Jean, Chapitre 7...Verset 24.

[...]
Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau.

Plic-ploc enculé.
Plic-ploc.

Tu crois vraiment que d'leur raconter ces conn'ries ca va comme qui dirait "leur faire sauter l'mal de dent" ? Ben accroche toi a ton slip Jeannot parc'que v'la une super nouvelle :

Que. Dalle.

Que dalle vieux con. En v'la un paquet qu'auront plus jamais mal aux g'noux. Et ça j'te l'signe sans faire d'histoire.

Bordel mais qu'est-ce que tu fous a génuflexer dans la merde?
T'entends pas qu'ca coule ? Qu'ca pisse ? Qu'ça a déversé sévère ? T'es sur de toi?

...

Ouais r'marque. Putain. Ouais qu't'y crois, comme fer hein?
J'suis toi, qu'est-ce tu pensais hm ? T'as oublie qu't'en a sans doute envoyé plus que ça chez l'Grand Barbu. Et pi laisse moi t'dire que t'as moins fait d'courbettes.

Merde, pourquoi j'm'emmerde encore avec ca?

Ouais, bon, d'accord.
LUI.

[...]
Et le Fils leur dit :

Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Et la prière de la foi sauvera l'homme même dans la mort car son âme elle, est immortelle, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné.

Et si les premiers seront les derniers alors, tel Pierre et Jean, j’appose sur vous mes mains. Recevez le Saint-Esprit et soyez pardonnes. Rejoignez le Royaume des Cieux et soyez délivrés de l'Abime du Diable.

[...]

Me répond pas surtout.

In nomine Patri, et fili, et ferme-ta-gueule-spiritus-sancti.....

Dialogue interne.
Dialogue de sourd.
Monologue de cons.

Scène de cauchemar.
Scène de merde et de sang.
Scène de vie, tout malheureusement.

Il s’était pointé comme un poil pubien dans l'potage. Voyageur lambda cherchant juste le gite et le couvert pour une nuit sans pleurs et sans souffrance avant de reprendre la mer sur le premier navire en partance pour Dieu-Voulait-Bien-Ou....pour trouver l'endroit mort.

Au sens propre.

Bourdonnement de mouches, atmosphère de tragédie, silence de fin du monde.

Scène connue, moment mille fois vécu : il n'avait même pas dégainé, même pas mit pied a terre. Non, il avait mené le vieux canasson au pas en suivant l'odeur et le bruit. En sachant déjà qu'ici, Dieu avait fait les valises en laissant les clés sur le contact et le lait sur le feu pour donner place au Démon.

D'Ouest en Est, vers la cote, il avait remonte ce qui devait forcement être la Grand'Rue vu la taille des autres avant de tomber dessus.

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Le hangar a poisson, sorte d’énorme grange ou l'on faisait sécher les morues : bourdonnant des nuées de Belial se repaissant des cadavres pendus au plafond, cloues au mur. Les tripes a l'air ou la gorge décorée d'un collier de corde.
Certaines sont nues, certains sont encore figes dans la douleurs....et d'autres n'ont pas dix ans.
Tout le putain de bled.





Un homme seul? Non, plusieurs. Dix? Vingts?
Ils s’étaient amuses les salaud, et avaient pris leur temps. Au premier coup d’œil jeté de l’extérieur, encore monte, il en voyait qui devaient bien être cannes depuis deux ou trois jours de plus que les autres.

Vocation ? Sacerdoce? Foi ou compassion?
Peut-être tout a la fois, allez savoir vous. Il avait laisse sa bête quelques dizaines de mètres plus loin avant de revenir, barda a l’épaule.

C’était le rôle du Prêtre, du Pasteur, du Maitre ou du Gourou que d'emmener ses ouailles jusque dans leur dernière demeure.

Les armes avaient été déposée, l'attirail lâche, le galure humblement retire puis il était tombe a genoux, mains jointes et avait commence a prier...apportant aux trépassés les derniers sacrements et l’extrême-onction. A chacun. Et ça prenait du temps.

Déjà deux heures.
Restaient encore les hommes adultes.

Si l'autre arrêtait de lui briser les noix deux minutes et que rien ne venait lui en coller une...il irait chercher une pelle.

....Amen.

De l'eau et de quoi manger, il fallait que je me ravitaille rapidement sinon, demain ou après demain, je serais a cours de ce qui fait vivre tout ce qui est vivant... Ma carte indiquait une île non loin de ma position au moment du constat...

A 16 ans, presque 17, seule sur les mers, naviguant vers Logue-Town pour m'embarquer sur un navire de la marine a direction du G2... Plus je grandissais et plus je mangeais, si on quelqu'un prenais qui me connais bien prenais la peine de faire mon éloge funèbre un jour, il ajouterais au milieu d'un discours barbant et en d'autre termes que ceux-ci, que je suis un véritable ventre sur pattes et que je réfléchissais avec mon estomac !

