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Cessez le feu mais pas se laisser faire. Qui veut la paix prépare la guerre !

Précédemment


Dans un coin de l’ile. L’ange décide de passer à l’action. Avoir un génie comme adversaire ne l’impressionne plus. Mogaba, Isaac. Deux monstres de la nature avec des caractéristiques différentes. Il a bien vaincu un monstre, il peut bien vaincre un deuxième. Lorsque son ennemi a menacé l’orphelinat la rage s’est emparée de lui. La rage de vaincre. Vous connaissez ce sentiment ? Peu importe le nombre de fois que l’on vous écrase. Vous vous relèverez avec encore plus de hargne au combat. De plus, le chef de la bande mystérieuse à forcer le pauvre Covak à exécuter un marine.

Combattre sur tous les plans. Maintenant, hors de question de faire marche arrière. L’escargophone en main, il contacte son ami qui habite proche de l’orphelinat.


Perup Perup Perup. Perup Perup Perup.    Gatcha


-Aka Shinra à l’appareille

-Ici Ivan De Cimitiero.

-Comment vas-tu ? Je ne pensais pas que tu me contacterais aussi tôt. Mais cela fait toujours plaisir.

-Le plaisir est partagé…


-Il semblerait que t’on appelle à un but. Quel est le problème ?

-Toujours aussi perspicace.


-Chasseurs de primes est un dur métier. Il faut que je sache faire de multiples choses. Enfin. Venons-en aux faites.

Avancer d’annoncer la mauvaise nouvelle, l’handicapé jette un œil à droite puis à gauche. Ses deux compagnons montent la garde, mais on n’est jamais trop prudent. Il avale sa salive et se lance.

-L’orphelinat va être la cible de criminel. La probabilité est très élevée.

-… Pourrais-je avoir la totalité des détails ?

Alors l’ange se met à raconter son aventure sur cette ile. Comme quoi il est venu mettre un terme aux magouilles de ces criminels. Sauf que les choses ne se déroulent pas comme prévu. La discussion ne dure pas très longtemps. Mais maintenant, la défense de l’orphelinat est plus performante. Il n’a plus à se soucier de ça.

-Pédoras, mon oncle. Nous sommes d’accord. Nous sommes prêts à laisser nos vis pour mettre un terme à tout ceci.

Pédoras répond positivement tandis qu’Igor ricane. Ce dernier veut la mort d’Anaëlle. Il ne lui pardonnerait jamais.

-Je resterais debout même quand l'univers me tombera dessus. Je resterais debout même quand un tsunami me crachera dessus.

-Sauf que tu tiens pas debout Ivan… ha ha ha


-Ah… Deux secondes je cherche une nouvelle réplique… Hum.. J’ai trouvé. Me stopper c'est comme essayer d'éteindre un volcan en éruption avec un glaçon !

    Un volcan en éruption... Belle comparaison, mais encore faut-il le prouver. La journée passe et personne n’a pris le large. Les ordres du chef sont clairs. Personne ne part pour le moment. C’est peut-être une bonne chose pour l’ange qui veut renverser le leader. Mais une rumeur circule et atteint rapidement les oreilles des rebelles. L’un vient informer Ivan qui est la cible de mauvais regarde depuis plusieurs heures.

    -Isaac n’a pas déposé les armes. Il a détruit Covak en l’obligeant à tuer, mais d’après lui, le deuxième plus dangereux c’est toi. C’est pourquoi  la rumeur dit que tu es celui qui a abattu lâchement Alison.

    Après ces quelques mots glissé, l’homme se retire pour pas que les autres le considère comme un allié du meurtrier.

    Le diner est servi sur l’ile. La fête s’installe petit à petit. Après tout, ils sont chez. Autant en profiter. D’un un coin, isolé, l’handicapé accompagné d’Igor mange tranquillement. Pédoras n’est pas avec eux, sur ordre d’Ivan, celui-ci se fait passer pour un membre ordinaire. Comme cela, il a les mains libres contrairement aux deux autres.

    Le temps passe et la fête s’anime et le justicier à roulette peut enfin parler sans avoir l’impression qu’une oreille inconnue reçoit ses paroles. Enfin, il chuchote.

    -Mon oncle, Kétamine vient d’arriver. C’est l’homme le plus proche d’Isaac. Si l’on parvient à le recruter. S’il rejoint notre camp, c’est une victoire assurée.

