Le deal à ne pas rater :
Smartphone Xiaomi 14 – 512 Go- 6,36″ 5G Double SIM à 599€
599 €
Voir le deal

Page 2 sur 3 Précédent  1, 2, 3  Suivant

[RP Équipage] Nuit rouge

Rappel du premier message :



INFORMATIONS HORS RPS


Rappel des couleurs des dialogues

Côté journalistes:
Tintin, le reporter. Goldenrod
Carole, la camerawoman. Lightcoral

Côté chasseurs de primes:
Kuro Tekana, le responsable sécurité de la B.N.A. Black
Johnny, chasseur de primes 01. Darkolivegreen
Willy, chasseur de primes 02. Olive
Michelle-Angela Di Buonarroti, chasseur de primes 03. Darkseagreen
Maria "Sœur Carnage", des Black Templars. Olive
Klife "Jet", des Black Templars. Cyan
Julia Himlong "L’ensorceleuse", des Black Templars. Navy
Sbire de Kuro 01. Indigo
Personnes lambda. Rien

Côté Ombres du Chaos:
Aoi D. Nakajima, Capitaine. Darkred
Natacha O. Boréas, navigatrice. Palevioletred
Marianne D. Méria, cuisinière. Deeppink
Kusanagi, sabreur. Red
Shiro, compagnon de Kusanagi. Crimson
Porco, Maître-charpentier. Brown
Ulcky Yuan, charpentier. Blue
Léténa D. Vilkas, naturaliste. Royalblue
Léténa D. Vilkas possédée par la Malédiction Kitetsu. Royalblue
Zarechi Ozuka, médecin. Darkgreen

Côté civils:
Musashi, Maître sabreur. Orange

Côté pirates solitaires:
Galowyr Dyrian, loup solitaire. Red

Côté Écumeurs des Mers:
Marshall John, Capitaine. Saddlebrown
Ariel, seconde. Chocolate

Carte de Whiskey Peak


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Sam 22 Fév 2014 - 12:57, édité 35 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t4495-les-loges-de-la-reine-des
  • https://www.onepiece-requiem.net/t4364-la-reine-des-masques-en-attente-de-validation
Torpille de fureur,
L'acier qui hurle,
Crève les courants vers la surface.

      La réponse d'Aoi ne m'avait pas complètement surprise. Je m'attendais de sa part à un discours comme celui-là. Celle du borgne avait été plus... disons personnelle. De la sienne je n'avais retenu que les derniers mots : "Mais après tout, si les pirates ont aussi le droit à l’innocence et aux idéaux… ". L'honneur pouvait donc bien exister chez les pirates. Agir avec honneur était à la portée de tout le monde, même à la portée des pirates. Notre duel, notre conversation... Willy et moi avions-nous agi avec honneur, nous battions-nous pour nos idéaux ? Je me plaisais à le croire. Je commençais même à m'attacher à lui d'une certaine façon...

      Je suivis la petite troupe d'un pas hésitant. Nous continuâmes à avancer pour enfin tomber sur une petite place entièrement déserte. Le calme et la disposition des bâtiments autour de cette dernière me mirent tout de suite la puce à l'oreille concernant un éventuel piège, mais la capitaine le fit remarquer afin que je ne puisse ouvrir la bouche. Aoi entreprit d'élaborer un plan afin de surprendre nos ennemis. Elle l'exposa et rencontra une légère réticence venant de Natacha et de moi-même, mais cela ne l'empêcha pas de le mettre en action.

      Aoi s'avança vers le centre de la place et nous dûmes la suivre à bonne distance. C'est à ce moment que la capitaine péta littéralement un câble en parlant de suicide et de retraite anticipée. Malgré le discours aberrant qu'elle tint, je fus tenter de la croire un instant. Aoi était à mes yeux une pirate aussi cruelle qu'inattendue après tout. Natacha disparut brusquement et des balles fusèrent dans notre direction. Je dus me mettre à couvert afin d'éviter de finir en Louve trouée. Usant de ma passe du loup, j'entrepris d'éviter les projectiles avec succès malgré le handicap que je portai toujours sur les épaules. Enfin derrière un des bâtiments de gauche, je pus déposer le pauvre Willy gémissant. M'attardant sur mon otage, je m'aperçus qu'il perdait beaucoup de sang. Les tireurs avaient fait mouche, abattant par mégarde l'un de leurs camarades...

      Sortant à la va-vite mon nécessaire de soin, je tentais désespérément de stopper l'hémorragie. Arrachant la chemise du pauvre Willy, je désinfectais les plaies et appuyais dessus de toutes mes forces. Malheureusement, les plaies étaient bien trop nombreuses pour que je puisse toutes les comprimer. Malgré les bandages de fortunes que j'avais consciencieusement serré, Willy était condamné. Néanmoins, je poursuivais ma besogne, refusant de baisser les bras...

      - Laisse tomber. J'ai mon compte dit Willy entre deux gémissement.

      - Boucle là, je suis occupée lançais-je d'un ton froid et déterminé.

      - Une pirate qui tente de sauver un chasseur de prime. Décidément, tu n'es vraiment pas banale.

      - Chacun ses idéaux.

      - Les miens ne servent plus vraiment à grand chose. C'est la fin.

      - La ferme !!!

      Je venais tout juste de fracasser le flacon d'alcool supposé désinfecter les plaies du chasseur de prime. Les éclats de verre s'étaient plantés dans la paume de ma main sans occasionner une seule réaction de ma part. J'étais énervée, frustrée et triste. Un homme d'honneur avec des valeurs mourrait sous mes yeux sans que je ne puisse rien y faire, victime de la barbarie humaine. Cela m’insupportais...

      Lorsqu'il fit mine de flancher, je le saisis avant de le gifler vigoureusement à plusieurs reprises.

      - Hey !!! Hey !!! Tu crèves pas ! On a encore un combat à terminer ! Tu dois te battre pour poursuivre tes idéaux ! Tu comptes sûrement pour quelqu'un ! Tu dois...

      Willy ne réagissait plus. Sa propre âme venait de s'envoler. Dans mes bras ne gisait plus maintenant que le dernier vestige d'un homme d'honneur : un corps sans vie, criblé de balles. Déposant lentement la dépouille contre le mur du bâtiment, je la contemplais d'un regard indéchiffrable. Une larme s'écoula lentement sur ma joue. Une autre vint la rejoindre. Pourtant, aucun sanglot ne s'échappa de mon corps. M'adossant à mon tour contre le mur, je me surpris à remettre en question la raison même de mon aventure. C'est alors qu'un cri m'interrompit :

      - Léténa, bouge tes fesses, Aoi est blessée !!!

      Sortant brusquement de mes pensées, je m'élançais à nouveau vers la place, non sans jeter un dernier regard vers Willy. Le temps viendrait où je pourrais le pleurer dignement...

      Arrivant à la hauteur d'un trou après avoir évité divers obstacles - comprenant autant les trous des chasseurs de primes que les flaques de lave d'Aoi - j'y découvris Natacha aux côtés de la capitaine. La seconde avait éliminé la quasi totalité du reste de la résistance avant de rejoindre Aoi. Cette dernière saignait abondamment, mais brayait comme à son habitude. C'était encourageant d'une certaine manière. Je descendis les rejoindre afin de procéder aux premiers soins. Natacha remarqua une larme encore présente sur mon visage et s'interrogea :

      - Léténa ? Tu chiales ?

      Je fis non de la tête en essuyant la petite goutte salée. Examinant la plaie de la capitaine, je me questionnais. Qu'est ce qui avait bien pu blesser une femme magma ? Prévenant la capitaine, je décidais d'extraire le quelque-chose avec l'un des couteaux de Natacha. Mes connaissances basiques en chirurgie suffirent pour me permettre de retirer le projectile : une balle grisâtre. La glissant dans une poche, j'appliquais ma mixture d'herbes médicinales pour apaiser la douleur et un bandage propre. Ceci fait, la capitaine se releva brusquement, prête à reprendre l'assaut. Je n'en attendais pas moins d'elle, malgré que cela signifiait encore d'autres victimes de sa colère vengeresse. D'autres victimes comme ce pauvre Willy...

      M'extirpant du trou à l'aide de mon mes griffes acérées, je fis face au spectacle de désolation engendré par la capitaine. Des chasseurs de primes gémissaient, d'autres gisaient sans vie. L'un d'eux se vidait lentement - mais sûrement - de son sang après avoir perdu un bras et une jambe. Mes herbes ne serviraient qu'à lui rendre la fin plus douce , mais je doutais qu'Aoi m'autorise à m'occuper de tous ces malheureux. Quel était l'intérêt de les blesser pour les soigner ensuite ? Ne sachant quoi faire, je décidais de m'en remettre à notre capitaine.

      - Que fait-on ? dis-je en essuyant le sang présent sur mon visage et mes mains.

      La nuit était encore loin d'être terminée...


    Spoiler:
      Bah on pouvait dire que ce coup-ci, il avait enfin tiré le bon numéro. Pendant que les psychopathes à progestérone allaient se faire canarder au centre, lui allait tranquillement contourner l’ennemi. Même pas besoin de s’emmerder avec le menu fretin. Quitte à choisir il préférait être le marteau plutôt que l’enclume. A savoir qui de lui ou John était la tête et qui était le manche … Le borgne écrasa sa cigarette sur le sol. Plus le droit de fumer avant les débuts des véritables hostilités. Ça serait con de se faire choper pour une bête lueur de clopes.

      Le borgne avançait à bon allure et John lui emboitait le pas. Taciturne comme à son habitude le borgne n’adressa pas la parole à John. A quoi bon ? A part des intérêts communs et ponctuels qu’avaient-ils donc en commun ? Rien. Voilà bien longtemps que le borgne ne faisait plus parti des idéalistes. Contrairement à tous les pirates qu’il croisait ces temps-ci. Même la vieille rombière de magma au fond était perdue dans ses rêves de gloire digne du môme de dix ans qu’il avait été. Des marionnettes du pitoyable spectacle qu’était le monde. Tout comme lui. Et comme tous les autres, il allait se faire un plaisir de tenir le rôle qu’on lui avait attribué. Sauver Drogo des griffes de la BNA. Il laissait les rêves et les idéaux aux autres.

      Les flancs des chasseurs de primes étaient couverts par trois bâtiments répartis de part et d’autres de la place. Le chevalier noir était loin d’être un idiot. Il ne faisait aucun doute qu’il aurait posté des tireurs embusqués sur ces bâtiments, Aoi et ses drôles de Dames subiraient un feu nourri de tout côté. Eh bien, c’était facile. Il suffirait d’attendre que Nakajima lance l’assaut. Face à un logia, les tireurs auraient bien d’autres choses à penser qu’a un éventuel second logia dans leur dos.

      Le borgne avait jeté son dévolu sur le flanc droit, laissant le gauche à John. Pourquoi le droit ? Un seul bâtiment bien sûr. Question logistique de base. Arriver jusqu’au pied du bâtiment fut plutôt facile. Une fois transformé en sable, il était presque impossible de le repérer. Qui se méfierait du sable soulevé par le vent ? Escalader le bâtiment fut tout aussi facile. C’est l’avantage d’avoir un grappin intégré à son crochet. Libérant la chaine, son crochet s’accrocha à l’un des rebords de fenêtres du bâtiment. Une petite grimpette plus tard il pénétrait dans le bâtiment. C’est là que la fusillade débuta. Le toit, il devait atteindre le toit.

      Sur le toit justement, Bu Let le nez dans le viseur de son fusil ciblait tranquillement Aoi. On lui avait confié l’une des précieuses balles en granit marin. Une balle capable d’abattre cette incarnation de la force de la nature. Sa respiration ralentit. Comme les meilleurs tireurs, il était capable de diminuer un court instant son rythme cardiaque et respiratoire juste avant de tirer. Soudain il sentit un léger courant d’air près de lui. Une présence presque ectoplasmique, qui se matérialisa. Une main couvrit soudainement sa bouche étouffant son cri. Il chercha des yeux ses camarades tireurs, tous inconscient sur le sol. Bordel qu’est-ce que c’était. Il avait soif tout à coup. Très soif. A boire, il lui fallait à boire … de l’eau.

      Une bonne chose de faite, les guignols sur le toit avait été éliminés. Il n’avait plus qu’à attendre son heure. Posant un genou à terre, il commença à regarder la bataille qui se déroulait sur le côté. La partie avait déjà commencée. De la façon la plus pénible qu’il soit. Kuro avait disposé ses troupes sur l’échiquier dans une formation classique. Une ligne de tireurs barricadés. Ces hommes auraient pu tenir leur position sans aucun problème face à toute une armée. Cependant ce n’était pas une armée qu’il avait à affronter c’était un volcan en éruption. Aoi contrairement au chevalier n’avait pas autant de pièces de son côté du plateau. Ses deux nakamas étaient inutiles, elle n’avait qu’une pièce, elle était la pièce. La plus puissante des pièces de la partie. La Reine. Kuro lui jouait avec brio. Sacrifiant ses pions de façon froide et calculé, il montrait minute après minute qu’il maîtrisait ce jeu à la perfection.

      Même la reine peut être vaincue par un pion.

      Une balle, elle s’était prise une balle. Bienvenue dans le monde de la douleur Nakajima. Savoure là. C’est la preuve que tu es en vie. La preuve que bien tout tes pouvoirs tu n’es toujours qu’un pitoyable mannequin de chair et d’os. Une pauvre femme comme il en existe des millions. Que tu n’es rien pas plus pas moins que tout le monde. Allais-tu avoir peur ? Plus que l’instinct de survie, ce fut l’orgueil qui l’emporta. Mais ce n’est pas l’orgueil de la reine qui la sauve. Kuro avait perdu énormément de pions, mais il lui restait suffisamment de pièces maîtresse pour remporter la partie. Le cavalier allait prendre la reine. Voilà qu’elle se réfugiait dans un trou maintenant. Suivie de près par son toubib. Hurler des menaces en se plaquant dans un trou. Décidément il ne comprenait pas grand-chose aux femmes.

      Galowyr serait bien resté à regarder cette bataille qui se déroulait devant ses yeux. Aoi était-elle véritablement capable de vaincre ? L’orgueil de la reine ou l’art de la guerre du chevalier ? Il ne savait toujours pas par quel miracle, cette balle avait pu atteindre Nakajima. Il ne savait toujours pas pourquoi Mizu l’avait touché non plus. Mais il n’avait pas peur des balles. Comparé à un coup de pied du pirate sans mains, prendre une balle c’était comme se faire embrasser par une vieille tante baveuse, c’est un mauvais moment à passer mais on finit par s’en remettre.

      L’échiquier n’avait plus rien d’un terrain de jeu. C’était un charnier de corps calciné.  Nakajima n’était pas une poète. Et quand une meurtrière mégalomane fait un tableau avec l’aide d’un chasseur de prime sans scrupule. Ça donne la gerbe. La place vue de haut prenait l’aspect d’un paysage cauchemardesque d’où émanait une lueur rougeâtre. Il émanait de cette vision une terreur fascinante dont le borgne ne pouvait décoller les yeux. Soudain la douleur et la peur de la mort assaillit son esprit. Une fulgurance de peine et d’effroi. Chaque type en bas, chaque chasseur agonissant et même Aoi, il ressentit l’espace d’un court instant leur présence, la colère et la peur qui enserrait leurs âmes. Cette sensation étrange se retira aussi vite qu’elle était venue. Tout cela n’avait duré que l’espace d’un instant. Le temps d’un battement de cil, il n’avait qu’un avec tout ce qui l’entourait. Son esprit s’était échappé de son corps pour s’installer dans toute la place. Avant de revenir dans son corps. Qu’est-ce que ça pouvait être ?
      Sa respiration s’était accélérée et de la sueur perlait sur son front. Il l’essuya d’un revers de la main et tenta de reprendre son calme. Sa main tremblait. De peur. Mais pas la sienne, celle de ceux qui étaient en bas.

      Il fit la seule chose qu’il savait faire pour se calmer. Une clope. Il tira longuement sur sa cigarette puis expira sa fumée calmement. Quoi que ce truc ait pu être, il n’avait pas le temps d’y réfléchir. Il devait sauver Drogo. Il était temps de mettre un grand coup de pied dans l’échiquier. De se jeter dans la bataille à son tour. La partie avait assez durée. Le vagabond allait prendre la tête du chevalier. Il recula de trois pas. Reculer pour mieux bondir lui avait-on un jour appris. L’heure d’entrer en jeu était arrivée. Il allait en finir maintenant. Il courut jusqu’au bord du toit avant de bondir en direction de la place.

      Il n’était ni la Reine, ni le Cavalier. Pas même un Fou et encore moins un Pion. Il n’était qu’un chien errant à la recherche de celui qui l’avait un temps recueilli. Il n’avait pas l’orgueil d’Aoi, ni sa soif de gloire. Il voulait donner un sens à sa pauvre existence. En attendant cette réponse, il devait se montrer digne de la vie qu’on lui avait offerte.

