>> Epsen Airy
Pseudonyme : Age: 18 ans Sexe : Homme Race : Simple humain Métier : Vagues connaissances en armes à feu. Groupe : Civil j’imagine pour le moment, mais j’envisage de passer marine ou pirate selon mes premiers RP. But : Devenir l’homme le plus intéressant du monde. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Rien si ce n’est une force légèrement hors du commun. Équipements : Un révolver (déjà acquis) et un katana que j’imaginais obtenir dans un premier RP. Codes du règlement (2) : Parrain : Ce compte est-il un DC ? : Si oui, quel @ l'a autorisé ? : |
>> Physique
Les cheveux noirs, assez longs, en bataille, au vent, Epsen, du haut de ses dix-huit ans, voit toujours le monde d’en bas, il ne mesure qu’un mètre soixante-dix, et ressemble toujours à un adolescent en pleine crise. Pourtant, il trouve un moyen de se réjouir de sa taille, parce que oui, les grands dadais, ça plait pas aux femmes. Son corps est plutôt bien formé quoique mince, il a surement ralenti sa croissance avec de la musculation, mais c’est un sujet qui fâche. Epsen marche toujours la tête haute, bien positionnées, le torse bombé, les pieds en éventail à quatre-vingt-dix degré pour adopter une démarche qui en jette. Il porte toujours une chemise, les manches à moitié retroussées et un short, même dans le froid, pour se donner un air cool et mature, et plaire à ses prétendantes. Il n’hésite pas à s’en vanter, d’ailleurs, même si on croirait qu’il a les membres rasés de loin tellement sa pilosité jambière est inexistante. Enfin, il affirme qu’il se les rase, c’est ce que font les vrais hommes trop poilus après tout.
Son visage est caractérisé par des yeux plutôt amples, sous des sourcils plutôt épais. Seulement, on a rarement le privilège d’apercevoir leur couleur car ils sont la majorité du temps cachés sous une paire de lunette de soleil teintée de noir qui ne laisse rien transparaitre de l’extérieur. Il les porte la majorité du temps car la simple lumière reflétée du soleil suffit à l’éblouir. Son sourire laisse apparaitre une dentition plutôt parfaite. Même s’il semble encore être dans une phase de puberté, on ne voit pas de boutons sur son visage uniquement fait d’une peau lisse, beige légèrement métissée. Finalement, la seule chose qui pourrait choquer est le fait qu’à dix-huit ans, on n’aperçoit toujours pas un poil sur la peau recouvrant sa mâchoire.
On peut aussi caractériser Epsen par sa toux, rauque, qui n’apparait que dans des moments durs mais qui pourtant est bien présente, que personne ne peut expliquer. On peut venir à se demander si elle provient d’une envie d’avoir l’air plus mature, sachant que sa voix en général est plutôt claire, ou si il est atteint par une maladie inconnue. Une chose est sûre, il s’agit pour lui d’une sorte de réflexe qui s’active lorsqu’il est dans une situation qui ne lui convient pas.
Son visage est caractérisé par des yeux plutôt amples, sous des sourcils plutôt épais. Seulement, on a rarement le privilège d’apercevoir leur couleur car ils sont la majorité du temps cachés sous une paire de lunette de soleil teintée de noir qui ne laisse rien transparaitre de l’extérieur. Il les porte la majorité du temps car la simple lumière reflétée du soleil suffit à l’éblouir. Son sourire laisse apparaitre une dentition plutôt parfaite. Même s’il semble encore être dans une phase de puberté, on ne voit pas de boutons sur son visage uniquement fait d’une peau lisse, beige légèrement métissée. Finalement, la seule chose qui pourrait choquer est le fait qu’à dix-huit ans, on n’aperçoit toujours pas un poil sur la peau recouvrant sa mâchoire.
On peut aussi caractériser Epsen par sa toux, rauque, qui n’apparait que dans des moments durs mais qui pourtant est bien présente, que personne ne peut expliquer. On peut venir à se demander si elle provient d’une envie d’avoir l’air plus mature, sachant que sa voix en général est plutôt claire, ou si il est atteint par une maladie inconnue. Une chose est sûre, il s’agit pour lui d’une sorte de réflexe qui s’active lorsqu’il est dans une situation qui ne lui convient pas.
>> Psychologie
Epsen, ce n’est pas une lumière. Il n’a pas vraiment suivi d’éducation et il a surement passé bien plus de temps à cogiter sur comment fonctionnait le cerveau féminin, bien que très peu en contact avec la gente féminine, que sur un problème mathématiques. Epsen cherche avant tout à séduire, du coup, il pense forcément d’abord à son physique. Cela lui donne cependant un air plutôt contradictoire, sachant qu’il veut toujours prouver sa maturité alors que son corps semble encore être au stade de la puberté, mais il ne s’en rend pas vraiment compte. A vrai dire, Epsen à dix-huit ans reste un grand timide quand il s’agit de la gente féminine. Il n’osera pas adresser la parole à une femme qui lui plait à moins qu’il ait un vrai prétexte, la honte l’en empêche. Malgré ça, il continue à s’auto-persuader qu’il est un séducteur ou qu’il en deviendra un.
