Posté Dim 14 Déc 2014 - 20:15 par Reyson D. Anstis
Rappel du premier message :
Le grand Red venait de protéger Armada. Bon, il n’était pas seul, mais on retient moins les personnages secondaires. Il leur a laissé la vie sauve. Reviendront-ils pour une autre manche ? La confrérie des poings divins… Leur niveau diffère beaucoup d’une personne à l’autre, mais leur chef semble vraiment impressionnant. Peut-être même plus que Red. Heureusement qu’il n’a pas voulu prendre part au combat… C’était plutôt un juge qu’un combattant. Et bien qu’il soit venu pour juger le grand patron, on fut impliqué dans l’escarmouche. Hé, mon poing n’a pas grand-chose à envier aux leurs. M’enfin, ça dépend de qui. J’en ai vaincu deux, ça me suffit. Pas besoin de tester les plus forts, je laisse l’honneur à Red.
Il y a eu pas mal de dégâts tout de même, notamment du côté de chez Aoi, avec son magma… Rossignol eut alors l’idée de récupérer quelques ingénieurs pour bosser sur la solidité d’Armada et d’autres projets qu’il a en tête. Un groupe à libérer d’une vente d’esclaves. Direction Shabondy.
Il y avait de nouvelles personnes sur le navire pour y aller. Etait-ce la destination qui intéressait tous ces gens ? En tout cas, j’avais beau en avoir entendu parler, je n’imaginais pas des arbres montant si haut. Près, on ne parvient même plus à voir le ciel.
Red décida que les personnes secondaires allaient être au premier plan cette fois. Il allait demeurer ici pour protéger notre moyen de transport afin de favoriser notre départ. En même temps, quand on sait que le gouvernement est à proximité, il vaut mieux s’assurer une bonne issue de secours. Il suffirait sinon qu’un sous-amiral passe par là et découpe le navire pour qu’on soit coincé. Bon, il y en a d’autres, de navires. Mais ça prendrait alors plus de temps.
Deux choix s’offraient à nous. Un : on se dirige peinard vers la salle de vente et on s’installe, attendant que notre lot apparaisse. A ce moment, soit on paie, soit on pille, selon notre humeur, notre bourse, et les forces en présence. Deux : on attaque à vue. Efficace et rapide, mais on risque de perdre les esclaves qu’on recherche. Déjà qu’on ignore dans quelle salle ils sont, si on doit attaquer chaque boutique, on risque d’avoir du mal.
« On se sépare en plusieurs groupes et on se disperse. Celui qui trouve la bonne salle alerte les autres grâce à ces Den Den. Des questions ? »
Et si en plus je trouve une sirène au passage… Aucune idée lubrique, comment voulez-vous avec des écailles en plus ? Mais je n’ai encore jamais croisé l’une de ces légendes des mers.
Et Mari-Joa juste à côté… S’il n’y avait pas eu les ordres de Red, je pense que je serais allé faire un tour là-bas. En plus il doit connaître lui, vu le rang qu’il avait avant sa trahison. Mais bon, récupérer ces ingénieurs est déjà une bonne façon d’embêter le gouvernement. Et puis, si on croise un Dragon Céleste dans l’une des salles, ce sera encore mieux.
Posté Ven 13 Mar 2015 - 23:54 par Reyson D. Anstis
Il était là, attirant tous les regards, toutes les attentions. Même pas besoin d’utiliser des hormones pour ne plus sentir le corps, l’esprit était déjà accaparé autre part. Je ne sentis donc pas l’orbe chimique lancé par le corsaire alors que je me trouvais à côté du mâle ténébreux. Mon corps fut propulsé cinq mètres plus loin, mais l’esprit demeurait hors d’atteinte. Les yeux se fermèrent, le corps ne réagissait plus, la pensée s’arrêtait. Le somme, l’inconscience, l’égarement.
Jusqu’à ce que le son d’un coup de feu ne me ramène à la réalité, me fit rouvrir les yeux précipitamment. Je me redressais lentement, mon regard se fixant bien vite sur Red. Deux femmes étaient sur lui, une en peignoir, l’autre en astronaute. Elles n’avaient d’yeux que pour lui… Pourquoi ? Pourquoi était-il toujours au centre de l’attention des gens ? Déjà à Armada, contre les Poings Divins, il avait monopolisé le centre de l’arène… Sous prétexte qu’il était plus fort, il n’était pas pour autant plus important ! C’est parce qu’il a un logia et non moi ? C’est parce qu’il a un chapeau et non moi ? C’est parce qu’il est plus riche que moi ?
Deux femmes rien que pour lui, c’était de trop ! J’avais totalement loupé la disparition du corsaire et de Grey, je ne m’occupais que de la situation présente. Mon attirance pour Red se muait en jalousie dans mon cas. J’étais là moi aussi ! Et je pouvais montrer que j’étais tout aussi intéressant que ce vieux mâle ! D’un coup vertical, j’envoyais une lame d’air vers la femme au peignoir. Le coup fut entièrement absorbé par son coup d’estoc vers Red, mais le but était uniquement d’attirer un peu l’attention. Bon, la légère déviation de son attaque à elle allait sans doute permettre au ténébreux d’éviter l’assaut à l’aide de son haki du tricheur. L’haki du tricheur ? Celui qui lui permet de gagner les parties de poker en « voyant » les cartes que les autres possèdent…
Tout de suite après mon coup parti, j’avais rengainé Shusui avant d’ôter mon haut, ne gardant que le bout de tissu, reste de la tenue de prisonnier d’Impel, autour de mon bras. Je me dopais alors mes membres supérieur et mon tronc, accentuant le dessin et les traits de mes muscles avant de prendre une position les mettant encore plus en évidence. Alors les filles, trouvez-vous toujours Red aussi séduisant ? Jamais il ne pourra avoir de pareils muscles ! Jamais ! Alors arrêtez de le regarder lui et occupez-vous un peu de moi aussi ! Observez, admirez, palpez ! N’est-ce point sublime ? La virilité, la vraie, sous vos yeux et à portée de main ?
Posté Sam 14 Mar 2015 - 21:28 par Izya
La vie est injuste…
Tellement injuste.
N’est ce pas moi qui viens juste de revenir après m’être absentée pendant des mois ? Moi qui revient et que tout le devrait accueillir à bras ouvert ? Moi qu’il devrait regarder, lui. Mais non. Non. Il n’en a rien à faire de moi.
Il n’en a jamais rien à faire de moi.
Et pourtant, il est là. Tellement beau, tellement virile ! Avec ces cheveux bruns, cette classe naturelle, son maintien… Il a tout. Tout pour lui. Que suis-je moi, face à cela ? Rien.
Et que suis-je face à elles ? Ces deux pimbêches, là, sorties d’on ne sait où ! L’une est amirale et l’autre ! L’autre… Avec sa bulle et ses grands airs ! L’autre, bah, à peine a t-il posé ses yeux sur elle qu’il a voulu la protéger.
