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Pas de repos pour les héros -

Rappel du premier message :

    De retour de cette satané mission, un peu reposé, je file dans mes appartements rédiger le rapport. La mission est un véritable échec, enfin pas nécessairement, puisque j’ai tout de même pu découvrir la grandeur du réseau qui est bien plus étendue que je ne l’imaginais. Pis cet Aldo, le type qui lui a ordonné de monter à bord avant de prendre la fuite, je sens que des tas de choses me dépassent, preuve de mon incompétence. Pour l’heure, je me dois d’admettre que je ne peux faire plus, force de constater que je manque encore d’entraînement.

    J’écris tout ce don je me rappelle, et ce, dans les moindres détails, rien ne manque. Je place le tout dans une enveloppe, j’enfile une veste - le vent souffle fort aujourd’hui - et je m’en vais rendre ce rapport. Naturellement, je devrais rester disponible au cas où les supérieurs auraient besoin de m’interroger, pour éclaircir quelques zones d’ombres ou m’emmerder. Le QG ne se trouve qu’à quelques mètres de chez moi, je m’y rend donc assez rapidement. Je salue les camarades avec lesquels je m’entend le mieux, je pose l’enveloppe et je file.

    Trop fatigué pour m’entraîner, je me propose d’aller me promener sur la place du marché de la ville, n’étant guère très sociable, je sais que peu de gens y seront avec ce temps, vous comprenez ma décision. Comme je le disais un peu plus tôt, le vent souffle très fort et fines particules de pluie commencent à tomber, serait-ce l’approche d’une tempête ou d’un ouragan ? La météorologie n’est pas mon domaine, je ferais mieux d’éviter de me poser auxquelles je ne peux répondre, surtout que je ne connais personne qui puisse m’éclairer, et que sincèrement, je m’en cogne assez.

    Étrangement, ce temps correspond plutôt bien à mon humeur du jour, à la fois simplement gris, accentué par de violentes bourrasques de rage, un mélange assez inattendu dans le sens où je suis souvent calme, mais faut croire que l’échec me reste encore au travers de la gorge. Je reste quand même surpris par le manque de passants, Saint-Uréa est une ville où les places sont régulièrement bondées de personnes, surtout dans les marchés comme celui-ci. Passant de stands en stands, je m’arrête en face d’un d’entre eux, qui m’interpelle, de part sa couleur rouge sang : de grands étalages de magnifiques pommes rouges.

    Bien le bonjour, monsieur.
    Salut mon brave, un courageux malgré ce temps, veux-tu goûter une de ces pommes ?
    J’allais justement vous le demander, j’ai rarement d’aussi belles pommes, d’où viennent-elles ?
    Non loin d’ici, d’une terre très fertile, la ville d’esclaves.
    Hm, je vois. Merci pour cette pomme.


    Je m’en vais et croque honteusement dedans, quel délice ! Il n’y a que des esclaves pour faire d’aussi bonnes choses, j’aimerais tellement qu’ils soient traités dans de meilleures conditions, c’est au moins un point à travers lequel je rejoins secrètement la révolution. Malheureusement, ils restent des personnes que je dois arrêter, du moins s’ils se trouvent au travers de ma route ou qu’ils commettent l’irréparable. Bref. L’ambiance générale est déjà suffisamment plate et maussade, inutile d’en rajouter davantage, je n’ai qu’à tranquillement profiter de cette calme journée.
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    Mattfield se rapproche de moi, discrètement, chuchotant à mon oreille.

    - Dis, Ethan, c'pas sérieux c'que fait le chef, si ?
    - Je n'en ai pas la moindre idée, mon ami, et honnêtement, j'aimerais mieux ne pas être mêlé à cette histoire.
    - Mec, j'pense que j'vais vraiment te suivre et quitter ce restaurant hein, ça m'dit plus grand chose de rester.
    - TON choix, TA décision. Il est hors de question que j'en prenne plein la gueule pour toi.
    - C'pourtant toi qui m'a proposé de te suivre !
    - Proposé oui, pas forcé, crétin !
    - C'qui le crétin ?!
    - Tu m'emmerdes...


