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[En mer] Bataille navale qu'ils disent...

- « T’avais pourtant bien commencé l’année à ce niveau… »

Alors que je me retournais vers Ketsuno qui me parlait, celle-ci désigna la cigarette que je grillais d’un coup de menton. Je l’observai d’un air vide pendant une bonne poignée de secondes, avant de reporter mon regard vers le ciel qui s’éclaircissait petit à petit. Bientôt six heures de mat’, quelque chose comme ça. Avec de bonnes conditions météorologiques qui facilitaient notre navigation. De bon augure. Du moins pour ma gueule. Les révolutionnaires que j’allais taper, eux, avaient du sang d’encre à se faire. Plus que la stabilité de ce coin, c’était surtout cette perspective qui m’avait emballé. L’amirauté ne m’avait expliqué les détails qu’une fois sur le chemin de Kanokuni, mais j’avais pas prêté attention aux détails. C’était toujours comme ça quand on causait de révolutionnaires. Pas la peine de tout savoir pour ma part. Le mot d’ordre est simple : Trucider ces bâtards. Et puis, j’avais cette impression presque grisante que j’allais le revoir. Le rencontrer. Le descendant maudit des Auditore. Je le sentais. Et ça m’excitait tellement que j’étais paradoxalement zen. Très zen. Trop zen même. Le calme avant la tempête, comme on dit…

- « Amiral ! Nous arriverons à Kanokuni dans moins d’une heure ! »

Un matelot sorti de nulle part s’était respectueusement présenté à nous pour nous faire parvenir la nouvelle. Ketsuno le congédia, avant de se retourner vers moi. Plus que n’importe qui d’autre, elle savait que c’était un peu le bordel dans ma tête. Je n’avais même pas établi de plan en tant que tel. La seule chose que j’avais faite durant notre trajet cette nuit était de rassembler les officiers les plus importants sous mes ordres pour qu’on écoute tous ce que l’amirauté avait à nous dire concernant la situation sur Kanokuni. Dès que j’avais su ce qu’il y avait à savoir -L’implication des revos en gros-, j’étais sorti de la salle sans un mot, sans une consigne, sans un ordre, certainement au grand dam/étonnement de la plupart des gars qui allaient me servir sur le champ de bataille. Ceux qui me servaient ou qui me connaissaient un tant soit peu ne furent pas étonnés : J’étais un meneur instinctif et non cérébral. Les décisions, je les prenais au court de la bataille et pas vraiment avant. On pouvait dire que je m’en sortais pas trop mal, sauf que ça foirait parfois. Souvent même. M’enfin… J’étais pas prêt de changer. Pas tout de suite du moins.

- « Je veux un massage… Où est Ryuko ? »

- « C’est pas ta bonniche ! Et puis il faut mobiliser les sol- »

- « Dis à Yama de le faire. Ou bien le vieux sous-amiral là… Niromachin…»

- « Niromoto ! Respecte cette personne ! Elle est plus vieil- »

- « Laisse-moi p’loter tes gros loloches ! »

- « Va te faire foutre Salem ! »


Ketsuno finit par s’éloigner de moi. J’eus un petit rire moqueur, puis je me remis à regarder le ciel d’un air vague. Instant où mon énième clope du jour se consuma entièrement. Je ressortis mollement le paquet de ma poche, avant de constater qu’il n’y avait plus aucune cigarette. De quoi m’extirper un soupir las. Suite à quoi je me levai du transat dans lequel j’étais vautré depuis je ne sais quelle heure à contempler l’horizon sur le pont de mon gigantesque navire. Il m’avait été impossible de me reposer ne serait-ce qu’une quinzaine de minutes. Le trac, l’appréhension, tout ça quoi. Pas pour ma propre gueule mais pour tous les hommes sous mes ordres. Certains allaient perdre la vie. Inévitablement. On ne livre pas une bataille d’une telle envergure sans essuyer de pertes. Néanmoins, j’allais faire en sorte de les minimiser. Tout en épurant cette île qui personnellement, ne me disait rien du tout. Le jeu politique, tout ça, c’était pas ma tasse de thé. Un militaire ne s’occupe que peu de ces choses-là. La seule politique qui pouvait me tracasser était celle d’Alabasta, mais elle ne souffrait pas vraiment de contestations. Un exemple dans ce monde pourri.

- « TERRE EN VUE ! »

Ça gueulait de partout sur le pont. Et ça avait attiré mon attention sur l’horizon.

Effectivement, on voyait de loin le coin…

Sauf qu’il semblait y avoir une couille.

La ligne qui se dessinait devant nous n’était pas normale, naturelle.

- « Hé toi là-bas ! Ramène-moi tous les officiers ici et maintenant ! » qu'avais-je dit à un matelot qui passait par là.

Un sourire se dessinait sur mon visage, pendant que déjà, les idées affluaient…






Dernière édition par Alheïri S. Fenyang le Ven 4 Nov 2016 - 23:00, édité 1 fois
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Le cliquetis des chaînes résonnaient, produisant un tintement sonore par intermittences alors que j'essayais de retrouver le sommeil. En vain. Le granit marin avait beau absorber une grande partie de mes forces, il me contraignait aussi à trouver le sommeil. Un sommeil depuis bien longtemps loin d'être paisible, mais tout de même. Depuis l'embarquement, j'étais totalement à la masse. Ce qui excusait que la première fois que j'avais sorti le bout de mon nez hors de ma loge, les Marins s'étaient étonnés de voir un visage aussi peu familier.

Je savais qu'il était à bord, mais lui ne devait pas s'en douter. Un agent du gouvernement de plus ou de moins, après tout...

Nous étions donc une petite équipe de cinq, sous les ordres de Larson une fois de plus. Avec nous deux, les frères jumeaux Ping et Pong et un troisième larron dont le nom m'échappait systématiquement. Eux avaient bien eu l'occasion de se fondre dans la masse et agir tranquillement sur le navire, mais mon fruit du démon ne me permettait pas de me déplacer tranquillement sur le navire avec du Kairouseki autour des poignets. Une fois enfermée à double-tour dans ma cabine, je ressemblais davantage à un forçat qu'à un agent secret.

Ce fichu fruit des séismes... Quelle idée de m'envoyer en mission aussi ! Quelques jours auparavant, mon entraînement en compagnie de Raoul sur Marie-Joie s'était vu brusquement interrompu avant même d'avoir commencé.

Toujours aussi catastrophique, on avait réquisitionné mes pouvoirs apparemment, plus que ma présence physique. Dans un pays en proie à la fièvre révolutionnaire, il fallait visiblement des séismes pour parfaire le tableau. Puis quand on avait cité Fenyang, j'avais compris que la situation devait être assez critique pour envoyer les armes de destruction massive du Gouvernement Mondial. Nous étions, en vérité, à un cheveu de ressembler à un Buster Call, dans les faits, dans la puissance de feu. Et les pouvoirs du fruit des séismes n'était pas pour améliorer la chose.

Je ne donnais pas très cher de la peau des révolutionnaires.

Finalement, aux aurores, une voix était venue mettre fin à mes tribulations. Cessant de me retourner dans mon lit plus défait que jamais, les mains enserrées dans mes menottes censées me protéger aussi bien que protéger les autres, je m'étais stoppée net. Cette voix, elle provenait de partout et nulle part sur le bâtiment. Communiquée par les escargomégaphones, elle criait, elle hurlait :

- Flotte ennemie à l'horizon !!

***

Avec grande peine, j'avais réussi à faire le chemin jusqu'au pont sans tomber. Faiblarde, mes forces me revenaient progressivement, les liens en Kairouseki laissés derrière. Si je devais faire usage de mes pouvoirs c'était maintenant. Quoi que je ne fusse pas à l'abri de provoquer des dégâts dans les lignes alliées. Et ce n'étaient pas les navires qui manquaient pour ce faire, de notre côté de l'océan aussi bien que de l'autre, où une ligne vertigineuse d'imposants bâtiments de guerre similaires à des croiseurs barraient soudainement la route vers l'île derrière. Leurs canons pointés sur nous, prêts à nous cueillir et...

Le temps de comprendre que nous étions à porté, le tonnerre venait de zébrer le silence.

Des nombreux boulets qui parcoururent la distance, peu atteignirent toutefois la flotte, mais les dégâts infligés furent colossaux, envoyant par le fond une caravelle et brisant net le mat de l'un des croiseurs. Faisant ultimement sauter l'une des batteries de canons à bord du cuirassier sur lequel je me tenais. Et celui sur lequel se tenait le vice-amiral, non loin de la proue, avec ses subalternes, défiant du regard les révolutionnaires hissant haut leurs couleurs. Une provocation valant largement la première attaque aux yeux du haut-dignitaire de la Marine.

Et je savais d'ores et déjà comment il allait agir.

Tout en me postant légèrement en retrait, les mains gardées dans mon dos, cambrée par la peur de créer la moindre secousse, je me préparais pour la tempête. Une tempête de fer et de plomb.
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- Et c’est Ryuko, en direct de la préparation à la plus grande bataille de ma vie ! Pour le moment, nous faisons cap sur l’île de Kanokuni où nous attends une bataille sanglante contre les forces du mal représentées par les révolutionnaires, ces ennemis du bien ! Mr.Fenyang, votre ressenti sur la bataille à venir ?

Je marque une petite pause et enfile la capuche de l’uniforme que j’ai fini de concevoir il y a quelques jours, lui donnant une allure semblable à un sweet, tout en imitant l’expression du vice-amiral du mieux que je le peux.

- Il y aura des jolies minettes ?

Reprenant mon look initial, je me remets dans mon rôle de journaliste de guerre en quelques secondes.

- Merci pour cet avis éclairé, Mr.Fenyang. Et tout de suite, passons à la météo !

Faire l’andouille est la seule chose que je peux faire pour le moment si je ne veux pas céder à la panique. Je suis à quelques heures de participer à la bataille la  plus importante de ma vie, celle où de nombreux soldats rejoindront la liste des morts pour la marine, dont j’ai de grandes chances de faire partie à la fin du combat, quel qu’en soit le résultat. C’est un peu bizarre de se dire qu’aujourd’hui sera sûrement ma fin, que c’est peut-être le dernier moment que je vais passer sur les flots. Je ne reverrais pas Katô ou Lana, seulement Papa qui sera déçu de me voir arriver si tôt. Mais bon, c’est le jeu, on s’est engagés en connaissance de cause, on ne peut plus jouer les lâches, même si mes jambes tremblantes me crient de fuir depuis notre départ. C’est juste dommage que je ne sois pas passé revoir au moins une fois la vieille pour qu’elle sache ce que je suis devenue depuis le temps, il y a mieux que de ne plus avoir de nouvelles pendant des années et de recevoir plus tard une lettre annonçant la mort de celui ou celle sur qui l’on a veillé depuis la naissance.  Allez, si jamais je m’en sors vivante, j’irais lui passer le bonjour, promis.

---------------

La guerre est là, plus le temps de s’inquiéter ou même de regretter. Les premiers coups de canons se sont fait entendre, envoyant au fond de la mer plusieurs de nos navires par la même occasion. Un premier coup ravageur en somme, qui annonce bien ce que va être cette journée : longue, dans le cas où je survivrais assez longtemps pour la voir. Tout dépendra de Fenyang et de sa capacité à nous mener jusqu’au bout des choses aujourd’hui. Mon sort est entre ses mains, comme celui de toute notre flotte. Et ça me va. Après tout, il m’a entraîné et a tenté de perfectionner mes compétences, c’est la moindre des choses que d’avoir confiance en lui, mon maître et supérieur. Même si bon, je réviserais peut-être un poil mon discours si notre bateau fini au fond de l’eau parce que ses provocations s’avèrent inutiles ou trop efficaces, dans le cas contraire. Mais pour le moment, je n’attends que ses ordres pour me mettre en marche et accomplir ce que je peux, dans un seul but : Sauver toutes les vies que je pourrais en échange de la mienne. Voilà ce que mon sang, mon cœur et mon esprit crient en chœur tandis que ma main serre le plus fort possible la crosse d’un de mes pistolets, comme pour tenter de trouver un peu plus de courage auprès de Papa dans son héritage.
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-Cap'tain ?

Je me retourne vers le marin prenant bien soin de planquer ma main, pas envie qu'il révèle aux autre que je fais que bluffer. Je vais pas aller loin avec une paire de deux putains...

