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Convoi 11: Gibet Montagné

Rappel du premier message :

C'est par une nuit noire que le Gibet Montagné navigue. Aucun lumino dial, aucune lanterne ne viennent éclairer le navire de guerre, pas plus que sa route. Sa coque couverte de granit marin n'alerte même pas les monstres. Le bâtiment, pourtant imposant, est une ombre qui circule sans éveiller l'attention. Le pilote y voit sans difficulté. L'équipage est doté d'une technologie de lunettes à chromadials, offrant à chacun une vision nocturne parfaite. Le Gibet est bel et bien paré à affronter des dangers dignes du Nouveau Monde qu'il traverse. Mais avant de s'y frotter, il faudra être en mesure de le détecter.

En son sein, l'équipage d'Ador, la Supernova de West Blue. Le bretteur s'était forgé une sacrée réputation et ambitionnait même de couper la tête des Empereurs. Le Nouveau Monde s'était avéré plus retors que prévu. Cela dit, ce ne furent pas les pirates les responsables de son échec, mais un navire de la Marine sous l'égide d'un Amiral. En dépit de ses talents, Shishi Ador avait trouvé bien plus efficace que lui au sabre. Le premier lot de consolation, c'est que les cellules de ce navire étaient davantage des petites chambres d'hôtel que des cellules. Il y avait même un petit bureau pour y écrire et la possibilité de s'entretenir avec le personnel à loisir. Le second, c'était la présence de compères pirates qui, eux, voulaient prendre la tête d'un Empereur, mais pour le remplacer.

L'équipage du Roux A été proche de décrocher le titre d'Empereur en la personne de son Capitaine, Kelt. Puissant et charismatique, ce pirate populaire avait été à une victoire de son objectif. Plusieurs îles avaient espéré son succès pour fêter par l'alcool et la bagarre crasse cette ascension. Malheureusement, Amber Frost avait pris le poste qu'il convoitait. Une rumeur prétendait que Kelt avait alors défié le nouvel Empereur pour lui ravir cette victoire volée. Rien ne confirme cette histoire de tavernes. Tout ce qui est sûr, c'est que le Roux a été capturé relativement facilement par la Marine, échoué qu'il était sur une île avec le reste de son équipage, composé d'une unique personne.

On dit des cibles de Rebecca "Blast" Lindberg que l'heure de leur décès remonte au moment où la pistolera défait la boucle de son holster. Cette tueuse plutôt impénétrable aura finalement vécu ses meilleures années de sociabilisation en compagnie de son futur Capitaine. Rebecca prend sa traversée avec un grand calme et un peu de whisky qu'elle marchande à un des hommes d'équipage en échange de conseils sur leur façon de dégainer. Sa présence en fait même une prisonnière appréciée, surtout depuis qu'elle a assuré que si on s'occupait bien de sa souris Olivette, elle ne mettrait aucun contrat personnel sur quiconque à bord. La rongeuse est d'ailleurs très bien traitée et a droit aux visites chez sa maîtresse tant qu'elle sera en mesure de la recevoir.
    La contre-attaque ne vint pas. Dans son nuage de fumée l’assassin s’était préparé au pire de la part de Boïna, mais … rien. Elle avait chut après avoir détourné son attaque. Il avait loupé son coup, il aurait dû savoir qu’assassiner une Amirale ne se ferait pas aussi facilement. Sauf que jamais il n’aurait pensé que les choses puissent dégénérer ainsi. Se faufiler dans les ombres, attendre le moment opportun … mais pas devoir surgir au milieu d’une bataille démesurée. S’il avait eu vent d’informations quant à une quelconque attaque du convoi, jamais il n’aurait pensé à quelque chose d’aussi … violent. Les choses s’étaient enchaînées hors de son contrôle, et il savait à qui en revenait la faute.

