thoracique fit un bruit merveilleux en se broyant. Je posais mon pied sur le cadavre encore chaud.

          -Vous voyez les gars, j’peux pas vous saquer…ce sera un caveau que vous partagerez.

          Ces gars, prêt à frapper un homme sans défense pour l’agent ne méritait qu’une unique chose…la peine capitale. J’avais perdu mon attitude relativement joviale de tout à l’heure ces mec m’avait foutu en rogne. La tempête était la…Elle avait mis du temps à se lever…le calme ne reviendrait pas de longues minutes…ils allaient regretter ce calme.

          -Par contre, Trojean, si tu m’entends, sache que…tu seras un homme tronc quand t’arrivera à Impel, tu mérites même pas de crever de ma main….ramenez vous les sous-merde
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          Les brutes ont peut-être un quotient intellectuel inférieur à la normale, elle n'en sont pas suicidaires pour autant. Te voir t'éclater la tête sur un rocher juste pour lever l'hypnose, massacrer deux de leurs potes en un instant et te dresser encore devant eux, couvert de sang et l'air d'un tueur fou, ne leur donne pas particulièrement envie de continuer à t'affronter. Ils te pensaient moins fort que ça. Certains se détournent même dans l'espoir de fuir.
          Mais un rire que tu reconnais rapidement résonne soudain dans la clairière et les paralyse instantanément. Un rire mauvais qui te nargue.

          - Ahah ahah ahah ! Un homme tronc, mon cher Yama ? Encore faudrait-il que tu m'attrapes ! 100 millions à celui qui me ramène la tête de ce marine !

          Les brutes se rapprochent de toi, galvanisés par cette promesse et la présence de leur chef dans les environs. Leur chef, Jean-jean Jean, l'homme qui détient ton père.
          Un grognement sourd se fait entendre près de toi : perché sur les restes du rocher que tu as brisé, Œil montre les dents, des promesses de mort plein ses yeux de chasseur. Parfait ! Maintenant qu'il t'a rejoint, vous allez pouvoir tous les massacrer !
          Tes yeux fouillent le sol à la recherche de tes sabres que ton loup ne doit pas avoir manqué de t'apporter, selon ta demande.

          - Tu sais, Yama, j'ai pas mal réfléchi à la façon de me venger. Puisque tu m'as rendu manchot, il me parait juste de faire de même, non ? Je pensais donc te prendre un bras... Ton bras droit !

          Dans un réflexe fulgurant, tu t'écartes juste à temps pour éviter les mâchoires de ton loup qui claquent à quelques centimètres de ta gorge. Et tu aperçois, partout sur sa fourrure, des symboles du jaune de la trahison tracés avec une peinture qui lui colle aux poils.

          - Ahah ! Quoi de mieux qu'un loup pour abattre un chien enragé ?

          Et tandis que le rire se répercute de nouveau dans la clairière, tu te retrouves encerclé par les brutes et ton loup qui n'attend que le bon moment pour te sauter à la gorge ou te sectionner les tendons, tous excités par l'odeur du sang.
            (hrp: J'ai vérifié c'est le noir de la trahison et le jaune-vert de l’amitié, j’ai mis noir pour être sur)

            Les sbires de Trojean hésitèrent un moment, certains tentèrent même de s’enfuir, ce qui dans un sens était pas trop mauvais, j’aurais moins de gars à descendre. Soudain un rire résonna entre les arbres, un rire sinistre et moqueur…Le rire de Trojean.

            - Ahah ahah ahah ! Un homme tronc, mon cher Yama ? Encore faudrait-il que tu m'attrapes ! 100 millions à celui qui me ramène la tête de ce marine !

            Nous partirons donc sur la guerre psychologique, ou du moins un échange de punchlines vides de sens et ce jusque mort s’ensuive.

            -hun hun hu, t’essaye de me vexer, l’ami. 100 millions pour ma peau…Tsss…Moi je vous offre la vie les gars !

            A mon grand étonnement, le pognon les intéressait plus que de rester vivant. Ils reprirent confiance en eux et se rapprochèrent. Il y avait deux possibilité, soit ils étaient très très con, soit j’étais dans la merde et face à Trojean, tout était possible. Mais bon comme certains le disent bien : « les cons ca osent tout et c’est à ca qu’on les reconnaît ».