-Wep ?
-Nous avons une communication du vice-amiral Fenyang !
-ah ?
-Je cite, Yama ramène tes fesses !

Je congédie mon subordonné d'un signe de la main avant de ramasser mes mises et me sauver d'une humiliante défaite. Tout le monde n'a pas la même façon d'attendre, aux dernières nouvelles Salem avait passé la matinée à griller des clopes sur le pont. Perso, après avoir jeté un coup d’œil à notre destination j'étais repartit jouer aux cartes. Cette flotte, j'allais probablement la voir suffisamment longtemps pour en être dégoutté. Autant profiter du calme avant la tempête, ce n'est pas en cultivant mon impatience que ça changera grand chose. J'ai beau avoir une dent contre la révolution, je ne bous pas autant que Salem à les massacrer. Ensuite, c'est pas en les gardant en visuel que ça nous aidera après.

Je remonte sur le pont pour admirer le bordel sans nom qui m’accueille. Le soleil est à peine levé que l'on se salue déjà à coup de canon et de poudre. Vu d'ici on aura même droit à une guerre navale dantesque. On va se caillasser dans la joie et la bonne humeur avant de laisser venir les méchants monter à bord. Ensuite, on aura tellement de gars qui flotteront ventre à l'air que l'on pourra se balader sur leur cadavre. Malheureusement, ces gentils petits tirs de saluts ne sont pas aussi sympa que je m'y attendais. On se fait doucher comme pas possible la... bordel, j'avais pas payé pour me faire canarder par des couillons qui se planquent derrière leur canons. Qu'ils viennent comme des hommes et qu'on se foutent sur la tronche sur le pont...J'ai pas un navire fait pour ce genre de bordel moi. Je pense que j'ai un peu trop profité du calme avant la tempête la... y'a dix minutes ma plus grosse préoccupation était de savoir si Mich' avait une meilleur main, maintenant si je vais devoir dézinguer ce boulet qui semble vouloir nous chercher des noises... C'est assez brutal comme réveil. Je pense qu'un peu me renseigner ne m'aurait pas fait de mal... bah tant pis, j'ai droit à un briefing la. Je fais signe Cole de s'occuper du navire en mon absence et décolle après une petite foulée. Comme à notre habitude, on suit le navire de Salem d'assez près. Vu qu'on est forcés de s'adapter au rythme d'une flotte autant que ça me permette d'aller boire un coup de temps en temps avec mon mentor.... Je dois avouer que je suis pas hyper motivé par quitter mon navire pendant trop longtemps...

Après une ou deux minutes à chatouiller l'écume et mieux analyser les formations ennemis, je me pose sur le pont du navire du Salem. Faudrait que je pense à lui demander le nom de sa coquille de noix un de ces jours. Je salue les officiers déja présents... je suis pas le dernier on dirait.
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- « ARMEZ LES CANONS ! »

- « BOUGEZ-VOUS !!! »

- « NE PERDEZ PAS DE TEMPS ! »

- « ALLEZ RÉCUPÉRER L'ÉQUIPAGE DU CROISEUR TOUCHÉ ! »


Panique générale. Ça avait commencé un peu trop vite. Ce semblant de buster call avait été surpris par une première décharge de boulets de canons, signe même que nous n’étions pas les bienvenus ici. Dire que j’avais voulu émettre un signal radio juste pour la forme… Bah, tant pis. Cette déclaration de guerre nous évitait cette peine. Sur tous les navires, c’était l’effervescence. La panique laissa rapidement place à la colère. Une caravelle bousillée et les morts qui allaient avec… Il y avait de quoi rager. Mais pour ma part, j’étais étrangement calme. Je me contentais juste de caresser la chevelure multicolore de Ryuko, qui tout à l’heure, avait eu une drôle de manière de gérer son stress. Normal, vu qu’il s’agissait de son vrai premier baptême de feu. Mon regard était presque vide. De toute la flotte, seul le groupe d’officiers et de hauts-officiers autour de moi était serein. La réplique n’allait pas tarder. On ne tuait pas mes hommes sans en payer le prix fort. Cette pensée me fortifia et regarder la bouille faussement paisible de Ryuko me fit sourire. Mais alors que j’allais prendre parole, une seconde salve s’en suivit. Ces types ne comptaient pas nous laisser de répit. Cependant, hors de questions de rester passif et surpris cette fois-ci…

En un bond, je fus sur la proue de mon navire, sabre déjà dégainé. Et une gigantesque lame de vent vola en direction des boulets. Une autre suivit juste après pour couvrir toute la zone sous mon commandement. Les projectiles explosèrent alors en plein vol. Les quelques-unes qui réussirent à éviter mes attaques retombèrent dans l’eau sans faire de dégâts. Nous étions encore hors de portée de la plupart de leurs canons. J’aurai pu ordonner une mise à feu maintenant, mais je considérais que ce serait gaspiller nos munitions. Pour l’instant, ma flotte allait devoir patienter encore un petit moment. Je finis par m’asseoir sur le métal froid de la proue du navire, avant de me retourner vers le sous amiral Ake Niromoto. Ce type faisait vraiment froid dans le dos et jamais je n’avais été aussi heureux que d’avoir un gars comme ça de mon côté. Mis à part sa dégaine… « Cette formation ne te dit rien le vieux ? » L’homme avait la tête fixé vers l’horizon. C’est tout ce que je pouvais dire vu que ses yeux étaient cachés. Va savoir pourquoi d’ailleurs. Ma question le fit grommeler. Ouais. Il avait un sentiment de déjà-vu. De loin, on croirait que tous les navires ennemis formaient une seule et même ligne, mais tel n’était pas le cas.

- « Une ligne de front hein. Mais on aurait presque dit un croissant, vu la position avancée des navires sur leurs flancs… Et avec ça, une réserve… » Répondit le sous-amiral.

- « Une formation typique de chez nous, en plus ! »

- « Soit c’est de la pure provocation… »

- « Soit c’est un putain de traitre à leur tête, ouais… »
Conclus-je.

Je me mis à rigoler. Une quinzaine de bateaux devant et cinq autres derrière, donc quatre qui encadraient le plus gros : Sans doute le navire amiral d’où commandait un officier de la revo. Normal quoi. C’était à l’opposé de ma flotte où j’étais carrément en avant avec mon navire. Aaaaah ! C’était marrant ! Carrément marrant ! Sauf que sans le savoir, ils venaient de me donner une idée farfelue pour décanter une situation qui s’avérait horriblement complexe et que le sous-amiral ne tarda pas à expliquer brièvement : « Vu l’orientation du vent actuellement, une confrontation directe serait inutile et insensée. Sans compter qu’ils ont l’avantage du terrain, ils connaissaient mieux cette zone géographique. Nous ne sommes pas à l’abri d’accidents. On pourrait heurter un récif n’importe où. Leur objectif est de nous tenir éloignés de l’île, pas forcément de nous annihiler sur le moment. » Ce qui était une évidence pour moi ne le fut pas pour un bon nombre d’officiers. Clairement, ces cons devant nous essayaient de gagner du temps. Cette putain de CP qui se faisait passer pour l’impératrice était vraiment en danger quoi. Mais ça, qu’est-ce que je m’en foutais ! Moi tout ce que je voulais, c’était casser du revo. Encore et encore. Le reste importait peu, mais vraiment.

- « Si on fonce sur eux, on perd carrément plus de la moitié de notre flotte et encore, je suis optimiste ! Mais si on attend qu’un feu providentiel s’allume dans leur camp pour attaquer, on risque de perdre la bataille en elle-même… »

- « Il semble que nous soyons dans l'impasse… »
Déclara le sous-amiral.

- « Ouais, mais t’inquiète pas le vieux, je gère ! Je vais aller leur faire un p’tit coucou comme j’en ai l’habitude ! »

- « Qu’est-ce que tu… ? »


Sans attendre un seul instant, je me mis à faire des échauffements et à craquer mes jointures. Ketsuno eut un sourire et avança vers moi, quand soudain, je pointai du doigt Ryuko qu’elle souleva dans ses bras comme s’il s’agissait d’une petite fille. Pour ma part, je finis par me débarrasser carrément de mon manteau d’officier avant de commencer à me métamorphoser. Je doublais ma masse musculaire et gagnai en un rien de temps un ou deux mètres avec une plus grande envergure que celle que j’avais d’habitude. Sans que je n’eus le besoin de leur en donner l’ordre, Toshinori et Hermest se détachèrent de la foule d’officiers présents, avant de grimper chacun sur l’une de mes épaules assez épaisses et solides pour les soutenir. J’avais l’air moins glamour, mais c’était les circonstances qui l’imposaient. La magie du retour à la vie. « On va désorganiser les lignes ennemies et bousiller quelques navires. Le vioque, dès qu’il y a une ouverture, ordonne à la flotte de foncer et de bombarder le reste de leur formation ! Je compte sur toi ! YAMA ! Chope quelqu’un avec toi, on bouge ! » Le sous-amiral voulut me retenir encore quelques secondes, mais j’effectuai un soru et me retrouvai dans le vide, avant d’enchainer les geppo de manière horizontale.

C’est à une vitesse presque supersonique que je me déplaçai de la sorte. Ketsuno qui avait Ryuko dans ses bras (Ou sur son dos ?) faisait de même et me suivait de très près. Il m’arrivait de temps à autre de jeter un coup d’œil vers les deux filles pour voir si tout allait bien et si elles arrivaient à me suivre, mais il n’y avait aucun souci. Pour Yama ? Je ne me souciai même pas de lui une seule seconde. Je le savais assez puissant pour ne pas tomber carrément dans la flotte et de toute façon, il n’allait pas en mourir. Mes deux éléments accrochés à mon épaule n’avaient aucun problème et je les sentais même trépigner à l’idée d’être les premiers à taper du révolutionnaire ! C’était le bon état d’esprit ! Nos ennemis nous vîmes arriver à vive allure et décidèrent de nous bombarder, mais éviter des boulets de canons n’était pas chose difficile. Il fallut quoi ? Cinq ? Dix minutes ? Moins d’un quart d’heure en tout cas, avant que nous arrivâmes dans le camp ennemi. C’est avec fracas que j’avais atterri sur le pont du premier navire sur mon chemin. Ketsuno et Ryuko firent de même sur un autre et ne parlons même pas de Yamamoto. L’heure de la contre-attaque avait sonné et le camp ennemi allait connaitre ce qu’on appelle le désespoir…


« MAINTENANT LES GARS, PAS DE QUARTIER !!!! »


Le ton était donné.

Le carnage pouvait commencer.


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Comme à son habitude, il s'était élancé sans réfléchir dans les airs avec sa poignée de soldats pour aller semer la pagaille dans les lignes ennemies.

Il n'en fallut pas plus pour que le sous-amiral se payasse une tronche livide dont la seule vision des yeux en aurait fait frémir plus d'un, si cela avait été possible. Fort heureusement, ceux-ci demeuraient cachés pour une raison ou pour une autre.

La jeune femme pour sa part n'avait montré aucun signe d'étonnement. Peut-être à la limite son associé qui se précipita à la suite de l'amiral avant de s'arrêter devant son plus proche lieutenant et lui adresser un regard de compassion. La blonde ne se fit pas prier pour escalader la proue et se poster auprès de son chef d'équipe qui avait ainsi déjà bien entamé la conversation avec le dignitaire, désormais en charge de la flotte.

- J'ai encore du mal à croire que ce soit ça, sa stratégie. émit-il dans sa longue complainte en regardant les silhouettes s'éloigner vivement.

Larson dodelina du chef avant de présenter Anna au gradé en la voyant débouler sans faire montre de quoi que ce soit. Et probablement pas du respect qui était dû au sous-amiral, l'obligeant à se tourner dans la direction de l'espionne sans comprendre, remarquant même ses poignets endoloris et rougis par les fers.

- Niromoto, voici l'un de nos agents les plus prometteurs : Annabella Sweetsong.

Le gaillard fit claquer sa langue avant d'occulter totalement la présence de l'intruse pour revenir vers son vieil ami. Enfin, cela devait être le cas étant donné leur franc parler à tous les deux. Et le fait que la bonne femme ne fusse pas aussi cordialement invitée dans la conversation qui suivit.

- Enfin Larson... On ne peut pas rester là en attendant que Fenyang ait terminé.