      Desertio ...

      Le sable se mit à tournoyer autour de lui alors qu’il était toujours dans les airs. Puis se concentra peu à peu dans la paume de sa main d’où s’élevait un tourbillon de sables. C’était le moment où jamais d’essayer cette attaque-là.

      Huracan !

      Spoiler:

      Lorsque le tourbillon de sable heurta le sol, il provoqua une véritable onde de choc. Un véritable boulet de sable venait d’heurter le centre de la place. Balayant les tireurs encore planqué derrière leurs barricades. Pour un premier jet, ce n’était pas trop mal.

      Le borgne se réceptionna sur la place, un petit sourire satisfait et sa cigarette aux lèvres. Le plan avait fonctionné à la perfection. Maintenant que les deux logia étaient réunis ce n’était plus qu’une question de temps avant que les pirates ne remportent la partie.

      Perdu Kuro …
      • https://www.onepiece-requiem.net/t3000-fiche-galowyr
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2897-galowyr-le-balafre-en-attente-de-validation
      Ulcky : Mais c’est quoi ce bordel ?

      La boite de conserve était en train de me balancer un éclair… Un éclair quoi !!! C’est genre quoi ? Il est comme la patronne ? C’est encore un de ces fruits à la con qui rend les gens plus dangereux   qu’à la base ? Pas sûr…

      J’avais vu sa carcasse briller de mille feux avant son attaque, j’ai vu ses deux gonzesses frapper comme des dingues sur lui… Je savais que cela avait un rapport…

      Non, vous y croyez vraiment ? Je n’avais rien saisi de cet enchainement totalement préparé et entrainé par ce trio de combattant. La seule chose qui passait par mon cerveau c’était mon instinct de survie. Trouver une façon de me sortir de cette mort certaine. Mon reflexe ? Le premier parmi tous et  l’unique sans doute… C’était la fuite… A droite ou à gauche ? Peu importante, mon reflexe c’était partir… Non fuir… Mon pied droit commença à glisser et…

      Stop !


      J’ai arrêté mon mouvement. Je suis resté immobile regardant l’attaque de mon adversaire me venir droit dessus.  L’attaque me frôla sur la droite sans me causer le moindre dégât, si ce n’est un coup de chaud… Klife me dévisagea en voyant mon semblant de courage face à lui. Lui qui était l’élite et connaissait les proies primés bien mieux que la plupart des chasseurs de prime lambda. Lui qui avec sa troupe prenait le temps et le soin de prendre connaissance des pirates et autres forbans pour être prêt lors d’un affrontement.

      Enfin, il le croyait, car il avait estimé ma fuite et du coté qui semblait la plus propice, c’est-à-dire à droite, comme le fait un droitier… Mais, j’avais réagi autrement… Une voie dans mon esprit avait retentit. Etait-ce encore lui…

      Agacé, l’homme en armure tapa contre ses boucliers qui refirent encore cette étrange lumière vers le centre de son plastron. Pour lui le corps à corps était une de ses principales façons d’attaquer et il ne semblait pas avoir peu du contact. Fusant droit vers moi en utilisant sa force brute, il cogna aussi fort que possible. Entre esquive et retour de flamme de ma part j’ai pu remarquer deux choses. La première c’est que nous avions une force similaire malgré les apparences… Mais qu’avec son armure, son avantage était clairement établi.

      Il ne me restait qu’un coup possible sur chacun de mes dials, ce qui limitait mes possibilités. Et ne parlons pas de lui qui profitait de certain de mes coups pour recharger son « énergie » qui gravitait encore autour du noyau centrale de son armure.

      Soudain, l’un de mes coups paralysa l’un de mes poings. Sa défense résonnait comme gavé d’une énergie débordante et c’est naturellement qu’il me renvoya sa puissante attaque. A une distance aussi proche, c’était plus facile pour moi d’esquiver, mais en jetant un œil derrière moi, les dégâts sur les maisons avoisinantes étaient incroyables… Tiens plus loin Kusa était là… Zarechi aussi… Je ne les avais même pas remarqués…

      Enfin lorsque j’ai voulu répliqué, mon poing se fracassa contre l’armure comme si j’avais perdu toute énergie… Mais ce n’était que l’effet de cette étrange décharge d’avant. Mon poignet devait être foulé, mais je ne pouvais pas abandonner ainsi. Nous avons continué nos échanges, mais cette fois, je laissais place à une défense plus accru. Je ne voulais pas retenter de me prendre une décharge. Mes rares coups le faisaient grimacer et l’agaçait. C’est à ce moment qu’il a sorti son épée…

      Il dégaina rapidement pour me trancher l’épaule… J’ai esquivé et pourtant… Une Ouverture de sang sortit de cette dernière… Il commençait à sourire. Son arme braillait elle aussi et j’ai vite supposé qu’il pouvait trancher avec son énergie…

      Comment combattre un monstre de technique comme ça ? Comment ? J’avais beau changer de technique rien n’y faisait… Et lui s’empressait d’assoir sa supériorité à chaque échange.

      Tranche…


      Oui, sans doute…  
      J’ai repris mes esprits et j’ai continué à frapper de plus belle. Cette fois il encaissait avec ses boucliers  et reprenait l’énergie que je déversais. Lorsque j’ai sentis son armure saturer, je me suis éloigné pour le laisser engager son attaque dévastatrice. Le mouvement fut rapide et simple de la part de Klife. A peine ai-je eu le temps de prendre appuis sur mes jambes que l’énergie pris ma direction. J’ai envoyé le dernier coup de mon axe dial pour trancher ce « rayon » qui se sépara en deux… L’un alla dans un bâtiment, l’autre en direction de la vieille que ce tapait Zarechi. Autant de soutient de notre part était chose peu commune, mais je voyais maintenant les effets d’un travail d’équipe… Oui une jeune équipe, mais une équipe quand même.

      L’attaque avait empêché à Klife de me voir arriver face à lui. A sa hauteur, j’ai donné mon premier coup de poing sur son visage. La seule partie de son corps non protégé… et j’ai enchainé. Cette fois c’était son sang qui coulait et les bleues commençaient à grossir...

      Mais rude était la vie qu’il avait vécu, et pointant sa deuxième lame contre mon torse, j’allais me faire transpercé. Mais une lame d’air éclata contre mon adversaire qui fut projeté au sol en glissant sur plusieurs mètres derrière moi. J’ai été paralysé pendant un dixième de seconde en voyant ma mort arriver. Mais plus la mort se rapprochait de moi et plus cette dernière me faisait moins peur.
      En me retournant, j’ai pu voir sa protection s’effriter. Malgré la prestance de sa défense, l’or restait un métal moins solide que de l’acier… Mais sa colère n’en fut que plus grande lorsqu’il comprit que le pauvre petit pirate des ombres arrivait à tenir tête au légendaire Klife du trio infernale.  

      Le combat n’allait pas durer des heures, les prochaines minutes allaient décider du vainqueur…
      • https://www.onepiece-requiem.net/t5632-ulcky-yuan#67959
      • https://www.onepiece-requiem.net/t5567-ulcky-yuan
      Musashi encaisse dans une grimace. Ce n'est pas la première fois qu'il se fait transpercé et il compte bien que ça ne soit pas la dernière. Alors que Kusanagi tire d'un coup sec, Musashi pousse sur ses jambes. L'effet combiné lui donne une vitesse suffisamment important pour foncer en piquer sur Kusanagi. Tandis que d'une main, il maintient la lame enfoncée dans son épaule pour qu'elle ne lui échappe pas, l'autre main dressant le sabre vers l'avant. La lame arrive droit sur Kusanagi. Et le défaut des Kunai, c'est qu'ils sont sacrément moins d'allonge que le sabre. Musashi passe à côté, tranchant gravement dans la chair de la cuisse de Kusanagi tandis que les Kunai lui tailladent le torse. Soudain, la lame enfoncée dans son épaule se retire, lâchant un flot de sang. Le maitre tranche d'un coup sec la chaine de la lame, interdisant ainsi au pirate de réitérer cette technique dangereuse.

      De nouveau face à face, le maitre fait le point sur ses blessures. Sévères. Ce n'est pas simple. Le sang coule de chaque côté. Il pourrait dire un mot. Il pourrait faire parler sa colère, mais ça ne sert rien. Kusanagi est aussi sourd à ses paroles qu'il est sourd à la voix du sabre. Un mercenaire tout au plus. Ça lui fait mal d'y penser, mais il va devoir l'utiliser. Il le faut. Parce qu'il ne peut se permettre de faire une erreur.

      Un sabre dans chaque main, Musashi semble toujours délaisser le style à trois sabres. Sa main droite se lève et vient se mettre derrière sa tête, la lame prête pour un coup descendant. L'autre est sur le côté, comme pour embrocher. Puis Musashi s'avance. Il avale à nouveau la distance qui les sépare. Il saute pour arriver sur Kusanagi, mais il ne frappe pas comme on pourrait le croire. Sa main gauche s'agite et vient frapper en arrière, avec le manche. Un coup sec sur le fourreau contenant le troisième sabre. Le meitou. Un coup suffisamment fort pour faire sortir l'arme de son fourreau. Musashi abat son sabre droit, mais ce n'est qu'un leurre, ses dents agrippent en vol le manche du troisième sabre et c'est la lame du meitou qui vient pour trancher en deux Kusanagi à la réception, d'un mouvement de tête rageur.

      ***

      Dans l'ombre d'une barricade, Kuro observe ses subordonnées s'éteindre comme les bougies d'un gâteau d'anniversaire ; sous les applaudissements des amis de celui qui a son œuvre, tout sourire, fiers de son exploit. Il voit Willy, au loin qu'il a abattu lui même, pour éviter de servir d'otages. Parce que les chasseurs de primes ont déjà du mal à vivre et combattre contre l'enfer, mais si en plus ils doivent voir leurs propres frères se faire torturer...
      Le moral serait depuis longtemps dans le négatif. Or, il n'est encore qu'au niveau zéro.

      Autour de lui, les Rasoirs sont prêts. L'heure n'est plus à être la main sur l'épée. L'heure est à être la pointe de l'épée. Les dernières pièces sont mises en place. Le roi n'est pas là. Il n'a jamais eu de reine. Il n'y a qu'un cavalier qui se ferait bien fou, caché dans les barricades de sa tour à l'agonie.

      Et puis, le désert s'ajoute à l'enfer. Et on peut penser que Kuro est mat. Mais il ne sera mat que quand le roi le sera. Un geste et c'est une colonne d'individus qui sortent de la prison. Enchainés aux pieds et aux mains, tous les prisonniers de Whisky Peak font face aux deux logias. La prison est vide. Et Kuro mise beaucoup sur cette mise en scène. Mettre en avant des prisonniers qu'ils chercheraient. Mais aussi mettre des prisonniers devant ses propres hommes pour voir si la folle osera tout balayer sur son passage.

      Même Shiro, fraichement apporté par Julia, à genou, au centre.

      Un négociateur demanderait un cesser le feu dans ces conditions. Mais Hathor n'est pas le genre de personne qui semble avoir de la retenue. Alors, on passe à la deuxième phase.

      Du premier étage, deux énormes lances à eau sont sorties et crache un puissant jet vers les deux logias. Il est connu que le sable et l'eau ne fait pas bon ménage et c'est une bonne chose que l'intéressé s’est mis sur la place. Pour le magma, c'est plus compliqué. Kuro n'espère pas solidifier la pirate, au mieux lui ralentir les mouvements. Encore mieux… ce qui va suivre. Effet positif en bonus, l'eau s'évapore, recouvrant la place d'un brouillard épais. Difficile de voir dans ses conditions, mais les meilleurs yeux des chasseurs de primes traquent les ombres pirates pour continuer à arroser.

      D'un côté, l'homme sable se fait soudainement attaquer de toute part. Les rasoirs sont dans la place. L'un le sent de près, donnant les informations aux autres. Un deuxième creuse des galeries, formant un gruyère autour de Galowyr d'où les autres rasoirs mènent leurs attaques et viennent s'y protéger. Des balles sont tirées. Des griffes viennent tenter de percer la peau et la chair.

      De l'autre côté, Hathor ne voit pas le coup venir. Un sabre tranche l'air. Kuro attaque. Son sabre dans une main, une tige de métal dans l'autre, le bout étant recouvert de granit marin. Il agresse sans relâche pour trouver la faille. Il parle fort pour aider les yeux aux canons à eaux. Et ainsi, le flux d'eau entretient un peu de dureté. Suffisamment pour qu'une utilisatrice de Color Trap vienne inscrire le symbole du vert de la Détente. Il est temps d'accepter la mort avec apaisement.

      Non loin, une Julia boude. Protéger les tuyaux d'eaux, c'est pas amusant.

      ***

      Ce n'est pas non amusant du côté de ses deux associés. Si Maria n'a pas encore eu l'occasion de montrer toutes ses capacités, Klife, en revanche, commence à appréhender le moment où il devra réparer son armure pour une énième fois. Même si l'armure n'est que recouverte d'or, les dégâts occasionnés risquent de rendre instable la prochaine utilisation de son énergie. Une instabilité qu'il a toutefois appris à faire sienne. Pour ses boucliers, ils n'en ont plus pour très longtemps. Alors Klife s'en débarrasse d'un, le lançant en projectile vers Ulcky, le suivant de près pour frapper de ses poings de force brutes.

      Maria vient le rejoindre, les cheveux légèrement brulés. Lors de leurs derniers entrainements, elle a pu tester de résister aux attaques de son collègue, mais ce n'est pas encore suffisamment au point pour s'en tirer sans dégât. Mais il en faut bien davantage pour inquiéter Maria. Elle s'inquiète juste de Klife. Ce denier lui passe son deuxième bouclier. Armé de sa matraque et du cadeau de son ami, elle semble telle une gladiatrice.

      Un bref conciliabule et les deux Blacks Templars s'éloignent, dos à dos, de la zone ou Kusanagi affronte son adversaire. Mieux vaut faire en sorte qu'il ne puisse plus s'immiscer dans ce qu'il ne lui regarde pas. Puis, les deux chasseurs de primes attaquent. La cible est Zarechi. Le but est de faire très mal d'un coup. Maria applique sa matraque sur la lame de Klife à l'instant ou celui-ci exécute une lame d'air. Celle-ci devient légèrement électrique, fusant sur Zarechi et électrocutant ce qui passe non loin. Le duo en profite pour s'approcher pour frapper de quatre côtés différents. Deux lames. Une matraque. Un bouclier. L'affrontement se transforme en élimination.

          Le plan diabolique de Kuro se mettait en place. Des lances à eau pour neutraliser les deux logias, c'était une idée brillante, tout comme se servir des prisonniers comme boucliers humains. Néanmoins, comme tout plan, il devait y avoir une faille. Le brouillard émanant du corps d'Aoi offrait un camouflage à nos ennemis, mais à nous également. Kuro et ses hommes se concentraient sur Galo et Aoi, ce qui laissait le champ libre au menu fretin que nous semblions être Marianne, Natacha, John et moi. Pourtant, Kuro avait oublié une règle primordiale dans une partie d’échec : un seul pion pouvait faire la différence. Nous allions bien voir qui de nous ou Kuro était le meilleur stratège...

          Aoi et Galo subissaient toujours le jet des lances à eau. Le brouillard ne cessait de grandir autour de la capitaine. L'avenir des Ombres était cruellement compromis. Nous devions venir en aide à notre capitaine, sauver les otages sous bonne garde et neutraliser ces fameuses lances à eau. Nous étions quatre pour arriver à nos fins. La stratégie semblait déjà bien compliquée à mettre en place. C'est alors que John pris la parole :

          - Nous avons une chance de libérer nos prisonniers et de neutraliser leurs geôliers.

          Devant notre mine d'incompréhension, le pirate poursuivit :

          - Ma seconde est une sirène. Si je la libère, elle sera en mesure d'endormir ce petit monde avec sa voix envoutante. Ainsi, je serais en mesure de sauver mon équipage et le vôtre. Mais pour cela il me faut une ouverture.

          D'un regard entendu entre Marianne, Natacha et moi, nous décidâmes de lui offrir cette chance. Après quelques minutes, notre plan était sur pied. Je me chargeai de le résumer une dernière fois :

          -  Marianne et Natacha partent sur la droite. Natacha s'occupera de la "Picasso" en herbe, tandis que toi Marianne, tu iras filer un coup de main à Aoi. Elle ne pourra pas s'en sortir seule. Pendant ce temps, je contournerais le groupe par le flanc droit et je m'occuperais de neutraliser les lances à eau. J'y serais sûrement attendue, mais John aura son ouverture. Si je parviens a emmener du monde à ma poursuite, ça sera déjà ça de gagné. De son côté, il aura le champ libre pour contourner le groupe de prisonniers par les ruines du bâtiment de gauche et pour trouver le moment où libérer sa seconde. Si nous nous faisons repérer, les prisonniers seront exécutés. Il ne devra pas y avoir de fausses notes. Bonne chance à to... BAM !!!

