Kurumu venait de partir il y a déjà quelques minutes du Royaume de St-Uréa. Derrière elle, les murs séparant l'île étaient encore visible. L'itinéraire était déjà tout tracé, il ne manquait plus qu'à le suivre. Grâce au vent qui soufflait dans la bonne direction, le voilier avançait bien. Petit à petit, la nuit tombait et la lune s'élevait dans le ciel. Pas de pause pour les téméraires. Du moins, elle ne voulait pas en prendre, ni se reposer. C'était pendant ces moments là qu'elle se perdaient en mer. La lune éclairait le ciel sombre, et la mer grâce à son reflet. En plus de cela, il faisait frais et elle n'avait pas de veste. A ce même moment, elle regretta le fait de ne pas avoir volé de veste dans le magasin de vêtements.
La pirate sentait la fatigue, mais resta vaillante. Elle dormirait une fois qu'elle aurait posé ses pieds sur la terre ferme. Elle parvenait tout de même à discerner ce qu'il y avait au loin. La nuit fut longue, très longue sur une mer calme. Le seul bruit qu'on pouvait entendre n'était autre que les petites vagues qui s'écrasaient sur le voilier. Pour ne pas s'endormir, Kurumu mangeait quelques fruits et du pain de temps en temps.
Le lendemain, à l'aube, elle avait toujours son oeil ouvert. L'autre était toujours sous les bandages. La gamine bu une gorgée d'eau fraîche et continua sa route, sans s'égarer de son chemin. Sur la carte, il y avait des têtes de murènes. Kurumu ne savait pas trop à quoi cela pouvait bien servir, mis à part pour la décoration. Son petit navire avançait tranquillement, guidé par le vent. Une fois passé par la zone où les murènes étaient dessinées, il ne restait plus que la moitié du chemin à traverser avant d'atteindre l'île, qui, sur la carte, semblait très petite, comparée à d'autres îles dessinées.
L'adolescente arriva dans la dîte zone, celle avec les soit disant murènes. Cela ne lui faisait pas peur. De toute façon, elle se disait que les animaux bougeait une grande partie du temps, et qu'à cette heure ci, il n'y aurait rien. Après tout, ce n'était qu'un bout de papier. D'après elle, seul le trajet était viable. Le vent s'était arrêté, et la navigatrice en herbe devait prendre les rames. L'idée de ramer ne lui faisait pas vraiment plaisir, mais elle n'avait pas trop le choix. Le voilier de Kurumu avançait sans aucunes attaques ou quoi que ce soit d'autres, pendant au moins une quinzaine de minutes. Passé ce délai, la mer s'agitait, et plus précisément, l'endroit où se trouvait la gamine. Elle passa la tête par dessus bord, et vit que ça bougeait rapidement. L'adolescente continua de ramer, mais les premiers coups pleuvaient. La môme comprit que ces choses voulaient faire chavirer le bateau, mais elle ne pouvait rien faire. Utiliser la Pourfendeuse du Ciel serait une idée stupide. Le seul moyen pour la fillette de s'en sortir était de ramer, et de quitter la zone des murènes au plus vite. Ces murènes faisaient entre un mètre et deux mètres cinquante, de quoi faire frissonner la jeune fille.
Kurumu rama tant bien que mal, et avait une difficulté à garder le contrôle du voilier. Les murènes enchaînaient les coups de queue. Cet "enfer" dura près d'un quart d'heure, le temps qu'il lui fallut pour sortir de la dite zone. Le petit bateau n'avait pas cassé, et l'adolescente souffla un coup. Finalement, cette histoire de murène était vraie. Les attaques avaient cessé, et elle devait manger pour reprendre des forces. La nuit blanche, et les coups successifs l'ont usé. Cependant, elle ne devait pas relâcher ses efforts, puisque la moitié du chemin était fait. En début de soirée, et d'après la carte, elle était à proximité de l'île. Tournant sa tête de gauche à droite et vice versa, la môme aperçut une île très ressemblante à celle dessinée sur la carte. Mais, car il y avait un mais, cette petite portion de terre était entourée de récifs, pouvant littéralement détruire la coque du voilier. En revanche, quelques passages entre les récifs existaient, et seul de petits navires pouvaient les traverser.
Il fallait une solution pour la fillette, soit elle prenait le risque de traverser, soit elle pouvait tout aussi bien nager jusqu'à l'île. La seconde idée était très mauvaise. Elle ne savait pas ce qui pouvait l'attendre et préféra passer cet obstacle avec son navire. La mer était calme, pas de vent, ni de nuage à l'horizon. Kurumu sua pendant près de dix minutes, et parvint à passer, avec deux, trois égratignures. Elle se disait qu'à ce rythme là, son voilier allait y passer.
La pirate venait de mettre les pieds sur l'île. Petit îlot d'une vingtaine de mètres carrés, faite que de sable blanc et doux. La végétation était tout de même présente, et n'était autre que deux cocotiers. La demoiselle s'allongea sur le le sable et s'endormit. De toute façon, personnes pourraient venir jusqu'ici. Enfin, elle l'espérait. Elle prit un plaisir à dormir, et oubliait ses précédentes nuits au gite.
