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Maman les ptis zozios

Rappel du premier message :



Quelque part dans un palace des hauts de Marijoa. Tard dans la nuit,

La nuit est tombé depuis longtemps sur le domaine Albenas, et pourtant pas un seul serviteur n'est couché. Depuis les chambres jusqu'au cuisines, des salons jusqu'aux salles de gardes, dans les couloirs les halls et les corridors, tous les serviteurs sont debout, tendant une oreille craintive au terrible bruit qui se répercute depuis la tour jusqu'aux caves du château.

Ce cri qui fait frisonner les plus forts comme un vilain courant d'air froid et qui réduit les plus faibles a l'état de larves hoquetantes et tremblotantes, appuyant désespérément leurs mains sur leurs oreilles pour cesser d'entendre l'horrible hurlement.

OUIIIIIIIIIINNNNNN !

La haut. Dans sa chambre, Sainte Maria Isabella Albenas, huit ans, est en train de piquer une nouvelle fois une terrible crise de larmes.

OUIIIIIIIIIINNNNNN !

Bruits de pas précipités depuis les appartements Albenas. maman est la...

Et bien mon petit saint dragononichou d'amour, qu'est ce qui t'arrive ?
C'est Rotfield ! OUIIIIINNN !
Rotfield ? Ton varanléon d'Akkem apprivoisé ?
Noooonnn ! Rotfield, le perroquet !
Ah oooui... Et bien quoi Rotfield ?
Il est cassssssé !
Cassé ? Hum... Montre moi.

Dans les bras de sa maman, Sainte Maria Isabella Albenas, huit ans, se calme assez pour indiquer de la main la forme planquée sous son oreiller. Celle d'un de ses perroquets de Jaya dont la plus intéressante particularité est la constance avec laquelle ils gardent la tête tournée toujours dans la même direction telle des boussoles.

Sauf que celui la est on ne peut plus mort et qu'on lui a visiblement tordu le cou avec application.

Mais. mais pourquoi tu as fait ça mon amour ?
Parce queeeee !
Parce que quoi ?
Parce que toutes les autres elles en ont aussi. Et ils regardent dans la même direction que le mieeeen ! Alors je lui ai tourné la téte dans l'autre sens, et maintenant il est cassé !
Je comprends mieux...
Maman ?
Oui mon trésor d'amour ?
Tu m'aimes ?
Mais bien sur que je t'aimes, plus que tout.
Alors tu vas m'en donner un qui regarde dans l'autre direction ?
Mais oui mon dragononichou. Rendors toi, maman va s'occuper de ça tout de suite.

Dans le palais Albenas le calme revient. Et un immense soupir de soulagement parcours les pièces ou se trouvent les domestiques. Pour une fois, aucun d'eux ne souffrira des caprices de l'horrible môme.


Dernière édition par Red le Jeu 17 Juil 2014 - 16:47, édité 1 fois
    Et alors que l'agent confirmé fini sa phrase, une myriade d'oiseau décolle de là où ils dormaient pour fuir ailleurs, déranger par la voix masculine et forte de l'agent corbeau qui s'est soudainement mis à croiser normalement au milieu de la nuit, suivit évidemment par ses gargouillis insupportables.

    - Oui, t'as raison chef, va donc par là maintenant qu'ils sont tous partis.
    - Tous, peut être pas : les oisillons ne savent pas voler ! Et maintenant au moins on est sûr qu'il y en a.
    - Bah voyons... Et tu es sûr que c'est ceux qu'on cherche ?
    - Ils sont tous partis en ligne droite dans la même direction et avait un long bec, Il ne peuvent donc pas tourné la tête, exactement comme l'oiseau qu'on recherche.
    - Dans ce cas, allons voir...

    Blasée. Oui, je suis totalement blasée par cette situation. Monsieur l'agent confirmé à soit disant réponse à tout alors qu'il fait boulette sur boulette, qu'il semble flagrant qu'il ne contrôle rien du tout mais malgré ça, il semble toujours prompts à s'en sortir. C'est véritablement... affligeant. Franchement, c'est à cause de type comme lui, dénué du moindre talent et totalement soutenue par une chance insolente et le hasard que des agents comme moi, naturellement douée, dévouée, et se donnant corps et âme à la tâche, sont mis sur le banc de touche de manière outrageusement injuste. Non mais sérieusement ?! Comme si ce vieux croûton pouvait être plus méritant que moi ! Et je suis certaines qu'ils ne les a même pas vu les oiseaux ! Et qu'ils peuvent tout a fait voler dans tous les sens, ne serait-ce que pour revenir à leurs nids !

