>> Ren Velas
Une image de 200*300 pixels. | Pseudonyme : "Slave"(anagramme de Velas) Age: 30 ans. Sexe : Homme. Race : Humain. Métier : Cuisinier Groupe : Pirate. But : Affranchir tout les esclaves. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Aucune idée. Équipement : Sabre simple, instruments de cuisines. Codes du règlement : Parrain : Aucun. Ce compte est-il un DC ? : Non. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : / |
>> Physique
Loin du cliché du vieux papy un tantinet obèse, Ren est plutôt bien formé. Relativement grand, on remarque de suite la poitrine imposante du bonhomme. Je ne sais pas vous mais personnellement, à voir ça, je n'ai pas envie de me taper avec lui ! Son nez pointu et fin lui donne de plus un air assez violent. Son bouc, taillé au millimètre, laisse à penser que le cuisinier a dépassé la vingtaine depuis quelques temps déjà. Autre caractéristiques qui amène à cette même conclusion : l'épiderme de sa glotte. Celle-ci est usée par le temps, les voyages et la clope. Pour cause, Ren est un fumeur et ce, depuis fort longtemps déjà. Cela s'entend à sa voix ; grave et étouffée.
Ses cheveux sont, comme son bouc, bien entretenus. Ils descendent jusqu'au dos du pirate et sont d'un noir tout ce qu'il y a de plus banal. Quelques mèches rebelles se font voir ci et là mais il n'y a rien à noter en ce qui concerne la chevelure du trentenaire. Non. Ce qui est plus intéressants, ce sont les dextres de notre héros ! Celles-ci sont dans un piètre état. En effet on activité de cuistot et l'entraînement au sabre ont rendu ses mains rocailleuses, rigides et sèches comme aucune autres en ce bas monde. En outre, si vous vous amusez à scruter l'anatomie de notre héros à la loupe, vous verrez de multiples micro coupures aux doigts.
Vestimentairement parlant, il y a pas mal de choses à dire sur Ren. Commençons par le haut je vous prie ; tout d'abord la chemise ! Attention mesdames (et messieurs pourquoi pas) retenez votre orgasme, cette dernière est entrouverte et à manches courtes ! Si si, je vous jure ! Si bien qu'on voit le poitrail voire même les tétons (parfaitement formés, je précise) du Velas. Blagues mises à part, on notera la présence d'un tatouage au niveau des pectoraux, tatouages descendant jusqu'au bas de l'abdomen de l'homme que nous décrivons depuis déjà quelques temps. De temps à autres, il porte en plus une cape rouge foncé, attaché à lui par quelques fils usés, signe que la cape n'est pas toute neuve. De dos, on ne voit ainsi de lui que cette grande cape ainsi que son sabre, attaché à lui dans toutes les circonstances. Ren ne s'en sépare jamais. Absolument JAMAIS. Même quand il dort, il a son arme à portée de main, c'est pour vous dire … Il n'y a pas grand chose à dire concernant le futal du cuistot. Celui-là est large, très large, vraiment très large... A croire que Ren aime être libre de ses mouvements.
Je remarque maintenant que je vous ai parlé de la morphologie générale du Velas, de ses vêtements mais pas des caractéristiques qui le rendent unique ! Vous savez, ces détails physiques et ces tocs auxquels on ne prête que trop rarement attention. Alors voilà : regardez les lèvres du cuistot je vous prie. Celles-ci sont sèches et légèrement gercées. Ceci s'explique entre autre par une des petites manies du cuistot qu'est de se mordiller la lèvre inférieur dans les situations de stress. Pareillement, l'homme a l'habitude de goûter et prendre des plats encore brûlants, ce qui explique quelques rougeurs sub-buccale ainsi qu'au niveau des mains. Qui plus est, Ren possède sur lui quelques babioles qu'il cache, ou du moins ne montre pas à tout le monde tel que des couteaux de cuisines très ancien, ou encore une photo d'une jeune fille, qui ont une grande valeur sentimental pour lui.