Heureusement que la deuxième partie est fausse ! Mais j'ai faim, et je n'ai plus rien a manger alors que j'aperçois déjà la forme de l'île au loin... Encore une heure où deux à attendre avant de manger quelque chose de bon a mes frais bien sur, j'avais une bourse bien rempli, mon père ne m'en voudra pas, j'espère, d'avoir pioché dans ses économies.

Bon, je suppose que mon petit voilier avait aussi besoin d'êtres nettoyé en cale sèche, mais vue la taille du bled que j'apercevais maintenant sur l'île, devait pas trop y avoir de charpentier... Bizarre... le port était plein, pourtant... Au milieu de la journée... Les pêcheurs sont censé être à la pêche... Et puis, je n'apercevais personne dans le coin, ça devenais plus frappant a mesure que les détails m'apparaissaient...

Portes pendante sur un seul gond, fenêtres brisés en milliers de morceaux de verre, bateau de pêche détruits, le village était abandonnée, c'était bien ma veine...

Une fois amarrée, par curiosité, oui, j'suis curieuse et alors ! Il peut très bien rester des trucs comestibles ! J'entre dans la baraque la plus proche... Tout est cassé, mais pas de couche de poussière... C'était récent, très récent... Je perçois du bruit dehors, un cavalier dans la rue... un cavalier sur une île...

Prudence et sabre en main, uniforme de la marine offerte par mon papounet et armure toujours sur moi, je regardais discrètement par la fenêtre... Un vieux monsieur... Enfin, il me paraissait vieux... La cinquantaine ? Peut-être même la soixantaine... Que faisait-il là ? Je pensais d'abord qu'il était parmi les coupables du saccage de l'endroit, qui d'autre viendrais ici ? De l'intérieur des terres en plus...

Crasseuses et en faisant le moins de bruit possible... Rah ! Mon armure aurait bien besoin d'une révision elle aussi ! J'attendais d'abord de voire où le vieux allait, dans un grand bâtiment que je voyais de là où j'étais... Bah, curieuse... mais prudente, je sortie de la maison, marcher quelques dizaines de mètres, puis entrer dans... Horreur... Des hommes, des femmes, des enfants pendues par dizaines ! Pétrifié dans un premier temps, j'en lâchais mon arme qui fit un boucan pas possible en heurtant le sol... Enfin, vue le bruit, devait y avoir une trappe métallique là où elle est tombée parce que sinon, y aurait eu moins de bruit...

D'horreurs, mes sentiments passèrent à colère très rapidement, mais mes yeux ne quittaient pas les morts de vue, je ne voyais pas le gars prier au milieu de la pièce, pas plus que je ne le voyais réagir... Une seule phrase, un seul mot me venais à l'esprit... Une question, s'y ajouta... Puis une autre... et sans doute très vite une troisième.

SCHLONK!

Dans cet instant de recueillement, autant faire tonner le baroud d'un destro...

Hey, on frappe a la porte.

Ouais. Alors quand vos propres créations vous coupent la parole, normalement, vous savez que vous avez atteint une sorte de pallier.

Et pas vers le haut.

On appelle ça littéralement défoncer le quatrième mur, et dans les deux sen...

Doux Lui-même! Tu comptes nous laisser tortiller longtemps ?


...


Ok.

SCHLONK!

Dans cet instant de recueillement, autant faire tonner le baroud d'un destroyer.

S'il ne l'avait pas entendu venir, il l'entendait maintenant.
Il l'entendait se saisir, se pétrifier. La sentait se mettre a haleter, commencer a suer la peur en faisant sur le point sur le cauchemar...en regardant peut-être (sans doute?) pour la première fois dans la fosse commune de tous les hommes.

Le fin mot était lâché et il pouvait se placer de manière moins vulnérable.
Des deux genoux au sol il n'en laissait qu'un : le gauche. Il dejoignait les mains pour poser sa dextre sur le genou correspondant en laissant senestre se placer le long du corps, les doigts proches de la botte.

Le torse, nu, pivote légèrement et la tête un peu plus sur la droite pour prendre l'arrivante dans la périphérie de son champs de vision.

Si elle le voyait, elle verrait les marques de fouets, les impacts de balles et les sillons des couteaux formant la carte de sa vie a même sa peau. Elle verrait ses muscles secs et noueux et son poitrail large. Elle verrait sa peau pale et les veines affleurantes.

Merde.

Pas un endroit pour une môme, qu'il jaugeait par réflexe tout en se relevant, dévoilant sa face burinée, dans le but de franchir les six, peut-être sept mètres les séparant.

Bleusaille. Jamais été au feu. Jamais baigne dans le sang et les tripes. Dans la pisse et les larmes.

Lui cacher les yeux ? Trop tard.
Lui dire....quoi ? Hein ?