            Un grognement familier se fit entendre, mon vieux loup était de retour les mains vides, les pattes vide…euh la gueule vide plutôt.  Soit il n’avait pas compris, ce qui était peu crédible, soit… Sans même y réfléchir je me jetai sur le coté pour éviter les crocs.

            - Tu sais, Yama, j'ai pas mal réfléchi à la façon de me venger. Puisque tu m'as rendu manchot, il me parait juste de faire de même, non ? Je pensais donc te prendre un bras... Ton bras droit !

            -Joli jeux de mots, Trojean … J’applaudirais bien, mais tu risque d’être jaloux.

            Ce n’était certes pas avec de « belles » paroles que je me sortirai de ces emmerdes, mais au moins, cela masquait en partie mon trouble. Certes, ma voix n’était pas aussi moqueuse que je ne le souhaitais, mais, merde quoi enfin un adversaire qui a du répondant….la bagarre sera marrante.

            Trojean, avait fais une erreur: mettre mon loup contre moi…car qui avait formé le loup ?

            Moi

            Je savais donc comment le pousser à attaquer et ce d’une certaine façon. Le loup allait râler des semaines car ce prolétaire avait osé souiller son magnifique pelage soyeux d’une peinture de mauvaise qualité et noire qui plus est. Du noir, sur son magnifique pelage blanc, quelle cruauté et quel manque de gout.

            - Ahah ! Quoi de mieux qu'un loup pour abattre un chien enragé ?

            Rira bien qui rira le dernier mon gars.

            Je vis du coin de l’œil un malabar se rapprocher et envoyer sa masse dans ma direction, j’esquivais en m’abaissant, gardant le contact visuel avec l’animal. J’en profitais pour sortir mon poignard de la botte, et d’une petite rotation je me retrouvais derrière l’homme, je lui tirais la tête en arrière et lui dessinai un deuxième sourire *Harikēn'ejj Bassubeki ame 5ème forme défensive*. Le tenant toujours, je lui causais de profondes plaies sur le torse avant de me figer quelque secondes pour me retirer. Le Loup profita de ce momentum pour me sauter à la gorge, je reculais d’un pas et d’un coup de latte projetai le cadavre dégoulinant sur le loup. Il eut la mauvaise surprise de se faire écraser par un mur de chaire volant et qui n’avait aucune raison d’être la … je t’en fais vraiment voir de toutes les couleurs vieux frère, à moins que ce ne soit Trojean…toutes les couleurs…va vraiment falloir que j’arrête de faire des jeux de mots de merde en combat moi…

            Ainsi, le loup se retrouvait bloqué sous le poids du mec qui n’était pas assez lourd pour le tuer,…Il était juste assez lourd et imposant pour le coincer, au moins il servira à quelque chose une fois dans sa vie…ou dans sa mort. Avec un peu de chance, le sang effacerait la peinture. L’utilisation du sang dans ce combat était un peu abusée, certes, mais ce n’est pas pire qu’un gars qui utilise de la peinture hypnotique…tant qu’il ne la mélange pas à ses chewing-gums …ca devrait aller. C’est sa faute après tout, a part lui couper un bras, faire disparaître ses potes, détruire le plan qui aurait pu le faire monter dans les hautes sphères de la révolution, m’être foutu de sa gueule, avoir mis une prime sur sa tête, je ne lui avais rien fait.

            Il y avait un avantage à ce coin reculé, n’ayant pas mon image à défendre, je pourrai me déchainer…Je ne devrais que garder deux trois choses à l’esprit : ne pas rester dans la ligne de mire du manchot et garder au moins trois coups d’avance. Aujourd’hui, nous nous battrons, pataugeant dans la boue sanglante et foulant du pied les tripes de ses compares ayant été joyeusement répandu par terre…j’exagère peut être un tout petit peu…

            Deux hommes de main, au singulier…Trojean n’en avait plus qu’une…Yama concentres toi, pas le temps de penser à des conneries…N’empêche….il fait comment pour se gratter sous l’aisselle droite, il se tord le bras, et le PQ il fait comment pour retirer des bandes, hein ? Et pour se boucher les oreilles et pour ouvrir une porte fermée à clef,  hein ?