>> Psychologie
Je vais vous parler un peu de sa psychologie, ce qui fait ce qui l'est. Quelle phrase philosophique ! Bon trêve d'humour. Ren n'est pas vraiment de ceux se mélangeant à la populace, son caractère solitaire, ferme et froid l'ont toujours confiné dans sa cuisine. En fait c'est surement dû à cette enfance particulière ou tout simplement qu'il n'aimait pas avoir de la compagnie. Après tout il n'y avait rien de pire pour un cuistot de se faire enquiquiner lors de ses préparations. Bon, dans le fond Ren n'avait jamais eut de la compagnie, mais il n'en demandait pas non plus, les autres ne l'aimaient pas et ils ne les aimaient pas non plus. C'était un compromis qui lui allait parfaitement. Et puis de toute façon ce n'est que du social, on n'avance pas avec du social. Par contre en croisant le fer, là on peut progresser et gravir les échelons ! Oui superbe mentalité de notre protagoniste qui ne voyait que par les affrontements, mettez le sur un bateau pirate et il déclarera la guerre à une flotte impériale. Fou ? Peut-être, ou pas.
Au final il s'agissait seulement d'un homme n'ayant connu que les cuisines et la piraterie durant toute son existence. Il ne s'était jamais vraiment ouvert aux autres, à part ses couteaux et autres instruments de cuisines il n'avait pas vraiment d'ami. Pour ce qui était des femmes ? Comme sa légende, inexistante. Évidemment, le nom de notre homme ne circulait sur aucunes des langues de Grandes Lignes, déjà il aurait fallu qu'il parvienne aux oreilles de West Blue. Ce qui n'était pas pour tout de suite. Pour être franc, il avait encore du boulot en terme de gastronomie, bien que tout de même ses plats soient bon. Néanmoins il était encore loin de l'excellence. Ah petite chose importante à noter, Ren a HORREUR que l'on critique sa cuisine, ce serait comme l'insulter lui même. Le cuistot n'hésitera d'ailleurs même pas à sortir son sabre pour couper la langue de ceux qui auraient oser le critiquer. Autant dire qu'il valait mieux manger et faire de grand sourire à notre cuistot.
Parlons un peu de quelques détails. Comme le fait qu'il ne peut se passer de sa clope, toujours au bec, au comme cette manie de toujours jouer avec ses couteaux de cuisine. Il en a même l'air psychopathe, certains racontent qu'il adore jouer avec ses instruments, d'autre comme moi pense qu'il comble simplement le vide du sabre. Bah oui, en cuisine il ne peut utiliser son arme, quelle frustration. Néanmoins cuisiner lui permet de penser, réfléchir, il a fait cela toute sa vie et c'est la seule chose que son père lui ai laissé, cette amour pour la nourriture. Ren ne rêve pas de devenir l'un des plus grands cuistots de ce monde, contrairement à certains, son passé d'esclave la poussé à avoir un rêve moins égocentrique. Il souhaite tous les libérer, même si pour ça il doit endurer moult souffrances, ce n'est rien à côté de ce qu'il a vécu. En effet, il en bavé, chié, fin bref tout ce que vous voulez, pour en arriver là. C'est déjà un grand exploit pour lui d'être en vie ...
Enfin bref tout ça pour dire que le Velas n'est pas du genre à se laisser faire. Il est entre le bon vieux cuistot de base et celui qui rêve de liberté, je parle bien sûr de mentalité. Vous devriez le voir en combat, c'est un fou, ce jetant dans la bataille sans penser aux conséquences, des coups à d'épées à droite à gauche à tout va et avec une bonne précision. C'est un bon cuistot et je dirai même un meilleur Pirate, dans le fond il espère vraiment un jour faire parti d'un excellent navire et de prendre les voiles. Découvrir le monde, s'entraîner durement pour enfin tous les libérés, c'est donc ça son but ultime. Mais bon, pour le moment il y avait encore du boulot, comme par exemple trouver un équipage qui veuille bien d'un loup de mer comme lui.