Ce jeune homme juge beaucoup les gens par l’aspect physique, il est prêt à sous-estimer quelqu’un qui manque de style tout comme il peut être effrayé par un beau gosse sortit de nulle part qui ne ferait pas de mal à une mouche. Même s’il ne fait pas toujours les bons choix, Epsen reste toujours fixe à ses propres idées et il est très dur de l’influencer ou de comprendre ce qui se trame dans sa petite tête. Il ne respecte que les gens avec une certaine prestance et ce sont les seuls à pouvoir le manipuler, avec les belles femmes, s’il n’est pas effrayé par le simple fait de les approcher bien entendu. Son point de vue à ces sujets est d’ailleurs assez subjectif, il change souvent d’avis pour des raisons obscures.
Epsen n’est pas du genre à réfléchir à quatre fois pour une stratégie lors d’une bataille, il préfère agir d’abord et réagir en conséquent après. Il n’a pas vraiment pensé à comment se passerait un combat réel, car il n’a jamais pu en faire l’expérience. Cela lui donne évidemment un désavantage contre quelqu’un qui voit le combat comme une partie d’échec, mais cela peut aussi se changer en avantage car il en devient parfois surprenant.
Il s’irrite très facilement lorsque l’on critique son physique, surtout lorsque l’on pointe son immaturité pourtant tellement évidente qu’il ne ressent personnellement pas. Pourtant il ne peut s’empêcher lui-même de provoquer les gens qui ont des physiques peu conventionnelles, il finit donc par s’embrouiller presque partout où il passe. Bref, la discrétion, c’est pas son fort.
En plus de ces traits de caractère dignes d’un adolescent en pleine crise, il a tout de même développé avec le temps une ochlophobie assez problématique et marquée, ce qui peut facilement le déstabiliser dans une atmosphère oppressante.
Ce jeune homme juge beaucoup les gens par l’aspect physique, il est prêt à sous-estimer quelqu’un qui manque de style tout comme il peut être effrayé par un beau gosse sortit de nulle part qui ne ferait pas de mal à une mouche. Même s’il ne fait pas toujours les bons choix, Epsen reste toujours fixe à ses propres idées et il est très dur de l’influencer ou de comprendre ce qui se trame dans sa petite tête. Il ne respecte que les gens avec une certaine prestance et ce sont les seuls à pouvoir le manipuler, avec les belles femmes, s’il n’est pas effrayé par le simple fait de les approcher bien entendu. Son point de vue à ces sujets est d’ailleurs assez subjectif, il change souvent d’avis pour des raisons obscures.
Epsen n’est pas du genre à réfléchir à quatre fois pour une stratégie lors d’une bataille, il préfère agir d’abord et réagir en conséquent après. Il n’a pas vraiment pensé à comment se passerait un combat réel, car il n’a jamais pu en faire l’expérience. Cela lui donne évidemment un désavantage contre quelqu’un qui voit le combat comme une partie d’échec, mais cela peut aussi se changer en avantage car il en devient parfois surprenant.
Il s’irrite très facilement lorsque l’on critique son physique, surtout lorsque l’on pointe son immaturité pourtant tellement évidente qu’il ne ressent personnellement pas. Pourtant il ne peut s’empêcher lui-même de provoquer les gens qui ont des physiques peu conventionnelles, il finit donc par s’embrouiller presque partout où il passe. Bref, la discrétion, c’est pas son fort.
En plus de ces traits de caractère dignes d’un adolescent en pleine crise, il a tout de même développé avec le temps une ochlophobie assez problématique et marquée, ce qui peut facilement le déstabiliser dans une atmosphère oppressante.
>> Biographie
Dans les rues suintantes de pollution, sur l’île de Zaun à North Blue, en 1613, un enfant se déplace en titubant. Cherchant son chemin, les paupières lourdes scrutant les chacune des petites ruelles encastrées autour de la grande avenue centrale, définitivement perdu. De petite taille, pas bien épais, la foule l’ignore. Certains s’écartent machinalement, d’autres le bousculent et ne prennent pas la peine de se retourner. Casquette sur la tête, malgré l’épaisse couche de nuages toxiques tournoyant au-dessus des lieux, laissant peu de rayons du soleil s’infiltrer sur la cité. On pouvait lire sur celle-ci le nom d’une entreprise industrielle, et pour les plus attentionnés, un petit badge sur lequel était écrit « Epsen ». Le soir tombait, mais sur Zaun, les lampadaires et industries fonctionnaient vingt-quatre-heure sur vingt-quatre, les systèmes naturels des gens n’étaient pas soumis aux même lois que dans les autres parties du monde.
C’est dans cet environnement hostile qu’a grandi cet enfant pour les bons comme les mauvais côtés.