    - Ah ! Tu vois, je te l'avais dit, ce sont bien des oiseaux de Jaya !

    Oui, oui il me l'avait dit mais je ne crois absolument pas qu'il le savait. Pour autant, j'ai bien compris la leçon, alors je ne dis rien de plus, continuant de le suivre en gardant bien mes distances histoire que ses sales pattes ne me touchent plus.

    - Maintenant on doit en trouver un qui ne regarde pas dans le même sens que les autres.
    - J... Oui.


    C'est franchement dur quand même de ne pas l'envoyer paitre à la moindre de ses remarques, mais je me mords la lèvre et prend sur moi avant de me faufiler entre les nids pour regarder à l'intérieur. Évidemment, ceux qui sont vide d'adultes sont aussi vide tout court. Par contre, beaucoup sont encore habité par des piafs qui nous regarde clairement d'un mauvais œil.

    CROA

    Dès qu'on s'approche, les oiseaux croassent, claquent de leur bec et gonfle leurs plumes pour se faire plus gros que ce qu'ils sont. Sauf que voilà, ce ne sont que quelques piafs exotique contre des agents du gouvernement surentrainée !

    - Aïe ! Il m'a pincé !

    Tenant sa main endoloris dans son autre main, l'agent corbeau se fait avoir en beauté tandis que je me retiens de me moquer. Non vraiment, c'est difficile d'être une apprentie sage et obéissante avec un chef pareil... Et souhaitant montrer qu'une nouvelle fois, je le surpasse, j'utilise encore mon retour à la vie pour étendre mes cheveux et les glisser sous le volatile dans son dos pendant que j'occupe son attention avec mes mains. Puis je le soulève doucement avant de jeter un œil sous lui et de découvrir des œufs non éclos. Reposant l'animal, je me déplace ensuite vers un autre nids et répète l'opération, trouvant quelques fois des oisillons, mais tous regardent dans la même direction que leur parent.

    La manœuvre est longue, et de plus en plus de bruits dans la nuit se font entendre. De son côté, je ne sais pas ce que fait l'agent Red mais je dois dire que je m'en moque bien, je compte bien trouver ce piaf avant lui, et m'en vanter plus tard à nos supérieurs.

    - LA !

    Aussi évident que le nez au milieu de la figure, au cœur d'une niché de trois oisillons, un petit regarde dans la mauvaise direction ! C'est lui ! C'est l'oiseau qu'on cherche ! Enfin !

    Le seul hic, c'est qu'il n'a pas encore de plume, qu'il n'est pas plus gros qu'une main et qu'il semble assez évident qu'il risque de mourir si on ne s'en occupe pas correctement. Heureusement que nous sommes des agents du gouvernements surentraîné. Alors lentement, désolidarisant une mèche de mes cheveux de ma tignasse qui soulève la mère, je viens récupérer le petit à même son nids pour l'enrouler dans un cocoon de mes cheveux et le dérober discrètement avant de reposer l'adulte.

    Et maintenant, on a plus qu'à repartir.

    Mais alors que je fais demi tour, je me rends compte que les piafs qui se sont envolés plus tôt sont de retour, et ils ont pas l'air hyper content de ma dernière action, d'autant plus que la mère vient de s'apercevoir qu'il lui manquait un petit, et que sous ses appelles, mes cheveux se mettent à piailler de détresse.

    Je crois que c'est le moment de paniquer...
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    Comme le disait l'entraineur, on a beau être balaise, souvent, le plus sur reste quand même de fuir...

    -Chope en deux et saute !

    Et montrant l'exemple en joignant le geste à la parole, je plonge à grands mouvements de bras dans la volière qui nous assaille, saisit une paire de pattes dans chaque main, et me jette dans le vide. Enfin, le vide, dans l'épais feuillage des arbres sous nos pieds. Un feuillage dense, touffu, émaillé jusqu'au sol d'une multitude branches salvatrices et ralentissantes, ce qui, cumulé aux gros oiseaux qui tentent désespérément de compenser mon poids en battant frénétiquement des ailes pendant que nous tombons, devrait sensément ralentir ma chute.

    En tout cas je l’espère.

    Et quand une très longue chute plus tard j'arrive au sol, après avoir personnellement rencontré et gouté chacune des branches sur ma route, j'ai évidemment l'impression d'avoir été consciencieusement roué de coups par une bande de types avec des bâtons avant d’être trainés par une charrette, mais indubitablement je suis en vie. Après tout, il n'y a que la qu'on a mal...

