Sylvanus "Syl" Lepärre
 | Pseudonyme : Age: 36 à peu près Sexe : Syl, c'est un mec, un vrai. Race :Humain. Métier : Chômeur, Groupe : Avant il était marine, maintenant il n'est plus qu'un simple civil. But : Retourner dans la marine. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation :Fruit du murmure ainsi que le meitou Redemption. Équipements : Un sabre non affûté, un ancien manteau de la manteau où l'on a retiré les galons et tout et tout. Codes du règlement (2) : Parrain : Aucun Ce compte est-il un DC ? : Affirmatif. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Lloyd. |
>> Physique On dit souvent que la première impression est la bonne. Et le moins qu'on puisse dire sur la première impression que nous fait Syl, c'est qu'elle n'est pas glorieuse. C'est le genre de gars qui fait peur, même s'il fait rien pour. Attention, quand j'dis qu'il fait peur j'veux pas dire qu'il est moche au point de faire peur, non, ça sous-entend plus qu'il impose le respect, que c'est le genre de personnage qu'on préfère ne pas se mettre à dos, si vous voyez ce que je veux dire. Bah, oui, c'est qu'il est mastoc le bougre et puis il fait partie des personnes qui doivent baisser la tête quand il passe une porte. De plus il a une dégaine de sauvage avec ses cheveux longs, sa grosse barbe et sa cicatrice à l'oeil droit et puis il a une grosse voix bien grave ainsi que le gros rire qui va avec. Pour faire court, s'l mesurait cinq ou six mètres on le prendrait pour un natif d'Erbaff. Syl a conscience de ce physique et, aujourd'hui, il n'hésite plus à en jouer pour désamorcer la situation de manière pacifique. Oui, il n'hésite pas à faire sa tête de « gros méchant » comme il dit, en posant la main sur son épée qui se trouve à sa hanche droite, en se bombant le torse et en fronçant les sourcils. On ne dirait pas comme ça, mais ça marche. On dit souvent aussi que les yeux reflètent l'âme. Et, encore une fois, cela nous donne une impression pas très glorieuse. En effet, si on suit ce raisonnement, le reflet de son âme est marron, mais pas n'importe quel marron, c'est un marron froid, si vous ne vous le représentez imaginez un vieux chêne bien lugubre. Vous voyez, on n'a pas trop envie d'avoir ce regard qui nous fixe, yeux dans les yeux, quand on taille une bavette avec lui. Voilà,j'pense avoir fait le tour, j'ne vais pas vous parler de ses habits, qui sont disons le, assez sommaires ou encore de sa mâchoire plutôt imposante, car cela ne présenterait pas grand intérêt. Donc passons à la suite du menu. Ah si, j'allais oublier un petit détail, ce grand bonhomme a un toc plutôt répandu, le toc de la jambe. Mais si vous savez cela arrive quand quelqu'un cogite trop ou est soumis à une grosse émotion, qu'il est assis et que ses orteils et l'extrémité de son pied touche le sol alors que son talon joue au marteau piqueur. Pour quelqu'un de normal, ça passe, mais pour Syl, avec son physique et sa force ça fout un sacré bordel. >> Psychologie Syl est tout l'opposé de la première impression qu'il donne. C'est un homme foncièrement bon et attentionné. Tout les hommes ayant servi sous ses ordres ont pu en attesté, il ne laissait jamais personne sur le terrain, pour lui il n'existait pas de dommages collatéraux sur les êtres vivants acceptables. Syl est tout l'opposé de ce que pourrait nous laisser penser son physique. Avec cette gueule on s'attend à un gros sadique, une crevure, un sanguinaire, à un mec qui aurait perdu foi en l'humanité... Mais non, le Syl il n'est pas comme ça. C'est un homme doux, pour preuve il chuchote toujours, car il sait que sa voix a tendance à effrayer les gens. Une autre preuve ? Il adore les animaux et on sait tous qu'il n'existe pas beaucoup de psychopathes qui sont potes avec Bambi. Une chose assez amusante à son sujet, est que c'est un grand enfant, il a souvent des réactions infantiles et a tendance à se laisser aller dans une sorte de naïveté. D'ailleurs ce n'est pas vraiment de la naïveté, c'est plus une volonté qu'il a de croire en l'Homme, de croire qu'il est capable du meilleur si on lui en laisse la chance. Et cette volonté est probablement l'un de ses traits de caractère qui le définit le mieux. Un autre fait qui nous permet de mieux le cerner c'est qu'il n'a jamais ôté la vie et qu'il ne le fera probablement jamais. En effet, il