Du haut de ses six ans, Epsen connaissait déjà une vie qui l’avait atteint physiquement et mentalement. Une journée comme une autre, à se tuer au travail. Son seul plaisir résidait dans le sommeil, où ses rêves l’emmenaient loin, loin de toute cette agitation et impureté. Enfin, il ne rêvait pas souvent, la plupart du temps il ne dormait pas assez pour rêver, mais cela ne faisait que sublimer le plaisir, le moment venu. Si on voulait vivre, on devait travailler. Que ce soit les enfants ou les parents, personne n’échappait à cette règle, excepté quelques élus qui pouvaient profiter d’un « éducation ». Epsen songeait souvent à celle-ci, d’ailleurs. La connaissance l’attirait, mais elle se limitait souvent à une tâche simple répétée un nombre incalculable de fois dans une chaîne sans fin.
Malgré son cas, c’était encore un des rares qui ne se négligeait pas complètement, surtout pour son physique, déjà à son jeune âge, il ne voulait pas devenir comme ses parents, tellement usés qu’ils venaient parfois à lui faire peur. Il ne pouvait pas admettre que sa vie se résumerait à travailler jusqu’à en mourir à la quarantaine dans une atmosphère délirante qui en avait déjà piégé plus d’un. Ainsi, même dans ses yeux ornés de cernes, on pouvait apercevoir une légère étincelle. Epsen aspirait à plus grand. Il voulait prouver son unicité face à tous ces sosies effrayants. Il voulait devenir intéressant, que les gens le reconnaissent comme quelqu’un même dans cette foule sans fin.
Notre protagoniste n’était pas seul, en effet, il avait rencontré Rensu, le petit de la famille du pallier d’à côté. Les deux enfants avaient le même âge à cinq jours près. Ils furent intégrés dans la même entreprise. Les paires, l’entraide, c’est ce qui fonctionnait le mieux chez les humains, et les compagnies de travail le savaient très bien. On raconte, dans les foyers, que toutes les quatre générations environ, quelqu’un au grand potentiel naît. Ainsi, on ne pouvait négliger personne, tout le monde devait avoir une chance à saisir et il ne fallait pas la gâcher. C’est à partir de cette logique que les deux compagnons décidèrent de gravir les échelons pour atteindre leurs buts. Ici, seuls les efforts payent, les secrets et les miracles, ce ne sont que des récits inventés par ceux qui se sont fait doublés par plus insistant qu’eux.
Seulement voilà, obtenir une place importante n’était pas à la portée de tout le monde, et sans éducation et avec un sang de familles venant de bas-étages, il était invraisemblable que l’on puisse devenir quelqu’un d’éminent. Malgré les tentatives désespérées des familles des deux jeunes hommes, ils ne pouvaient pas les retenir lorsque ceux-ci, à l’âge de neuf ans, décidèrent d’abandonner leur travail en quête d’aventure, leur seule motivation dans la vie. Ce n’était pas le genre d’enfants que l’on pouvait formater comme la plupart des gens vivant sur cette île. Ils aspiraient à plus grand qu’une simple vie onéreuse dont le seul but primitif était d’engendrer une descendance qui aurait peut-être plus de chance que l’ancienne génération.
Ainsi, ils décidèrent à l’unanimité de se réfugier dans le seul endroit sûr de l’île, son propre poumon, son inconnue forêt que les personnages lambda ne penseraient même pas à pénétrer. Il s’agissait sans contestation de l’endroit le plus pur de l’île, vide de civilisation, on pouvait parfois y croiser un animal si on avait de la chance, mais la plupart d’entre eux avaient tout de même périt. Les arbres continuaient à vivre grâce à la pseudo-protection que leur apportait leur feuillage dense, empêchant une majorité de la toxicité ambiante de pénétrer dans cet antre gigantesque. De par leur vieillesse, ils avaient sans doute évolués avec l’île. C’était le repaire parfait pour quiconque ayant quelque chose à cacher. Malheureusement, peu de personnes pouvaient prétendre avoir important à cacher sur cette île. Dans cette forêt, la lumière ne s’infiltrait que très peu également. Epsen fut donc très rapidement habitué à l’obscurité et en oublia presque quel genre de lumière le soleil pouvait produire.
A part quelques fous et déchus, les enfants ne rencontrèrent pas grand monde dans cette forêt. Chacun voguait à ses propres occupations, construisant sa propre habitation où bon lui semblait. Il fallait souvent retourner en ville pour rechercher de quoi survivre, cela permettait aussi par ailleurs de réhabiliter ses yeux à une lumière assez puissante car la forêt était plongée dans une pénombre crépusculaire constante. Seulement, Epsen avait développé avec le temps une forte ochlophobie, ce qui lui empêchait souvent de sortir plus de dix minutes hors du grand bois sans se rapprocher dangereusement du malaise, quoique non fatal dans cette cité de très haute technologie, cela romprait sa couverture et scellerait son destin sur cette île. Rensu était donc souvent le seul à s’aventurer dans les rues tamisées et polluées de la grande ville.