    Relâchant les piafs qui s'empressent de reprendre de l'altitude en me lançant regards noirs de menaces et caquètement courroucés, je me relève avec la vivacité d'un arthritique sortant de son tombeau, et claudiquant maladroitement, je me met en quête du point de chute, forcément tout proche, de ma collègue de travail, tout en récapitulant dans ma tête les étapes suivantes de la fin de mission...

    Maintenant que nous avons l'oiseau il ne nous reste somme tout plus qu'a foutre le camp d'ici. Ce qui signifie faire un grand feu de bois vert dans l'espoir que l'épaisse fumée ramène notre navire du bon coté de l'ile, et ensuite une petite nage jusqu'a la sécurité, et la tranquillité d'un retour express droit vers Marijoa..

    Ah, et faudra emmener des graines pour le piaf aussi..
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    Il est marrant lui... "Choppe deux oiseaux et saute !" qu'il dit. Non mais il est vraiment pas bien !

    Malheureusement, j'ai pas trop le temps de réfléchir, donc en agent disciplinée, j'obéis aux ordres et attrape effectivement deux oiseaux avant de me jeter dans le vide. Et évidemment, malgré les volatiles, la gravité fait son effet et après m'être prise trois branche dans la tronche j'utilise mon retour à la vie pour diminuer encore ma constitution et ainsi diminuer mon poids. L'opération fonctionne, les piafs me permettent de descendre plus en douceur, et alors même que je pensais que j'allais toucher le sol, maman piaf arrive accompagnée d'un autre et les voilà qui me choppe les cheveux et me tire vers le ciel dans des croassements horripilant.

    - AAAAH

    Je lâche les deux piafs que je tenais pour tenter d'envoyer mes mains à la rencontre des deux autres qui me soulève par les cheveux, me débattant comment je peux ! Si je pouvais, je mes les couperais mais je ne peux pas ! Et impossible de les réduire en taille avec cette traction ! Heureusement avec deux volatiles en moins je retourne vers le sol, manque de pot, les deux que je viens de lâcher décident d'être solidaire avec maman piaf et son pote ! Heureusement qu'ils ne trouvent pas de prise alors que je me débats pour me libérer !
    Que je me débats SEULE pour me libérer !!!

    - RED FAIT QUELQUE CHOSE !

    Je m'agite dans tous les sens, alors que dans une petite boule de cheveux collée à ma nuque le bébé piou s'affole sous les cris de sa mère qui fini par repérer la provenance de ses petits piaillements et s'attaque au cocon de cheveux avec son bec ! Mais il est hors de question que je lui laisse ! Balayant d'un coup de bras les autres piafs un instant, je pointe mon doigt vers la mère, faisant poussée mon ongle avant de m'écrier : "Shigan" et de planter mon doigt dans son œil ! La mère recule et lâche la mèche de cheveux qu'elle retenait en otage, Red arrive enfin pour casser les ailes de l'autre qui sous la douleur lâche aussi sa prise, et enfin nous filons a toute jambes sous les coups de bec des deux autres !

    - Shigan ?! Je croyais que tu ne maitrisais que deux techniques et demi ?!
    - Et tu crois vraiment que j'aurai eu besoin de viser l'œil si je maîtrisais le Shigan ?! Je m'entraine dur moi !

    Nous courrons sans nous arrêter pendant au moins une bonne quinzaine de minutes jusqu'à réussir à se planquer dans un arbre creux et attendre en silence que les piafs qui hurlent derrière nous cesse de se faire entendre. Et quand enfin nous pouvons souffler, je dirige ma boule de cheveux vers l'agent corbeau.

    - Tiens, c'est toi l'agent avec un nom d'oiseau, tu dois t'y connaitre en bébé piaf, non ?

    Et dénouant mes cheveux, je laisse enfin visible le bébé oiseau de jaya qui pointe la tête dans un sens différents de ses parents et qui semble totalement épuisé par toute l'agitation dont il a fait preuve pour appeler sa mère.
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    -Pas du tout ! Et Il vaut mieux que tu le gardes dans tes cheveux, ça lui rappellera le nid.

    Revenu sur la terre molle de l'ilot et enfin en possession de notre objectif et ticket de sortie, nous regagnons la frontière la plus proche entre le bout de la mangrove et la mer, et entreprenons sur le champ les dernières taches nécessaires à notre retour rapide vers un monde civilisé.