            Ok, donc, y’avait deux gars qui se rapprochaient, tentant de me prendre en tenaille, et ils s’étaient un peu trop rapproché à mon gout. Je me tournai vers le premier et d’un coup rapide, j’entaillai le gourdin de façon à ce que des éclats de bois soient projetés vers son visage *Ryūketsu no kagayaki "Chimamire no same" 2ème forme offensive*, il tomba à terre en pressant sa main sur son œil probablement crevé, Je me retournais ensuite juste à temps pour dévier l’arme et contre-attaquer. Il ne me fallu plus qu’un coup de latte pour envoyer l’autre à terre, le destin déciderait si il s’en relèverait. Un troisième, pensant que j’avais baisé ma garde me fonça dessus, je reculais, laissant trainer l’un de mes pieds sur son passage. Il s’affala lourdement sur le bloque-loup et ne se releva pas non plus, aurait-il comprit qu’il était plus en sécurité à terre ?…au moins Œil ne bougera pas. On avait tous connu ce genre de rassemblement touchant où tous vos potes se sautaient dessus, s’empilant les un sur les autres au grand dam du gars en dessous, certes, c’était chiant et légèrement douloureux mais au moins ce n’était pas mortel.

            Les derniers se rassemblèrent en un groupe compact pour m’approcher, à vrai dire, j’avais la flemme de tous me le faire, je reculai de quelques pas, me cachai derrière un arbre, le tranchai et le fit tomber sur le petit groupe.

            -TIIIIIIIIIIIIIMMMMMMBBEEEERRRRR

            Malheureusement, deux trois gars avaient réussi à éviter mon attaque un peu beaucoup bourrine certes, mais efficaces. Même si bourrin, n’était peut-être pas le terme le plus adapté sachant qu’un bourrin serait un bodybuilder, qui pour casser des noix roulerait dessus avec son truck en écoutant du Heavy ou du Power Métal en agitant une hache et en hurlant comme si il venait de marcher sur un légo pied nu…avec une voix très roque car il aime le rock, le tout avec des flammes qui sortaient d’un peu partout pour faire bon genre...

            J’aurais dû foutre le feu à l’arbre et là ca aurait été bourrin.

            Qu’es ce que je ne donnerais pas pour une série ce couteaux de lancer, je n’en avais que deux, j’avais déjà sortis un poignard, je devais garder quelque surprises en réserve. Ils se rapprochaient lentement vers moi, je tuai le premier d’un coup rapide, prit son arme et la balançai sur l’un des dernier gars debout. Le dernier, sembla décider que le simple fait que je le regarde était suffisant pour  le mettre Ko…la tapette…

            L'air de rien, j'avais mis à terre dix gars en quelques secondes.

            -Rassure moi, trojean, c’était des sbires stagiaires, allez vient me montrer que t’as encore des tripes.

            Je me préparai à utiliser le soru à tout intsant...
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            - Tu es vraiment fort, Yama, vraiment très fort... Je pensais que ce petit piège te retiendrait quand même plus longtemps... Heureusement que j'ai pensé à te ramener d'autres surprises.

            Quelque chose remue dans un fourré et tu réagis immédiatement, ton corps renforcé par l'entrainement rigoureux du BAN te portant en avant en un soru ultra rapide. Ton bras s'arme, prêt à frapper dans la tête du révolutionnaire qui va surement bientôt sortir de sa cachette.

            Le fourré cesse de bouger et tu baisses les yeux avec surprise pour constater que non, ce n'est pas Trojean qui se frotte contre ta jambe, mais plutôt une sorte de robot-peluche-chat qui produit même un ronronnement mécanique de satisfaction. Drôle de jouet qui te rappelle vaguement quelque chose... mais tes idées se brouillent et tu cesses de réfléchir pour pulvériser d'une mandale rageuse le pauvre animal à l'instant où le rouge du taureau furieux te monte au nez. A peine ta main a-t-elle traversé le métal fragile qu'une explosion t'envoie rouler à terre un peu plus loin et plus secoué.

            - Aha aha aha ! Tu comprends Yama, mon chat me manquait, alors... tu te rappelle des chevaux et des girafes de TNT que je voulais utiliser à Bliss ? Eh bien j'ai repris l'idée mais en plus redoutable grâce à mes fantastiques pouvoirs ! Aha aha aha !