          L'ancre du capitaine John venait tout juste de s'écraser sur un chasseur de prime tout proche. Notre plan avait déjà failli être découvert.

          - Faudrait penser à s'y mettre les filles. Ça commence à devenir invivable par ici.

          Nous disparûmes une seconde plus tard dans l'épais brouillard. Chacun savait ce qu'il avait à faire. Pour ma part, je m'élançais à toute vitesse rejoindre mon poste. Sautant au-dessus des trous, évitant les ombres mouvantes qui semblaient tourner autour de moi, je courais pour salut de l'équipage. Arrivée au pied du bâtiment, j'en évaluais la hauteur : trop haut. Les lances à eau étaient justes au-dessus de moi. Je ne devais pas échouer. Prenant un peu d'élan, je me lançais à l'assaut du mur. Propulsée par mes jambes de Louve, j'échouais à quelques centimètres avant de planter instinctivement mon meitou dans le mur. Je me retrouvais à présent suspendue au-dessus du vide à moins d'un mètre de mon objectif. Forçant sur mes bras et posant un pied sur le manche de Sandai, je me propulsais assez haut afin d'agripper le rebord. Manœuvrant doucement, je tentais à présent de retirer mon meitou du mur avec mes pieds. La manœuvre se révéla risquée lorsque mon katana faillit tomber avant que mon pied ne le retienne de justesse, mais finalement payante. Soufflant un coup, je me hissais sur le rebord en envoyant sandai dans les airs.

          Les chasseurs de primes contrôlant les lances à eau ne virent la Louve armée de griffes fondre sur eux. Volant au-dessus de leur tête, elle récupérera son meitou et tenta de trancher deux des tuyaux alimentant les lances à eau. La Louve n'eut pas le temps de se mettre en garde. Deux lames de saïs vinrent s'approcher dangereusement de son corps et la malheureuse ne put en dévier qu'une seule. La seconde alla se loger directement sur son flanc avant de l'amener au sol. La Louve hurla et fit face à son agresseur :

          - Tient, tient. Qu'est-ce que nous avons là ? Bien tenté pirate, mais la mort est au bout du chemin pour toi.

          Usant de ma main libre, je griffais la demoiselle qui se tenait presque allongée sur moi. Cette dernière esquiva en se jetant en arrière. Après une pirouette comprenant de multiples saltos arrière, elle se réceptionna parfaitement sur la pointe des pieds. Je me relevai rapidement avant de jeter un regard par l'ouverture et contempler l'absence du capitaine John. Notre plan courait-il à sa perte ? Mon adversaire profita de cet instant pour se propulser vers moi dans un mouvement à peine visible. Julia me percuta de plein fouet en m'envoyant valdinguer contre un mur. Reprenant mes esprits, mon regard se posa juste à côté de moi. Une lueur d'espoir jaillit au fond de mes yeux : les lances étaient alimentés par des tuyaux qui reposaient à même le sol. Si je parvenais à les couper, le combat était gagné. La ninja s'était piégée elle-même en restant sagement à son poste, car je comptais bien profiter de cet avantage.

          Plus facile à dire qu'à faire. La ninja ne me laissa même pas le temps de me relever. Je dus me jeter sur le côté pour éviter le tranchant de sa première lame. Le deuxième rencontra de justesse le tranchant de mon meitou en produisant un grincement strident.

          Appuyant avec l'une de mes jambes sur le plat de mon sandai, je repoussais la demoiselle, avant de reculer de deux bons mètres. La ninja se tenait entre moi et les tuyaux. Tentant le tout pour le tout, je m'élançais vers elle. A un mètre, je me laissais tomber en arrière en pliant les genoux, usant ainsi de ma fameuse feinte du loup. L'une des armes de la ninja se figea entre ses jambes afin que je me découpe seule avec mon élan. Je dus planter la lame de mon meitou dans le sol afin de bifurquer avant l'inévitable. Après une roulade pour me mettre hors de portée, ma tête se redressa pour faire face à la ninja qui me dominait du regard. La demoiselle gardait farouchement les tuyaux et semblait pouvoir anticiper toutes mes attaques. Elle me surpassait. Pourtant, il devait bien y avoir une solution face à cet adversaire. La duperie peut être ?

          - Essaye donc d'arrêter ça

          Faisant mine de préparer une lame d'air comme j'en avais déjà vu avec la capitaine, je prenais pour cible le tuyau le plus éloigné de la ninja. Achevant mon geste factice , je me précipitais vers le tuyau opposé dans l'espoir que mon adversaire se soit déplacée pour contrer ma lame d'air imaginaire. C'était ma chance...


        Spoiler:



        Dernière édition par Léténa D. Vilkas le Mer 5 Fév 2014 - 19:18, édité 1 fois
          Après avoir subi un coup de poing qui me laissa craché ma bile et me projeté loin de Kusa, c’est au sol que j’ai fini mon envole. Malgré la distance, le duo de mercenaire était encore présent et Zarechi aussi. Il était encore debout et affrontait nos bourreaux. Cette équipe était affreusement efficace, leurs techniques seules étaient possibles à contrer, mais ensemble, ils prenaient une envergure incroyable. Pendant que je respirais la poussière du sol, l’effroi s’engouffrait en moi en pensant que la dernière du trio n’était pas là… Qu’est-ce que cela aurait-il donné sinon ?

          Je peinais encore à respirer après ce cet assaut et je me relevais difficilement. Klife avait abandonné ses protections en donnant l’une d’elle à la gladiatrice… Ensemble ils allaient porter une attaques sans doute mortel et ce n’est pas mes cris de détresse qui les faisait chancelait, même qu’un peu afin de donner un espoir a Zarechi de survivre.

          L’impensable se produis lorsqu’au moment de l’impact, le bouclier que la boite de conserve avait lancé vint protéger mon ami ! L’impact fut néanmoins violent et fit exploser en morceau le morceau de métal. Les trois assaillants furent projetés en arrière, tous surpris.

          Je me relevais bien plus facilement d’un coup et c’est sans doute grâce à la grosse main poisseuse qui m’y aidait. J’entendais un souffle porcin  et une haleine si familière me venir aux narines que…

          Ulcky : Crétin de maitre ! Tu ne pouvais pas venir plus tôt !

          Porco : Imbécile de disciple ! Tu crois que je fais le poids face à votre remue-ménage ! Vous tous inconscient de venir mettre le souk dans cet île de mercenaire !

          … Tu n’as rien au moins…


          Ulcky : Rien de grave… Mais il va falloir en finir vite…

          Porco : Je vais vous aider…


          Je ne m’en étais pas rendu compte, mais il avait pris de ma poche mon pyro dial. Une fois tout le monde debout, il y avait nos deux chasseurs en centre, devant eux Zarechi et derrière Porco et moi.
          Il fallait profiter de notre avantage numérique et leur montrer que nous aussi nous étions soudé. Nous avons emboité le pas en courant vers eux. Porco alla naturellement vers les courbes avantageuses de la vieille oubliant presque son amour pour Aoi. Cette dernière bloqua assez facilement sont attaque, mais cela lui fit perdre de l’attention qui profita à notre médecin…

          De mon côté j’ai porté toute ma violence vers Klife échangeant multiple coup de poings de mon côté et essuyant des coupures du miens. Mais je portais aussi les stigmates de nos premiers échanges et une de ses lames se planta dans ma cuisse me bloquant totalement. L’autre genou à terre, malgré toute la volonté du monde, ma jambe ne voulait pas aller au-delà de la douleur et me relever…

          C’était pour lui la meilleur des occasions d’en finir avec moi. Son regard alla du côté de Porco et du mien, son intention était claire. Le trancher lui pendant mon immobilisation et moi ensuite, chaque chose en son temps…

          Le temps… C’est ça qui m’a paru durer une éternité… Quelques secondes en de longues minutes… A force de regarder ma jambe, j’ai vu dans la flaque de sang des morceaux de métaux précieux à nos pieds. Une projection de son bouclier qui était partit en morceau. Et dans ce miasme d’hémoglobine, un étrange objet qui ressemblait à mon dial…

          Appelez ça du reflexe ou l’instinct de survie, mais j’ai empoigné ce curieux objet, je l’ai collé contre le plastron de mon ennemis et comme une habitude, j’ai appuyé sur le mécanisme du dial…

          Son armure d’or explosa laissant son torse nu et a découvert… Et ses yeux grands ouverts de stupeur… Cela déporta aussi son poids, car il n’était pas habitué à ce sentir si léger. La lame qui devait trancher mon maitre le manqua et Porco pris cette ouverture pour utiliser mon pyro dial à bout portant vers le chasseur de prime…
          • https://www.onepiece-requiem.net/t5632-ulcky-yuan#67959
          • https://www.onepiece-requiem.net/t5567-ulcky-yuan

          Rappel des techniques du Color Trap:
          Sur la rive droite, du côté des Ombres du Chaos

          La situation se complique et je n'aime pas ça. Il n'y a visiblement pas de trace de mes enfants. Par contre, Shiro est là contre toutes attentes! Voir la foule de prisonniers sortir pour faire pression, m'insupporte. Et dire que je m'attendais à ce genre d'éventualité... C'était même une évidence! Deviner ce que l'adversaire compte faire est un savoir-faire que j'ai l'impression de perdre. Je me trouve complètement sotte face à ce gamin de la B.N.A... Décidément, je sous-estime trop les capacités tactiques de mes ennemis. Il sait mettre ses bonnes pièces sur l'échiquier et sacrifier ses pions quand il faut et où il faut. Et en parlant de sacrifice, on ne pourra pas récupérer tous les otages vivants. Je doute fort que John apprécierait. Ainsi, c'est Kuro qui nous domine? Pour l'instant, peut-être... Là, je suis énervée. Très énervée, même. Je ne garde pas mon sang-froid. Oh non, je suis une femme-magma. Je ne peux pas contenir ma colère. Tel un volcan crachant sa nuée ardente, je vais déferler la vague du châtiment sur ces imbéciles. La partie est terminée. Je vais mettre un grand coup de pied dans le plateau. De toute façon, je ne suis ni la Reine ou le Roi, ni le Chevalier ou le Fou, ni la Tour, ni le Pion, mais je suis celle qui pose les pièces sur la table. Oui, je dois absolument contrer les plans de Kuro et le piéger à son propre jeu. Et pour cela, je vais user de ma force brute, de ma ruse, ainsi que toutes les pièces qui me sont disponibles. Qu'il ne compte pas sur moi pour que je joue un duel chevaleresque. Je veux le voir agoniser aussi longtemps que possible, puis le tuer de mes propres mains. La nuit va être longue. Très longue. Le soleil se réveillera sur une île toute rouge. Lance à eau ou non, chasseurs de primes ou non, otages ou non, peintures ou non, de toute façon, il sera anéanti lui et ses amis.

          Les jeux sont faits.
          J'ai à nouveau une drôle de sensation. J'ai tout d'un coup envie de me relaxer tranquillement et oublier le combat. Je deviens complètement détendue. Je rentre dans mon magma tout autour de moi comme on le ferait dans un jacuzzi. Mon corps disparaît peu à peu jusqu'à laisser voir mon buste. Tant qu'on garde une bonne distance, Kuro ne peut rien me faire avec son sabre et sa tige. Sauf s'il tente à nouveau le coup de la balle à l'épaule. Mais je ne laisserai pas faire une fois de plus. Ses lames d'air ne m'affectent pas. Je réalise alors tout d'un coup que je me suis encore fait avoir par le Color Trap.

          Marianne propose son aide, mais je la renvoie. Natacha et elle seraient plus utiles pour se débarrasser de la maudite peintre. Je ne veux pas qu'on m'aide pour ce duel. Ce combat concerne uniquement Kuro et moi. Et il va voir de quel bois je me chauffe.

          C'est seulement lorsque je me lève qu'il peut espérer m'avoir. Les lances à eau sont arrêtées. C'est sûrement l'œuvre de l'un de mes nakamas. Je dois profiter de ce moment pour déstabiliser Kuro. Je m'élance alors vers lui avec rage et détermination, toujours en étant dans ma marre. On peut lire dans mes yeux la haine que j'éprouve. Je lui propulse mes poings de magma, mais il esquive facilement. Visiblement, garder une distance entre nous deux ne rime à rien. Il faut passer à une autre méthode. Je sors alors de ma flaque pour qu'il ose venir vers moi. Il n'attend que ça. Il a besoin du contact pour pourfendre avec sa tige.

          On s'éloigne de la place. Je cherche à éviter un adversaire de plus. L'Art de la peintre ça va bien cinq minutes. On rentre dans une maison en ruine. Le combat se fait de plus en plus violent au fur et à mesure qu'on est enfin seul. Kuro m'a déjà touché brièvement avec sa tige. Ce n'est rien de grave, je m'en sors bien pour le moment. J'en ai assez de voir mes attaques à distance échouées à chaque fois pendant que lui arrive à me frôler. Il faut dire qu'il sait éviter mes assauts et les dangers autour de lui qui le guettent. J'ai du mal à faire quelque-chose de concret jusqu'à ce que je m'approche suffisamment assez de lui. Assurément, j'annonce une surprise d'un sourire méphistophélique.

          Divine Wrath!!

          Vu que cracher de la lave dans tous les sens ne rime à rien avec mon adversaire, je décide de m'exploser en projetant sous forme de sphère du magma partout autour de moi. Étant tellement proche de lui, il ne peut guère esquiver. Seulement, il s'est propulsé d'un bond en arrière au dernier moment. Il évite alors de justesse.

          De justesse?
          On dirait que mon attaque a porté ses fruits. Derrière un plan de travail à moitié fondu, Kuro hurle de rage, ses avant-bras sur son visage. Sa face est entièrement brûlée, presque défigurée. Visiblement, il n'a pas pu protéger tout son corps pendant ma Colère Divine. Il est temps d'exploiter cette faille avant qu'il ne reprenne ses esprits.

          Je sens de la faiblesse, Kuro Tekana. Tu te ramollies. Prépare-toi à connaître l'Enfer!

          Je pose ma main aussitôt sur le sol. Il commence à se remettre de son mal insupportable. Il ne perd pas de temps et vient vers moi pour me tuer.

          Red Hell!!

          Voyant la lave au dernier moment, Kuro saute in extremis vers moi pour tenter une attaque tout en évitant une mort certaine. D'une main, sa tige vient toucher mon corps pour annuler mes pouvoirs et de son autre main, son sabre traverse mon épaule gauche. L'entaille est proche de ma nuque, laissant une plaie douloureuse. Je dois mon salut à un réflexe sûr d'un mouvement de tête. Quelques centimètres à côté et j'étais morte. Mon Enfer Rouge est solidifié tout d'un coup, complètement résorbé. Tout ceci s'est produit pendant un laps de temps très court. Ma marre de lave et mon corps bouillonnent à nouveau de magma en fusion. Je me retourne en hurlant à mon tour. Je suis enragée. Le chevalier se pose sur une table flambante. Il se dégage rapidement de la maison. Le mobilier s'enfonce dans ma marre de magma peu à peu. Je me lance alors à sa poursuite pour l'empêcher de gagner un quelconque endroit lui permettant de poser un pied sain et sauf. Ainsi, le duel se poursuit.

          ***
          Pendant ce temps, Natacha n'arrive pas à se faire Michelle-Angela. Cette dernière est tellement fourbe et ne manque pas de ressources pour piéger ses adversaires. Mais contrairement aux logias, la peinture finira bien un jour ou l'autre par s’épuiser. De son pinceau, elle sort une -couleur- pas encore vue et la propulse vers sa cible.

          Uragiri no Kuro!!

          Une marque vient d'apparaître sous les pieds de la navigatrice qui devient tout d'un coup incapable d'aider ses amis. Sans plus attendre, Michelle-Angela ordonne à des chasseurs d'utiliser une autre lance à eau.

          Vous autres, activez-moi ça et dépéchez vous! Pointez-lé là-bas.

          Du bout de son index, elle indique la direction supposée être l'endroit où se battent Kuro et Aoi. Le brouillard est épais, mais on arrive à deviner leur position par des lueurs rouges orangées. Michelle-Angela s'élance ensuite à la recherche de la capitaine des Ombres pour aider son chef dans sa lutte et mettre enfin un terme aux pirates. Elle compte bien finir une bonne fois pour toutes son travail commencé plus tôt. Seulement, Marianne débarque à son tour. La cuisinière ne perd pas de temps et tire une balle en direction d'un des hommes à l'arrière-plan qui s'occupe de la lance à eau. Ce qu'évidemment, la peintre ne laisse pas faire.