    Le vent, entraîné par le chaos maritime, rugissait autour de lui, chassant la fumée des cieux. La gravité se rappela à Rafaelo et il commença à choir vers les eaux. Plus bas, l’Amirale faisait face à un navire disloqué et en piteux état. Chacun ses priorités, et il était presque soulagé qu’elle ait choisi la bonne. Presque, avec ce goût amer d’avoir échoué. Ses vêtements claquèrent à ses oreilles, sa demi-cape voletait derrière sa tête. L’eau se rapprochait. Il en oubliait presque à quel point cette dernière était un ennemi mortel pour lui. Il ne possédait pas les aspects offensifs du fruit du magma, ou la perniciosité du fruit de l’encre. Mais son logia était source de l’un des pouvoirs les plus … permissifs. Ainsi sa chute se ralentit, et l’eau s’éloigna de nouveau sous l’influence d’une poussée fumigène qui propulsa l’assassin dans les airs, à la recherche d’une âme solitaire. Perdue dans les flots, écartée des enjeux du combat par les griffes d’un dragon. Il savait où aller, il savait qui il lui fallait trouver. Pour cela, il lui fallait laisser l’Amirale derrière. Intouchée.

    Il l’avait approchée d’assez près. Cela suffirait comme message. La prochaine fois …

    Emergeant d’une bulle d’acier, les soldats de la marine ne virent pas la trainée brumeuse qui disparut dans les cieux, ressemblant à un nuage rectiligne qui suivait la trajectoire de la dernière personne à a voir fui le combat. L’assassin s’était détourné du combat contre Levi, ne se sentit pas responsable d’aider Aoi ou ses camarades. Ils n’étaient rien, aux yeux du révolutionnaire. Par contre, s’il n’avait pas pu abattre Boïna, il y avait toujours un nom sur sa liste qui méritait sa propre rature. Sa courbe s’infléchit petit à petit, ses cheveux cendrés voletaient derrière lui. Ses yeux restèrent rivés vers la petite forme qui ne cessait de s’agrandir à l’horizon. La fumée dont il se parait commença à devenir de plus en plus sombre, plus dense. Sa chute gagna en vitesse lorsqu’il fit un premier tour autour du navire. Puis un second qui obstrua l’aube naissante. Un nuage noir s’amoncela au-dessus du navire, tandis qu’on repêchait une forme bien familière.

    Puis un trait d’ombre frappa le bon, ébranla le navire et projeta une vague de fumée indolente sur l’ensemble des ponts, qui s’estompa bien vite. Le bâtiment tangua à peine sous l’impact, et les planches ne firent que grincer. Pareil à une masse énorme qui venait de s’abattre dessus. Les pieds dans la fumée qui s’estompait, une jeune femme trônait dans sa tenue d’assassin. Le cliquetis des armes retentit à mesure qu’on la mettait en joue, sans une parole. Plus un bruit ne se fit entendre. Deux femmes encadraient la nouvelle arrivée, armes au clair et dents serrées.

    « Je n’ai pas de temps à perdre avec vous. Sweetsong s’est mise sur ma route pour la dernière fois. » tonna la donzelle aux cheveux de cendres.

    Pas un ne bougea. Il ne leur avait pas été difficile de faire le lien, malgré les changements chez l’assassin. La tenue, les pouvoirs. L’odeur de mort. Une puanteur qui suivait ses traces, autant que celles d’Annabella. Elle avait fait capoter son opération avec ses pouvoirs, elle avait fait coffrer un nombre incalculable de ses pairs. De nombreux frères étaient morts à cause des affres du CP9 à l’époque. Les assassins du Gouvernement. Le révolutionnaire inspira profondément alors que la fumée à ses pieds ondulait. Il reconnaissait des têtes dans cet équipage. La rumeur était donc vraie, et le Gouvernement n’avait pas réussi à étouffer toute l’affaire.

    La première à bouger fut une femme borgne qui semblait témoigner une profonde animosité envers lui. Il pouvait le percevoir. La lame frappa l’assassin et trancha son torse et passa au travers dans une traînée de fumée. Un bras ganté se referma sur la gorge de l’énuclée.

