Rappel du premier message :
" ... c'est quand même dingue, la vie, pas vrai ?
Parce que, voyez, hier, moi, j'me disais, tiens j'm'emmerde. Comme ça, là, c'est arrivé d'nulle part sans prévenir. Ça vous arrive à vous aussi parfois ? Non ? Moi, j'étais posé l'cul dans un canap' grand confort, limite un peu trop pour t'inciter à te remuer le derche, m'enfin, avec la bonne assise quoi; et les dossiers qui font plaiz' parce que tu peux t'endormir addossé à eux aussi, en travers. J'voyais Shurik'n en train de répéter son tout nouveau numéro de rock accrobatique, et moi j'envoyais un sample en beat-box pour lui permettre d'enchainer ses mouvements. Poom, Tsih' Poom, Tsih' Poom-a poom-poom. Un truc qui t'agrippe et te donne envie de hocher la tête pour rien. Juste la rythmique, simple, efficace. Poom, Tsih' Poom, Tsih' Poom-a poom-poom. C'est prenant, pas vrai ? Bref, j'balançais la cadence et c'était fun, je ne le nie pas, d'admirer l'ancêtre envoyer du déhanché et s'farcir du porté de bac de bière à bout d'bras en guise de partenaire comme s'il avait encore vingt piges. Scène qui exsudait de bonnes vibrations. Mais, y'a que j'm'emmerdais quand même. Alors, sur le mille cent cinquante septième Tsih', j'me suis arrêté, et j'ai demandé au grand Sachem planqué dans ma pipe à eau de me filer l'adresse du prochain truc flex à faire.
Quand j'dis pipe à eau, je veux dire, cigarette en chocoflex, hein, tu t'doutes bien qu'j'avouerais jamais consommer d'la drogue.
Après les quatorze inhalations de bonheur que j'me suis envoyées dans l'buffet, ça allait déjà mieux, et j'me suis senti d'attaque pour m'extirper de cet océan moelleux qui aspirait toute ma bonne énergie depuis la veille. J'suis sorti de la piaule qu'on avait louée avec Shurik'n et j'suis tombé sur l'unique garçon d'étage de l'auberge auquel j'ai demandé si c'était normal qu'on l'appelle garçon d'étage alors qu'il n'y avait qu'un rez-de-chaussée dans leur établissement. Le zigue était un peu coi - il tirait un peu la même tronche que vous en fait - et le temps qu'il réfléchisse à que m'répondre, son attention s'était déjà focalisée sur l'fait qu'j'avais une pupille qui disait merde à l'autre - allergie au chocolat, voyez ? - et la gueule vaguement pâteuse, alors y m'a répondu quelque chose comme " Vous voulez un verre d'eau monsieur ? " qui m'a laissé sans voix. J'ai dit à ce sale sobre de dégager de ma vue, qu'il allait ruiner mes bonnes intentions et ma motivation fragilement déployée en ce fier seize heures du mat', alors il a pas insisté.
Bref, arrivé dans l'équivalent du salon, j'suis tombé sur une affiche accrochée là et qui m'paraissait particulièrement croustillante, le choix des couleurs phosphorescentes entremêlées me paraissant parfaitement justifié pour inciter les familles à aller découvrir le Zoo de l'île. Pour les petits et les grands, de 8 à 88 ans que ça disait. J'trouvais ça un peu vachard pour les vraiments jeunes, alors j'ai rajouté au crayon un 0 virgule, devant le huit. Mais après minutieuse vérification, j'avais mis ça devant le 88, ce qui de fait restreignait vachement la tranche d'âge autorisée au Zoo. Tant pis, on peut pas accomplir un exploit à chaque tentative. Le succès, s'il était si facile à embrasser, y'aurait plus aucun prestige à le choper. Et j'dois dire que la métaphore filée comparant le succès à une fille facile m'a fait passer pas loin de toute la demi-heure suivante. Et st'ainsi, que devisant gaiement avec les nuages et les papillons, j'me suis r'trouvé devant l'entrée du Zoo.