          Tu n'y arriveras pas à nous empécher d'accomplir notre dévoir, vermine dé pirate.
          Détrompe-toi! Ne sous-estime pas ma puissance, chasseresse.

          Marianne engage alors le duel. Elle évite les gicles de peinture et bouge sans cesse comme une diable. Elle cherche à épuise le stock de peinture de son adversaire. Voilà comment elle apporte son aide à l'équipage. Toutes les filles sur cette rive se battent griffes et ongles pour leur capitaine, pour équipage, leur raison d'être. Ayant rechargée entre temps son pistolet à silex, la cuisinière retente un tire et vise le dernier gus qui arrose déjà la zone où Kuro et Aoi luttent. Seulement, Michelle-Angela s'interpose en se servant de sa palette de couleur comme bouclier. La balle traverse malgré tout la plaque de métal et vient se loger dans sa chair. Elle n'a pas l'habitude de goûter au plomb. Normalement, elle trouve toujours le temps de jouer du pinceau et éviter ce genre de problème. Elle met un genou à terre. Marianne ne perd pas de temps et vient vers elle avec son sabre. Michelle-Angela fait une dernière tentative en envoyant une marque vers elle, mais la cuisinière se décale au bon moment. Elle bouscule sans le vouloir Natacha, la libérant alors de son enchantement. Bientôt, la peintre devra faire face à deux adversaires simultanément.

          Sur la rive droite, du côté des Écumeurs des Mers

          Durant ce temps, c'est la pagaille sur la place. Les tentatives de John lui ont coûté la vie de la plupart de ses nakamas. Et très peu de chasseurs sont tombés. Toutefois, malgré les pertes, le capitaine des Écumeurs est quand même parvenu à prendre sa seconde. Il l'a emmené derrière un mur. Il l'a en travers la gorge. Une bonne partie de ses compagnons sont morts pour rien. Étant une sirène, Ariel est capable d'endormir les gens de sa douce voix quand elle chante. Cela n'arrêtera pas les personnes fortes d'esprit, mais les plus faibles des chasseurs s'endormiront. Il est temps pour eux de contrecarrer le plan de Kuro avec les lances à eau...


          Ariel - 1800 Dorikis
          ~~ Page 6 ~~
          Techniques:
          D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.
          ©odage by Hathor



          Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Ven 7 Fév 2014 - 16:04, édité 1 fois
          • https://www.onepiece-requiem.net/t4495-les-loges-de-la-reine-des
          • https://www.onepiece-requiem.net/t4364-la-reine-des-masques-en-attente-de-validation
          Ça commençait à tourner au vinaigre ... Après le un contre un, voilà que je me retrouvais dans un deux contre un ! Ulcky n'avais pas réussi à contenir son adversaire et par conséquent, Maria se retrouvait maintenant avec un magnifique bouclier d'or ! Cela dit, Porco et Ulcky revinrent et tout alla très vite ! Il y eut un bref combat dans lequel plein d'actions se succédèrent et se termina par une explosion de l'armure de Klife, puis par une brulure à son torse, devenu nu. Le véritable El Dorado courrait dans tous les sens, se tenant son torse brûlé. Je ne pouvais laisser passer ça ! Je pinçais mon majeur et mon pouce, les porta à ma bouche et siffla un grand coup pour que Tsukogami puisse enfin passer à l'action. Celui-ci se leva et sauta droit en direction de Klife, sur lequel il atterrit lourdement avant de lui donner un puissant coup de patte qui le fit voler dans un mur. Suite à cela, je montais sur le dos de mon chat et me prépara à attaquer Maria. Cela dit, j'entendis un bruit derrière. Je me retournais et vit Klife, debout, faisant sauter une pierre sur sa main droite. Il me regardait vraiment méchamment. Puis il lança la pierre dans les airs, se saisit le poignet droit et utilisa son impact dial pour projeter la pierre plus rapidement qu'une balle de fusil. Tsuko ne pus l'esquiver de par sa grosse taille et se prit la pierre, qui explosa à l'impact, juste devant les pattes arrières. Cela le fit flancher, mais la pierre n'avait pas ouverte la dure peau de mon compagnon, qui se relevait derrière. Klife avançait en continuant de balancer les pierres de cette manière, ce tapant dans le poing pour recharger son dial entre chaque tir. Cela dit, la diversion faite par l'homme d'or servi à Maria, qui allait asséner à mon chat géant un magnifique coup de matraque électrique. Cela dit, un Ulcky sauvage apparu avec une vitesse assez impressionnante et décrocha une puissante pêche vers Maria, qui la para in extremis avec le bord de son bouclier.Ce coup la fit reculer et avait eu pour effet de fissure sur quelques centimètres le bord du bouclier.

          -Bordel ! Je savais pas que t’avais une patate aussi puissante, toi !

          Elle revint à l'assaut et se recolla à Klife. Ils avaient compris qu'à deux contre quatre, ils n'avaient des chances de gagner que s'ils coordonnent leurs attaques. Vu qu'ils étaient suffisamment loin, je pus commencer à établir une stratégie avec Ulcky et Porco. Je leur dis simplement ces mots, sans trop bouger mes lèvres pour qu'ils ne puissent pas lire sur celles-ci.

          -Éloignez Maria. Neutralisons Klife qui est le plus faible pour pouvoir se concentrer sur elle.

          Suite à cela, je donnais deux coups de paume sur la nuque de Tsuko, qui parti immédiatement en direction de Kilfe. Cela dit, Maria se mit entre les deux, leva son bouclier et posa sa matraque, qu'elle électrifia, sur son bouclier. La position prise était digne d'une combattante : prête à attaquer après avoir défendu ! Une véritable spartiate ! De plus, le fait d'avoir posé la matraque sur le bouclier d'or eu pour effet de le rendre électrique, lui aussi ! Mais, lorsque qu'elle para le coup de Tsuko qui au passage, se fit rejeter par la parade, elle fit une drôle de tête lorsqu'elle remarqua que je n'étais plus sur son dos. Tsuko se releva et sourit. Entre temps, je m'étais glissé derrière Klife. Et c'était d'un puissant coup de sabre en croix que je découpais son armure sur tout le dos.

          -TSUKO !

          Celui-ci sauta et donna un grand coup de patte dans le dos de l'homme en armure, qui parti à vitesse hallucinante en direction d'Ulcky. Le coup de patte pu fragiliser encore plus son armure.

          -ULCKY, MAINTENANT ! ACHEVE-LE !

          Il comprit bien vite ... Il écrasa son pied devant lui et balança lourdement son poing vers Klife avec un cri bestial, faisant trembler le champ de bataille et délivrant une puissante onde de choc. L'ennemi s'embrocha littéralement sur le poing de mon allié, qui continuait à crier à plein poumon. Mon allié souffrait ... De sa jambe coulait des litres de sang par l'ouverture que lui avait fait son ennemi. Cela dit, la force donnée à Klife fut telle qu'il peinait à repartir dans l'autre sens ! Le poing d'Ulcky s'enfonçait de plus en plus dans le torse de l'ennemi qui commençait à cracher du sang. Le dos de l'armure de Klife éclata en mille morceaux et il fit projeter aux pieds de Maria, grâce au coup de mon nakama. Le vainqueur était toujours en position de fin de frappe. Il était bien essoufflé et posa un genou à terre tandis qu'il reprenait son souffle. Pas étonnant ... Un coup aussi puissant nécessitait bien des ressources ... C'est d'ailleurs étonnant que celui-ci ne se soit pas fait emporter par la vitesse de sa cible ! Mais l'impossible se produisit : Klife se releva ! Il essuya la sang autour de sa bouche et leva la main droite dans laquelle se trouvait un impact dial !

          -Bien tenté, gamin ! Je n'aurais pas eu ça, j'y serais resté ! Que ?!

          L'impact Dial venait d'exploser dans sa main. L’énergie fournie par Ulcky était-elle trop forte pour que le dial ne l'absorbe ? Cette arme était-elle mal positionnée et n'a rien absorbée ? On pouvait se poser tant de questions ... N'empêche qu'il était encore debout, le bougre ! Effrayé, mais debout ! Dorénavant, ils savaient qu'il ne fallait pas nous sous-estimer ... Et à en croire leur expression faciale, ils ne referaient plus cette erreur ! À la fois effrayé et détermines, ils nous lancèrent des regards comparable aux balles que possédait "Sœur Carnage". Cela dit, ils avaient vu la puissance d'Ulcky à son apogée, mais il restait encore Porco, Tsukogami et ...

          -Il y a moi ! Vous n'êtes pas près à savoir de quoi je suis capable ! De plus, je ne peux pas me faire surpasser par Ulcky, ça donnerait un sacré coup à mon ego ! Disais-je avec un large sourire, en armant mes sabres !

          Le coup d'Ulcky avait remplis nos cœurs d'espoir. Dorénavant, l'armure de Klife étant démolie de toute part, la victoire nous était presque servie sur un plateau d'argent !


          Dernière édition par Zarechi Ozuka le Dim 9 Fév 2014 - 12:30, édité 1 fois
          • https://www.onepiece-requiem.net/t4378-fiche-de-zarechi-ozuka
          • https://www.onepiece-requiem.net/t2867-zarechi-ozuka-prez-100-manque-validations
          -Argh !..... L’ENFOIRE !!


          Gémissais-je de douleur en posant un genou par terre après que mon adversaire ait à me trancher dans la chair de la cuisse tandis que je ne pu que lui taillader le torse par le biais de mon kunaï. On mit par la suite, encore une fois de plus, un peu de distance entre nous.

          Nous avions tous les deux subis d’énorme dégâts, les tranchants de nos lames commençaient à arborer une couleur rouge vif à cause du sang qui avait beaucoup coulé… beaucoup plus du côté de mon adversaire qui il fallait le noter, commençait à devenir pale. C’était évident que le combat ne pouvait guère durer encore plus longtemps dans ces conditions, nous avions chacun presque atteint nos limites, si ce n’était pas déjà le cas.
          J’aurais volontiers affiché comme à mon habitude un grand sourire de satisfaction à la vue de Musashi qui perdait tout ce sang et dont la souffrance se lisait sur son expression, mais ma récente blessure au niveau de la cuisse m’en empêcher. La douleur attira pendant une bonne fraction de seconde toute mon attention, traversant chaque parcelle de mon corps. C’était si douloureux que j’avais du mal à penser à autre chose.

          [RP Équipage] Nuit rouge - Page 3 The-ma10
          *Punaise. Argh ! Pense à autre chose Kusa, vite….. Ragout de chat avec ceux de Soren ? La mort ou tchichi avec les survivants de l’île, si jamais on venait à gagner la bataille ?....Aoi nue ?!?... OOh, merde Alors ça, ça n’aide vraiment pas. AHHHHHHHHH ! *

          Une stratégie qui visait à occuper mon esprit par autre chose, mais qui disons le, restait à désirer.
          Bref, pour le moment nous avions d’autres chats à fouetter. Et si je n’arrivais pas à faire occuper mon esprit, le fait de voir mon adversaire passer encore une fois à l’attaque, me fit oublier la douleur et me concentrer sur ce vilain monsieur.

          Vite ! Je ramassais un sabre qui se trouvait par terre près de moi, il appartenait probablement à l’un des chasseurs de primes que j’avais tué un peu plus tôt. Je me remis debout aussi vite que possible avant de faire trois pas en arrière et de me repositionner de la meilleure façon possible afin d’être paré à toute éventualité face à mon adversaire. Une tache qui s’avéra difficile, compte tenu de ma blessure au niveau de la cuisse.

          Comme à son habitude il essaya de faire un leurre, c’était bien parce que à vrai dire je m’attendais à ce qu’il fasse un truc du genre, raison pour laquelle j’étais sur la défensive, les yeux grandement ouverts et attentifs à n’importe quel détail. Cependant je ne m’attendais point à ce qu’il fasse usage du célèbre Wado ichimonji à l’aide de ses dents.

          Du coup, je ne pu que parer la lame au-dessus de mon épaule avec le sabre que je venais de ramasser. Celui-ci réussit à amortir le choc du meïtou, mais se brisa finalement avant que le tranchant de la lame de Musashi ne puisse se planter sur mon épaule.

          -AAAARGHH !


          Criais-je de douleur avant d’effectuer aussitôt la technique suivante : La toile de l’araignée

          Je parvins à me désaxer pour agripper le bras armée de mon adversaire, ce qui l’immobilisa puis d’un geste rapide et violent, je lui transperçais le ventre avec mon meïtou. Il écarquilla grandement les yeux, la bouche en sang, baissa les yeux pour voir ma lame à travers son ventre puis les releva avant que l’on ne puisse se repousser mutuellement par la suite.

          « Koff ! Koff ! » Essoufflé, j’avais posé un genou par terre, le bras gauche qui pendait lamentablement comme celui d’un marionnette à cause de la blessure au niveau de l’épaule. J’affichais un sourire pervers au coin des lèvres comme pour narguer Musashi, car la victoire était à coup sûr dans la poche, impossible qu’il puisse survivre à cela. Il ne lui restait au maximum que quelques secondes avant qu’il ne s’affale au sol compte tenu de tout le sang qu’il avait pu perdre. Son temps était compté.

          [RP Équipage] Nuit rouge - Page 3 8cb5d010
          -Je te l’avais dis que tu allais utiliser tes trois sabres avant que le combat ne puisse toucher à sa fin. Héhé !..... Argh !.. Abandonne Musashi, tu as déjà perdu. Au moins je t’aurais fait un faveur. Tu vas enfin pouvoir rejoindre ton frère adoré. N’ais-je pas raison, l’ami ?

          Dis-je en le dévisageant à travers un ton insolent et moqueur, tout en gardant ce sourire pervers au coin des lèvres.

          Spoiler:
          • https://www.onepiece-requiem.net/t4889-fiche-de-kusanagi
          • https://www.onepiece-requiem.net/t4836-kusanagi-les-tenebres-en-personne
          Remous fugaces, poisson effrayé
          Souvenirs de l'enfer
          Sous la surface, une île à l'horizon
            Kuro … Galowyr n’était pas spécialiste des langues étrangères, mais il pariait sans hésiter un billet que ce nom stupide devait signifier ordure dans un infâme et lointain patois. On avait dit pas les prénoms ? Au temps pour moi on continue.

            Bref, cette ordure de Kuro avait encore un atout dans sa manche. Qui tenait plus du vingt et un que du deux si vous voyez ce que je veux dire. Du genre à vous inventer des nouvelles pièces pour reprendre le contrôle du plateau. Ah oui on m’avait dit de plus filer la métaphore du jeu d’échec. Enfin si tu préfères suite à une superbe combinaison de jeu les chasseurs de prime reviennent dans la partie. Le problème champion c’est qu’ils reviennent même un peu trop forts. Ouai on était passé de l’équipe de défense à l’équipe d’attaque et on sentait la différence. Et à moins d’un super bol, les pirates allaient dérouiller.

            Les canons à eau crachaient l’horrible liquide sur lui et Aoi. Le borgne n’avait jamais aimé l’eau. Déjà ça lave, ça ne soule pas et c’est le plus souvent gratuit. Toujours se méfier des trucs gratuit ça cache un truc malsain. Mais depuis qu’il était devenu un homme-sable, l’eau était pire qu’un truc immonde et quasi inutile. C’était son pire ennemi. L’antagonisme ultime. Mais pire que ça, la chaleur du corps d’Aoi (un grand salut à tous les esprits mal placés), faisait évaporer l’eau plongeant la place sous la vapeur.

            Avec un œil, on ne voit déjà pas forcément super bien. Bah imaginez avec un seul œil plongé dans le brouillard. Ouai niveau champs de vision, on est presqu’au niveau d’une taupe avec les yeux bandés. Et pourtant le borgne se sentait étrangement bien. Il aspira sur sa cigarette attendant l’assaut. Qu’ils viennent.

            Bah ils ne se firent pas prier nos amis les rasoirs. Sans même que Galo ne le sente venir, un ennemi jailli de la brume. En même temps il sentit trois piqures dans son dos qui provoquèrent une profonde douleur dans tout son corps. Suffisamment pour lui faire perdre son attention, un coup de pied au visage vint lui rappeler la règle numéro une des combattants. Tous en cœur : ne jamais perdre son adversaire des yeux. A peine remis sur ses pieds, un nouveau type surgissait du brouillard. Bien plus rapide que le précèdent. En plus bestial surtout. Le type bondit pour le mordre à la gorge. Se protégeant de son bras non crocheté, les dents ou plutôt les crocs du rasoir vinrent se planter dedans. Son adversaire lui jeta un regard satisfait avant de disparaitre de nouveau dans la brume. Ces types ne plaisantaient pas.

            Pourtant le borgne souriait toujours. Malgré les aiguilles plantées dans son dos, malgré la plaie sur son bras, malgré le sang qui commençait à couler de ses blessures, malgré ces foutus jets d’eau il ne pouvait s’empêcher de sourire. Comme cet idiot du QG de South Blue. Mais si Smile avait sans doute ses raisons de sourire. Le borgne avait les siennes.