    « J’ai dit que je n’avais pas de temps à perdre avec vous. »
    grogna-t-il avant de l’envoyer s’enfoncer dans les autres pirates.

    L’étau se resserra autour de lui. La tension grimpa, il posa la main sur sa rapière. Devrait-il tous les tuer pour passer ? Ils n’étaient que des pirates, des félons qui avaient bu à la gorge du Gouvernement et pris tout ce qu’ils pouvaient de ceux qu’ils étaient censés protéger. En cela, ils étaient pires que des criminels : ils avaient trouvé une façon de s’avilir encore plus que lors de leur service au sein des Pols. Ils méritaient de saigner, de nourrir les monstres marins du Nouveau-Monde. Ils s’étaient enfuis à bord d’un navire, survivant tant bien que mal sur les eaux de cet endroit où même le plus aguerri des marins ne pouvait espérer survivre. Désespérés au point de préférer la noyade au couperet de la Justice. Dommage que cette dernière les ait rattrapés, au beau milieu de nulle part et suite à un affrontement colossal entre la marine et leur Capitaine. L’assassin serra les dents, et une nouvelle fois le fluide glissa le long de son arme. Sa fumée se para d’une teinte noirâtre. Ainsi en serait-il.

    « Je réquisitionne ce navire. » ordonna-t-il, contre toute attente.

    Etrange revirement de situation de sa part, mais même le marin le plus aguerri voyait ses capacités mises à l’épreuve par cette partie du globe … et quand bien même sa lame finirait par trouver le cœur de Sweetsong, il ne pourrait survivre seul au Nouveau-Monde. Surtout sans navire, et sans équipage. Ou sans aucune capacité à manier un bateau sur les mers. Encore une fois, il devait faire des compromis. Il détestait les compromis. Il aurait été plus simple de réduire à néant cette coquille, il avait été à deux doigts de le faire. Bon sang, Ragnar avait vraiment fini par déteindre sur lui. Il fallait songer aux conséquences avant de se livrer à sa vendetta qui, il le savait, viendrait avant la fin de ce voyage.
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    - Enfoiré d’assassin révolutionnaire, pesta le contre-amiral, le poing serré, en le voyant s’enfuir sous forme de fumée.

    D’une part, il put aisément s’enfuir sans se soucier du reste ; d’autre part, il sauva ce foutu chasseur de prime que le contre-amiral aurait embroché avec joie. Quel lien avait-il avec le révolutionnaire ? Cela aurait indéniablement des conséquences sur son statut actuel, de chasseur de prime à criminel. La prochaine qu’Ethan croiserait cet individu, il pourrait s’en occuper sans se soucier de la loi, puisqu’il devra être capturé mort ou vif. Il devrait se contenter de ça pour l’heure. Il continua à scruter les cieux, tandis que le cuirassé continuait sa chute libre, observant les deux criminels prendre leur envol.  

    Il comprit évidemment la décision de l’amirale de laisser fuir ces criminels au profit du sauvetage de l’équipage. Ils méritaient de vivre et, malgré ses dires, Ethan ne souhaitait absolument pas leur mort. Que l’amirale ait pris cette décision le rassurait. Lui, tout seul, n’aurait pas été capable de faire grand-chose pour les remonter à la surface. Ses propos disaient exactement le contrairement, quelques instants plus tôt, mais il ne voulait pas perdre la face à l’officier révolutionnaire. Ce dernier pouvait remercier le trou béant créé par Bonny, sans lequel l'amirale n'aurait pas eu à secourir les siens et s'investir pleinement dans ses affrontements.

