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Opération pactole ! [PV Blanche]

Peu de temps après ma visite à Orange, avec l’équipage nous manquions d’argent. J’en avais marre d’être trop gentil, après tout merde je suis un pirate ! Avant j’avais des valeurs mais je me rends compte que ces valeurs faut les laisser de côtés. Il fallait faire un truc nous faire un petit pactole mais quoi ?!

J’allumais ma clope peinard, dans ma cabine, les pieds posés sur le bureau où j’avais mes cartes de navigation. Je réfléchissais à une idée pour gagner des tunes, fumer m’aidait à réfléchir. J’observais en même temps le ciel bleu dehors, c’était une bonne journée. « Par où nous pouvons aller, un coin où je pourrais me faire de l’argent… je sais ! On a qu’à braquer un commerçant ! » Je savais où aller !

Avec un sourire en coin, je sautais de ma chaise et je sortis de ma cabine en donnant un violent coup de pied dans la porte afin qu’elle s’ouvre. Je pris une grosse bouffé d’air afin de crier mais je m’étouffai, tout ça à cause de la clope que j’avais oublié. Du coup ça donna un mélange de cri et de toux.


- Les gars ! Kof kof ! Je … kof kof ! On va … kof kof !

En voyant tout le monde s’exploser de rire en m’entendant, je me raclais la gorge une fois pour toute. Une fois ceci effectué, pfiou ! Je me sentais vachement mieux j’arrivais à mieux respirer. J’enlevai la cigarette de mes lèvres afin de pouvoir crier mes ordres.

- J’ai enfin un cap ! Cap sur Shell Town !

Tous crièrent de joie et nous changions de destination. L’homme que j’avais recruté à Orange à l’accent prononcé j’avais appris qu’il s’appelait Dimitri. Dimitri me demanda ce que nous allions faire là-bas.

- Capitaine ! Qu’allons-nous faire là-baz ?!

C’est avec un grand sourire avec une pointe de machiavélisme que je lui rétorquais :

- Nous allons toucher le pactole !!

Je préférais leurs avouer mon plan une fois sur place. Après tout ils n’avaient pas réellement besoin d’en savoir plus. Je vis des petites étoiles dans ses yeux, il aimait l’argent. Tout comme moi d’ailleurs. Une fois qu’il répandit la nouvelle à l’équipage, tous exécutaient les ordres avec joie.

On avait navigué pendant une demi-matinée pour arriver à notre destination, Shell Town. On n’arborait aucun drapeau sur le navire. Je préférais rester discret encore avec ce navire. Après tout je commençais à être connu dans le coin.

On pouvait apercevoir l’île qui devait être à quelques kilomètres de notre position. Cette ville sur laquelle une base de la marine se tenait. J’étais satisfait. J’allais sans doute faire un braquage et en plus sans doute tuer des marines ! Oui m’attaquer à la marine était devenu ma spécialité. Je me retournais vers l’équipage afin de leur expliquer mon plan.


- Tout le monde ! Je vous ai promis de l’argent, des femmes et de l’action ! Voilà votre jour les gars ! Aujourd’hui nous allons braquer quelques magasins !

Dorénavant, sachant mes plans, mes fiers compagnons crièrent de férocité. Ils commençaient à libérer leurs instincts animaux.


Dernière édition par Daemon Wall le Mer 17 Juin 2015 - 19:25, édité 1 fois
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La fatigue harassait mon être. Je parle ici de fatigue moral. La solitude est pesante, à part quelques rencontres aléatoires je reste seule. Rien n'est plus pesant que la solitude. Je devrais être habituée me direz-vous. Mais pas du tout. Je ne pourrai jamais m'habituer à une vie si solitaire. Mai peut être avais-je mériter ce calvaire? Qu'avais-je pus faire pour mériter cela?

Je soupirai, sortant d'une maison ou les cris du nouveau né que je venais de sortir du ventre de sa mère résonnait. Je ne fais jamais payer les naissance, ni les morts d'ailleurs, car je considère que rien ne le vaut. Mais j'avoue qu'un peu d'argent m'aurait bien arrangé. Dans ma jeunesse j'ai pu aller sur Grand Line un nombre de fois incalculable et j'avais bien envie d'aller y faire un tour. D'autant qu'il me faudrait trouver un vieil ami, si je pouvais dire.

Qu'est-ce qu'il m'a prit de venir sur une île qui grouille autant de force de l'ordre? Foutu sens de la contradiction, si je vole ici, je suis morte, et pas qu'un peu. Je haussai les épaules, ils n'ont rien contre moi de toute façon, je ne suis pas de ces gros poissons très primés, quand je fais quelques chose je le fais discrètement. Et je ne fais plus de gros coups depuis très très longtemps.

Je me dirigeais vers le port. La mer me manque vraiment. Je souris en sentant le vent marin caresser la peau de mon visage. Je regardai un peu les bateaux sans trop m'attarder.

"Eh! Ouais, la fille en bleu!"

Je sursautais, j'avais été perdue dans mes pensées. Je me tournais en coup de vent. Quel façon peu polie de s'adresser à une jeune fille. Je fronçais les sourcils et le toisai. Un sourire narquois naquit sur mes lèvres. Un p'tit jeune. La vingtaine, mal fagoté, peut être un mètre soixante-dix. Un pirate, sans doute. Peut être. En tout cas il en avait l'allure. Si on pouvait appelé ça une allure. Il ressemblait plus à un gamin déguisé en pirate. Un avait les cheveux bruns en batailles et un bandeau sur la tête.

"J'imagine que de là ou tu viens on ne t'a pas appris la politesse. "

Il rit, un jeune homme qui avait à peu près la même dégaine que lui, mais avec n visage moins fin et moins joli le rejoint. Il analysa la situation d'un coup d’œil et sourit.

"Oh pardon, mademoiselle, ça ne te tenterait pas de venir avec nous? Boire un verre..."

Je ris. A gorge déployée. Je tirai un peu mes gants.

"Je vois... Ecoute, trouve toi une autre proie, dans un endroit plus isolé, c'est trop exposé ici. Bonne chance."

Je n'avais pas envie de me prendre la tête avec des gamins frustrés d'un voyage trop long en mer. Je tournais les talons. Il m'était même impossible de regarder la mer sans me faire ennuyer. Je dois attirer les idiots, je ne vois pas d'autre possibilités. Une main se posa sur mon épaule.

"Oh, aller! Fait pas ta mijorée."

Je me raidis, surprise qu'il connaisse un mot pareil et en une seconde je dégaine un des couteaux glissé dans ma manche, je me retourne et lui pointe sur le ventre, juste sous les côtes du côté du coeur, juste pour qu'il comprenne bien qu'il n'avait pas choisi la bonne personne pour s'amuser.

"J'ai été gentille jusqu'à présent, maintenant j'apprécierai que tu m'amènes voir ton capitaine, qui, j'en suis sûre sera ravi d'apprendre que tu embêtes des jeunes filles de la maison."

