Fiche Technique de Kan Kagami

Nick, c’est un peu le bon pote que tout le monde aimerait avoir.
Né sur la petite île de Shell Town, dans une famille de Marine aguerris, il était tout à fait normal pour lui d’en devenir un à son tour, enfin, c’était ce qu’il pensait. La vérité était surtout qu’il ne se voyait pas faire autre chose, mais il faisait tout son possible pour retarder son enrôlement tellement il avait la flemme. Il s’était même trouvé une occupation : les jeux d’argent. Il adorait ça et il était même très bon. Cependant, la vie ne pouvait pas continuer comme ça.
Ce fut à l’orée de sa vingtaine que son père décida de le défier sur du poker. L’enjeu de la partie ? Si Nick gagnait, il pouvait rester peinard à continuer sa vie de flambeur, mais s’il perdait, il devait s’enrôler. Lui qui ne reculait devant aucun défit… Il aurait dû fuir celui-là : il s’était fait humilié devant toute sa famille. À croire que le jeu faisait parti d’une tradition familiale. Il n’avait donc plus le choix et il s’engagea. C’était à ce moment-là qu’il fit la connaissance de Kagami, Iban et Juno et noua rapidement des liens avec eux. Il aurait pu être promu en même temps que Kagami, mais le fait d’avoir dépouillé un supérieur sur une partie de poker avait fortement déplu à celui-ci.
Des quatre, c’était vraiment le clown de l’équipe. Son rire communicatif et son naturel faisaient toujours effet. Il avait aussi toujours le mot pour rire et son naturel pouvait parfois le desservir. Cependant, c’était aussi le plus compréhensif, un peu l’épaule sur laquelle chaque membre de la bande pouvait compter pouvait compter. Il possédait aussi une aversion pour l’injustice.

Ce jeune homme restait assez vague sur son passé. La seule information qu’il avait laissée fuiter, c’était son lieu de naissance : Las camp. Surprenant hein ? Un mec né sur le cancer de West Blue, devenir Marine… Comme quoi, des miracles pouvaient arriver, mais quelque chose laissait à penser qu’il ne s’était pas engagé pour faire régner la paix et la justice.
Cependant, lorsqu’il se trouvait en face d’un supérieur aussi bien hiérarchique que dans la société, il martelait toujours que ses motivations étaient pures et qu’il s’était engagé pour « épurer les mers des scélérats qui la peuplaient ». Une noble cause, pas vrai ? Seulement, dès lors qu’on le côtoyait en dehors de ces moments, le mot « déchet » revenait plus que « scélérat ».
C’étaient deux faces d’une même pièce. Vous faisiez face à un ange, mais vous tourniez le dos à un démon. Dans la vie de tous les jours, il était vulgaire, violent et irrespectueux. Devant les personnes importantes, c’était un doux agneau. Aussi lisse et pur qu’une assiette de porcelaine. Malgré ça, on pouvait toujours compter sur lui dans les moments critiques, surtout grâce à la maîtrise de son katana… Même s’il se montrait parfois incontrôlable pendant des combats à enjeux.

Cet enfant du froid venait du port de Boréa, Lavilliere. Son teint pâle et ses cheveux d’un bleu ciel se mariaient très bien avec l’environnement glacial de l’endroit. Depuis son plus jeune âge, il observait de sa fenêtre les Marines faire régner l’ordre et la justice, ce qui lui donna des idées de carrière. Mais, le problème pour lui était de taille : il ne supportait pas le contact humain. Non, il n’avait pas de toc ni même une phobie… Il était juste comme ça. Même tout jeune, ce qui l’embêtait pas mal dans la vie de tous les jours.
Cependant, alors qu’il devait avoir 15 ans, son père fut une très mauvaise chute en voulant ranger des affaires dans un placard situé en hauteur et Iban fut bien obligé de l’aider en attendant les secours. De nature très studieuse, il avait appris tous les gestes de premier secours par cœur et diminua les risques d’aggravation de ma blessure… Mais il tomba dans les pommes une fois son père pris en charge, tellement il avait pris sur lui.
C’était un homme assez discret, voir même un peu trop malgré sa coupe de cheveux. Il haussait jamais le ton et restait le plus souvent en retrait. Il était aussi très studieux : passait la plupart de son temps dans les bouquins, mais son côté carré se ressentait même dans sa façon de combattre. Aucun mouvement superflu, que de la précision et de la réflexion. Heureusement, il arrivait à se décoincer un peu avec la présence des trois zigotos… Et devenait limite incontrôlable lorsqu’il buvait.