Dans la grande forêt, un an après leur arrivée, les deux jeunes adolescents firent la rencontre d’un certain Trefle, enfin, c’est ainsi qu’il se faisait appeler. Il faisait partie d’un certain groupe d’individus qui avaient été ciblés par Swain, le tyran, lors de son arrivée. Ce fut le seul à s’en être tiré grâce à sa fuite dans le grand bois. Quoique ingénieur dans le domaine des armes à feu, sa prise de position au niveau politique en avait fait un ennemi dans un cadre d’anarchie. Voulant, à la base, transmettre ses compétences à la paire de réfugié, il se rendit rapidement compte qu’ils n’étaient pas prédestinés à être des intellectuels. Il décida donc de les entrainer pour leur permettre de réaliser leur rêve, car c’était ainsi qu’il voyait comment devait se dérouler une vie : à la poursuite de ses rêves non formatés par des idéaux extérieurs.
Trefle était un plutôt bon tireur et savait comment enseigner cet art, il décida donc de le transmettre. Cependant, Epsen en voulait plus, il voulait s’entrainer également pour devenir un bon bretteur, malgré le fait que trouver ce genre d’arme sur l’île était quasiment impossible et que son investissement devrait être redoublé. Cela ne l’effrayait que guère. Le jeune homme finit donc par apprendre à mixer ses deux compétences sous la direction des bons conseils Trefle, même si sa capacité à se spécialiser s’en trouva donc réduite. Notre protagoniste gagna très rapidement en force physique, il semblait que son corps était prédestiné à la musculation et aux exercices intenses sans pour autant trop se déformer. De son côté, Rensu devenait de plus en plus mal en point plus le temps passait, son corps frêle ne progressait pas, il semblait infecté par la pollution qu’il côtoyait sur l’île. Beaucoup de maladies dangereuses étaient potentiellement développable lorsque l’on était autant exposé, tellement que l’on ne comptait même plus le nombre de vaccins possibles et imaginables pour les individus vivant sur cette île. Or, Rensu ne pouvait plus se permettre de se les procurer, de par son statut de hors-la-loi depuis qu’il avait décidé de quitter son foyer familial, même à son âge. Beaucoup plus souvent exposé aux vapeurs toxiques qu’Epsen, n’importe qui n’aurait pas donné cher de sa peau.
Prit d’une toux infernale durant les trois ans qui suivirent la rencontre avec Trefle, Rensu finit par s’éteindre, refusant catégoriquement de revenir à la « civilisation » de l’île même s’il devait y laisser la vie. Même s’il s’y était préparé car Trefle l’avait souvent mis en garde à ce sujet, cet évènement fut plus que choquant pour Epsen, il n’en finit pas moins par sortir plus robuste de cette épreuve. Maintenant, il ne portait plus uniquement son rêve, il portait également le devoir de réaliser celui de Rensu, bien que similaire au sien. En plus de son idéal, Epsen emporta également avec lui à travers le temps la toux, sans la maladie en elle-même, de son ancien, ou plutôt son ami de toujours, comme pour se souvenir à jamais de son existence.
Très peu en contact avec la gente féminine, Epsen développa une sorte de complexe lui donnant envie de plaire à tout le monde. De plus, pour devenir intéressant, il fallait forcément du charisme, ce qui entraina Epsen à cogiter de longues heures sur comment avoir de la prestance et comment séduire. Il savait qu’il ne passerait pas le restant de son existence dans cette sombre forêt, mais il ne pensait pas souvent à quel genre de personne il aspirait à devenir. Trefle lui raconta longuement ce qu’il connaissait sur le monde extérieur, ce qui passionnait particulièrement Epsen. Dehors, toute sorte de personnes coexistaient, on pouvait choisir à sa guise l’existence que l’on souhaitait mener pour se démarquer, entre les pirates et les marines, la justice et la liberté. Pour sa part, notre protagoniste ne savait pas dans quel clan se situer mais ce n’était pas un de ses centres d’intérêts actuels pendant les cinq années où il s’entraina avec intensité dans le poumon de l’île de Zaun.
C’est à l’âge de dix-huit-ans que sa situation se débloqua enfin, Trefle commençait à se faire vieux à l’échelle de l’île et il ne ferait pas de vieux os. Epsen, ne voulant pas assister au décès de la deuxième personne sur laquelle il comptait le plus décida que l’heure était venue pour lui de se lancer dans son voyage à travers les mers en quête de son but. Ses seuls souvenirs matériels de l’île furent une paire de lunettes de soleil et un revolver offert par Trefle avant son départ, de bonne qualité, qu’il avait confectionné de toute pièce durant ces longues années qui l’avaient séparé de la vie civilisée.
Notre protagoniste parvint à quitter l’île assez facilement dans la confusion des ports hyperactifs commerçants avec l’extérieur.
C’est là que tout commence, en 1625.
C’est dans cet environnement hostile qu’a grandi cet enfant pour les bons comme les mauvais côtés.
Du haut de ses six ans, Epsen connaissait déjà une vie qui l’avait atteint physiquement et mentalement. Une journée comme une autre, à se tuer au travail. Son seul plaisir résidait dans le sommeil, où ses rêves l’emmenaient loin, loin de toute cette agitation et impureté. Enfin, il ne rêvait pas souvent, la plupart du temps il ne dormait pas assez pour rêver, mais cela ne faisait que sublimer le plaisir, le moment venu. Si on voulait vivre, on devait travailler. Que ce soit les enfants ou les parents, personne n’échappait à cette règle, excepté quelques élus qui pouvaient profiter d’un « éducation ». Epsen songeait souvent à celle-ci, d’ailleurs. La connaissance l’attirait, mais elle se limitait souvent à une tâche simple répétée un nombre incalculable de fois dans une chaîne sans fin.