Alors que moi… Moi ! Qui suis censée être son amie, la fille de son grand ami, voire même sa presque fille adoptive ! Et bien moi, il ne me voit pas. Moi qui me suis cachée entre les arbres suite à une timidité que je ne me connaissais pas, il ne remarque pas mon absence… Quelle malheureuse vie ai-je.
Je suis si triste, là, perchée sur ma branche à près de 10 mètres de haut. Si triste à regarder se spectacle se dérouler sous mes yeux de dragon. Je lance même quelques petits grognements distrait pour tenter d’attirer son attention.
Mais rien. Non, il ne tournera pas la tête vers moi.
Me voilà toute déprimée sous ce beau soleil dont les rayons osent percer entre les arbres. Non, le temps n’est vraiment pas digne de mon humeur. Alors, machinalement, ma patte crée un petit nuage gris, pluvieux. Tout petit, tout mignon. Je le regarde un instant et me dis qu’il n’est pas assez représentatif, car ma peine est grande et non petite !
Alors j’en crée un plus grand, et puis un autre, et un autre. Toute une flopée de nuage gris et humide sort de ma patte, puis de mes deux pattes.
En cet instant, je suis triste ! Et je veux que tout le monde le sache. Oui ! Tout le monde doit comprendre que ce n’est pas le moment d’être heureux ! Si je déprime, alors la terre entière doit déprimer ! Et peut être… Peut être qu’ainsi ils me remarqueront enfin !
Oui Ils ! Et non plus que Red ! Car si Red ignore ma présence et mon amour pour lui, Reyson, lui, tente de charmer ces deux mégères qui ne miroitent que pour mon Aimé ! Mais Reyson, LUI, devait m’aimer MOI !
Alors je suis en colère ! Et ces nuages ne suffisent plus ! Oh que non ! Je change ma production pour créer des nuages noirs, grésillant. Et bientôt les voilà qui se mêlent à la masse qui recouvre maintenant tout cette scène, propageant leurs grésillements aux autres nuages.
Puis, dressée sur ma branche, dominant les éléments que je viens de créer, je les regarde tous. Je les regarde de mon regard le plus hautain qui soit tandis que la foudre se prépare à frapper en une pluie d’éclair non maîtrisée.
Tremblez pauvres fous, car vous avez osé ignorer la Reine Izya.
Posté Sam 14 Mar 2015 - 23:25 par Invité
Qu'est ce que je m'étais dit la dernière fois ? Ne plus jamais solliciter les pouvoirs de Reyson ? Faut vraiment que j'apprenne à tenir mes bonnes résolution moi. Parce qu'une fois de plus Reyson veut aider, et une fois de plus, Reyson en fait tellement des tonnes que la situation dégénère complétement.
Et alors que je me retiens de déprimer l'équipe en balançant à haute voix le chiffre que le teawase m'a communiqué je me retrouve obligé de gérer une amirale amoureuse bien trop attachée à son devoir...
Heureusement que je connais bien la scéne, je l'ai déjà jouée.
Sa lame brandie bien droite devant elle, Kenora fend l'espace comme une flèche, une flèche à peine déviée par la tentative de Reyson pour me sauver, et qui la mène tout droit à me traverser le ventre de sa lame. Ou presque. Car si ce que les gens voient semble une frappe tout à fait réussie et mortelle, la réalité, appuyée par la frappe providentielle de Reyson, par mon haki de l'empathie et par ma maitrise parfaite des localisations ou planter des trucs dans le corps humain, est en fait nettement plus nuancée.
Assez pour que je ne vide pas de mon sang en quelques instants ou que la lame ne vienne pas démolir un de ses nombreux organes absolument vitaux pour le fonctionnement complexe de la machinerie organique. Assez pour que profitant de la surprise d'une amirale s'attendant probablement à ce que j'esquive, ma main de fer se verrouille sur la garde de son sabre pendant que je me colle contre elle en me retenant de hurler de douleur quand je lui enserre la hanche.
-Kenora...
Même la mort ne pourra nous séparer. Je t'attendrais...
Et ignorant Reyson qui tente désespérément de me reprendre la vedette qu'il m'a offert sans réfléchir et qui malgré son physique d'Appollon est a des lieux de pouvoir empiéter sur le dramatique de notre situation, j'offre à la vierge d'acier de la marine le plus fougueux des baisers de mon répertoire.
Une étreinte qui détourne son attention de tout ce qui nous entoure. Comme l'apparition de cette masse noire qui grossit sous l'eau qui nous sépare du Groove voisin avant de percer la surface comme une grosse baleine venant faire le plein d'air. L'ombre de l'Usage modéré de la Force, alias Bouée Canard, ex cuirassé de la marine en train de terminer sa phase deux de l'opération Bain moussant, se glisser sous l'archipel flottant et faire surface à proximité du marché aux esclaves pour charger les évadés et les évacuer.
Une étreinte que la soudaine tempête provoquée par Izya rend parfaitement inoubliable. Le tonnerre gronde, les éclairs frappent en cadence tout autour de nous, illuminant la scéne en faisant à notre un amour un écrin éclatant et magique. Électrisée par mon baiser et l'électricité statique ambiante qui lui fait dresser les cheveux et perdre tout contrôle, l'amirale, persuadée de m'avoir tuée s'abandonne un instant et ferme les yeux. Savourant la perfection littéraire à l'eau de rose de la scéne que nous jouons.
Qui a dit que les coups de foudre n'existaient pas ?
Aucune idée, mais une chose est sure ils n'ont aucun respect. Et au lieu de m'éviter et de carboniser Reyson le poseur, les éclairs s'abattent sur tout les autres. Sur le paratonnerre intégré du casque de la Tenryubitto et hélas sur mon bras de fer et la lame de l'amirale.
Y'a vraiment pas de justice.
L'énergie que libère l'éclair nous sépare et nous envoie voler tous les deux à quelques mètres. Avec tous les symptômes visibles qu'on associe aussi bien a la foudre qu'au dégâts de l'amour. Regards perdus, étincelles dans les yeux, vêtements arrachés et roussis.
Mithridatisés par les coups de jus de Toji et aidé par les pouvoirs les plus utiles de mon fruit qui s'acharnent déjà a réparer ma blessure je suis le premier à réagir. Et pendant qu'a l'écart les passerelles de l'Usage modéré touchent déjà terre pour embarquer tout le monde, je lance de mon coté le plan de repli élaboré un instant plus tôt. Celui qui va nous permettre de couvrir l'échappée des esclaves en occupant l'amiral.
-PLAN NARUTO !
J’espère que l'odeur d'ozone va couvrir suffisamment celle des phéromones pour rendre a l'équipe le minima de jugeote nécessaire à l’exécution du plan...
Posté Lun 16 Mar 2015 - 5:30 par Léonov Kutroshinsky
Du côté de Glutonny, le vol plané a eut de quoi lui remettre les idées en place. Et Red n'en fait plus tellement parti. Quand Grey vient essayer de lui refaire le portrait, il se redresse comme il le peut, encaisse son premier coup, et dévie le second sans sourciller avant d'éclater de rire. Sa canne à la main, il s'en sert pour toucher le rouquin avec le bout en granit de celle-ci, et lui coller plusieurs coups au visage, et au diaphragme dans le but évident de le ralentir. Et comme dit, ses pensées sont occupées par quelqu'un d'autres :
Ton ami a le fruit des hormones... Qu'il souffle, autant pour faire peur que parce que la fatigue commence à le gagner. Je le veux dans ma collection !
