Présentation ♣ THE SEA LION ♣

- Il arrive ! répondit-elle. Le bébé... Elle n’eu le temps de continuer qu’elle poussa à nouveau un de ses cris de souffrance.
Gôshi pris dans une adrénaline soudaine souleva dans ces bras sa bien aimé puis se précipita vers l’infirmerie la plus proche. La future maman ne pouvait s’empêcher de crier tellement la douleur était aigu.

- Tien bon ! Tien bon ! On y est presque !

Ils arrivèrent enfin à destination. Le charpentier attendait dans le couloir pendant que les infirmières et la sage femme s’occupaient de sa femme et son futur enfant, il avait la tête dans les mains, transpirait comme s’il accouchait lui. Au bout d’un quart d’heure, les cris s’arrêtèrent. Il releva la tête immédiatement et se précipita dans la salle d’accouchement. Quand il ouvrit la porte, il aperçu sa femme allongée sur un lit. Le cordon ombilicale qui sortait de l’entrejambe de Miki était relié à un enfant qui se trouvait dans les bras de la sage femme. Cet enfant, c’était le sien, un garçon, un tout petit homme, grand comme l’avant bras de son père.

- Vous voulez couper le cordon monsieur ? lui demanda la femme, mais il resta là, figé, il pouvait simplement observer ! Monsieur ?

Les infirmières ainsi que la sage femme firent ce qu’elles avaient à faire puis sortirent afin de laisser la nouvelle famille seul. Gôshi était assis au côté de Miki qui tenait dans ses bras leur fils.

- Comment est-ce qu’on va l’appeler ? demanda-t-elle.

- Kan ! Je veux qu’il s’appelle Kan Kazumi.

- D’accord, je reviendrais pas tard alors. répondit-il.

- Non, ce soir tu reste à la maison je t’ai dit, tu va à la plage tous les soirs de toute façon, tu va bien faire une exception ! s’écria Gôshi alors que son fils s’apprêtait à franchir la porte.Le garçon compris que c'était vraiment important et referma la porte. Il quitta ses claquettes, posa sa serviette sur le meuble à l'entrée et rejoignit son père dans la salle à manger. Son père lui fit signe de s’asseoir. Miki s’installa également. L'expression du visage de Gôshi n'était pas celle que Kan avait l’habitude de voir. C'est alors que l'homme de la famille commença à raconter à son fils son terrible passé. Ses origines de Water Seven, la mort de son père, sa fuite de Grand Line,... Il savait qu'un jour où l'autre, la marine viendrait le chercher à Suna Land. Le jeune garçon se contenta d’écouter son père, choqué d'un côté, impressionné de l'autre. Lui qui se moquait bien de l'existence de la marine commença à les détester.

Une heure s’était écoulé et Gôshi avait terminé. Le jeune homme compris pourquoi son père s’était occupé de lui comme ça pendant toutes ces années, pourquoi est-ce qu'il voulait que celui-ci devienne fort. Il savait maintenant que son père n'était pas en sécurité sur l’île ni nul-part ailleurs d'ailleurs.

Gôshi regarda sa femme qui hochait la tête, puis retourna son regard vers son fils qui semblait très pensif avant de reprendre.

- Mais....

Il n'eu le temps de dire quoi que ce soit que l'homme le coupa en haussant le ton.

- Il n'y a pas de "mais" ! Ca fait des années que je t'éduque afin que tu sois prêt et non pas pour que tu me dises "Mais" ! Une fois qu'ils viendront me chercher, tu vas être l'homme de la maison. Tu vas veiller sur ta mère et ton petit frère !

Kan fixa son père, étonné.

- J'ai entendu dire que la marine comptait bientôt s'installer sur l'île à cause des pirates et révolutionnaires qui y sont nombreux, mais je ne compte pas m'échapper à nouveau. S'ils me veulent, j'irais me rendre

Kan ne comprît pas. Il était fils unique et son père lui parlait de "petit frère". Il est vrai que ces derniers temps, sa mère avait pris du poids et...

*Oh mon dieu, c'est donc ça ?! Ma mère est enceinte ?!* Il regarda sa mère qui lui souriait avec les larmes aux yeux.

- Oui, tu vas bientôt avoir un petit frère. Et je veux que tu prenne soin de lui parce que je ne serais sûrement pas là pour veiller sur lui tout comme j'ai veillé sur toi.

Soudain, un cri leur parvint de l'extérieur.