Sous entendu, une pirate. J'avais murmurer ses mots de façon à ce qu'il entende correctement. Son comparse regardait la scène tout à fait effaré. Je tapotai l'épaule du premier qui avait dangereusement pâlit.

    Je m’étais isolé dans ma cabine seul, j’étais plongé dans pénombre non à cause de la nuit parce que je l’avais voulu, j’avais fermé tous mes volets. Seule la fraise rougeâtre de ma cigarette éclairait mon visage lorsque j’inspirais sur ma clope.

    Mon bureau se situait en face de la seule porte pour accéder à mes quartiers. A droite de cette porte il avait mon lit et à droite une baignoire. Sur mon bureau il y avait pas mal de bazar, des cartes maritimes, de la paperasse que je créais pour résumer mes finances ainsi que mon journal de bord.

    J’étais assis sur une chaise en bois, je m’accoudais sur la table, j’avais croisé mes doigts. Je regardais droit devant moi tout en fumant. Je réfléchissais à la façon de faire le casse. Pendant ma réflexion j’avais ordonné à mes hommes pour ne pas me déranger d’aller en ville pour dépenser leurs maigres bourses afin de profiter un maximum. Certains se reposaient à la cale. D’autre se préparait au combat. J’étais perdu dans mes pensées.
    Il était sur déjà que seulement cinq à six hommes venaient avec moi, je n’avais pas besoin d’une armée pour faire un braquage. Comme ça les autres allaient surveiller le navire en notre absence afin de parer des éventuels problèmes si l’on se fait repérer. Il ne faut pas oublier que j’ai fait beaucoup parler de moi auprès de la marine. Beaucoup de rumeurs circulaient à mon sujet.
    A peine j’avais vraiment commencé à réfléchir que j’entendis sur le pont du grabuge, que se passait-il ? J’entendais l’équipage crier « Ouhhhh ! Ouhhhh ! Ouhhh ! » Qu’est-ce qu’ils me faisaient là ?! La ville est remplie de marine et ils veulent qu’on se fasse repérer ?! Furieux, je rabaissais mon grand chapeau pour cacher mes yeux, je m’apprêtais à me lever quand quelqu’un frappa à ma porte. Je reposais vite mon postérieur sur la chaise et toujours en colère je criais de rentrer.


    - Rentrez bordel ! Qu’est-ce qui se passe ?!

    Avant qu’il n’entre dans la pénombre de la pièce je vis que c’était deux de mes hommes accompagnés d’une jeune femme qui ne m’était d’ailleurs pas inconnue. Je tirais sur ma cigarette qui éclaira mes yeux de sa lumière rougeâtre. Je voyais que personne ne me répondait, je repris mon calme et je reposais ma question.

    - Qu’est-ce qu’il y a ? J’étais en train de réfléchir au casse !

    Le premier pirate semblait par sa voix à la fois hésitant et surtout gêné.

    - Désolé Capitaine Wall… Beh… euh… en fait… . Vous pouvez voir c’est cette jeune femme qui nous a demandé de vous emmener à vous Capitaine Wall.

    Que me voulait-elle ? Etait-ce une de mes anciennes conquêtes que j’ai mis enceinte et qui voulait me demander soit reconnaître l’enfant ou de la payer ? Ou encore une fille qui voudrait coucher avec moi ? Je ne sais pas, car avant qu’elle ne rentre dans l’obscurité son visage me semblait très familier, je l’avais déjà vu mais où… . J’inspirais de nouveau sur ma cigarette, j’expirais la fumée en même temps que je parlais.

    - Qu’est-ce que tu me veux ?
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    Je leur avais fais peur, quelques part j'étais très fière de moi, cela faisait longtemps que je n'avais effrayée personne. C'était plutôt rassurant de voir que je n'avais pas perdue la main. Ils ne me parlèrent pas. Mais il chuchotèrent entre eux, je captais un certain "Capitaine Wall". Ce nom ne m'était pas inconnu. Bon sang. Daemon Wall, mais non, ce n'était pas possible, tout simplement parce que ce serait gros comme coïncidence. Et qu'il n'était pas capitaine. Enfin, quand je l'ai connu.

    Je fronçais les sourcils. Définitivement, ça ne pouvait pas être lui. Je priais intérieurement pour que ce ne soit pas lui. J'avais fuis comme une malpropre après qu'il m'ait fait une sorte de déclaration d'amour. Je haussais les épaules pour les détendre. Moi qui ne voulais pas faire de grabuge. A peine avais-je posé un pied sur ce foutu rafiot que tous les gars à bord avaient sifflé. Ouais, définitivement une bande d'attardés. N'étaient-ils pas au courant que la ville grouillais de Marins?

    Les deux jeunots me traînèrent vers la cabine de leur capitaine. A peine avait-il prononcé un mot que je le reconnus. Bon sang. Je fis un pas dans la pièce noir, on n'y voyait pas ses pieds.

    "Je suis étonnée que tu ne me reconnaisses pas. Capitaine Wall."

    Ces derniers mots avaient été sarcastiques. Acérés, et peut être un peu désagréables. Je m'avançais d'un pas rapide et commençais à ouvrir les volets.

    "On n'y voit rien. C'est désagréable."

    Les deux jeunots me regardaient effarés. Je leur lançais un regard qui signifiait clairement qu'ils avaient le droit, voir l'obligation de nous laisser. Seulement je ne suis pas leur capitaine. Ils attendirent donc ses ordres.

    "Tu as très mal éduqué tes recrus Daemon."

    Je lui fis enfin face. Il me dévisageait comme si j'avais un gros bouton sur le nez. Toujours aussi agréable à regarder. Il avait sa cigarette à la bouche, la cendre menaçait de tomber, je me sentis donc obligée de la lui prendre. Je tirai une taffe dessus. Ça remontait à mes jeunes années le temps où je fumais. Ce n'était pas désagréable.
      Bon sang ! Il fallut que je tombe sur une femme qui avait du caractère. En plus de ça elle avait l’air de me connaître vu comment elle s’adressait à moi de plus elle n’avait pas l’air de me craindre malgré les rumeurs circulantes. Où avais-je bien pu rencontrer cette femme ? Elle se permit d’ouvrir les volets de ma piaule. Le jour entra soudainement. Je plissais l’œil le temps de me réhabituer à la lumière du soleil. Punaise que ça faisait mal à l’œil ! Je sentais en elle une certaine forme de taquinerie. Je vis clairement une fois ma vue retrouvée. Je la regardais se rapprocher de moi. Je pus voir enfin son visage, elle s’était adressée à mes hommes. Une fois la lumière revenue, je leur fis un signe pour qu’ils partent. Les deux se retirèrent et elle me disait comme quoi j’avais mal éduqué mes hommes m’enfin ! « Ce sont des pirates pas des majordomes ! » pensais-je. Malgré ça je fouillais au plus profond de mon crâne afin de retrouver qui était cette jeune femme. Je la regardais de haut en bas. Elle était mignonne mais… OH PUNAISE ! C’est Blanche ! La jeune fille qui m’avait mis un râteau en se partant ! Sa fait un baille ! Oui c’était vrai, je m’en souvenais. Surtout grâce à sa chevelure blanche. J’affichais un grand sourire mon visage. Elle avait pris ma clope et avait fumé dessus. A l’époque je n’avais pas de souvenir qu’elle fumait.