Sa nouvelle lubie finit de le dévorer et de le gagner. Une aubaine pour Grey, qui n'est maintenant plus son centre d'intérêt, et qui devrait en profiter. Parce que gagner contre ce Corsaire-là n'est pas encore au programme pour lui... Surtout maintenant que Glutonny a compris qu'il a vraiment très besoin de sa canne en granit pour en finir avec lui, et qu'il est prêt à utiliser tous ses poisons pour en venir à bout...
Du côté de l'amiral, les choses se bousculent par contre... Le baiser de Red a eut de quoi lui retourner le cerveau, mais pas que. Maintenant qu'il hurle « Plan Naruto » en s'eclipsant comme un ninja sorti tout droit d'une anime, elle ne sait plus vraiment lequel poursuivre... Vous gagnez quelques secondes d'avance, avant qu'elle ne retrouve la raison : Red d'abord. Toujours Red d'abord. Ce qui laisse partiellement le champ libre aux autres.
Posté Lun 16 Mar 2015 - 15:41 par Grey
J'ai la respiration coupée. Je sens le sol contre mon dos. Je sens aussi mon visage me brûler à cause de ces coups de cannes. Ironique pour le feu, hein ? Mais je ne vois pas le pire arriver. Je veux dire, Glutonny pourrait avoir fait pire. Il m'a foutu tabassé, foutu par terre, mais ne cherche pas à m'achever. C'est à cause de Reyson ? Je ne suis plus digne du Corsaire ? Cette pensée a réduit mes flammes à néant. Toute la chaleur accumulée autour se dissipe vite.
J'entends Glutonny qui s'éloigne. Cet enfoiré n'en a vraiment plus rien à foutre de moi. Ca me coupe complètement l'envie de bouger. Je reste étendu, par terre, les yeux fixés sur les mangroves géants tentant de rejoindre le ciel. A écouter mon corps qui me signale un peu partout les zones douloureuses. J'entends aussi un bruit. Quelqu'un vient vers moi. Glutonny qui a changé d'avis ? Non, y'a plusieurs personnes. Des mecs qui ricanent. Mon Haki n'est toujours pas opérationnel. Voilà, ils apparaissent dans mon champ de vision. Ah, je me souviens d'eux. C'étaient les gars armés pas un brin affolés par mes flammes ou par le Corsaire. Ils sont tout sourire, leur bandana vert kaki sur la tête. Sorte de sigle de reconnaissance ?
- Mes amis, voilà la pêche du jour. 108 Millions de Berrys pour nous !
Les potes gueulent de joie. Je vois. Des chasseurs de primes qui ont attendu la fin du combat en espérant ramasser quelque chose. Jackpot les gars. Mais... 108 Millions ? Moi ? Je vois que mon passage sur l'Île Maléfique a laissé sa marque. Et pourtant je ne suis pas digne de l'attention d'un des Sept Corsaires.
- Quoi ? Je l'attache pas moi ! - Oh tu veux laisser ta part ? - Mais s'il brûle ? - T'inquiète ! Le Gros l'a démoli. - Bon...
Y'en a un qui se baisse près de moi. Je le laisse prendre mes bras et commencer à les attacher.
- Tu vois ? Facile... On le foutra dans une cage bien solide au cas où.
Ils ricanent de plus belle. Une prise comme moi, ça doit pas tomber tous les jours.
Le tonnerre gronde ! Au loin. Je pense que ça vient du combat contre l'Amiral. L'Amiral ! J'avais complètement oublié ! Et Glutonny qui retourne là-bas !
- Ca pue dans le coin. On va se dépêcher de rentrer. Levez-le, on se tire ! - Euh... - Quoi ?
Il voit "quoi". Moi. Je me suis relevé tout seul. Celui qui me tient du bout de sa corde fait pas le malin. Tous ont perdu leur sourire.
- Défoncez-le !
Les plus rapides tirent avec leurs fusils mais les balles me passent au travers. La corde qui me retenait vient de brûler. Le gars a l'air con en regardant le petit bout qui lui reste en main. Le Chef, dans son rôle, tire son épée pour me la passer à travers le corps. En voyant que ça ne me fat rien, il devient pâle. C'est même au blanc qu'il vire quand nos regards se croisent. Je m'entoure d'une aura de flammes. Et je la relâche ! Expel ! Tous sont poussés en arrière, la tronche légèrement roussie. J'y suis allé molo. J'ai d'autres choses à faire.
Je vois ma destination. La zone enfumée. Glutonny est en route aussi. Je dois arriver là-bas avant lui. Et pour ça, je n'ai qu'un moyen. J'enflamme mes mains et mes pieds. Sans un autre regard pour ces chasseurs de primes qui eux attendent mon prochain mouvement, je m'envole !
Enfin je m'envole. Je décolle. En direction de Red et des autres. Mais j'arrive pas à garder une altitude stable. C'est un vol foireux, je me dirige pas bien, je zigzag. A ce rythme-là j'y arriverai jamais. Je me pose sur une branche de mangrove, haut perché. Changement de plan. Je vois pas mal d'arbres entre moi et mon objectif. Alors je vais me servir d'eux pour bondir jusqu'au bout. Mais en version extrême, propulsé par le feu. Je souffle un coup. Je rends mon appui sur le tronc, et relâche mes flammes ! C'est parti ! J'arrive vite sur l'arbre d'après ! Je positionne mes pieds et à peine je touche le deuxième tronc que mes flammes jaillissent ! Direction le suivant !
Cette méthode marche beaucoup mieux ! Sans faire d'arrêt, sans faire de détour, j'avance ! Et vite ! Ceux qui me regardent depuis le sol ne doivent voir qu'une traînée de flammes allant d'arbre en arbre. Puis je l'aperçois, en bas. Il court. Ce qui est plutôt bizarre à voir. Glutonny. On n'est plus très loin. Je dois le ralentir un peu. Et ce sera avec ces flammes qu'il a dénigré.
- Faut pas que je me loupe...
Je descends de quelques branches en me rendant sur l'arbre suivant. Me retrouvant du coup devant le Corsaire sur le chemin. Déjà, le faire s'arrêter un instant. Je crée un arc de feu de ma main gauche tandis qu'avec la droite que je crée la flèche.
- Red Arrow.
Red Arrow:
Et ma main droite propulse la flèche en avant à une vitesse encore plus élevée qu'un arc normal l'aurait fait. Car non, l'arc de feu n'est pas élastique. Manque de bol, la flèche se plante devant lui. J'aurais préféré que ça le touche, j'avais visé une jambe, mais je manque encore de pratique avec cette technique. Normalement je suis un As au tir. Au moins, il s'est arrêté. Et il m'a repéré. Il a pas l'air content de me voir. Je m'en fou, je suis déjà passé à l'étape deux. Je relâche mon pouvoir pour créer un immense mur de flammes entre lui et sa destination. Notre destination. Il considère l'obstacle. Même ça, ça ne le retiendra pas longtemps. En le voyant bouger un bras je réagis ! Je rapproche mes mains et projette des petits points lumineux verts fonçant sur lui mais ne faisant que l'entourer.