Malgré son cas, c’était encore un des rares qui ne se négligeait pas complètement, surtout pour son physique, déjà à son jeune âge, il ne voulait pas devenir comme ses parents, tellement usés qu’ils venaient parfois à lui faire peur. Il ne pouvait pas admettre que sa vie se résumerait à travailler jusqu’à en mourir à la quarantaine dans une atmosphère délirante qui en avait déjà piégé plus d’un. Ainsi, même dans ses yeux ornés de cernes, on pouvait apercevoir une légère étincelle. Epsen aspirait à plus grand. Il voulait prouver son unicité face à tous ces sosies effrayants. Il voulait devenir intéressant, que les gens le reconnaissent comme quelqu’un même dans cette foule sans fin.
Notre protagoniste n’était pas seul, en effet, il avait rencontré Rensu, le petit de la famille du pallier d’à côté. Les deux enfants avaient le même âge à cinq jours près. Ils furent intégrés dans la même entreprise. Les paires, l’entraide, c’est ce qui fonctionnait le mieux chez les humains, et les compagnies de travail le savaient très bien. On raconte, dans les foyers, que toutes les quatre générations environ, quelqu’un au grand potentiel naît. Ainsi, on ne pouvait négliger personne, tout le monde devait avoir une chance à saisir et il ne fallait pas la gâcher. C’est à partir de cette logique que les deux compagnons décidèrent de gravir les échelons pour atteindre leurs buts. Ici, seuls les efforts payent, les secrets et les miracles, ce ne sont que des récits inventés par ceux qui se sont fait doublés par plus insistant qu’eux.
Seulement voilà, obtenir une place importante n’était pas à la portée de tout le monde, et sans éducation et avec un sang de familles venant de bas-étages, il était invraisemblable que l’on puisse devenir quelqu’un d’éminent. Malgré les tentatives désespérées des familles des deux jeunes hommes, ils ne pouvaient pas les retenir lorsque ceux-ci, à l’âge de neuf ans, décidèrent d’abandonner leur travail en quête d’aventure, leur seule motivation dans la vie. Ce n’était pas le genre d’enfants que l’on pouvait formater comme la plupart des gens vivant sur cette île. Ils aspiraient à plus grand qu’une simple vie onéreuse dont le seul but primitif était d’engendrer une descendance qui aurait peut-être plus de chance que l’ancienne génération.
Ainsi, ils décidèrent à l’unanimité de se réfugier dans le seul endroit sûr de l’île, son propre poumon, son inconnue forêt que les personnages lambda ne penseraient même pas à pénétrer. Il s’agissait sans contestation de l’endroit le plus pur de l’île, vide de civilisation, on pouvait parfois y croiser un animal si on avait de la chance, mais la plupart d’entre eux avaient tout de même périt. Les arbres continuaient à vivre grâce à la pseudo-protection que leur apportait leur feuillage dense, empêchant une majorité de la toxicité ambiante de pénétrer dans cet antre gigantesque. De par leur vieillesse, ils avaient sans doute évolués avec l’île. C’était le repaire parfait pour quiconque ayant quelque chose à cacher. Malheureusement, peu de personnes pouvaient prétendre avoir important à cacher sur cette île. Dans cette forêt, la lumière ne s’infiltrait que très peu également. Epsen fut donc très rapidement habitué à l’obscurité et en oublia presque quel genre de lumière le soleil pouvait produire.
A part quelques fous et déchus, les enfants ne rencontrèrent pas grand monde dans cette forêt. Chacun voguait à ses propres occupations, construisant sa propre habitation où bon lui semblait. Il fallait souvent retourner en ville pour rechercher de quoi survivre, cela permettait aussi par ailleurs de réhabiliter ses yeux à une lumière assez puissante car la forêt était plongée dans une pénombre crépusculaire constante. Seulement, Epsen avait développé avec le temps une forte ochlophobie, ce qui lui empêchait souvent de sortir plus de dix minutes hors du grand bois sans se rapprocher dangereusement du malaise, quoique non fatal dans cette cité de très haute technologie, cela romprait sa couverture et scellerait son destin sur cette île. Rensu était donc souvent le seul à s’aventurer dans les rues tamisées et polluées de la grande ville.
Dans la grande forêt, un an après leur arrivée, les deux jeunes adolescents firent la rencontre d’un certain Trefle, enfin, c’est ainsi qu’il se faisait appeler. Il faisait partie d’un certain groupe d’individus qui avaient été ciblés par Swain, le tyran, lors de son arrivée. Ce fut le seul à s’en être tiré grâce à sa fuite dans le grand bois. Quoique ingénieur dans le domaine des armes à feu, sa prise de position au niveau politique en avait fait un ennemi dans un cadre d’anarchie. Voulant, à la base, transmettre ses compétences à la paire de réfugié, il se rendit rapidement compte qu’ils n’étaient pas prédestinés à être des intellectuels. Il décida donc de les entrainer pour leur permettre de réaliser leur rêve, car c’était ainsi qu’il voyait comment devait se dérouler une vie : à la poursuite de ses rêves non formatés par des idéaux extérieurs.