      - Je ne savais pas que tu fumais… Blanche. Excuse-moi de ne pas t’avoir reconnu princesse. Et excuse mes hommes mais après tout ce ne sont que des pirates que j’ai libéré de l’emprise des marines et d’autres que j’ai recruté dans une taverne. Ils ne sont pas très distingués.

      J’étais assez content de la retrouver. Même si à l’époque elle m’avait quitté pas vraiment en bon terme, le passé appartient au passé. De plus depuis le temps il avait changé, il était vachement moins mais toujours un peu gaffeur. Je désignais avec ma main une chaise située non loin de la jeune femme, elle se trouvait au pied de mon lit.

      - Je t’en prie Blanche, assieds-toi.Je marquais une pause le temps que Blanche s’assis puis je repris. Que me vaut l’honneur de ta visite ?! Et qu’est-ce que tu fais par ici ? Oups je ne t’ai pas demandé aussi, tu veux boire quelque chose ?

      Il était vrai que j’étais étonné que la jeune femme vienne me rendre visite. Etait-ce volontaire ? Une coïncidence ? Ou tout simplement pour me dire que mes hommes n’étaient pas très bien disciplinés ? Je rigolais doucement dans ma tête. Peut-être qu’elle était là car elle aussi avait changé d’avis depuis notre dernière rencontre et qu’elle désire vivre à mes côtés. J’enlevais mon chapeau qui ne me servait plus à rien et je le déposais sur mon bureau en plongeant mon œil dans  ses magnifique yeux.
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      J'avais finis la cigarette et l'avait consciencieusement écrasé dans le cendrier non loin de la main du capitaine. Bon sang. Quelle plaie. Mon karma doit être en berne il est le dernier homme sur lequel j'aurai voulu tomber en période de dépression.

      Il avait mit du temps à me remettre. Satané homme. Un goujat. Je ne se souvenais pas de lui comme ça. La déception avait dû brièvement marquer mes traits. Il s'afféra rapidement, comme si se souvenir de moi le stressait. Il ôta vivement son chapeau, me proposa de m'asseoir, ce que je fis gracieusement. il me proposa à boire. Je ris.

      "Je pense que toi comme moi savons comment ça s'est fini la dernière fois qu'on a bu ensemble"

      En fait, pour dire vrai, je ne m'en souvenais pas très très nettement. Et c'était bien le soucis. Je soupirai.

      "Je ne fume pas. Ou plus... Depuis longtemps."

      A vrai dire, ma dernière cigarette remontait a l'attaque qui m'avait fait régresser. Celle-la même ou j'avais perdue tous mes compagnons. Je ne me laissai pas aller dans la nostalgie. C'est trop dangereux. Je secouai un peu la tête. Pourquoi étais-je là déjà? Ah oui.

      "Je ne m'attendais pas à tomber sur toi. Tes gars m'ont... Taquiné disons... Je n'ai pas beaucoup apprécier leur insistance, ils semblaient trop confiants... A vrai dire je ne suis venue que parce que je m'ennuyais et que j'avais envie d m'occuper. Hors, passer un branlons à un capitaine peu regardant me semblait une bonne façon de m'occuper... mmmmh... il semblerait que j'ai trouver mieux comme occupation en fait."

      J'avais pas mal parlé. Peut être pour ne rien dire. Mon regard se perdait sur les vagues de l'océan. Je suis bavarde quand je m'ennuie. C'est mauvais.

      "Ils sont mal élevés et grossiers. Etre un pirate n'excuse rien. Eviter d'importuner une jeune fille qui peut à tout moment appelé à l'aide dans une ville remplie de Marins n'est pas judicieux. S'ils sont idiots en plus d'être grossier,s tu aurais pu t'abstenir de les sauver."

      Cruelles paroles sortant d'une bouche qui ne parlait que rarement.
        Oh je vois elle était là que par pure coïncidence. Je lâchais un petit lorsqu’elle me fit ressasser le moment qu’on avait passé ensemble auparavant, il était vrai qu’elle avait fini dans un état lamentable et de mon côté j’étais déprimé puis nous nous sommes embrassés. Ah lala c’était le bon vieux temps !
        Donc elle était vraiment venue pour me dire que mes hommes ont été grossiers avec elle. Je me levais tranquillement, je ressortis une cigarette et je l’allumais. Je me dirigeais vers le hublot pour regarder la mer. Je réfléchissais et en même temps je lui répondis.


        - Dis-toi qu’au moins si ils viennent te charmer c’est que tu es très belle, comme la dernière que l’on s’est vu. Tu n’as pas changé d’un poil… toujours aussi joli.

        J’expirais ma fumée de cigarette contre le hublot fermé. Ce qui donnait un énorme panache de fumée. Je regardais ensuite la clope et après Blanche.

        - Excuse-moi tu en veux une ?

        Elle voulait s’occuper. Autant lui demander si elle voulait faire quelque chose d’intéressant. Je la regardais avec mon œil. Je pris un air sérieux, c’était fini l’heure des retrouvailles. Là on allait parler de grosse somme d’argent.

        - Si tu cherches à t’occuper, tu as frappé à la bonne porte princesse. J’ai un boulot pour toi. Enfin si tu le souhaites ! Je ne te forcerais pas. Mais en tout cas je peux t’assurer que c’est un bon moyen pour se remplir les poches et ainsi avoir pas mal de choses que tu désires. Je marquais une courte pause. Alors ?

        En attendant sa réponse j’observais son joli petit minois. Elle n’avait pas changé d’un poil, cette tenue lui allait toujours aussi parfaitement. Je la trouvais comment dire… hmmm sexy ! De plus ses yeux bleutés qui eux étaient magnifiques. Malgré que depuis notre dernière rencontre j’ai changé, je ne restais pas de marbre devant sa beauté. Je devais m’avouer vaincu c’est vrai.
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        J'avais attraper une cigarette avec un signe de remerciement. Je me souvenais distinctement lui avoir mordu la lèvre. Cette pensée m'arracha un sourire. J'allumais la cigarette. Il est quand même beau parleur Daemon.

        C'était étrange d se faire draguer par quelqu'un d'un tant soit peu délicat. Ça faisait bien longtemps que ça n'avait pas été le cas. J'étais toujours aussi jolie qu'il disait... Pas étonnant, coincée dans ce corps qui me semblait si vieux alors même qu'il n'avait qu'environ dix huit ans. Je n'avais pas l'impression de vieillir. Et dieu sait que j'aurai voulu.

        Il me tira de ma rêverie en parlant d'un casse. Mes yeux se mirent à briller. Je mis mes coudes sur la tables après avoir jeté la cigarette et posai mon menton sur mes mains.