Il s’arrêtait au bout de deux pas.

Tu devrais sortir mouflette.

Non. Vu son état, on avait dépassé le stade.

Perdu le bonze. Gérer les crises d'autrui ça avait jamais été son fort après tout et il ne remarquait pas la monte en pression de Laia, confondant l'effet avec l’état de choc.

Que lui dire hein, pauvre vieux connard torse poil simplement arme d'une bible et de tes putains d'huiles ?

Peut-être la seule chose qui lui venait a l'esprit...

Bon...tu sais creuser?

"Creuser ? Bien sur que je sais creuser ! M'enfin avec la force que j'ai..."

"Je n'étais pas vraiment encore une marine à ce moment là, certes, mon père me formait, mais rien d'officiel, et puis j'avais quitté son île sans son accord... Sans lui laisser de mot, il aurait des nouvelles de mois bien assez tôt. Je me souviens très bien d'un homme rencontré dans mon voyage, un homme bizarre et vieux... Prêtre et chasseur de prime à la fois... Une sorte de grande grange a poisson avec une fausse commune, plein de cadavre dedans... Sans doute la deuxième scène la plus marquante de ma vie après l'évènement dont je n’aie gardé aucun souvenir mais que mon père m'a raconté. La mort de ma mère, l'attaque d'une bande de rookie contre l'île, la mort de l'ancien colonel et le premier commandement à l'ancienneté de mon père sur une division entière. Je n'avais que 5 ans, ma mère avait été torturée, violée, et torturée encore sous mes yeux... C'est sans doute le choc qui m'a fait oublié, il parait que ce genre de chose peu arriver lorsqu'on est encore enfant.

Cette première rencontre avec Le Padre, c'est sans doute ce qui m'a fait dépassé mes limites très tôt à l'école des officiers, toutes ses morts pour quelques pièces d'or, toutes ses morts inutiles, mon engouement pour la marine n'en était que plus fort, plus puissant, plus inébranlable. C'est sans doute ce qui me motivais pour devenir forte le plus vite possible, sans doute ce qui me fais agir plutôt que réfléchir parfois. C'est pauvre gens, si l'occasion m'en était donné, même dans 10 ans, 20 ans, 30 ans, je les vengerais, à moins que le prêtre ne l'ai déjà fait...

Souvenir de Laîa Blamoka, lieutenant de la marine."

Haussement de sourcil, attention détourné vers l'homme, colère dans le regard... Il ne pensait donc qu'à creuser ? Pourquoi perdre du temps ? Enterrer ses pauvres gens, c'était à faire certes, mais pas possible de perdre du temps dans la chasse à ceux qui ont fait ça ! Marine ou pas, faillais venger ses gens sans perdre de temps... Ah ? Mais pourquoi je me mets à creuser justement ? Le vieux m'a tendu une pelle et je l'ai prise, sans vraiment m'en rendre compte, sans vraiment réfléchir...

"Creuser ? Pourquoi creuser ? Pourquoi ne pas... venger ses pauvre gens... dès maintenant ?"

Ça suffira bien va.

Et il sortait du hangar, la laissant la, entourée des morts, perdue dans sa tete. Elle savait creuser, le reste...qu'est-ce qu'on s'en foutait.
Point d'innocence, point de préservation de la jeunesse face a la cruauté du monde. Qu'ils se la mange vite les jeunes, ça leur évitera un coup au moral a la crise de la trentaine comme plus de la moitie des connards peuplant le monde.

Le canasson etait plus loin, a l'ombre d'un mur, broutant ce qu'il pouvait.

T'es vache mon salaud. Tu veux vraiment faire enterrer les gonze par la mioche ?

Ta gueule, c'est déjà trop tard pour qu'elle s'en r'mette gentiment.

Tu protégeras les faibles et les innocents. C'est pas ça qu'Il disait ?

Ça la protègera, de manger la merde au bib'ron...

Allez, quelques dizaines de mètres aller, et quelques dizaines de mètres retour en parlant a son bonnet, répondant tout haut a ce que l'autre lui disait tout bas. Cinq, sept minutes peut-être, avant qu'il ne revienne lui mettre la pelle presque directement dans les mains.

Lui a récupéré son grand couteau de chasse dans le but de trancher les cordes des pendus. Il porte a l’étui de cuisse [extérieur cuisse gauche].

Putain d'mome, putain d'odeur.

Tu peux aller creuser dans l'pré, moi...j'vais commencer a en décrocher.

Il faisait bien trois pas avant qu'elle ne parle et lui ne s’arrêtait ni ne se retournait pour lui répondre, attaquant déjà la première corde attachée a son niveau.

Pas bégueule le Père : il laissait la gamine a cinq pas dans son dos.

Les venger ? Pourquoi, tu sais qui a fait l'coup?