- Non en effet. approuva le vieillard avant d'enchaîner : Il conviendrait de le suivre et de tenter une percée. Son action a beau être téméraire, elle mettra assez de zizanie pour nous permettre d'avancer.

Il fallait dire que la bataille navale, les CPs, eux, n'en avaient cure. Que ce soit de son issue ou bien celle du pays, l'élément le plus important restait l'agent du CP9 infiltré qui n'était autre que... l'impératrice ! Celle-là même qu'ils devaient secourir à tout prix pour éventuellement revenir à la charge par la suite et faire table rase.

Si elle venait à tomber, Kanokuni était foutu.

Braillant rapidement une bardée d'ordres distincts, le Sous-Amiral fit ordre à la flotte de continuer à avancer, malgré les nombreuses salves qui ne cessaient de bombarder le navire. A un moment l'albinos faillit même être touchée par l'irruption d'un boulet fusant droit sur elle qui, étrangement, dévia de sa trajectoire tandis qu'elle conservait les yeux fermés, Tekkai prêt à accueillir le choc. Et il n'y en eut pas car le projectile fit soudainement demi-tour. Malheureusement, personne n'était présent pour voir cela à ce moment-là. Était-ce lié aux pouvoirs de son maudit fruit du démon ? Si peu utile tant qu'elle ne fusse pas capable de le maîtriser, il pouvait encore se déclencher aussi instictivement. Elle entendit toutefois un homme dire :

- Tu viens pas d'sentir un truc étrange là ?

Sans recevoir de réponse de la part de ses camarades.

De toutes manières l'heure n'était pas aux questions, puisque les canons ennemis ne cessaient de canarder les positions alliées. Et les coques de craquer de plus belle tandis que la flotte avançait, occasionnant la mise hors-service d'un nouveau croiseur. Ils étaient désormais à portée, permettant soudainement aux tourelles de s'éveiller et pivoter en direction de la flotte adverse, souffrant déjà des attaques perpétrées par la bande du Vice-Amiral.

- A mon commandement... FEU !

Dans la fumée épaisse des échanges de tirs, de nouvelles détonations brisèrent le silence et cette fois-ci les craquements sinistres provinrent des rangs ennemis. Puis après une courte accalmie, la réponse revint frapper les Marines directement en plein visage, avant qu'une nouvelle salve ne parte. Le débat meurtrier se poursuivit pendant plusieurs longues dizaines de minutes, obligeant l'agente à se mettre une fois de plus à l'abri et déplorer les corps s'amoncelant sur le pont ou bien les pertes parmi l'ensemble de la flotte.

Jusqu'à ce qu'une première caravelle ne vienne s'écraser brutalement dans un navire éclaireur ennemi, plusieurs yards devant. La purée de poix gênant définitivement la vue, il fallut de nombreux cris et signaux pour comprendre qu'ils faisaient désormais dangereusement face aux lignes adverses.

Ce fut alors au tour des navires de la Marine de pivoter et montrer leurs flancs garnis de dizaines de canons prêts à faire feu. Et à faire...

BAKAM !
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PNJ:

Dans quoi s'étaient-ils précipités? Quelques jours plus tôt, le sous-marin qui livrait des tôles d'acier pour l’aménagement de la base sous-marine leur appris que du renfort était souhaité sur l'ile de Kanokuni. Les informations dont ils disposaient n'étaient pas précises. Ils savaient juste qu'une opération avait mal tourné alors qu'ils étaient sur le point de prendre le contrôle de l'ile. Yuki n'avait pas eu à réfléchir très longtemps. Il y avait trop longtemps qu'il n'avait plus participé à une opération de grosse envergure visant à défier la marine. Certes les deux dernières fois ça avait plutôt mal fini, mais cette fois-ci il se sentait mieux préparer et surtout en manque d'action. Du coup, il avait embarqué avec Bouly Krishna et Victor. Chacun emportant des choses qu'ils pensaient pouvoir s'avérer utile une fois sur place, c'est ainsi que plusieurs prototypes allaient faire leur baptême du feu.

Plusieurs jours après leur départ, ils sentaient qu’ils étaient près du but.
« Dites, on va bientôt arriver sur cette ile ou on s’est encore perdu ? »
« C’est pas moi qui pilote ce sous-marin donc j’en sais pas plus que toi. »
« En fait, on ne sait rien. On se jette vraiment dans l’inconnu. »
« Mouais ! En plus si ça tombe on va arriver trop tard. »
« Ho, ne soit pas pessimiste comme ça Krishna. »
« Puis, on a appris en passant dans le réseau de la flaque que si on maintenait le cap une fois sortit de sous Red Line, on devrait arriver droit vers une Baie. La baie de Ming, Jing… Ring ? Enfin soit et que là on devrait pouvoir être briefer de manière correcte. »
« J’aimerais quand même bien savoir où on en est. C’est quand même plus pratique en bateau, je grimpe au mât et le tour est joué. Je vais encore devoir aller faire chier les pilotes pour qu’on remonte en surface. »
« Cool, j’en bien les ennuyer. Je viens avec toi. »

C’est ainsi que Yuki et Bouly se rendirent au poste de commandement prêt à être suffisamment insupportable pour qu’ils veuillent bien faire faire surface au submersible. Ils furent presque que déçu quand on leur répondit qu’on faisait remonter le sous-marin, car ils devaient maintenant être assez proche pour voir l’ile. Le problème d’un sous-marin c’est qu’il n’y a qu’un périscope et avec Yuki et ses amis, ça faisait plein de curieux voulant jeter un œil.  Se mettant à courir Bouly lança.

« C’est moi qui regarde en premier. »
« Non, c’est moi. Fait pas l’enfant. »
« C’est qui qui fait l’enfant, là. »
« C’est moi le chef, je regard en premier. »

Ou pas. Arrivez au périscope le commandant du sous-marin était déjà en train de regarder à la surface. Rien qu’à sa tête on pouvait savoir que quelque chose de pas normal était visible.

« Que se passe-t-il ? Je peux voir ? »

Incapable de répondre, il laissa le jeune forgeron jeter un œil.

« Et merde ! »
« Quoi ? »
« Krishna avait raison bordel ! »
« Mais quoi ? »
« Regard toi-même. »

Le sous-marin était encore assez loin de l’ile, mais ils voyaient sans peine la flotte de la marine qui se dressait droit entre eux et leur destination. Les pavillons de la mouette étaient nettement visibles sur les navires qui leur tournaient le dos. Par contre d’où ils étaient, il était nettement moins aisé de déterminer ce qui leur faisait face. Car devant le gros détachement de la marine, se trouvait encore autre chose. Navire ? Amis, ennemi ? Les défenses de l’ile.

« Commandant on fait quoi ? »
« Euh… »
« On fonce dans le tas ! »
« T’es con Bouly. »

Celui qu’ils appelaient commandant était juste le chef de ce sous-marin. Un sous-marin de transport qui n’était pas prévu pour la bataille. L’équipage également n’était pas prévu pour affronter une telle situation. Ils devaient arriver avant le combat, livrer la marchandise et filler avant que ça ne se gâte.

« On… On … On fait demi-tour ? »
« Inacceptable ? »
« J’en sais rien. On devait arriver avant eux. »
« Oui, mais on est après. »
« Yukikurai ? Vous êtes un combattant ? »
« Heu, oui et pas vraiment en même temps. »
« Vous êtes primé, pourtant ! »
« Ça oui. »
« Vous avez déjà participé à ce genre de chose ? »
« Plus ou moins, oui. Pourquoi ? »
« Je vous laisse diriger mon Roger du coup. »
« Votre quoi ? »
« Ben oui, Roger, mon sous-marin. »
« Ok. Alors faites totalement surface qu’on puisse sortir voir directement. »
« Mais on risque de nous repérer. »

D’un froncement de sourcil Yuki se fit obéir et le commandant transmis ses ordres. Bouly était plié en quatre. Il se marrait de la situation et de nervosité également.

« Bouly, au lieu de rire va chercher les deux autres et rejoins moi dehors. »
« Toi avec de l’autorité, c’est trop drôle. Hihi ! »

Quand le trio rejoignit leur capitaine, le vacarme d’une salve retentit. Les bruits et les images rajoutant à la situation d’urgence et de panique liée à l’imminence d’une guerre l’un des pires plans vit le jour. Enfin, celui de Salem n’est pas beaucoup mieux.

« Ho merde, ils bloquent le chemin. »
« Et il nous tirent dessus. »
« Je ne pense pas. Au bruit, c’est trop loin. Même avec le nec plus ultra du canon… »
« Oui, trop loin. On a compris. Bon les gars, c’est merdique, mais j’ai un plan. »
« Tes plans sont toujours foireux, alors si tu le dis toi-même on est mal. »
« Ou il est devenu plus lucide. »
« Frotte balle. »
« Je disais, mon plan. On passe par en dessous de la bataille naval. »
« Merdique. »
« On ferait pas le tour, plutôt ? »
« J’y ai pensé, mais vu l’étendue de la flotte, ça va prendre une éternité et on va arriver loin de notre point de ralliement. On va courir pendant un jour et servir à rien. »
« Ca se tient. Mais on évite comment les boulets ? »
« Je tranche tout ce qui s’approche ? »
« Sous l’eau ? »
« Ben non en surface. »
« On ira plus vite sous l’eau pourtant. »

« Putain, c’est moi on il y a des gens qui marches dans le ciel ? »
« Arrête de faire le con, c’est vraiment pas le moment. Quoi que peut-être. »

Après une fin de discussion plus que décousue à cause des commentaires sur la bataille navale, le sous-marin plongea en eau peu profonde et se rapprocha du navire de queue du convoi. C’est là que le plan commençait. Yuki paré au combat, sortit du sous-marin et se propulsa d’un bon sur le gouvernail du Croiseur de queue. Pendant que Yuki était en train de grimper sur le gouvernail, Victor accrocha une corde avec un petit ballon à l’extrémité au submersible. Improvisant, Yuki profita de son escalade pour sectionner d’un coup de Wakizashi expert le système permettant de piloter le gouvernail, le bloquant dans sa trajectoire.

Au moment où Roger disparu sous la surface de l’eau, Yuki atteint le bastingage de la poupe. Si la certitude pour la marine que la menace était devant n’avait pas été présente, se plan aurait été un véritable échec dès à présent. Mais là, il était juste légèrement foireux.

[HRP] Désolé pour la longueur du post[/hrp]


[En mer] Bataille navale qu'ils disent... 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2[En mer] Bataille navale qu'ils disent... Kuroko.no.Basuke.600.1903798 [En mer] Bataille navale qu'ils disent... Steamp10
"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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Désormais davantage rétablie, elle bondissait de navire en navire avec une dextérité sans pareille.

Quelques minutes plus tôt, quelques révolutionnaires avaient attaqué le croiseur de queue en faisant preuve d'une force de frappe suffisante pour possiblement remonter le fil jusqu'au cœur de la flotte. Cela ne devait pas arriver.

Ainsi donc Larson avait envoyé son meilleur agent pour régler le souci. Et par là il entendait : cesser la progression des révolutionnaires par tous les moyens possibles. Or quand la jeune femme parvint à rejoindre l'avant-dernier navire, déjà en proie aux canonnades du bâtiment capturé, il ne semblait plus y avoir qu'une seule chose à faire.

Rongée par tout un tas de questions, elle ne se sentait pourtant pas d'agir, s'obligeant à observer le spectacle se déroulant sous ses yeux. De l'autre côté de la fine bordure océane qui séparait les deux bateaux, les révolutionnaires tuaient ou jetaient par dessus bord des silhouettes blanches et bleu-marine. Un éventuel officier faisait un carnage terrible dans les lignes. Et tout ce petit monde grouillant sur le pont du croiseur semblait bien sortir de nulle part.

- Un sous-marin. ajouta l'aîné des Pong qui l'avait suivie et venait juste de la rattraper sur la poupe du navire.

Ses pupilles fouillèrent les environs du champ de bataille avant de découvrir l'engin et d'acquiescer, le regard vide. L'homme savait pourquoi elle était là et posa une main ferme mais réconfortante sur l'épaule de l'agente. Elle aussi savait pourquoi il était là : veiller à ce qu'elle fasse bien ce qu'elle devait faire. Mais comment ? Elle maîtrisait son pouvoir à grande peine et c'était dix fois pire lorsqu'il s'agissait de l'utiliser volontairement.