        "J'en suis. Tu sais que tu es fou?"

        J'avais presque envie de rire. Ma vie à moi ne rimait à rien. Rien n'avait plus de sens je ne vivais que pour être en vie. Me faire attraper et envoyer en prison ne me dérangeait mais lui ça le dérangerait sans doute plus. J'avais envie de m'occuper. Je me débrouillerai pour ne pas me faire attraper, ce serait un bon moyen de m'occuper quelques temps.

          Un grand sourire se dessina sur mon visage en entendant les paroles de Blanche. Je savais en moi j’avais une certaine folie mais j’adore mon côté foufou !

          - Fou ? Moi ? Hm… tu dois avoir certainement raison ! Sans doute qu’on aura la marine dans les pattes mais si on échoue on aura tenté le coup ! La chance sourit aux audacieux ! Viens avec moi on va s’équiper, en même temps on va réunir l’équipe.

          Je pris les devants, ce jour, s’avérait être vraiment un beau jour ! J’avais retrouvé une belle demoiselle et en plus elle voulait m’accompagner dans ma folie ! Eheh ! En sortant de mes quartiers, je pris la main de Blanche afin de l’embarquer avec moi, d’un pas assez pressé je me dirigeais dans la cale du navire en passant d’abord par le pont. Sur le pont je criais les ordres que les autres devaient respecter.

          - Aller ! Bande de fainéant ! Debout ! On a quelque chose à faire je vous rappelle tout le monde sur le pont d’ici cinq minutes !

          Je tirais une corde qui ouvrit une trappe pour se rendre à la cale, je fis un signe avec mes mains pour dire à Blanche de passer en première tout en disant avec élégance et avec un de mes plus beaux sourires.

          - Après vous ma chère.

          J’étais vraiment heureux punaise ! Nous allions devenir riches ! Ahahah ! Une fois arrivé dans la cale, je voyais les pirates qui dormaient dans la cale se précipiter pour se rendre sur le pont. Je fis quelques pas pour aller au fond. Je tenais de nouveau la main à Blanche pour qu’elle me suive de près. On arriva devant une porte. Derrière la porte se tenait l’armurerie. J’ouvris la porte avec impatience et j’emportais Blanche avec moi à l’intérieur et enfin je lui lâchais la main. A droite il y avait tout ce qui était des armes à feux. Fusils, pistolets à silex, une trentaine de chaque. En face se trouvait les boulets de canons enfermés dans des boîtes en bois et enfin à gauche se il avait tout ce qui était les armes tranchantes et contendantes, coutelas, sabres, katana, dague, marteau et masse. Mon premier réflexe fut de m’emparer d’un pistolet à silex, ensuite je me retournais vers Blanche tout émoustillé.

          - Prends ce que tu veux ! Toi, l’équipage et moi allons devenir riches !

          J’avais une forte envie de l’embrasser, sans doute grâce à mon état secondaire d’émerveillement mais cependant je réussis à me contrôler et seulement à lui faire un bisou sur le front avant de l’attendre derrière la porte.
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          Oui, complètement fou. Je le regardais agir. Il semblait trop euphorique. Il n'avait pas de complicité avec son équipage c'était bien dommage. Il m'attrapa par la main, je fixai notre proximité un peu déroutée mais le laissais faire.

          J'essuyais quelques regards choqués, ou lubriques, ou les deux à la fois et Daemon m’écorcha les tympans en criant sur ses hommes. j'avais oublier comme les hommes pouvaient être bruyants. Je m'étonnais du manque totale de présence féminine sur ce rafiot. Il me traîna dans la réserve.

          Il était beaucoup trop joyeux pour moi, j'en avais le tournis. Je m'accrochais à moitié à lui, courant pour ne pas le perdre, sûre que cette bande de matelots ne feraient qu'une bouchée de moi.

          "Eh Je n'ai même pas posé mes conditions!"

          Je n'eus pas le temps de protester trop longtemps. Je regardais les armes en souriant. Je le regardais. Il me prenait pour une idiote? j'avais déjà mes armes. Je soulevais ma robe pour lui montrer mes Holsters consciencieusement rangés dans mes cuissardes.

          "J'ai déjà tout ce qu'il me faut à ce niveau... J'aurai peut être besoin d'un peu de temps pour préparer quelques somnifères mais sinon je m'en sortirai très bien vous aurez sans doute besoin de soin, je vais devoir racheter des bandages..."

          Voilà que je m mettais à penser à voix haute, je devenais sénile. Je fronçais les sourcils en croisant les bras sur ma poitrine.

          "Et je veux pouvoir dormir autre part qu'avec tes matelots, je veux pouvoir me reposer... D'autant que j'imagine qu'on ne va pas faire ça maintenant..."

          Du moins je l'éspèrais un plan pareil, ça se prépare, et ça se prépare bien. j'étais presque sûre qu'il n'avait aucune idée de l'endroit où le casse allait avoir lieux. Quoiqu'il en soit il allait bientôt faire nuit. Je me rendis compte que j'avais laisser ma mallette dans la cabine de Daemon. Je me sentis soudain toute nue sans ma précieuse mallette. Je pris sur moi et observais la pièce. Ils avaient des masques à gaz. j'en pris cinq, sachant que j'en avais déjà deux dans ma mallette. Nous n'allions pas y aller à deux seulement. Je déchargeais mes maigres bras dans les siens.

          On m'a souvent dit que je suis trop maniérée. Mais je considère qu'un homme plus fort peut porté à ma place sans être aussi handicapé que moi. Je regardais le stock de balles attrapais trois recharges au cas ou. Je plissai les yeux. Je ne trouverai rien d'autre d'utile ici. Après m'avoir consulté du regard le capitaine nous fit remonter. Tous les matelots étaient présent sur le pont. Je marchais à côté de Daemon. A leurs têtes les rumeurs allaient bons trains. J'esquissais un sourire.

          "Ils sont idiots en plus d'être impolis, sales et mal odorants... Bravo Capitaine."

          Aucun doute qu'ils n'allaient pas forcément m'apprécier. Mais si tout le monde vous aime, c'est tout de suite moins drôle, n'est-ce pas?

            Avant de me retrouver comme un bœuf j’avais eu le droit à un joli spectacle, j’avais eu le droit de voir les cuissardes de Blanche ainsi que tout son matos.

            Tout me monde était rassemblé sur le pont, tous ce que m’avait dit Blanche en chemin je l’avais enregistré. Je galérais déjà avec tout ce qu’elle m’avait refourgué, je donnais tout ça au premier matelot venu.


            - Dépose ça dans ma cabine et reviens directement.

            Je me dirigeais sur le pont supérieur avec Blanche. Nous devions être vus de tous. Une fois que le matelot soit revenu et que nous étions en place, je murmurais à l’oreille de Blanche afin de répondre à toutes ses questions.