considérait qu'en tant que marine ce n'était pas à lui de décider si tel ou tel être pouvait vivre ou non ; il est un protecteur, un serviteur mais en aucun cas un bourreau. Bien qu'il n'en fasse plus parti, ce mastodonte est ce que l'on pourrait appeler un inconditionnel de la marine. Pour lui la marine c'est sa vie, sa famille et j'en passe. Il a toujours rêvé d'en faire partie, il a grandi en se basant sur la doctrine du « protéger et servir » l'érigeant même comme règle suprême. Bien sûr, Syl a des défauts comme tout le monde, mais il reste globalement un mec super gentil et serviable, c'est le genre de gus qui va partager son dernier quignon de pain avec un inconnu, celui qui va vous aider à retaper votre bateau alors qu'il y connaît rien. Et qui va finir par l'abîmer plus qu'il ne l'aura réparé. Oui, car il faut le dire, Syl est pas très habile, ce n'est pas tant qu'il est maladroit, mais plutôt qu'il a du mal à maîtriser sa force. En gros les deux seules choses qu'il arrive à bien faire c'est la cuisine et combattre. >> Biographie Vous voyez cette photo, c'était moi à la naissance, cinq kilos, paraît que le doc m'a repesé trois fois tellement il en revenait pas, en même temps cinq kilos c'pas bien normal chez un nouveau. Parait aussi que mon père avait pleuré ce jour-là, c'est l'oncle Fernand qui me l'a dit. Enfin je l'appelle oncle, mais il n'y a pas de lien de sang entre nous, c'est le second de mon père. Et oui, car mon père a une brigade sous ses ordres et pas n'importe laquelle, la brigade de Marineford. Quand je dis brigade, je ne vous parle pas d'une brigade militaire, mais d'une brigade culinaire. Je me souviens encore qu'entre deux cours j'allais là-bas pour donner un coup de main. C'est même là-bas que je me suis fait cette cicatrice à l'oeil, une sombre histoire d'ananas, de persil et de poulet. Au début j'y allais surtout parce que les autres enfants ne voulaient pas jouer avec moi, il paraîtrait que je faisais peur, que je n'étais pas normal. Les seuls qui s'approchaient de moi, voulaient « jouer » à la bagarre. Vous savez chez les enfants la tolérance est souvent mal imitée, remarque chez les adultes c'est pareil. Alors, j'aidais dans les cuisines et à force d'y aider j'y ai pris goût. De plus les marines qui rentraient de mission avaient toujours de biens bonnes histoires à me conter. Et leurs histoires m'ont fait rêver, moi aussi je voulais protéger le peuple, le servir, pas pour la gloire, mais pour aider les autres. Pourquoi je voulais aider les autres alors qu'ils étaient incorrects avec moi ? Je n'en savais rien et je n'en sais toujours rien. J'aurais voulu y entrer dès que j'ai su que c'était ce que je voulais faire, mais mon père ne voulait pas que j'y serve. J'ai dû le harceler pendant des mois, peut être des années, pour qu'il capitule. Quand il le fit, il avait la larme à l'oeil, il ne le voulait pas, je le savais mais je ne lui avais pas vraiment laissé le choix. A l'époque je ne comprenais pas pourquoi il avait eu tant de mal à m'y autoriser, après tout lui en avait fait partie avant ma naissance, mais aujourd'hui je peux le comprendre, il avait peur. Peur que je sois broyé par la dureté de ce monde, par la méchanceté de l'homme, par son ignorance, comme bon nombre de ses hommes l'ont été. Quand j'ai enfin pu rentrer dans la marine, je devais avoir quatorze, ou peut être quinze ans, je ne sais plus vraiment. J'ai encore du mal à penser que cela fait déjà plus de vingt ans, dans ma tête c'était hier. Je pensais que ce serait différent d'avant, que les autres m'accepteraient facilement, après tout on était tous là pour les mêmes raisons. J'avais tort, on me dévisageait aussi, on me pointait du doigt et on riait encore de moi. Les adolescents sont cruels, enfin les adultes aussi. Excusez-moi, j'ai les yeux un peu humide, pourriez-vous me donner un mouchoir s'il vous plaît ? Merci bien. Reprenons, j'avais enfin intégré la marine, enfin plutôt l'école de la Marine et cela ne se passait vraiment comme je me l'étais imaginé. Bien sûr je n'y étais pas allé pour me faire des amis, mais je n'aurais pas craché dessus. Alors, j'ai fait ce pourquoi j'étais là, je me suis entraîné, appris tout ce qu'un Marine digne de ce nom se devait de savoir. C'est au bout de quelques semaines, je pense que l'on pourrait même quantifier cela en