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Le Bateau Ivre

Comme je descendais des ruelles impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des flibustiers criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de vrais flamands ou de moutons tressés.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Sentiers m'ont laissé descendre où je voulais.

Dans les clapotements furieux des marées,
Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
Je courus ! Et les Péninsules démarrées
N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

La tempête a béni mes éveils maritimes.
Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
Deux nuits, sans regretter l'œil niais des falots !

Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
L'eau verte pénétra ma coque de sapin
Et des taches de vins bleus et des vomissures
Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
Et rythmes lents sous les rutilements du jour,
Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
Fermentent les rousseurs amères de l'amour !





Il fait encore nuit. Les obsessions m’ont laissé tranquille ces dernières heures, et je peux profiter en paix du repos de l’homme de la mer. Le navire est proche, mais dans mon océan c’est une victoire que je savoure.
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Hé bam ! Un bateau prêt à partir ! Grey l'avait trouvé à temps. Enfin, à temps... Oui, il avait trouvé le moyen de transport, mais pas le transporté. Etrange, quand on savait que le jeune homme avait utilisé une carte vitale pour arriver jusqu'ici, au bord du port. Grey regarda une fois de plus la direction donnée par la carte. Elle pointait légèrement vers la gauche, donc en toute logique, Rimbau n'était pas loin.

- Voyons voir...

A droite, c'était la mer. Bon, il viendrait pas de là. Et de toute façon, c'était à gauche qu'il fallait chercher. Pas mal de navires, certains en meilleur état que d'autres, mais peu de monde. Peu de lumière aussi. Par contre, beaucoup de matériel. Rames, caisses, même des morceaux de figures de proue. Mais pas de Rimbau. Si ça se trouve, ça marchait pas vraiment les cartes. Et Rimbau avait fait celle de Grey lui-même. Possible qu'il n'ait pas choppé le coup de main, auquel cas le pirate avait été baladé comme un âne par un bout de papier défectueux. Bah, il pourrait toujours le cramer, en guise de représailles. Et comme Rimbau n'arrivait toujours pas...

- Enfoiré, tu me fais passer pour un idiot là ! Sale bout de papier ! Prends ça !

Et Grey le fit flamber entre ses doigts ! Et voilà, un petit tas de cendres s'échapperait d'une seconde à l'autre de la main du pirate.

- Hein ?

Sauf que non. Le papier était toujours aussi intact et entier qu'une seconde auparavant. Après un froncement de sourcils, Grey décida de retenter sa chance. Rien. Alors il augmenta la dose ! Il fit brûler toute sa main avec la carte ! Mais rien n'y faisait.

- Non mais c'est quoi ce pouvoir ? J'peux faire flamber la moitié de Tortuga mais pas un simple bout de papier ?

Tellement il était obnubilé par le phénomène défiant toute logique, il n'entendit pas celui qui s'approchait de lui. Son haki ne l'avertit pas plus, il n'arrivait à le déclencher qu'en combat, quand il était bien concentré.
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Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
Illuminant de longs figements violets,
Pareils à des acteurs de drames très antiques
Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
La circulation des sèves inouïes,
Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
Sans songer que les pieds lumineux des Maries
Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !







« Tu t’es perdu mon garçon ? »


Je le vois comme il me voit. Et je peux sentir au creux de sa main le présent que j’ai pu lui faire il y a peu. Il est là, devant moi. Un homme se dresse face à moi et me cherche avec son cœur. C’est assez rare pour être souligné.

« Tu as eu besoin de moi plus vite que prévu on dirait. De là à penser que tu brûlerais mon cadeau. »


L’aube s’éveille, l’air est encore prisonnier de son écrin humide. Me fais pas un gros dessin, j’imagine que tu viens pas juste me dire au revoir.

Je le dépasse et continue ma route, pour m’arrêter un peu plus loin, près de l’eau, près d’une des seules qui ait pu un jour m’aimer. Il a ramené une bonne bouteille, c’est agréable fils de soigner les choses. Sur un signe de ma part, le voilà qui la lance en ma direction. Elle a bon goût, réchauffée par sa nouvelle humeur de braise.

« Tu as un nouveau joujou toi aussi. Pauvre fou, tu es autant perdu que moi maintenant. »

Le large m’appelle. Oui il m’appelle et je ne vais pas le retenir bien longtemps. Dis moi ce que tu veux mon garçon, dis le moi et je pourrai ensuite m’évader, aussi libre que mon âme usée peut l’être.
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- Tu n'as pas l'air bien surpris...

Bah oui, quand même. Un type qui pètait littéralement le feu, c'était pas commun. C'était même unique. Autant que de pouvoir transformer son corps en papier et planer avec. Sans doute que Rimbau en avait vu plus d'une dans sa vie mouvementée pour lui permettre encore d'être étonné. La bouteille lui faisait déjà plus d'effet.