Trefle était un plutôt bon tireur et savait comment enseigner cet art, il décida donc de le transmettre. Cependant, Epsen en voulait plus, il voulait s’entrainer également pour devenir un bon bretteur, malgré le fait que trouver ce genre d’arme sur l’île était quasiment impossible et que son investissement devrait être redoublé. Cela ne l’effrayait que guère. Le jeune homme finit donc par apprendre à mixer ses deux compétences sous la direction des bons conseils Trefle, même si sa capacité à se spécialiser s’en trouva donc réduite. Notre protagoniste gagna très rapidement en force physique, il semblait que son corps était prédestiné à la musculation et aux exercices intenses sans pour autant trop se déformer. De son côté, Rensu devenait de plus en plus mal en point plus le temps passait, son corps frêle ne progressait pas, il semblait infecté par la pollution qu’il côtoyait sur l’île. Beaucoup de maladies dangereuses étaient potentiellement développable lorsque l’on était autant exposé, tellement que l’on ne comptait même plus le nombre de vaccins possibles et imaginables pour les individus vivant sur cette île. Or, Rensu ne pouvait plus se permettre de se les procurer, de par son statut de hors-la-loi depuis qu’il avait décidé de quitter son foyer familial, même à son âge. Beaucoup plus souvent exposé aux vapeurs toxiques qu’Epsen, n’importe qui n’aurait pas donné cher de sa peau.
Prit d’une toux infernale durant les trois ans qui suivirent la rencontre avec Trefle, Rensu finit par s’éteindre, refusant catégoriquement de revenir à la « civilisation » de l’île même s’il devait y laisser la vie. Même s’il s’y était préparé car Trefle l’avait souvent mis en garde à ce sujet, cet évènement fut plus que choquant pour Epsen, il n’en finit pas moins par sortir plus robuste de cette épreuve. Maintenant, il ne portait plus uniquement son rêve, il portait également le devoir de réaliser celui de Rensu, bien que similaire au sien. En plus de son idéal, Epsen emporta également avec lui à travers le temps la toux, sans la maladie en elle-même, de son ancien, ou plutôt son ami de toujours, comme pour se souvenir à jamais de son existence.
Très peu en contact avec la gente féminine, Epsen développa une sorte de complexe lui donnant envie de plaire à tout le monde. De plus, pour devenir intéressant, il fallait forcément du charisme, ce qui entraina Epsen à cogiter de longues heures sur comment avoir de la prestance et comment séduire. Il savait qu’il ne passerait pas le restant de son existence dans cette sombre forêt, mais il ne pensait pas souvent à quel genre de personne il aspirait à devenir. Trefle lui raconta longuement ce qu’il connaissait sur le monde extérieur, ce qui passionnait particulièrement Epsen. Dehors, toute sorte de personnes coexistaient, on pouvait choisir à sa guise l’existence que l’on souhaitait mener pour se démarquer, entre les pirates et les marines, la justice et la liberté. Pour sa part, notre protagoniste ne savait pas dans quel clan se situer mais ce n’était pas un de ses centres d’intérêts actuels pendant les cinq années où il s’entraina avec intensité dans le poumon de l’île de Zaun.
C’est à l’âge de dix-huit-ans que sa situation se débloqua enfin, Trefle commençait à se faire vieux à l’échelle de l’île et il ne ferait pas de vieux os. Epsen, ne voulant pas assister au décès de la deuxième personne sur laquelle il comptait le plus décida que l’heure était venue pour lui de se lancer dans son voyage à travers les mers en quête de son but. Ses seuls souvenirs matériels de l’île furent une paire de lunettes de soleil et un revolver offert par Trefle avant son départ, de bonne qualité, qu’il avait confectionné de toute pièce durant ces longues années qui l’avaient séparé de la vie civilisée.
Notre protagoniste parvint à quitter l’île assez facilement dans la confusion des ports hyperactifs commerçants avec l’extérieur.
C’est là que tout commence, en 1625.
>> Test RP
BAM !
La tête d’Epsen cogna violemment le mur boisé de la petite pièce dans laquelle il s’était infiltré. Quelle idée d’avoir choisi un petit bateau comme celui-ci, il n’avait aucune idée d’à qui il pouvait bien appartenir et d’où il se dirigeait. Il s’était juste réfugié dans une petite pièce au fond de la cale quand personne ne guettait aux abords de l’embarcation. Ses seuls compagnons de voyage étaient quelques caisses en bois, contenant tout un tas d’objets métalliques inconnus à ses yeux.
S’agrippant la tête, il se demanda pourquoi il avait été assez bête pour embarquer un jour de tempête. Le ciel n’était que très rarement visible à Zaun, un épaisse fumée empêchait sa vue la plupart du temps, cependant, aujourd’hui Epsen avait pu remarquer les nuages noirs qui tournoyaient aux alentours de l’île car le vent avait chassé toute la fumée qui entravait la vue. A vrai dire, il ne savait pas vraiment ce que représentait une tempête, excepté les histoires qu’on lui avait raconté à propos des bateaux disparaissant ces jours-là. Un frisson le parcouru.