- Bubbles.
Et tout explose et s'enflamme sur lui ! Pas le temps de voir si c'est vraiment efficace ou pas. Je dresse un deuxième mur de flammes derrière le premier et reprends mes rebondissements entre les arbres.
Me voilà arrivé mais la scène est dure à lire. C'est un gros bordel vu de ma position haut perchée. Ce qui est sûr c'est que les gens prennent la fuite. Le Dragon est dans un arbre, Red a l'air de se déplacer pour grimper aussi. Le plan Naruto est en oeuvre ?
Dernière édition par Grey le Mer 18 Mar 2015 - 18:14, édité 1 fois
Posté Lun 16 Mar 2015 - 21:23 par Reyson D. Anstis
Des éclairs tombaient, mais aucun ne me touchait. Ils étaient comme attirés par autre chose. Même eux ne me portaient pas d’attention ? Pourtant, indemne sous l’orage tonitruant, la scène que je proposais n’en était que plus splendide encore. Mais non, il n’y avait qu’Izya qui faisait un peu attention à moi… Pourtant, Red n’était pas si fort que ça : il n’avait su éviter la frappe de l’amirale. La pointe de la lame de l’autre côté de son tronc, touché par une femme, il perdait de sa réputation. Mais elle continuait tout de même à le regarder lui, lui qui se mit à l’embrasser dans pareille situation, uniquement parce qu’il savait que sans cela, elle aurait tourné la tête vers moi. Red n’était qu’un jaloux…
Un jaloux doublé d’un goujat ! Certes il suivait le plan dicté par lui-même, mais on ne fuit pas après avoir embrassé une femme ! Ca n’était pas… honorable. Ca n’était pas digne d’un homme. Il l’avait embrassé, il devait assumer ! En tout cas, la femme au peignoir ne m’intéressait plus. Passer après Red, non merci. Mais pour une fois, je n’allais pas faire mon égoïsme à ne penser qu’à moi et à ma propre survie. Avant d’aller me mettre à couvert, j’allais défendre la virilité de Red et le ramener sur la bonne voie. Dégainant rapidement Shusui, je lançais une frappe horizontale à distance dans l’intention de toucher les jambes de Red. Alors il restera là avec Kenora. Alors il demeurera un homme d’honneur. Alors il aura mérité l’attention qu’on lui avait attribuée. Mais se pavaner, récolter un baiser, et s’enfuir, ça n’était pas digne. Et je ne pourrais suivre un homme de cet acabit !
Je rangeai l’arme avant même que le coup n’atteigne sa destination. C’était uniquement pour aider Red. Après, je devais tout de même m’occuper de ma propre survie. Ces femmes l’avaient choisi lui, elles ne me méritaient donc pas. Il était temps de tirer ma révérence. Concentrant les hormones au niveau des jambes plutôt, je courrais en direction de l’arbre et sautai le plus haut possible, m’accrochant en plantant mes doigts dans le tronc même, car je n’étais pas à hauteur des branches encore. La méthode mutila le bout de mes appendices, mais avais-je d’autres choix ? Prenant une impulsion sur les jambes, je me propulsais plus en l’air avant de réitérer la prise de mes mains. Après deux bonds, je remarquais Izya sur une branche plus haute. Elle, elle portait attention à ma personne, contrairement aux autres. Elle, elle saura me considérer à ma juste valeur. Elle
« Aide-moi s’il te plait ! »
Elle, elle a des ailes et pas moi.
Posté Mer 18 Mar 2015 - 15:48 par Invité
Hop la, Geppou !
Je saute juste avant que le coup de vent de Reyson ne vienne me couper les pattes. Mais lui et moi, il va vraiment falloir qu'on parle sérieusement de deux trois petites choses. Ou alors qu'on se mette tous au bocal vitré façon Dragon Céleste, histoire de résoudre définitivement ses problèmes de phéromones.
Pour l'instant, l'heure est au départ et à la diversion, occuper l'amiral et le corsaire qui revient le temps de rejoindre le sommet de l'arbre et le navire volant qui doit y être planqué.
-BLACK BALL !
Façonnant les ténèbres qui jaillissent de mon bras j'expédie une nuée de boules tourbillonnantes de la taille de gros boulets de canons en direction de l'amirale et autour d'elle, trous noirs en miniatures qui filent dans l'air en sifflant et en faisant disparaitre brutalement tout ce qui entre en contact avec eux. Et à chaque fois que l'air s'engouffre pour combler l'espace soudain vacant se produit une détonation brutale et sèche, comme un coup de feu.
Et pendant qu'elle est plus ou moins occupée à esquiver tout ça je me propulse en arrière d'un Soru, libérant sur mon chemin la marée de Ténèbres qui fait la base la plus puissant de mon pouvoir, une brume noire et épaisse qui s'empresse de d'étaler sur le Groove en avalant tout ce qui traine, et qui se rue notamment sur les décombres du marché au esclaves pour les nettoyer comme le ferait un aspirateur géant de pelotes de poussières trop longtemps oubliées derrière un meuble.
L'amirale frappe une nouvelle fois dans le vide, manquant me couper en deux et me laissant malgré les obstacles avec une balafre sanglante que les ténèbres s'empressent de combler pendant que j'infléchis ma course vers le tronc le plus proche pour me trouver un couvert.
Un couvert et une arme.
Mes deux paumes frappent le tronc, toute ma puissance concentrée par les arcanes du Hassouken, prenant en un instant la pleine mesure des faiblesses de l'arbre et la force exacte qu'il faut pour le détruire. L'arbre explose, comme soufflé de l'intérieur par une explosion titanesque il se transforme en un million de débris qui sont projetés en cône dans la direction approximative de l'amirale. C'est comme si toute la zone était soudain la cible d'une douzaine de canons chargés à la mitraille.
Et pendant que je bondis vers la cime, j'inverse l'effet de mon pouvoir. Et au lieu d'absorber tout ce qu'il touche, le trou noir recrache tout ce qu'il a avalé vers le ciel, noyant le Groove d'une éruption surréaliste de tout ce qui est un jour passé un peu trop prés de moi, pierres, terre, bois, meubles, briques, gens, animaux.
Et pendant que le sol du groove vire dans l'absurde et la folie la plus complète, je m’envole grâce au geppou dans la canopée de Shabondy en espérant y entrainer et y semer l'amirale.
Posté Mer 18 Mar 2015 - 19:39 par Izya
« Aide moi s’il te plait ! » qu’il ose me dire l’autre.
Le mec, il m’ignore, il tente de trancher Red qui a fini part décidé celle qu’il avait choisi, forcement une pouffe blonde sans doute décolorée, et après il veut mon aide ! Non mais il me prend pour qui là ?!