>> Biographie
"Tu sais fils, il y a deux types d'Hommes dans ce monde, ceux qui sont libres et les autres comme nous. On est là pour servir et faire le sale boulot, mais on reste humain. Et tu sais pourquoi on ne se tue pas ? Parce que nos efforts ne seront pas vain, sais-tu de quoi je rêve ? De te voir réussir, toi la chaire de ma chaire, tu n'as pas le droit à l'échec, va et foule les océans, découvre le monde. Reviens plus fort que jamais et ne revient pas tant que tu n'es pas devenus l'un des plus puissants pirates de ce monde, tout les esclaves comptent sur toi. Je sais que c'est peut-être un poids trop lourd pour tes fines épaules, mais crois-moi tu réussiras. Va maintenant, le maître va envoyer ses hommes te chercher, fuis fuis, saute dans le premier bateau. Mon fils sache que ton père sera toujours fier de toi."
Ce fût les derniers mot du père de Ren. C'était le genre de discours qui vous change un Homme. Qui le rend plus fort, mais qui lui octroie aussi cette putain de boule au ventre. C'est dur de quitter son père pour partir à la découverte du monde, encore plus lorsque l'on fut esclave toute sa vie. Ren trouva le jour sur l'île aux esclaves, ses parents étant tout deux des larbins. Il n'avait jamais connu la liberté, il ne savait même pas la définition de ce mot, tout comme lire ou écrire, toutes ces choses il ne le savait guère. Très jeune il fut envoyé dans les champs, c'était facile pour lui de récolter rapidement les fruits avec ses petites mains délicates. Tandis que son père lui était en cuisine. Sa mère était décédée de son accouchement, il ne l'avait jamais vraiment connu, mais dans le fond il ne croyait pas vraiment à une mort aussi simpliste. Ren reste encore de nos jours persuadé qu'elle n'est pas morte.
Ainsi son enfance, si l'on pouvait appeler ça comme ça, se passa sans gros accrochages. Mise à part cette fatigue constante, le manque d'épanouissement totale, enchaîné presque jours et nuits. Néanmoins Ren ne se plaignait pas, il se contentait de suivre son père qu'il considérait comme un modèle. D'ailleurs après le travail ce dernier ne cessait de donner des cours à son fils, il voulait que celui-ci ait au moins un métier stable pour l'avenir. Dans le fond son géniteur avait tout prévu, il voulait et faisait tout pour que son fils quitte cette île, pour découvrir autre chose, ne pas connaître la misère dans laquelle il avait vécu. Il y avait toujours de la tristesse dans ses yeux, c'était surement l'image que le bretteur gardait le plus ancré en sa mémoire. Ce regard, vide, plein de déceptions, de rêves brisés. Enfant Ren avait dû mal à le comprendre, je pense que c'est par le futur qu'il réalisa vraiment la dure vie qu'avait vécu son père. Et encore vie était bien trop exagéré. L'esclavage n'est pas une vie, c'est une descente aux enfers.
Ainsi le père avait tout préparé et à l'âge de dix ans il prit les choses en main. Il agrippa son fils par le col et le tira loin vers les champs dans le secret le plus total. Il n'avait que quelques minutes et son plan ne devait et ne pouvait pas échouer. Il forçait le jeune homme à courir à une vitesse folle, puis à l'oreille il lui chuchota quelques mots, avant de le laisser. Il savait très bien qu'il allait mourir, son but étant de ralentir les gardes qui tenteraient de rattraper son fils. C'était des adieux et comme tout aurevoir sans retour, les perles salées coulèrent le long de la joue de Ren. Il ne pouvait s'arrêter, lui qu n'avait eut qu'une seule famille,désormais n'en n'avait plus, il était seul livré à lui même et pour seule compagnie, la survie. Pour accéder à une île il faut toujours un port et il n'était pas très loin des champs, c'est ainsi que Ren couru sans se retourner à en perdre son souffle et ses jambes, il n'entendait plus rien, en fait il ne voulait plus rien entend
Cette course folle le mena droit au port, où la il ne réfléchit même pas un instant. Ren devait sauter dans le premier bateau qu'il apercevait, pas le choix il fallait y aller. D'ailleurs au même instant, l'un d'eux s’apprêtait à quitter le port, il pus lire l'espace de quelques instants "Gloria". Le Gloria ? Bon pourquoi pas. Sautant dans un tonneau qui allait être monté à bord, il se dissimula grâce à sa petite taille. Bien que l'espace était réduit il resta ainsi durant plusieurs heures avant d'oser se montrer. Enfin il n'eut pas vraiment à se montrer, il fut sortir du tonneau de force et surprise, une femme énorme, pleine de graisse et vraiment laide. Il s'agissait de l'une des capitaines du navire, "Gloria" fallait s'en douter quand même. Et oui un équipage constituée uniquement de femme. Bien qu'au début cela fit difficile, elles acceptèrent le petit au vu de son histoire. Son rôle, larbin. Une fois de plus. Mais il était libre dans le fond, il pouvait voir la mer, n'avait pas de chaînes et en plus il était sur un bateau pirate et il allait apprendre à le devenir.
