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Torture Télévisée

Rappel du premier message :

Quelques mois avant le naufrage du Liokawa Ferry...


Je me trouvais là, dans une pièce sombre d’une maison grandiose. Un homme était attaché à une table et une femme gisait dans un coin de la pièce. Cet homme allait mourir, et d’une façon bien spéciale. Comment me suis-je retrouvé là ? Je vais vous l’expliquer…

J’étais arrivé je ne sais comment dans une grande ville d’une des îles Académia, un archipel d’East Blue. Dès mon accostage j’avais pressentis une belle aventure… Je me rendis dans un bar histoire de voir si quelqu’un avait quelque chose pour moi. Il n‘y avait que de vieux pirates dégoutants, dont le peau tombait en flambeau, mettant des morceau de chair partout sur leurs vêtements qui n’avaient pas dû être nettoyés depuis belle lurette. Leurs dents, noires, étaient soit toutes tombées, soit ne tenaient plus que sur quelques fils de peau. Ils étaient, certes, répugnants, mais c’étaient en général ceux-là qui avaient les meilleures infos de la ville. Je m’approchais vers un, et lui demanda s’il n’avait pas quelque chose pour moi. On me répondit que l’on cherchait un gars comme moi depuis bien longtemps : la situation était que le maire de la ville, ayant une côte de popularité très favorable, touchait des pots-de-vin de la marine en échange de quelques services rendus pas très légale… Les prisonniers innocents étaient torturés ou brûlés vif derrière le visage niais du maire. Les nombreux anciens pirates du bar avaient voulus le signaler, mais, faute de preuve et de popularité, personne ne les avait crus. Voilà qui méritait une bonne correction…

Je partis de suite dans les rues de la ville pour trouver la villa du maire. On me dit qu’elle se trouvait de l’autre côté de la ville, sur une colline, pour pouvoir regarder de haut la population. En gros, il se prenait pour un dieu, raison de plus pour lui flanquer une raclée. Mais une question se posait, comment allais-je faire pour m’infiltrer chez lui, et qu’allais-je faire une fois là-haut ? Une bonne torture fera l’affaire, c'est si distrayant en plus de cela ! Problème, je ne savais pas où trouver de nouveaux instruments de torture, du style des couteaux rouillés, enfin tout le tralala quoi. Je rebroussai encore une fois chemin pour trouver un magasin de cuisine.

Les choix étaient multiples, ça passait des couteaux effilés comme des lames de rasoirs, aux couteaux bas de gamme avec lequel il nous faut une heure pour trancher un seul morceau de viande. Je pris des deux, pour la torture, tout est bon ! Je pris la fuite sans payer : si je tuais quelqu’un dès maintenant, mon plan tomberait à l’eau. Les sirènes des caisses se firent entendre, je me faisais poursuivre par la caissière qui gueulait comme un putois. Je courrais aussi vite que je le pouvais, il ne fallait pas qu’elle voit mon visage ! J’allai la semer quand je me pris les pieds dans quelque chose. Je me relevai difficilement, un homme se tenait là, à quelques centimètres de moi, et la caissière approchait…


Dernière édition par Akaido Blood le Sam 19 Mar 2011 - 14:22, édité 2 fois
    • « Je ne m’y connais pas »

      Cette phrase résonnait dans ma tête. Mes espoirs que cet homme soit médecin s’étaient envolés. Mais au moins, je n’avais plus mal, je pouvais donc partir de cette île au plus vite. Après m’avoir conseillé de voir un docteur, il s’enfuit par derrière. Moi aussi il fallait que je me dépêche. On commençait à entendre les soldats qui gueulaient comme des putois se rapprocher de la maison. Je me souvins alors d’une chose : lorsque j’avais commencé à faire équipe avec Anstis, je m’étais dis que je pourrais peut être devenir son nakama. J’étais tout excité à l’idée de lui proposer, et lors du combat, ma demande m’était passée par-dessus la tête.

      Je courrais donc le rejoindre, il n’était pas trop tard. Il m’avait injecté un produit par le bout de ces ongles, et depuis, ma douleur c’était envolée. Je sprintais donc comme un déjanté dans le jardin immense. Une haute grille se dessinait devant moi, je l’escaladais, et sautais par-dessus les pointes qui la complétait en hauteur. Si j’allais tout droit, j’atteindrais l’autre côté de l’île, je contournais donc la grande baraque tout en évitant la horde de marins qui nous cherchaient. Je me souvins alors des égouts. Je courrais vers la route la plus proche, puis y trouvait une bouche d’égout. Je descendis la longue échelle puis arriva enfin au plus près des déchets humains.

      La course était plus simple que la dernière fois, le sol était en pente douce, et c’était donc plus rapide pour moi de courir. Enfin j’arrivais à un niveau stable, et à une échelle semblable à celle que je venais de descendre. Je la grimpais, elle était plus courte, et atterris au même endroit que lorsque je l’avais descendu la première fois. Je cherchais Anstis dans la foule, qui semblait plutôt surprise de me voir sortir des égouts. Il était introuvable et, voyant que d’autres troupes de la marine fouillait la ville, j’abandonnais mon idée et courus vers la côte retrouver mon animal et ma barque.

      Je finis par les trouver, mais avant que la marine me trouve aussi, il fallait que je rame comme un dingue, pour m’éloigner au plus vite de cette île ou j’avais un peu dérapé. Mais ce dérapage allait être bénéfique à ma popularité, et j’avais plutôt bien réussis mon coup…


    • Quelques heures plus tard...

      Les effets du produit d’Anstis s’étaient estompés. Je retrouvais donc une douleur pareille à celle que j’avais quelques heures plus tôt. Et là j’eu beaucoup de chance. Les îles académia étaient un archipel, d‘autres îles se trouvaient donc non loin de celle où j’avais foutu le bordel. J’accostais sur l’une d’entre elle, et, espérant que tout le monde n’est pas regardé la télé, je me dirigeais vers le cabinet de médecin de la ville. On fut étonné de voir un homme dans cet état, mais ils ne me posèrent pas de question et m’opérèrent. Au bout de deux heures, j’étais guéri. On me dit de rester dans une chambre qu’on m’avait donnée, pendant une semaine. Mais je m’enfuis au bout de cinq minutes, et allait rejoindre ma barque. Un jeu d’enfant.

      On n’avait pas dû les prévenir de mon statue de pirate, mais j’étais sur qu’ils le sauraient un moment ou un autre. Et puis, rester une semaine là-bas, c’était se vendre à la marine.

      J’étais sur la mer, j’étais guéri, peut-être célèbre, peut-être primé, bref, j’étais heureux…


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    Rapport des actes :

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