Rappel du premier message :
Cette sale histoire avec la pègre a calmé le frangin comme il le fallait, même pas eu besoin de me retrousser les manches pour lui faire comprendre que ses agissements était tout bonnement merdique. Sa salle a fermée définitivement et ce n’est pas plus mal. Dans l’affaire, les deux camps étaient en tort et les conséquences servent de leçon. Pour ce qui s’est passé là-bas, je garde ça pour moi. Il n’y aura pas lieu à de la vantardise ou de quelconques remords. Bien que Clarence était incapable de faire ou comprendre quoi que ce soit à ce moment, l’histoire est quand même remontée jusqu’à ses petites oreilles curieuses.
Le principal dans tout ça est que mon frère n’a rien et qu’à part nous deux, personne n’est au courant dans l’entourage. Il n’y a eu aucune retombées sur la famille et tout le monde se porte bien. Pour ce qui est de Hans et des sœurettes, ils n’en savent absolument rien et l’absence momentanée de l’ainé a été bidonnée. Depuis, Clar est d’aplomb et n’a pas arrêté de me mettre à l’épreuve, comme quoi je suis un homme maintenant, que je l’ai rattrapé et qu’il a trop de retard par rapport à moi, qu’il s’est ramolli et blablabla… Au départ je pensais que ce n’était que de la rigolade, mais non, ce golgote n’a jamais été aussi motivé pour se refaire une bonne condition. Et forcément, il a voulu qu’on s’entraine ensemble.
La remise en forme m’a rappelé le bon vieux temps à l’époque où je me suis entrainé comme un fou après l’Académie pour rentrer en confiance dans la Marine. Ma foi, ce qu’il enseigne est très efficace. Après, j’estime l’avoir rattrapé en terme de force, vitesse et tout ce qui s’ensuit – ceci dit sans me vanter bien évidemment – mais ses conseils restent toujours très bon. Et ce n’était qu’une question de temps pour qu’il reprenne rapidement du poil de la bête. Un circuit à l’ancienne et bien corsé, comme dans le temps quoi.
Au plus l’endurcissement avançait et au plus le frérot voyait grand. En effet, un tournoi été en train de s’organiser sur l’Ile du Karaté et je le sentais de plus en plus déterminé à y aller. Pas de problèmes, c’est toujours un plaisir de se tester face à d’autres adversaires, c’est dans ce genre de situations que j’apprends le mieux. Le problème maintenant est de devoir assumer seul l’inscription et les combats là-bas. Monsieur est tombé malade deux jours avant le départ et, forcément, il est trop faible et ne peut pas assumer le voyage dans son état. Pfff, quel dégonflé celui-là.
Me voilà à l’entrée de l’arène, encore à l’extérieur et presque noyé dans la foule qui ne fait que hurler et se débattre dans tous les sens.
[…]
Enfin, me voilà devant le personnel chargé d’enregistrer ceux qui désirent se battre. Je pense bien que passer la foule est une épreuve de sélection.
Bonjour, je me prénomme Lawrence Gargalen et je désire participer au tournoi.
Très bien, donc les règles sont simples : vous déposez vos armes ici donc interdite en combat. Si vous tombez hors de l’arène, vous êtes disqualifié. Pouvez-vous signer en bas de la feuille je vous prie ? Et noter votre nom en haut, aussi.
Et voilà, et je suis venu sans armes.
C’est parfait, donc vous entrez juste par ici et prenez à droite vers les vestiaires. Une fois tous les combattants enregistrés et réunis, quelqu’un viendra pour le tirage au sort.
C’est rapide et efficace dit donc. Alors l’homme m’a dit d’aller à droite et en jetant un dernier regard en arrière, voilà qu’un immense…homme-poisson emprunte la file ? Qu’est-ce que c’est que ce délire ? Clarence ne m’a pas prévenu que des gens comme ça allaient se pointer. Mince alors, en espérant que je ne sois pas le seul microbe ici.
Ah, voilà le bon endroit. Verre d’eau à disposition et sièges, c’est parfait.