Les années passèrent et Ren connu combats, surprises de la mer, la mort et tout le lot qui allait avec la piraterie. Au bout de quelques temps, les femmes s’essoufflèrent et Ren rêvait d'autre chose, d'ailleurs. Cuistot en chef il décida de tout quitter et malgré tout les vieilles dames furent heureuses pour lui. Atterrissant alors sur West Blue il loge actuellement à l'archipel vert où il prend du bon temps. Pour le moment il ne se préoccupe pas de trouver un équipage ou non, il sait que cela viendra un jour où l'autre. Ses journées sont rythmées par la cuisine avec des produits frais sous la main et son entraînement au sabre. Il lui reste beaucoup à apprendre du haut de ses 30 ans. Néanmoins le passé lui a prouvé que tout peut arriver et que le plus petit des hommes peut réussir.
>> Test RP
- #~16th January 1625 (Valtéa - Village situé sur l'archipel vert) ~#
Suis-je condamné à errer en ces lieux, sans toit au dessus de ma tête, sans famille, sans repère. La piraterie se fait dure, les générations changent, les mentalités aussi. Est-je vraiment ma place dans un tel milieu ? Dans le fond, suis-je fais pour de telles aventures ? Après tout beaucoup ont échoué, alors pourquoi m'avoir dit de vivre père ? Pour subir les tourments d'une vie d'errance et de solitude, c'est ça le trésor des pirates ?_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _________
Plein de désillusion, pensif, je marchais alors droit devant moi sans prêter attention au décor. Levant les yeux tout en renfermant légèrement mes paupières à cause de ce soleil de plomb, je remarquais l'exceptionnel végétation des lieux. C'était à chaque fois un plaisir pour les yeux, qui venait même masquer pendant quelques instants mes désillusions. Malgré tout, il y avait tant de paysages, de peuples, de rencontres à découvrir dans ce monde. Ainsi, je distinguais un village non loin de ces plaines verdâtres, c'était un réel plaisir pour les yeux, la terre semblait même briller. Mon instinct et ma curiosité me poussèrent à me rendre dans le lieu-dit proche. Qu'allais-je y découvrir ? Il y semblait il y avoir de la vie de plus une douce odeur flottait dans l'air, tout ça me semblait être alléchant.
Il ne me fallut que quelques instant pour me rendre sur les lieux où tout semblait si calme. De nombreux visages se tournèrent vers moi tandis que j'avançais sur le chemin principal du village. Ces derniers semblaient surpris d'une présence étrangère, mais leur faciès restaient toujours aussi souriants et amicaux. Je ne faisais pas vraiment attention à chaque visages, me contentant seulement d'avancer où mes pieds me menaient. Le lieu étai agréable et le calme régnant n'était que bénéfique. Soudain mon attention fut attiré par des bruits de marteaux, ce son si grave qui vous casse les tympans l'espace de quelques secondes. Mon regard se porta vers l'émission du bruit, un homme était là en train de placarder une affiche, il semblait chétif et très frêle. Néanmoins sa pancarte paraissait alléchante. Un partenaire pour un concours de vache réputé à Kage Berg. L'offre était intéressante, après tout ces derniers temps je n'avais pas vraiment de quoi m'occuper et cela me permettrait de rompre la solitude qui m'entourait. Discutons avec cet homme :▬ Alors comme ça vous recherchez quelqu'un ? .L'homme se retourna et avait l'air complètement surpris, ses yeux étaient grand ouverts, la bouche n'allait pas tarder à faire de même. Pour être honnête, il y avait une réel différence de taille entre lui et moi, ainsi que de charisme. Je paraissais être un roc tandis que lui semblait déjà mort avant même un combat. Cependant aujourd'hui il ne serait pas une victime d'un pirate plutôt mal luné, mais le collègue d'un cuisinier qui voit beaucoup d'or derrière une telle foire. N'oublions pas tout de même que je reste tout de même un brigand.