Le bateau tangua dans l’autre sens. Epsen glissa sur le sol maintenant décrivant une pente assez abrupte et réussi à amortir le choc en dirigeant ses bras vers l’avant en guise d’amortisseurs. Les caisses se mirent à glisser aussi et se fracassèrent contre le mur dans un bruit dur. Epsen parvint à esquiver celle qui se dirigeait droit sur lui. Tendant l’oreille, il parvint à entendre quelques signes d’agitation sur le pont du navire malgré le nombre inconnu de cloisons qui le séparait de celui-ci. Ce premier départ en mer s’avérait plus problématique qu’il ne l’imaginait.
L’embarcation reprenant une posture normale, Epsen ferma les yeux et se mit à songer. Est-ce qu’il s’en sortira vraiment ? La mer, c’était comme une limite naturelle jusqu’à présent pour lui, il ne l’apercevait que rarement et n’avait jamais songé aux dangers qu’elle pouvait receler. Et si jamais ils se faisaient attaquer par un monstre marin ou un groupe de poissons carnivores en manque de chair fraiche ? Il secoua la tête, tentant d’évacuer ses idées obscures. Pourquoi penser à de telles absurdités, ce genre d’histoire n’étaient pas réelle, et les marchands devaient connaitre la mer comme leur poche, et ils ne seraient pas partis en mer en prenant un si gros risque. La vrai question était plutôt de savoir où il allait atterrir. Enfin, il verrait bien en arrivant et improviserait.
Les paupières lourdes, le bateau commençant gentiment à se calmer, Epsen se posa le dos contre le mur et s’attrapa les genoux. Il n’avait pas l’habitude de ce genre de péripéties, jusqu’à lors, il n’osait même pas sortir de la forêt dans laquelle il avait grandis. Tout s’était déroulé si vite, bercé par les vagues, il commençait à fatiguer. C’était plutôt un dormeur facile, mais il ne fallait pas qu’il se laisse aller aujourd’hui, qui sait ce qu’il pourrait lui arriver pendant son sommeil.
Enfin arrivé sur l’île, il parvint à s’extirper du bateau sans trop de soucis apparents. Il remarqua que les officiers du bateau étaient en réalité uniquement constitués de femmes. Il avait toujours été impressionné par les femmes, quoique intéressé, mais cela semblait différent aujourd’hui.
Après quelques pas sur l’île, suivant un chemin de terre sommaire, il se retrouva dans une énorme cité jaillissante de vie. De l’eau jaillissait de partout, de la verdure s’étendait à perte de vue, les maisons ressemblaient à celle qu’il avait l’habitude de croiser sur Zaun, des sortes des taudis en taule d’acier mal conçus au milieu de toute cette verdure flamboyante. Cela ne le choqua pas, après tout, à quoi pouvaient bien ressembler les maisons dans le monde si ce n’est à la même chose que celles qu’il avait eu l’habitude de croiser jusqu’à maintenant.
Dans les rues bétonnées, il remarqua un peu d’agitation, mais plus festive qu’il n’en avait l’habitude. Uniquement des femmes, heureuses, apparemment, pour une raison qu'il ignorait. Dans des circonstances normales, Epsen aurait eu bien trop honte pour s’aventurer au milieu de tous ces membres de la gente féminine, mais aujourd’hui c’était différent, il paraissait totalement décomplexé. Dans tous les cas, pas grand chose ne manquait dans les environs, le jeune homme interpella une jolie jeune femme et lui adressa la parole :
- Excusez-moi, vous sauriez où je peux trouver un restaurant ?
Après tout, ce voyage lui avait creusé l’estomac, et maintenant, il avait la dalle.
BAM !
La femme lui asséna un gros coup en plein sur le crâne.
Après quelques secondes d’inattention, il se redressa. La femme le dévisagea et pendant l’espace d’un instant, elle lui sembla comme déformée.
- Pardon, pardon, pardon, c’est juste que, vous… vous m’avez surpris.
Elle redevint normale. Sa beauté interpella Epsen une fois de plus, si bien qu’il oublia totalement ce qui venait de se passer.
- Hum, aucun soucis ma bonne dame, que diriez-vous de faire quelques pas ensemble, histoire de faire connaissance ?
Il ne se serait jamais pensé capable d’être aussi décontracté dans ce genre de situation, c’est comme s’il avait côtoyé les femmes toute sa vie, un homme mature enchaînant les conquêtes plus facilement les unes que les autres. La faim lui avait passé, il se contentait de jouer de ses charmes, retroussant les manches de sa chemise, redressant ses lunettes de soleil sur son nez pour se donner un léger air mystérieux, comme le ferait un vrai séducteur dans ce genre de situation. Après quelques pas dans le dédale de la ville, qui lui rappela étrangement à celui d’un quartier de Zaun, Epsen, aux côtés de sa compagne improvisé, arriva sur une grande place.