            La douleur. Ce liquide chaud et gluant qui coulait le long de son bras, le gout ferreux dans sa bouche. Tout cela lui semblait soudainement si agréable. Non pas par plaisir. Non la souffrance de son corps, était la preuve indubitable qu’il était encore en vie. Il n’avait pas vécu depuis son départ d’Union John. Il n’avait été qu’une carcasse mouvante, un pauvre type sans volonté. Une machine sans âme tournant à l’alcool et au tabac. Son cœur meurtri s’était fourvoyé dans un simulacre de passion avec Nausicaa. Et il avait atterri ici. Il s’était lancé dans un ultime baroud d’honneur pour sauver les ruines de son ancienne vie.  

            Voilà maintenant qu’il revivait par là où il était mort. Oui vivre s’était combattre. Vivre s’était souffrir. Vivre s’était lutté quotidiennement contre la mort. Chacun trouve un moyen de mené cette bataille. En construisant une famille, en luttant pour la justice, en emmagasinant de l’or, en se perdant dans la recherche effrénée de la gloire. Lui avait choisi sa propre voie. Une danse endiablée avec la plus mortelle des cavalières. Quand il y repensait, il n’avait fait que ça. Depuis Goa et le Grey Terminal jusqu’à aujourd’hui’hui, il n’avait fait que frôler la mort jour après jour. Son aventure avec les Bloody Sorrow avait été la plus joyeuse des parenthèses à cette vie d’éternel rescapé. Mais chasser le naturel, il revient au Galo dit-on.  

            Voilà pourquoi il était encore là alors que dans les prisonniers qu’avait fièrement affichés Kuro, aucune trace de Drogo. Si son capitaine n’était plus là, il n’avait plus de raison de vivre. Il retombait dans l’étreinte du néant. Et bien il allait se perdre dans ses bras. Il était sans but, sans famille et sans équipage, que lui restait-il ? Cette douleur lancinante et l’adrénaline qui commençait à parcourir son corps. C’était pour cette sensation qu’il devait continuer à vivre.

            Tu dois être terrifié non ?

            Maintenant que l’on peut te toucher tu ne peux plus rien faire contre nous. Combien ça fait de temps que tu n’as pas pris un coup logia ?

            Tu ne peux rien face à nous. Nous sommes l’élite des rasoirs de Whiskey Peak, nous sommes la garde de personnel de Kuro-sama, et maintenant que nous pouvons te toucher notre victoire est assurée. Prépare-toi à mourir.


            Des menaces de mort de la part de types planqués dans la brume. Pour qui ces types se prenaient ils ? La peur tu dis ? Pauvre imbécile qu’est-ce qu’un type comme toi connait de la peur ? T’as vécu seul dans l’endroit le plus sordide au monde ? Ton père a-t-il été tué sous tes yeux ? T’as déjà affronté en duel Mizukawa ? Non. La seule chose dont Galowyr avait peur s’est d’avoir vécu toutes ses épreuves pour rien. Mais ça non plus tu ne peux pas le comprendre.

            L’autre taré qui ressortit de la brume. Crocs en avant. Il dégusta de nouveau, mais pas de la même façon. Le borgne lui décocha un coup de pied circulaire en pleine tête, l’obligeant à la retraite.

            Le désert c’est la solitude et la mort. Il ne brûle pas, ne crie pas, n’explose pas. Il est d’un silence quasi religieux. Cependant il avance. Grain de sable par grain de sable. Il recouvre des contrées autrefois verdoyante. Peu importe les jets d’eau, les crocs, les aiguilles, la douleur ou même la mort, on ne l’arrête pas. Les hommes, les bâtiments, il prend tout. C’est une force aussi discrète qu’implacable. Et le désert c’est moi. Alors gesticulez autant que vous voudrez. Frappez-moi autant que vous le pourrez.

            Cette nuit le désert vous emportera tous.

            La brume était moins épaisse, une silhouette dodue sorti de l’ombre. Le gros pris son inspiration, puis soudain des flammes jaillirent de sa bouche. Un cracheur de feu. Le borgne croisa les bras devant son visage pour se protéger des flammes. Humide et arrosé comme il était les flammes n’étaient pas les plus dangereuses. C’était l’heure de la contrattaque. Cependant des mains sortirent du sol et s’agrippèrent fermement à ses pieds. C’est alors que le troisième lascar, l’homme aux crocs acérés jailli à son tour du sol, pour planter sa patte dans son abdomen. Sombre idiot. Les chiens de ton genre ont besoin d’une bonne laisse. La chaîne de son crochet jaillit fendant le brouillard ambiant. Avant de s’enrouler autour de la taille du chasseur de prime. D’un mouvement rageur du bras, le borgne l’envoya valser dans le décor. Puis de sa main, il attrapa l’un des poignets qui l’immobilisait.

            Caricia del desierto.

            Toi mon garçon, tu ne vas pas tarder à vouloir boire l’eau qui se trouve à la surface.

            Spoiler:
            • https://www.onepiece-requiem.net/t3000-fiche-galowyr
            • https://www.onepiece-requiem.net/t2897-galowyr-le-balafre-en-attente-de-validation
            Un sabreur sait quand vient la fin. Il sait ce genre de chose. C'est son sabre qui lui dit. Alors, Musashi, qui écoute sa lame, sait que le moment est venu. Le moment de rejoindre celui qu'on lui a arraché, des années plus tôt. Il est temps de mettre tout de côté, tout ce qui l'entravait. Il n'est plus que lui et il rejoindra son frère pour marcher à ses côtés, sous les cerisiers en fleurs.

            Il tombe en arrière, le regard vide, les bras écartés. Écartés pour embrasser son frère disparu. Mais celui-ci le questionne du regard. Pourquoi ? Pourquoi est-ce lui ? Pourquoi ce n'est pas l'autre ? Pourquoi n'est-il pas là ? Il est désolé. Il a tout fait. Mais son frère secoue la tête. Il n'a pas tout fait. Il reste encore une chose à faire. Car un sabreur n'a perdu que dans la mort. Et que tant que cette mort n'est pas venue, il reste un maitre du sabre dans le monde des vivants.

            Oui, il lui reste à faire ce qu'il n'a jamais fait. Ses sabres se plantent dans le sol, comme pour arrêter sa chute. Et c'est ce qui arrive. Le meitou glisse entre ses gencives pour que la pointe soit dirigée vers Kusanagi. Et alors, il se propulse en avant, tournoyant sur lui même, dans le seul but d'embrocher son adversaire. Aucune tentative de fuite, aucune volonté de se préserver. Juste celle de tuer. Et alors qu'il se trouve dans les airs, tournoyant. Alors que l'on ne peut savoir s'il parviendra à transpercer le pirate, Musashi est déjà dans les bras de son frère. Heureux, en quelque sorte. Tandis que ses yeux ont été voilés par Dame la Mort.

            ***

            La fin de Musashi ne passe pas inaperçue, non loin. Dos à dos, Maria et Klife échangent un regard qui en dit long. L'absence de Julia fait clairement défaut. C'est elle qui doit harceler les adversaires par sa rapidité et le tranchant de son épée. Sans son armure, Klife a perdu son avantage. Sa force brute reste grande, mais que peut-elle valoir quand, avec son armure, il n'est pas parvenu à vaincre.

            Non. C'est inutile. Et il est une règle que les Black Templars savent suivre, car c'est la règle qui permet de rester en vie. Quand la situation est à leur désavantage, il ne vaut pas mieux y rester trop longtemps.

            Solution B. Le repli stratégique vers le QG. Une fois cela fait, ils aviseront. Ils pourraient même être amenés à évacuer l'ile si Kuro n'a pas su vaincre les logias. Du coup, Maria fait sauter des grenades fumigènes à ses pieds, leur permettant de prendre la fuite par les toits avec rapidité, leur donnant une bonne avance. Délester de son armure, Klife est plus rapide. Et Maria n'est pas à la traine non plus, faisant attention à fragiliser les toits sur son passage pour empêcher toute tentative de les suivre de trop prêts.

            Non loin, leurs yeux finissent par s'apercevoir que l'enfer a élu domicile dans le monde des vivants.

            ***

            Julia n'est pas loin de l'enfer, mais compte bien rafraichir ses flammes. Si seulement les loups n'étaient pas de sortie. Il lui en en faut beaucoup pour la surprendre et le bluff de Léténa ne touche pas. En même temps, est-ce crédible qu'une pirate aussi inconnu puisse faire des lames d'airs ? Surement pas. La cible est très claire pour l'assassine des Blacks Templars qui dévorent la distance qui la sépare des dits tuyaux en un instant. Les lames se rencontrent dans un crissement aigu. Les tuyaux sont saufs. Pour l'instant.

            Car Julia fatigue. Et même s'il est plus efficace en situation de fatigue, il y a des limites à ne pas franchir. La salle trempée d'eau en devient glissante et ce qui arrive pour l'assassine plus habituer au déplacement silencieux qu'au patinage. Elle plante son sabre pour se rééquilibrer. Directement dans un tuyau. Le trou détourne un filet d'eau puissant qui vient cracher sur Léténa, l'envoyant bouler plus loin.

            Pas loin, ça gueule qu'il faudrait arrêter avec les trous dans les tuyaux. Déjà qu'ils ont perdu la moitié du débit, un peu plus et c'est mort. Presque heureusement, Hathor est parti trop loin pour le jet. Et de l'autre, dans le brouillard, les rasoirs semblent maitriser leur sujet avec le bac à sable. Du coup, les servants aux canons à eau ne savent plus sur qui tirer.

            Sauf en bas. Il y a un type qui commence à devenir chiant avec son ancre. Du coup, c'est pour lui et sa sirène que l'eau est balancée. Les deux pirates sont dans une situation compliquée pour se défendre. Mais en même temps, il est difficile de les tuer. Il y a encore quelques tireurs qui s'y essayent. Les autres, ils montent dans le bâtiment histoire de couper en morceau le chien errant qui fait des nœuds dans les tuyaux.

            ***

            Une peintre est dans la mouise. Mais une peintre reste une peintre. Et un moment, il faut oeuvrer directement sur sa toile. Puisque deux adversaires semblent vouloir s'unir pour la trucider, il est intéressant de retourner ces convictions. Michelle-Angela, faisant mine de fuir, attaque soudainement au corps à corps. Ses deux adversaires savent se défendre et ne manquent pas de lui faire gouter l'amertume de son sang. Avec un peu de joie, tout de même, puisque deux marques arborent maintenant les fronts des deux comparses. Le noir de la trahison. Allez-y, mes chères. Trahissez-vous. Pendant ce temps, Michelle-Angela se traine vers Kuro, ses blessures l'handicapant gravement. Peut-être qu'elle pourra être encore utile.

            ***

            Kuro aurait bien besoin d'aide. Et depuis tout ce temps, il n'espérait qu'une seule chose : que la marine lui envoie des résultats. Et si la vigie ne lui a toujours rien communiqué, c'est que l'horizon est vide de toute voile bienvenue. La cavalerie arrive toujours en retard, c'est bien connu. Un adage qui reste en travers de la gorge de Kuro qui, elle, a l'avantage de ne pas être brulée.

            Sans réel soutien et face aux vagues de magma, Kuro se sent seul. Une certitude le maintient dans un relatif optimiste : Hathor a décidé de s'amuser avec lui. Il aura probablement l'occasion de profiter de ses lubies. Derrière lui, c'est bientôt le bras de mer qui traverse l'ile qui finit par arriver. Océan d'un côté. Mer de lave de l'autre. Kuro se sent en trop dans cette rencontre volcanique. Hathor aussi. Ça fait trop artificiel à cause d'elle.

            Encore des pas en arrière. Et c'est Kuro qui se retrouve les genoux dans l'eau ; son allié. Quelques lames d'airs pour appâter son adversaire, la conduire à se confronter à l'océan lui même. C'est bon pour l'égo. Et en profiter pour attaquer. Profiter de la lutte des éléments pour porter un coup à l'aide de son granit marin et de sa lame.

              Rappel des techniques du Color Trap:
              Rappel des techniques du Karaté Aquatique:
              Sur la rive droite, du côté des Écumeurs des Mers

              John et Ariel font tout pour se protéger des canons à eau et des chasseurs encore vivants qui tentent de les découper en morceaux. Planqués derrière un mur, le capitaine des Écumeurs explique à sa seconde pourquoi les Ombres du Chaos sont là. Il lui fait un résumé de la situation. Il lui avoue même qu'il projette après leur délivrance de finir leur jour à Armada. Cette nuit rouge va changer des vies...

              Je vais te donner une mission, Ariel. Tu vas faire le tour de l'île en commençant par le bras de mer au centre. Tu vas ainsi couler tous les navires, sauf celui des pirates. Il ne faut qu'aucun chasseur de prime quitte Whiskey Peak. Et surtout, avertis-moi par Den Den Mushi si tu vois une voile à l'horizon. On ne sait jamais si du renfort est prévu ou non. Et il vaut mieux être prudent.

              John lui donne un escargophone. La sirène commence alors à partir. Elle ne fait pas cinq pas que son capitaine la rappelle.

              Ariel?

              Elle se retourne immédiatement, comme si elle voulait l'entendre une dernière fois.

              Oui?
              Sois prudente, tu veux? On a déjà perdu beaucoup d'hommes comme ça. Je ne supporterais pas ton absence une fois de plus.

              Elle lui sourit et fait un mouvement de tête. Et rapidement, elle disparaît dans la brune. Quant au capitaine des Écumeurs, il demande à ses nakamas encore vivants de lutter contre le reste des chasseurs de prime et de sauver les blessés, ainsi que Shiro. Après avoir ramassé des armes des défunts CdPs, les pirates peuvent enfin se défendre plus facilement. John se dirige ensuite vers Natacha et Marianne qui cherchent depuis un moment maintenant à s'entre-tuer. Il crie pour détourner d'abord leur attention vers lui.

              Hé! Vous deux. Arrêtez ça. Tout de suite!
              De quoi tu te mêles, toi? Je ne peux m'empêcher de trahir mes amis!!
              Ouais, Natacha va payer!
              Je sais qu'on est à peine amis tous les trois, mais vous ne pouvez pas trahir votre capitaine! Pas maintenant.

              Constatent la marque sur leur front, John comprend. Si elles veulent se tuer l'une l'autre, il sait qu'il faut leur dire le contraire pour conjurer le sort. Il est resté sur l'île déjà bien avant les Ombres et il connait Michelle-Angela.

              Votre capitaine vous ordonne de vous tuer.
              Je ne peux pas. Il est hors de question que je lui obéisse, une fois de plus.
              Jamais. Aoi n'est pas ma capitaine.

              Ça semble marcher. Les femmes se regardent, maintenant. Alors, John continue.

              Et elle vous somme une dernière chose. Ne vous grattez pas la tête.

              Légèrement perplexes, les deux femmes agirent exactement à l'inverse de la demande de John. Et hop, elles effacent le symbole sur leur front. Elles réalisent tout d'un coup qu'elles ont été enchantées, tout comme Aoi, ce qui alimente alors encore plus leur désir de vengeance. Maintenant, elles veulent à tout prix tuer cette peste de Michelle-Angela. À part sa capitaine qui est en tête de liste, la navigatrice elle est la suivante parmi les personnes qui haïssent profondément cette peintre. Elle prend la parole.

              Marianne. Va aider notre louve. Elle est sûrement en difficulté. Quant à moi, je vais poursuivre cette maudite artiste et l’empêcher d'utiliser ses sorts contre notre capitaine. Et je la tuerai de mes propres mains.

              Marianne fait signe de tête qu'elle a compris et accepte. Elle part ensuite sans un mot en direction du duel entre Julia et Léténa. Un peu plus tard, la cuisinière rencontre une petite troupe de chasseurs. Sa progression est alors ralentie. Finalement, elle parvient à atteindre Léténa après un combat. Quant à Natacha, elle ramasse un mini-canon et court en direction du bras de mer. Elle emprunte un autre chemin en espérant couper celui de la Miss Couleur. Elle débouche alors d'une rue, et la voyant, elle tire avec son gros calibre comme une traître dans son dos, sans la moindre sommation et hésitation.

              Sur la rive droite, du côté des Ombres du Chaos

              Il est possible que nos attaques à distance ne servent à rien, mais il n'est pas plus avantagé en venant vers moi. S'il privilégie le contact, il est mort. Pourtant, il fait l'erreur de m'attaquer une fois de plus. Il tente un assaut avec ses deux engins. Je bloque sa tige avec ma lame et je laisse volontairement son coup de sabre me traverser. Son arme blanche fond alors dans mon corps. Instantanément. Il ne lui reste plus que le Granit Marin pour me tuer. D'un petit bond en arrière, il recule d'un demi-mètre. Il est prêt à trouver autre chose pour m'avoir.