mois, que j'ai enfin sympathisé avec un autre jeune, c'était lors d'une mission d'entraînement, le pauv'gars avait réussi à se tirer dans le pied et vu que j'étais déjà assez costaud je l'ai transporté jusqu'à l'infirmerie. Pour lui faire oublier la douleur j'ai dû lui faire la causette. Il a fini par comprendre que je n'avais pas un mauvais fond, juste une mauvaise couverture. Après cet épisode, tout commença lentement mais sûrement à s'améliorer. Certes je n'étais pas monsieur popularité, mais je n'étais plus le vilain petit canard et ça me suffisait. Excusez-moi, je vous ennuie peut être avec mes vieilles histoires ? Non ? Vous êtes sur ? Je vais quand même accélérer un peu le rythme, histoire de ne pas vous retenir trop longtemps. Quelques mois après ce dit épisode j'ai fini mes classes et j'ai commencé à protéger et servir. Durant ces années, j'ai parcouru le monde, protégeant le peuple des menaces qui pesaient sur lui, enfin d'une partie. J'ai réussi bon nombre de missions, tant sur le plan militaire qu'humain, j'en ai raté d'autres, plus sur le plan militaire qu'humain. J'ai gravi les échelons jusqu'à avoir un manteau d'officier sur les épaules. J'ai rencontré des gens biens de tous bords, de tous horizons, certains étaient même pirates ou révolutionnaires, j'ai aussi rencontré des raclures, là encore de tous bords et de tous horizons, parmi eux il y avait même des nobles, des marines ou des agents du gouvernement. J'ai servi aux côtés de grands hommes ainsi qu'aux côtés d'hommes normaux. J'ai assisté au mariage de certains de mes hommes et aux enterrements de certains qui furent malchanceux. Toutes ces expériences et ses années de service ont changé mon rapport à la marine, avant je ne la considérais que comme une organisation mais aujourd'hui c'est ma seconde famille. Alors, quand, il y a quelques mois, je suis passé devant la cour martiale, que j'ai été destitué et renvoyé pour « manquement à l'honneur », je me suis terré. J'ai fait le point et j'ai pris ma décision, en attendant une chance d'être ré-intégrer, chance que je forcerais s'il le faut, je continuerais de faire ce que j'ai fait ces vingt dernières années, je protégerais et servirais les autres tant que je le peux. >> Test RP Me voici dans une taverne bien stéréotypée. Attention je n'ai rien contre les stéréotypes c'est toujours rassurant de savoir à quoi on a affaire, mais quand quelque chose est stéréotypé il faut le dire. Vieux parquet, chaises et tabourets datant de l'ère Cledebord, un parfum acre alliant l'odeur de cigare bon marché et de nourriture bas de gamme ainsi que la classique mais néanmoins indispensable bande de cinq ou six poivrots qui doivent avoir été livrés avec les tabourets . Attention, je n'ai rien contre les poivrots, je comprends que leur vies doivent être difficile, mais il faut appeler un chat un chat. Toujours est-il que si je me suis rendu dans cette modeste auberge ce n'est par pur plaisir, certes ça ne me déplaît pas plus que ça d'être ici, mais je préférerais quand même être ailleurs. Donc, je vous disais que si je suis venu ici, c'est grâce, ou plutôt à cause d'un journaliste Jaime Hallobid. Il souhaite en savoir plus sur moi, un ancien marine, et m'a donc proposé de se rencontrer ici au « Canard Goulard » pour qu'on puisse discuter, car ,disons le, une conversation escargophonique est terriblement impersonnelle. Donc je suis venu et depuis un petit moment je l'attends. Et soyons honnête, je n'aime pas attendre, quand on dit rendez vous à seize heures quinze cela signifie que l'ensemble des personnes ayant passé l'accord se doivent d'être présentes à seize heures quinze, sous peine de passer pour une personne irrespectueuse ainsi que de revenir sur sa parole. Vu qu'il est que seize heures seize, je pense que je peux encore l'attendre un petit moment. Tiens, je crois que les habitués se sont rendus compte que je n'aimais pas attendre, je ne sais pas si c'est le fait que mes doigts tapotent sur la table au rythme du tic-tac du l'horloge ou alors le fait que mon talon se prend pour un marteau-piqueur qui les a mis sur la voie, non je sais c'est le fait que j'ai brisé ma tasse en la serrant trop fort. Si c'est pas malheureux tout ce bon thé gâché. Seize heures vingt cinq, le journaliste arrive enfin. Vu son état je sais si je peux lui en