Bruit de corde qui déroule. Bruit de masse chutant au sol. Bruit de bois sec quand un tibia se brise a l'impact.
Le premier pendu tombant au sol était une femme.

Ce n'était pas exacte, pour mon âge, j'étais plutôt forte, après tout, mon père m'avait dispensé un sacrés entraînement militaire pour que je puisse utiliser des armes lourdes de type marteau de guerre. Il voulait m'inculper la discipline de la marine. Aussi, ne sachant pas vraiment si je pouvais faire confiance au vioque, je m’efforçai de pousser la pelle moins en profondeur que je ne le pourrais, mon sabre a porté de main, on ne sait jamais...

"Non, mais ils ne peuvent être loin... C'est très récent ça se voit... C'est forcément des brigands, pas des pirates... Des pirates aurait aussi détruit les bateaux... Ils sont de l'île c'est certain..."

Bon, je maintenais le vieux dans mon champs de visions tout en creusant, le voyant s'atteler au décrochant des corps... Bizarrement, je n'agissait pas en pensant à ce que je disais, pourtant pertinemment, faisant preuve de mon sens de l'observation... Si j'avais vraiment été attentive, sans doute aurais-je repéré le mouvement derrière moi, un mouvement d'un gars armée mais qui préfère sans doute allez chercher du renfort plutôt que d'affronter le vieux...

Pivot. Detente et jet.
Dans un souffle le couteau de chasse est lance par le Saint Homme tournant sur ses appuis pour, tel une lance, aller se ficher dans la nuque du connard se débinant en courant pour aller chercher ses collègues.

L'impact est violent et la victime ira faire un vol plane de deux ou trois metres..emportee par la lame et son propre elan.

Bordel de merde!

Rapides enjambées et la gifle s'abat sur Laia. Propre, nette, lourde et cinglante. Donnée de la main droite sur la joue gauche, de bas en haut dans un mouvement diagonal elle sera sans doute assez violente pour la faire au moins plier. Et certainement pour la sortir de sa torpeur.

Arret ? Non certainement pas, a peine le coup donne qu'il passait dans le dos de la jeune fille et courrait vers le cadavre dans le but de récupérer son couteau.

Réveille toi greluchonne !

Mots lancés de dos a la gamine.

Rien compris, rien suivi... Tout c'est passé si vite... Un couteau passe près de moi, puis le vioque me gifla avec force... Suffisamment pour me faire perdre l'équilibre rendu précaire par la proximité du trou un appui étant juste au bord... Secouée, je perdis quelques secondes a comprendre alors que le vieux lui, bah... Je l'entendais courir vers l'extérieur du village... Il m'avait frappé ! Je devrais lui rendre la pareil, mais pas maintenant !

Sortir du trou, récupérer mon sabre, le suivre, être prête à en découdre... Me réveiller ? Non mais oh ! C'est juste que j'avais pas confiance en lui... Maintenant, je pensais au moins qu'il n'était pas un ennemi... Mais qu'était-il ? Un prêtre qui lance des couteaux avec une telle précision ? Je courrais vite, c'était le moins que l'on puisse dire... Seconde erreur, qui failli me coûter la vie... Le doubler puis me retourner pour le narguer... pas conscience du danger... Sous la frondaison du bois... Une main me saisissant le cou par la nuque... Une autre me prenant le poignet me faisant lâcher mon arme...

J’eus juste le temps de voire trois gars bondir vers le vieux tandis que je me fis emporter sous les arbres... Bruit rapide de combat, le temps pour mon agresseur de me traîner complètement sous les arbres... Là y en a d'autres qui cours vers le vieux... J'espère qu'il va s'en sortir... Pas la peine de dire que je ne me laisse par faire même si la femme qui me tient est plus forte de beaucoup...

Danse Lame. Danse Mort.
Tranche. Écrase. Frappe, brise et tue !

Plus le temps de s'occuper de l'autre conne, a peine la lame était-elle retirée du crane de l'autre salopard que trois fils de pute se jetaient sur leur propre trépas.

Le couteau sera lance pour atteindre une gorge avant que, pivotant sur ses appuis en position accroupie pour faucher les jambes du plus proche.

Roulade sur l'adversaire mettant au sol pour lui écraser lui écraser la trachée du genoux pour esquiver le sabre d'abordage du troisième, qui ne tranchait que le vide.

Instant de flottement. Moment en suspens. Temps d’arrêt.

Se relever et faire face a l'adversaire qui attendait les camarades pour continuer l'assaut.
Inspirer et apercevoir la mioche se faire tirer au couvert.

Prendre les secondes de battement pour laisser l’adrénaline refluer et, sous soleil, prononcer la sentence.

A lui qui donnera outrage a l'Homme Juste, tu portera la mort.

D'un tekan de senestre il sortira de l'axe d'estoc du dernier des trois premiers assaillants pour le laisser venir, passer, et lui écraser le nez du poing droit.
Encore.
Encore.