            - Pour tes conditions, tu obtiendras un tiers du butin, de mon côté l’équipage un tiers et moi un tiers. Puis pour te reposer, tu emprunteras ma cabine, j’irais dormir avec les autres. Et du moment qu’ils m’écoutent ça me va eheh.

            Enfin après  mes paroles je me redressais. Je croisais mes bras et je pris un air sérieux.

            - Comme vous savez demain nous allons devenir riches. La cible ? Un magasin de prêt à porter. Il doit en avoir du pognon vu le prix ! Eheh ! Je prendrais cinq hommes avec moi, Blanche ici présente à mes côtés me secondera dans l’opération.  Le plan ? On rentre on réclame l’argent et on se tire ! J’ai déjà repéré le coin il y a quelques mois, vous vous souvenez de notre première fois à Shell Town ? Ok ce n’était pas folichon mais là on va être riches !

            Profitant des cris de joie, ensuite je laissais la place à Blanche, je me décalais légèrement sur le côté et je lui murmurais.

            - Dis quelques petits mots afin qu’ils en apprennent un peu plus sur toi.

            Je me tenais fièrement à côté de la demoiselle, sans doute que tout le monde bavaient en la regardant mais dommage pour l’équipage, elle était mienne ! Eheh. Je me mis un peu en retrait pour pouvoir penser à toute à l’heure, c’était comme si je débranchais mon cerveaux, lorsque je me remis à penser à ses cuissardes, je regardais le ciel d’un regard totalement perdu, mes joues devenaient légèrement rouges et avec un grand sourire.


            Dernière édition par Daemon Wall le Jeu 18 Juin 2015 - 15:30, édité 1 fois
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            C'ets quand même bien pratique un équipage qui vous sert de soubrettes. Il avait délégué les affaires que je lui avais confié à un pirate quelconques. Toutes mes exigences lui semblaient convenables et faciles à assouvir. Tant mieux. Nous étions, ou plutôt, il était au vu de tout le monde, quand à moi je n'étais pas sûre que tout le monde puisse me voir.

            Certains des hommes se bousculaient un peu, ils étaient apparemment tous curieux de me voir. Je me raclais la gorge et réfléchie un instant.

            "Je m'appelle Blanche. Je suis médecin, mais il me semble que le terme le plus approprié serait alchimiste. Comme vous le savez sans doute tous, la ville grouille de membre de la Marine, pour la sécurité de tous, j'apprécierai qu'aucun d'entre vous ne fasse la moindre erreur. Comme accoster une jeune fille sur la voix publique de façon insistante."

            Je marquais une pause et reprit de plus belle. Tous s'étaient tut, ils me regardaient, intrigués et perplexes.

            "Je pense que le mieux serait que je m'occupe d'endormir les commerçants. Nous parlerons néanmoins de ça plus tard avec les quelques concernés."

            Je regardai Daemon, aucun de ces hommes n'avaient besoin d'en savoir plus à mon sujet, je considérais déjà en avoir trop dit. Je m'inclinais très légèrement et tournai les talons pour retourner vers la cabine du capitaine. Je m'arrêtais soudain.

            "Si vous avez des soucis de santé, sachez que je me ferai presque une joie de vous aider."

            En fait, ce n'était pas pour eux, mais pour leur capitaine. C'est difficile de s'occuper seul de tous ces hommes, il n'avait sans doute pas le temps de prendre en compte tous les petits bobos de chacun. Je retournai alors dans la cabine, considérant que ma place n'était plus sur le pont, je ne faisais après tout pas parti de cet équipage.

            Je me mis à fureter, je trouvais sa réserve d'alcool assez rapidement. Je n'étais pas contre un peu de vodka. Je remplis à moitié un verre et le bus cul sec. S'il m'avait proposer plus tôt c'était bien que j'avais le droit. Je me rendis compte que mon départ avait provoquer une certaine Cohut. Ils n'avaient apparemment pas vu de femmes depuis un bon moment. J'ouvris ma malette et sortit quelques flacon je commençais un préparation que je mis en flacon, après une bonne nuit, exploser ces flacons assommerait même un éléphant.

              Blanche était partie après s’être présentée. Elle était allée dans ma cabine. Je donnais mes dernières directives avant de la rejoindre.

              - Maintenant reposez-vous et demain seulement cinq personnes partiront avec nous. A demain.

              Je les laissais à leurs occupations. Je n’ai pas frappé pour accéder à mes appartements, je rentrais directement. J’avais retenu tout ce qu’elle avait dit. C’était pour ça d’ailleurs que je venais, j’avais besoin de me faire soigner, tout du moins pas réellement, je n’avais rien mais je désirais être en sa compagnie seulement elle et moi sans mes lascars. Je vus qu’elle s’était servie un verre, je rigolais intérieurement en pensant à la dernière fois, elle avait déjà bu un verre d’après ce que je voyais. J’avais presque réussit à conclure alors qu’elle avait quelques coups dans le nez, peut-être que ce soir ça allait se faire. J’adressais un sourire à la jeune demoiselle.
              - Excuse-moi de te déranger, mais je désire que tu me soigne. Je crois que j’ai besoin d’un massage, je me sens tout courbaturé.
              Je sais, c’était assez prévisible comme technique mais généralement elle marche bien, c’était bien pour ça d’ailleurs que je l’avais utilisé. Ce soir mes sens étaient aux aguets. Je me rapprochais d’elle en posant délicatement mes mains sur ses épaules afin de voir ce qu’elle traficotait dans son sac, ensuite j’enfonçais mes doigts légèrement mes doigts dans ses épaules et je massais le tout. Je vis qu’elle préparait quelques « potions ».


              - Oh je vois, madame se met au travail.

              J’observais comment elle s’y prenait pour faire ses somnifères, enfin du moins je pensais que c’était ça qu’elle faisait.

              - Tu nous prépares tes somnifères ?

              Je profitais d’être tous les deux afin de lui dire aussi les fonds de mes pensées.

              - Tu sais aussi depuis la dernière fois… mes sentiments n’ont aucunement changé.

              Je regardais avec tendresse la jeune femme. C’était la seule qui avait le droit à un regard pareil. Généralement mon regard était plutôt sévère. Tout comme mon sourire, habituellement je ne souris pas trop mais Blanche, elle, a le droit à ce que je lui dévoile mon meilleur côté.
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              Daemon était revenu. Avec une méthode pathétique. Oui, pathétique. Il commençait à m masser, ce qui était plus désagréable qu'autre chose compte tenu de ce que j'étais en train de faire. J'étais dos à lui, il ne me vit pas lever les yeux au ciel. Un baratineur. Un baratineur sans aucune conviction. Ou alors il ne savait juste pas s'y prendre.

              "Oui... Moi aussi... Je pense que..."

              Je n'eus pas de mal à prendre une voix mal assuré, je laissai flotter ma phrase inachevée quelques longues secondes avant de ranger consciencieusement mes flacons dans ma mallette. Je me levais, délogeant ses mains de là où elles étaient et me retournais, tête basse pour qu'il ne me voit pas.