« COMBATTANTS, ATTENDEZ ICI. MERCI »
Cette sale histoire avec la pègre a calmé le frangin comme il le fallait, même pas eu besoin de me retrousser les manches pour lui faire comprendre que ses agissements était tout bonnement merdique. Sa salle a fermée définitivement et ce n’est pas plus mal. Dans l’affaire, les deux camps étaient en tort et les conséquences servent de leçon. Pour ce qui s’est passé là-bas, je garde ça pour moi. Il n’y aura pas lieu à de la vantardise ou de quelconques remords. Bien que Clarence était incapable de faire ou comprendre quoi que ce soit à ce moment, l’histoire est quand même remontée jusqu’à ses petites oreilles curieuses.
Le principal dans tout ça est que mon frère n’a rien et qu’à part nous deux, personne n’est au courant dans l’entourage. Il n’y a eu aucune retombées sur la famille et tout le monde se porte bien. Pour ce qui est de Hans et des sœurettes, ils n’en savent absolument rien et l’absence momentanée de l’ainé a été bidonnée. Depuis, Clar est d’aplomb et n’a pas arrêté de me mettre à l’épreuve, comme quoi je suis un homme maintenant, que je l’ai rattrapé et qu’il a trop de retard par rapport à moi, qu’il s’est ramolli et blablabla… Au départ je pensais que ce n’était que de la rigolade, mais non, ce golgote n’a jamais été aussi motivé pour se refaire une bonne condition. Et forcément, il a voulu qu’on s’entraine ensemble.
La remise en forme m’a rappelé le bon vieux temps à l’époque où je me suis entrainé comme un fou après l’Académie pour rentrer en confiance dans la Marine. Ma foi, ce qu’il enseigne est très efficace. Après, j’estime l’avoir rattrapé en terme de force, vitesse et tout ce qui s’ensuit – ceci dit sans me vanter bien évidemment – mais ses conseils restent toujours très bon. Et ce n’était qu’une question de temps pour qu’il reprenne rapidement du poil de la bête. Un circuit à l’ancienne et bien corsé, comme dans le temps quoi.
Au plus l’endurcissement avançait et au plus le frérot voyait grand. En effet, un tournoi été en train de s’organiser sur l’Ile du Karaté et je le sentais de plus en plus déterminé à y aller. Pas de problèmes, c’est toujours un plaisir de se tester face à d’autres adversaires, c’est dans ce genre de situations que j’apprends le mieux. Le problème maintenant est de devoir assumer seul l’inscription et les combats là-bas. Monsieur est tombé malade deux jours avant le départ et, forcément, il est trop faible et ne peut pas assumer le voyage dans son état. Pfff, quel dégonflé celui-là.
Me voilà à l’entrée de l’arène, encore à l’extérieur et presque noyé dans la foule qui ne fait que hurler et se débattre dans tous les sens.
[…]
Enfin, me voilà devant le personnel chargé d’enregistrer ceux qui désirent se battre. Je pense bien que passer la foule est une épreuve de sélection.
Bonjour, je me prénomme Lawrence Gargalen et je désire participer au tournoi.
Très bien, donc les règles sont simples : vous déposez vos armes ici donc interdite en combat. Si vous tombez hors de l’arène, vous êtes disqualifié. Pouvez-vous signer en bas de la feuille je vous prie ? Et noter votre nom en haut, aussi.
Et voilà, et je suis venu sans armes.
C’est parfait, donc vous entrez juste par ici et prenez à droite vers les vestiaires. Une fois tous les combattants enregistrés et réunis, quelqu’un viendra pour le tirage au sort.
C’est rapide et efficace dit donc. Alors l’homme m’a dit d’aller à droite et en jetant un dernier regard en arrière, voilà qu’un immense…homme-poisson emprunte la file ? Qu’est-ce que c’est que ce délire ? Clarence ne m’a pas prévenu que des gens comme ça allaient se pointer. Mince alors, en espérant que je ne sois pas le seul microbe ici.
Ah, voilà le bon endroit. Verre d’eau à disposition et sièges, c’est parfait.
« COMBATTANTS, ATTENDEZ ICI. MERCI »