Ne pas s’arrêter. Passer sa main gauche derrière la nuque de la victime pour retenir ses mouvements de recul sous les impacts.
Frapper. Fort. Rapidement. Casser les os. Briser les cartilages puis le laisser tomber au sol en récupérant son arme.

Charger les cinq arrivants, traverser au trop la dizaine de pas les séparant de lui pour prendre l'assaut pour finir par imposer le rythme...porter par les textes Saints.

Tel Nimrod, tu traversera les plaines et traquera l'Adversaire jusque dans son repaire. Tu porteras sur lui Sa colere et n'aura de repos qu'a la mort des mauvais.
Tu châtieras en Son nom. Tu puniras pour Sa gloire et Il te verra rependant le sang pour défendre Son verbe. Et Il verra que cela est bon.

Les cinq sont devant lui, en arc de cercle, engagés mais hésitants sous la charge.

Toujours occuper le centre.

Contact.

Laisser la taille verticale de la femme occupant le milieu de la ligne ennemie fendre l'air en coupant la mesure d'un irimi pour pénétrer la garde et lui éclater la bouche du pommeau du sabre tenu en main droite. Pivoter sur l'appui gauche, sur l’extérieur de la cible, en lui tirant son sabre de la main gauche [libre].

Utiliser la rotation pour pousser et porter la tranche dans la garde du prochain connard sur la gauche du demi-cercle...pour lui ouvrir la bedaine comme une bourse.

Ils ne connaitront pas la paix. Il ne connaitront pas la douceur du repos. Oh, non. Telle la pluie de souffre du les atteindra même dans la nuit et dans leur fuite, ils craindront jusqu’à l’obscurité du couchant.

Balancer les épaules pour entretenir le mouvement et fléchir les genoux pour s'accroupir...et fendre les rotules de celui arrivant dans le dos, et l'autre frappant de face avant de se relever pour, mains en supination : leur cisailler le visage en deux.

Et celui qui défendra Sa loi, a lui, la joie sera dans le coeur, et le sourire sera a ses lèvres car...fais gaffe. V'la les deux qui s'font la malle.

Et en effet, les deux restant du groupe d'attaque prenaient leurs jambes a leur coup....pour subir le même sort que le premier de la liste : chacun une lame entre les omoplates, lancées qu'elles furent avec la force de la foi.

Choc. Impact. Vol plane...glissade dans la poussière.

T'es bon dude...

Entendre le bruit furieux du combat au loin, gigotant pour échapper à l'emprise de mon agresseuse... Elle ressert sa prise sur mon cou... Le message est claire, elle m'étranglerait si je me débattais encore. Je préfère ne plus bouger, me laisser faire pour l'instant. Je ne suis pas de taille c'est certain... Que va-t-il m'arriver ? Un jouet pour ses ouailles ? Ce serait horrible... Torture où d'autres choses ? J'imaginais le pire puis le pire du pire... J’espérais plus être un otage pour attirer le prêtre guerrier dans un piège... Comme ça il me sauvera tout en tuant tout les ennemis... Je... Je lui fais confiance maintenant... Il est mon seul espoir...

Bientôt, il n'y a plus de bruit, la femme s'agite, car ses gens ne revienne pas. Elle avance lentement parce qu'aussi forte qu'elle soit, je suis un fardeau pour elle, je la ralenti... Je sens son hésitation alors je m'agite a nouveau, je lui écrase les orteils avec mon pied, elle me lâche le cou par réflexe, je mets tout mon poids, toute ma force pour dégager le bras qu'elle tient encore... Je gagne du temps... j'espère qu'il arrivera a temps... Je vois dans son regard qu'elle veut me tuer maintenant, je ne m'en débat que plus... J'arrive à me dégager...

Mais je n'ai pas d'arme... A main nue donc... Je me suis un peu entrainée pour ça... Mais elle est plus grande... Plus lourde... Mais ne me semble plus si forte que ça... Elle tente de me frapper, un crochet du droit, lente... Elle est lente... Je passe sous son bras et lui envoi un coup dans l'abdomen... Plutôt fort... Elle est solide, un peu de moue, mais du dure dessous... Elle a juste soufflée et c'est très légèrement pliée...

Elle tente de me choper au cou, elle y réussi, je ne l'ai pas vu venir... Je me défend, coup de genou dans le ventre, elle se plie cette fois... J'en profite pour lui coller une droite mais d'autres arrivent... je fuies mais j'ai compté... Pas d'arme à feu mais... Sans doute la chef... Elle brise la nuque de celle qui m'avait prise... Elle n'aime pas l'échec donc... Ils sont sept au total... Tous avec une épée, la chef... Elle n'a pas d'arme... Elle doit-être redoutable au corps à corps... Je fuis et je rejoints le vieux... Soulagée de le voire en vie... L'enfant en moi me fait allez contre lui pour recevoir un câlin... Essoufflée... J'oublie de lui dire ce qui arrive...