▬ Ou-ou-oui ! Je possède une vache spectaculaire, la plus belle bête de tout les océans. C'est sûr qu'avec elle je vais gagner la foire t'vois ? Mais pour ça me faut de la sécurité, l'évènement attire beaucoup de pirates. Oh ! Je ne me suis pas présenté, moi c'est Fuji et toi c'comment ?Il avait une façon de parler bien à lui, un paysan du coin quoi. Maintenant il me restait deux possibilités, lui conter toute la vérité, mais il n'accepterait jamais d'être accompagné d'un pirate. Ou alors mentir et me faire passer pour un simple civil savant manier le sabre. La deuxième solution me paraissait plus appropriée, mentir un peu faisait aussi partie de mes vices.▬ On me nomme Ren, je viens d'un village non loin de là et j'étais venu rendre visite à un ami. Pas grave il attendra, de toute façon je ne l'avais pas prévenu donc si il te faut un homme je suis partant.L'homme me regarda d'un air septique et me dévisagea de la tête aux pieds. Quelle erreur. On ne sous estime pas à un homme, surtout pas moi, surtout pas en ce moment. Je sentais qu'il allait dire une connerie, anticipant la chose je l'attrapais par le col :▬ Je ... T'INTERDIS DE ME DÉVISAGER COMME CA AVORTON JE SUIS UN PIRATE, ANCIENNEMENT CUISTOT POUR L’ÉQUIPAGE GLORIA !Les paroles étaient prononcées avec une telle vivacité et rage, si bien qu'inconsciemment mon sabre venait de se glisser sous la gorge de l'homme. Mes yeux étaient plongés dans les siens, nos pupilles ne se lâchaient pas, désormais il n'avait plus le choix. Il savait maintenant qu'il avait à faire à un pirate et non des moindres ! Bafouilla un peu il reprit la parole de cette voix naïve :▬ C'bon j'te prends pour la sécurité. Tu peux me lâcher je vais pas m'enfuir !Retirant ma main de son col, de même pour le sabre, je sentais chez lui beaucoup de peur, il en tremblait presque. Mais peu importe, le marché était conclu et je ne comptais pas m'éterniser ici trop longtemps. En effet, j'avais un concours à gagner et une grosse somme d'argent à me faire, il est temps de partir.--------------------------------Quelques heures plus tard ...
Nous étions passés prendre sa bête, cela nous avait prit quelques minutes et quelques heures pour se rendre à Kage Berg. Je ne fus pas vraiment bavard durant le trajet, je n'étais pas réputé pour ça, me contentant seulement de fumer mes clopes comme à mon habitude. Je me demandais bien ce que je pourrai y trouver sur place, des pirates, des bretteurs ? De terrible adversaires ? Plutôt ambitieux pour un simple concours de bête.
Nous étions donc là dans cette foire qui paraissait plutôt agitée, tout l'inverse du village précédent. Là, les visages étaient plus fous, encore plus jovial et je relevais au premier coup d'oeil peu d'intelligence dans un tel lieu. C'était surtout un ramassis de paysan en mal de reconnaissance, venant présenter de pauvres bêtes qui n'avaient rien demandé.
▬ Nous y voilà Ren ! La foire de la vache de Kage Berg ! Je me sens au Paradis !
▬ C'est surtout de l'excrément que je sens moi, y en à partout ! Bref, occupes toi de la paperasse je vais faire un tour des lieux !
▬ En fait y'à quelque chose dont j'dois te parler ... Y à une épreuve de cuisine portant sur l'lait t'veux pas concourir pour moi ? Y a moyen de se faire un paquet de blé t'vois ce que je veux dire ?
▬50/50 je te préviens d'avance, rare sont ceux qui méritent de goûter ma cuisine. Bon suis-moi finalement, on va se préparer pour l'épreuve ...