    L’interlocuteur mange tranquillement sa pomme. Allongé, il regarde le grand feu qui n’est autre que le centre de la fête. Après avoir avalé…

    -Tu finiras seul Ivan.

    -Pardon ?

    -Le monde te hait. Il a baigné tellement longtemps dans les ténèbres qu’il ne peut s’en sortir si facilement. Enfin… De toute façon, c’est notre destin de mourir de la sorte. Seul contre tous. J’te donne ta chance. Tente ton coup avec Kétamine, mais n’est pas trop d’espoir. C’est peine perdu dans ce monde.


    Il se lève et tapote ses habits pleins de sable. Direction les fêtards. Il faut que l’ambiance augmente encore un peu pour que plus personne ne préoccupe de l’ange.

    -Oyé Oyé ! Mes pauvres brebis mal léchées. Vous me regardez depuis tout à l’heure. Mais c’est quoi votre problème hein ? J’vous attends ! Celui qui a un truc entre les jambes se lève et vient me défier !

    Un peu plus loin, un homme avec un grand tonneau de vin se délecte. Puis un seul mot parvient à lui : défié. Peu importe la qualité de ce qu’il boit, le colosse dépose cela et se dirige vers Igor.

    Cessez le feu mais pas se laisser faire. Qui veut la paix prépare la guerre ! 1372297752-small_imagesia-com_7d8n_large
    -Un défi hein ?! Hey les gars regardez bien ça va pas durer plus d’une minute !

    -C’est sûr que tu fais pas le poids.


    Les deux sont face à face. David contre Goliath… Tout le monde sait comment cette histoire a fini. Enfin, ce qui nous intéresse n’est point le combat. Pendant ce temps, Ivan fait signe à Kétamine de loin. Les deux se retirent discrètement et se placent à une certaine distance de la fête pour ne pas être dérangé.

    -Je ne te comprends pas. Avec qui es-tu ?  Chaque fois que je t’ai vu, tu n’as pris d’initiative contre qui que ce soit du groupe. Tu n’es avec personne, seulement avec le groupe. J’ai du mal à le croire.

    C’est avec une lenteur incroyable que le médecin répond. C’est probablement la première fois qu’un homme répond aussi lentement.

    -Je connais bien trop ton pouvoir. Mais venons-en au fait. Qu’as-tu à me proposer ? Isaac me propose tout ce qu’un homme peut désirer.

    Peut-être que cela est vrai, mais le pouvoir d’Ivan est plus puissant que prévu. Kétamine a oublié un détail et cela dans la dernière phrase.

    -Tout ce qu’un homme peut désirer, mais tu n’es pas qu’un homme. Tu souhaites autre chose.

    -Fascinent. Tu ne détectes pas que la vérité. Je ne savais point cela. Mais cela ne change rien. Tu n’as rien d’égal ou supérieur à me proposer.


    Le justicier à roulette a déjà réfléchi à ce genre de discussion. Cela lui permet de répondre assez rapidement.

    -Pourtant, tu ne sembles point heureux. Comme si on t’empêcher de t’exprimer.

    -Continue.


    Il a réussi à capter l’intention de cet homme qui ne fait qu’observer les gens. N’oublions pas que cette discussion a été préparée. Avant de venir à cet homme, plus tôt dans la journée, le révolutionnaire à demander des informations aux rebelles. Les informations qu’il a recueillies sont intéressantes. Une ascension fulgurante dans l’organisation après l’avoir parfaitement analysé. La chose inquiétante c’est que c’est la première fois qu’une personne est si proche du chef. Cela cache probablement quelque chose.

    -Tu veux atteindre les cieux mais des chaines te tiennent. Ligoté à cette terre. Des chaines probablement lancées par le chef. Tu as un potentiel trop dangereux, c’est pourquoi il te garde sous la main.

    Aucun mot n’échappe au criminel. Ce dernier croise les bras et tapote du doigt pour montrer qu’il s’impatiente. En réalité ce qui est dit l’intéresse, mais il veut voir jusqu’où l’handicapé a poussé son raisonnement.

    -Avec ce qu’on a vu aujourd’hui, il serait capable de te tuer. Pourtant il ne le fait pas. Tu lui es utile. La question est, pourquoi reste tu sous ses ordres. Je pense que la réponse est toute simple. Tu es tombé sur plus fort que toi. Tu ne pensais pas qu’un être puisse te surclasser. Te devancer dans toute chose.

