-Bonjour, on m’a proposé de travailler pour ce cher magazine qu’est « anvy ’n hammer », je vais donc m’occuper de la rubrique forge diverse, aujourd’hui nous forgerons l’acier et analyseront ses spécificités, certes c’est simple mais ce n’est que mon premier article, je prendrai de la plus haute volée plus tard.
On m’avait proposé ce travail il y a quelques jours, je n’avais pas eu le temps de préparer un article de bonne qualité, heureusement, l’enregistrement avait lieu lors de mes jours de congé.
J’hésitais entre deux possibilités : soit ma « grande renommée » les avait poussés à m’engager ou alors j’étais le seul à mettre proposé pour s’occuper de cette rubrique. Actuellement je me trouvais dans un local d’enregistrement du magazine. C’était le magazine le plus réputé parmi les forgerons sur les blues, avec son lot d’articles sur les minerais, les alliages, les méthodes de forge, de nouveaux instruments ou outils,…
En achetant le magazine, on avait la possibilité d’acheter avec un enregistrement avec dessus les articles, mais cette fois si avec des images qui bougeait et de nombreux bonus.
D’après ce que l’on m’avait expliqué, on prendrait des morceaux « marquant », des étapes clés de la fabrication lors de l’enregistrement et on les incorporerait dans mes articles.
Je posais sur ma paillasse, quelques lingots d’acier, des barres d’une quinzaine de centimètres d’une couleur sombre.
-Comme vous le savez sans doute, le poids standard d’un lingot est de 6 goltion, ah oui pour les néophytes, un tableau de conversion se trouve à la fin du magazine.
Les goltions, étaient un système de poids basé sur les métaux. Cette unité de mesure était relativement utilisée dans les forges, par contre, comme le magazine était l’un des investigateur de cette mesure, toutes les mesures dites dans le magazine devaient être donné selon le système métrique des forgerons : goltions (poids), quentor (températures), Namions (taille), …
Par exemple les degrés Celsius étaient basés sur l’eau tandis que les quentor sur l’acier, sachant que 203Q était la température de fusion de l’acier.
-De ces 6G vous pourriez forger une longue barre en acier de 23 namions sur 0,5 namions. Autrement dit pour forger une lame standard il faut deux lingots, un masse standard quatre et j’en passe, Tient maintenant que j’y pense, je vais vous expliquer le procédé afin de forger un outil le plus adapté possible à son propriétaire.
En forge, il y avait des mesures standards, faites pour être bien équilibré pour des gens normaux. Evidement, si votre constitution était inhabituelle, ou que vous vouliez une arme parfaitement adaptée à votre constitution, il fallait prendre des mesures particulières.
-Tout d’abord, mesurez la taille de l’avant bras de la main directrice.
Pour les outils à une main, c’était votre « bonne main », tandis que pour les outils à deux mains, la main qui dirigeait ou portait le plus l’objet.
-Ensuite, mesurez la taille de la main et si il s’agit d’un outil que l’on porte sur soi, il faut calculer la distance poignet épaule, soustraite par la longueur coude épaule. Ensuite pour calculer le poids de l’arme, il faut mesurer la force du sujet en lui faisant porter des poids de plus en plus lourd et de prendre soit à sa convenance soit le poids son maximum divisé par son poids plus un cinquième de sa taille, il y a d’autres critères, mais ils seront plus clairement expliqué dans mon article.
Je repris mes explications
-Il fond à 245Q et devient malléable à partir de 214Q. Il a une certaine conductivité thermique et électrique et hum…quoi d’autre
J’attrapai un lingot et le tranchait, avec mon poignard et exposait l’intérieur du lingot à la caméra.
-Attention n’essayez pas ça chez vous, comme vous pouvez le constater, l’intérieur du lingot, nous pouvons observer des sortes de fibres, un peu comme dans le bois. Il ne faut surtout pas forger ce métal dans le sens perpendiculaire aux fibres, cela rendra l’objet moins résistant et ensuite il faut le polir dans le sens de ces fibres pour obtenir les meilleurs outils possibles. Par exemple, le tranchant d’une lame dépend de ces fibres.
Je pris un deuxième lingot avec des pinces et le fis chauffer assez longuement pour le rendre malléable. Je le posais sur mon établi et l’aplatit à l’aide d’une masse. Ensuite avec une sorte de burin, je retirais le surplus et en fit une « boule » que je mis à fondre.
-Ce surplus pourrait nous servir plus tard.
Ensuite en bougeant le morceau d’acier d’une main et le frappant de l’autre, je lui donnais la forme d’une lame. Ensuite changeant de masse, j’affinais la lame, et ce sans dépasser les 0,08 centimètres sous peine de fissurer le tranchant.