Je lui lance un regard noir, puis, suivant cette attirance incompréhensible qui m’habite, je suis du regard Red qui déploie son pouvoir. Il est tellement classe, tellement beau, tellement… Dark. Avec toutes ses ténèbres qui l’entoure, combattant cette femme qu’il aime mais dont les choix mettent en danger sa vie. Il y a tant de cruauté dans ce spectacle… Tant de … Bordel ? Mais qu’est ce que c’est que ce foutoir qu’il nous fait là !
Et le voilà qui fuis, encore un peu plus loin. Suivit toujours de son amour. Il fuit, toujours plus loin de moi… Et… Mais attends voir… J’ai jamais été amoureuse de Red moi !
Rouge de honte et de colère, je repose une fois de plus mes yeux sur Reyson qui tente désespérément d’escalader son arbre.
TU L’AS ENCORE FAIT ?!
Mon corps change de forme dans ma rage pour revêtir mon aspect piquant de manière spontanée. Plantant mes griffes dans l’écorce de l’arbre, je me laisse glisser pour me rapprocher de Reyson. Dans ma descente, ma queue sinueuse se place de telles sortes à piéger une des chevilles de Reyson au sein de sa pince tranchante. Je sers l’étau suffisamment pour le soulever au dessus du vide pendant que je regrimpe jusqu’à ma branche. De là, je me positionne droite comme un i et le laisse pendouiller la tête en bas, ses yeux à hauteurs des miens.
N’apprendras-tu donc jamais Reyson ?! N’apprendras-tu pas que tes phéromones n’apportent jamais rien de bon ?! Et regarde toi, là, malin comme tu l’es ! Tu ne ressembles plus à rien avec toutes les injections que tu t’es fait ! Tout ça à cause de ton stupide pouvoir !
Un bruit d’explosion se fait entendre venant d’en haut. Puis comme une réponse ou une simple coïncidence, un second se déclenche en bas.
La réalité de la situation me revient. Nous n’avons clairement pas de temps à perdre ici. Entre le gras de Corsaire et la blondasse d’amirale, il est sans doute temps de partir. Je jette tout de même un regard en bas, en quête d’information : le bateau sorti de nulle part à sorti sa coupée, permettant ainsi aux gens masser autours d’embarquer à bord. Je tourne ensuite mes yeux vers le bruit de l’explosion. Me servant de mes yeux de dragons, j’arrive à distinguer au loin un petit gros qui court vers nous. A priori, l’embarquement aura fini avant qu’il arrive… Enfin, que s’il continue à cette vitesse là.
Puis je reporte enfin mon attention sur Reyson.
Bon. On n’a pas de temps à perdre. Tu voulais de l’aide ? Je vais t’aider. Un conseil : pense flèche. Tu es une flèche.
Ah, et une fois là haut, prépare le décollage du Redcopter. Mais je te préviens, si tu touches à une seule de mes affaires, je t’arrache les mains ! Et tâchez de m’attendre.
Et sur ces mots, je fais tomber ma queue qui le retient vers le sol, et la laisse se balancer autour de la branche. Puis lors du retour, je concentre toute ma force dans le mouvement pour envoyer Reyson valsé dans les feuilles de ces arbres millénaires. Je regarde sa trajectoire, qui à l’air plutôt bonne, jusqu’à ce qui perce le feuillage et que je le perde de vu.
Espérons qu’il ne retombe pas au sol… La chute risquerait d’être assez dure.
Et une fois cela fait, je prends ma forme ailée et descends me mettre en plein milieu du bordel ambiant qu’a laissé Red pour me mettre de manière à être sur le chemin du Corsaire, entre lui et le navire.
Juste au cas où le timing soit mauvais… Après tout, je suis reine maintenant... Et si je ne suis pas capable de protéger mes alliés, comment pourrais-je protéger mon peuple ?
Posté Jeu 19 Mar 2015 - 16:19 par Grey
Bon, bon, bon... que faire ? De toute évidence le plan Naruto est bien en action. Mais ça reste très bordélique. Ok, Reyson est monté. Ok, Red est monté, mais suivi par l'Amirale ! La Dragonne, c'est encore pire ! Elle est redescendue ! Elle fait face à la forêt. Pas du tout en bonne position pour aider les gens à fuir sur le bateau. Elle, elle veut faire face au Corsaire. Le bruit d'explosion au loin, ça devait être lui. Il a déjoué mes flammes. Donc maintenant il n'est plus très loin. Cet enfoiré qui m'a royalement ignoré... Contrairement à tout à l'heure, mes flammes sont disposées à prendre leur revanche. Je ne peux pas rester sur ce sentiment d'échec, je dois faire quelque chose.
Je me laisse chuter de l'arbre, me transformant en une boule de feu qui vient s'écraser à côté de la Dragonne pour me reformer ensuite. J'en ai fait flipper quelques uns tiens. Au moins ça les incite à se grouiller de monter sur le bateau. Je m'aligne à côté de la bête. Faudrait vraiment que je retienne son nom....
Mes côtes me font mal. Avec toute l'adrénaline du chaos et du combat, cette douleur s'était masquée. Là, c'est un peu comme le calme avant la prochaine tempête, alors ça revient. Et je grince des dents. Le point positif, c'est que je sens aussi que mon Haki revient. Mon cerveau, mes idées, tout ça s'est remis en place avec ce répit. Je suis un peu plus opérationnel.
Je jette un oeil à la Dragonne, je suis sûr qu'elle a fait pareil.
- J'ai aussi mes comptes à régler avec lui. J'peux pas te le laisser. Mais je ne peux pas l'avoir tout seul. Je pense même que tu seras plus efficace que moi en close combat.
Un grognement. Elle acquiesce ? Elle se moque ?
- Mais je pense pouvoir être utile.
J'enflamme mes mains et projette mon feu quelques mètres devant nous, créant une nouvelle barrière de flammes. Ca non plus ça ne le retiendra pas longtemps.
- Je peux lancer mes flammes à distance pendant que tu le combats. Ca peut le gêner. Bloquer sa vue pendant un instant, gêner ses mouvements une seconde. Et on doit tout deux connaître l'importance d'une seconde de perturbation dans un combat. En plus, toi le feu ça ne doit pas te gêner, avec tes écailles. Je peux donc lancer n'importe quelle attaque sans me soucier de te blesser. Ca ne nous donne que des avantages.
Une nouvelle explosion balaye le terrain, me forçant à protéger ma vue de la poussière. Le mur de feu a libéré un passage par lequel passer. Et évidemment, ce n'est autre que Glutonny qui s'y engouffre. Néanmoins, il n'est plus aussi présentable que dans la salle des ventes. Un de ses verres de lunettes est brisé, ses vêtements sont cramés de-ci, de-là. J'crois même que sa peau est rougie par endroits.
- Dernière chose. De ce que j'ai vu, il utilise les produits chimiques pour combattre. Et le bout de sa canne est en Granit Marin. S'il possède le Haki, il ne l'a pas montré encore. Pareil pour un éventuel Fruit du Démon.