              "Enfin... J'imagine qu c'est ce que tu aurais espéré que je te dise?"

              Je relevais les yeux et les plantais dans le sien. C'est perturbant de n'avoir qu'un oeil à fixer. Je posai une main sur son poitrail et exerçais une légère pression pour qu'il recule, je l'acculais au mur. Ce qui était plutôt comique étant donné nos différence de carrure.

              "Me prenez-vous pour une idiote grand capitaine Wall?"

              C'était peut être un peu mesquin je l'avoue, mais il était plutôt gonflé de tenter de me séduire aussi grossièrement.

              "Ose me dire que tu as pensé à moi chaque jours des mois qui nous ont séparé? Ose me dire que tu n'as pas eu du mal à me reconnaître? Il me semble que tu ne comprends pas que je ne suis pas une gamine, ou une chienne de bas étage qui donnerait tout ce qu'elle a pour coucher avec toi. Ca ne m'intéresse pas. Et ça ne m'a jamais intéresser, alors remballe tes salades et réfléchis à une façon un peu plus intelligente de m'avoir. Ou alors, oublie tout simplement."

              J'avais continuer d'appuyer sur son poitrail avec ma main gantée. Exerçant une pression sans doute désagréable sur son plexus je me jouais de lui. Après tout, il pensait sans doute qu'avec un peu d'alcool il m'aurait comme il veut, il devait avoir oublié que la dernière fois même alcoolisée je l'avais mordu au sang. Si bien que le lendemain j'avais pu voir de mes propres yeux mon exploit.

              Je le lâchais et fis demi-tour. La discussion était close.

              "Puisque ça semblait t'intéresser, oui, ce sont des somnifère, il y en a assez pour assommer un éléphant par flacon."

              Ca ne s'entendait peut être pas, mais c'était une menace. Je ne suis plus une petite fille, même si les apparences pouvait être trompeuses. Je repris un demi-verre de vodka, qui m'avait un peu échauffée les joues. Boire à l'oeil, ce n'est pas désagréable. Je me rassis sur la chaise où je m'étais préalablement installée, et croisais les jambe.

              "Comment va-t-on..."

              Je fus coupé par un homme qui toqua à la porte. Non, je n'ai pas le pouvoir de prédiction, mais c'était forcément un homme puisque ce bateau est remplis d'homme. Il entrouvrit légèrement la porte.

              "Excusez-moi, mademoiselle, vous avez dit de venir vous voir si nous avions un soucis..."

              Je soupirai discrètement et me levais. J'attrapai ma mallette. Je me dirigeais vers la porte sans même jeté un regard à Daemon. Le matelot ne m'avait pas regarder dans les yeux il avait gardé la tête baissée. Il m'entraîna dans la cale ou les hommes avaient apparemment compris que je n'étais pas une femme qu'ils pouvaient touchée, car même si leur capitaine ne m'avait revendiquer comme bras droit que pour le casse, je n'en restais pas moins le bras droit. Quatre homme étaient au milieu. Celui qui était venu me chercher se mit avec eux.

              "Par qui je commence?"

              Les autres désignèrent celui qui était venu recueillir mes services. Il retira son t-shirt et se tourna, dévoilant une bande de tissu, d'une propreté toute relative imbibée de sang. Je levais les sourcils, je retirai la bande et lui intimais de s'allonger sur le draps blanc que je venais d'étendre par terre. Cet endroit était un nid à microbes, hors de question qu'il aile sur une couche pour que je le soigne.

              Nous étions éloignés du centre, quelques matelots s'étaient rassemblés sans doute par curiosité. Je plissai les nez en voyant ce à quoi j'avais à faire.

              "Ca doit te faire mal, depuis quand tu as ça?"

              Une plaie d'une dizaine de centimètres s'allongeait sur son flan. Il beggaya.

              "Une semaine... Je suis... Tombé sur un couteau..."

              Je levais un sourcil. Ca m'étonnerait, mais au moins je savais que c'était un couteau qui avait fait ça. J'écartais un peu les chaires pour voir la profondeur et l'infection et il gémit. Une très légère odeur se dégageait de la plaie. j'attrapais une seringue et y mit un calmant. Je la plantais près de la plaie. Il se crispa un peu jusqu'à ce que je retire l'aiguille, j'évite en général d'utilise ce genre de méthode car les seringues ne sont utilisables qu'une fois et que ça coûte chères et que c'est très dur à trouver. J'attendis quelques seconde que le calmant fasse effet. Tout son corps se ramolli. Je pris un pot de désinfectant et l’étalais dans les chaires. Je recousus la plaie et fis un pansement.

              Les autres avaient des entorses, des coupures, des maux de gorges, rien d'aussi nécessitant en soin. Lorsque j'eus fini je demandais qu'on jette les résidus de ma visite et remontais en soupirant.

                Blanche était partie. Je n’avais pas eu le temps de dire quoi que ce soit, elle ne m’avait pas laissé le temps de réagir que me voilà contre un mur, elle croyait que je la prenais pour une femme de basse cours, j’avais un léger sourire car ce n’était pas du tout le cas. Hélas pour elle je ne pourrais pas l’oublier car plus sa sera difficile de l’avoir mieux ce sera. Au moins je suis sûr le jour où elle sera à moi, elle ne me quittera pas de sitôt. Le matelot qui nous avait dérangé était venu au bon moment car il était vrai que je n’ai pas pensé à elle tous les jours mais les premiers jours de notre séparation oui, après le temps passe et on oublie… enfin pas tout.

                Je m’assis derrière mon bureau. Je me servis un verre entier de vodka, je le bus d’une traite. Ensuite je m’allumais de nouveau une clope. J’en suis sûr qu’elle avait un léger faible pour moi. Je m’enfumais encore, oui je savais, je fumais trop mais je ne pouvais pas m’empêcher, ça m’aidait à réfléchir. La nuit tombait, la pièce commençait à plonger dans une légère pénombre, je pris une allumette que j’allumais et je la rapprochais de la mèche de la bougie. Histoire d’avoir un peu de lumière tout de même.