Le repos fut réparateur. Les grains de sable étaient plus confortable que la miteuse auberge. Maintenant qu'elle s'était reposée, il fallait qu'elle trouve l'emplacement de l'éventuel trésor. Il y avait des milliers de positions possibles, et devait réfléchir.
*Bon, je sens que j'y suis presque. Remettons les choses dans l'ordre. Je suis sur une île déserte, au milieu de deux arbres. Que puis-je faire. Je ne connaît ni le nom de l'île, ni par où commencer. Pour l'île, je la baptise Vendredi. Ça sonne bien.*
Les heures passaient, et les ombres des deux arbres bougeaient en même temps. Kurumu creusa avec ses mains, bien évidement, à la cime des ombres. Ces tentatives fut vaines, et elle se posa contre le tronc d'un des cocotiers. Elle attendit de nombreuses heures avant d'avoir faim, et de grimper à un arbre pour y décrocher une noix de coco. Au sommet de cet arbre, Kurumu vit que les ombres des arbres formaient une croix. Derechef, elle descendit et creusa comme un chien déterrant un os. Cependant, il n'y avait rien, alors que le trou était assez profond.
La jeune fille réfléchit alors, et se disait, qu'il était possible qu'il soit à l'opposer du croisement des deux ombres. Elle compta le nombre de pas séparant le trou et la ligne imaginaire formé par les deux arbres, et fit exactement le même nombre de pas de l'autre côté, et creusa.
Sa main tapa contre quelque chose de solide. Kurumu fit une petite grimace, mais avait enfin trouver ce qu'elle cherchait. C'était le coffre. Avant de l'ouvrir, l'adolescente se rappela de son aventure jusqu'à cette boite, qui avait intérêt à être remplie. Elle avait parcourue cinq îles, rencontrée des gens plus ou moins sympathiques, des barbares, des choses étranges comme Flora Piranha de l'île des Jean. Mais tout ceci, la môme avait apprécier, excepter les coups de Lu Bu, véritable guerrier tyran, qui n'arrêtait pas de la frapper, sans aucunes raisons valable.
Finalement, Kurumu avait raison et avait bien fait de partir, cette petite aventure était géniale. Vivement qu'il y en ai d'autre. La gamine sortit le coffre du sable, et l'ouvrit à l'aide de la Pourfendeuse du ciel. C'était la bonne. Le coffre était rempli d'or et de joyaux en tout genre. La pirate souffla un coup et remercia Polissongohan, le garçon qui lui avait donné la carte.
*Dingue ça... J'aurais cru que c'était une grosse blague de sa part... En tout cas, maintenant, je suis riche.*
Elle chargea le butin à bord du voilier, et s'en alla vers une nouvelle destination, pour une nouvelle aventure.
La pirate sentait la fatigue, mais resta vaillante. Elle dormirait une fois qu'elle aurait posé ses pieds sur la terre ferme. Elle parvenait tout de même à discerner ce qu'il y avait au loin. La nuit fut longue, très longue sur une mer calme. Le seul bruit qu'on pouvait entendre n'était autre que les petites vagues qui s'écrasaient sur le voilier. Pour ne pas s'endormir, Kurumu mangeait quelques fruits et du pain de temps en temps.
Le lendemain, à l'aube, elle avait toujours son oeil ouvert. L'autre était toujours sous les bandages. La gamine bu une gorgée d'eau fraîche et continua sa route, sans s'égarer de son chemin. Sur la carte, il y avait des têtes de murènes. Kurumu ne savait pas trop à quoi cela pouvait bien servir, mis à part pour la décoration. Son petit navire avançait tranquillement, guidé par le vent. Une fois passé par la zone où les murènes étaient dessinées, il ne restait plus que la moitié du chemin à traverser avant d'atteindre l'île, qui, sur la carte, semblait très petite, comparée à d'autres îles dessinées.
L'adolescente arriva dans la dîte zone, celle avec les soit disant murènes. Cela ne lui faisait pas peur. De toute façon, elle se disait que les animaux bougeait une grande partie du temps, et qu'à cette heure ci, il n'y aurait rien. Après tout, ce n'était qu'un bout de papier. D'après elle, seul le trajet était viable. Le vent s'était arrêté, et la navigatrice en herbe devait prendre les rames. L'idée de ramer ne lui faisait pas vraiment plaisir, mais elle n'avait pas trop le choix. Le voilier de Kurumu avançait sans aucunes attaques ou quoi que ce soit d'autres, pendant au moins une quinzaine de minutes. Passé ce délai, la mer s'agitait, et plus précisément, l'endroit où se trouvait la gamine. Elle passa la tête par dessus bord, et vit que ça bougeait rapidement. L'adolescente continua de ramer, mais les premiers coups pleuvaient. La môme comprit que ces choses voulaient faire chavirer le bateau, mais elle ne pouvait rien faire. Utiliser la Pourfendeuse du Ciel serait une idée stupide. Le seul moyen pour la fillette de s'en sortir était de ramer, et de quitter la zone des murènes au plus vite. Ces murènes faisaient entre un mètre et deux mètres cinquante, de quoi faire frissonner la jeune fille.
