Rappel du premier message :
La barque est ballotée par la mer et avance doucement. Progressivement, l'île à l'horizon grossie et se fait plus en détail. La jungle calcinée fume encore après l'incendie qui la ravagé. Le village de pierre s'est transformé en village de bois. Les quelques bâtisses encore debout souffrent de l'être et se font rare. Le calme y règne cependant. Un calme bien étrange pour une île de pirates qui festoie d'ordinaire. L'heure n'est pas à la célébration.
Pas encore, tout du moins.
Sur Jaya, on guette l'horizon.
Flist fait installer un échaffaud qui n'attend qu'à être finalement utilisé. Sur la poutre, cinq cordes pendent dans le vide et se balancent au gré du vent qui souffle. Un jeune mousse vient l'interrompre dans sa contemplation pour lui annoncer une nouvelle : Une barque se pointe à l'horizon. Et au vu de sa vitesse, elle sera sur place à onze heures.
Onze heures.
Flist esquisse un sourire mitigé alors que sa moustache s'étire avec ce rictus. Il tapote l'épaule du gamin et lui ordonne d'aller se mettre à sa place. “De se préparer” ajoute-t-il en s'avançant vers le port décimé pour constater par lui-même. Il sort un escargophone de sa poche intérieure qui vibre dans sa main. Une première question “Alors ?”.
Une barque approche. Une barque, pas un galion comme je le désirais.
Et donc ?
Ils ne respectent pas le marché.
Mh...
Ça tombe bien, nous non plus ! Rit-il. Passez leur les boulets, et balancez-les à la mer !
Et Flist raccroche.
Il reporte son attention entière sur la barque qui touche enfin terre. A l'intérieur, deux personnes. Un homme dont il désire la tête. Une femme qui avait promis d'escorter le premier. Et Flist les contemple tous les deux avant de lancer :
Ni en avance, ni en retard, raille-t-il avec un mépris assumé.
Il paraît qu'on ne joue pas avec le Diable.
Surtout quand on a signé un contrat avec lui.
Pas encore, tout du moins.
Sur Jaya, on guette l'horizon.
Flist fait installer un échaffaud qui n'attend qu'à être finalement utilisé. Sur la poutre, cinq cordes pendent dans le vide et se balancent au gré du vent qui souffle. Un jeune mousse vient l'interrompre dans sa contemplation pour lui annoncer une nouvelle : Une barque se pointe à l'horizon. Et au vu de sa vitesse, elle sera sur place à onze heures.
Onze heures.
Flist esquisse un sourire mitigé alors que sa moustache s'étire avec ce rictus. Il tapote l'épaule du gamin et lui ordonne d'aller se mettre à sa place. “De se préparer” ajoute-t-il en s'avançant vers le port décimé pour constater par lui-même. Il sort un escargophone de sa poche intérieure qui vibre dans sa main. Une première question “Alors ?”.
Une barque approche. Une barque, pas un galion comme je le désirais.
Et donc ?
Ils ne respectent pas le marché.
Mh...
Ça tombe bien, nous non plus ! Rit-il. Passez leur les boulets, et balancez-les à la mer !
Et Flist raccroche.
Il reporte son attention entière sur la barque qui touche enfin terre. A l'intérieur, deux personnes. Un homme dont il désire la tête. Une femme qui avait promis d'escorter le premier. Et Flist les contemple tous les deux avant de lancer :
Ni en avance, ni en retard, raille-t-il avec un mépris assumé.
Il paraît qu'on ne joue pas avec le Diable.
Surtout quand on a signé un contrat avec lui.