- Les habitants par contre, ils l'ont été. Vu que j'ai cramé quelques maisons.

Grey remit la carte dans sa poche. Elle ne se détruisait pas de toute façon. Et puis, elle avait quand même permis de trouver à peu près le pirate de papier. Après quoi, le jeune homme alla se poser à côté de ce dernier. La bouteille lui revînt entre les doigts. Il avait pas spécialement envie de boire, mais il la saisit tout de même. Avala une gorgée.

- Quand je vois comment c'est dure de maîtriser les pouvoirs du Fruit, je me dis que j'ai été bien fou de te suivre et sauter sur ton dos à Impel. On aurait pu tomber à l'eau sans l'aide des canons de la Marine, juste parce que tu te serais déconcentré un instant.

Oui, aurait pu. Parce qu'ils avaient volés au-dessus de l'eau un bon moment avant que fatalement, ils soient heurtés. Grey laissa passer deux autres gorgées avant de rendre la bouteille. Le silence s'installait confortablement. Pas le genre oppressant, pas le genre embarrassant non plus. Le genre posé, agréable. La lumière faisait un peu plus son chemin à chaque minute. Bientôt, le navire lèverait les voiles.

- Tu comptes partir si j'ai bien compris. Où ça ?
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J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !

Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
Échouages hideux au fond des golfes bruns
Où les serpents géants dévorés des punaises
Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.







Ce gosse est calme. C’est bien, je n’aime pas les beaux parleurs ou les pestes hurlantes. Il s’en passe des secondes avant que je ne réponde à sa question. Pas par manque de politesse non, mais mon esprit s’amuse à vagabonder au gré de mes pensées, aussi fuyant et endormi que l’écume en face de nous deux. Mais la réalité parfois me rattrape, et aujourd’hui elle a des cheveux de feu.

« Qu’est-ce que tu veux, Grey ? Pourquoi tu es là ? »

Je n’attends pas forcément de réponse, il n’y a pas beaucoup de raisons possibles. Reyson est reparti, il devrait faire de même.

« Je suis pas grand chose Grey, si je reste loin des gens c’est que je les rends fous, et c’est bien réciproque. Pourquoi veux-tu venir avec moi mon garçon ? Il n’y a que l’ennui et la mort qui t’attendent. »


Oui tu as été maudit comme moi, et ton pouvoir est à n’en pas douter très puissant maintenant. Mais je ne parle pas de pouvoir ou de règne, c’est le culte du moment présent qui me guide. Je n’ai pas le temps de penser à demain et pas le cœur de penser à hier. Ma migration elle ne dépend pas de mon envie, mais de ce petit brin de hasard qui me pousse à continuer à lutter. Marisa est partie depuis bien longtemps je le sais bien, je ne croix pas être capable de partager quelque chose de sain avec quelqu’un aujourd’hui.

« J’ai un fils tu sais qui doit avoir ton âge. Il est l’exemple même du revers de ma vie. J’ai rien pu lui offrir, je vois pas ce que je peux t’apporter. »
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Rimbau était encore plus tourmenté qu'il n'en avait l'air. Grey ne pouvait pas dire pourquoi, mais il sentait qu'au fond, ils n'étaient pas si différents l'un de l'autre. Certes, le Pirate Papier avait plus d'expériences amers provoquées par la vie. Mais celle de Grey n'avait pas été un chemin de roses pour autant. Lui aussi connaissait la défaite, les problèmes, la déprime. Ce n'était que plus profond chez Rimbau.

- Mais je ne te demande rien. Si ce n'est un moyen de transport. A vrai dire, je me fiche de la destination. Je ne sais pas où sont mes compagnons encore. Je sais juste qu'il faut que je parte. J'ai dit que je voulais devenir plus fort. C'est bien parti pour. Mais Tortuga, ce n'est pas pour moi. Cette île, ce refuge, ne me rappelle que trop qu'auparavant, on était à Impel Down.

Le pirate dépressif croyait être le seul à ployer sous les revers de la vie ? Grey avait beau avoir reçu un cadeau prodigieux, ça n'en avait pas guéris ses vieilles blessures pour autant. Les morales, les mentales. Il faisait mine devant les gens, mais jamais il n'oubliait vraiment pourquoi il en était là aujourd'hui.

- Et puis... l'ennui et la mort, je connais. La mort surtout. C'est le lot de tout bon pirate.

Quoique Grey, la mort, il avait connu avant d'avoir embrassé la cause de la piraterie. La première fois qu'elle était venue lui rendre visite, il n'était pas bien grand. Le jeune homme se releva. Se frotta les mains. Le coin n'était pas bien propre. Puis il se tourna vers l'horizon, la mer sans fin, que le soleil éclairait de plus en plus de sa lumière orangée.