-A l’intérieur de la lame, il y a des sortes de tension, pour éviter que l’acier gondole, il faut traiter la lame. Il faut faire rougir la lame puis la laisser refroidir dans un matériau ralentissant le refroidissement comme du sable ou des cendres. Attention, le matériau influera sur la lame, les différents effets sont décrits dans mon article, il faut laisser la lame refroidir pendant 24 heures et ce au moins deux fois…cela s’appelle le recuit. Pour la trempe et la recuite n’oubliez pas d’être dans une pièce sombre pour voir les différences de couleurs.
Je fis chauffer la lame à rouge (à peu près 900°c) et l’enfonçais dans un seau de cendres, la lame serait ainsi plus résistante. Avec les restes je refis une lame et celle-ci je la réchauffais et m’arrêtai juste avant que la lame ne commence à se ramollir et la trempais dans de l’eau de mer. J’avais ma propre recette de saumure, mais je n’avais pas envie de la révéler. En le sortant après l’y avoir bien remué et redescendus à 0°C, je montrais que la lame était ondulée.
-Ici, la lame est inutilisable, il faut la retravailler et en la retravaillant vous pouvez obtenir un tranchant supérieur mais une lame moins résistante. J’ai préparé une autre lame pour vous, que j’ai laissé reposer suffisamment longtemps. Si vous laissez la lame tremper trop longtemps vous aurez le même résultat.
Je la trempais (sans oublier de la réchauffer) et l’aiguisais sur une meule, avant de la repasser une nouvelle fois dans la saumure et de la planter dans une pomme.
-Si vous retrempez après avoir aiguisé la lame, elle s’émoussera moins vite. Ne l’aiguisez surtout pas sans l’avoir trempée.
Je sortis ensuite de sous l’établis un manche en bois. Je pris un troisième lingot et en fis un petit caisson que je trouais en son milieu avec le manche. Je pris tous les restes qui avaient eu le temps de fondre et les coulais dans le caisson et poli le tout. Je rentrais le manche dans, le bloc de métal.
-Et voila comment faire une bonne masse sans effort. Pour la traiter, il suffit de passer la masse à rouge, de la marteler sans trop forcer et pour la finir la tremper.
Je fis tourner la masse et l’abattit sur un rocher, il fut broyé et le manche se brisa. Je me frottais l’occiput l’air gêné.
-Dernier conseil avant que l’on ne se quitte, tentez d’incorporer des matériaux au métal fondu comme de l’os broyé ou de la limaille ou même de la terre pour changer légèrement les propriétés du métal. Mélanger la à de l’ocre et la pièce métallique se brunira et deviendra légèrement plus lourde et résistante. Au mois prochain, je vous ferais un truc plus sophistiqué !
Dans la version enregistrée, l’artisan devait donner l’un de ses trucs sans rapport avec ce qu’il avait forgé.
J’èspère que je n’avais pas fais un article…à chier trempé…
Une fois l’émission terminée, je me rendis chez un tailleur chez qui j’avais passé une commande : un manteau particulier.
J’avais pensé à ce vêtement, sur le bateau qui me ramenait sur les blues. D’un coté, j’aurais ma veste de marine, de façons à me faire reconnaître en tant que tel, montrer mon grade, attirer la sympathie de certains…et avoir plus facilement des problèmes avec les criminels.
Tandis que de l’autre coté du vêtement, j’aurais un trench-coat qui me permettrait de passer avec ma veste de marin sans me faire remarquer. De plus, avec un long manteau noir, je pouvais passer presque inaperçu dans les espaces sombres. Ca me permettrait aussi, de ne pas devoir changer de vestes après chaque combat.
J’avais aussi prévus d’y rajouter ne nombreuses poches « secrètes » et normales pour y cacher des lames, de l’argent et j’en passe. J’avais aussi demandé que l’on traite le cuir et le tissu pour les rendre plus résistants à de nombreux dommages et que les coutures soient faites de façon à pouvoir le réparer facilement et ne pas voir l’envers de la veste sans fouille « minutieuse ».
J’arrivais devant l’échoppe, elle était connue pour être la meilleure de la ville mais aussi la plus chère. Le tailleur, un petit homme à la pilosité extravagante : un triple mohican dont l’un rose bonbon, le second jaune fluo et celui du milieu multicolore et une barbe qui devait sans doute lui tenir lieu de bol de nouille, au vu de sa forme en coupe, laquée et où restait des restes de repas…heureusement, il y mettait un petit bonnet en travaillant. Il portait un vêtement relativement classe retroussé au manche, avec en guise de montre une boule verdâtre couverte d’aiguilles.