            Du bosquet qui entoure la clairière sortent d'autres chats robots qui trottinent vers toi en ronronnant. Tu pourrais légitimement te demander combien d'autres pièges du même genre Trojean compte faire débouler contre toi avant de se décider à se montrer, mais ton esprit est trop occuper à t'ordonner de frapper et de démonter tous ces robots. Explosifs, certes, mais totalement couvert du rouge du taureau furieux. Et ton loup n'a pas l'air moins en colère que toi.
              J’entendis un bruissement dans les fourrée, j’y réapparu quelques secondes plus tard d’un coup de soru, un truc duveteux se frotta à ma jambe, cela ne pouvait en aucun cas être Trojean…Sauf si il pensait que me frotter la jambe avec du poil synthétiques me tuerai suite à une crise d’allergie purulente mortelle et de quelque millièmes de secondes. Je regardais à mes pieds…un petit chat rouge…et merde…je le frappais et me fis projeter sur quelques mètres par le souffle de l’explosion.

              Heureusement que le chat n’était pas trop chargé et que j’étais habitué aux brulures… je regrettais juste le fait qu’il n’y ait pas de neige…la neige et les brûlures c’est jouissif.
              J’allai me contenter de ma salive.

              Je vis d’autre chats arriver et à nouveau la rage me repris…mais je réussis néanmoins encore une fois à réfléchir…reprenons à zéro, la peinture rouge me pousse à attaquer, la noir à trahir. Cela n’est qu’un ordre ou une suggestion…et je hais me faire dicter ma conduite…surtout par de la couleur. J’en avais marre de ces petits jeux.

              -La mon vieux…je pète une durite…

              Boum autre matou déglingué et autre lot de brûlures.

              Les mecs de Trojean n’étaient pas affecté…et lui non plus…y’avait un truc…qu’es qui pourrait fausser une couleur…le daltonisme…mais cela m’étonnerai que cela soit une condition sinéquanone pour les color trap…il devait avoir un truc. Cela agissait sur les émotions…donc avec une volonté suffisante et un contrôle suffisant de soi…on pouvait rompre l’hypnose.

              La rage m’avait fait avancer quelques temps, mais j’avais décidé de l’abandonnée…j’inspirais un bon coup et fit le vide dans mes pensée…et je mis en avant mon plaisir à ne pas suivre les ordres…ou du moins les contourner…merci de tes conseils l’ange. Je m’étais malheureusement à nouveau laissé aveugler par la colère, il ne me reste plus qu’a agir pour le mieux pour la suite. Je pense à mon cher équipage, ma famille, mon loup, la forge. Tout ce qui me réconfortait.

              Cela eut l’effet de me retirer l’envie de fracasser ces jouets le temps de fermer les yeux…ainsi pas de risque de récidive. J’augmentai mon ouïe et mon odorat au maximum, j’entendais parfaitement le ronronnement des jouets mécaniques, j’avançai d’un pas pour quitter leur trajectoire. Il y avait quelques cœur qui battait faiblement mais trois d’entre eux battaient vigoureusement….le loup, le mien…et je reconnu cette odeur…Trojean….je ne savais pas si son cœur était à droite ou à gauche mais pas grave. Il avait réveillé la haine qui se cachait en moi, mais j’avais réussis à la mater, il m’avait prouvé que je pouvais être maître de mes sentiments…et puis je l’aimais bien…ce n’est pas tous les jours qu’on a un rival qui sait claquer des punchlines.

              -Finalement, je retire ce que j’ai dit…ça me fait plaisir de te revoir. Par contre, tes pétards c’est rien par rapport à ceux du p’tit Tempesta.

              Je me baissai et attrapai presque tendrement un chat par la queue…du moins j’espérais que cela soit la queue et d’un geste rapide je balançai le chat la où j’entendais et sentais le révolutionnaire.

              -Il te manquait non ?

              Ok…avec mes sens comme ca…je pourrai tenir cinq minutes avec un peu de chance.
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              La détonation résonne dans l'air, suivie d'un juron du révolutionnaire. La voix de Trojean se fait de nouveau entendre, un peu plus près cette fois. Il est surement enfin sorti de sa cachette.

              " Retourner mes propres armes contre moi, ce n'est pas très gentil, Yama. Pas très... Chat-rmant. Ahah ahah ahah ! "

              Tu restes concentré pendant que le révolutionnaire se marre et remarques soudain un autre bruit : les pulsations d'un nouveau cœur, un cœur que tu connais...

              " Alors c'est là que vous étiez tous les deux ?"

              Tu ouvres les yeux brusquement en reconnaissant la voix, juste le temps de voir ton père adoptif attendant tranquillement  à deux pas du manchot.  Avec sur lui encore de cette maudite peinture...