Partage d'infos. Classique entre alliés. Sauf que j'sais pas si mes derniers mots ont été entendus. J'ai l'impression qu'elle ne m'écoute même pas. Vu l'adversaire, ça se comprend. Elle se concentre. J'enflamme mes poings de plus belle, paré pour soutenir.
- Je suis prêt, euh...
Nan mais faut vraiment que je retienne son nom.
Posté Ven 20 Mar 2015 - 11:48 par Léonov Kutroshinsky
Et blah, et blah, et blah.
Glutonny n'est pas tout à fait de ce genre de personnes qui se laissait marcher sur les pieds et qui apprécie particulièrement qu'on papote au milieu d'un « affrontement » qu'il ne désire pas. Car tout dans sa démarche, pendant que vous parler en vous disant qu'il va vous attendre tranquillement, fait croire exactement le contraire. A dire vrai, il se tire purement et simplement de l'endroit où vous vous trouvez, fait un détour pour vous contourner, et entend juste récupérer Reyson pour le mettre dans sa collection de beaux spécimens.
Et vu que vous n'entendez pas à ce qu'il se tire ainsi vu que vous avez décidé de vous farcir du Corsaire au petit déjeuner, il vous regarde avec un mépris certain, ignore la dragonne, et vous remarquez qu'une étrange fumée violette au cœur vert s'échappe complètement de tous les pores de sa peau. Elle se diffuse, se diffuse encore, s’élargit, s'étend, gagne du terrain jusqu'à recouvrer une superficie bien conséquente. Et au cœur de ce nuage toxique de fumée inflammable à l'odeur d'oeuf pourri : Glutonny, impassible, qui se drape dans sa cape ignifugé qu'il a construit lui-même pour résister à ses pouvoirs...
Tirez-vous de mon chemin.
Et soudainement, le fumée prend feu et une immense explosion ravage et souffle tout sur plusieurs kilomètres, enflamme les arbres et les ronge jusqu'à les réduire à l'état de cendre. S'il faut détruire, Glutonny sait faire. Alors il use de la méthode rapide pour s'occuper de son histoire de spécimen... Même si là où se trouve le dit spécimen Reyson, les choses s'affolent et se précipitent pour que tout le monde quitte l'île...
Posté Ven 20 Mar 2015 - 16:41 par Reyson D. Anstis
Red s’envole, l’amirale suit. Izya m’aide, ou semble m’aider. Elle doit d’abord me réprimander, pour ne pas changer. En fait, c’était ainsi qu’elle démontrait son affection aux gens. Plus de fois elle vous menace, plus elle vous aime. Cette fois, elle parla de m’arracher les mains. Mais je déglutis tout de même, car la dernière fois elle m’avait lancé sans ménagement contre un mur avant de me frapper sans hésitation. Elle en était donc capable, quelque part… Une dragonne, pas vraiment le meilleur choix que j’ai fait jusque-là.
Elle mentionna les phéromones… Ah ! Mais oui ! C’est pour ça que Red est si attirant ! Ca n’a rien de naturel ! Héhé, l’homme ténébreux me devait tout son charme… Cependant, Izya se trompait sur un point :
« Red serait pas de cet avis. »
Mes phéromones, rien de bon ? Il a embrassé une amirale le profiteur ! Quel pirate peut écrire ça dans son curriculum vitae ? D’ailleurs, à présent que j’étais plus éloigné de Red, je retrouvais un peu de mes pensées normales. Izya… La dernière fois que je l’avais vu, on s’était embrassé… Mais elle s’en était allée, promettant qu’elle reviendrait. Cela faisait quelques mois maintenant… Après Logue Town, elle avait disparu.
« Tu es revenue.. ? »
Mais pour toute réponse je n’eus droit qu’à un allé simple vers le haut, dépassant même la cime du grand arbre. Sauf que tout ce qui monte finit par redescendre. Je n’eus donc pas l’occasion de profiter longtemps de la vue. Contrairement à elle, je n’ai pas d’ailes. Contrairement à Red, je ne sais pas sauter sur du vide. Contrairement à Grey, je n’ai pas de flammes à propulser. Contrairement à tous les autres, je chute à pic… Et me rattrape aux branches après m’être pris plusieurs coups par le feuillage et d’autres branches pas suffisamment robustes. Le visage, les bras et le tronc griffés de partout, j’approchais peu à peu du véhicule volant dans lequel j’avais déjà voyagé par le passé. Par contre, je ne l’avais jamais piloté… Je me souvenais au moins de comment le démarrer. C’était déjà ça…
Bon, me voilà dans les airs, un peu au-dessus du mangrove… Et à présent ? Comment les prévenir que j’étais prêt ? Je regardais dans la cabine derrière, pris la première chose que je trouvais, et le lançai par-dessus bord. A moins que les tablettes de chocolat ne pleuvent souvent, Red et Izya devraient comprendre le message.
Il ne restait plus qu’à attendre… Attendre… Sans savoir ce qui se passait dessous. Allaient-ils venir ? Devais-je m’en aller ? Mais j’ignore comment piloter ce véhicule… Je suis sabreur, pas chauffeur ! Tiens, d’ailleurs, à quoi sert ce bouton-là ? … Pourquoi l’appareil fait moins de bruit qu’avant ? … Pourquoi l’appareil ne fait plus aucun bruit ? … Pourquoi mes fesses commencent à décoller du siège ? … AH !
OVI, objet volant identifié filant à travers le feuillage de l’arbre, ne tardant pas à laisser apparaître un torrent de flamme au sol. Où est passé la terre ? Non, une chute pareille détruirait tout de même la machine, et moi avec ! Mais le feu n’arrangerait en rien l’atterrissage ! Grey, qu’est-ce que tu as foutu ? Tiens, salut Red, qu’est-ce que tu fais là-haut ? Durant trois secondes, mon regard reste accroché au beau ténébreux, et je lui fis un salut innocent de la main, avant de reprendre conscience de ma situation.
« Red ! J’appuie sur quoi ? »
C’est ta machine, moi j’ai pas le permis pour ! On m’a dit de penser flèche, et bien me voilà fusant vers le sol… Au moins, je parvenais à faire une chose correctement, quelque part…
Posté Ven 20 Mar 2015 - 17:48 par Izya
Kof Kof Kof
Je secoue ma main griffue recouverte d’épaisses écailles devant mon nez pour éloigner la fumée. J’ai beau être résistante au feu, je n’en suis pas moins sensible au souffle d’une explosion comme celle là. Et après être complètement passée au travers de près de deux arbres, le second tenant encore debout bien que mon corps soit enfoncé dedans jusqu’en son centre, voire plus ; je me relève difficilement, toussant à cause de la fumée chargée de cendres. Mon dos me fait souffrir, preuve que malgré ma protection d’écaille épaisse et mon haki déclenché légèrement en retard, au moins une côte n’a pas tenue.
Autours de moi, la végétation a été ravagée, tout comme bon nombre de passants qui se trouvaient dans les environs. Tout ça à cause de la folie d’un seul homme. Un homme qui est à la solde du gouvernement… Peut-être devrait il mieux choisir ces alliés celui-ci. Surtout lorsqu’on pense que dans le lot, il y avait peut être un de leur Saint Crétin. Non, je ne les appellerai pas « Dragon Céleste ». Car s’il y a un Dragon Céleste ici, c’est moi, et pas ces simples humains à bulle.