Il me présenta le vêtement qui était plus réussis que je ne le pensais, il n’eut qu’une ou deux retouches à faire, je fus encore plus surpris en entendant le prix, seulement 50 000 B.
On m’avait proposé ce travail il y a quelques jours, je n’avais pas eu le temps de préparer un article de bonne qualité, heureusement, l’enregistrement avait lieu lors de mes jours de congé.
J’hésitais entre deux possibilités : soit ma « grande renommée » les avait poussés à m’engager ou alors j’étais le seul à mettre proposé pour s’occuper de cette rubrique. Actuellement je me trouvais dans un local d’enregistrement du magazine. C’était le magazine le plus réputé parmi les forgerons sur les blues, avec son lot d’articles sur les minerais, les alliages, les méthodes de forge, de nouveaux instruments ou outils,…
En achetant le magazine, on avait la possibilité d’acheter avec un enregistrement avec dessus les articles, mais cette fois si avec des images qui bougeait et de nombreux bonus.
D’après ce que l’on m’avait expliqué, on prendrait des morceaux « marquant », des étapes clés de la fabrication lors de l’enregistrement et on les incorporerait dans mes articles.
Je posais sur ma paillasse, quelques lingots d’acier, des barres d’une quinzaine de centimètres d’une couleur sombre.
-Comme vous le savez sans doute, le poids standard d’un lingot est de 6 goltion, ah oui pour les néophytes, un tableau de conversion se trouve à la fin du magazine.
Les goltions, étaient un système de poids basé sur les métaux. Cette unité de mesure était relativement utilisée dans les forges, par contre, comme le magazine était l’un des investigateur de cette mesure, toutes les mesures dites dans le magazine devaient être donné selon le système métrique des forgerons : goltions (poids), quentor (températures), Namions (taille), …
Par exemple les degrés Celsius étaient basés sur l’eau tandis que les quentor sur l’acier, sachant que 203Q était la température de fusion de l’acier.
-De ces 6G vous pourriez forger une longue barre en acier de 23 namions sur 0,5 namions. Autrement dit pour forger une lame standard il faut deux lingots, un masse standard quatre et j’en passe, Tient maintenant que j’y pense, je vais vous expliquer le procédé afin de forger un outil le plus adapté possible à son propriétaire.
En forge, il y avait des mesures standards, faites pour être bien équilibré pour des gens normaux. Evidement, si votre constitution était inhabituelle, ou que vous vouliez une arme parfaitement adaptée à votre constitution, il fallait prendre des mesures particulières.
-Tout d’abord, mesurez la taille de l’avant bras de la main directrice.
Pour les outils à une main, c’était votre « bonne main », tandis que pour les outils à deux mains, la main qui dirigeait ou portait le plus l’objet.
-Ensuite, mesurez la taille de la main et si il s’agit d’un outil que l’on porte sur soi, il faut calculer la distance poignet épaule, soustraite par la longueur coude épaule. Ensuite pour calculer le poids de l’arme, il faut mesurer la force du sujet en lui faisant porter des poids de plus en plus lourd et de prendre soit à sa convenance soit le poids son maximum divisé par son poids plus un cinquième de sa taille, il y a d’autres critères, mais ils seront plus clairement expliqué dans mon article.
Je repris mes explications
-Il fond à 245Q et devient malléable à partir de 214Q. Il a une certaine conductivité thermique et électrique et hum…quoi d’autre
J’attrapai un lingot et le tranchait, avec mon poignard et exposait l’intérieur du lingot à la caméra.
-Attention n’essayez pas ça chez vous, comme vous pouvez le constater, l’intérieur du lingot, nous pouvons observer des sortes de fibres, un peu comme dans le bois. Il ne faut surtout pas forger ce métal dans le sens perpendiculaire aux fibres, cela rendra l’objet moins résistant et ensuite il faut le polir dans le sens de ces fibres pour obtenir les meilleurs outils possibles. Par exemple, le tranchant d’une lame dépend de ces fibres.
Je pris un deuxième lingot avec des pinces et le fis chauffer assez longuement pour le rendre malléable. Je le posais sur mon établi et l’aplatit à l’aide d’une masse. Ensuite avec une sorte de burin, je retirais le surplus et en fit une « boule » que je mis à fondre.
-Ce surplus pourrait nous servir plus tard.
Ensuite en bougeant le morceau d’acier d’une main et le frappant de l’autre, je lui donnais la forme d’une lame. Ensuite changeant de masse, j’affinais la lame, et ce sans dépasser les 0,08 centimètres sous peine de fissurer le tranchant.