    Le fruit de l’acier. Quel exploit ! Les soldats à bord furent protégés par une coquille d’acier, modelée par l’amirale, qu’elle fit remonter aussi qu’elle le put. Se sentant inutile, le contre-amiral ne souhaitait pas être l’un des passagers et monta par ses propres moyens, devançant le convoi et s’assurer qu’aucune mauvaise surprise ne les attendait à la surface. Au dehors de ce gouffre, il constata le carnage environnant, le nuage de fumée qui s’extirpait et la mer qui se calmait petit à petit. Chacun des partis pris ses jambes à son cou et s’en alla aussi vite que possible.  

    - Daniel, gueula Levi, les prisonniers !

    Le commodore, lui aussi suspendu dans les airs, se retourna vers son ami et tira sur son cigare avant de lui répondre. Mattlefield, bien que sérieux, n’était pas du genre à paniquer. Il garda son calme. D’autant plus que la situation était maintenant sous contrôle. Ni lui, ni aucun autre officier ici présent, avait l’intention de poursuivre le navire de Bonny, dans lequel Rafaelo s’était visiblement installé. Personne n’était assez fou pour se lancer dans une telle entreprise après avoir survécu à cet enfer.

    - Shishi Ador est dans la coquille de l’amirale, blessé, mais encore en vie. J’ai aperçu certains pirates de l’équipage du Roux se noyer, d’autres être emportés au fond de ce gouffre...  

    - Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre, ça. Des nouvelles de Kelt ?

    - Alors là, mon ami, je ne peux pas te répondre. Il est probablement au fond de cette mer. Ou alors probablement dans le navire de Bonny, qui sait ? Que ce soit mort ou vif, il nous a complètement échappé.  

    - Amère victoire, marmona Levi.

    - Pardon ?

    - C’est une amère victoire, si l’on peut appeler ça une victoire, reprit-il, songeur. À notre retour, j’appellerai Jamal pour mettre un terme à cette querelle.

    Le résultat était loin d’être satisfaisant, les pertes trop importantes. Son impuissance l’exaspérait au plus haut point. Il avait besoin d’un nouveau tramplin.  

    - Je dois devenir plus fort, Danny. Et pour devenir plus fort, je dois démolir ce fumier.  

    Daniel Mattlefield resta silencieux et continua de fumer son cigare en observant les rayons du soleil qui transperçaient les sombres nuages. Mozart, détestant le silence et habitué à les écourter, demeura immobile en comprenant la détresse. Jamal voulait tuer Ethan. Et Ethan voulait tuer Jamal. L’un des deux perdrait la vie. Mais avant ça, l’heure allait être au deuil, aux rapports et aux remises en question. Cet échec, parce que c’était ainsi qu’il le voyait, était peut-être synonyme de renouveau. Cet homme, le contre-amiral Levi, loin d’être de ceux qui abandonnaient au premier obstacle, allait très certainement ressortir grandi de cette aventure. Cette victoire aux allures de défaite, raisonnait pour Mattlefied comme une victoire quand il perçut cette lueur étincelante dans les yeux de son ami.

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    Un peu décevant toute cette histoire. Au final, mon combat contre la Marine est écourté. Ni perdant, ni vainqueur, ce n'est pas plus mal. Mon navire est en miette, alors j'estime être celle qui s'est fait ridiculiser. Et pourtant, si je recroise cette Commandante d'Élite sauvage et cet homme en rouge à l'avenir, je jure de tout mettre en œuvre pour les anéantir à jamais! Pour l'instant, je dois renoncer à tous désirs vengeresses, car la situation ne s'y prête pas. Au final, je me fais repêcher par Garo. Je suis étonnée de voir son endurance en milieu hostile comme cette bataille navale. Je le soupçonne d'avoir des gênes d'Homme-Poisson. Quoi qu'il en soit, il me met sur une planche qui flotte pour me sortir de l'eau. Je remarque que le cuirassé cherche à s'extirper de la zone. Et on ferait mieux de faire pareil.

    — « Par chance, le navire de Shoti est encore là. » Dis-je, soulagée de voir notre porte de sortie.