    D'abord lancer un feu de bois vert pour générer une fumée aussi dense que possible qui ne manquera pas de signaler notre position au navire qui nous attend, et ensuite mettre la main sur assez de bouffe locale pour oiseau pour nourrir le piaf le temps de pouvoir accoster dans une ville pourvue d'une animalerie décente. Un shi fu mi rapide laisse l'alimentation du feu et de la fumée à la demoiselle, et de mon coté je pars fureter aux alentours en amassant tout ce que pourrait être amené à manger le piaf, vers, fruits, graines, que je stocke dans un contenant de fortune bricolé à partir d'une coque de gros fruit trouvé par terre.

    Une quête facile pour un agent de mon niveau, et qui s’avère d'autant plus fructueuse quand je tombe sur une paire d'aborigénes locaux en train de vernie voir si la fumée qui s’élève au dessus de la forêt ne serait pas le signe qu'il y a un truc sympa a manger dans le coin. La violence succède à la surprise, et quelques minutes plus tard c'est habillé couleur locale plutôt que tout nu que je rejoins Alcéa toujours à poil en train de souffler sur son feu.

    -Bon, bonne nouvelle, j'ai trouvé des fringues, des lances, et de quoi manger.
    -Et la mauvaise nouvelle ?
    -Je crois que les cannibales sont plus doués que les marines pour repérer la fumée, en tout cas ils arrivent vachement plus vite...
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    L'instant d'après il me jette les fringues à la tronche sans me laisser vraiment le temps de répondre à cette mauvaise nouvelle. Une chance pour lui ? Franchement, c'est à ce demander s'il n'a pas manger le fruit de la chance, justement... Mais de ce que j'en sais non, pour autant je garde quand même mes remarques sarcastiques pour moi tandis que j'enfile les bouts de peaux histoire de retrouver un peu de dignité.

    De toute façon, si je râle, je suis certaine qu'il va encore me dire que tout était prévu comme ça, qu'on allait tout de même pas rentrer sur le bateau dans notre plus simple appareil, après tout ça n'est pas convenable pour deux agents surentrainés du gouvernement mondial.

    - Et maintenant ?
    - Maintenant soit on attend qu'ils arrivent sur nous, sachant que "ils" peut être ami ou ennemis, soit on bouge et on prend les ennemis par surprise.
    - Les pièges, c'est pour les faibles. Allons y.

    Je ne suis pas comme cette abrutie d'agent Tarentule, moi. Quand je dois faire quelque chose, je le fais plutôt que de créer des pièges tarabiscoter pour ne pas me mouiller. Alors je me relève, abandonnant le feu à son sort, et attrape une lance pour nous enfoncer à nouveau dans la mangrove sous les rayons du soleil qui sont là que depuis une petite heure.

    - D'ailleurs, ces abrutis ont peut être des canots, non ?
    - Possible oui.

    Alors sans un mot de plus, je recherche à longer un des bras de rivière qui parcoure l'île en espérant croiser des locaux venu à notre rencontre. Et pendant une bonne dizaine de minutes, nous marchons sans entendre le moindre autre bruit que des oiseaux gazouillant sagement dans leurs branches.

    *PAN*

    Un coup de feu retenti dans toute la mangrove, suivit de nombreux bruissement d'ailes et de branches, rapidement, je regarde l'agent Corbeau avant que tous les deux nous choisissons de courir vers le bruit. Mais nous arrivons juste trop tard... Là, devant nos yeux, une équipe de quatre soldats de la Marine endormis sont entrain de se faire ligoter à un poteau pour être transporté jusqu'au fameux camps par une dizaine d'aborigènes.

    Et si les trois quart du groupe s'en vont avec ce qu'ils doivent considérer comme leur diner, les deux derniers locaux resté derrière semble de corvée de s'occuper des deux canots qui transportaient nos secours.

    Bon, c'est le moment de faire le grand saut... J'inspire à fond, ma lance serrée dans ma main, concentrée au maximum et, d'un coup, sans attendre un quelconque avis de mon supérieur, je sors des broussailles avec la ferme intention de leur sauter dessus grâce au soru et de les liquider avant même qu'ils aient eu le temps de prononcer le moindre bruit.
    Et au moment de réaliser cette technique d'agent d'élite, je ferme les yeux et tape dix fois du pieds aussi vite que possible.