Crac !

Le talon libère le visage de la femme, le laissant enfonce vers l’intérieur, avant qu'il ne reprenne le trot jusqu'a sa vieille carne et son équipement.

De fait elle le trouvera entrain de fermer la boucle de sa ceinture a etuits, revolvers lourds au repos dans leurs holsters et bowie knife au fourreau le long de sa cuisse.

Les deux autres meurtriers ? Il les laissaient crever dans leur merde.
Elle ? Elle pouvait toujours venir et la revoir le soulageait un instant.

Deja ca lui eviterai d'avoir a lui coller une bastos si elle etait prise en otage et puis, au fond, il fallait proteger les faibles et les ignorants hen, comme Il disait.

Il a aussi dit de pas etre con. Du coup, t'as sans doute déjà déraille...

Il se laissait serrer par l'enfant qu'elle était au fond, quelques secondes pas plus avant de la repousser pour faire tonner son arme de droite.

Feu. Tonnerre. Souffre.
Le revolver crache la mort tel Belzébuth crachant les flammes, crache la mort part trois fois, déchiquetant les cranes des premiers qui sortaient en pleine lumière.

Mouvement sur la gauche, léger reflet de quelqu'un reculant dans l'ombre en laissant sa lame trainer une seconde sous le soleil.

Clic.
Une explosion, une balle.

Un quatrième mort.

T'en as vu combien ?

Sa voix donne pour se faire entendre de celle que maintenant il protège par la force des choses.

Le câlin, bien que cours m'avait fait du bien. S'ajoutant à cela la vision de quatre gars se faisant tué sur la dizaine au total, ça me redonnais du courage. Après-tout, ne voulais-je pas m'engager dans la marine ? Autant faire forte impression après deux erreurs dont l'une failli bien me coûter la vie ! Je voulais en mettre plein le vue au vieux, pas question qu'il soit le seul à avoir la gloire de tuer ceux qui ont massacré les gens du village qui n'aspirait sans doute qu'à la paix ! Heureusement que dans ma fuite j'avais ramassé mon sabre à la sortie des bois...

"J'en ai compté dix, peut-être plus ! Mais la femme est super forte, elle a brisé la nuque si facilement de celle qui m'avait prise... Laissez la moi !"

Sabre en main, j'avais finalement plus qu'envie d'en découdre. Mais où était la chef ??? Y avait que les hommes de main qui attaquaient ! Enfin, il y avait deux femmes parmi les huit qui fonçaient sur nous ! Toutes deux armée de couteaux. Pas une seule arme à feu...

Putain mais s'ils voulaient tant qu'ca s’expédier chez Lui ils pouvaient aussi trébucher sur leur épées...

Oblige moi ces connards : flambe les.

Pas la peine de tortiller du cul : ça faisait huit morts de plus. Et deux revolvers vides qu'il commençait aussitôt a recharger.

Silence. Légère brise, et odeur de soufre. Il en profitait pour répondre a l'inconsciente qui lui tenait lieu de side-kick.

Tu fais c'que tu veux gamine. Dieu aime les débiles...pas les cons. Ni les suicidaires.

Et mes couilles sur ton nez ça fait des lunettes putain !

T'es quand même pas sérieux ? Flash info sombre tache : C'est. Une. Enfant.[/size]

Ta gueule. Qui porte une arme sur le champs de bataille est un combattant légitime.

Distraitement, il répondait a voix haute a son ami intérieur.

Revolver droit chargé.

La peur était là, bien présente, machinalement j'avais saisi un bout de la veste du vieux de ma main libre. Mon sabre est a deux mains normalement, il est trop lourd pour que le porte avec une seule main, j'pas assez de forces pour ça, enfin, c'est plus que je suis convaincu de ne pas en avoir assez, que je laisse la pointe de mon arme toucher le seul, c'est moins lourd comme ça.

Mais où est la chef ? Je ne la voix pas ! Je me colle au vieux sans voire que j'suis un fardeau qui entrave sans doute ses mouvements. J'regarde partout, j'essaye de reprendre de l'assurance mais tout ses morts... Le vieux me fait presque aussi peur que les méchants... Mais c'est le seul qui peut me protéger là... Le seul en qui j'avais un semblant de confiance d'enfant... C'est ça de vouloir grandir trop vite... On est pas prêt à affronter le monde. J'en avais conscience maintenant. Sont plus que deux maintenant... Ils détalent, où essaye de détaler devant la puissance de feu de mon protecteur.