    Mon nakama m'aide à grimper une corde pour remonter le bâtiment. Une fois sur le pont, je retrouve la Commandante de la 2ème Flotte des yeux. Elle parvient à se défaire de son adversaire. L'un des hommes à sa charge lui donne alors une indication en me voyant.

    — « Capitaine SHOTA, la Reine Rouge est de retour. »
    — « Tant mieux. Qu'elle se tienne prête à riposter en cas de poursuite de la part de la Marine. »
    — « À vos ordres. »

    Pendant que je recrache encore de l'eau par la bouche, je vois le type venir me voir.

    — « Capitaine NAKAJIMA? Vous devez... »
    — « ...Surveiller nos arrières, je sais. »

    J'entends Shoti dicter ses instructions. Le navire fait alors une manœuvre pour s'éloigner le plus possible d'ici. Je n'ai effectivement pas tout donné, mais je ne peux pas m'empêcher de me masser le visage. Le Granite Marin est vraiment efficace sans compter que son Shigan est passé à deux doigts de me tuer. Le visage sombre, je repense à toutes ces erreurs et ces malchances. Postée à l'arrière du bateau, j'observe malgré la nuit noire l'environnement en espérant pouvoir nous mettre à l'abri.
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    Un peu plus tôt, alors que la bataille faisait encore rage, Lin faisait du mieux qu'elle pouvait pour ne pas tomber à l'eau. Aoi avait tout mis en œuvre pour faire un maximum de dégâts et il devenait difficile de rester accrocher au navire. Le pire dans tout ça c'est que la tigresse n'a même pas eu le luxe de contempler l'affrontement final entre son colonel et Nakajima...
    Pendant que tout le monde manquait de tomber, un bon débris, sans doute venant du mat détruit par Aoi vint percuter la rouquine en pleine tête. Au moment où le navire de la 102ème retombait à l'eau, la commandante s'écrasait misérablement au sol, dans les vapes.

    Elle n'était pas inconsciente, du moins pas au début. Autour d'elle tout le monde s'affairait à ce que le navire ne coule pas. Lin aperçu un grand flash lumineux venant de la confrontation entre les deux grandes pontes qui s'affrontaient avant de réellement tomber dans les pommes.

    *Hein ?...*

    Plus tard Lin ouvrit les yeux dans une pièce transformée en salle de repos de fortune, autour d'elle un paquet de blessés. Comme réalisant ce qu'il s'était passé la jeune femme se redressa d'un coup.

    - Putain la garce !

    - Ah Commandante ! Bougez pas trop, vous avez pris un sacré coup à la tête.

    Si ce n'était que le mal de crane, la rouquine ne pu s'empêcher de constater les bandages présents un peu partout sur son corps. Elle sentait encore les brulures provoquées par le fruit du magma. Même ses bras pourtant protégés par le haki de l'armement ne s'en étaient pas sortis sans égratignures.
    Elle se mis en colère, pestant et insultant sans doutes Aoi et ses ancêtres ! Trop bruyante le médecin invita la Commandante à prendre l'air ce qu'elle fit sans faire d'histoire.

    Dehors le pont était ruiné, les marins s'affairaient à réparer tout ça et Lin ne pu s'empêcher de remarquer Jakku au loin donnant ses ordres. Il semblait bien se porter malgré son beau manteau rouge en piteux état suite à son affrontement avec l'autre volcan. Adossée à un mur Lin ne pu que serrer les dents, elle avait ratée tout le dénouement et n'avait servis à rien contre Nakajima, au mieux elle n'avait été qu'une distraction contre une pirate d'un tel calibre.

    - J'ai encore perdue… putain.

    Pas le temps de s'apitoyer sur son sort, Lin respira un grand coup avant de se diriger vers Jakku pour aider. Avant de s'inquiéter de l'avenir il fallait déjà arriver à rentrer à bon port avec ce fier bâtiment de la marine d'élite complétement déglingué.
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