Bon et bien si je devais cuisiner autant faire tout les préparatifs nécessaire avant cela. J'avais encore quelque comptes à régler avec ce Fuji, en fait j'avais une petite idée derrière la tête. Je vous le répète, il ne faut pas oublier que je suis un brigand.
La paperasse fut alors faite en quelques instants, auprès d'idiots qui mirent de long moment à prendre en compte les dimensions de la vache, autant dire qu'il s'agissait de temps gaspiller mais bon. Une fois cette besogne faite, l'animal fut conduit à une écurie dite sécurisée, néanmoins je devais faire vite.
J'amenais ainsi ce petit être chétif dans un recoin de la foire, dans une sorte de ruelle ou plutôt impasse. M'assurant qu'il n'y est personne pendant quelques instants, je foutais un grand coup d'estoc dans le crâne de l'homme. Je n'avais pas pour but de le tuer, simplement de l'endormir, cela me permettrait de faire l'épreuve sans gêneur et de récolter tout le butin. A moi l'argent, de nouveaux habits, un bateau même qui sait ?! L'homme tomba sec sur le sol dans un léger gémissement, maintenant il me fallait le saucissonner et le foutre quelque part où personne ne pourrait le trouver. La grosse poubelle là bas fera amplement l'affaire. Prenant des cordes, je lui bâillonnais la bouche et les mains, en espérant qu'il ne fasse pas trop de bruits. En tout cas j'étais tranquille pour plusieurs heures, le temps qu'il se réveille.
Quelques instants plus tard, Fuji était dans la poubelle et la vache m'attendait à l'écurie. Je ne l'avais laissé que quelques instants et désormais je ne la quitterai plus des yeux. J'avais repéré deux voir trois pirates malveillant, mais pour le moment il n'y avait pas de réel adversaire. De plus, l'homme ne semblait ne pas m'avoir menti, la bête était magnifique et méritait largement le trophée. Néanmoins il n'y avait pas que ça, je ne devais pas oublier le fameux concours de cuisine ayant pour thème le lait. Il y avait bien une recette qui me venait en tête, mais cela semblait risqué. Après tout qui ne tente rien n'a rien. Mais bref, le temps passait et il était temps pour moi de présenter la bête au juge, j'entendais retentir le numéro de la bestiole. Attrapant cette dernière par son harnais je la poussais à me suivre, la tâche n'était réellement pas facile. Effectivement plus je tirai, plus celle-ci freinait et tirait à son tour. Une seule envie, la découper en rondelle et la faire baigner dans une sauce à base de lait : LA RECETTE PARFAITE !▬ ET VOICI LA BELLE FUSHIA ! Une bête réputée dans les alentours, voyez-vous ces muscles bien ferme ?! Et regardez avec quelle grâce celle-ci déambule sous nos yeux. Oh ce qui est sur c'est que cette concurrente fera parler d'elle au sein de notre jury !I n'y avait vraiment pas de quoi sauter au plafond, cela ne restait qu'une vache. Mais pour faire bonne figure je me contentais de grand sourire face à un jury qui semblait apprécier cette bête. Espérons qu'il me place sur le podium pour que je puisse repartir avec le magot, mais il y avait plus important désormais. MON épreuve, la cuisine m'attendait avec impatience. Déposant l'animal dans son boxe je me dirigeais alors vers le lieu de l'épreuve, une jeune femme s'occupait des inscriptions. Non ne vous imaginez pas une belle femme gracieuse et pleine de sensualité. Il n'en n'était rien. Il ne s'agissait là que d'une très vilaine paysanne qui n'avait surement jamais rencontré l'amour. Mais passons.