              Est-ce que c'est prudent de continuer ce petit jeu?
              Je suis obligée de rentrer dans son terrain de jeu. Un piège certain. Ayant de l'eau jusqu'aux chevilles, je me retrouve légèrement affaiblie. Mes techniques se retrouvent affectées. Je tente de faire un Red Hell pour empêcher mon adversaire de venir à moi, mais c'est inutile. Le magma se solidifie quasiment instantanément. Même si je ne peux pas fondre son Granit Marin ou être à mon maximum dans l'eau, je reste une menace sûre. De plus, Kuro n'a plus qu'une arme à la main. Désormais, il est dans une très mauvaise posture. Il va droit à sa perte! On poursuit notre lutte malgré tout avec acharnement. Et c'est lui qui survit, il est sur la défensif depuis qu'il a perdu son arme.

              Les attaques de Kuro sont faibles. Ses mouvements sont rapides, mais insuffisants. Ses enchaînements sont fourbes, mais inefficaces. J'ai l'impression qu'il ignore à qui il a affaire. Depuis tout à l'heure, il devrait le savoir. Depuis sa vilaine brûlure au visage, il devrait comprendre. Mais cet imbécile est têtu. Il s'en prend à un volcan en furie. Il se mesure contre l'impossible. Je suis l'indomptable, le chaos. Qui peut se vanter d'avoir contrôlé un jour Dame Nature en colère? Je suis la tempête inarrêtable et insaisissable. Je déferle sur lui tout mon courroux comme un terrible tsunami.

              Qu'espères-tu pour ne pas prendre la fuite, Kuro Tekana? Un secours extérieur? La gloire, peut-être? Qu'importe ce qu'il te retient, tu vas mourir!

              Kuro est insensible. Il ignore mes propos. Il se donne à fond. Il se concentre sur son objectif. Il retrouve son énergie et sa volonté. D'un coup, il me touche assurément avec sa tige, ce qui m'envoie en arrière. Le chevalier noir ne perd pas de temps, il saute vers moi. Du bout de son engin, il vient l'enfoncer sur ma gorge. Aussitôt, mes pouvoirs sont complètement annulés. Je tombe le dos sur le sable de la plage. L'eau entour mon corps affaibli. Je me rends compte que je suis dans une très mauvaise passe. Ce retournement de situation m'horrifie. À défaut de me saigner en me coupant la peau, Kuro appuie fortement sur sa tige. Il veut que son Granit Marin sur ma gorge me transperce le cou. Suffoquant, je tente de me débarrasser de son arme. Je pose mes mains sur l'un de ses avant-bras pour l'empêcher de continuer. Je vois son visage entièrement balafré par la brûlure que je lui ai faite tout à l'heure. Je me demande comment il a fait pour survivre à ça. Pourquoi maintenant c'est à mon tour de subir? Le chevalier noir se souviendra de moi à l'avenir si je ne parviens pas à le tuer cette nuit. Cette blessure l'empreindre à vie comme on marque au fer rouge un pirate sur son bras d'une lettre "P".

              Soudain, Ariel sort de la mer derrière mon adversaire. Elle balance aussitôt son attaque sur lui.

              Yabusame!!

              La femme-poisson tire des flèches d'eau mortelles dans le dos de Kuro et replonge aussitôt faire sa mission. Le chevalier noir courbe alors son dos en arrière à cause de la douleur inattendue. Retrouvant alors les capacités de mon Fruit du Démon, mes mains qui tiennent encore l'avant-bras de Kuro se transforment aussitôt en magma. Le membre supérieur commence à cramer, sans fondre. Immédiatement, à cause de la souffrance cruelle et insupportable, mon adversaire recule de plusieurs pas. Il fait des bonds en arrière pour joindre la mer pendant que je reprends mon souffle de mon côté. Lentement. Mon cœur palpite encore. J'ai bien cru que j'allais mourir comme une sotte. Je me redresse et je ris.

              Retour à la case départ.
              Kuro s'enfonce le plus loin possible dans la mer, tenant encore son bras sur le membre endommagé. Je profite de sa situation pathétique. Depuis la plage, je l'attaque grâce à mes boules de magma. Toutefois, mes Éruptions viennent manquer leur cible, plongeant alors dans l'océan comme des boulets. Kuro ne pourra pas être protégé par la mer éternellement. Et il doit se faire soigner. Sa plaie peut s'infecter.

              Sous l'eau, la sirène est "invisible". On dit que ces créatures sont les plus rapides lorsqu'elles sont dans les profondeurs abyssales. Ariel tente de repousser Kuro sur la plage. Il faut dire qu'il n'est pas dans son élément. Et il est mal au point. Il peine à nager. Une fois assurée de voir mon adversaire à nouveau sur terre, la seconde des Écumeurs repart plus loin vers l'autre rive. Quant à moi, je cherche à finir ce duel qui commence à devenir de plus en plus long.

              Échec au roi par la reine.
              Kuro est de nouveau face à moi. On est sur la plage. J'ai enfin retrouvé toute ma puissance. La ruine de la ville baignant dans mon magma est d'un côté et le bras de mer de l'autre. Le chevalier noir n'a pas aimé ce qu'on lui a fait, Ariel et moi. Surtout moi, d'ailleurs.

              D'un coup, fuyant quelqu'un, Michelle-Angela sort d'une maison à moitié détruire. On dirait qu'elle a échappé à la mort de peu. Elle est blessée. Elle souffre. Oubliant volontairement son adversaire qui la pourchasse, la peintre vient en direction de son supérieur. Je m'attends à une combinaison de techniques pour me surprendre. Mais rien. La femme tente une dernière fois de m'avoir dans une attaque solo. De la peinture fuse vers moi, mais j'esquive. Je fais ma technique Sufure netsuretsuna dans sa direction, mais elle évite grâce à une roulade en direction de son chef. Je profite de la pause pour humilier encore plus mes adversaires.

              Vous ne pouvez pas me battre! Je suis plus forte que vous. Vous avez toujours échoués dans chacune de vos tentatives. Maintenant, rejoignez les chiens de ce monde en Enfer!

              Pendant que je parle, je réalise déjà mon attaque, mais cela ne se voit absolument pas. Je fais une technique assez compliquée qui consiste à envoyer du magma dans le sol et le propager dans la direction de mes deux cibles. Et lorsque j'estime avoir atteint la distance qu'il faut, je fais jaillir le flux continue hors de la terre à la manière d'un puissant geyser. Ne m'écoutant pas, l'artiste-peintre envoie un symbole bleu dans ma direction. Et comme dans un parfait duel, on s'exprime simultanément.

              Kanashimi no Ao!!
              Infernal Geyser!!

              Sentant le coup venir, d'instinct, Kuro recule de plusieurs pas, laissant sa subordonnée devant lui. Il pense faire d'elle un bouclier humain. Ma colonne de magma sort du sable à cet instant dans une terrible explosion. Le liquide gicle de partout dans l'air. Michelle-Angela est engloutie littéralement par l'attaque. Elle ne survivra pas. Son corps fond déjà.

              Une tour est tombée sur l'échiquier.
              Malheureusement, je suis affectée par le symbole bleu. J'ai envie de mourir. Je suis complètement déprimée. Et Kuro en profite. Il s'est vite rapproché de moi, prêt à faire un coup d'estoc avec sa tige. Il compte planter plus profondément son Granit Marin dans mon corps. Et plus précisément, mon cœur. Mais ma seconde vient juste de débarquer. Elle tire avec son mini canon sur Kuro au dernier moment. Celui-ci est obligé de s'écarter pour ne pas mourir déchiqueté. Le boulet explose à mes pieds. La marque sur mon front est aussitôt effacé par les éclats de sable.

              ~~ Page 7 ~~
              Techniques:
              D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.
              ©odage by Hathor



              Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Sam 8 Fév 2014 - 0:26, édité 20 fois
              • https://www.onepiece-requiem.net/t4495-les-loges-de-la-reine-des
              • https://www.onepiece-requiem.net/t4364-la-reine-des-masques-en-attente-de-validation


                Encore mouillée. J'étais encore mouillée. Le jet surpuissant issu du tuyau percé par la ninja avait fait merveille. Propulsée à toute vitesse à travers l'étage, je m'étais fracassée contre le mur opposé, tout près de la porte d'entrée. Secouant vigoureusement la tête pour recouvrer mes esprits, je maudissais l'invention des lances à eau, des tuyaux, des épées et même de l'eau. La nature n'avait pas bien fait les choses de ce côté-là. Pourquoi l'eau mouillait d'abord ? Ramassant mon meitou, je me relevais pour faire face à mon adversaire. J'étais quelque peu désappointée après cette nouvelle douche. Mon Sandai frémissait et pour une fois, j'étais enclin à le laisser faire. Fixant d'un regard noir la ninja, je me préparais à entrer en transe.

                La ninja croisa mon regard et senti que quelque-chose avait changé. Elle s'élança vers moi et je pus suivre son mouvement cette fois. Visiblement, elle privilégiait la stabilité à la vitesse. C'était peut-être là ma dernière chance. Prête à me laisser corrompre par ma lame, je relevai mon bras. C'est alors que la porte qui se trouvait à ma gauche s'ouvrit brusquement. Le bois dur me percuta et me propulsa une nouvelle fois à travers la pièce. Cinq gus firent leur apparition à l'étage et durent faire face à la ninja qui s'arrêta juste en face d'eux. Les bougres ne réalisèrent pas tout de suite ce qu'ils venaient de faire. Glissant toujours sur le sol, je décidais de me servir de la patinoire qu'était devenu le sol avec toute cette eau qui s'y trouvait. Me réceptionnant contre le mur que j'allais percuter, je décidais de tenter le tout pour le tout en fonçant vers les lances à eau. Courant avant de me mettre à glisser volontairement, je prenais pour cible les tuyaux. La ninja ne me laissa pas le temps de parvenir à mes fins. Elle s'élança sur moi à pleine vitesse, oubliant ce que dame sagesse qui lui avait précédemment conseillé : la vigilance.

                Un éclair de génie me traversa l'esprit. Je ne pourrais sans doute pas atteindre ma cible, mais mon sandai le pourrait peut-être. Lançant ce dernier en direction d'un gros chasseur de prime qui maniait une des lances, je suivis son parcours du regard. La lame tournoya à plusieurs reprises avant de s'enfoncer dans le dos du fat. Ce dernier lâcha sa lance et émis un beuglement. Il s'écroula une seconde plus tard sur le sol. La ninja quant à elle, me percuta de plein fouet et me crucifia contre le mur, ses deux épées plantées dans mes bras. La ninja plaça son visage face au mien, faisant fi de mes cris de douleur qui s'évanouirent peu à peu. J'étais à bout de force. :

                - C'est terminé, maintenant tu vas mourir bien gentiment.

                - Hey, qui a coupé l'eau ?

                Julia tourna la tête et remarqua que le défunt chasseur de prime - souffrant sans aucun doute d'un problème glandulaire - s'était effondré sur deux des tuyaux alimentant les lances en eau. Avec la pression ces derniers grossissaient très rapidement, formant deux sphères grossières. Un grondement se fit entendre depuis l'étage inférieur. C'était sans aucun doute la machinerie fournissant la pression à l'eau circulant dans les tuyaux. Ce grondement se fit encore plus fort. Puis le silence se fit, comme pour annoncer le début d'un cataclysme.

                Un filet de sang coulait lentement hors de ma bouche. Je fixais la ninja avec un demi-sourire avant de perdre connaissance :

                - Échec et mat...

                La ninja fit mine de se précipiter vers les tuyaux pour éviter la catastrophe. Le temps se figea une seconde. Un silence traversa toute l'île et l'on put l'espace d'un instant entendre le souffle de la brise. Puis ce fut le chaos. La machinerie à l'étage inférieur explosa et envoya de l'eau à une pression phénoménale dans les tuyaux. La pression remonta et arriva aux deux tuyaux bouchés. Ces derniers éclatèrent et diffusèrent le liquide bloqué à travers tout le 1ier étage. Au même moment, la machinerie explosa pour de bon et c'est le bâtiment tout entier qui explosa comme une gigantesque bombe à eau, expulsant bois, lances à eau, morceaux de tuyaux, morceaux de murs et êtres humains à l'extérieur. Le toit retomba après s'être envolé, sur ce qui restait du QG de Kuro. Le combat était terminé : tout le monde avait perdu.

                ----------------------------------------------

                Caché derrière une ruine juste à côté de la place, Tintin n'en croyait pas ses yeux. Le plan de Kuro avait tout d'abord fonctionné, démontrant ainsi le stratège qu'il était. Mais ensuite, tout s'était inversé. Lorsque le brouillard s'était dissipé, il n'y avait plus aucune traces de Kuro et de la femme magma. L'homme de sable avait retourné la situation et malmenait ses assaillants. Les prisonniers avaient pour la plupart été libérés et engageaient le combat contre les chasseurs de primes restant. Pire encore, le bâtiment d'où jaillissaient les jets d'eau venait tout juste d'exploser. Le chaos régnait en maître sur Whiskey Peak. Carole filmait toujours et attendait un mot, n'importe quoi venant de Tintin :

                - Qu'est ce qu'on fait ? Dit quelque-chose.

                - Je... J'en sais rien. On attend la fin et on avisera.

                - Mais on va y rester. Que va-t-il se passer quand tout sera fini et qu'il ne restera plus que ces maudits pirates ?

                - La capitaine des Ombres, elle... elle a sûrement besoin de nous pour annoncer son retour.

                Carole se contenta de cette dernière réponse. Après tout, peut-être allait-elle être épargnée finalement. La presse survivrait à ce cataclysme...

                ----------------------------------------------

                Léténa marchait lentement au milieu des ténèbres. Chacun de ses pas faisait écho au précédent et résonnait, comme si la Louve se trouvait dans une caverne. Une lueur émanait de son corps et lui permettait de se voir. Une autre lueur apparut tout près d'elle. La Louve se retourna pour faire face à son alter-égo. Une Léténa se tenait juste devant-elle, au détail près que ses yeux étaient rouge sang et que son attitude semblait beaucoup plus désinvolte.

                - Et bien, ne soit pas timide. Approche.

                La Louve s'exécuta, non sans une once d'appréhension.

                - Qui es-tu ?

                - Allons, tu le sais très bien. Je suis toi. Toi quand tu perd le contrôle. Toi quand tu pète un câble. Toi quand ta faiblesse te rattrape et que je réclame ce qui m'est dû.

                - Tu es la possédée ?

                - Tssss. Ce n'est pas très correcte envers quelqu'un qui t'a déjà sauvé la vie plusieurs fois.

                - Sauver la vie ? Tu hantes mes nuits, tu m'as fait tuer des innocentes, tu m'as fait quitter mon village, tu...

                - Pour chaque chose il y a un prix à payer. Tu ne pensais tout même pas t'en sortir sans rien. Nous sommes liées toi et moi. Tu me donne mon sang et je te garde en vie. Si tu ne me résistais pas à chaque fois, tout serait plus simple.

                - C'est toi qui me pousse à bout à chaque fois ???

                - Oh je t'en prie. Épargne-moi ce petit air étonné. Je suis cruelle, mais lucide. Je compte bien conserver mon fournisseur de sang. Je ne suis pas prête à m'arrêter et je suis prête à tout pour survivre. Je repousse tes limites, je te rend plus forte, j'exploite tout ton potentiel. Sans moi tu n'es rien.

                - Dans ce cas, pourquoi je ne me souviens jamais de rien ?

                - Te laisser tes souvenirs ? Tu plaisantes j'espère ? Vu ta faiblesse d'esprit, tu irais te jeter à la mer immédiatement dans l'espoir de te noyer. Non, non, croit-moi, il vaut mieux que tu restes dans l'ignorance.

                - Et si... on essayait de cohabiter ? Juste une fois. Nous deux en même temps lorsque la situation l'exige. Je suis plus forte maintenant.

                - Plus forte, mais toujours aussi faible. Allons bon, si ça peut avoir raison de ta résistance à mon égard, pourquoi pas. Mais je te préviens une nouvelle fois, ma soif de sang est infinie...

                Ces derniers mots résonnèrent, alors que la lueur de la possédée s'estompa avant de disparaître entièrement. Une lumière blanche vint remplacer progressivement les ténèbres et le rêve prit fin.

                ----------------------------------------------

                Je me réveillais difficilement. Une voix sourde me parvint et j'ouvris les yeux. Ma vue était brouillée. Au bout de quelques secondes, je recouvris mes esprits. Je pus alors ressentir la douleur qui tiraillait mon corps. La chute avait été rude. J'étais encore en vie, mais pas forcément en un seul morceau. En face de mon visage se trouvait celui de Marianne. C'était sa voix que j'entendais.

                - Léténa ! Léténa! Réveille-toi ! T'es vivante ?