    Peut-être l’esquisse d’un sourire vient se dessiner sur le visage du criminel. Mais cela s’arrête avec la suite du raisonnement.

    -Ou. Tu n’as pas encore trouvé le moment opportun. Comme pour ton ascension, tu as mis un certain temps avant de te dévoiler. Ici ça peut être la même chose. Gagner la confiance du groupe, et une fois que tout le monde t’aimera, tu pourras passer à l’acte.

    Les paroles ont calmé Kétamine. Puis lorsque l’handicapé termine, un sourire se place sur le visage. Cela signifie peut-être que cela est vrai ou que ça n’a rien à voir. Qui sait…

    -Tout ce que tu me dis est intéressant. Très intéressant. Avoir autant de pistes, d’information en si peu de temps. Mais vois-tu. Je pense que tu n’as absolument rien à m’offrir. T’es désir sont à des années-lumières des miens. Peu importe comment on tourne les choses. Si l’un de nous gagne, l’autre serra perdant. Justice ? C’est cela que tu souhaites. Mais tu ne fais que te mentir.

    Cette fois c’est au tour de l’ennemie de se lancer dans un monologue.

    -Tu ne connais rien d’Isaac. Tu viens là et tu veux faire ta loi. En réalité, tu es comme Mogaba. Vous voulez imposer votre loi. Tu n’es pas plus juste qu’un autre. Chacun a sa propre morale. Chacun a sa propre justice. Juste pour information. Sans toi, Mogaba aurait conquis Las camp. Uni, il n’y aurait plus le moindre mort.

    -Mais est-ce vivre ? Ces êtres sont terrifiés. Je souhaite que les hommes soient libres et égaux.

    -Libre ? Peu  importe comment on voit les choses. Mais tout le monde a des chaines.

    -Oui, mais être libre c’est choisir ses propres chaines.

    -Or, l’homme est stupide. Le laisser choisir ses chaines apporterait le chaos. Alors il faut lui imposer des chaines. Ton combat est inutile. Il ne t’apporte rien.


    -Il m’apporte la paix, le bonheur. La satisfaction d’avoir accompli quelque chose de bien. Sans cela je ne serais pas digne. Mon honneur est mon bouclier. J’avance. Je veux que l’homme vie heureux et digne. Cela me rend heureux. C’est la seule chose qui me pousse à me lever chaque matin. L’espoir qu’un jour, avec mes actions, ce monde vivra heureux, digne et en paix.

    -Un homme qui vit pour autrui. Vraiment . . . Fascinent.

      Le combat qui passionne tout le monde semble durer. Igor ne surclasse pas son adversaire. Il est légèrement plus fort, mais gagner du temps peut lui être fatale. S’il encaisse un gros coup du colosse, la suite du combat serra plus expéditif. Heureusement que l’oncle d’Ivan a beaucoup d’expérience. Les adversaires comme cela il les connait sur les bouts des doigts. Alors pas de surprise. Il frappe dans des endroits qui font ralentir son adversaire mais sans le mettre K.O. Cependant, Marduk a du répondant et parvient à donner quelques coups.

      Revenons à la discussion qui peut changer le courent des choses sur l’ile.

      -Tu n’atteindras point le bonheur. Même si tu attends le sommet, au moment présent tu connaîtras la joie, mais celle-ci disparaitra avec le temps. Parlons de Mogaba. Il traite tout le monde comme des êtres insignifiants. Mais comment traitera-t-il sa mère qui l’a porté neuf mois dans son ventre. Regardes-toi, tu n’agis pas. Ta mère t’as donnée la vie, pourtant est-ce que tu lui fais honneur en agissant de la sorte ?

      -Tu t’égard.

      -Non. Je sais très bien où je vais. L’Homme est plus heureux à plusieurs que seul. Or pour être heureux à plusieurs il faut des règles.

      -Ce n’est qu’une hypothèse.


      -Ah oui ? Parlons du bonheur. Comment l’atteindre ? Un homme qui satisfait ses besoins vitaux est-il heureux ? Pas forcément. Il serra lassé du quotidien. Tandis qu’un autre qui meurt de faim et trouve de la nourriture, il sera heureux. Là je parle de toi. Si tu as du pouvoir simplement, tu ne seras heureux que lorsque tu l’obtiendras. Ensuite, ne trouve-tu pas étrange que le fait d’entendre un être dire du bien de toi te rend heureux ? Tu as du l’observer non ? Pourtant l’être humain n’a pas besoin de cela.