              " Aha aha aha ! Je ne sais pas si c'est de famille, mais Walter aussi a tenté de résister à mon hypnose. J'ai dû combiner le noir de la trahison et le verre-jaune de l'amitié pour qu'il accepte de m'écouter. Bien, mon nouvel ami, tu m'as bien parlé d'une dangereuse falaise quelque part sur cette île, non ?
              - Oui, la falaise du Nord.
              - Alors voilà ce que je voudrais que tu fasses pour moi : tu vas courir jusqu'à cette falaise et sauter. ça me ferait très plaisir. Tu veux bien ?
              - Bien sûr mon ami, j'y vais tout de suite. "

              Au bruit, tu sais que ton père adoptif s'est déjà mis en route. Mais pour l'empêcher de sauter, il va te falloir vaincre ton adversaire et les chats qui restent, tout ça les yeux fermés !

              " Allons-y Yama, place au combat ! Aha aha aha ! Machmach gnemical bubble gum !  "

              Et en esquivant des projectiles explosifs, maintenant...
                Soudain, j’entendis un nouveau cœur battre ainsi qu’un pas que j’aurai pu reconnaitre facilement, un pas énergique. Je ne pus m’empêcher d’ouvrir les yeux, Walter se trouvait a coté du révolutionnaire encore couvert de peinture. Il réussit à faire partir le vieux forgeron vers les falaises…merde. J'avais plus de temps à perdre avec cette raclure.

                -Rassure moi, c’est pas parce que t’arrivais pas à emballer les filles et que t’avais pas d’amis que t’a appris le color-trap .

                Ca volait bas, mais j’avais rien de mieux, enfin, du moins, si je pouvais dire enfin, il me balança ses bulles explosives, je sentais l’odeur métallique du sang et du corps qui commence déjà à pourrir, je me baissai pour éviter le premier tir et d’un geste rapide, je pris le cadavre comme bouclier, même mort, il e prenait pleins la gueule je compatirais presque, mais c’est plus le moment. J’entendais les cliquetis des chats aux alentours, j’attrapai le cadavre et le projetai vers un ou deux chats qui explosèrent, j’ouvris momentanément les yeux et parti me planquer derrière un arbre. Je n’avais que pour seul arme un poignard et un ou deux couteaux de lancer…je n’avais donc pas moyen de me battre à portée, et me rapprocher pourrait être dangereux…il me faudra improviser une arme…nooon….allez si. Je m’excuse d’avance à l’environnement et aux bucherons qui vont devenir chômeur.

                Je tranchai l’arbre derrière lequel je m’abritais et le fit tomber vers les chats, l’onde de choc devrait suffire à m’en débarrasser de tous. J’aperçu un arbre grand et assez fin pour ètre « facilement » tenu en main, certes n’ayant pas des mains de Minos, elle ne s’enroulerait pas totalement autour. J’évitai aussi de me poser la question où se trouvait son paquet pour qu’il attrape les boules avec une main (attention, cette phrase ne doit pas être sortie de son contexte).Je me propulsai d’un soru pour éviter ses tirs et je l’arrachai du sol, on es Barraqué ou on l’est pas.. Je me retrouvai à présent avec une arme de cinq mètre d’envergure, ostentatoire, dur à maitriser…mais monstrueusement efficaces. Je resserrai mes doigts autour de l’écorce rêches

                -Ta faute, Trojean on se souviendra de toi comme un mec mis ko par de la verdure.

                Je l’abatis sur le mec après avoir évité un autre tir…dur de coloré et de charger en même temps, hein Tronou…et t’es chat sont derrière moi…échec et mat ?
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                " Aha aha... Aha ? "

                Trojean écarquille les yeux en observant l'énorme tronc se dresser devant lui. Au vu de son dernier combat contre toi, il a tout fait cette fois-ci pour te mettre en difficulté : des pièges, des gros bras décérébrés, des explosions à tout va... Il a même joué sur tes sentiments en prenant le contrôle de ton loup et de Walter. De cette façon, il comptait bien mener sa vengeance à terme en t'affaiblissant considérablement avant de te porter le coup de grâce. Il s'attendait à ce qu'avec toutes tes blessures physiques et mentales tu t'écroules et te laisses sagement achever.

                Mais c'est sans compter ton incroyable volonté.

