Je ne te salue pas, Lieutenant-Colonel.
J'espère que cette bouteille te parviendra, Maalem Nefertari.
La place de salaud, je l'ai eu.
Ta chance, tu l'as saisie.
Je ne voudrais pas en plus passer pour un sournois, bien que je me foute de ton avis et de celui de n'importe qui.
La vie de mon homme, tu l'as eu.
La fuite, je l'ai prise.
Je ne voudrais pas en plus passer pour un lâche, mais comme tu sais, je me fous de ton avis et même de celui de n'importe qui.
Mais je reviendrais Maalem, et je prendrais la tienne.
Chair à canon ou Grand Stratège,
Chef de Guerre ou petite frappe,
La vie n'a qu'un prix, et pour moi il est le même pour tous.
Qu'il soit en prison ou emprisonné six sous terre,
Que je le prenne pour un demeuré ou que je ne le considère pas,
Tu as ma parole, tu mourras de ma main.
Tu as ton fief pourri duquel tu veilles,
Adoré, adulé par tes pareils ;
La rage au ventre je reviendrais
Même mes hommes n'ont pas oublié
Les parfaits inconnus devenu camarades soudés
Nous planons déjà comme une ombre rapprochée.
Ne crève pas sans moi
Loin de moi l'idée de t'accompagner
Mais je veux te faire mesure tout l'émoi
Avant que je ne te fasse trépasser.
L'alcool me ronge déjà le cerveau,
Voilà déjà deux strophes que je rimais,
Sortant en transe les mètres démesurés
Instables au contraire de ma pensée
Assassine à chaque succion sur le goulot.
J'espère que cette bouteille te parviendra, Maalem Nefertari.
La place de salaud, je l'ai eu.
Ta chance, tu l'as saisie.
Je ne voudrais pas en plus passer pour un sournois, bien que je me foute de ton avis et de celui de n'importe qui.
La vie de mon homme, tu l'as eu.
La fuite, je l'ai prise.
Je ne voudrais pas en plus passer pour un lâche, mais comme tu sais, je me fous de ton avis et même de celui de n'importe qui.
Mais je reviendrais Maalem, et je prendrais la tienne.
Chair à canon ou Grand Stratège,
Chef de Guerre ou petite frappe,
La vie n'a qu'un prix, et pour moi il est le même pour tous.
Qu'il soit en prison ou emprisonné six sous terre,
Que je le prenne pour un demeuré ou que je ne le considère pas,
Tu as ma parole, tu mourras de ma main.
Tu as ton fief pourri duquel tu veilles,
Adoré, adulé par tes pareils ;
La rage au ventre je reviendrais
Même mes hommes n'ont pas oublié
Les parfaits inconnus devenu camarades soudés
Nous planons déjà comme une ombre rapprochée.
Ne crève pas sans moi
Loin de moi l'idée de t'accompagner
Mais je veux te faire mesure tout l'émoi
Avant que je ne te fasse trépasser.
L'alcool me ronge déjà le cerveau,
Voilà déjà deux strophes que je rimais,
Sortant en transe les mètres démesurés
Instables au contraire de ma pensée
Assassine à chaque succion sur le goulot.