      Ce que ton corps désire n’est pas forcément bon pour toi. Puis revenons aux chaines. L’être humain est attaché à certaines valeurs morales. Tout le monde répondra qu’il est mauvais de tué et bon de sauver une personne. Mais tu me diras qu’il existe une minorité d’être sur cette terre qui ne pense pas de la sorte. Je te dis oui. Sauf que cela est contre nature. La folie humaine les a conduits à cela. Comme les êtres ne respectent pas les lois, alors certaines personnes sont victimes de ces hors la loi. Un enfant forcé de tuer un innocent prendra cette habitude et en grandissant il ne jugera plus cela mauvais. Tu me suis ? J’ai employé le terme ‘forcé’. Car peu importe à quel môme tu demandes de faire des atrocités, il se refusera. C’est dans sa nature.


      -Les lois sont donc là pour faire respecter celle de la nature humaine. Mais il faut bien un déclenchement pour que l’humanité sombre dans ce chaos.

      -Bien évidemment. Tous les hommes sont différents. Pourtant ils ont la même éthique, les mêmes valeurs morales. Enfin, dans les grandes lignes. Il existe des divergences dues aux différences entre les individus. En principe ce ne sont pas des gros problèmes, sauf que l’être à préférer choisir l’égoïsme. Ses désirs avant le bien de tous. Alors le fausser séparant les individus à commencer à s’agrandir. Aujourd’hui c’est un monde qui différencie les êtres…

      -Tu m’offres donc la paix et la sérénité. Ce qui va m’amener au bonheur.

      -Oui.

      -Fascinant. Mais… Comme tu l’as si bien dit, un monde nous sépare.


      Kétamine se retourne et commence à partir.

      -Cette discussion est terminée. Bonne chance.

      L’ange retourne à sa place tandis que les deux combattants s’échangent un coup de poing qui mène au double K.O.
        La soirée se passe tranquillement. Les deux combattants sont soignés pas par n’importe qui. C’est Kétamine en personne qui se charge d’eux. Mais étrangement, ce combat a rapproché les adversaires. Enfin, c’est plutôt Marduk qui semble apprécié Igor. Ce dernier joue bien son rôle et fais croire qui lui aussi est ravi d’avoir participé à ce combat. En réalité il se retenait de dégainer son katana et d’en finir avec cette pitrerie.

        La fête continue et un homme tout paniqué arrive au centre des attentions. Ses vêtements sont en lambeau. Du sang sur son visage. Le bruit de fond des discussions s’estompe.

        -J’ai … J’ai …

        Tout essoufflé, il a du mal à reprendre son souffle. Pourtant c’est un homme puissant dans ce groupe. Que lui est-il arrivé ?

        -Du calme. Je vais te soigner.


        Kétamine s’approche doucement de sa cible qui tente de reculer comme s’il est effrayé par le médecin. Ce dernier c’est très bien ce qui se passe. Il n’a aucunement l’intention de le soigner. C’est un homme qui c’est aventurer dans la jungle et qui a tout vu du meurtre d’Alison. Il semblerait qu’il ait réussi à échapper à Kiddzi.

        -Ho mon Dieu, il va avoir une crise, je dois faire vite !

        Toujours avec un débit lent. Cependant il se précipite. Il fonce et sort de l’une de ses manches une seringue qui s’enfonce dans le corps et calme petit à petit l’individu jusqu’à ce qu’il s’endorme. Une réaction qui ne passe pas inaperçu par Ivan. Le fait de vouloir sauver une personne est une chose, mais le comportement de la personne qui doit être sauvé démontre de la peur à l’égard du médecin. Cet homme détient des informations ! Mais il est déjà trop tard. Enfin, avec ce qui s’est passé… De nouvelle rumeur serrait la bienvenue.

        Après avoir terminé les premiers soins aux deux guerriers, Kétamine amène l’autre qui mérite des soins plus particuliers et ce, en la présence d’Isaac. Dans une maison du groupe. Dans la cuisine, l’homme et poser sur la table comme du gibier. Est présent le chef, le docteur ainsi que Kiddzi.

        -Il semblerait que votre fils voulait dévoiler certaines choses.

        -Désoler.


        *clap clap clap*

        -C’est du beau ça. Même mes fils sont incapables de suivre mes ordres à la lettre.

        -C’est de la faute de Pile et Face. C’est eux qui devaient occuper le monde pendant la lutte contre les rebelles.