- Je ne pense pas...

- C'est bien ça le problème avec ce genre de pouvoirs : il faut savoir arrêter de penser.

Ce qu'elle fit pendant de longues secondes, les coudes posés sur le bastingages, les paumes tournées vers les flots. En se vidant l'esprit peut-être que... Mais non, tout ce qu'elle parvint à créer fut une misérable vaguelette qui s'effaça à même pas trois pieds de distance.

- C'est pas un mauvais début, au moins on est toujours en vie.

Crispée au possible, l'agente émit soudainement un rire anxieux qu'elle échappa aussi brutalement qu'inconsciemment. Résultat de la chose : là où quelques temps auparavant une vaguelette venait de naître, sa grande-sœur de deux mètres de haut s'était subitement élevée. Pour rapidement venir fouetter le flanc du croiseur attaqué et le déporter loin du convoi. Avec le sous-marin qui y était attaché.

Contre-coup de l'attaque, la flotte de la Marine venait elle-aussi d'avancer instantanément dans le sens inverse, repoussée par le dos de la vague. Toutefois la mission était un franc succès et Chang ne put s'empêcher de partir dans un fou rire. Jusqu'à ce que son frère le rejoigne, accompagné du dernier élément de l'équipe : une mystérieuse jeune femme à la toison dorée, Lydia R. Levi .

- Une bonne chose de faite, à ce que je vois. Enfin, nous ne faisons que gagner du temps, ils reviendront à la charge, mais cette fois-ci nous ne feront plus l'erreur de ne pas surveiller nos arrières. Cœur d'Acier, Larson aurait besoin de ce genre de pouvoirs sur le cuirassier de tête, nous prenons la relève ici.

Joyeuse quant à sa réussite, l'albinos avait soudainement viré au gris suite à l'injonction de son supérieur par l'intermédiaire de son coéquipier. Ses pouvoirs. C'était la raison principale pour laquelle son coordinateur l'avait recommandée dans l'équipe. Toutefois sa récente maîtrise venait uniquement d'un coup de chance. La vague aurait aussi bien pu frapper le croiseur sur lequel elle se tenait. Elle n'exprima néanmoins aucun signe de refus et s'exécuta, bondissant en direction du navire de tête.

Avec un très mauvais pressentiment.

Spoiler:


Dernière édition par Annabella Sweetsong le Ven 18 Nov 2016 - 22:12, édité 1 fois
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J'ai bien fait de venir, à peine arrivé que je comprend déjà un peu plus ce qu'il se passe. Et à peine arriver que l'on part déjà au charbon. C'était l'une des principales raison pourquoi je respecte Salem, un officier qui va en première ligne pour protéger ses hommes. Le retour à la vie est un tour de passe-passe assez pratique. Augmenter sa taille et sa masse musculaire juste comme ça, ça le fait. Déja que le Salem est une perche, alors rajoute à cela une carrure de rugbyman sous stéroïdes et t'as un machin assez grotesque. Mais diablement efficace, une tatane de ce type c'est comme se manger un javelot d'un mec qui se trouve de l'autre coté du terrain. Tu regardes le machin venir tu te dis que ça va pas te toucher pis tu te réveilles sur la civière. Cela dit avec un peu d'astuce... je peux faire pareil. Quoi qu'il en soit la tendance est donnée, on prend la voie des airs et on casse les méchants. Moi et Salem en mode transport de troupe. Autant porter un gars sur ses épaules en geppou, ça passe autant deux c'est vachement limite. Si jamais le personnel aérien est blessé... ça veut dire qu'on aura des gars qu'on pourra pas rapatrier.... bon Salem comprendra, une charge par personne.

Cela dit, si j'avais Cole avec moi... je l'aurai probablement pris avec. On aurait enfin pu organiser « l'attaque de la valkyrie ». Moi qui vole et lui qui canarde, ça aurait été génial.... « Ici Papa Charlie, demande autorisation de les pourrir ! Ici Yankee Kléber, faites leur bouffer du plomb !  ». On aurait fait de tonneaux, avancé en quinconce inversé, ça aurait été vachement classe. Quoi qu'il en soit trêve de fabulation et on décolle. Je suis de près Salem profitant de sa couverture. Il porte son dévolu sur un des navires, j'arrive et tend la main vers Toshinori pour l'amener sur un le suivant. Ce dernier réagit au quart de tour, entre commandant de l'élite après tout. A peine installé il me sort un :

-Celui qui en dézingue le plus doit un verre à l'autre
-tenu !

Faut avouer que voler entre les balles avec un mec sur le dos, c'est pas le plus simple surtout quand les gars ont décidés de t'arroser. Bah merci de me donner un cassus belli, j'allais viser vos copains mais au final c'est votre coque de noix que je vais pourrir.
D'entrée de jeu, je balance une lame d'air pour briser la défense du navire que j'avais pris sur cible.
Allez au prochain port, j'ai une bière gratuite...
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- « Bordel de merde ! »

J’étais en colère. Vraiment furieux contre cet imbécile de sous-amiral qui avait continué d’avancer avec la flotte malgré tout ce qui avait été dit. C’était bien ma veine de lui avoir confié le commandement d’un détachement si important. Il démontrait bien que les sous-amiraux et le terrain, ça faisait juste deux quoi. Sans compter qu’il ne me faisait apparemment pas confiance. A moi et aux hommes que j’avais pris avec moi. Ne croyait-il pas que nous pouvions, en nombre réduit, créer le chaos dans les lignes ennemies et réduire drastiquement leur force ? Avait-il une seule seconde pensé à la suite ? Notre intervention ne se limitait pas seulement à dégager cette flotte. Il y avait le débarquement et nul doute que des forces plus importantes nous attendaient sur la terre ferme. J’avais beau être excité par le fait de taper sur des revos que je savais que je ne pourrai rien tout seul. Même un amiral aurait du mal à avoir cette prétention. C’était presque évident qu’il y avait des gros bonnets de la révolution derrière tout ça. Des  gars venus tout droit de Grand Line comme c’était mon cas. Je le sentais en moi. Et cette sensation, aussi inquiétante soit-elle, était pour moi assez grisante. C’était l’occasion pour moi de faire honneur à ma femme et à mon gosse.

Vengeance personnelle qui jamais ne s’apaiserait totalement.

Sauf si je me casais peut-être. Mais c’était pas demain la veille que ça arriverait.

Et c’était pas le plus important.

Le plus intéressant, c’est que je découpais des revos çà et là, sans réel effort. Et sans une seule once de pitié. Femmes, hommes, adolescents… Ils y passaient tous. S’ils avaient embrassés l’idéologie de cette faction de merde qui ne faisait jamais rien de bon, il n’y avait pas de raisons que je les épargne en tenant compte du sexe ou de l’âge. Selon moi, ils étaient tout simplement damnés, voués à la perdition et la mort était la seule et unique rédemption qu’une âme aussi généreuse que la mienne pouvait leur offrir. Logique perverse ? Certes. Mais je m’y complaisais et j’en tirais une réelle satisfaction. Malsaine aussi. Comme quoi, personne ne peut être parfait. J’évitais les nombreuses balles et coups de lames qui m’étaient destinés, tout en répliquant avec brio et sans aucune bavure. Si bien qu’en moins de cinq petites minutes seulement, j’avais tué tout l’équipage du navire sur lequel j’avais atterri. Les nombreux boulets de canon de ma flotte achevèrent de détruire ledit navire, pendant que je sautais sans peine sur un autre pour continuer ma besogne. Jusqu’ici, rien de vraiment bien difficile. J’avais affaire à de la chair à canon et je ne me privais pas d’aiguiser mes sens, de m’échauffer convenablement en vue des longs et durs combats à venir.

Sauf que je n’avais de cesse de regarder vers l’horizon. Vers ma flotte. Une ligne de file statique, ça relevait presque de la folie face à une formation en ligne de front. Les révolutionnaires essuyaient peut-être quelques dégâts, mais ils étaient actuellement en position de force. Plus qu’une question de temps avant que je ne perdre des hommes en grand nombre. De quoi me faire pester tout en continuant ma progression macabre sur le nouveau navire. Aucune force majeure à l’horizon. Que des bleus. Ils n’étaient même pas digne d’intérêt et commençaient à m’ennuyer terriblement, mais je mettais un point d’honneur à tous les buter. Tout de même, je réfléchissais intensément. Je pouvais raser tous leurs navires qui se trouvaient à tribord d’une lame de vent plus dévastatrice que jamais, mais j’allais laisser à Yamamoto cette besogne. Intérieurement, je me disais bien que ça lui ferait un bon exercice. Un bon moyen d’affuter ses compétences de sabreur déjà hors-norme, surtout pour un gamin de son âge. Même pas la trentaine qu’on pouvait presque considérer qu’il me talonnait. Presque. C’en était même insultant ! J’eus un petit rire, amusé par mes réflexions, puis je tranchai un énième adversaire, avant d’aller me tenir à la poupe du bateau.

La deuxième ligne se tenait à même pas trois kilomètres de la première. Et le bateau amiral était pile poil au milieu. Bousiller le gars à la tête de cette armada reviendrait à désorganiser définitivement nos ennemis. Ça foutrait un bordel monstre. De ce fait, je m’élançai encore une fois dans les airs, avant d’enchainer geppo et soru. Je m’enfonçais profondément dans le camp adversaire, tout seul, comme un grand, mais je n’avais pas une seule once d’appréhension. Et puis, j’avais confiance en tous les éléments que j’avais pris avec moi. Ils allaient bien s’occuper de la première rangée de bateaux de sorte à créer un passage par lequel passerait notre flotte sans trop de dommages. Les gars qui me virent arriver, braquèrent leurs canons sur moi, mais n’allèrent pas plus loin. Ils avaient deviné que j’allais éviter aisément leurs boulets qui s’écraseraient sur leurs alliés un peu plus avant, inévitablement. Sage décision que voilà. J’eus un petit sourire lorsque je fis mon apparition sur le pont du navire amiral quelques instants plus tard, mais je fus accueilli par un joli comité d’accueil armé jusqu’aux dents. Armes qu’ils pointèrent sur moi, sans une seule once d’hésitation. De quoi m’arracher un gros soupir d’ennui, carrément.

Mais alors que je comptais générer une grosse bourrasque pour me débarrasser d’eux, une personne, désarmée se détacha lentement du lot de révolutionnaires…

Une personne que je ne connaissais que trop bien…

- « Tiens donc. On nous envoie la bleusaille des hauts-officiers. Le tout nouveau vice-amiral ! »

- « … »

- « Oh ? Pas de réponses de ta part ? J’aurai cru que tu te serais rué sur moi. Tu as mûri, il faut croire. C’est ce qui explique peut-être ta promotion… »

- « … »

- « Je t’ai pourtant connu plus bavard. »

- « … »

- « Et si tu rejoignais nos rangs, fiston ? Je t’app- »

- « Comment t’as survécu à la lame du vieux ? »

- « Oh ? Tu veux dire Keegan… ? C’est vrai qu- »

- « Ooooh, et puis ferme ta gueule puante, j’ai même plus envie de savoir ! »

- « Tu étais bien plus poli quand tu n’étais encore qu’un gamin… »

- « Blablabla… »

- « Dommage, Salem. Je t’aimais bien. J’aurai pu te faire comprendre pour la mort de ta fem… »


La gaffe qu’il ne fallait pas faire…

Une gigantesque lame de vent passa brusquement aux côtés de Mander-Lee qui ferma sa gueule. L’attaque emporta une bonne partie de ses hommes et de son galion. Celui-ci tanguait déjà et s’affaissait sur un côté. Des cris d’effroi et de détresse s’élevèrent alors, tandis que les plus courageux du reste de sa troupe se mirent à me canarder sans aucun succès. Je contrais toutes les balles du plat de ma lame sans sourciller une seule fois. Devant l’impuissance de leurs attaques, ses hommes se mirent à trembler de peur, d’autant plus que j’avais une gueule à faire fuir n’importe qui. Dire que j’étais furieux serait même un euphémisme. Devant l’aura meurtrière que je dégageais, ponctué par un visage déformé par la plus horrible des colères, Mander-Lee eut un sourire. Le prix à payer fut lourd, mais il avait gagné la bataille psychologique, qu’il se disait. Sans un autre mot, il avança encore de quelques pas vers moi sans peur, puis adopta une posture de combat digne d’un vrai pugiliste. Mais le plus impressionnant fut la teinte mate qui recouvrit ses poings et avant-bras. Haki combattif. Digne du contre-amiral qu’il fut jadis. Un traitre. Un traitre dans toute sa splendeur. Mes soupçons avaient été fondés. Le combat risquait d’être tendu…

Mais l’occasion était trop belle pour éviter la confrontation et prioriser la percée de ma flotte.