L'épreuve portait donc sur le lait et pour cela il fallait au préalable prendre celui de la vache. Retournant au près de cette dernière, elle semblait déjà toute excitée à l'idée de se faire traire. C'était vraiment pénible, qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire pour avoir un peu d'argent. Je n'aurai jamais du accepter une telle proposition, dans le fond dépouiller cet homme aurait surement été plus simple. Néanmoins on ne sait jamais les risques que j'aurai encouru par la suite.▬ MEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUH !En plus elle y prenait du plaisir, mais qu'est-ce qui m'avait prit vraiment ? Il fallait que je me dépêche, en quelques minutes je pus remplir un seau, de quoi avoir assez pour cuisiner, du moins pour ma recette plutôt spéciale. Il s'agissait tout bonnement d'une crème au caramel, néanmoins avec tout mon talent cela s'annonçait un voyage gustatif pour les papilles du jury. Me dirigeant vers l'épreuve récipient à la main. Place à la cuisine désormais ! Nous étions une dizaine, tous derrière une table de travail, chacun avec ses ingrédients et divers outils. Le jury était au centre, je n'avais pas le droit à l'erreur.▬ Que l'épreuve COMMENCEEEEEEEEEEEE !Instinctivement j'allumais une clope, premier geste essentiel. Attrapant deux trois casseroles je mis le lait dans l'une d'entre elle, l'instant d'après je prenais mon sucre et le faisait fondre dans une autre avec un petit fond d'eau pour éviter qu'il accroche et durcisse trop vite. Mes gestes étaient rapides et précis, je savais très bien où j'allais, mélangeant par la suite les deux récipients j'avais ainsi une préparation qui commençait à chatouiller mon nez. Là j'étais dans mon élément, les effluves d'une cuisine, les regards braqués sur moi. Cette chaleur des fourneaux, la clope au bec et un tablier tâché de toute part. Rien de mieux. Mettant enfin ma préparation au four quelques instants je n'avais plus qu'à attendre.
Quelques minutes plus tard, sortant la préparation du four, j'attrapais un chalumeau non loin de là, maintenant la petite touche du maître. Disposant du sucre roux juste avant, je la faisais brûler par la suite en forme de spirale pour donner un petit aspect sympa au dessus de la crème, vous savez cette partie croustillante.
Il y avait donc là un mélange de crème caramel et de crème brûlée, bref de quoi ravir les juges. Il était désormais temps de délibérer et j'espérai vraiment avoir réussi mon coup, d'autant plus que l'horloge tournait. Les juges s'approchèrent de chaque plats chacun leur tour et goutèrent, mon moment était venu. Chaque concurrents ne pouvaient réellement savoir la réaction du jury car ces derniers restaient de marbres et ce fût la même pour mon plat, bien que je sentais un peu plus de plaisir à déguster dans leur coup de cuillère. Petite astuce de chef pour repérer si un plat est apprécié.
Dix minutes plus tard nous avions les résultats, les jurys avaient délibéré dans leur coin, laissant les lieux sous tension. Tout le monde se regardait et c'est alors que ces derniers s'approchèrent de moi avec de grands sourires, qui furent rapidement rejoins par le mien. Une bourse remplie d'or me fut alors tendue, mais très vite des cris et de l'agitation vinrent troubler cette récompense, tout les visages se tournèrent vers moi tandis que j'apercevais un homme ainsi qu'une voix familière :▬ Au voleur ! Il a volé ma vache et mon or ! Attrapez le !Fuji s'était libéré et avait l'air en colère ! Pas le temps de réfléchir, ni même de recevoir l'autre butin pour la vache ! Poussant tout les êtres autour de moi, je me frayais un chemin tant bien que mal pour prendre la fuite. Donnant des coups de coudes de droite à gauche, ma vitesse était folle. J'avais pris soin de ranger la bourse. Fuji avait donc eut le temps de se libérer ou quelqu'un l'avait sauvé, merde ! Courant à vive allure en direction des étendues et de la plaine, je comptais bien quitter cette île au plus vite, direction le port avec un peu d'argent. La morale dans cette histoire ? Et bien un pirate reste un pirate et à être trop gourmand on s'attire parfois de sacrés ennuis. MAIS C'EST CA VIVRE !
Informations IRL
Prénom : Wils
Age : 20 ans.
Aime : Rien.
N'aime pas : Tout.
Personnage préféré de One Piece : Mihawk.
Caractère : //
Fait du RP depuis : 8 ans.
Disponibilité approximative : 7/7j
Comment avez-vous connu le forum ? Shinobi no Hattan.
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Dernière édition par Ren Velas le Dim 16 Mar 2014 - 7:03, édité 19 fois