Puis, je perçois un mouvement sur le toit, rapide, un saut et elle est sur moi... L'vieux n'aura pas le temps de réagir alors j'le lâche et mon arme bloque le tranchant de la hache de guerre de mon ennemie... C'est dur... Elle est forte et moi je faiblis déjà ! En plus, j'oppose mon autre main au coté non tranchant de mon arme alors qu'elle n'en a qu'une seule en action... Voyant que je résiste, elle dégage sa hache et me fout un poings dans l'abdomen qui, non seulement me fait lâcher mon sabre mais en plus... me fait tomber a genou, me tenant le ventre, ne pouvant rien faire d'autre que de sangloter de douleur. Elle va me trancher, j'en suis sur, j'ai peur... peur de mourir... Elle n'a qu'un geste a faire... mais elle ne le fait pas... sans doute que c'est lui qui l'en empêche...

Sur ta droite...

Bordel. Rapide la bougresse.

Le temps qu'il aligne les quilles et recharge elle avait fait la t'naille pour lui passer dans l'dos et la lui glisser proprement, embarquant la mouflette.

Bruit sourd, échauffourée, la gamine se débâtait.

Et si ça bouge, c'est encore en vie...

Il choisissait la sureté sur le long terme : passer deux bastos dans le dos des deux connards en laissant la p'tiote s'en manger quelques une. Tant pis pour elle.

Les deux lapins n'auront pas touche le sol qu'il roulait en avant, s’éloignant de la leader...pour bouler également et lui finir par lui faire face en fin de mouvement.

Fluidité du geste répète : a peine en mesure de voir devant lui qu'il en lâchait une autre, sectionnant net la lame de l'agresseuse avant qu'elle l'abatte sur Laia, qui jouait a la tache en s’étalant au sol sous la douleur.

Reste au sol.

Ca, c'est pour la mome. Et lui se releve face au dernier adversaire.

Obéir, c'est la seule chose que j'avais a faire, j'voyais pas comment l'vieux pouvais battre la cheftaine, elle me semblait si forte... Et pis... J'pense qu'elle ne s'intéresse plus a moi... Surtout que la tête de sa hache s'était planté dans le sol pas loin me faisant sursauté... Ptète que c'est le fait d'être encore en vie ou d'savoir que le vieux était en vie mais la douleur toujours présente se faisait moins présente... Faut dire que je massais mes pauvres abdos aussi...

L'vieux m'a juste dis rester au sol... C'est vaste le sol... Comment exploiter ça pour l'aider ? Je lève la tête pour la regarder. Elle le fixe, ne faisant plus du tout a moi... Quelques secondes ? Quelques minutes de face à face . J'sais pas trop, mais la tension monte, elle se croit sans doute de taille contre lui même sans son arme alors que lui est encore équipé... J'suis plus du tout là pour elle... Elle me pense hors combat, elle m'achèvera sans doute plus tard... J'les entend s'causer un peu tout les deux... Je la vois préparer un coup de son poing gauche, tandis qu'elle feinte du droit... Il est dirigé vers le ventre du vieux je crois... Je vois à ses appuis qu'elle est gauchère... J'bondis donc dans ses jambes et m'accroche à sa droite en mordant la chaire de sa cuisse... J'espère que ce sera utile pour que le vieux la tue...

Ils s’étaient jaugé. Ils s’étaient regardé droit dans les yeux et il avait vu sa résignation. Celle de qui se rappelle qu'apporter un canif dans un duel aux revolvers n'est pas un plan de carrière a long terme.

Il l'avait vu comprendre qu'elle crèverait de toutes les façon et se décider a crever dans le feu de l'attaque plutôt que comme une chèvre a l'abattoir, une balle dans la nuque. Elle était belle, a sa façon. A la façon du mal, comme toujours. Ah! Il aurait eu de la compassion qu'il lui aurait fait l'honneur d'un duel équitable mais les mauvais ne sont que pourriture pour les vautours.

Indicible hochement de tête et elle se jetait sur lui, furieuse et puissante. Grande et résolue pour...trébucher ?

Trébucher. Trébucher. Trébucher bordel !
La tache venait de se jeter dans ses jambes, lui coupant l'herbe sous le pied, et la privant de sa belle mort. Elle assumerait.

Coup de tonnerre et parfum de salpêtre, il avait fait feu alors qu'elle basculait en avant, visant le bas ventre pour transpercer les muscles et la vessie, explosant les bas intestins...et la base de la colonne a la sortie de la balle.

Coup sale. Tir cruel lui faisant perdre l'usage de ses jambes et exploser de douleur. Carpette dans la poussière, face contre terre....qu'il retournait du pied.

T'es vraiment le dernier des enfoiré.

Le couteau de chasse était tire aussitôt et lance a Laia.

Ta décision gamine : tues la ou laisse la mourrir dans une longue agonie.

Qu'elle réalise jusqu'au bout qu'ultimement, tuer faisait partie du combat...