                J’pensais à un truc, mes matelots en train de se faire chérir par la douce Blanche, la chance qu’ils avaient, moi-même je n’avais pas eu le droit à ça ! Pourtant j’en avais bien besoin, j’avais une ou deux blessures qui avaient du mal à se refermer. Surtout cette balle logée dans mon épaule, elle me faisait encore à des moments souffrir le martyr. Avant qu’elle ne revienne j’avais décidé de m’habiller un peu plus classe, je déposais mon poncho fleuris, je cherchais dans l’armoire une tenue correcte, en fouillant, je trouvais un smoking plutôt assez classe, il devait appartenir à l’ancien propriétaire du navire. Je n’hésitais pas une seule seconde, je l’enfilais. Je commençais par la chemise blanche à laquelle j’accrochais au cou une cravate, ensuite je mis le pantalon de costume, de couleur blanche lui aussi. Je mis une ceinture de couleur noire. Par-dessus la chemise, je mis un pull de soie de couleur noir qui lui-même était recouvert de la veste de costume grise. Bien sûr pour bien finir le tout, je mis des chaussures de ville, j’avais eu une idée pour avoir plus de réussite avec Blanche, j’allais l’inviter au restaurant ! Je pris le soin de me coiffer et de me parfumer un peu. Une fois tout fini je me posais tranquillement sur le bureau en attendant le retour de Blanche.  
                « Ce soir je conclue avec toi ma belle Blanche ! » pensais-je et je l'espérais.
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                Je passais une bonne demi-heure sur le pont à regarder le coucher de soleil. C'était rare que je puisse observer cela d'un bateau, bien qu'il ne soit pas en pleine mer cela fait toujours du bien. Je soupirai. J'étais presque étonnée que Daemon ne soit pas descendu, mais il devait réfléchir au casse du lendemain. Je retournais dans sa cabine sans toquer, il savait forcément que c'était moi. La lumière n'était propagée que par une bougie. Il s'était changé.

                Je plissai les paupières, il avait une idée derrière la tête. Mince. Je me mordis la lèvre en réfléchissant. J'allumais plusieurs autres bougie et sortis un nouveau drap blanc. Ma mallette contient cinq draps blancs quelques vêtements et beaucoup de trucs et de machins.

                "Bon, aller grand capitaine c'est à ton tour."

                Il se leva, Bon, c'était clair qu'il avait plus d'allure comme ça qu'avec son kimono à fleur. Il ne sembla pas comprendre tout de suite. Je levais les yeux au ciel.

                "Retire tes vêtements."

                Je m'arrêtais un instant, et comme cela pouvait être mal interprété je continuais.

                "Montre moi tes blessures!"

                Il parut perplexe mais s’exécuta, retirant tout ce qu'il avait en haut. Je m'approchais et plissai les yeux. Son épaule était salement amochée. Je la tapotais en souriant.

                "Comment tu t'es fait ça?"

                  Punaise je m’étais embêter à me faire tout beau pour qu’à la fin j’enlève le haut pour qu’elle examine mes blessures ! En plus elle se moquait légèrement de moi. Je ne me laissais pas abattre si facilement. Je dévoilais mon épaule blessée. Et je lui expliquais en haussant les épaules et prenant un air innocent.

                  - Boarf… un ami de l’ancien proprio de ce navire de la marine qui a voulu le défendre. Mais ce n’est rien.

                  J’esquissais un de mes sourires les plus charmeurs. Je décalais en même temps une de mes mèches qui était venu se glisser devant mon seul œil opérationnel. En attendant qu’elle me soigne, je réfléchissais à plein de truc à propos du casse, demain j’allais laisser un de l’équipe du casse devant la porte pour nous alerter au cas où la marine se ramènerait et un autre gars que je prendrai de l’équipage qui lui observera au loin ce qui se passe, et que si il voit la marine arriver, il ira alerter les autres afin d’éviter un désavantage numérique. J’étais totalement perdu dans mes pensées. En même temps je me ressassais le passé, même si j’avais tiré un trait afin de m’endurcir je ne pourrais vraiment me libérer de ce fardeau lorsque j’aurai défait ce colonel, Estab Marcus. En attendant je devais devenir plus fort… et aussi plus riche afin de pouvoir m’acheter des gadgets qui pourront m’aider pour mes fins. Je lançais un regard chaleureux à Blanche qui préparait ses outils.

                  - Merci de me soigner.

                  En patientant, je glissais une clope entre mes deux lèvres et je l’allumais. J’expirais la fumée par le nez et une petite partie par la bouche. Je rigolais légèrement avant de lui demander en laissant la clope à la bouche.

                  - C’est grave docteur ?
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                  Je touchais son épaule, la plaie était mal refermée. Une impacte de balle. Je regardais derrière, je m'en doutais, la balle n'était pas ressortie. Je soupirai. L'épaule était très endommagé, les muscles s'étaient refermé autour de la balle. Je lui fis signe de s'allonger sur le drap et me mis à sortir mes affaire.

                  Je retirai mes gants noirs pour en mettre des blancs. Je rapprochais des bougie autour après lui avoir arracher sa cigarette de la bouche pour l'écraser. Je cherchais frénétiquement de l'analgésique locale. J'avais tout utiliser.

                  "Bon, je n'ai plus de quoi faire passer la douleur, soit je t'endors soit tu souffres en silence... je marquais une pause. Oui, tu vas serrer les dents."

                  Je remontais mes manches m'attachais les cheveux et soufflais. Ça allait plus ressembler à une boucherie qu'à une opération médicale. J'attrapais le scalpel et je le passais au-dessus d'une flamme quelques instants. Je mis un peu d'alcool sur la peau pour la désinfecter.

                  "Ca va faire vraiment très mal."

                  J'attendis que la lame ait refroidit et entaillais profondément la chaire, je dû m'y prendre en plusieurs fois du fait de la musculature, juste sous l’humérus. Il serra les dents et lâcha quelques grognements. Pour l'instant c'était la partie la plus agréable. Je lâchais le scalpel et plongeais mes deux indexes dans la plaie d'environ cinq centimètres de longueur. Je plissai les yeux pour voir quelques chose. Il lâcha un grognement lorsque j'écartais les chaires. Je pris le forceps, le calais de ma main gauche et retournais ouvrir ses chaires avec le scalpel. Ça aurait été plus simple s'il avait été maigre et tout à fait dépourvu de muscles.

                  Je vis enfin la balle. Coincé entre deux tissues nerveux elle avait fait des dégâts contre l'os. Je pris une pince que je plongeais dans la chair. Il gronda et son corps se raidit. Pas pratique, les muscles gonflèrent autour de mes instrument, les chaires entaillée pissèrent encore plus le sang. Je lâchais un juron.

                  "Détend toi! Tu as fait bouger la balle!"

                  Je dû éponger le sang avant d'y retourner, j'écartais les tissues et remis la pince dans la plaie. Il gronda très fort. Je crains un instant de perdre à nouveau la balle. Je l'attrapai in extremis. Enfin une partie. Je me mordillais la lèvre en plissant les yeux. J'y retournais de plus belle. Je trouvais le trois fragments de la balle après un bon quart d'heure de spéléologie. Il était suant et grondant.

                  "Elle est sortie... Courage c'est bientôt finis."

                  Il commençais à s'agiter alors que je remettais les tissus en place en les suturant avec un fil en matière biologique qui se dissoudrait au fur et à mesure. Je dus m'asseoir à califourchon sur lui pour qu'il arrête de bouger un minimum. Je mis à chauffer une petite barre de fer. Et finis mes sutures. S'il voulais être opérationnel le lendemain j'allais devoir brûler. Sinon la plaie aurait de fortes chance de se rouvrir. Je me calais aussi bien que je pus au-dessus de lui pour l'empêcher de bouger. Je ne le prévins pas, j'appliquais la barre chauffée à blanc sur son épaule. Il ne s'y attendait pas. Il cria, un cris rauque, il m'envoya presque bouler mais je serai mes cuisses autour de ses côtes et retirai la barre. La plaie était cautérisée. Je mis la barre dans une bouteille en verre remplie d'eau. Provoquant un bruit. J'étais suante. Je m'essuyais le visage avec mes avant bras souillés de sang. Lui comme moi allions avoir besoin de nous laver. J'étais couverte de sang et lui aussi.