    Le chef et la jeune demoiselle continuent de discuter. De quoi ? Peut-être des termes du contrat, s'il existe, mais probablement du travail attendu.

    - Ethan, c'pas trop dur de quitter cette vie ?
    - Écoute, je suis toujours là malgré les nombreuses missions réalisées, alors ne t'en fais pas, gamin.
    - Ne m'appelles pas gamin quand tu n'es pas capable de gérer un combat contre une gonzesse, hùhù.
    - Tu ne souhaites tout de même pas que l'on vérifie cela ici ?
    - Par ici, madame.
    - ... J'me tire. Bon courage, Aoi. Respecte bien les consignes et tout se déroulera pour le mieux. Matt-merde, suis-moi larbin, la Marine tu dois intégrer.
    - Tu rêves !
    - Bon courage avec ta nouvelle collègue !
    - Non ! C'est bon, je me dépêche... Ciao boss !


    Le patron, de son sourire habituel, nous salue chaleureusement. Un adieu ? Certainement pas, ce n'est qu'un banal au revoir, puis nous sommes toujours sur Saint-Uréa. Pour ce qui est d'Aoi, je ne le connais pas vraiment, mais je pense sincèrement qu'elle a trouvée quelqu'un qui sera la canaliser, la rendre plus forte et meilleure. À voir avec le temps. Pour ma part, maintenant accompagné de l'autre abruti, je dois me ressaisir et repartir sur de bonnes bases. En effet, je garde ma défaite dans un coin de ma tête, puis je m'en sers pour devenir quelqu'un de meilleur.
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J'observe Ethan et son abruti d'acolyte partir puis disparaitre au bout d'une ruelle. Je ne serais donc pas obligée de travailler avec Mattflied, c'est déjà une bonne nouvelle. La conversation avec le patron ne s'éternise pas bien plus longtemps.

- Reviens au restaurant demain matin, que je t'explique le fonctionnement, le salaire et tous les autres détails de l'emploi. Pour l'instant va dormir, il se fait déjà tard et j'ai l'impression que tu as tout de même besoin de récuperer.

En effet, j'ai beau faire la maligne depuis tout à l'heure, mais mon épaule me fait atrocement souffrir, ma blessure au dos que j'avais fini par ne plus trop sentir fait de nouveau son apparition et je commence à être épuisé. Après tout il faut dire que ce n'était pas une journée de tout repos et c'est la première fois depuis longtemps que j'ai l'estomac si plein. Peut être que c'est ce que l'on ressent lorsque l'on mange à sa faim ?

- Très bien, je serais là.

Je me retourne sans lui adresser de signe de main quelconque et sans m'arrêter, même lorsqu'il me parle.

- Au revoir Aoi !

Je remonte les petites rues étroites de la ville jusqu'à retomber sur la rue principal. Trajet mémorisé. En observant autour de moi je remarque très vite que plus personne ne se trouve dehors, sauf quelques couche-tard alcoolisé pour certain. Je soupire en me maudissant de ne pas avoir pris mon capuchon pour me cacher le visage et ainsi paraitre moins visible. Une jeune fille dehors à une heure si tardive ça peut attirer. Mais il faut croire que la fait que je possède un arc en dissuade plus d'un. Ainsi je retrouve mon arbre rapidement et j'y grimpe sans attendre.Attrapant mon capuchon une fois en haut et après avoir vérifié qu'il était bien sec je le remets sur moi. Je me sens toujours plus à l'abri avec sans doute car il me vient de quelqu'un d'important ?
J'ai donc un travail. En une soirée j'ai trouvé un travail sans même le vouloir. J'allais être nourri gratuitement et j'allais recevoir un salaire en plus. C'est sans doute la meilleure chose qui me soit arrivé depuis mon arriver dans cette ville. Ma vie commence enfin à changer. Il ne reste plus qu'à espérer que ce soit pour le mieux.

FIN
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