vouloir, essoufflé, débraillé, les yeux pochés et j'en passe. Il m'a l'air d'avoir passé une mauvaise journée, le pauvre, je le prendrais bien dans mes bras pour le réconforter, mais la dernière fois que j'ai voulu serrer un être vivant dans mes bras, ça s'est mal passé. Pauvre petit ours, en plus y'avait son petit à coté. Tiens une larme coule sur ma joue, je l'essuie vite avant que ce pauvre bonhomme puisse la voir. Il me salue, s'assoit et sort son calepin le tout d'une manière assez nerveuse. Quand Jaime commence à poser des questions, il bredouille, il saute des syllabes, parfois en rajoute. Il m'a pas l'air bien serein, en même temps faut dire que ça doit pas aider de se retrouver en face de moi. Après ma troisième tasse de thé, je ne compte pas celle qui fut cassé dans le lot, et deux verres de whisky pour monsieur Hallobid, il semble décider à se lancer dans le vif du sujet : -Monsieur Lepärre... -Je t'en prie tu peux m'appeler Syl, tu sais. -Syl, pou....pouvez m'expliquer euh... les causes de … vous savez.... votre mi... mi.... mise à pi-pi... - De mon renvoi ? -Oui, farpaitement.... euh.... par-parfaitement je veux dire. La question, honnêtement, j'ai pas envie d'y répondre et je pense pas lui expliquer pourquoi j'ai été déchu, pourquoi j'ai perdu ce qui était jusqu'à peu toute ma vie. Je n'en ai pas envie, mais je peux lui donner quelques éléments de réponse quand même, sans ça il serait venu pour rien. Je me doutes bien que c'est ça qui l’intéresse, que c'est pour ça qu'il m'a laissé lui raconter ma vie, alors qu'en regardant dans les archives il aurait pu trouver tout ça. Et puis soyons honnête, il me fait de la peine, j'ai envie de l'aider. Je me dois de l'aider, le fameux protéger et servir revêt plusieurs formes. -Vous savez que cela pourrait énerver un homme qu'on lui remémore les souvenirs de sa déchéance, qu'on lui demande de nous expliquer pourquoi lui un ancien marine est aujourd'hui surnommé le déchu par ses anciens compagnons d’armes. Vous le savez, non ? Je peux voir des gouttes de sueur ruisseler sur son visage. Je sais que je devrais pas m'amuser avec ses nerfs, c'est méchant. Mais c'est si drôle. -E-e-excusez, je.... je … -Je plaisantais, ne vous en faites pas. Donc les raisons de mon renvoi ?... Mmmh... Disons que c'est une succession de petites choses qui y ont conduit. Un succession de petites choses.... Pfff... Des fois je me dis que je suis hypocrite. Je sais parfaitement que je suis innocent, que je paie juste les pots cassés, mais le dire ne changerait rien, alors je vais continuer à lui raconter ce qu'il veut entendre. Je n'en suis pas fier. Vraiment pas. Et puis la marine ne désavouera pas les raisons que je donnerais, sinon ce serait admettre le fiasco de certaines opérations au public. Ce ne serait bon pour personne. Surtout pas pour le peuple. -Une su-sucession de petites choses, pou-pouvez vous donner des exemples ? -Vous savez c'est secret défense alors je ne rentrerais pas dans les détails, mais par exemple j'ai été l'auteur de multiples insubordination, j'ai été pris dans quelques altercations et j'ai du faire foiré la mission de trop il n'y a pas si longtemps. -Mais, c'est rien ce-ce-cela, pourquoi ne vous a-t-on pas intégrer à la marine d'élite ? -Disons que j'ai des divergences d'opinion avec la marine d'élite. Et ils m'ont fait comprendre qu'il ne voulait plus de moi dans la marine, qu'elle soit d'élite ou pas. Des mensonges encore, des mensonges, je continue de mentir. Je n'aime pas ça, mais je le fais quand même. Plus le temps passe, plus je commence à en avoir marre. En plus je commence à avoir faim et je refuse de manger ici, je refuse d'attraper une intoxication alimentaire. Alors je mens encore une fois, après tout je suis plus à ça près, je lui sors une excuse tellement nulle qu'elle en est acceptable, lui souhaite de passer une bonne soirée et m'en vais. Je sais même pas vraiment où je vais, mais j'y vais... …....... Vingt et une heure, Jaime téléphone à son rédacteur en chef : -C'est bon j'ai le sujet. -Comment tu as fait pour l'obtenir si vite ? -Tu sais la technique habituelle. -Tu t'es encore fait passer pour un minable afin d'obtenir des infos plus facilement. -Ouaip, le pire c'est que ça marche. Quel pigeon... . |
Dernière édition par Sylvanus "Syl" Lepärre le Jeu 5 Déc 2013 - 14:06, édité 12 fois