Ce bâtard devait morfler !


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- Ah, Sweetsong, c'est pas trop tôt.

Encore fragile suite à son contact avec le granit marin, l'utilisation du fruit du démon et l'enchaînement de geppous n'avaient pas été pour rendre la jeune femme plus résistante ou plus énergique. Elle était finalement retombée mollement devant ses interlocuteurs qui semblaient discuter tactiques. Durant son absence, un nouveau navire avait été perdu et nombre de ses hommes avaient abordé les vaisseaux voisins, se retrouvant de ce fait surpeuplés.

Les tireurs continuaient de tirer, les canons de canonner. Et systématiquement la fumée renvoyait les projectiles après qu'un craquement eusse témoigné de son utilité ou non dans les lignes adverses. Anna eut subitement une pensée pour le Vice-Amiral qui se baladait de l'autre côté, elle se l'imaginait très bien. Fort comme un bœuf, il devait provoquer un carnage qui, malheureusement, n'était pas assez visible à l'oeil nu.

L’œil nu non-entraîné.

Car la fumée, bien qu'épaisse, n'empêchait pas de compter les halos disparus que l'on pouvait distinguer ou non grâce au Haki. Un talent finalement assez rare que Larson préférait bien avoir à ses côtés. Et comme celui d'Anna était bien plus efficace que celui du jeune Pong, il n'hésita pas à lui demander sitôt de retour de faire un compte-rendu de ce qui les attendait au devant.

Le regard du Sous-Amiral, quelque peu fébrile à cause de sa stratégie trop hâtive visiblement, attendait lui aussi d'être rassuré. Et la jeune femme compta, observa, évita les éclats d'un énième boulet venant frapper à leur droite, avant d'enfin conclure :

- Ils ont essuyé de grosses pertes.

Elle poursuivit tout en continuant, le regard perdu dans le vide, la pupille gauche blanche et inanimée, comme si sa prothèse s'était mise en veille. Le regard fantomatique, presque hissée sur la pointe des pieds, elle ressemblait plus à un spectre qu'à un véritable être humain.

De l'autre côté, le bilan était salé. Outre l'attaque du Vice-Amiral, les canons avaient fauché trois navires de tailles similaires aux croiseurs marins. Puis trois épaves gisaient dans la ligne, tranchées et détruites par la bande de Fenyang. Lui avait trouvé le moyen de se rendre sur le plus gros navire, au centre des lignes. Et justement, ses récentes actions à son bord avaient permis une certaine fébrilité dans les lignes, perdant en consistance et en solidité. Les maillons s'écartaient, à droite plus qu'à gauche, tandis que les vaisseaux cherchaient à s'écarter des débris.

Cette zone là aurait aussi bien pu permettre une brèche si les résidus des bâtiments ne s'étaient pas emmêlés les un dans les autres, formant un obstacle anarchique qu'il convenait de détruire. Mais à l'aveugle, comme cela, c'était plus périlleux qu'autre chose de concentrer le feu sur une seule zone qui, de surcroît, pouvait ne pas être la bonne. C'était un choix qui s'imposait pour créer une brèche, l'autre étant, et elle s'y attendait, bienvenue par le sous-amiral. Moins par le chef d'équipe qui ne put toutefois qu'acquiescer car, au fond, c'était pour cela qu'on avait déplacé la jeune femme malgré son entraînement intensif.

- Mais... j'ai cru comprendre que vous possédiez certains pouvoir. En particuliers celui-ci, Miss Sweetsong...

- Une mauvaise décision ne vous a pas suffit ? balança-t-elle au quart de tour.

Avant de comprendre la sècheresse de ses propos. Le vieillard se rembrunit d'ailleurs, espérant des excuses que l'agente ne fournit pas, ni son chef d'équipe. Celui-ci restait neutre.

- Si nous ne nous dégageons pas rapidement de cette situation, nous risquons d'être pris en tenaille et vous le savez très bien.

Elle le savait, oui, cela faisait partie de ses remarques. La ligne révolutionnaire n'avait cessé d'avancer, doucement, pour timidement encadrer la flotte de la Marine. Sur les côtés, les caravelles dansaient sous le feu des canons des vaisseaux éclaireurs ennemis.

- Si j'utilise ces pouvoirs, je risque de provoquer des dégâts des deux côtés.

- Si vous ne les utilisez pas, il en sera de même. Mais l'issue sera probablement d'autant plus négative pour nous. asséna brutalement l'officier, assez énervé pour mimer sa violence à l'égard de l'agente qu'il agrippa par le col.

La jeune femme ne fit rien, même si intérieurement elle se voyait déjà en train de défoncer la caboche du bonhomme. Larson lui en tiendrait rigueur, le gouvernement aussi et elle n'avait pas envie de décevoir pour un simple coup de tête. Elle n'était qu'un pion, c'était l'issue du pion d'être malmené.

A la place, elle dodelina du chef sans véritablement consentir, pour finalement se poster au bout de la proue. Son pas était lent, son visage rouge et sa tête très lourde. Elle se sentait hors de son corps tellement le poids de ses actions pesait sur sa conscience.

Ce ne serait pas la première fois qu'elle tuerait des soldats de la Marine, mais ça serait l'une des rares où elle mènerait volontairement sa mission à sa perte. Dirigée vers la zone des épaves, elle leva une paume pour essayer d'identifier la surface de verre de l'air, jusqu'à la rendre palpable. Sa deuxième main vint rejoindre la première, prête à compresser la vitre invisible, à la briser. Ses doigts bien agrippés sur des prises étonnamment fragiles, elle avait peur.

D'autant plus peur qu'une prémonition vint la prévenir que ce choix était le mauvais. Elle savait, mais ne pouvait rien faire. Les ordres venaient d'en haut. Elle choisit alors de patienter quelques secondes de plus, comme si un miracle pouvait la sauver.

Il n'y eut aucun miracle.

Seulement un étrange navire surgi de nulle part à une vitesse démentielle, avec à son bord une étrange jeune femme, qui semblait, grâce à ses bras levés, guider le vent selon son bon plaisir.
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Nom de dieu que c'est lent à plonger un sous-marin. Le but de Yuki était d'accompagner le sous-marin durant sa périlleuse traversée en tentant de la rendre un peu moins périlleuse. Quand on se trouve dans le submersible la plongée ne semble ni longue, ni courte, mais quand on l'observe depuis la poupe d'un bateau de la marine en priant pour ne pas se faire remarquer, les secondes semblent être des minutes et les minutes semblent être des heures. Il était à peine à un mètre de profondeur quand Yuki se fit repérer. Détournant le plus vite possible son regard du sous-marin en pleine descente, il s'efforça d'arborer la mine confiante de celui qui est dans ses droits.

« Hé! Vous là-bas! Qu'est-ce que vous faites là? »
« Ben, je suis venu pour participer la bataille voyons. »
« Je ne vous ai jamais vu avant! Vous n'êtes pas de la marine!?! »
« Je suis assez discret vous savez. On me remarque rarement, mais faut croire que seul à la poupe du navire je suis un peu visible. En effet, je ne suis pas vraiment de la marine. Cependant, mon supérieur m'a envoyé ici. »

Yuki prenait un malin plaisir à répondre à ces deux marines sans mentir et en choisissant soigneusement ses mots enfin de faire planer le doute. Pour le moment un doute planait, mais lorsque le navigateur se rendit compte que le navire continuait tout droit malgré toutes ses tentatives, et qu'il se mit à crier au sabotage. Les deux marines sortir leur armes de leur fourreau et chargèrent en criant.

« A l'intrus! Ic... »

Le but de Yuki était de passé inaperçu, il n'allait donc pas laisser sonner l'alarme et avoir toute la marine sur le dos. Sans un minimum d'effet de surprise, l'entreprise s'avérait être un suicide plus qu'autre chose. C'est pourquoi il bondit son adversaire qui voulait crier au loup et le plia en deux d'une solide gauche dans le plexus. Il para ensuite l'attaque au sabre du comparse avec son wakizashi et l'envoya par-dessus bord d'un coup pied dans le torse. Bien qu'ayant agi vite, il était à présent repérer. Il aurait aimé fuir directement, mais il fut contraint de gagner du temps, le temps que Roger se mette en route. Pour l'heure il continuait à descendre mètre après mètre pour gagner la sécurité du fond l'eau. Fond qui était malheureusement trop proche de la surface pour vraiment offrir une protection.

Alors que la flotte commençait à changer de direction et que le navire menaçait sérieusement de percuter ses voisins, Yuki balançaient par-dessus bord un maximum de marine en priant pour qu'aucun gros morceau ne rapplique. Soudain, le navire fut percuter par quelque chose, il changea de direction et recula considérablement. Yuki comme tous ses opposant perdis pied suite à se tangage aussi soudain que bref. Il aurait bien cherché ce qui avait pu faire cela, mais il n'en avait pas vraiment le temps. Puis il savait que bien des choses étranges se produisent lors d'une bataille de cette ampleur avec des gros morceaux de part et d'autre. Retrouvant son équilibre avant ses opposants les plus proches, il se rendit à la rambarde du navire pour chercher après le sous-marin. Par chance, il était à présent assez bas pour se mettre en route et il semblait avoir pris l'onde choc plus de face que le bâtiment de la marine. Du coup, il semblait avoir moins souffert du choc et repartait en avant alors que le navire reculait toujours légèrement. Yuki repéra le ballon de Roger quelque mètres devant lui et faisant route la baie. Le ballon était censé servir pour que Yuki puisse attraper la corde et se faire tirer en cas de besoin, mais elle permettait également de suivre plus facilement le sous-marin des yeux.

Merde! Cette vague avait trop éloigné Yuki pour qu'il puisse rejoindre la flotte d'un bond. Laissant son instinct dicter la suite des opérations, Yuki fonça droit sur le grand mât et d'un Tenshi Kage le trancha en passant à travers. Il continua jusqu'à la rambarde, pris appui dessus et fit demi-tour en percutant les marines qui le suivait. Il se jeta sur mât sur qui se mit à tomber en direction de la flotte. Yuki utilisa son Ryoko Kage pour grimper sur le mât qui tombait. Il arriva au sommet quand il faisait encore un angle de trente degré environ et bondit de toutes ses forces vers le navire le plus proche. Il espérait que la hauteur et la distance gagnée lui permettrait de ne pas tomber à l'eau.


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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C’est, je pense, quand il croisa le regard incrédule de deux jumeaux qu’il se rendit compte à quel point il était vulnérable en plein vol plané. Il n’avait aucun moyen de changer de direction. Il pouvait tout juste se tortiller comme un beau diable pour essayer d’esquiver. Il ne semblait n’y avoir aucune arme dans les mains de Ping et Pong, pourtant Yuki sentit le vent d’une balle lui frôler l’oreille. Les deux membres du CP9 commencèrent à la canarder avec leur Shigan.

Yuki réussi à se saisir de son wakizashi et ainsi il para une partie de l’attaque. Il esquiva une autre partie de l’attaque grâce à ces mouvements erratiques. Le danger avait activé son Haki. Il vit donc l’aura si semblable des deux jumeaux, mais incapable de comprendre leur attaque, cela ne lui fut pas d’une grande aide. Bientôt il fut touché par un Shigan juste sous la clavicule droite. L’impact l’arrêta dans son élan et il tomba comme une merde vers la mer. La douleur du Shigan avait failli lui faire lâcher son arme, mais dans un effort de volonté, il raffermit sa prise sur son sabre au quelle il tenait tant.

La fin de la chute fut rapide, mais juste avant le choc avec l’océan, Yukikurai vit pour la première fois sa propre aura. C’était la première fois qu’il la voyait, mais il la trouva plus brillante que ce qu’elle aurait dû être. La morsure de l’eau sur le plat de son dos chassa l’air de ses poumons. Il commença donc à couler comme une masse à moitié conscient de lui-même. Son aura diminua, comme l’excitation de la bataille le quittait peu à peu.