Quant à nos hommes à nous… L’Usage Modéré n’a pas bronché sous la déflagration. En même temps, il est fait pour résister à bien pire que cela. Par contre, les quelques hommes à n’avoir pas été à l’abri au sein de sa carapace de métal s’en tire avec des grosses brûlures bien moches. Dans le cas où ils s’en tirent…
Et dans tout ce paysage de désolation, une personne manque à l’appelle, enfin deux... Glutonny. Le responsable de tout ceci. Et Grey qui n’aurait pas hésité un seul instant à me griller sur place, fourbe qu’il est. Un dilemme se pose à moi maintenant, car le Corsaire n’a pas l’air de vouloir empêcher les anciens esclaves de se carapater. Dois-je donc le poursuivre ? Ou dois-je aider les blesser à terminer d’évacuer ?
Afin d’aider ma décision, j’approche rapidement du navire afin d’examiner le nombre de personnes atteintes par l’explosion. Trois sont déjà entrain de se faire transporter à bord, deux autres ne sont qu’à quelques mètres de l’Usage, et cinq autres ont volé un peu plus loin. Cinq. En un voyage, je dois pouvoir tous les transporter. Après, j’irai traquer le corsaire qui doit être, tout comme l’amirale, à la poursuite de Red.
Me transformant en dragon, je fonce vers le blessé le plus près de moi. Le pauvre à la face ravagée, brûlée jusqu’aux muscles. Son aspect me retourne l’estomac et me fait remercier le ciel de m’avoir accordée l’immunité contre ce genre de blessure. Vérifiant tout de même qu’il soit en vie avant de m’en encombrer, je lui signale d’éviter de gigoter pendant le transport.
Volant jusqu’au second, je le découvre avec une branche enfoncée dans la poitrine, suffocant de sa blessure. Je n’y connais pas grand-chose en médecine, mais je sais tout de même reconnaître une blessure fatale. Et lui aussi. Je ne peux faire qu’une chose pour l’aider. La mine sombre, j’avance ma tête de dragon au dessus de la sienne et pose ma patte avant libre sur son cœur.
Désolé.
D’un coup sec et contrôlé, j’enfonce ma griffe dans son cœur, mettant fin à son supplice. Avant de me détourner de lui pour m’occuper des trois autres.
L’un a eu de la chance et s’en sort avec seulement une jambe cassée. Un autre est dans le même état que le premier. Et le troisième est mort avant mon arrivé.
Sur cinq, j’en aurai tout de même sauvé trois. Encore faut il les emmener à au Cuirassé. Cuirassé qui n’a pas compris que j’étais parti les chercher et qui commence déjà à s’enfoncer. Je fonce à toute allure pour les rejoindre et leur livrer les derniers rescapés ! Tous sont déjà cloisonnés à l’intérieur. Je suis obligée de frapper comme une malade sur la trappe du pont supérieur pour qu’ils daignent m’ouvrir. Et l’eau commence déjà à l’envahir quand ils récupèrent enfin les hommes.
Rentre ! Dépêches toi ! Non, Red m’attend.
Je leur claque la trappe au nez et décolle avant que l’eau ne touche mes pattes.
Oui, Red m’attend. Enfin, il a intérêt de m’attendre, avec Reyson. Et mon chocolat ?
Que fous mon chocolat au sol ?! Je lève la tête dans les airs : Ah bah bien, il a réussi à bousiller le Redcopter ! Le voilà qui chute vers le sol ! Et Glutonny qui se faufile tel un serpent obèse à l’intérieur. Normal qu’il chute avec tout ce surpoids !
Mais ça ne se passera pas comme ça ! Je fonce sur lui, telle une fusée et cette fois, je compte bien lui arracher la tête et tout ce qui peut être arraché ! La gueule ouverte, les dents blanches brillants sous les rayons du soleil, puis crépitant grâce au nuage électrique, je fonce droit dans l’entrée et referme ma mâchoire sur la chair tendre du gros lourdaud qui crépite une fois de plus sous la violence de la foudre qui se propage à moi-même tant mes dents sont enfoncée dans son torse et son dos. Il faut parfois souffrir pour pouvoir vaincre l’ennemi. Mais il est temps de partir, alors je ne relâcherai ma prise que lorsqu’il tombera à terre où que je m’évanouisse.
Tout ce que j’espère, c’est qu’il n’est pas en contact avec Reyson, ou lui aussi en pâtira.
Dernière édition par Izya le Ven 20 Mar 2015 - 19:15, édité 1 fois
Posté Ven 20 Mar 2015 - 19:02 par Invité
Je finis de traverser l'épais feuillage comme un boulet de canon pour jaillir au dessus des cimes touffues des grands arbres de Shabondy. Soudain libéré de l'ombre qui règne la dessous pour me retrouver en pleine lumière au dessus d'une immense mer de verdure.
Mer aussitôt troublée par un autre jaillissement similaire au mien. Celui de Kenora qui surgit à ma suite d'un Geppou aussi rapide et maitrisée que le mien avant de s'immobiliser en l'air, face à moi. Prête à en découdre à nouveau.
Jusqu'a ce que nos deux Haki nous préviennent soudain de l'imminence d'un cataclysme alors que qu'au sol le type a qui on a confié un titre de corsaire fait à nouveau des siennes, et ventile large. Je parie que dans sa tête Kenora doit se dire exactement la même chose que moi quand je pense à Reyson. "Cette fois c'est la dernière, je vais le fumer !"
Et dans cette instant de calme qui précède toujours une grande destruction, nous nous rappelons soudain tous les deux un horrible détail qui nous a échappé lors des dernières minutes. Un détail avec un scaphandre en verre...
Je sais ce que veux dire rapide, mais la je suis impressionné. Même à des yeux pourtant aguerri comme les miens Kenora semble disparaitre pendant qu'elle fonce en sens inverse pour soustraire la Tenryubitto au cataclysme qui se déchaine déjà.
Et alors que les flammes courent soudain dans toute le poche de gaz, Kenora traverse la zone comme un obus, évoluant si vite que même les flammes semblent lentes, et plongeant droit vers sa cible elle la saisit avant de traverser sans s’arrêter la marée noire, le sol puis les racines de Shabondy pour trouver refuge dans la flotte.
L'explosion comble toutes les attentes du corsaire. Je ne sais pas à quoi ressemble le terrain en bas mais les flammes sont assez hautes pour que des geysers de feu percent la canopée et qu'une bouffée de chaleur viennent roussir toute la mer de feuilles. Cramant probablement une quantité de faune et de flore absolument irremplaçables et faisant décoller hors des arbres comme un bouchon de champagne le dirigeable qui a amené Izya.
Dirigeable ou comme je le constate avec plaisir, Reyson est déjà aux commandes, le plan Naruto est un sucés, comme quoi on peut quand même lui faire confiance. Et il se dirige déjà dans ma direction et...