Un coup de feu et la cheftaine bascule complètement en avant, j'lui tient toujours la jambe fortement qui gigote dans le début d'une lente agonie. Du sang coule sur mes cheveux, le sang d'la mourante. J'me relève avec le couteau en main, il s'était préalablement planté près de moi... J'avais déjà tuer des pirates, mais y avait tout un équipage de la marine avec moi, et puis, y avais mon père surtout... C'était l'année dernière, y avait eu fête pour mes premiers tués au combat, mais souvent je n'avais fait qu'achever des blessés. Mon père était plutôt fiers, du coup je me disais que tuer ceux qu'on aime pas, bah c'était bien... Il avait quand même largement relativisé afin de tuer cette idée dans l’œuf... Du coup, on peut dire... Aujourd'hui... c'était vraiment ma première montée au feu, même si je n'avais pas fait grand chose. Je rend le couteau au vieux.

"C'est pas mon arme."

Mon sabre est un peu plus loin, je prend bien mon temps, me délectant de la souffrance de l'autre abrutie... Je le ramasse, sans la quitter du regard... J'avais envie de jouer... De jouer avec les nerfs de la pauvre brigande... Elle souffre beaucoup, elle se tortille, je la regarde dans les yeux. Elle essaye de parler... J'entends pas, alors j'approche mon oreille... Encore une erreur... J’espérais que c'était son pardon qu'elle demandais... J'l'aurais achever vite fait avec ça... Elle a mal, très mal, c'est certain, mais elle a encore assez de force pour me saisir le cou d'une main... Assez pour m'étrangler... Pas question... J'suis la plus forte cette fois, je lui tranche a moitié le bras... Elle me lâche cette fois. Je regarde le vieux... Je sentais que l'achever me ferais grandir dans ma tête... Elle est presque morte maintenant... Je lui tranche la tête proprement.

Je lâche mon sabre pour venir enlacer le vieux en pleurant a chaude larme dans ses bras. Mon père me manquait, il me manquait beaucoup... Je voulais juste grandir... maintenant je sais... J'ai voulu grandir trop vite. Et voilà le résultat... Je laisse mes larmes sortir. Mes nerfs lâchaient, pleurer me faisait du bien... J'espère que le vieux saurait se montrer attentif et gentil... Je sentais que j'avais besoin qu'on s'occupe de moi... Avant de reprendre ma route.

Réquiem ætérnam dona eis Dómine, et lux perpetua lúceat eis.
Réquiem ætérnam dona eis Dómine, et merda perpetua cecidit eis.

Requiéscant in pace.
Requiéscant in dolor.

Amen.
Sale pute.

Leur prière des morts, récitée sobrement en se signant de la droite pour serrer la gamine de la gauche.

Elle chiale, la conne...en même temps, on va pas lui en vouloir. Prendre une vie c'est jamais facile au début, et se faire repeindre de l’intérieur d’autrui, ça détendait toujours deux minutes. On est pas des bêtes hein ? On pouvait bien la garder la, au chaud, quelques instants, avant de se remettre au turbin.

On ferait même mieux, au fond : on passerait aussi doucement que possible son avant-bras gauche sous ses fesses pour la soulever comme une plume et l'emmener lentement loin du carnage. Pres du dada.

Ça aime les dada les mioches non ?
Aller, fais pas d'histoire gamine, et chouine pas quand il te pose au sol, au niveau de l'encolure.

Le temps de sortir son outre et de la tendre a Laia.

Rince toi le visage.

Des qu'elle aurait pris la gourdasse, si elle le faisait, il chercherait sa peau de chamois et ses cristaux de sucre.

Ça aide, le sucre.

Je le regarde en reniflant. Ça fait du bien de pleurer de temps en temps, de laisser ses larmes couler sur son visage plein de sang qui n'est pas le mien. Je reste un moment contre lui, puis je prend la gourde pour boire tout d'abord puis j'la vide sur mon visage pour le nettoyer un minimum... Cependant, ça ne réglais pas mon problème d'approvisionnement que les évènement du jour m'ont sortie pour un temps de l'esprit et puis j'avais faim maintenant.

Ce n'est pas tout mais... J'veux pas être en retard... Z'auriez pas un truc a manger ? Un truc qui redonne de l'énergie ? J'me sens toute bizarre, m'sieur ! Ah et ! Z'auriez pas des trucs a vendre ? Genre de la nourriture...

Puis, alors que finalement je trouvais ce qu'il me fallait en fouillant les maisons des morts qui n'en avait donc plus besoin. Le tout, une fois a bord de mon bateau, je m’apprêtais à poursuivre ma route. Mais j'avais envie de rester avec lui encore un peu... Alors j'lui saute d'abord dans les bras pour le câliner une dernière fois et je lui fait une promesse.

"Je serais plus forte que vous quand on se reverra ! Et là, c'moi qui vous protégerais ! Fois de futur officier de la marine !"