*Ha voilà, qui me semble être ma véritable aura. Un truc à peine perceptible. Oui, il ne peut en être autrement. Si je pouvais disparaitre complètement, ce sera rudement pratique pour traverser cette bataille.*

Et comme semblant lui obéir, sa présence diminua encore. Sa propre présence ne masquant plus ses sens, il perçu clairement les marines sur le navire proche. Arrivant presque à sentir la valeur des combattants et celles de ses assaillants.

Soudain, le manque d’oxygène le tira de ses réflexions et il se mit à nager, non pas directement vers la surface, mais bien vers l’ombre protectrice d’un bateau. Bien que bon nageur, il ne les aurait jamais rattrapé s’ils n’étaient pas en train de faire leur manœuvre de positionnement pour le combat et ainsi s’étaient presque arrêté. Et si les frère Pong n’étaient pas en train de se disputer pour savoir lequel des deux avait abattu le révolutionnaire, ils l’auraient peut-être vu nager sous l’eau pour aller se cacher. Mais bon, les circonstances sont les alliés des héros quand la force ou le talent leur manque.

Reprenant son souffle et ses esprit quelques instants à l’ombre d’une poupe, il fut ramené à la réalité par le boulet canon qui s’écrasa suffisamment proche de lui pour que la vague le secoue légèrement. Fort d’une nouvelle résolution pleine d’humilité, il se remit en route. Et cette fois-ci, il se voulait discret, rapide et prudent, là où quelque instant plus tôt il se voulait sûr de lui et un peu arrogant. Premier choix dicté par son état d’esprit, il ne monta pas sur le navire où se trouvait les deux CP, mais sur celui d’à côté.

Le temps qu’il avait perdu avec cette mauvaise rencontre avait rendu la situation pire. La bataille faisait maintenant rage et les boulets pleuvaient dans les deux camps. Cependant, cela fut un avantage pour Yuki, car tous les marines étaient maintenant pleinement plonger dans la bataille avec toute leur attention portée sur l’ennemi. Arrivant sur le navire qu’il avait choisi d’escalader, il se mit à courir, discret comme une ombre en direction du navire suivant de la flotte tout en cherchant le sous-marin des yeux. Il l’avait perdu de vue lors de son plongeon et craignait de plus le retrouver, mais arriver à la proue de la caravelle, il le repéra devant lui, avec une certaine avance. Roger s’approchait dangereusement de la zone où la majorité des tirs tombaient, les choses sérieuses allaient commencer.


[En mer] Bataille navale qu'ils disent... 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2[En mer] Bataille navale qu'ils disent... Kuroko.no.Basuke.600.1903798 [En mer] Bataille navale qu'ils disent... Steamp10
"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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Décidément, la révolution n'est pas des plus causantes, en fait ils sont pas urbain du tout. Ils ne me laissent même pas le temps de nous présenter qu'ils nous foncent déjà dans le lard. Bon c'est vrai, j'ai pas été hyper sympa de leur répondre à leur balle d'une lame d'air en bon ambassadeur de la marine. Mais bon, j'imagine que tout le monde ne lie pas abordage et politesse, bien que la politesse permette de mieux aborder les filles. Mais la on parle pas de filles mais de navire, et on aborde pas vraiment les filles pour massacrer tout ce qui les habite ... sauf si t'es un bâtard, alors la tu peux aborder les filles pour tuer ce qu'elles ont en elles. Bon trêve de métaphores sordides et concentrons nous sur une tâche autrement plus noble, massacrer du révolutionnaire. C'est pas hyper sympa vu comme ça, mais au moins, je brise pas les cœurs des filles, si ce n'est celui de celle à bord et les copines des autres gars à bord. Faudrait sérieusement que j’arrête de philosopher pendant les combats moi...

Je laisse retomber le corps flasque qui m'avait servi de barricade à mes pieds. Je me lance dans une course vers le tas adverse évitant les balles retardataires. Je tranche dans le tas sans prendre la peine de laisser à mes ennemis le temps de changer d'arme, ils sont trop nombreux pour que je puisse les vaincre de façon honorable on va dire. Toshi m’apostrophe pour me demander de l'amener sur le navire suivant, dans un sens il avait raison. La on a juste de la piétaille, à notre niveau ces gars ont peut les prendre facile. Même si je doute que c'est plus une idée de gagner le défis stupide qu'on s'est lancé qu'autre chose. Mais bon, je vais pas perdre mon temps à le transporter non plus. D'une pirouette j'évite un coup d'estoc et tranche le mat du navire. Celui-ci tombe en s'encastre dans le navire le plus proche. En fait j'aimerai éviter de trop me fatiguer. J'ai devant moi une journée de travail, donc j'aimerai me limiter à de la simple escrime.

Sans Toshi, ça me fait une bonne série de gars en plus à gérer. Mais néanmoins, je profite de ma vitesse et des révos qui s'entre gènes pour progresser. Je tranche dans le tas et progresse jusqu'au château arrière. Un coup de feu résonne, je me jette en avant d'une roulade et me retourne juste à temps pour parer une lame qui fusait sur moi. Au bout de l'arme, un dandy. Ce gars est différent, il a un maintient de soldat. Un vieux briscard qui a appris à la marine comment tenir un sabre.

-Terry Hilson...
-Yamamoto Kogaku, commandant d'élite.

Je me relève et on se fixe pendant quelques secondes avant d'attaquer, les quelques rares pécores encore debout semble avoir décidé de se faire oublier, instinct de survie ou préparation d'un coup de pute, l'avenir nous le dira. Je relance les hostilités d'un coup de taille, il contre et répond d'un coup d'estoc, j'esquive. Il pointe sa pétoire dans ma direction J'ai juste le temps de me jeter à l'arrière pour éviter, il est pas mauvais le salop. Je vais devoir me mouiller pour le vaincre celui-la. Merde, je serai pas frais pour la suite des opérations.
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- « Qu’est-ce qui se passe… ?! » Se questionna le vioque alors qu’une partie de ma flotte avait réussi à passer leur défense on ne sait comment.

- « T’as pas le loisir de regarder ailleurs, le vioque ! »

J’infligeai un coup de lame visant à fendre en deux le crane de mon adversaire, mais celui-ci réussit à contrer mon attaque à l’aide d’une grosse poutre qu’il avait ramassé sur le navire et qu’il avait enduit d’une bonne dose de haki. Néanmoins, la puissance de mon attaque l’encastra presque dans le parquet du pont, ce qui le bloqua sur place et me permit de lui flanquer un kick bien violent au niveau de sa hanche, ce qui eut pour effet de le balayer sur quelques mètres avant qu’il ne se redresse tranquillement. Mais à peine s’était-il redressé que j’étais déjà sur lui, prêt à lui faire gouter le tranchant de mon katana. L’homme, surpris par ma rapidité plutôt effarante, eut néanmoins le réflexe de bloquer une nouvelle fois mon offensive. La situation précaire du navire sur lequel nous étions et qui s’inclinait dangereusement sur un côté nous fîmes glisser ce qui nous éloigna loin de l’autre… Pendant trois secondes. Parce qu’à l’aide d’un soru, j’avais disparu d’un clin d’œil, comme par magie, avant de réapparaitre derrière lui pour lui infliger une entaille plutôt profonde au niveau du dos. Entaille qui lui extirpa un râle de douleur qui m’emplit d’un bonheur sadique, au point que j’eus un sourire effrayant. Un peu trop d’ailleurs. Puisque les quelques hommes qui restaient fermement accrochés au navire qui allait bientôt couler, n’avaient pas eu le courage d’ouvrir le feu vers moi. C’était comme s’ils étaient en compagnie de la faucheuse elle-même.

- « Petit enfoiré… »

- « Aaaah ? Mais c’est pas bien d’être vulgaire papy ! »


J’eus un rire. Un rire presque dément et moqueur. Puis je le chargeai une nouvelle fois. Avec force et vigueur. Avec toute ma hargne. Un coup d’estoc d’une violence inouïe qui brassa l’air et qui généra une boule presque contondante. Boule que l’homme dégagea à l’aide de son bâton qui finit tout de même par exploser et dont il se débarrassa. Profitant de ce temps où il dut s’employer pleinement, je réduisis considérablement l’écart entre nous et fis vriller ma lame dans le vide de sorte à lui lacérer la poitrine. Mais le vieux briscard, alerte et vif comme un jeunot d’une vingtaine d’années, recouvrit son corps de haki et réussit à bloquer mon sabre entre ses deux paumes d’un mouvement sec. Sabre qu’il brisa d’ailleurs, et ce avec une facilité déconcertante. Et sur le coup, autant dire que ça forçait le respect ! Pas pour rien qu’il avait été contre-amiral. Pas pour rien qu’il était actuellement un atout de la révolution. Étonné par son initiative, je ne vis malheureusement pas son pied qui heurta violement ma hanche gauche. Attaque qui m’arracha un râle de douleur avant qu’il n’enchaine par un uppercut qui me décolla du sol et ne parachève sa réplique par un poing qu’il enfonça rageusement dans mon bide et qui m’envoya valser très loin. Ses hommes, accrochés à un bastingage, finirent par arroser la zone où j’étais au point de créer un important écran de fumée. Après quelques secondes, ils exultèrent aussitôt. Sauf que les rires cessèrent très vite…

- « Ah… Calmez vos ardeurs, jeunes gens. Un vice-amiral ne mourra pas pour si peu… »

Lorsque la fumée se dissipa, ma silhouette massive fut visible. Elle et cette d’une poutre que j’avais à mon tour recouvert de haki pour dévier les nombreuses balles qui m’avaient été destinées. On aurait pu continuer notre bataille sur le navire, mais il commençait sérieusement à couler. Pour je ne sais quelle raison, Mander fut le premier à bouger. Sans que je m’y attende, ses pieds se transformèrent en pattes d’animal, ceux d’un clebs à première vue, avant qu’il ne fasse plusieurs bonds périlleux et ne s’en aille non sans récupérer les quelques survivants de son navire amiral. Il réussit à atterrir sur un bateau à proximité qui grouillait de révolutionnaires. J’eus alors un sourire. Mon regard fut d’ailleurs accroché par un sabre planté dans le bois du bastingage non immergé et sur lequel je me tenais, ce qui ne fit qu’agrandir mon sourire. Faut dire que ce bâtard m’avait bien saigné. Son uppercut bien senti avait presque réussi à m’arracher une dent. Il n’empêche que je saignais de la gueule. Je finis même par cracher une boule sanguinolente, dégouté par ce fameux gout « métallique », et récupérai le katana de circonstance pour balancer une gigantesque onde tranchante qui fendit la surface de la mer en deux et qui alla scinder le navire en deux, d’un coup sec. Le pauvre atout ne l’avait pas vu venir. Et puis, il venait de commettre une grossière erreur : Me montrer qu’il était un zoan. Enfin… Faut dire qu’il n’avait pas eu le choix que de se casser sur un autre galion…

- « Oooh ? »

De loin, je le vis bondir vers un autre navire, abandonnant ainsi ses hommes. Enfin… Dans les faits, ce n’était pas vraiment un abandon puisqu’ils savaient nager, ce que lui ne pouvait pas avec son fruit du démon. Tomber dans la flotte et réussir à regagner la côté n’était pas grand-chose pour eux, qu’il devait se dire. Tout du moins, c’est ce que j’imaginais. Et ce fait m’amusa encore. D’une seule impulsion, je me mis à gagner les airs via plusieurs geppo avant de me diriger vers le gros rafiot que j’avais ravagé en une seule attaque destructrice. Alors qu’il sombrait violemment dans l’eau qui mugissait tout autour, je m’immobilisai au-dessus, à une trentaine de mètres dans les airs, avant de générer plusieurs lames de vent en direction de ses hommes qui luttaient pour leur survie dans les décombres du bateau défoncé : En à peine une minute, le carnage fut sans précédents. Ceux qui ne furent pas tués par mes attaques, furent tout simplement écrasés débris du vaisseau sur lequel ils étaient il y a encore quelques instants. De loin, je sentis la détresse du Mander-Lee via mon haki et cette sensation me fit un bien fou ! Lorsqu’ils furent tous morts –Il devait sans doute y avoir des survivants, mais peu importait au final- et sans m’occuper de la bataille navale qui faisait toujours rage, je me ruai vers le nouveau navire où l’Atout s’était réfugié. J’aurai pu le trancher à distance et jouer à ce petit jeu jusqu’à ce qu’il tombe à l’eau, mais je préférai un affrontement direct.
D’ailleurs, lorsque je mis un pied sur le nouveau bateau, Mander-Lee n’avait plus rien d’humain…

J’avais affaire à une bête à neuf queues.