Terrible quoi, j'y avais jamais mis les pieds, dans ce zoo et j'sentais que c'était exactement c'qu'il me fallait pour lancer ma matinée. Ça et un une clope au tabac et rien qu'au tabac. Alors voilà, tige au bec, suis entré malgré les remontrances du garçon d'entrée qui prévenait que les visites se finissaient dans une heure. Et comme j'fumais, il m'a pourchassé et il m'a collé un PV. C'est là qu'il m'a demandé mon nom. Et c'est pour ça que je vous racontais cette anecdote. Moi, mon blaze, c'est Eustache Placide Zaïtsev Ier. Mais comme y'avait pas assez de place sur le coupon amende, je lui ai dit de m'appeler Hubert, que ce serait plus court. Vous pourrez lui d'mander, j'crois que j'l'ai vu dans votre boutique en me réveillant.
... Hm ? Pourquoi je suis... affublé d'un uniforme d'employé du Zoo ? Ha beh ça, c'est une autre histoire. Mais là, vu que vous m'demandiez simplement mon nom, j'me concentre à répondre aux questions moi, voyez ?
Dites, pour un si petit incident, vous trouvez pas qu'vous en faites un peu beaucoup non ? C'est pas parce qu'un colibri s'est tiré de sa cage qu'il faut nécessair... hm ? Le Zoo est ... ? Parti en fumée ? Ah oui. Oui... c'est fâcheux.
Bah écoutez, moi, j'ai sauvé l'uniforme. C'est d'jà pas mal non ? Z'avez d'autres questions ou j'peux r'tourner m'asseoir avec les autres ? "
Non parce que en vrai, j'me tiens la migraine du siècle. Là, j'reste soft parce que j'cause à quelqu'un qui r'présente la loi mais... C'était Java Intégrale dans la citadelle hier nuit, et des vagues flashs qui m'reviennent parfois... c'était pas du tout public. J'espère que l'koala va bien. Y doit toujours me rendre la carte au trésor que j'lui ai confiée. S'ils savaient ce que c'est le trésor en plus, y'en a d'autres qui seraient impatients d'y mettre la main dessus.
Quelle éclate n'empêche.
" ... c'est quand même dingue, la vie, pas vrai ?
Parce que, voyez, hier, moi, j'me disais, tiens j'm'emmerde. Comme ça, là, c'est arrivé d'nulle part sans prévenir. Ça vous arrive à vous aussi parfois ? Non ? Moi, j'étais posé l'cul dans un canap' grand confort, limite un peu trop pour t'inciter à te remuer le derche, m'enfin, avec la bonne assise quoi; et les dossiers qui font plaiz' parce que tu peux t'endormir addossé à eux aussi, en travers. J'voyais Shurik'n en train de répéter son tout nouveau numéro de rock accrobatique, et moi j'envoyais un sample en beat-box pour lui permettre d'enchainer ses mouvements. Poom, Tsih' Poom, Tsih' Poom-a poom-poom. Un truc qui t'agrippe et te donne envie de hocher la tête pour rien. Juste la rythmique, simple, efficace. Poom, Tsih' Poom, Tsih' Poom-a poom-poom. C'est prenant, pas vrai ? Bref, j'balançais la cadence et c'était fun, je ne le nie pas, d'admirer l'ancêtre envoyer du déhanché et s'farcir du porté de bac de bière à bout d'bras en guise de partenaire comme s'il avait encore vingt piges. Scène qui exsudait de bonnes vibrations. Mais, y'a que j'm'emmerdais quand même. Alors, sur le mille cent cinquante septième Tsih', j'me suis arrêté, et j'ai demandé au grand Sachem planqué dans ma pipe à eau de me filer l'adresse du prochain truc flex à faire.
Quand j'dis pipe à eau, je veux dire, cigarette en chocoflex, hein, tu t'doutes bien qu'j'avouerais jamais consommer d'la drogue.