    Sauf que quand je les rouvre, je n'ai pas bougé d'un poil... Non, mon soru est décidément pas au point et les deux cannibales me font faces et porte immédiatement à leur lèvre une sarbacane probablement chargée d'une fléchette. De panique, je lance alors ma lance sur le premier avant de me plier en deux en arrière pour éviter la fléchette.
    Sauf qu'elle touche quand même ma jambe, et que l'action est si rapide que je tombe au sol, inerte et totalement endormie...
    Encore...
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    Comme disait l'instructeur, "toujours privilégier le travail d'équipe, au minimum ça offre plus de cibles à l'ennemi", une maxime qui s’avère une fois de plus justifié quand ma soi disant équipière passe à l'attaque en solitaire et sans plan établi, et se fait immédiatement sécher par les flèches empoisonnées des locaux, non sans réussir auparavant à clouer d'un coup de lance un de nos deux adversaires. Une diversion toujours bienvenue dont je profite immédiatement. Me glissant dans le dos du survivant qui s'approche de la demoiselle, et jaillissant des fourrées pour le saisir par derrière avant de lui ouvrir la gorge d'une oreille à l'autre. Habitué de ce genre d’exercices, je maintien ma prise quelques secondes, ma main étouffant les gémissements de l'adversaire jusqu’à ce qu'il cesse aussi de gigoter et que je le laisse tomber a terre. Il n'y a plus de temps à perdre, il s'agit de foutre le camp au plus vite !

    Je chasse de mon esprit la pensée insidieuse qui m'incite à laisser en plan Alcéa, après tout, qui s'occuperait du piaf ? Et je charge rapidement le corps inanimé dans la chaloupe la plus proche que je m'empresse de pousser à la mer avant de sauter à bord, d'empoigner une paire de rames, et de me mettre à nager vigoureusement vers le large et le navire qui nous y attend.


    [...]


    -Agent Red ? J'ai envoyé quatre hommes vous récupérer à terre...
    -Hélas, inutile de les attendre, ils sont tous morts.
    -Morts ?! Mais que s'est'il passé ?
    -Écoutez, si je vous dis qu'ils sont morts c'est tout. Alors on les oublie et on met les voiles.
    -Mais... Nous leur devons au moins de récupérer les corps !
    -Bouffés ! Voila ce qu'il s'est passé, ils se sont fait bouffer ! Alors on oublie aussi les corps ! De toute façon c'est moi le chef ! Alors si je dis qu'on s'en va, on s'en va !
    -Bien monsieur. Je vais m'occuper du départ.
    -Merci !


    [...]


    Marijoa, locaux du Cipher Pol

    -Chef ? Je pensais, vu que j'ai rempli ma mission avec sucés et tout ça. Je me demandais si on pouvait reparler de ma demande de congés ? Vous savez, celle qui est en attente depuis presque un an?
    -Votre demande de congé ? Mais c'est déjà réglé ça mon cher...
    -Réglé ? Vraiment ? Ça veut dire que c'est bon je peux prendre mes jours ?
    -Prendre ? Non non bien sur que non, ça veut dire que vous les avez déjà pris.
    -Déjà pris ? Mais quand ?
    -Enfin agent Red, vous venez de vous offrir une semaine sur les plages paradisiaques d'une ile tropicale de South Blue, J'ai évidemment décompté ça de vos jours. Et j’espère que vous avez bien profité de ce moment de détente parce qu'il y a du boulot en attente !
    -Super. Vraiment super...


    [...]


    Marijoa, Palais Albenas

    -Ricardoooo ? Ou es tu  petit saint dragononichou d'amour ? Viens voir ce que maman t'a ramené ?
    -Qu'est ce que c'est ? Un cadeau ? J'adore les cadeaux ! Oh... Y'en a qu'un ?
    -Oui, mais celui la il est spécial. Vas y ouvre le.
    -On dirait une cage ! Oh... c'est un perroquet...
    -Mais pas n'importe quel perroquet. Celui la est trés différent de ceux de tes amis, tu sera le seul à en avoir qui regarde dans cette direction ! Est ce que ce n'est pas exactement ce que tu voulais ?
    -Ben oui... Mais c'était avant...
    -Avant ?
    -Oui... Maintenant il y a sainte Laetitia Désirée Lady Maselfush qui a dit a tout le monde qu'elle allait avoir une baleine... Alors c'est plus un perroquet que je veux !
    -Oh bien sur, et c'est tout à fait normal mon petit dragononichou. Alors dis à maman, qu'est ce que tu veux ?
    -Je veux... Je veux... Je veux un KRAKEN !
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