- Quant au reste... Je ne pense pas que tu puisses me rendre plus fou que mon séjour à Impel Down. Je suis rôdé maintenant.
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Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
Des noyés descendaient dormir, à reculons !

Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

Libre, fumant, monté de brumes violettes,
Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

Qui courais, taché de lunules électriques,
Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
Fileur éternel des immobilités bleues,
Je regrette la Geôle aux anciens parapets !




Il est jeune, jeune et fougueux, fougueux et inconscient. Si je lui disais de revenir dans vingt ans, qu’est-ce qu’il me répondrait ? Devenir un sale con n’a jamais été mon objectif, je le suis depuis le jour de ma naissance.

« Tu es un brin prétentieux. Il doit te falloir ça pour survivre. »

Je me remets debout. Le jour s’est levé entre nos silences et nos regards lointains. Il est temps de partir, temps de laisser couler les rimes qui se sont déversées en moi ces derniers jours. Je pose la bouteille, même si elle n’est pas finie, et commence à me diriger vers ma future maison. J’en ai eu un paquet dans ce monde des habitats, mon seul souci est de n’avoir jamais réussi à en supporter un trop longtemps. Au revoir Impel Down, voilà le premier engagement d’un poète libre d’écrire une nouvelle fois sur les mers.

« Je pars. Je n’essaierai pas de te convaincre de quoi que ce soit. Mais si tu décides de venir gamin, ne me le reproche jamais. »

J’ai regardé au fond de ses pupilles en prononçant ces derniers mots. Il n’y a aucun bateau qui ait le droit de fermer ses portes à un fils de la mer. Mais il n’y a aucun navire qui ait le droit de se faire maudire par son enfant. Allons goûter au renouveau et au désespoir, les marches de la décadence n’attendent que nos souliers abîmés.



J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
- Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

Si je désire une eau de l’Ouest, c'est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.

Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
Ni nager sous les yeux horribles des pontons.
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Il en tenait vraiment une sacrée couche. Rimbau donnait vraiment l'impression que le bout de leur voyage ne serait pas joyeux-joyeux. Grey devrait peut-être prendre quelques minutes pour réfléchir. Voulait-il partir pour une aventure qui, apparemment, allait se finir sur une mort certaine ? Mais d'un autre côté, rester ici, à quoi cela servait-il ? L'Ancêtre l'avait à la bonne, c'est vrai. Enfin, de là à devenir un de ses sous-fifres... Non, le jeune homme ne pouvait pas. Il ne le voulait pas. Pas si ses amis étaient encore quelque part sur Grand Line. Il devait bouger, devenir vraiment plus fort, maîtriser son pouvoir. Et pour ça, rien ne valait l'expérience du voyage.

- On dirait que l'aventure me tend à nouveau les bras...

Rimbau avait déjà embarqué. Il avait demandé à ce qu'on retienne la passerelle encore un peu. Juste quelques instants de plus. Pour qu'un jeune pirate prenne encore une seconde pour être sûr de son choix.

- Il est là-bas !

- Hein ?

Une troupe d'une vingtaine de personnes au coin d'un bâtiment naval qui le fixait. Dans le tas, Grey reconnut quelques gus qui étaient près de lui lorsqu'il avait brûlé un quartier de Tortuga. Involontairement. Mais les gens ne l'entendaient pas de cette oreille. Ils voulaient que le pirate paye ! Sauf qu'il n'avait pas un sou. Et s'ils voulaient le torturer un peu en guise de représailles, c'était aussi peine perdue. Grey était devenu un logia après tout. Mais le pirate ne se voyait pas tellement subir les représailles morales où qu'il se trouve sur l'île. En voyant cette foule bondir et gueuler sur lui, il n'y avait plus d'hésitation à avoir.

- Levez l'ennnncre !

Pris au mot, le bateau entama ses manoeuvres. Grey commença à courir. Il n'était pas loin du navire, mais ses occupants étaient d'une redoutable rapidité. Le bateau partait déjà ! La passerelle fut retirée juste avant qu'il ne puisse monter.

- Ok...

Grey jeta un oeil à ses poursuivants. Ils étaient proches. Le pirate prit trois pas de recul, et courut à fond sur le quai pour sauter au dernier moment depuis le bord. Il n'avait pas sauté assez loin, il allait tomber à l'eau !

- Allez !

Du feu lui jaillit des pieds, et servit de propulseur pour permettre au pirate de feu de parcourir quelques mètres de plus. Et retomber sur le pont du bateau.

- Reviens, enfoiré !

- Rembourse-nous !

- Désolé les gars ! Adressez-vous à Red pour l'argent !

Désormais hors de portée, le navire prenait son cap, en route pour de nouveaux horizons.
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