                  Je fis un pansement. Sur sa chair à vif. Je descendis de lui en soufflant un bon coup.

                  "Tu vas devoir faire attention avec cette épaule, je n'ai pas envie que les points à l'intérieur sautent."

                  Je n'avais pas fait attention jusqu'à présent mais il y avait du raffut derrière la porte, avaient-il entendu leur capitaine crier?

                    Je ne savais pas ce qu’elle me faisait à l’épaule mais elle me le faisait à chaud, lorsqu’elle m’avouait qu’elle n’avait rien pour calmer la douleur je haussais les épaules, après tout j’suis un dur. Le moment où je ne me sentis pas du tout rassuré c’était lorsqu’elle m’avait dit que j’allais avoir très mal. « A ce point ?! » Pensais-je. J’étais allongé, et en plus sans cigarette pour me détendre ! J’étais dans la mouise ! Lorsqu’elle m’enfonça son scalpel j’admets, j’avais mal, je serrais les dents et grognais dans mon coin. Mais ce n’était pas facile de rester en place, je me contrôlais au maximum, Blanche disait de me détendre je rigolais bien intérieurement ou tout du moins grognais de manière ironique. « Retrouve toi avec un scalpel dans l’épaule et on verra après si tu détendras ! » De plus qu’à cause de ces douleurs vives, je suais comme un bœuf. Je n’avais pas l’habitude à me faire opérer tous les jours.

                    Le moment que j’avais adoré mais dans lequel j’avais le plus souffert était lorsqu’elle s’assit sur moi et qu’elle me cautérisait la plaie. Bon dieu ! Qu’est ce que ça m’avait fait mal ! J’essayais de me débattre afin d’enlever ce truc qui me faisait souffrir le martyr mais rien à faire, elle resserrait ses cuisses afin de garder le dessus sur moi. Ce moment-là j’avais bien sué et bien morflé aussi. De plus que je n’avais pas pu m’empêcher de crier sous l’effet de la douleur immense.
                    Enfin une fois tout cela fini je repris mon calme, je soufflais de manière assez forte. Elle se retira de dessus moi en me mettant un pansement sur ma blessure puis elle me prescrivait de faire attention à cette épaule.

                    Je me relevais doucement. J’avais l’impression d’avoir passé l’éternité couché. Ce fut une longue et assez douloureuse opération. Mais bon au moins maintenant cette affreuse balle ne me fera plus mal. J’essuyais avec le bras opérationnel les gouttes qui perlaient sur mon front. J’avais horriblement chaud ! Je me retournais vers la baignoire, un bon bain ne me ferait pas de mal ! Avant cela je me devais de la remercier et d’aller régler le bouquant à l’extérieur.
                    Je regardais Blanche avec un regard plutôt tendre.


                    - Merci pour cette vilaine blessure.

                    Enfin je me relevais tranquillement pour accéder à la porte. Je l’ouvris et devant je vis tous les matelots devant la porte, sans doute qu’ils écoutaient à la porte. Lorsque j’ouvris la porte, je remarquais un léger courant d’air frais qui me rafraichissait.  Avec mon bras qui n’avait pas subit l’opération je l’étendis devant moi avec ma main relevée.

                    - Allez tous dormir ! Faut qu’on soit en forme pour demain ! Zou !

                    Certains furent très déçus. D’autres grognaient et encore d’autres ne comprenaient rien à ce qui se passaient.

                    Par la suite je refermais la porte une fois que le pont fut de nouveau désert. Je me retournais vers elle le torse défait, en refermant la porte, mes poils se redressèrent tous, j’avais légèrement froid. Ce mélange de chaleur intense et la fraîcheur de la nuit ne me réussirait pas demain, sans doute que j’allais tomber malade. Je fis quelques pas en direction de Blanche, je m’assis sur le lit et je pris un air un peu nostalgique.

                    - Moi qui voulait t’inviter au resto… je ne pourrais pas ce soir avec cette blessure.

                    Malgré ma déception, je pris un torchon que j’humidifiais dans un bol d’eau et je le passais en premier à Blanche.

                    - Tiens si tu veux un peu t’essuyer.

                    Je m’assis enfin derrière le bureau, décidément ce que j’entreprenais n’aboutissait jamais, j’y tenais à ce restaurant. Tant pis une prochaine fois. Je me fumais enfin la clope que j’avais envie de puis un moment. Afin de me détendre, il fallait encore que je me lave et que j’aille me coucher. Pour être sur d’être en forme pour demain.
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                    Je retirai ma robe, me retrouvant en sous-vêtements pour m'éponger, retirant comme je pouvais les sang de ma peau. J'enfilai ensuite un short et un t-shirt pour la nuit et lui tandis le tissu.

                    "Merci. J'aimerai dormir, fait attention à ton épaule."

                    Je m'étirai en bâillant. J'avais éviter le restaurant avec une certaine adresse. Il s'épongea à son tour. Je m'allongeais sur le lit, il me l'avait proposer après tout. Je m'endormis presque immédiatement. La journée avait été pleine assurément.

                    Lorsque je me réveillai, ce ne fut pas à cause du soleil qui avait sûrement pointé une heure au par avant d'après sa position dans le ciel, mais à cause du bruit sur le pont. Je soupirai et m'assis. Je me fis une queue de cheval, enfilais mes bottes blanches sous mon short noir et sortis pour voir l'animation de mes yeux. Rien ne vaut un réveil bruyant d'une bande de pirates. Une certaines satisfaction fit naître un sourire sur mes lèvres.

                    Adossée à côté de la porte de la cabine du capitaine j'observais sans un bruit. Un des deux jeunes homme qui m'avait accoster la veille passa à côté de moi et sursauta en me voyant.

                    "Oh, mademoiselle Blanche!"

                    Il parut embarrassé, je savourai un instant son visage déconfit en l'observant, il portait un seau remplis d'eau savonneuse et d'un tissu.

                    "Bonjour, puis-je savoir où est votre capitaine?"

                    Il me sourit et tourna la tête. il interpella un autre matelot, ils s'échangèrent quelques mots et revînt vers moi.

                    "Il est dans la cale avec ceux qui vont faire le casse, vous devriez descendre."

                    Je le remerciai et descendis donc. Je regardais un peu partout, ils étaient vers la salle d'armes. Je m'approchais.

                    "Tu aurais dû me réveiller Daemon."



                    Dernière édition par Blanche de la Rive le Mer 9 Sep 2015 - 12:36, édité 1 fois
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