- Gôshiiiii !

*Cette voix, c'est celle de...* La personne qui criait ouvrit la porte de la maison et se précipita à l'intérieur. Les trois personnes de la cuisine s'étaient tournées en direction de ce dernier qui était un de leur ami charpentier.

- Hmmm, merci de nous avoir prévenu Matsuo. Ce n'est pas important pour le moment, laisse les là où ils sont.

- Nonn, non, tu ne comprends pas. Ils sont venus te chercher ! Kan se tourna vers son père.

Gôshi se leva de table renversant la chaise sur la-quel il était assis. Choqué, il hocha la tête.

Kan se précipita dans sa chambre, pris ses affaires les plus importantes puis pris la porte de derrière. Il se dirigea vers une de ses cachette au port. Il se cachait toujours la-bas quand il le fallait. Rapidement, il avait atteint le grenier d'un vieux bâtiment du port. De là, la vue était parfaite pour voir ce qui se passait en bas. Il aperçut au loin sa mère et son père qui se rapprochaient du lieu des marines.

- Gôshi Kazumi ! s'écria un marine. Où que tu sois, montre-toi si tu ne veux pas une victime de plus !

- Je suis là espèce de salaud ! Laisse ces personnes tranquille, c'est moi que tu veux !

Le marine lâcha à terre le pirate qu'il tenait et se retourna vers Gôshi.

　

Le marine s'approcha doucement. Gôshi mis sa main devant sa femme avant de passer complètement devant elle.

- On m'a dit que tu avais une femme et un fils, mais je ne vois ici que ta femme et toi. Où est ton fils ?

Un homme aux cheveux blanc apparu alors vêtu d'un uniforme. D'après ses gradations, il était un des capitaines de la marine.

L'homme pointa son arme vers Gôshi puis appuya sur la gâchette. La balle toucha sa jambe gauche avant qu'il ne s'effondre au sol. Miki sauta sur son mari qui souffrait.

Un nouveau coup de feu retenti, mais cette fois-ci, la balle avait atteint Miki. L'homme à l'uniforme tira à nouveau, puis encore et encore jusqu'à ne plus avoir de balle. Kan trébucha en arrière. Une chose horrible venait de se passer devant ses yeux. Depuis le grenier de l'immeuble, il avait assisté à la scène et n'avait rien pu faire ayant promis à son père qu'il ne ferait rien quoi qu'il arrive et même s'il le voulait, rien n'était envisageable contre tous ces marines réunis !

C'était un jour d'été. Un jour particulièrement animé à Suna Land, car les célèbres troupes du grand cirque Barabara de South Blue étaient arrivés sur l'île et une longue queue de vacanciers remplissait l'avenue principal. C'était un groupe qui était connu pour ses spectacles les plus impressionnants. Ils venaient chaque été à Suna Land du fait de son immense attraction touristique. Les rues étaient remplies de marines qui se chargeaient de la sécurité de la population

Depuis son plus jeune âge, Kan ne manquait jamais leur premier spectacle. Lui qui aimait faire des cabrioles dans les hauteurs s’intéressait de prêt aux cascades qu’il pouvait voir lors de ces spectacles. D’ailleurs, il connaissait bien les troupes de Barabara. Dans le temps, ces derniers avaient eu besoins de réparer leurs bateaux et avaient fait appel à Kan et son père.

Il décida cette année, d’aller voir le spectacle avec sa petite amie qui n’avait encore jamais assistée à ce genre de représentation. Ils marchèrent main dans la main jusqu’au chapiteau. Sur le chemin, le couple croisa quelques personnalités du cirque.

- Ehhh, le fils Kazumi ! Comment tu vas ? s’écria l’un d’eux. On a un bateau à faire réparer et vu que vous êtes les meilleurs de South Blue ton père et toi, vous y jetterez bien un coup d’oeil !

Notre jeune homme pris dans une adrénaline se retourna pour contrôler si des marines avaient entendu quelque chose. Mais avec le monde qu’il y avait, il ne put rien apercevoir. Il fit signe de oui de la tête puis se dépêcha de rejoindre le chapiteau. Le guichetier était une bonne amie au père à Kan et le laissait toujours entrer gratuitement. Il s’approcha d’elle pour lui dire bonjour puis lui fit un câlin.