Après les quatorze inhalations de bonheur que j'me suis envoyées dans l'buffet, ça allait déjà mieux, et j'me suis senti d'attaque pour m'extirper de cet océan moelleux qui aspirait toute ma bonne énergie depuis la veille. J'suis sorti de la piaule qu'on avait louée avec Shurik'n et j'suis tombé sur l'unique garçon d'étage de l'auberge auquel j'ai demandé si c'était normal qu'on l'appelle garçon d'étage alors qu'il n'y avait qu'un rez-de-chaussée dans leur établissement. Le zigue était un peu coi - il tirait un peu la même tronche que vous en fait - et le temps qu'il réfléchisse à que m'répondre, son attention s'était déjà focalisée sur l'fait qu'j'avais une pupille qui disait merde à l'autre - allergie au chocolat, voyez ? - et la gueule vaguement pâteuse, alors y m'a répondu quelque chose comme " Vous voulez un verre d'eau monsieur ? " qui m'a laissé sans voix. J'ai dit à ce sale sobre de dégager de ma vue, qu'il allait ruiner mes bonnes intentions et ma motivation fragilement déployée en ce fier seize heures du mat', alors il a pas insisté.
Bref, arrivé dans l'équivalent du salon, j'suis tombé sur une affiche accrochée là et qui m'paraissait particulièrement croustillante, le choix des couleurs phosphorescentes entremêlées me paraissant parfaitement justifié pour inciter les familles à aller découvrir le Zoo de l'île. Pour les petits et les grands, de 8 à 88 ans que ça disait. J'trouvais ça un peu vachard pour les vraiments jeunes, alors j'ai rajouté au crayon un 0 virgule, devant le huit. Mais après minutieuse vérification, j'avais mis ça devant le 88, ce qui de fait restreignait vachement la tranche d'âge autorisée au Zoo. Tant pis, on peut pas accomplir un exploit à chaque tentative. Le succès, s'il était si facile à embrasser, y'aurait plus aucun prestige à le choper. Et j'dois dire que la métaphore filée comparant le succès à une fille facile m'a fait passer pas loin de toute la demi-heure suivante. Et st'ainsi, que devisant gaiement avec les nuages et les papillons, j'me suis r'trouvé devant l'entrée du Zoo.
Terrible quoi, j'y avais jamais mis les pieds, dans ce zoo et j'sentais que c'était exactement c'qu'il me fallait pour lancer ma matinée. Ça et un une clope au tabac et rien qu'au tabac. Alors voilà, tige au bec, suis entré malgré les remontrances du garçon d'entrée qui prévenait que les visites se finissaient dans une heure. Et comme j'fumais, il m'a pourchassé et il m'a collé un PV. C'est là qu'il m'a demandé mon nom. Et c'est pour ça que je vous racontais cette anecdote. Moi, mon blaze, c'est Eustache Placide Zaïtsev Ier. Mais comme y'avait pas assez de place sur le coupon amende, je lui ai dit de m'appeler Hubert, que ce serait plus court. Vous pourrez lui d'mander, j'crois que j'l'ai vu dans votre boutique en me réveillant.
... Hm ? Pourquoi je suis... affublé d'un uniforme d'employé du Zoo ? Ha beh ça, c'est une autre histoire. Mais là, vu que vous m'demandiez simplement mon nom, j'me concentre à répondre aux questions moi, voyez ?
Dites, pour un si petit incident, vous trouvez pas qu'vous en faites un peu beaucoup non ? C'est pas parce qu'un colibri s'est tiré de sa cage qu'il faut nécessair... hm ? Le Zoo est ... ? Parti en fumée ? Ah oui. Oui... c'est fâcheux.
Bah écoutez, moi, j'ai sauvé l'uniforme. C'est d'jà pas mal non ? Z'avez d'autres questions ou j'peux r'tourner m'asseoir avec les autres ? "
Non parce que en vrai, j'me tiens la migraine du siècle. Là, j'reste soft parce que j'cause à quelqu'un qui r'présente la loi mais... C'était Java Intégrale dans la citadelle hier nuit, et des vagues flashs qui m'reviennent parfois... c'était pas du tout public. J'espère que l'koala va bien. Y doit toujours me rendre la carte au trésor que j'lui ai confiée. S'ils savaient ce que c'est le trésor en plus, y'en a d'autres qui seraient impatients d'y mettre la main dessus.
Quelle éclate n'empêche.
Dernière édition par Eustache Ier le Mar 7 Oct 2014 - 21:25, édité 1 fois