Kurumu rama tant bien que mal, et avait une difficulté à garder le contrôle du voilier. Les murènes enchaînaient les coups de queue. Cet "enfer" dura près d'un quart d'heure, le temps qu'il lui fallut pour sortir de la dite zone. Le petit bateau n'avait pas cassé, et l'adolescente souffla un coup. Finalement, cette histoire de murène était vraie. Les attaques avaient cessé, et elle devait manger pour reprendre des forces. La nuit blanche, et les coups successifs l'ont usé. Cependant, elle ne devait pas relâcher ses efforts, puisque la moitié du chemin était fait. En début de soirée, et d'après la carte, elle était à proximité de l'île. Tournant sa tête de gauche à droite et vice versa, la môme aperçut une île très ressemblante à celle dessinée sur la carte. Mais, car il y avait un mais, cette petite portion de terre était entourée de récifs, pouvant littéralement détruire la coque du voilier. En revanche, quelques passages entre les récifs existaient, et seul de petits navires pouvaient les traverser.
Il fallait une solution pour la fillette, soit elle prenait le risque de traverser, soit elle pouvait tout aussi bien nager jusqu'à l'île. La seconde idée était très mauvaise. Elle ne savait pas ce qui pouvait l'attendre et préféra passer cet obstacle avec son navire. La mer était calme, pas de vent, ni de nuage à l'horizon. Kurumu sua pendant près de dix minutes, et parvint à passer, avec deux, trois égratignures. Elle se disait qu'à ce rythme là, son voilier allait y passer.
La pirate venait de mettre les pieds sur l'île. Petit îlot d'une vingtaine de mètres carrés, faite que de sable blanc et doux. La végétation était tout de même présente, et n'était autre que deux cocotiers. La demoiselle s'allongea sur le le sable et s'endormit. De toute façon, personnes pourraient venir jusqu'ici. Enfin, elle l'espérait. Elle prit un plaisir à dormir, et oubliait ses précédentes nuits au gite.
Le repos fut réparateur. Les grains de sable étaient plus confortable que la miteuse auberge. Maintenant qu'elle s'était reposée, il fallait qu'elle trouve l'emplacement de l'éventuel trésor. Il y avait des milliers de positions possibles, et devait réfléchir.
*Bon, je sens que j'y suis presque. Remettons les choses dans l'ordre. Je suis sur une île déserte, au milieu de deux arbres. Que puis-je faire. Je ne connaît ni le nom de l'île, ni par où commencer. Pour l'île, je la baptise Vendredi. Ça sonne bien.*
Les heures passaient, et les ombres des deux arbres bougeaient en même temps. Kurumu creusa avec ses mains, bien évidement, à la cime des ombres. Ces tentatives fut vaines, et elle se posa contre le tronc d'un des cocotiers. Elle attendit de nombreuses heures avant d'avoir faim, et de grimper à un arbre pour y décrocher une noix de coco. Au sommet de cet arbre, Kurumu vit que les ombres des arbres formaient une croix. Derechef, elle descendit et creusa comme un chien déterrant un os. Cependant, il n'y avait rien, alors que le trou était assez profond.
La jeune fille réfléchit alors, et se disait, qu'il était possible qu'il soit à l'opposer du croisement des deux ombres. Elle compta le nombre de pas séparant le trou et la ligne imaginaire formé par les deux arbres, et fit exactement le même nombre de pas de l'autre côté, et creusa.
Sa main tapa contre quelque chose de solide. Kurumu fit une petite grimace, mais avait enfin trouver ce qu'elle cherchait. C'était le coffre. Avant de l'ouvrir, l'adolescente se rappela de son aventure jusqu'à cette boite, qui avait intérêt à être remplie. Elle avait parcourue cinq îles, rencontrée des gens plus ou moins sympathiques, des barbares, des choses étranges comme Flora Piranha de l'île des Jean. Mais tout ceci, la môme avait apprécier, excepter les coups de Lu Bu, véritable guerrier tyran, qui n'arrêtait pas de la frapper, sans aucunes raisons valable.
Finalement, Kurumu avait raison et avait bien fait de partir, cette petite aventure était géniale. Vivement qu'il y en ai d'autre. La gamine sortit le coffre du sable, et l'ouvrit à l'aide de la Pourfendeuse du ciel. C'était la bonne. Le coffre était rempli d'or et de joyaux en tout genre. La pirate souffla un coup et remercia Polissongohan, le garçon qui lui avait donné la carte.
*Dingue ça... J'aurais cru que c'était une grosse blague de sa part... En tout cas, maintenant, je suis riche.*
Elle chargea le butin à bord du voilier, et s'en alla vers une nouvelle destination, pour une nouvelle aventure.