        -Où est le problème. Faites comme d’habitude. Expliquer lui tout et il se joindra à nous comme les autres. Il est assez intelligent pour ne pas dire qu’il y a des rebelles dans nos rangs. Les problèmes internes ne sont jamais bons et cela aura un effet directement sur notre rendement. Venir chez moi pour si peu…


        Pendant l’absence de ces individus, les gens se mettent à parler. C’est là que Pédoras entre en action en murmurant à l’oreille de plusieurs personnes.

        -Ivan n’a rien à voir dans le meurtre. C’est Kétamine qui a tué Alison. C’est pour cela qu’il s’est comporté si bizarrement. Là, il fait disparaitre les preuves comme d’habitude à la demande d’Isaac.

        Ce n’est qu’une rumeur, mais tant que ça fait réfléchir les plus fragiles. C’est déjà ça de gagner. Puis en principe, ce qui ont peur qu’une telle chose leur arrive ont une grande bouche.

        -Ivan, c’est un nouveau, on veut tout le mettre sur le dos !

        -Ouais, en plus Kétamine a disparu avec Nelly plus tôt dans la journée ! Je l’ai vu ! Elle a disparu avec lui !

        -Arrêter vos conneries. Il va le soigner et vous verrez tout ira bien demain.

        -Pourquoi de tel trouillard fond parti de la bande. Ils ont rien entre les jambes et mérite pas d’être là.

        -T’as de la merde dans les yeux ! Un jour tu vas disparaitre comme disparaissent des hommes régulièrement. J’pense pas qu’il meurt comme ça.

        -Répète voir !

        Là comme tout bon criminel qui se respecte. Une bagarre éclate à cause d’une petite rumeur et des actions qui poussent à croire au complot. Les gens se donnent à cœur joie. Mais ce qui croit au complot sont moins nombreux et ils se font rapidement exploser par les autres. En tout cas, certain homme réfléchisse avant de cogner, ce soir tout le monde réfléchira après avoir cogné. Des doutes vont planer sur les têtes. Une hâte de voir le blessé guérit pour savoir ce qui s’est réellement passé.
          Une nuit où tout être pense à l’avenir. Les doutes doivent être éradiqués. Rien de tel qu’un petit déjeuner collectif. Tout le monde est réveillé à sept heures.  L’ange est debout depuis cinq heures. Perdu dans ses pensées. Le dialogue avec Kétamine ne l’a pas laissé indifférent.

          *Je suis la révolution. Mais notre ligné va s’éteindre probablement ce siècle. Je combats au nom de mes parents, au nom de ma famille et en mon nom. Combattre pour autrui... La grande famille des Cimitiero n’a pas réussi à changer ce monde. Au contraire les choses ont empiré. Si je continue sur cette lancée, je vais finir seul.

          A qui vais-je offrir un nouveau monde ? Un monde pourri gouverné par des pourris. Si le peuple ne change pas, son gouvernement ne changera pas. En réalité, c’est une course au pouvoir. Le plus fort gagne. La loi de la jungle. La loi de Kétamine, de Mogaba. Si j’ai vaincu Mogaba c’est seulement parce que j’ai été plus fort que lui. Et encore, j’ai eu de la chance.

          Ce monde ne mérite pas… Pourtant, je ne peux pas pour autant lacher comme cela. La méthode douce ne les touches pas. Alors la méthode forte ? Laisser mon  oncle écrasé les criminels et faire de même ? En m’aventurant dans cela, je serais comme mes adversaires ? Un criminel. Eux tuent pour leur intérêt, moi je fais de même. Qu’est-ce qui est bon ? Qu’est-ce qui est juste ?

          Je connais les réponses à ces questions. Pour avoir le pouvoir et répandre ma justice il faut que je gagne le peuple. La force, ce sont eux qui l’ont. Si le monde m’aime que pourra faire le gouvernement ? Qui pourra agir à mon encontre ? Pour atteindre le sommet, je dois me comporter en héros. Un sauveur. Majestueux. Avec le pouvoir de la vérité, j’obtiendrais rapidement des informations. Puis en manipulant parfaitement les informations… Je serais le héros de ce monde. J’endosserai tout. Puis lorsque le monde sera uni, les guerres stupides saisiront. Mais pour que ce jour naisse il faut . . . *



          Une fois que tout le monde mange tranquillement, l’homme gravement blessé se présente. Des applaudissements naissent ainsi que des sifflements. Tout le monde veut connaitre l’histoire. Tout le monde veut savoir ce qui s’est réellement passé hier. C’est donc sur un tronc d’arbre que l’homme s’assied. Légèrement en hauteur avec tous ces petits criminels en face de lui. Les mouvements sont lents. Mais Kétamine semble avoir fait du bon travail.