Et tous ses éléments étaient en retrait, armes braqués vers moi.

Ça rigolait plus.


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Enfin, les choses sérieuses avaient commencé depuis un moment partout sur Kanokuni. Yuki commença à enchainer les lames d’air. D’une première pirouette, il lança un Uzu Hyo qui intercepta un boulet quelque mètres au-dessus de Roger. C’était sa technique la plus pratique pour pouvoir enchainer les lames d’air. Tout en se fiant à son instinct Yuki choisissait sa trajectoire au mieux sur les navires, évitant par chance ou grâce à son Haki les zones où se trouvaient les opposants les plus puissants. Néanmoins, l’enchainement de lame d’air commençait à le fatigué et sa blessure du côté de son bras d’arme n’arrangeait rien.

En remontant les deux derniers navires qui le séparaient de la ligne de front, il ne fit pas beaucoup de dégâts. Il profita juste de son passage à côté d’une tourelle pour trancher en oblique les canon d’un coup de sabre habille. Ensuite, une lame d’air intercepta également deux boulets menaçant en passant d’abord au travers d’une grand-voile et ce fut tout. Niveau humain, il avait agi vite. Seul une vingtaine de personne l’avait remarqué et les dix plus réactif avait fini à la flotte, bien souvent le nez en sang.

Alors qu’il arrivait au dernier bateau et qu’il constatait la belle distance qu’il restait encore par rapport à la ligne alliée. Un navire passa à toute vitesse devant la ligne de front. Il semblait mû par son propre vent. Vu la distance à parcourir, il allait devoir plonger pour rattraper la corde du sous-marin et se faire tirer un peu. Il repéra le sous-marin qui se trouvait devant lui. Il prit son élan, puis plongea en passant sous la lame d’un soldat qui s’abattit derrière lui. Au moment où il allait toucher l’eau, un gros morceau de bois provenant des débris d’un des nombreux navires déjà abimés ou détruits vint se placé sur sa trajectoire. Il atterrit alors sur les mains en tentant d’amortir le choc et de se propulser plus loin. Le choc se fit sentir dans tout le corps et plus particulièrement dans la blessure infligé par le CP. Après cette pirouette forcée, il fit un plat dans l’eau et le sel de l’eau lui brula directement sa plaie. A quelque seconde près, il aurait raté le petit ballon qui passa à sa gauche.

Dès qu’il attrapa la corde, il commença à se faire tracter sur l’eau. Le nez dans la flotte, il but la tasse, chose jamais agréable. Le temps qu’il arrive à sortir sa tête de l’eau, il vit une tornade apparaitre de nulle part. Et lorsqu’il réussit enfin à se mettre sur les pieds en mode ski nautique, la tornade disparue aussi subitement qu’elle n’était apparue. Le sifflement des boulets de canons l’empêcha de voir au loin la pluie de débris soulever pour la tornade. Au quatrième essai, il réussit à se retourner pour faire face à la ligne ennemie. Dans cette position la seul technique qu’il pouvait utiliser était son Yuki Onna. Il fit donc tournoyer son wakizashi en le tenant par la floche à son extrémité. Puis quand des boulets arrivaient trop proche, il ramenait rapide son bras en arrière et projetait un cône d’air qui déviait l’attaque. Yuki Onna forme offensive taille 3. Il enchaina les tailles 2 et 3. Puis alors que toute son attention était portée sur les six navires qui s’empressaient de suivre la troué faite par le premier navire et la tornade, ses pieds buttèrent contre un gros débris qui flottait. Il tomba les fesses dans l’eau et lâcha la précieuse corde.

Lorsqu’il sortit la tête de l’eau, il poussa un juron en voyant le petit ballon s’éloigner inexorablement. Lorsqu’il eut fini de se traiter d’imbécile aux plans pourris, il se rendit compte de la quantité de débris qui flottaient dans la zone. La tornade avait semé des petits bouts de bois un peu partout. S’il s’y prenait bien, il y avait peut-être moyen de s’en servir pour marcher sur l’eau.


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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Ce gars sait décidément bien se débrouiller avec un tranchoir et rajoutons à cela une pétoire bien emmerdante. Y'a quelques années, avant de me faire influencer par les dogs, j'essayais de me battre de la même manière. A présent, je me suis concentré sur l'escrime pure. Ça fait déjà la troisième bastos que j'évite et rajoutons à cela quelques coups de sabre bien placés. Mais bon j'imagine que s'il à le droit de ne pas jouer dans les règles, je peux faire pareil... J'esquive un coup de taille d'un saut en arrière et de la main gauche, je lui balance quelques ghost wings, des couteaux de lancer quelque peu particuliers. Il veut faire le show et positionne sa lame dans la trajectoire du premier couteau plutôt que de l'éviter, grossière erreur. En effet, il s'agit d'un « fragment wing », une arme de jet suffisamment fragile ou du moins intelligemment forgée pour qu'il éclate au moindre choc. Il tire la gueule en se mangeant un tas d'échardes en acier. Malheureusement, la plupart des éclats ne parviennent pas à passe son vêtement. C'est alors que le second qu'il avait pris la peine d'éviter revient se planter dans l'arrière de sa cuisse, bon le boomerang wing n'a fait que se planter dans un tas de graisse.

Merde, mes deux couteaux l'ont plus irrité que blessé, voila que je passe comme un gamin qui joue à la guerre avec des jouets. Il tente de se venger d'un coup d'estoc que j'esquive d'une pirouette, je tape un geppou et me propulse hors du château arrière pour atterrir sur le pont. On aura plus de place ici. Je profite des quelques secondes avant qu'il n'arrive pour lancer une estocade d'air vers le pont afin de créer une voie d'eau. Pour peu que je n'arrive pas à le vaincre, il se trouvera sur un navire qui coule en pleine bataille navale. Il semblerait aussi que la marine ne se débrouille pas trop mal, les navires dans mon champ de vision semblent être en mauvaise posture. Bon c'est déjà ça, avec un peu de chance, je serai le seul ralenti par un cador. Donc notre raid permettra de mettre hors d'état de nuire un nombre conséquent de navires. Ici, je vois plus de révos vivants si ce n'est le fameux Terry. Je suppose qu'ils sont planqués sous le pont et attendent que leur boss me dézingue ou une opportunité pour me planter un poignard dans le dos.

-Tu as fini de fuir gamin ?

-Je fais en sorte que tu puisses faire un peu de cardio papy.
-Je fais de la gym tout les matins, merci de t'inquiéter pour moi.

Il me tire dessus une dernière fois avant de jeter sa pétoire à terre. Cela fait déjà un soucis en moins. Il enjambe le bastingage et me rejoint sur le pont, il s'est débarrassé de son manteau. Il semble avoir décidé de me prendre au sérieux, ou alors veux t'il tenter de me séduire avec sa musculature sèche et couverte de cicatrices. Il jette un coup d’œil à mes pieds.

-Bon je vois que ce tas de bois est promis pour les fonds, je peux y aller à fond...
-Jolie allitération.
-Va te faire foutre fiston.

Il reprend la danse avec une série de lames d'air que je me contente de dévier pour démonter d'autant plus le navire. Sa dernière lame d'air lancée il se jette sur moi et entame les hostilités d'un coup de fauche que je dévie d'un geste du poignet avant de répliquer directement. Il esquive d'un geste du buste et rétorque d'un pain que je mange méchamment. Je m'ébroue pour faire disparaître les quelques chandelles qui étaient apparues et évite de justesse l'attaque qui vient derrière. D'un juste retour des choses, je lui colle une tanche en retour. Tarte de phalange qu'il ignore avec un flegme olympien et un tact qui laisse à désirer. Le combat promet de durer...
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- « Neuf queues hein… »

A peine avais-je voulu le questionner sur la nature de son apparence, son pouvoir, que tous ses gars se mirent à me canarder avec tout le bon cœur du monde. Pris de court, je ne pus que m’évertuer à les bloquer ainsi qu’à les dévier en maniant mon épée dans tous les sens possibles. L’exercice au bout de quelques secondes fut assez chiant. Il faut dire que je n’avais que faire des fiottes de leur genre. Les petits calibres, je les laissais très volontiers à mes subordonnées. Et puis, cet animal devant moi, il m’intriguait sérieusement. J’avais envie de voir jusqu’où le vioque était fort sous cette forme. Et d’ailleurs, la réponse ne tarda point. Les coups de feu cessèrent brusquement et une ombre furtive se dessina à moins d’un mètre de ma gueule sans que je ne puisse réagir. L’une des nombreuses queues de l’animal, bien noire comme il faut –Haki ?-, fondit sur mon flanc gauche et le heurta avec fracas. L’impact m’arracha un râle de douleur non feint, mais aussi une rage assez effrayante qui me conduisit à donner un coup d’épée devant moi dans le but de fendre le crane de l’animal. Mais il était rapide. Très rapide. Trop rapide même. Ses déplacements frôlaient quasiment le soru puisqu’il m’évita avec aisance, avant de m’infliger un coup de patte sur le torse, ou plutôt un coup de griffes qui me blessa presque grièvement. L’instant d’après, il disparut encore une fois de mon champ de vision et la fusillade reprit de plus belle.

- « Bordel de… »

Et me revoilà entrain de danser dans tous les sens. Mais il fallait noter qu’il s’agissait d’une prouesse. Bloquer les balles d’une centaine d’hommes avec une seule lame… Il fallait le faire ! Le souci, c’est que j’étais tellement concentré à bloquer ces foutus projectiles que j’en avais oublié le renard. Ce dernier sortit de nulle et planta ses crocs dans ma chair, au niveau de mon bras droit. Il faillit m’arracher une bonne partie de mon bras, la chair et les os qui allaient avec ; mais j’avais, d’une impulsion reflexe, recouvert le membre attaqué d’une bonne couche de haki. Ce fait le força à s’éloigner de moi d’un bond, mais cette petite interruption permit aux tireurs de m’avoir au niveau du bras gauche. Deux balles. Deux balles qui perforèrent mon bras, avant que je ne déclenche un violent coup de vent grâce à mon arme sous une colère démente. Vent qui fit voler la quasi-totalité de ses éléments, d’un seul coup. Ceux qui étaient encore sur le bateau avait volé contre des poutres et étaient étalés par terre, soit sérieusement blessées, soit carrément inconscients. Dire que ces chiens m’avaient blessé… Incroyable. Ce fait était tellement fou que je me mis à rire. Un rire glaçant, démentiel. Le genre à faire froid dans le dos. Et puis, d’une pirouette et ce malgré mes blessures, je fis soudainement face à Mander-Lee qui voulut me foutre un énième coup de pute. Une attaque à l’aveuglette lui trancha carrément l’œil droit, avant qu’il ne recule, trébuche et tombe.

- « Ça fait mal hein, sale chien ! »

Tel un taré de première, je m’extasiai devant la douleur qu’il ressentait alors que je venais de lui ruiner quelque peu la vue. A vrai dire, ce ne fut pas un pur réflexe tout à l’heure, mais le retour en force de mon mantra sous l’effet de ma haine grandissante. Pis bordel, qu’est-ce que ça lançait tout ça. Entre les trous que j’avais au bras gauche, la morsure profonde au niveau du droit –Manquerait plus que je me chope la rage maintenant !- et les quelques coupures, et fêlures, j’étais bien beau. Si je continuais comme ça, je ne risquais même pas de poser un pied sur cette foutue ile où nous attendait cette putain de CP qui n’avait pas fait correctement son taf. L’idée de sauver un Cipher Pol dans cette situation me débecterait presque, mais pour être tombée presque en love de deux de leurs éléments, je pouvais pas trop la ramener quoi. Ce fait nourrissait également la colère en moi. Heureusement que la perspective de tuer un bon nombre de révolutionnaires venait atténuer tout ça, sans quoi j’aurai réellement pété un câble depuis perpet’. Enfin, c’était pas comme si je me retenais. J’étais pas non plus tout puissant, loin de là. L’écart qui me séparait des amiraux me frustrait encore un peu. Mais je sentais que je pouvais les rattraper. Avec un peu d’effort et d’expérience. Et cette île me rendrait plus fort. J’en étais persuadé. Sous cette pensée, je bondis sur Mander-Lee qui se tortillait sur lui-même, mais un coup de patte dans le vide lui permit de brasser de l’air grâce à ses griffes.