                Musashi savait que son heure était proche, une fin qu’il semblait d’ailleurs accepté sans grand problème. Cependant, dès l’instant où ses deux sabres furent plantés dans le sol afin d’arrêter sa chute et que la pointe du Wado ichomonji entre ses dents était dirigé vers moi, je compris l’intention du maitre… Le bougre souhaitait m’amener avec lui dans l’au-delà.

                Je me relevai puis je me mis en position d’attaque en essayant tant bien que mal d’ignorer ma blessure au niveau de la cuisse avec le même sourire pervers sur mon visage. Certes, je ne l’aimais pas du tout, mais je respectai le fait qu’il refusait à ce point de passer l’arme à gauche devant ma personne, même quand tout semblait être en sa défaveur. Il voulait une mort honorable ? J’allais lui en donner volontiers.

                « Ziiip ! » Le maitre effectua sa dernière attaque. Il se propulsa vers l’avant en tournoyant sur lui-même, meïtou dans la gueule, prêt à m’embrocher. Le katana tenu pointe en bas, la poignée au niveau du bassin, je prononçais les mots suivants :

                -Adieu… Musashi. INCEPTION : SNAKE KIIIIING !!!!!!!!!


                « VrrOOum ! » J’effectuai de façon brute un coup de lame dans le vide en direction de Musashi qui fonçait vers moi. Un grand tourbillon de lame d’air en forme d’un gigantesque serpent, fonça vers le maitre, la gueule grandement ouverte comme s’il s’apprêtait à l’avaler. Et évidemment fut inévitable entre le SNAKE KING et Musashi. Et ainsi le maitre fut déchiqueté de toute part par le tourbillon de lame d’air avant de s’affaler violemment sous mes pieds.

                L’école à trois sabre de Shimotsuki venait à l’instant d’être orphelin. Le maitre… était mort.

                -La mort te va si bien. Puisses-tu reposer en paix, jeune fou… Cette précieuse lame est entre de bonnes mains désormais.

                Dis-je à l’égard du jeune maitre en me baissant pour ramasser le Wado ichimonji, l’un des 21 grands sabres qui à présent m’appartenait.

                Les nuages vinrent soudainement envahir le ciel au-dessus de nous. Je levai lentement les yeux vers le ciel quand trois gouttes d’eau s’abattirent sur mon front avant qu’il se mit à pleuvoir subitement. Les cieux semblaient apparemment pleurer en plus de la mort de Musashi,  la mort de toutes les personnes tués sur cette île. Une nuit qui restera à jamais gravé dans l’histoire de cette île.

                Je me laissai tomber en arrière avant de rejoindre le sol, exténué, les yeux braqués vers le ciel à la recherche de tout et rien.
                [RP Équipage] Nuit rouge - Page 3 Th10

                Spoiler:


                Dernière édition par Kusanagi le Dim 9 Fév 2014 - 12:25, édité 1 fois
                • https://www.onepiece-requiem.net/t4889-fiche-de-kusanagi
                • https://www.onepiece-requiem.net/t4836-kusanagi-les-tenebres-en-personne

                Aux abords de l’île, directement au niveau de l’ouverture du bras de mer vers l’océan, un remous considérable crève la surface et agite les eaux. La houle se soulève d’un coup et cette élévation aqueuse suit une large masse sombre qui s’engage à toute vitesse vers l’intérieur de la baie avec la vitesse d’une torpille. L’eau se gonfle lorsque la masse sombre émerge peu à peu de la surface, créant des sillons d’écume considérables dans son sillage. La chose dévore la distance la séparant de la berge, berge sur laquelle on aperçoit Kuro et son incandescente adversaire.

                Ariel nageant vers le large, est percuté de plein fouet par une coque d’acier lancée à pleine vitesse. Surprise, elle ne peut esquiver malgré la rapidité que lui confère sa condition de sirène. Son corps se brise contre le corps d’acier de l’énorme humanoïde qui gronde en fonçant à toute allure vers la berge sans prendre conscience du dommage collatéral qu’a occasionné sa charge.  

                Plus tôt,
                QG de la BNA, bureau de Kuro,

                Pulupulupulu

                -QG de la Marine de la Première Voie de Grand Line. Ceci est une ligne sécurisée, j’imagine que c’est urgent.
                -Tout à fait! Ici le Responsable de la sécurité de la BNA, Tekana Kuro! On est attaqué sur Whiskey Peak, on demande de l’aide urgente!
                -Tsss…. Foutus chasseurs… On peut bien vous envoyer un régiment sur un cuirassé…
                -M…m…mais il y a un logia parmi eux!
                -…Bon… disons deux cuirassés…
                -Vos hommes vont se faire manger tout rond C’est ridicule! Il nous faut un support de poids! Un officier de haut-rang ou au moins un membre de la sous-amirauté!
                -Vous avez déjà des hommes à vous non? Ce sera deux cuirassés! La Marine n’est pas responsable des emmerdes des chasseurs de primes! Tenez-vous le pour dit!
                -M…m…m...
                -Coupure de la communication, envoie de support.
                -M…MAIS IL Y A LE CAPITAINE RED QUI MÈNE LES PIRATES!
                -…
                -…
                -Le capitaine Red?
                -O..o..ouais…
                -LE CAPITAINE RED? COMME DANS ROSSIGNOL ÉDOUARD DÉSIRÉ? COMME DANS « LE DEUXIÈME HOMME LE PLUS RECHERCHÉ DE GRAND LINE » ? COMME DANS « LE TRAÎTRE DE LA MARINE » ?! COMME DANS « LE CAPITAINE D’ARMADA » ?!
                -O…oui! Celui là!
                -MAIS MON DIEU VOUS AURIEZ PU LE DIRE PLUS TÔT! TENEZ LE COUP! ON A UN CHASSEUR DANS LES ENVIRONS QUI EST À SA RECHERCHE!
                -…Dieu merci…

                Clac.

                -Tsss… qu’est-ce qu’ils sont crédules, ces marines, des fois…

                Présent,

                Sur la plage, on panse ses plaies. Aoi de son côté qui se remet du color trap en compagnie de sa seconde, tandis que Kuro, lui, halète et souffre en silence. Mais ce temps mort est de courte durée quand, d’un coup, les flots tout près d’eux explosent dans une trombe d’eau formidable!

                Des torrents vertigineux s’écrasent sur la plage à gros bouillons comme une monstrueuse colonne d’eau retombe en pluie diluvienne sur les combattants de la plage. À travers toute cette eau et cette bruine qui recouvre les lieux suite à cette déferlante inopinée, on aperçoit à l’orée de l’eau un seul et énorme œil projetant une lumière effrayante s’approcher. La démarche lourde et pesante du colossal humanoïde qui se dresse sur la plage oblige pratiquement tous les combats autour à cesser. Tous sont atterrés par la présence monstrueuse de l’être de métal qui grince et gronde à chaque pas et auquel Kuro arrive à peine au genou.

                L’énorme monstre cuirassé retire d’une main nonchalante la sirène fracassée qui gît sur son épaule tout en s’avançant au niveau de la capitaine des Ombres et du chasseur de prime.


                Le vice-amiral Meuler Tazzer. Plus grand. Plus puissant. Plus effrayant. Plus solide.

                Ressuscité d’entre les morts par le docteur Vegapunk, depuis les tréfonds des décombres de la prison d’Impel Down. Il est là, fait trembler le sol à chaque pas et affiche toujours sa terrifiante perceuse. Titan devenu cyborg dans le seul objectif d’accomplir la vengeance qu’il n’aura jamais pu avoir de son vivant.

                -REEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEDDDD!!!!
                  Exténués et blessés, ce fut comme un soulagement lorsque nos deux adversaires s'enfuirent. À vrai dire, je redoutais les capacités de Maria ! Heureusement pour nous, nous n'avions pas eu l'occasion de les tester ! Ulcky était mal. Son visage commença à prendre une teinte pâle et il ne s'était toujours pas relevé et n'avais toujours pas repris son souffle. Sa blessure à la cuisse était profonde, il fallait que je m'en occupe avant tout !

                  -Allonge-toi, j'vais regarder ta cuisse, je dois avoir de quoi recoudre sur moi.

                  Il s'allongea, je déchirais son pantalon au niveau de la blessure et commença à regarder. Elle n'était pas si profonde qu'elle le paraissait : 7 ou 8 mm à tout casser ! Son muscle avait été brièvement touché, mais il n'y avait rien de grave. Le plus grave était qu'il avait perdu beaucoup de sang, il allait falloir se dépêcher à recoudre tout ça ! La blessure était longue d'environ 10 cm. Je commençais donc par sortir un flacon d'alcool avant de constater que celui-ci avait été brisé lors du combat. Cela dit, il en restait juste un fond. Je n'avais rien sur moi pour imbiber, je pris donc un morceau de pantalon déchiré d'Ulcky, versa le reste d'alcool dessus et commença à désinfecter la plaie sous une grimace de patient. Suite à cela, je sortis une aiguille que je m'empressais d'aller faire flamber dans une flamme d'une maison, avant d'y mettre le fil.

                  -Serre les dents, j'ai pas de quoi t'anesthésier.

                  Six points. Il me fallut Six points de suture pour recoudre la plaie. Suite à cela, je lui bandais la cuisse sur toute la blessure. Elle n'allait pas laisser de marque, mais elle allait l'handicaper à se déplacer durant quelques jours. Suite à cela, je lui donnais un médicament que j'avais concocté à l'aide de Léténa. Pratique d'avoir une herboriste avec un chirurgien ! Ce médicament était un concentré d'une molécule nommée paracétamol, enveloppée par un morceau de feuille de Nauclea Latifolia, qui est une plante antidouleur. Un médicament plus qu'efficace pour ignorer la douleur. Les combats n'étaient certainement pas finis. Il nous fallait rejoindre la capitaine et on allait surement croiser d'autres chasseurs de prime en chemin. Je ne voulais pas handicaper Ulcky d'avantage. Je lui donnais le comprimé, qu'il avala, avant d'aller voir Kusanagi. Le pauvre, était encore plus amoché qu'Ulcky. Il était au sol, les bras écartés et regardais le ciel avec une respiration lente.

                  -Dans quel état tu t'es mis encore ... J'aurais pas été médecin et j'aurais pas été de ton équipage, je t'aurais laissé crever en me fendant la poire ! Mais là, il s'avère que la situation est l'inverse ! Donc je vais devoir me briser les parties à devoir te recoudre de partout ! T'es vraiment qu'un boulet ! Ça coute cher, le matos médical, merde !

                  Je me suis donc assis en tailleur à côté de lui, j'ai ouvert sa veste afin d'observer ses plaies et ...

                  -Bordel de merde, t'es encore vivant avec tout ça ? La vache, tu m'étonnes que j'ai pas réussi à te buter !

                  Son corps était intégralement déchiqueté ! Des lambeaux de chairs ressortaient de partout, des plaies plus grandes les unes que les autres se présentaient à moi, son sang se mélangeait à celui de Musashi.

                  -Pas de bol pour toi, j'ai fini mon flacon d'alcool sur la jambe d'Ulcky. M'enfin, un grand garçon comme toi pourra endurer la cautérisation ! Après le combat, tu reviendras me voir sur le bateau. Si je te laisse cicatriser comme ça, tu risques de réduire ton espérance de vie.

                  Je pris donc le morceau de pantalon d'Ulcky, plus imbibé de sang que d'alcool, afin de nettoyer tout le sang présent sur son tronc. Je me levais ensuite, pris une braise de maison à l'aide d'une pince et la déposa coup par coup, le plus rapidement possible tout au long des plaies de mon Nakama, qui faisait tout son possible pour ne pas lâcher un grand cri ! La cautérisation était particulièrement douloureuse, mais il fallait mieux ça que de mourir d'une hémorragie ! Suite à cela, je ressortis quelques feuilles de Nauclea Latifolia données par Léténa et commença à les broyer avec de les étaler sur les bandages que je mis tout le long du torse de Kusanagi. Je lui donnais ensuite le même comprimé que j'avais donné à Ulcky, avant de l'aider à se relever. Nous rejoignîmes ensuite Ulcky.

                  -Bon, les gars ! Votre douleur vous restera encore durant 10 minutes, à peu près ! Ce médicament est assez rapide, à agir. En revanche, après, vous n'aurez qu'environ trois quarts d'heure avant que la douleur ne revienne ! En tant que médecin, je vous autorise à combatte UNIQUEMENT durant le laps de temps que vous offre le comprimé, compris ?

                  Pour ma part, je ne m'étais pris que quelques décharges, donc uniquement des douleurs momentanée, je n'avais pas besoin de soins. J'étais juste un peu fatigué et je n'avais pas eu le temps de préparer de flacon d'adrénaline ou de testostérone, pour pouvoir me booster. Durant notre chemin en direction de la capitaine, se fut moi et Tsukogami qui nous occupâmes des petites frappes présentes sur le chemin, Ulcky et Kusa n'étant pas encore apte à reprendre le combat. Cela dit, une fois arrivé à la rive, nous aperçûmes quelque chose d'horrible : Un géant mécanique ! Mais pour moi, quelque chose d'autre attira mon attention dans le combat qu'avais commencé contre cette horreur. Quelque chose qui ressortait d'un épais nuage de brume.

                  -Du ... Du sable ?
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t4378-fiche-de-zarechi-ozuka
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t2867-zarechi-ozuka-prez-100-manque-validations
                  J’étais déjà au sol quand Zerchi me demanda de le faire pour me soigner. J’étais déjà exténué quand j’ai donné ce coup de poing qui me fracassa la main, mais aussi son bouclier de merde… Sacrés enflures ces Templarts… La boite de conserve ne restera pas inconnue dans ma mémoire…

                  Lors de mes soins, j’ai d’abords voulu tuer notre médecin… Certes, le travail était bien fait, mais la délicatesse… Puis je me suis moqué de Kusa qui lui dérouillait bien plus que moi. Je crois que c’est à ce moment que j’ai compris que nous étions vainqueurs… Kusa avait tué son espèce de boucher bis, moi j’avais réussi à détruire la défense de ce Kliff avec l’aide de Porco et Tsuko et Zarechi… Enfin, j’avais fait le plus gros du travail et la douleur ne m’empêchait pas de faire le fanfaron devant lui. Et après avoir percé mes deux compagnons… J’ai dû essuyer quelques bons coups de représailles ! Comme une vraie équipe !

                  N’empêche… Je ne comprenais toujours pas pourquoi nos ennemis étaient partit… Malgré les apparences, ils nous auraient sans doute mangés d’un coup vu notre état… La chance peut-être ?

                  La route jusqu’à la plage n’était pas de tout repos et malgré l’aide précieuse de notre médecin, nous devions faire preuve de dissuasion auprès de nos assaillants. J’avais pour but de détruire quelques bateaux en remontant la berge qui nous était apparu… Mais pas seulement…

                  Je vais pour refaire l’explication… Sable, homme marin… un grand brulé… Bref, l’idée était que du côté de la chef, rien n’avait eu l’aire de s’être passé comme prévu, ni de tout repos. A première vu, pas de Nakano ou de Tao… Ni même des enfants… Je n’ai pas regardé longtemps la chef pour comprendre les choses. Elle n’avait pas l’aire de trop y penser surtout devant la situation.

                  Nous n’étions pas encore repérés par ce mastodonte de métal… Encore un… Mais notre groupe de cinq n’allait pas passer inaperçu.

                  Ulcky : Bon les gars, on risque de s’en prendre une belle encore, il faut préparer notre départ… Je vais avec Porco au bateau, si je trouve du monde je les calmes… autre choses, je vais tenter de noyer les navires encore présent pour être tranquille.

                  Mon regard se posa sur la sirène…

                  Ulcky : Oh Tsuko regarde un gros poisson !

                  Et quelle erreur n’avais-je pas commise… Vu la taille du poiscaille, le gros chat s’en alla courir vers elle et la masse de fer… Ce qui entraina Zarechi aussi… Bref, deux de moins qui s’en allait vers la plage et Aoi…

                  Kusa semblait réfléchir…

                  Ulcky : Bon pendant que tu cherches à réfléchir j’y vais ! A toi de voir si tu me suis ou pas l’ami !

                  Sans prendre le temps d’écouter mon Nakama, j’ai pris le chemin du fleuve qui remontait vers le navire que nous avions volé.  La douleur n’était plus présente, mais je faisais attention à ne pas forcer sur ma jambe et de garder la suture intact. Avec Porco nous arrivâmes assez facilement vers la ville détruite… Lui est partit en direction de notre navire afin de le préparer.

                  La force que j’avais acquise durant mon combat, je voulais la réutiliser. J’ai sauté sur le premier navire essuyant quelques coupures et beaucoup d’esquive de balle. Utilisant leurs propres armes tranchantes, je m’occupais de rendre mes ennemis borgne, manchot ou estropié… Lorsque je descendis au niveau de la calle, j’utilisais ma force brute pour percer la coque et laisser l’eau s’y engouffrer…

                  Ulcky : Et de un !