                " Non ! Tu ne m'auras pas ! "

                Pris au dépourvu, le révolutionnaire bien trop sûr de sa victoire réagit instinctivement en tentant de bloquer avec ses bras. Son bras, en fait, qui seul n'est pas suffisant pour contrer la force de ton attaque comme il s'en rend compte à l'instant même ou sa main encaisse le choc. Dans un dernier effort désespéré, il déclenche le pouvoir de son fruit.

                C'est ce qui explique que, après que soit retombée la poussière soulevée par ta technique tout en finesse, tu peux voir un Trojean enfoncé dans le sol et bloqué à la fois par le tronc de ta massue et par un amas de ses propres chewing-gum qui le colle à l'arbre et dans lequel il est empêtré. ça, quand on panique...

                Le révolutionnaire est toujours conscient, puisqu'il te couvre copieusement d'injures, mais est maintenant à ta merci. Quoique tu décides pour lui, il faut que tu te dépêches : Walter est toujours en train de se diriger au pas de course vers la dangereuse falaise Nord et il a de l'avance sur toi !
                  Je tentai de ne pas prêter attention à mes nombreuses blessures, même si je savais pertinemment que dés que la fièvre de la bataille, la drogue du guerrier, l’adrénaline serait retombé j’allais souffrir atrocement. Il suffisait juste de ne pas regarder les plaies à vif, heureusement que le feu scarifiait les blessures…cela limitait les hémorragies

                  Mais pas les cicatrices…

                  Je fus évidemment étonné et sans doute bien plus que Trojean, quand le tronc atteignit sa cible. Un bruit de craquement sinistre se répercuta dans la foret accompagné par le cri rauque d’oiseaux s’enfuyant à tire d’aile. Je me laissai tomber sur le cul regardant ses membres restant s’agiter sous le tronc massif accompagné d’un flot d’insanité. Je passai ma main sur mon flanc avec un hoquet douleur, la chair était brulée et des gouttelettes sombres brillaient au niveau des bords déchiquetés de la plaie. Je rabattis le reste du t-shirt sur ma chaire meurtrie et ce avec un nouvel éclair de douleur. Je n’avais pas réellement de problèmes avec les blessures mais vois ma peau si… sentir la peau tirer anormalement et surtout sur moi…je ne savais le supporter. J’avais la peau roussie ou entaillée à divers endroits mais ce n’était rien par rapport au dernier tir que j’avais reçu au moment où je m’étais figé pour abattre l’arbre. Je suis quand un même un gros bourrin moi…faudrait vraiment que je pense à faire attention.

                  Je me relevai péniblement, rattraper le forgeron ne saurait pas une mince affaire, j’avançai lentement, sentant ma cage thoracique me bruler à chaque respiration. Je m’arrêtai devant un Trojean ses traits déformé par la rage… et j’avais déjà pris ma résolution. Je lui shootai dans le crane sans faire excès de violence, juste assez fort pour l’endormir. Je pris ensuite soin de lui trancher les tendons d’Achille afin qu’il ne puisse plus courir. Je ne savais pas si je serai assez rapide pour le rattraper…mais je savais que je possédais l’un des navires les plus rapides des blues. Je passai un appel à mes hommes pour qu’il se dirige vers les falaises en question.

                  Je jetai un dernier coup d’œil au révolutionnaire accompagné d’un sourire qui devait plus ressembler à un rictus sinistre, difficile de sourire quand on a les cotes en feu.

                  -Si je t’ai eu.

                  Je me dirigeais vers les falaises en m’appuyant sur les sapins qui exhalait tant d’odeur que l’odeur du sang s’estompait. Au passage, je tentai de ne pas prêter attention aux empreintes sanglantes sur l’écorce tendres des arbres, partout la où mes mains s’étaient posées. Evidemment, avec l’allure de vieillard que j’avais adopté, je ne me fondais pas d’illusion sur mes chances de le rattraper.

                  Après un clopinement d’une durée indéterminée, j’arrivai en vue des falaises. De la mer, elles ressemblaient à des falaises blanches et raides où poussaient des touffes d’herbes et des arbrisseaux éparses. Je quittai le couvert des arbres et m’avançai d’un pas hésitant sur le promontoire accidenté.



                  Loin, sur la mer calme.
                  Coloré par le ciel pourpre
                  L’esquif vogue seul.

                  Je ne le revis jamais.

                  Le loup
                  Seul dans les montagnes
                  Hurle la nuit

                  Je n’avais plus les mots pour m’exprimer.