Pas mal, hé !

Quatre ondes tranchantes foncèrent sur moi, mais un soru me permit de les éviter. J’aurai pu les dévier, mais j’évitais les efforts inutiles. Il me fallait finir ce combat tout en gardant une bonne réserve pour la suite. C’était même pas stratégique. Ça s’imposait comme une évidence. Je lui balançai également une lame de vent qu’il évita, puis l’homme fonça sur moi sous un feulement rauque de vraie bête blessée. La passe d’arme qui s’en suivit fut alors violente. Nos coups générèrent des ondes de choc qui avait des répercussions sur le galion où nous livrâmes bataille. Il se détériorait au fil des secondes, des minutes. Le temps me donna d’ailleurs l’avantage. Si je fus recouvert en un rien de temps d’estafilades sur tout mon corps, il en fut de même pour l’as. Même pire. A force, il avait même adopté une forme hybride, le tout en se blindant de haki. Un homme renard avec les neufs qui allait avec et recouvert de haki, ça en jette. Néanmoins, je restais bien plus fort que lui. Le cours du combat le prouvait bien. Nous étions partis pour durer des heures comme ça, lorsque j’eus une idée. Un coup de pute qui tombait sous le sens. Pour abréger le combat, je n’avais pas le choix. Pis c’est comme si j’étais obligé de m’la jouer loyale avec des cafards de révolutionnaires. Du coup, je levai un peu le pied et me prit des coups assez violents qui me firent saigner. Je m’arrangeai à préserver mes parties vitales. Mander-Lee, tout excité de reprendre l’avantage s’y donna à cœur joie. Il me péta une lèvre, m’ouvrit l’arcade sourcilière, fêla encore une côte, m’infligea d’autres profondes griffures…

Sauf que…

- « T’es mort le vieux… »

Alors qu’il était proche de moi et prêt à me faire manger un énième pain sans assurer un minimum sa défense, j’effectuai un soru pour me retrouver derrière lui et agripper son corps. Par la suite, mes cheveux poussèrent à une vitesse folle pour immobiliser ses membres. Je voulus profiter de son immobilité pour lui planter mon arme dans le corps, mais il se recouvrit de haki, ce qui se solda par un échec. Haki full défense hein ? Pas mal. C’était bien trouvé. Mais ça suffisait pas. D’autant plus qu’il avait du mal à se défaire de mon emprise. Du coup, je me mis à marcher avec lui comme si de rien était vers un bastingage. L’homme n’eut pas de difficultés à comprendre ce que je voulais faire. Il avait beau se débattre comme un beau diable, mais rien à faire. Pour essayer de m’avoir, il me donna des coups de queues, mais je les encaissais avec brio. Le vioque, devant la peur de crever, voulut me surprendre en se retransformant complètement en renard, mais rien à faire. Mes cheveux comme animés d’une volonté propres, resserrèrent à chaque fois les liens. « T’iras servir d’esclave à ma femme, héhéhé ! » Le boss de la flotte révolutionnaire se mit à hurler à plein poumons, à me traiter de tous les noms, mais tout ceci ne changea rien au fait que je finis par sauter à l’eau avec lui. Et très rapidement, nous fûmes émergés. Sa malédiction le fit couler comme une merde. Il buvait la tasse comme un pauvre demeuré. J’aurai pu le laisser comme ça, mais je préférai y ajouter mon grain de sel : je le poignardai au cœur plusieurs fois et l’éventrai, avant de remonter à la surface…

Le grand bol d’air frais que je m’autorisai à prendre me fit le plus grand bien !

Il était maintenant temps de faire définitivement le ménage…


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Sa lame fuse vers mon flanc, je la dévie d'un moulinet de mon sabre avant de répliquer d'un coup de taille visant son épaule qu'il se contente d'esquiver d'un pas de coté. Il répond d'une seconde estocade que j'évite, j'en profite pour lui asséner un coup de genou dans l'abdomen qui ne fait pas réellement d'effet. Il me repousse de sa main libre, déséquilibré, je chute. Heureusement ou malheureusement, cela dépends des gens, mon dos n'heurte pas directement une surface de bois. J’atterris un étage plus bas, sur un révolutionnaire ayant eu l’extrême amabilité de bien vouloir se faire utiliser qu'en tant qu'amortisseur. Je roule sur le coté pour permettre à son pote de le punir d'une telle trahison et lui fauche la jambe avant qu'il ne puisse s'intéresser à nouveau à moi. Je me redresse d'un saut carpé pour me retrouver face à trois adversaire. De ma main libre, je projette le premier vers le second et met hors d'état de nuire le dernier d'une estocade bien sentie. Je me retourne juste à temps pour remarquer qu'un dernier mec me tient en ligne de mire. Je me projette vers lui inclinant le torse juste à temps pour que la balle ne fasse que me griffer l'épaule, encore un peu et c'était dans « boum boum ». J'ai à peine le temps de m'occuper de l'importun que Terry déchaîne un torrent de lame d'air. J'aurai espéré qu'il soit assez sympa pour se laisser tomber... Je cours comme un dératé pour éviter son offensive. Après quelques mètres, j'ai suffisamment d'élan pour me retourner suffisamment rapidement et parer ses lames.

Je décide de répondre d'une lame d'air pour le faire tomber à ma hauteur, je réussis, mais lui aussi. Une de ses attaque fait mouche et entaille méchamment mon bras gauche. Je profite des quelques secondes de répit gagnées par sa mauvaise chute pour panser rapidement mon bras avec les moyens du bord. Il se relève plus ou moins péniblement en se plaignant de ses rhumatisme avant de revenir à la charge. Le tango des lames reprend, les coup de sabre, les coup de botte et les coup de poing s’enchaînent. Mais nul ne semble être vainqueur, finalement, après un habille moulinet, il parvient à faire sauter mon katana de mes mains, merde. Je me contorsionne pour éviter la morsure de l'acier. Ma main valide se referme sur un épissoir pendu à la coque. Geste qu'il ne semble pas avoir remarqué. J'évite son coup d'estoc d'un pas chassé pour passer derrière lui, il remarque le mouvement mais trop tard et je lui enfoncer l'outil jusqu'au manche dans son flanc gauche. Ce qui semble pas trop lui plaire, pas du tout en fait. Il arrache le pieu d'un mouvement rageur et tout son corps se caparaçonne de haki, bordel ! Il peut faire ça ?

-Je pensais pas que tu vailles la peine que je me fatigue fiston, mais t'es fini !

Je déploie les lames de mes air ring et lui balance une série de lame d'air qu'ils se contente d'ignorer. Avançant avec une lenteur calculée son sabre sur l'épaule. Amusé, il arrête son avancée et saisit sa lame à deux main, m'assurant qu'il va me montrer ce qu'est réellement une lame d'air. Je me propulse d'une roulade en avant autant pour récupérer mon arme autant pour éviter son obus d'air qui oblitère une bonne partie du pont. J'ai beau aussi posséder le haki, je pense pas encore le maîtriser suffisamment bien pour passer outre son armure. Je décolle rapidement pour gagner plus de place. Il se hisse sur le pont et enchaîne des lames d'air que j'évite en profitant du geppou. Bon, j'ai plus tellement le choix J’accélère brutalement d'un « one flap by bird » et enchaîne les lames d'air en retour, pas pour le toucher lui, mais détruire son embarcation. Après quelques minutes à ce rythme et une nouvelle plaie à mon inventaire, Terry se trouve en équilibre instable sur son mat au milieu de nulle part. J’enchaîne alors les lames d'air pour le couler.

Il me lance des insultes et me traite de lâche tout en barbotant dans la mer se mangeant vague après vague dans les dents. Dans cet état, il ne sais plus vraiment contre attaquer. J'en profite pour concentrer mon énergie et lui balancer une lame d'air enrichie au haki actif. L'attaque le propulse sous la surface qui se teint de rouge. J'attends une minute, rien il ne remonte pas à la surface, je l'ai eu ? Ou alors il se planque quelque part ? Je me laisse tomber sur le navire déjà bien vidé par Toshi. Il me salue d'un geste de la main et reprend sa valse au milieu des révolutionnaires. Je profite de ces quelques secondes de répit pour stopper un peu plus consciencieusement les hémorragie. Pas de signe de Jerry... bon j'ai un autre navire à vider. Je vois que notre offensive à été suffisamment efficace et que la marine à repris un semblant d'avantage.

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La longue vue scintilla au soleil. Dans le verre de l’oculaire se reflétait une myriade de navires. Certains battaient pavillon de la marine, la bataille avait déjà commencé.

« Bien. »

Rydd referma sa longue vue d’un mouvement bref et là lança à son second. Les deux hommes se trouvaient sur le bon supérieur. Cigare en bouche, le leader de la BNA inspectait de son œil averti les hommes qui se préparaient à l’affrontement. Il expirait de larges volutes de fumée avec une forme d’exaltation. La route avait était longue à travers la Flaque mais les chasseurs de primes étaient finalement arrivés sur place. Du reste, les hommes ne voulaient pas s’engager inutilement dans un combat préliminaire, les primes les plus alléchantes n’étaient pas sur les navires mais bien sur terre.

« Monsieur Steiner, nous ratons la fête. »
« Tout au contraire, nous sommes presque en avance. »
« Monsieur ? »
« Barrez nord, nord-ouest, prenons le temps de voir ce qu’il se passe. »
« BARREZ NORD, NORD-OUEST ! » Hurla le second à l’attention de l’équipage.
« Ferlez les huniers »    
« FERLEZ MOI CES HUNIERS ! »

[En mer] Bataille navale qu'ils disent... 403995galionfaitmain

La navire de Rydd, un solide galion vira donc de bord et entama une large courbe pour approcher les navires de flanc. Si la vue du navire devait être impressionnante, c’était beaucoup de poudres aux yeux. Comme d’accoutumée, Midas c’était montré extrêmement doué pour paraître mais pas pour être. Ainsi, ce galion était principalement muni de canons usés, les écouvillons semblaient avoir été utilisés comme brosses pour le pont et les boulets s’effritaient comme s’ils n’avaient jamais servis. Mais les chasseurs de primes qui y résidaient étaient d’un tout autre bois, c’était la fine fleur de l’agence, des coupes jarrets de première catégorie. Une fois débarqués, il faudrait compter sur la BNA. Mais avant…

« Monsieur ? »

Le navire c’était orienté de telle sorte à pouvoir atteindre le navire ennemi le plus à l’extrémité. Manifestement celui-ci se dirigeait presque vers eux, tentait-il de fuir ? Ou de tenter un abordage ?

« Canonniers prêts à tirer. »
« CANONNIERS PRÊTS A TIRER ! »

Aussitôt, une partie des membres de l’équipage se déplacèrent vers les entreponts, attrapèrent les écouvillons, ouvrirent les sabords et commencèrent à charger les pièces.

« Hissez nos couleurs »

L’ordre fut relayé et bientôt un pavillon noir orné de trois crânes rayés fit son apparition en haut du mât principal.

« Feu à volonté »
« FEU A VOLONTE ! »

Et ce fut bientôt un déluge de feu, le navire adverse fut criblé mais commença à entamer une manœuvre permettant une riposte. Le feu allait être nourri.

« Coucher. » Et Rydd posa la main sur l’épaule de son second avant de poser son dos sur le bastingage.

Les boulets volèrent en tous sens, soulevant et éventrant le bois. Le Tigre regardait la scène avec une forme d’amusement, susurrant son cigare avec délice. Par delà le brouhaha, il hurla quelque chose à son second d’un ton amusé.

« Avouons que ça ne manque pas de panache. »


L’échange dura quelques minutes mais finalement le grand mât du navire adverse fut déchiqueté et le pavillon blanc fut presque aussitôt dressé sur le mât d’artimon. Rydd se releva alors ; adressant de nouveaux ordres avec une rigueur toute militaire.

« Voyez si nous pouvons entrer en communication avec les navires de la marine. »
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