- Comment qu’il va le petit Kazumi ? Elle est très belle, je n’en attendais pas moins de ta part ! Et ton père ? Il ne vient pas cette année ? Kan soupira en baissant la tête puis la regarda à nouveau.

- C’est pourquoi j’aimerais que tu ne m’appelles plus par ce nom. Il est très dangereux pour moi à présent. Si la marine sait que mon père avait un fils, ils feront tout pour me tuer aussi ! Appel moi Lion, comme tous le mondes ici... et dit le aussi aux autres s’il te plaît, j’aimerais ne pas avoir à me faire repérer !

Fukuyo fit signe de oui puis désigna d’un geste des sourcils aux deux jeunes d’entrer dans le chapiteau.

- Merci Tata-Fukuyo ! s’exclama la copine à Lion.

Le couple s’installa aux premières loges afin d’assister dans le feu de l’action au show qui se préparait. Puis le spectacle commença. Les cascadeurs exécutaient des figures incroyablement folles, les danseuses charmaient le public, les animaux les amusaient.... en gros un vrai cirque. Un des présentateurs du spectacle pris le micro afin de réchauffer un peu plus l’atmosphère. Il savait vraiment s’y prendre et le public était chaud. Soudain, un gros «BOOM» surgis à l’extérieur et les lumières s’éteignirent. Kan compris qui connaissait les habitudes des troupes compris que ce n’était pas normal. Il fit signe de ne pas bouger à sa copine puis se leva pour grimper sur une hauteur du chapiteau. Malgré le noir, il réussit à atteindre un endroit où il pouvait se tenir sans problème. Alors que le public attendaient de voir ce qui se préparait, les lumières s’allumèrent à nouveau. Au centre de la scène, des marines armées qui pointaient leurs fusils sur le public. Les spectateurs commencèrent alors à crier et tout de suite, ils furent pris dans la panique. C’était mauvais signe pour notre jeune charpentier. Un homme qui portait un uniforme s’écria.

Il le savait, l’homme de la troupe qu’il avait croisée dehors, quand il a prononcé son nom à haute voix... des marines avaient dû entendre. Les deux entrées du grand chapiteau étaient bouchées et s’il ne faisait rien, il finirait par se faire repérer car, les marines avaient commencé à contrôler les identités des personnes qui se trouvaient dans le chapiteau et au fur et à mesure, les faisaient sortir. Il redescendit à terre puis discrètement s’approcha d’un des cascadeurs. Il lui chuchota quelques mots à l’oreille avant que celui-ci s’en aille vers les loges qui était gardé par trois marines.

- Eh toi ! Où est-ce que tu va ? dit l’un en l’arrêtant.

- Je suis un cascadeur de la troupe. Je vais me changer.

Lion avait du mal à se cacher et le temps pressait. Alors que la moitié des spectateurs avaient évacués, rien ne s’était encore passé. Soudain.

- Ehh ! Qui a éteint la lumière ? Rallumer ! s’écria un marine. Les lumières s’étaient éteint comme prévu. C'était le moment, Lion se précipita vers les loges. Il sortit deux clous de ses manches puis en mis une dans chaque main. Quand il arriva à l’entrée des loges, deux des marines avaient disparu. Il sauta alors sur le seul qui restait en lui enfonçant les deux clous dans la gorges. Aussi-tôt qu’il était à terre, il traîna le corps dans les loges. Les lumières se rallumèrent. Le personnel du cirque s’était occupé des deux autres marines et il pouvait à présent sortir par l’arrière. Il se changea rapidement en enfilant un costume de trapéziste. Les filles des loges le maquillèrent puis il était enfin prêt à partir. Avant de sortir, il remercia les personnes qui l’avaient aidé puis pris la sortie.

Une dizaine de marines étaient éparpillé aux alentours, mais à sa chance, la foule était toujours présente. S’infiltrant dans les petits endroits, il sortit discrètement du périmètre surveillé. La maison de sa copine n’était pas très loin pour qu’il l’atteigne rapidement. Il monta dans sa chambre en s’apercevant que personne n’était là, il se changea puis rassembla toutes ses affaires. Il ne pouvait pas risquer la vie de la famille à sa copine plus longtemps. Il leur laissa 1000 Berrys sur la table à manger avec une lettre qu’il avait écrit.

Lion se rendit au vieux port où il avait un bateau qu’il s’était construit dans le temps. Apparemment, la marine n’était pas venue jusque là. Les voiles ouvertes, il pris la mer sans plus attendre.