-A l’intérieur de la lame, il y a des sortes de tension, pour éviter que l’acier gondole, il faut traiter la lame. Il faut faire rougir la lame puis la laisser refroidir dans un matériau ralentissant le refroidissement comme du sable ou des cendres. Attention, le matériau influera sur la lame, les différents effets sont décrits dans mon article, il faut laisser la lame refroidir pendant 24 heures et ce au moins deux fois…cela s’appelle le recuit. Pour la trempe et la recuite n’oubliez pas d’être dans une pièce sombre pour voir les différences de couleurs.
Je fis chauffer la lame à rouge (à peu près 900°c) et l’enfonçais dans un seau de cendres, la lame serait ainsi plus résistante. Avec les restes je refis une lame et celle-ci je la réchauffais et m’arrêtai juste avant que la lame ne commence à se ramollir et la trempais dans de l’eau de mer. J’avais ma propre recette de saumure, mais je n’avais pas envie de la révéler. En le sortant après l’y avoir bien remué et redescendus à 0°C, je montrais que la lame était ondulée.
-Ici, la lame est inutilisable, il faut la retravailler et en la retravaillant vous pouvez obtenir un tranchant supérieur mais une lame moins résistante. J’ai préparé une autre lame pour vous, que j’ai laissé reposer suffisamment longtemps. Si vous laissez la lame tremper trop longtemps vous aurez le même résultat.
Je la trempais (sans oublier de la réchauffer) et l’aiguisais sur une meule, avant de la repasser une nouvelle fois dans la saumure et de la planter dans une pomme.
-Si vous retrempez après avoir aiguisé la lame, elle s’émoussera moins vite. Ne l’aiguisez surtout pas sans l’avoir trempée.
Je sortis ensuite de sous l’établis un manche en bois. Je pris un troisième lingot et en fis un petit caisson que je trouais en son milieu avec le manche. Je pris tous les restes qui avaient eu le temps de fondre et les coulais dans le caisson et poli le tout. Je rentrais le manche dans, le bloc de métal.
-Et voila comment faire une bonne masse sans effort. Pour la traiter, il suffit de passer la masse à rouge, de la marteler sans trop forcer et pour la finir la tremper.
Je fis tourner la masse et l’abattit sur un rocher, il fut broyé et le manche se brisa. Je me frottais l’occiput l’air gêné.
-Dernier conseil avant que l’on ne se quitte, tentez d’incorporer des matériaux au métal fondu comme de l’os broyé ou de la limaille ou même de la terre pour changer légèrement les propriétés du métal. Mélanger la à de l’ocre et la pièce métallique se brunira et deviendra légèrement plus lourde et résistante. Au mois prochain, je vous ferais un truc plus sophistiqué !
Dans la version enregistrée, l’artisan devait donner l’un de ses trucs sans rapport avec ce qu’il avait forgé.
J’èspère que je n’avais pas fais un article…à chier trempé…
Une fois l’émission terminée, je me rendis chez un tailleur chez qui j’avais passé une commande : un manteau particulier.
J’avais pensé à ce vêtement, sur le bateau qui me ramenait sur les blues. D’un coté, j’aurais ma veste de marine, de façons à me faire reconnaître en tant que tel, montrer mon grade, attirer la sympathie de certains…et avoir plus facilement des problèmes avec les criminels.
Tandis que de l’autre coté du vêtement, j’aurais un trench-coat qui me permettrait de passer avec ma veste de marin sans me faire remarquer. De plus, avec un long manteau noir, je pouvais passer presque inaperçu dans les espaces sombres. Ca me permettrait aussi, de ne pas devoir changer de vestes après chaque combat.
J’avais aussi prévus d’y rajouter ne nombreuses poches « secrètes » et normales pour y cacher des lames, de l’argent et j’en passe. J’avais aussi demandé que l’on traite le cuir et le tissu pour les rendre plus résistants à de nombreux dommages et que les coutures soient faites de façon à pouvoir le réparer facilement et ne pas voir l’envers de la veste sans fouille « minutieuse ».
J’arrivais devant l’échoppe, elle était connue pour être la meilleure de la ville mais aussi la plus chère. Le tailleur, un petit homme à la pilosité extravagante : un triple mohican dont l’un rose bonbon, le second jaune fluo et celui du milieu multicolore et une barbe qui devait sans doute lui tenir lieu de bol de nouille, au vu de sa forme en coupe, laquée et où restait des restes de repas…heureusement, il y mettait un petit bonnet en travaillant. Il portait un vêtement relativement classe retroussé au manche, avec en guise de montre une boule verdâtre couverte d’aiguilles.
Il me présenta le vêtement qui était plus réussis que je ne le pensais, il n’eut qu’une ou deux retouches à faire, je fus encore plus surpris en entendant le prix, seulement 50 000 B.