Et me passe devant en me saluant bêtement avant de disparaitre dans les arbres dans une manœuvre aéronautique complexe qu'on ne peut qu’appeler une chute.
Mais... Mais... Mais pourquoi ??!
Pourquoi ?!
Je plonge a sa poursuite. Débouchant dans l'univers de cauchemar qu'est devenu le groove ou nous sommes battus. Plus traces de verdures dans le coin, l'herbe est cramée et noire aussi loin que porte la vue, les troncs, les corps et les bâtiments sont carbonisés, partout des flammes continuent de grignoter les rares trucs qui n'ont pas étés consumés par l'explosion...
Et dans le dirigeable qui descend toujours, à coté d'un Reyson qui tripote le musico dial en croyant que c'est de la que vient la propulsion, Izya est en train de secouer Glutonny en tirant des éclairs à tout va !
-JETTE LE IZYA !!
Red, le mec qui parle à l'oreille des dragons.
Mais izya m'entends. Et les pattes fermement ancrée dans le corps du dirigeable elle sort la tête et Glutonny de l'intérieur et le balance derrière elle.
Et au moment ou le corsaire brulé, électrifié et déjà martelé quitte la carlingue, je frappe. Et une baffe de géant vient gifler le corsaire. Une frappe qui cumule le pire du Rokuougun avec la puissance et la vitesse d'un météore et la surface de frappe d'un titan. Le corsaire se déforme sous l'impact, puis encaisse une deuxième frappe qui le projette au sol, puis une troisième qui marque la terre de Shabondy d'une gigantesque empreinte de main qui écrabouille le corsaire comme une mouche contre une vitre.
-Ce bouton la !
Mon poing écrase la commande qui actionne la pleine puissance des aéro dials pendant que je tire sur le câble qui oriente les volets de navigation dans le bon sens. Et pendant que le yoyo qui nous sert de transport décolle au dessus de Shabondy en emportant cendres et feuilles avec lui, arrive le moment ou il est temps de se compter avant de partir.
-Quelqu'un a parlé du plan Naruto à Grey ?
Posté Sam 21 Mar 2015 - 13:44 par Grey
- Ouais, j'suis là...
Je me tiens dans l'encadrement de la porte, me tenant l'épaule. Elle est déboîtée. Et mes côtes me font mal. J'ai pas bonne mine.
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Sans doute parce qu'après l'explosion d'une violence incroyable, j'ai été projeté dans tous les sens. Non content d'avoir un peu plus abîmé mes côtes, je me suis rendu compte en me relevant que mon bras gauche répond pu bien. Et j'ai dû mettre plus de temps que ce que j'pensais pour me relever, parce qu'hormis la zone dévastée, y'a plus rien. Je veux dire, vraiment. Les arbres sont cramés, la végétation est partie en sucette, les gens... sont plus là. Et le bateau non plus. Pourquoi il n'est plus là ? Un bateau comme ça, ça résiste ! Ah, il a juste dû se barrer.
La grosse ombre qui ne fait que s'élargir sur le sol de seconde en seconde m'oblige à lever la tête. Un autre bateau. Volant ?! Oh, ça doit être ça le plan Naruto. Me semble avoir aperçu un bout de la queue d'un dragon en plus. Quoi qu'il est plus tombant que volant ce bateau. Il faut peut-être juste "réchauffer" les moteurs. Une mission pour moi. Au pire, il se crashe et je m'en sors indemne quand même. Glutonny n'est pas là t'façon...
J'enflamme mes mains et mes pieds, je me mets en position décollage et...
- Hungh !
Mon bras. Je peux pas m'en servir. Je sais pas remettre en place ce genre de chose. Je veux dire, en théorie si, mais si je me foire, ça risque d'être pire. J'vais devoir faire ça à 3 pattes. Je souffle un bon coup parce que je sais que mon épaule va morfler quand même, et je me lance ! L'air frais qui fouette mon visage me fait du bien, mais celui qui fouette mon épaule fait l'inverse. Je grince des dents et je poursuis mon ascension, me dirigeant comme je peux. Heureusement je n'ai qu'à monter.
Oh tiens, Glutonny qui descend. Il a pas l'air bien. Je m'attarde pas sur lui, je monte. Je tends mon bras pour attraper le bord de l'ouverture mais c'est ce moment que le bateau choisi pour faire sa remontée ! Evidemment ! Ce petit désagrément me fait forcer sur les flammes et me projette plus haut que le navire un instant. Mais je coupe mon pouvoir et saisis l'ouverture quand le vaisseau revient à mon niveau.
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Je finis par rentrer pour de bon dans le bateau. On est pas beaucoup ici.
- Vous sauriez pas remettre une épaule en place par hasard ?
Red me fait signe d'approcher. Sa fausse main d'un côté de mon épaule, la vraie de l'autre. Je sais que je vais pas appréci.
- Hmmm !
Je souffle fort. J'évacue. Ah, ce Red. Qu'est-ce qu'il est fort, si musclé, si... Ca recommence ! Red est vraiment le problème ! L'attirance est moins forte, mais là quand même. Faut que je m'éloigne de lui ! Sinon je vais vouloir l'embrasser.
- Euh... merci.
Je vais de l'autre côté du petit navire, le plus loin que je puisse. Mais il est tellement beau et majestueux. Aaaaah... Vite ! Faut que je me détourne ! Je regarde la fenêtre, les nuages. Et mon reflet. Je suis crasseux. Et... sous mon nez, là... Une moustache ?!
- Qu'est-ce que... REYSON !!
Dernière édition par Grey le Sam 21 Mar 2015 - 16:55, édité 1 fois
Posté Sam 21 Mar 2015 - 14:26 par Kenora Makuen
Le calme après la tempête. C'est un peu l'impression que votre départ précipité pose sur Shabondy. Et vous avez la certitude d'avoir laisser votre empreinte indélébile sur votre passage. Si l'endroit est reputé pour brasser du pirates à longueur de temps, aucun de s'est démarqué de la sorte depuis des années... Au point de faire sortir l'Amirale Makuen de son seul jour de congés pris depuis des mois, ou encore au point d'être capable de la rendre chèvre.
On parlera sans doute de la légende sur l'amour impossible entre elle et le Capitaine des Red Pirates. De quoi alimenter les conversations au coin du feu. En foulant du pied la terre retournée et brulée de l'île, elle donne un coup dans le flanc de Glutonny qui grogne en se redressant. Carbonisé, électrocuté, malmené, puis terminé enfoncé dans le sol. On peut dire que personne ne l'a épargné. Kenora, elle, n'a fait qu'effiler son peignoir de luxe et défait un peu son brushing...
Et malheureusement, l'heure n'est plus au congés. Elle est remise en jambe quelques heures à peine après ses premiers soins, et regarde le navire dérobé puis reconvertie pour un autre équipage se faire la malle, elle fronce les sourcils, lui donnant un air fâché et parfaitement sérieux. Elle sort un escargophone de l'intérieur de son peignoir et compose déjà un numéro. Tonalité, voix, ordre :
Envoyez les croiseurs derrière leur navire. Il faut leur mettre la main dessus avant qu'ils ne retrouvent Armada.