                  Je sortis quelques ordres dont le sens m’échappait dans le den den et me redirigeai d’un pas lent, vide de tout émotion, vampirisé, les yeux perdus dans les frondaisons souligné par les dernières lueurs du couchant. Je ne sentais plus rien et en même temps je soufrai, j’avais l’impression que le temps s’était arrêté, que le vent s’était tus pour faire écho à ma peine. Les volutes argentées de mon souffle encadraient mon visage humide.

                  Je déplaçai la carcasse froide qui bloquait mon compagnon et l’aidai à se relever, il semblait que la peinture ne faisait plus effet. Ses yeux ambrés se plongèrent dans les mien et d’un hochement de museau, il s’enfonça dans les bois. Je déplaçai le tronc qui bloquait mon ancien adversaire et le posai avec ses membres brisé et couverts de pate rose contre l’un des arbres qui avaient échappé au carnage.

                  Je m’activai, cela valait mieux que penser. Ignorant les plaintes de mon corps meurtri, je balayai les débris d’arbre et achevai les arbres brutalisés. Je creusai la terre boueuse et vermeille et disposai autant de fosses qu’il y avait de victimes. Ces anonymes qui avait donné leur vie pour prendre la mienne et qui avaient partiellement réussis. Malheureusement, toute chose à une fin.

                  Je me laissai tomber contre l’écorce rude sur un lit d’épines mortes. Je ne savais pas ce qui me faisait le plus mal, cette disparition ou le si peu de peine que je ressentais. Je levai les yeux vers la course lente des nuages dans le ciel tacheté d’étoiles. La lune, cet orbe blanc et calme, qui traçait paisiblement sa route dans la voute céleste illuminait la scène d’une lueur froide. Je pouvais donc encore voir le ciel d’ici ?

                  C’était donc ca perdre un proche ?

                  Etais-ce ma faute ?

                  J’avais bien perdu mon équipage et aussi mes parents quand j’étais plus jeune, mais je n’avais aucun souvenir de cet événement, d’ailleurs ils ne m’avaient jamais manqué ou alors dans un temps trop lointain…ou que j’avais décidé de cacher dans le fond de ma mémoire. Je me sentais à la fois mal et vide, je me sentais comme incapable de sentir la moindre émotion et cela me mettait mal à l’aise étais-je devenu insensible…ou habitué ?

                  Comment un humain pouvait il consciemment infliger cette souffrance à d’autres. Je n’avais plus qu’une seule pensée en tête. Je n’étais ni dieu, ni juge et je ne pouvais pas juger les gens ou du moins pas assez pour mettre leur vie dans la balance et surtout, je ne pouvais pas infliger cette peine à leur proches. Je regrettai amèrement les tas de terre retournées qui m’entourait.

                  Non, ce n’est pas bien, il n’aurait pas voulu ca. Ce n’est pas en pleurant sur les épaules des morts que ceux-ci se réveilleront. Je me remémorai l’une de ses citations préférée qu’il disait avoir sortis d’un livre obscur, mais je soupçonnais qu’il l’avait lui-même trouvée.

                  « La vie est trop courte pour la pleurer, autant lui sourire avec entrain tant que le soleil et la lune danseront dans le ciel ».

                  Après tout, il avait eu une belle vie et j’en étais en grande partie responsable. Il avait trouvé femme et ami dans la marine, mais ils étaient presque tous mort au même moment et il décida d’adopter le fils de l’un de ses amis décédé, il lui avait appris sa philosophie et ses passions. Il avait toujours vécu comme il l’entendait et finalement m’avais vu avant de disparaître.

                  Cette acceptation, me faisait presque froid dans le dos, c’était sans doute du au fait que personne ne voyait la mort comme ca et beaucoup de gens croyait qu’il fallait arrêter de vivre suite à un décès, mais c’est stupide. Les morts sont morts et ils ne feront plus que partager nos souvenirs.

                  Je me relevai et tendis mon bras vers l’astre lunaire, si beau, si calme, ma main l’engloba avant de la faire disparaître à l’intérieur de mes doigts chauds. J’avais tant de chose à faire, tant de plaisir à partager et découvrir et tant de personne à protéger.

                  Demain, le soleil réchauffera mes traits, Trojean avait échoué.

                  Je souris.

                  Après tout, il me restait mon loup, mon équipage, mon oncle et ce Kunwan dont je n’avais jamais entendu parler.
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