Silver Bart le futur Amiral

Des matelots s'apprête => s’apprêtent
le vigie appel le Lieutenant => la vigie, peu importe son sexe : c’est l’endroit où l’homme se trouve et qu’on nomme « la vigie » par extension / appelle
Les "frères" de Silver court de partout sur le navire. => courrent
cap sur le bâtiment pirate pour l'interpeller => intercepter non ? C’est correct, interpeller, mais ça fait bizarre vu que vous allez leur taper dessus ^^
Ceux qui ne s'y occupe pas, distribue les armes à leurs camarades => occupent/distribuent
certain s'occupe des canons => certains (un certain matelot, un certain pirate : c’est utilisé au singulier pour marquer un seul individu et tu as besoin de le préciser derrière, ici cela indique bien plusieurs matelots qui s’occupent des canons ^^)
Avant que Silver n'ai eu => ait
Toujours prêt à la bataille => prêts (les hommes)
font rages => rage
il récolte un coup de poing extrêmement puissant qu'il ne put esquiver => peut (pour respecter la concordance des temps)
le combat à débuté  => a
Les combats s'arrêtes=> s’arrêtent
Silver v'a t-il survivre => va-t-il
Le simple coup de poignée => poignet
Les valeurs inculqués => s’avèrent
Tous les matelots s'affèrent  => s’affairent
est renvoyé boulet  => bouler
dans le mur derrières => derrière
Dans sa tête défile les souvenirs de délires et de moment fraternel => défilent, moments fraternels
un crie roque => rauque
mes frères m'auraient accompagnés => accompagne
Même conseil que pour Gallena : Un truc pour accorder avec avoir : J’ai acheté / une robe => au trait je ne sais pas ce que j’ai acheté donc je n’accorde pas, donc c’est un ‘é’ ; La robe que j’ai achetée / => au trait je sais déjà ce que j’ai acheté, donc j’accorde avec la robe ! Enfin, c’était qu’une faute, mais j’aime bien dispenser mes ‘trucs’ ^^
Épuise et ayant perdu beaucoup de sang  => épuisé
Les pirates sont soit mort soit ligotés => morts

Attention, tu as très souvent tendance à ne pas accorder tes verbes au pluriel. Veille à bien identifier le sujet de tes phrases. Idem pour les participes passés ;)

Pas grand-chose à te reprocher là : c’est en général bien amené. Rapide et incisif quand il le faut et des phrases plus longues pour spatialiser. C’est rare que j’ai rien à reprocher : continue comme ça !

Alors il tombe k-o. Les combats s'arrêtes. Tous ont les yeux rivés sur les deux capitaines.

Difficilement, Silver parvient à retrouver conscience.

Tomber KO c’est peut-être un peu violent pour ce que tu décris, j’ai plutôt l’impression que Silver manque de tomber KO justement ou qu’il devient inconscient quelques secondes.

Il voit du sang partout, le bruit des coups de feu lui résonne dans la tête et les ricanements du capitaine pirate le rendent fou.

Tu vis beaucoup de choses en étant aussi blessé, c’est dommage. Tu perds en clarté pour le lecteur. Enfin c’est surtout ‘le rendent fou’ qui m’embête. Fou de rage oui, mais rendre fou, c’est plutôt une action sur la durée. Cet exemple me permet d’illustrer le léger problème de spatialisation temporelle des émotions de ton perso (plein de mots ^^). Pour rendre les choses plus claires pour le lecteur, hésite pas à te concentrer sur un seul point et à faire réagir graduellement Silver sur ce point-là. Par exemple, tes collègues qui meurent, tu le mets au même plan que le Capitaine qui évite tes coups. Fais parler ton personnage, fait le sortir de ses gonds : rends le humain ! ^^

Tu gagnerais en force et en horreur dans la situation. Ajoute les réactions des autres marines à voir l’un des leurs mourir. Imagine qu’un type décapite un de tes potes sous tes yeux, car après autant de voyage vous êtes presque une famille. C’est cette horreur là que j’aurais aimé trouver dans ton post, dommage.

D’ailleurs, quand j’vois un pirate comme ça, je me demande encore pourquoi tu pars de leur côté :p

Le capitaine pirate donne des coups de hache comme un acharné, un monstre. L'agilité et les réflexes de Silver lui permettent de ne pas se faire fendre en deux comme un simple bout de bois. Cependant, il ne peut esquiver le coup de manche. Il recule alors de deux ou trois mètres, le souffle quasiment coupé.

Dommage, cette fois, pour ta blessure. Même si tu marques la souffrance, elle disparaît sans que l’on sache comment. Pareil, un type qui décapite d’un revers de main t’aurait aussi peu blessé en voulant te tuer ? Tu es certes un héros, mais des choses simples peuvent l’expliquer. Du genre Silver qui a réussi à se tortiller assez pour éviter de trop graves lésions, ou encore l’adrénaline, le sens du devoir (ou l’esprit du combat comme tu l’évoques au début) suffise à se lever. Mais attention, se battre de cette manière c’est un peu trop, même pour un héros comme toi. Ce n’est pas un gros problème, hein, juste un petit soucis de dosage vu que le résultat est le même au final. On a pas ce sentiment que Silver est un battant, qu’il se relève et surmonte la douleur pour faire face à une mort certaine juste par sens du devoir. On ne perçoit pas ton personnage à sa juste valeur : n’hésite pas à accentuer sa douleur et l’importance de son sacrifice. Ici, j’ai l’impression que ton personnage meurt, puis se relève, puis remeurt. Alors que j’aurais aimé assister à une survie improbable, un acte de courage remarquable et un honneur à toute épreuve.

Ta blessure, très marquée au départ passe vite au second plan, alors qu’elle devrait t’amener lentement vers une mort certaine (même si on sait que non, au final ^^). Avec le torse ouvert, parler est difficile, se contorsionner est difficile etc. Fais attention à tous ces petits détails. Pas la peine de t’infliger une si grosse blessure si c’est pour l’occulter juste un peu plus tard. Du coup, on perd en empathie pour ton perso, et ce qu’il fait devient moins glorieux pour le lecteur ;)

Je vais d’ailleurs citer un certain Docteur Cox « J’entends la douleur, mais je ne vois pas la douleur » et ce serait le principal reproche de fond que je te ferais sur ce rp. Bon, t’as dû le comprendre, j’ai essayé d’expliquer en quoi ça me dérangeait et de te conseiller sur la manière dont ça pourrait changer la perception de ton perso’ pour le lecteur. C’est évidemment selon mon propre avis : faut avant tout que ça t’aide à toi ;)

De même, à la fin quand les souvenirs défilent. C’est dommage, on a très très souvent vu ça dans les shonens, du coup ça fait un peu cliché pour moi. Tu peux gagner en originalité en décrivant ces moments justement : Paulo le cuisinier qui avait fait un concours de jongle de poireaux, etc. Des exemples concrets qui donne force par leur banalité et qui renforce la cohésion entre les matelots ? Juste des pistes ^^