Toutes les femmes s’étaient regroupées autour d’une grande estrade sur laquelle se tenait apparemment quelqu’un. Laissant complètement tomber la femme qu’il venait de rencontrer, Epsen s’approcha, curieux. C’est là qu’il la distingua, sur une sorte de fauteuil de velours, entourée de quelques servantes, l’une lui limant les ongles des pieds, l’autre lui apportant une sorte de cocktail rafraîchissant. Il s’agissait de Marta, une élégante jeune femme originaire également de Zaun. Etrange, il était pourtant sur de l’avoir croisée lors de son départ improvisé de son île natale, comment aurait-elle pu arriver ici avant lui ? Ces quelques détails quoique troublant lui parurent insignifiant, si bien qu’il grimpa sur la grande estrade pour la saluer. D'une marche assurée, il s'avança. Il n’avait jamais éprouvé un quelconque sentiment à son égard auparavant, mais son importance dans ce lieu le frappa et lui donna envie d’apprendre à mieux la connaitre. Il lui attrapa délicatement l’avant-bras et lui embrassa la main juste en dessous du poignet. C’est comme cela que les gentlemans saluaient les ladys. Personne de toutes les femmes présentent dans la foule ne semblait choquée par cet acte étrange étant donné qu’elle semblait être une personne d’importance ici, au contraire, ce fut une sorte d’énorme excitation qui traversa toute la foule.
- Bien le bonjour ma chère Marta, tu te souviens de moi ? On avait l’habitude de se cr…
Avant qu’il ne puisse finir sa phrase, Epsen eut comme le souffle coupé, quelque chose était en train de l’écraser, quelque chose de lourd. Il n’entendait plus aucun bruit autour de lui, comme si toute l’agitation s’était stoppée net. Sa tête collée au sol, il parvint à s’extirper d’en-dessous de cette chose de nature inconnue. Se redressant, ses sens paraissaient brouillés. Il lui fallut quelques secondes pour qu’il reprenne ses esprits.
Les évènements reprirent alors leur déroulement comme si rien ne s’était passé, même si Epsen n’avait pas pu finir sa phrase, Marta l’avait compris d’une façon ou d’une autre. Enfin, en réalité, elle donnait une réponse qui semblait aléatoire.
- En effet, je suis la maîtresse de cette île, bienvenue sur Nuaz, c’est une île normalement interdite aux hommes, mais toi, tu es une exception, car… Tu es un pur gentleman.
Décrochant un gros sourire, Epsen ne put s’empêcher de rougir, mais il reprit rapidement ses esprits. Replaçant ses lunettes sur son nez, réajustant les manches et le col de sa chemise, le jeune homme se retourna et remarqua une caisse remplie de ferraille qui n’était lors de son arrivée, en plein milieu de l’estrade. Machinalement, il se posa la question d’où celle-ci pouvait provenir. Alors qu’il allait tenter une blague pour faire rire son audience et passer par-dessus cet évènement gênant, Marta pris à nouveau la parole, comme si elle avait entendu ses pensées. Ou bien peut-être parlait-elle de façon totalement aléatoire…
- Il n’est pas rare qu’il pleuve des caisses ici, tu t’y habitueras, mais d’abord, pourquoi est-ce que tu es nu ?
Subitement, notre protagoniste baissa les yeux. En effet, il portait sa chemise fétiche, mais en bas, il était nu. Une honte gigantesque l’envahi. Les mains au niveau de l’entre-jambe, la tête basse, il tenta désespérément de s’échapper, mais Marta le plaqua au sol et lui écrasa le visage sous sa semelle plate. A vrai dire, il n’était pas sûr qu’il s’agisse de Marta, car ses sens étaient complètement troublés. De nouveau, il se sentait comme écrasé. Tout à coup, de l’eau envahi la grande place. La tête clouée au sol, Epsen se sentit comme trempé jusqu’aux os, congelé. Il suffoquait dans toute cette eau. La situation avait bien vite virée.
BAM !
Sa tête heurta le sol. Dans un sursaut, Epsen reprit conscience. Il repoussa la chose qui l’empêchait de bouger et dégagea sa tête de l’eau qui envahissait le plancher. Après une longue respiration, il se releva et perdit instantanément l’équilibre quand son embarcation se balança sur le côté. Notre protagoniste ne se souvint que de Marta, présente dans son rêve pour une raison obscure. Il passa à côté de ce détail et se mit à évaluer sa situation. Ce voyage, c’était vraiment pas du luxe !
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Informations IRL
Prénom : Lucas Age : 17 ansAime : DoMac.N'aime pas : Les choux de bruxelle.Personnage préféré de One Piece : Zoro .Caractère : J’suis plutôt cool, j’aime bien rire (l’homme qui ne sait pas trop quoi dire ahah).Fais du RP depuis : J’en ai fait pendant une petite année, puis j’ai fait une pause pour jouer à LoL et CoD, je reprends tranquillement du coup.Disponibilité : Tout les jours si je suis pas trop chargé par les cours.Comment avez-vous connu le forum ? Google
Dernière édition par Epsen Airy le Lun 13 Jan 2014 - 20:43, édité 18 fois