          -Mes frères, mes sœurs. J’ai la vérité. Je sais ce qui s’est passé hier. Notre cher Alison a perdu la tête. Elle a tenté de tué père. Nelly c’est interposer et les sœurs se sont entretué. Puis vous pouvez demander à notre frère Ivan qui a le fruit de la vérité ! Demandez-lui si je mens ! Il ne peut pas mentir et il sait si une personne ment ! C’est pourquoi les interrogatoires se sont passés si rapidement.


          Sous son tissu, Ivan bouillonne. Les sourcilles sont froncés, les mains s’agrippent aux accoudoirs.

          *Isaaaaac ! Enfoiréééé ! Je sais ce qui s’est passé, mais cet homme dit la vérité. Sa vérité qui est fausse. Je ne peux pas mentir en disant qu’il a menti même si je sais que ce n’est pas la vérité. Mais… Oui… Hé hé hé Tu m’as sous-estimé. *

          L’ange commence à applaudir. Les hommes sont stupéfaits. Quel est ce comportement ? Il n’y a que le génie qui applaudit comme ceci. En réalité c’est une provocation. Comme pour dire bravo Isaac, mais tu as fait une erreur. Car oui, la nuit de réflexion a changé le mode d’opération de l’ange. Mais quelque chose d’autre s’est passé entre-temps.  S’il n’avait pas réfléchi, s’il n’avait pas reçu cet appel, le justicier à roulette serait probablement impuissant. Sauf que cette fois.

          - Cet homme dit la vérité !

          Les gens sont soulagés d’un coup. Après tout, tout le monde sait qu’Ivan a des pouvoirs ici. Un bruit de fond commence à faire surface jusqu’à ce que.

          -Mais… Ce n’est pas toute la vérité !


          HOW ?

            Flash Back

            Avant le lever. Alors que l’ange est perdu dans ses pensées.

            Perup Perup Perup.  Perup Perup Perup.    Gatcha


            C’est avec lenteur que l’handicapé prend l’escargophone. Intriguée par un appel si tôt, les questions qu’il se pose prennent fin rapidement.

            -Jackpot.

            Cette voix. Oui, ce n’est autre qu’Aka Shinra. L’ange se met sous son tissu pour diminuer la sonorité de l’appareil.

            -Quelles sont les nouvelles ? L’orphelinat va bien ? Tu as vaincu l’ennemie ?


            -J’ai mieux que ça. Beaucoup mieux.

            -Raconte, vite !! Je ne tiens plus en place.

            -Aie aie aie.

            Un bruit sort surgit. Une grimace de l’escargophone.

            -Tu vas bien ?

            -Ne t’en fais pas pour moi, j’en ai vu d’autre. Heureusement que ton cousin m’a sauvé. Enfin.

            *Alphonse ? Ce petit est surprenant.*

            -Ecoute ce que j’ai à te dire.

            On entend que le chasseur de prime a du mal à respirer. Cela ne fait pas si longtemps qu’un combat a eu lieux sur kage berg. C’est avec difficulté que l’homme continue.

            -*tousse* Les criminels ont été vaincu. La marine m’a donné un petit coup de main. Les primes étaient un peu plus élevées que d’habitude. En tout cas. La muerte ne sera plus produite.

            -La muerte ?

            -C’est une drogue que confectionne Kétamine et ses hommes. Enfin… *Tousse*. Ils ont probablement fumé trop d’herbe. Le cerveau doit être dans un piteux état. C’était facile d’avoir des informations. Pour pas qu’ils oublient ce qu’ils doivent faire, ils ont tout noté sur du papier.

            Le chasseur de primes s’écroule.

            -Shinra ?! Shinra !

            -Emmenez le vite.

            Une petit voix cassé prend la relève.

            -Ivan. La muerte a différent effets. Elle rend dépendante en une semaine. Ensuite, une personne dépendante qui s’arrête à des maux de tête très puissante. Puis un consommateur perd la mémoire petit à petit. Il est dans un certain état où il est facile de le manipuler.  Appel terminé.

            -Alphonse ?! ALPHONSE !!

            *En tout cas. Merci pour les informations. J’ai de plus en plus de carte en main.*


            C’est l’une des rares fois où le petit Alphonse prend la parole.

            Fin FlashBack

              Dans la maison d’Isaac la tension monte. Le génie qui n’a jamais eux confiance en Kétamine vient d’avoir la preuve qu’il a bien fait. Kage berg est tombé alors que c’était au médecin de s’en occuper. Pourquoi aujourd’hui ? Coïncidence ?  Pourtant l’appel quotidien des hommes travaillant là-bas a été effectué.

              Voilà ce qui s’est passé. L’une des personnes obéissant parfaitement à Kétamine a volé l’escargophone et à effectuer l’appel avec le code. Cependant, il n’y a pas que le code qui change chaque jour comme précaution. Le code est codé. Un codage simple peut être même trop simple. Mais il fallait y penser. C’est sans doute pour cela que toutes les communications sont faites en l’absence de Kétamine qui ne se doute pas de ce codage.

              Le petit déjeuner offert par une demoiselle fort charmante est de très bonne qualité. A la table seulement le génie et le médecin. Le café pour l’un, le thé pour l’autre.

              -C’est donc une vermine comme Ivan qui t’as fait passé à l’acte ?

              Comme à son habitude, Kétamine observe. Cependant, il est très suspicieux. Son regard se lève légèrement et c’est sur le bâton qui sert à hypnotiser qu’il s’arrête. Pas besoin de parler longuement. Si le médecin est sur la défensive, il ne se laissera pas avoir pas une hypnotisation. Le génie prend les devants.

              -Tu es fatigué, dors !

              Même si l’adversaire lutte, son corps finit par tomber. Après avoir ligoté personnellement son droguiste. Il sort pour voir si tout se passe bien pour ses fils, enfin… Ses esclaves ! Lorsqu’il tombe sur Ivan qui applaudit, il sent que cette journée va être amusante. Aucune inquiétude pour l’homme en vert. Ce n’est qu’un amusement. Une supériorité intellectuelle incontestable d’après lui. Pas besoin de paniqué.

              -Nous ne sommes pas frères !  Ceci est un mensonge créé pour que tout ce passe bien ! Vous êtes tous drogués. Aucun de vous n’est le fils d’Isaac ! L’endroit où est produite la drogue est Kage Berg ! Si vous avez des pertes de mémoire, si vous avez oublié votre passé c’est à cause de cette drogue ! Si vous avez des maux de tête c’est parce que vous avez arrêté d’en consommer.

              Là, ça commence à être le bordel. Après tout, les hommes présents ne se ressemblent pas. Donc le même sang… Bof bof. Ensuite Le fait d’avoir donné une crédibilité à Ivan en disant qu’il ne peut mentir est mal joué, très mal joué. Puis certain raconte qu’après plusieurs semaines sans venir sur l’archipel vert ils ont des maux de tête impressionnant.

              -Je suis ici pour vous sauvez ! Vous sauvez de cet homme qui n’a fait que vous mentir. Moi je ne peux mentir. Levons nous et écrasons ce tyran qui nous manipule !

              C’est bien évidemment ses hommes qui donnent le ton en criant Ivan. Les rebelles suivent et d’autre encore.

              Mais c’est une surprise lorsqu’Isaac arrive sur le tronc d’arbre en tapant des mains.

              *Clap Clap Clap*

              -Bravooo ! Bravooo Ivan ! Ivan mesdames et messieurs ! Le criminel de l’année ! Applaudissez bien fort.


              C’est à n’en plus comprendre. Mais maintenant tous les yeux sont rivés sur le boss. Qui acclame avec sourire Ivan.

              -Vous avez tous perdu !

              Il pointe avec son bâton toute la foule.

              -Oui même toi là-bas.

              Il marche en équilibre sur l’arbre et saute l’homme blessé puis lui tapote la tête comme un bon papa.

              - Cet homme ne peut pas vous mentir ? *CLAP CLAP CLAP* Mais ici tout le monde crois qu’Ivan a menti !

              -Ne regardez pas son bâton !

              S’exclame Igor.

              Plus facile à dire qu’à faire. En tout cas, la plupart des hommes sont tombé dans le panneau. Après avoir attiré si facilement l’attention, il est de nouveau au sommet de l’ile. Après s’être débarrassé d’Ivan, il remettra tout en ordre comme il sait si bien le faire.

              -Ivan est un menteur. Il veut tuer père !

              - Cette enfoiré veut me tuer ! Ce n’est pas mon fils ! Tué le mes enfants ! Allez zou.


              A MORT IVAN !

              tandis que d'autre crient.

              Sauvez Ivan !

              -Je... Je suis un menteur !
                *Je suis un menteur…  Je n’ai point d’honneur. Mensonge, meurtre, manipulation. J’ai tout fait. Je me mens à moi-même en réalité ! Ivan ! T’es un enfoiré ! J’ai vendu du rêve. *

                L’oncle de l’handicapé le porte sur son épaule et se met à courir. Plus de deux cents hommes se lancent à leur poursuite. Les quelques rebelles qui se sont préparé à une manipulation d’Isaac ralentissent comme ils peuvent la foule. Mais le génie n’a que faire d’eux. Il y avait de bons éléments, mais l’heure est à la purge. Repartir avec des bases propres et mettre sous le tapis les poussières. Enfin, on parle de purge… C’est une purge du cerveau plutôt. Le boss est assez intelligent pour mater la rébellion et  se mettre tout le monde dans la poche. Le plus simple c’est d’avoir un homme qui endossera tout. La cible du jour est Ivan.

                Puis de nombreux plans se promènent dans sa tête. Il a peut-être perdu la confiance de ses hommes, mais il la regagnera aisément. Pour commencer, il faut se servir de Kétamine qui a toute la confiance des criminels. Il se rend compte que le médecin à bien choisi son coup. Heureusement que l’homme mystère avait un coup d’avance. Ce dernier doit vite agir, lorsque l’hypnose ne fera plus effet, se serra lui la cible. Ivan doit être éliminé ou drogué au plus vite. Le chef rentre pour drogué son droguiste.

                A sa surprise, la maison est en pagaille. Kiddzi est au sol, son corps est asséché ! La table en face de lui est renversée et lui donne un énorme coup qui la brise. Il attrape le jeune Kiddzi et le soulève légèrement en lui donnant des baffes.

                -Combien était-il ? Ma douce Nelly n’a pas tué, mais il y avait d’autres ? Réponds.

                -Hihihi


                Le petit meurt sans avoir répondu. L’homme vêtu de vert le lâche comme un vulgaire décher. Pourtant, il ne panique pas. Comme s’il mène toujours la danse. Un sourire est lancé vers Anäelle.

                *Clap clap clap*

                - Ma vraie et unique fille. Ne t’en fais pas, la vie paisible que l’on a bâtie sur cette île perdurera. Après tout, j’ai encore des cartes en mains.  *Clap clap clap*. Puis l’argent ne nous fait pas défaut. A  deux nous pouvons vivre des centaines d’années avec des esclaves.


                -Hihihi, Papounet. Le commodore Miroslav arrive en cuirassé. Il n’a pas apprécié le retard et veut une bonne compensation.

                -En cuirassé… Il a senti… C’est sûr qu’avec un tel traqueur. Arrivé à me piéger. Moi le génie. La première fois qu’un homme m’a vaincu sur un plan stratégique. Son existence m’insupporte.


                -Hihihi, mais papounet tu l’as vaincu aussi.


                -*clap clap clap*. C’est vrai. Aujourd’hui c’est la dernière bataille. J’ai hâte de voir comment Kétamine va se débrouiller. C’est moi qui détiens les trois cents millions de berrys censés le payer.

                Pendant ce temps, les hommes écrasent les rebelles. Il ne reste plus qu’à attraper Igor. Ce dernier  ne réussira pas à s’échapper. Avec un poids, c’est une mission impossible. L’hypnose restera encore quelques minutes. L’oncle décide de poser le corps est de se défendre. Mais l’ennemi est trop nombreux. Puis en face ce ne sont pas des enfants de cœur. Ce sont tous des criminels choisis. Le plus faible a une force de 80D. Autant dire que ce sont tous des monstres. L’oncle se fait rapidement maitrisé tandis que l’ange n’a toujours pas retrouvé l’envie de combattre. Un vrai mollusque qui attend le jugement divin. Mais une voix lente en a décidé autrement.

                -Eh bien Ivan, il semblerait que le malin t’a eu. La loi de la jungle ! Le plus fort gagne.


                Etrangement, le médecin intervient. Il attrape Ivan et se met en route.  L’handicapé servira probablement à la même chose qu’Isaac voulait faire. Tout mettre sur son dos lorsque Kétamine fera face au Commodore.