                  Il restait néanmoins quelques bateaux et je ne pouvais pas trop forcer… Seule pour le moment, Porco était mon seule soutient. Mais il devait prendre le temps de préparer le navire et les canons…
                  Il fallait tenir…

                  Non loin de là, un groupe de journaliste filmait mes attaques… Vite repéré comme étant le charpentier des ombres, les blas blas sur mes actions déferlaient…
                  Devant revenir sur une des rives, j’ai pu les apercevoir et voyant leurs caméra et autres appareils, j’ai vite compris que me chance de dominer par la peur allait pouvoir commencer !

                  Arrivé à leurs pieds, il s emblaient pétrifiés. J’ai levé mon bandeau pour laisser apparaitre mes yeux de couleurs différentes et j’ai porté un regard sadique. Des gravats d’or jonchaient le sol à présent, c’était les témoins de ma victoire contre Klife que je clamais haut et fort en emportant avec moi la victoire sur les deux Templarts.

                  Ulcky : Voyez la terreur que les ombres apportent sur ce monde…

                  Derrière moi, les cris de quelques CDP que j’avais brisé. Puis je suis repartis vers notre navire afin d'aider Porco a manœuvrer le navire vers l'équipage et me reposer... Avoir forcé comme ça juste après le combat contre les Templarts, m'avait affaiblit grandement...
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t5632-ulcky-yuan#67959
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t5567-ulcky-yuan
                  L’explosion du quartier général balaya la brume. Révélant la place dans sa somptueuse désolation. Cependant cinq hommes s’y dressaient toujours. Le borgne et ses nouveaux amis se faisaient face. Et il apercevait enfin leur visage.

                  Le troglodyte avait enfin décidé à sortir sa tronche du sol. Quatre contre un. Quatre types en garde personnel. Aucun sens du prestige ce Kuro. Le borgne les regarda les uns après les autres. C’était vraiment le musée des horreurs ces mecs là, pas le moindre type au physique banal. A croire que pour être sous-fifres on ne vous demande que d’avoir une tronche atypique voir si possible dégueulasse. Enfin un poste pour lequel il aurait été parfaitement qualifié.

                  C’est ça votre coup spécial les gars, vous montrez vos sales trognes et l’ennemi s’écroulent ?

                  Les types ne répondirent même pas à sa provocation. On avait presque passé le stade parlotte maintenant. Mais avant ça, les types le gratifièrent de tout ce qu’une bonne escouade doit maitriser. La présentation de ses membres.

                  Je suis Akano Mochi, et je te mordrais jusqu’au sang …

                  Je suis Regalec, et je t’emmènerais avec moi dans les profondeurs …

                  Je suis Gurdo Bunara, et je te transpercerais de mille aiguilles …

                  Je suis Karl, et mes flammes te bruleront …

                  Et nous sommes l’élite des rasoirs de Whiskey Peak, nous sommes …

                  Fallait les voir les types. Ils ne faisaient pas ça par politesse, on sentait que le numéro était travaillé. Des roulades, et des sauts en arrière. Et les voilà qui tapaient la pose, des bras d’un côté, des jambes de l’autre ça partait dans tous les sens. Mais il y avait une certaine esthétique là-dedans, voir même au-delà du côté foncièrement ridicule, une forme de classe sous-jacente.

                  The Razors Edge !

                  Le borgne profita de tout leur cinéma pour allumer une cigarette. Le gout du tabac se mêla à celui du sang, avant de l’effacer complétement. Il aurait presque pu lancer l’attaque pendant que les chasseurs faisaient leurs acrobaties. Mais bon, ça serait quand même hyper cruel de les priver de ça. Puis il avait une règle bien précise, ne jamais laisser passer l’occasion d’une pose clope. Pause clope pardon.

                  Mais comme toutes les bonnes manières ont une fin, l’heure de la baston allait commencer. Plus de jets d’eau mais trempé comme était le borgne, l’effet serait le même. Les rasoirs pouvaient toujours le toucher. Bah au moins il pouvait de nouveau allumer ses clopes, tranquille. Soudain, sans crier gare les loustiques se mirent en mouvement, tous sauf le gros Karl qui se frappa le bide. Il dégurgita deux objets métallique et sphérique qu’il balança en direction du borgne. Des fumigènes. Régalec lui en profita pour s’enfoncer sous terre. Guro bondit sur les épaules d’Akano et s’ envola dans les airs. Déclenchant une véritable pluie d’aiguilles sur Galowyr.

                  Ul …

                  Le borgne les repoussa comme il pouvait à l’aide de sa chaine, c’est ce moment que choisis Regalec pour ressortir de son trou dans le dos du borgne. Enfonçant son poing dans le dos du pirate. Le projetant en direction d’Akano.

                  Ti …

                  Le même Akano qui se mit à tourbillonner à pleine vitesse. Ses griffes aussi acérés que ses crocs tranchèrent le flanc du borgne qui ne put esquiver que de justesse.

                  Mate …

                  Les quatre emmerdeurs refirent ce qu’ils savaient faire de mieux, des saloperies de pirouette avant de se retrouver le doigt pointé vers le ciel à hurler en cœur !

                  Razors Blade !

                  Le borgne était mal au point. Il mit un genou à terre. Ces types, ils ne plaisantaient pas. Ils maitrisaient leur partition de combat à la perfection. Un quatuor de cordes jouant un requiem sans la moindre fausse note. Des cordes qui n’attendaient qu’une chose, s’enroulaient autour de son cou. Pas de bol, pour vous les amis le concert est terminé. Et je peux vous assurer que le public ne demandera pas un rappel. Mais pour cela, il devait réussir à percer leur combinaison d’attaque. Un grain de sables dans les rouages de leur travail d’équipe et il démonterait la machine pièce par pièce. Le sang coulait de son flanc blessé. Ces types l’avaient suffisamment amoché, encore trois quatre pirouettes et il allait commencer à être vraiment mal. Il n’avait plus le choix, il devait lire les mouvements adverses et trouver une faille dans ces maudites attaques combinés. Mais comment ? Comment pouvait-il comprendre des gens comme cela ?

                  Il laissa la douleur l’envahir, parcourir son corps. Mais oui c’était cela. Voilà ce qu’il avait en commun avec ces types. Qu’il avait en commun avec la planète entière. Il souffrait. Le voilà le sentiment le plus universel et le plus égoïste. Souffrir, la voilà la condition humaine. Ces types, ils ne les connaissaient pas, mais ils avaient eu leurs souffrances et leurs joies, comme tout ce qui vit et ce qui marche sur terre. Alors comment lui le plus misérable des êtres humains ne pouvait-il pas les comprendre ? Cette sensation de tout à l’heure, cette sensation fugace de ne plus être une âme esseulée mais une partie intégrante de cette étrange machine qu’est le monde. De comprendre comment chaque rouage de cette machine infernale interagie avec l’autre. De partager, l’espace d’un instant, les émotions de tous ceux qui étaient là. Il devait la ressentir de nouveau. Qu’au milieu de ce tintamarre de douleur, l’âme des rasoirs résonne avec la sienne.

                  Les rasoirs se mirent de nouveau en formation. L’entracte était fini, place à l’ultime passe d’arme. Regalec le premier plongea sous terre. Les autres le suivirent à leur tour dans les galeries qui entouraient le borgne. Il se retrouvait seul sur la place avec sa cigarette pour seule compagnie. Il ferma les yeux laissant la fumée de sa cigarette s’engouffrait dans ses poumons. Puis il l’expira. Et alors que le sang coulait de son flanc et que la douleur engourdissait son corps, il s’en rendit compte. Il n’était pas seul. La louve au loin et sa camarade, les chasseurs de primes agonissant sur la place, les charognards dans le ciel qui n’attendaient que de pouvoir s’adonner à leur sinistre repas. Les fourmis rampaient sur le sol s’activant toujours à leur travail sans fin. Oui le monde était toujours là, malgré le sable, malgré le magma, le monde tournait toujours. Il sentit soudainement la présence des rasoirs sous terre, elle se rapprochait, de plus en plus vite.

                  Les quatre rasoirs jaillirent du sol. Un mouvement cinglant, rapide et mortel. Une attaque depuis quatre directions différentes. Les flammes de Karl l’obligèrent de nouveau à se protéger le visage. Tandis que dans trois directions différentes, les rasoirs restants attaquèrent au corps à corps. Gurdo des aiguilles entre les doigts arrivait de droite, Regalec se chargeait de l’autre flanc, et Akano tous crocs devant chargeait par l’arrière. Et une lame de rasoir dans le derrière ça fait mal. Le borgne relâcha une nouvelle fois la chaine de son crochet.

                  Galowyr Tornado.

                  Galowyr avait anticipé l’attaque de l’homme-chien. Non il l’avait ressenti, un sentiment indescriptible qui lui disait qu’un coup viendrait de l’arrière.  Mais il l’avait senti trop tard, ou plutôt pas assez bien. Alors que le crochet repoussait Gurdo et Regalec, Akano lui perché sur ses appuis bondit en dessous. Mordant Galowyr à la jambe. Le borgne grimaça de douleur. C’était digne de la morsure du pire des molosses. Mais la voilà l’ouverture qu’il attendait.

                  Il attrapa la tête d’Akano. Lorsque celui-ci sentit l’eau quittait son corps il relâcha prise. Il allait directement s’occuper du plus chiant du groupe. Ce foutu creuseur de gallérie. La chaîne du crochet toujours déployé vola en direction du ver des sables. Elle s’enroula autour de sa cheville. Fini de jouer à Worms, place à Street Fighter. Et là le borgne était bien meilleur. D’un geste du bras, il attira l’enchaîné vers lui. Dans le même temps, le sable se mit à tourbillonner autour de sa main, mouillé ou pas, blessé ou non, il restait un homme sable et il pouvait créer autant de sable qu’il en voulait.

                  Desertio Spada !

                  Comble de l’ironie, le ver des sables battu par son élément. Gurdo et Akano ne se laissèrent pas démonter pour autant. Ils restaient des chasseurs. Et un chasseur saisit toutes les opportunités d’abattre sa proie, dut elle être la blessure d’un compagnon d’arme. Le borgne évita les attaques de Gurdo, mais ne put esquiver les griffes d’Akano qui l’atteignit à l’épaule. La douleur fit instinctivement reculer le borgne de quelques pas. L'enchaînement se poursuivi un moment, jusqu’à ce qu’un coup de pied du pirate fasse reculer le mâtin. Ses trois adversaires encore debout s’éloignèrent à leur tour, avant de reprendre la pose.

                  A trois nos poses de combats seront beaucoup moins classe.

                  Ouais le physique de Regalec apportait une certaine harmonie à l’ensemble.

                  Bah on a déjà eu à se battre à trois, et si Regalec a été battu c’est qu’il était indigne de faire partie de la garde de Kuro-sama. Prépare toi le manchot, t’as aucune chance.


                  Si seulement la chance avait quelque chose à voir avec ça. Dyrian ne serait peut-être pas mort, Drogo n’aurait peut-être pas été blessé, Galowyr n’aurait peut-être pas été battu par Mizukawa. Si tout n’avait été qu’une question de chance, les gars ce soir vous ne seriez pas sur le point de perdre face au désert. Le hasard n’existe pas ! Diogène de Goa l’a amplement démontré, le simple fait que le borgne lève son bras n’est pas le fruit du hasard mais la cause d’un enchaînement de causes et d’effets qui se rallie à des milliers de causes et d’effets et ainsi jusqu’à l’infini... Pas de hasard, juste une logique implacable. Logique qui veut que ce soir, le rasoir cède devant le désert.
                  Aucune raison que votre tactique ne change n’est-ce pas ? Toujours le gros pour créer une ouverture et les autres qui attaquent sur les côtés. Et bien si tout change. Les trois s’alignent, Gurdo, puis Karl et enfin Akano, du plus grand au plus petit.

                  La nabot fidèle à lui-même, balança ses aiguilles mais combien pouvait-il bien en transporter. Le petit gros fit ce qu’il savait faire de mieux, reprenant une gorgée d’un liquide étrange qui s’embrasa en ressortant de sa bouche, les flammes enflammèrent les aiguilles. Le borgne d’une lame de sables repoussa les senbons. Entre temps, Akano prenant appui sur les grasses épaules de son partenaire avait bondit dans les cieux. Un chien de chasse se jetant sur proie.

                  Flying Hound.

                  Ses crocs claquèrent à quelques centimètres du visage du borgne. Le poing de ce dernier s’était enfoncé dans le ventre de son adversaire. A la niche le cabot. Le crochet vint trancher le torse du chasseur de prime. Dans ce combat de cave, le chien errant avait battu le chien de chasse. Pourtant le porc-épic et l’autre porcidé souriaient. Ils souriaient franchement. Le borgne lui se sentit soudainement engourdie.

                  Tu commences à avoir du mal à bouger non ?

                  Mes aiguilles, et les crocs d’Akano sont recouverts d’un poison paralysant. Les rasoirs attrapent leur proie d’une manière ou d’une autre. D’ici quelques minutes, tu seras totalement incapable de bouger.

                  Le borgne était bien tenté de le croire. Cette sensation c’était étrange, comme être bourré mais sans l’euphorie qui va avec. Il sentait ses mouvements devenir brusques et maladroit. Il devait en finir vite.

                  Desertio Uroboros !

                  Le sable se mit à tournoyer dans la paume de sa main. La première attaque qu’il avait maitrisée avec le fruit du sable. A l’époque, il était un pirate plein d’ambition. Admirez l’attaque du vagabond désabusé. Le disque de sable fila en rase-motte. Les deux chasseurs de prime esquivèrent l’attaque sans trop de problèmes. C’est là que Karl, s’aperçu qu’il avait une chaine attachée au bras. Le borgne rembobina la chaine, se projetant à pleine vitesse vers le rasoir ventripotent.

                  Galowyr Canon !

                  Gurdo se retrouvait soudainement seul. Plus de poses de combat, plus de fanfaronnades. La dure réalité de ce monde s’offrait à lui dans un bien terrifiant atour. Il fit tout ce qu’un fier combattant aurait fait. Continuer à se battre. Mais c’était fini, il ne pouvait pas gagner. Le borgne repoussa une grande partie des aiguilles, quelques une atteignirent malgré tout leur cible. Mais aucune n’empêcha le borgne de saisir l’acupuncteur à la gorge.

                  L’élite des chasseurs de prime vaincue par un pauvre vagabond à la prime ridiculement basse. Quelle camouflet, messieurs les Rasoirs.

                  Le visage enfantin de Gurdo commença à se friper, puis à se dessécher. Le borgne relâcha sa prise. Il ralluma une cigarette. La sienne était tombée durant le combat. Expirant la fumée, il conclue.

                  Mais ne vous en voulez pas trop. Si vous avez perdu, c’est parce que je suis bien moins honorable que vous. Si j’avais eu votre fierté, je me serais tué depuis longtemps. Si un jour nos chemins se recroisent, ça sera un honneur de périr de vos mains. Le désert vous salue.

                  ****

                  Tazzer balança négligemment Ariel par terre. La sirène était dans un sale état et s’écrasa sur le sable. Cependant les grains autour d’elle se mirent à bouger. Déplaçant, discrètement, dans le même temps la sirène jusqu’à bonne distance de Tazzer. Elle avait eu la bonne idée de se faire défoncer sur la plage. La foreuse sur pattes était étrangement en colère et pourtant immobile. Raide qu’il hurlait. Qu’est-ce que ça voulait dire ça ? Qu’il trouvait le dénivelé de la plage trop élevé ? Qu’il manquait véritablement de souplesse dans son scaphandre ? Tout ça n’avait aucun sens, il y avait fort à parier qu’on avait affaire à une machine totalement détracté. Elle avait au moins la gentillesse de ne prêter strictement aucune attention à la sirène et à ce qui se passait autour.

                  A bonne distance du foreur, c’est le moment où la masse de sables en mouvement, change de forme, d’abord humanoïde puis à un borgne que nous connaissons bien. Enfin la version dans un sale état. Le poison des rasoirs La jambe mordue par Akano ne pouvait plus bouger, de même que son bras crocheté qui restait ballant, comme le bras d’une marionnette aux fils coupés. Puis il était sacrément pâle. Il avait usé de son propre pouvoir asséchant sur lui pour pouvoir de nouveau se changer en sable. Pourquoi sauver la sirène ? Parce que 70 millions ça ne se laisse pas traîner par terre. Puis bon une demoiselle en détresse, quand on est un beau brun ténébreux ça se sauve. C'est comme ça c'est presque de l'ordre du réflexe.

                  Spoiler:
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t3000-fiche-galowyr
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t2897-galowyr-le-balafre-en-attente-de-validation
                    Page 2 sur 3 Précédent  1, 2, 3  Suivant
                    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum